En milieu de semaine, un nouveau bouquin est paru dans toutes les bonnes crémeries. Il sagit de Dark Lens, livre de Cédric Delsaux. Proposé au prix de 39!
« La passerelle du RER est momentanément fermée pour cause de guerre intergalactique opposant les gardes de Vador à un groupe de Jedi retranché dans le gymnase Jacques Prévert.» Il y a, pour Cedric Delsaux, un vrai plaisir à tenir dans un même cadre le rêve et le réel. Au-lieu de raconter le réel, Cédric Delsaux choisit de raconter la perception quil sen fait. Ainsi les paysages urbains de banlieues, avec leurs parkings à répétition, et leur zones de non lieux, deviennent, grâce aux personnages de Star Wars, les décors grandiose dune his- toire dont ils occupent enfin le centre. Le monde qui en découle, fourmillant de détails, est totale- ment vrai et pourtant absolument faux. La fabrication de cette «mythologie de la banalité», donne également une proximité et une réalité à des personnages cultes pour toute une généra- tion de fans. Limaginaire a tout envahit. Nous pouvons nous réjouir et nous pouvons trembler ! Luvre de Cédric Delsaux questionne notre rapport au monde, il crée un nouvel espace temps où toutes les frontiè- res se brouillent, le réel et la fiction, la folie et la raison, où le passé comme le futur se retrouvent prisonniers du présent. Chacune de ses séries est peuplée déléments provenant de notre mémoire collective. Il puise dans ces symboles la matière originelle pour la création dune mythologie person- nelle de notre monde moderne. Ce livre sadresse aussi bien aux passionnés de photographie quaux fans de Star Wars. Avec une préface de George Lucas.