Le Temple Jedi 6 (page 30)

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  • Avatar Kaarde

    Kaarde

    17421 Crédits Modo

    Je me retournai brusquement.
    Personne derrière moi.

    Moi. - Étrange, j'aurais juré avoir entendu Tyria... Elle est pourtant à l'autre bout de la galaxie.

    Ce n'était pas le moment de me faire remarquer. Je venais à peine d'arriver sur Rhommamool et, à l'heure actuelle, mon évasion ne devait plus être un secret. Après m'être assuré que mon sabre laser était toujours bien dissimulé dans mon manteau, je baissai un peu plus ma capuche sur mon visage et finis de descendre la rampe du vaisseau de ligne miteux qui venait de me débarquer dans une station minière très éloignée de Redhaven, la capitale. Je ne ressentais ni la peur ni la honte d'un fugitif, du moins pour l'instant. Non, à l'heure actuelle j'avais plutôt l'impression d'effectuer une mission d'infiltration, comme tant d'autres fois dans ma carrière de Jedi. Carrière qui avait failli être exemplaire.
    Passer la douane fut assez simple, grâce à un peu de persuasion appuyée par la Force. Malheureusement l'effort me fit prendre conscience qu'ici aussi les effets de l'affaiblissement du Côté Lumineux de la Force se faisaient ressentir.

    Moi. - Avant de partir, un renseignement je vous prie. Où puis-je acheter du matériel ? C'est la première fois que je viens sur Rhommamool.
    Garde. - Allez au magasin de Veren Tinoktin, là-bas.
    Moi. - Merci.

    Je pris la direction indiquée.
    Haut dans le ciel se découpait vaguement la forme d'Osaria, la planète voisine de Rhommamool, son éternelle rivale. C'est là-bas que je devais me rendre.
    Les tensions entre Osaria et Rhommamool étaient connues depuis longtemps, et la médiation de l'Ordre Jedi n'avait jamais aidé à améliorer les choses. Mais ma dernière réunion officielle en tant que Grand Maître avec la Chancelière Suprême m'avait appris une chose : le conflit était sur le point d'empirer. Les Chevaliers Pourpres Vengeurs, un groupe de terroristes osariens particulièrement violent, avait perpétré plusieurs attaques sanguinaires contre les villes et les mines rhommamooliennes récemment. Sät'sa Cki craignait à juste titre une réponse agressive de Rhommamool contre les Osariens, d'autant plus que nous étions à quelques jours de l'anniversaire de la frappe nucléaire qui avait autrefois ravagé Osaria. Il fallait absolument que je débusque et neutralise les Chevaliers Pourpre Vengeurs !

    Je passai l'entrée du magasin indiqué au milieu d'autres voyageurs fraîchement débarqués et cherchant à acquérir de quoi s'habituer au climat de Rhommamool. Je me mis en quête de provision et de matériel pour une longue expédition sur Osaria. Mes maigre ressources suffiraient amplement pour m'équiper, mais trouver un vaisseau pour gagner la planète voisine serait plus épineux, surtout avec les tensions actuelles entre les deux mondes.

    Tout en essayant une paire de macrojumelles je songeais à Tyria.
    Elle avait vraiment eu du nez de m'envoyer ici. Mes récents... exploits et le discrédit jeté sur l'Ordre avaient fait avorter la mission Jedi prévue pour gérer le problème local. À défaut de retrouver mon rang ou de me décharger de la culpabilité du meurtre de Gaïus Mahan, je pouvais au moins me donner l'impression d'agir encore en tant que Jedi en opérant là où l'Ordre ne le pouvait plus. Seulement j'étais seul.

    Moi. - Tyria...

    Je me dressai soudainement.
    J'avais cette fois la sensation très nette que Tyria me touchait à travers la Force. Elle me transmettait son inquiétude. Elle semblait angoissée, mais pas alarmée, de ce que je pouvais en juger. Sans doute mon évasion était-elle en train de faire des vagues sur Coruscant.
    Surpris que notre lien soit encore assez fort malgré l'affaiblissement du Côté Lumineux, je m'empressai de lui transmettre des ondes réconfortantes. Ma situation n'était certes pas brillante, mais au moins j'avais un but et encore personne à mes trousses, grâce à ma belle écervelée.

    L'effort dut être plus important que je pensais, car lorsque je revenais à la réalité je me rendis compte que j'avais sans doute passé plusieurs minutes immobile. Et quelqu'un s'en était rendu compte.
    Un jeune zabrak assez petit pour voir sous ma capuche me fixai avec des yeux grands comme des soucoupes.

    Moi. - Weedge ?!




    Ce message a été modifié par Kaarde le lundi 07 mars 2016 - 00:23

    lundi 07 mars 2016 - 00:13 Modification Admin Permalien

  • Avatar ProjetT

    ProjetT

    6493 Crédits

    J’avais passé un certain temps à négocier les pièces dont j’avais besoin, la lettre de Wroobany fut d’un certain secours, je m’en tirai avec la moitié du prix seulement.  J’en profitais pour placer un ou deux extras pour améliorer, entre-autre, le condensateur de charge du laser dorsal et un upgrade de l’ordinateur. Pas d’hyper drive compatible en stock.
    Tout ceci paye – Veren m’avais apporté la grosse pièce du système de distribution d’énergie au vaisseau et chargée dans la soute proche de la salle des machines – nous étions retourne au magasin pour les pièces plus modestes que je pouvais prendre par moi-même.
    Alors que Veren fouillais son stock et préparais les pièces, j’attendais en jeta un œil à son inventaire. Un autre vaisseau arriva dans l’intervalle et quelqu’un entra. J’étais dans une autre section du magasin, et je n’ai pas vu l’individu. Plusieurs minutes passèrent, puis Veren arriva avec les pièces dument préparées.
    Je me dirigeai vers la sortie, passant près de l’individu fraichement arrive. Et là, la Force m’interpella. Il était sensible à la Force. Mieux. Il semblait être, à cet instant, plongé dedans. Je n’eus aucun mal à voir le visage de cette personne, alors qu’il était immobile.
    Kaarde!? Mais…. Je m’assure dans la Force que c’est bien lui. Pas un faux. Et oui, c’était lui.
    Kaarde : Weedge?!
    Kaarde et moi, en même temps : Mais que fais-tu là ?
    Leger blanc, on se regarde pour savoir qui va parler le premier.
    Je finis par prendre la parole.
    Moi : Moi là je fais des courses pour améliorer mon… Vaisseau.
    Kaarde : Un vaisseau ? Po est à bord ?
    Moi : oui, un cadeau de Kiad. Et non, j’ai laissé Po au bon soin d’une boule de poil sur Kashyyyk. Je devais juste faire un saut ici et repartir… Ne me dis pas que…
    Kaarde : Si, je me suis évadé. Et je suis venu par ici pour tenter de redorer mon blason.
    Moi : Je ne suis pas sûr que s’évader de la prison de haute sécurité de la capitale galactique va aider…
    Kaarde : J’admets. J’ai été aidé.
    Moi : Restons pas là, viens donc visiter le Contre-Attaque IV ! Tu me raconteras ça a bord.
    Kaarde : D’accord, je te suis.
    On se dirige alors vers le vaisseau. J’avais un mauvais pressentiment soudain. La présence de Kaarde ici n’augurais rien de bon. Et s’il avait été abusé une fois encore ?


    mardi 08 mars 2016 - 02:15 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

    12884 Crédits

    Nous voilà en route pour Rhommamool, dans le silence le plus complet. J'ai rarement vu l'Arrow aussi calme, depuis près de deux ans. Ceno, enfermé dans le cockpit, a clairement signifié qu'il voulait être au calme. Keller joue aux jeux vidéos sur son datapad, ainsi le silence est régulièrement ponctué de ses cris de victoire. Comment fait-il pour jouer dans un moment pareil ? Bon...c'est sans doute sa manière de se détendre à lui.

    Freyler est assis à côté de moi. Les jambes croisées, il lit un livre – enfin il fait semblant car la page reste toujours la même – sans piper mot. Je le devine troublé, et je préfèrerais qu'il se confie à moi plutôt que de rester enfermé dans son mutisme. Sur Mandalore, nous n'avions pas de secrets l'un pour l'autre. Il faut croire que les temps ont changé... Finalement, je décide de prendre l'intitiative :

    Moi : Freyler. Je sais que ça ne va pas.
    Freyler : Pourquoi dis-tu ça ?
    Moi : Je te connais trop bien pour me tromper. Où est passé le Freyler bavard que je connaissais ?
    Freyler : D'accord...c'est juste que je ne me sens pas à ma place, ici. Je suis le seul à ne pas être Jedi à participer à cette mission. Et ton maître est tellement indéchiffrable...
    Moi : Ceno a toujours été comme ça. Ne doutes pas de ta place dans cette mission, tu es plus utile que tu ne le penses.

    Il a un petit sourire et ajoute :

    Freyler : Je ne comprends pas pourquoi tu as voulu devenir Jedi. Ça a l'air tellement stressant comme vie...Tu es sûre que tu ne veux pas revenir sur Mandalore ?
    Moi : Tu ne comprends pas. En étant Jedi, je me sens utile. J'ai l'impression de vivre mes convictions. Et à présent que je commence à douter un peu des Mandaloriens...
    Freyler : Comment ça ?
    Moi : J'ai découvert l'ordre de mission de Mand'alore. Il a ordonné à Ceno de tuer mon père, puis après protestation, de le lui amener, ce qui revient à peu près au même. Le pire...le pire est que je ne viens que pour faire souffrir mon père ! Est-ce là l'attitude d'un dirigeant juste ?
    Freyler : Nous ne sommes pas des gentils Jedi, nous. Mand'alore veut punir Kinsan. Quel mal il y a t-il à cela ?
    Moi : Le mal, c'est que j'ai l'impression qu'au final, nous ne sommes que des chiens-chiens tout juste bons à exécuter ses ordres ! Il ne tient pas compte de notre appartenance aux Jedi !
    Freyler (laconiquement) : On ne discute pas les ordres de Mand'alore. Tu devrais le savoir. Ou alors ta cohabitation avec les Jedi a effacé ta loyauté de Mandalorienne ?
    Moi (stupéfiée) : Comment oses-tu...?

    A ce moment-là, Ceno débarque, comme pour mettre fin à ce début de dispute. Néanmoins, je suis encore très en colère contre mon ami. Jamais je n'aurais pensé cela de lui !

    Ceno : J'ai eu des nouvelles de Rusaan. Elle va bien, cela n'était qu'une provocation de Shadow pour nous faire craquer, comme tout le reste. Et nous arrivons sur Rhommamool.

    Quelques minutes plus tard, nous foulons le sol de la planète, sur une station minière assez éloignée de la capitale, pour ne pas nous faire remarquer outre mesure. Une autre raison à ce choix : je sens la présence de mon père dans le secteur. C'est donc qu'il est dans une ville proche. Soudain, je m'effondre au sol, prise d'un violent mal de tête. Un voile noir passe devant mes yeux et je m'évanouis.

                                                                                                   ***

    Kinsan Talik, chef de la Death Watch réorganisée, et accessoirement père de la jeune Twi'lek qui venait de s'évanouir, était nerveux, bien qu'aucune de ses émotions ne transparaissent sous son casque. Il avait obtenu une alliance avec les Chevaliers Pourpres Vengeurs, en leur promettant de les aider à se venger des Rhommamooliens. En contrepartie, les Chevaliers devraient leur céder une partie de la gouvernance de Rhommamool. C'était du donnant-donnant, tout ce qu'il y avait de plus simple, mais Kinsan se méfiait de leurs "alliés".

    Ce n'était pas de ce côté-là que venait sa préoccupation, cependant. Voilà deux jours qu'il n'avait pas eu de nouvelles de Shadow, qu'il avait envoyé sur Nal Hutta, et il craignait qu'il n'aie échoué... Si cela se révélait vrai, cela signifiait que les Jedi étaient encore en vie et probablement en route pour Rhommamool...il devrait alors revoir ses plans en tenant compte de la présence des Jedi. Peste soit de ces maudits forceux !

    Death Watch : Seigneur Talik...
    Kinsan : Quelles nouvelles ?
    DW : Nos espions viennent de nous transmettre cette information : les Jedi sont sur Rhommamool.

    jeudi 10 mars 2016 - 17:36 Modification Admin Permalien

  • Avatar AngeSolo

    AngeSolo

    28338 Crédits

    Ange, après un silence : T’en fais pas, il ne risque pas d’y avoir de prochaine fois avant longtemps.

    La déclaration la fit frissonner.
    Et elle baissa les yeux.
    Entendre ses propres mots s’enfuirent de ses cordes vocales eurent un poids bien plus dur et définitif qu’elle ne l’aurait cru. Elle mesurait, sans doute pour la première fois depuis que la Kuati avait quitté la planète, l’étendue d’une telle décision… non constat… Elle tâcha de ne pas y penser et ravala une nouvelle rasade de brandy et releva les yeux vers la Corellienne en face d’elle.

    Mirax, faisant tourner son brandy d’un mouvement de poignet : C’est vraiment le poids de non-retour ?
    Ange, avalant le sien cul sec et haussant les épaules : J’en sais rien.
    Mirax : Tu es contradictoire dans tes propos Ange, tu dis que tu veux être présente contrairement à il y a 14 ans mais, d'un autre côté, tu dis que vos chemins ne se croiseront plus...

    Solo appréciait de moins en moins la tournure que prenait cet… interrogatoire. Elle eut pendant quelques secondes la désagréable impression que Terrik la jugeait et chassa instantanément cette pensée, plus ridicule encore que toutes celles qui lui traversaient l’esprit en cet instant.

    Ange : Sarkin m'emm*rde profondément. Elle a dépassé les limites, mes limites, et elle les connait. (Elle marque une pause et reprit : ) Je peux toujours savoir sans me faire voir, du moins, dans un premier temps. Quand au reste, je ne me prononcerai pas.
    Mirax : Très bien, je prends bonne note de tout ça. Comme je l'ai dit, je ne prendrai pas parti. Mais si vos chemins se croisent à nouveau, je ne serai pas loin... et je veillerai à ce que vous ne détruisiez pas la Galaxie au passage...
    Ange : Détruire la galaxie ? (Elle ricana.) C'est pas de mon côté que tu peux te faire de soucis... Je ne l'ai jamais fait et je ne le ferai jamais, crois-moi.
    Mirax, entre ses dents : Non, seulement la moitié de Sevacos à coup de Foreuse.... Bref, j'ai bien compris que je tirerai pas mieux de toi... Maintenant tu veux peut-être me parler du pourquoi de ta tête de déterrée ?
    Ange, esquivant : La moitié de Servacos... T'exagères !
    Mirax : A peine... Bon Solo... Je te connais depuis longtemps... T'as toujours une sale tête parce que tu dors pas... Mais là c'est pire que d'habitude...
    Ange, soupirant : Je sais. J'ai pas forcément envie d'en parler.
    Mirax : Et tu vas encore tour garder, tout intérioriser, jusqu'à ce que ça pète ? Que risques-tu à te confier à une vieille Jedi qui ne peut même plus se servir de la Force ?

    Solo se leva.
    Elle détestait être percée à jour et même si elle savait pertinemment que Mirax, sa plus vieille amie, était en mesure de connaître ses mécanismes de défense les plus élémentaires, qu’elle le lui rappelle lui était insupportable, surtout maintenant, aujourd’hui avec tout ce qui s’était passé ces dernières semaines.
    Postée devant la fenêtre, elle laissa son regard se hasarder devant l’immensité verdoyante qui s’étendait à perte de vue et se plut à tenter de cacher sa conscience entre ces multitudes de nuances vertes et brunes qui s’entrelaçaient à l’infini.

    Ange, toujours le dos face à Mirax : Tony est mort.

    Le silence retomba.
    Et son esprit continuait à se perdre dans le dédale où fourmillait la vie, plus libre et bien plus cruelle que tout ce qu’elle pouvait imaginer.

    Mirax : Je suis vraiment désolée.... Je ne sais que trop bien ce que cela fait de perdre un être cher... Comment est-ce arrivé ?
    Ange : J'ai... On m'a envoyé sa tête et un message.

    Elle ne pensait plus à ce qu’elle disait. Les sons semblaient animés par leur indépendance propre tandis que ces images repassaient en boucle devant ses yeux et se figeaient les unes après les autres. Chaque détail, tout, tout.

    Mirax, recrachant sa gorgée de brandy : Ils ont fait quoi ?! Il avait des ennemis ?

    Solo se retourna, affronter le regard de Terrik lui paraissait bien moins douloureux que ce gouffre béant qui s’agitait devant ses yeux.

    Ange, se retournant, complètement fermée : J'ai été appelée en urgence pour Servacos, sans lui, il était sur une autre affaire. On m'a fait comprendre que j'avais fourré mon nez là où je ne le devais pas. (Elle marque une pause.) Pas lui, moi. Le message était clair : c'est ma tête qui aurait dû être dans cette boîte. Mon départ a précipité les choses vraisemblablement.
    Mirax : Tu aurais dû commencer par là... J'aurais mieux compris Servacos... Tyria est au courant ?
    Ange : Oui.

    Ce fut au tour de Mirax de ne rien ajouter.
    Que dire de plus ?
    La Corellienne se contenta de s’approcher lentement de son amie et de la prendre dans ses bras, longuement. Elle ne se débattit pas mais sentir une autre présence que la sienne ne lui était pas d’un grand réconfort, au contraire. Solo sentait son malaise grandir sans sa poitrine et ce simple contact lui faisait d’autant plus mesurer tout ce que cette mort avait de réel.
    Elle déglutit avec peine et sourit faiblement à Mirax en se dégageant.

    Mirax : Quand tu seras prête à parler, tu sauras où me trouver.... Je retourne sur Coruscant, aider Tyria et Jorus à finaliser la mise sous tutelle et je vais me retirer sur ce bon vieil Aventurier Errant.
    Ange : Je sais.
    Mirax : Et si tu veux aussi parler de ce qui s'est passé avec Sarkin.... Mon grand-père a laissé une incroyable collection de bouteilles de brandy à bord de l'Aventurier.
    Ange : Je ne suis pas sûre qu'il y ait grand-chose à ajouter à ce sujet mais l'autre partie de ta proposition est enregistrée.
    Mirax : Je serais quand même curieuse de savoir ce que tu lui as fait en te reconnectant à la Force...
    Ange, à mi-voix : Rien de moins que d'habitude...
    Mirax : C’est-à-dire ?

    Pour toute réponse, Solo lâcha un profond soupir et s’affala dans le canapé.
    Elle était si fatiguée que les forces lui manquaient pour stabiliser cette si épaisse carapace qu’elle s’était forgée au fil de ces nombres années.

    Ange : Tu lâcheras pas le morceau, hein ?
    Mirax : Tu me connais...
    Ange : Et les gènes n’aident pas...

    Elle ferma les paupières et mesura ce qu’elle s’apprêtait une nouvelle fois à faire.

    Ange : Ressers-toi un verre. (Elle marqua une pause.) ou une bouteille. (Elle avala une nouvelle gorgée de brandy, puis deux et ajouta : ) Tu me donnes quel âge ?
    Mirax : Heureusement que le pilote automatique va me ramener jusqu'à Coruscant. (Mirax reprit un verre.) Pas foutrement la moindre idée. Toi, Sarkin et moi, on a été Padawan ensemble et y a que moi qui ait l'air d'une vieille ratatinée...
    Ange : Je devrais avoir 62 ans cette année... (Elle but une nouvelle gorgée.) ou 202 ans... La distinction est même un peu floue, chez moi.

    Son interlocutrice ne dit rien et se contenta de froncer légèrement les sourcils.

    Ange, grimaçant : et... Neeja Halcyon était mon maître.

    Mirax recracha son brandy, encore.

    Mirax : V’là autre chose ! T’es sérieuse ?!
    Ange : Heureusement ou malheureusement, je ne sais pas trop... Il est venu me chercher à l'orphelinat, sur Coronet, et s'est occupée de moi. J'ai donné à Jorus le crédit corellien, qu'il m'avait offert quand on s'est rencontré, comme le veut la tradition, quand il est passé Chevalier.
    Mirax, abasourdie : Non mais attends.... attends, attends, attends.... Neeja Halcyon est un de mes ancêtres.... Mais c'était il y a plus d'une centaine d'années !
    Ange : Ce que je disais, 202 ans...

    Mirax s’était levée et venait de rasseoir, un poids invisible sur ses épaules.

    Mirax :  Je suis trop vieille pour ces conneries... Tu es de la même espèce que Baaaaaaal ?
    Ange : Woh, woh, woh, mélange pas les mynocks et les dewbacks et ne m'insulte pas. Après la mort de l'Empereur, l'Alliance m'a envoyée sur Xagobah pour enquêter sur des rumeurs concernant une énième arme de ce fils de Sith. Ca ne s'est pas passé comme qui dirait comme prévu... quand je me suis réveillée, 140 ans s'étaient écoulés et, la suite, tu la connais.

    Pour toute réponse, la Corellienne avala son verre cul sec et resta longtemps silencieuse.

    Mirax : Voilà qui va pas encore arranger mon état mental.... Pourquoi n'avoir jamais rien dit avant ?
    Ange : Il m'a fallu plus d'un an pour accepter cette idée : te sens pas obligée d'ajouter quelque chose... et pour ce qui est du reste, la chose est loin d'être réglée. (Elle se servit un autre verre.) Cette histoire de Force, il n'y a pas grand-chose à en dire. Je ne sais plus si tu te souviens, mais, quand j'étais encore au Temple, quand il s'agissait d'essayer d'entrer en contact avec les Esprits de Force, on m'envoyait souvent au charbon. C'était rapide et souvent efficace. La raison est simple... Je suis comme qui dirait, toujours connectée aux Esprits de Force et à ceux qui ont juste... passé de l'autre côté... Tyria a juste eu un aperçu.
    Mirax : Pourquoi n'avoir rien dit pendant si longtemps?
    Ange, après une longue pause : Ce n'est pas forcément le genre de chose qu'on aborde entre passe-moi le pain et file-moi le sel. C'est... toujours... aussi compliqué à gérer... tout entendre... ces voix... et mon passé...
    Mirax : J'imagine... Je ne sais pas si je comprends, mais je peux imaginer.... Je sens que tous le stock de mon regretté grand-père va y passer...
    Ange : C'est... (Elle soupira.) ma vie... Concernant Neeja, j'ai peut-être quelques trucs qui peuvent t'intéresser...
    Mirax : Pourquoi pas... Pour quand j'écrirais mes mémoires pour la postérité...
    Ange : Pour le brandy, en revanche, je peux t'aider.
    Mirax, lui adressant un sourire : Tu seras toujours la bienvenue.
    Ange, ricanant : J'en prends note. En attendant, je te raccompagne au spacioport. Après de telles révélations, j'ai le souci de ce que pourrait faire une vieille dame.
    Mirax : C'est pas tant les révélations que tout le Brandy que tu m'as fait ingurgiter !
    Ange, levant les yeux au ciel : C'est l'âge !

    Et les deux femmes se mirent à rire.


    mardi 15 mars 2016 - 17:07 Modification Admin Permalien

  • Avatar waren

    waren

    15781 Crédits

    Lieu : Xelos 

    Après avoir parcouru une partie de la galaxie, le vaisseau de Spencer et Vizla se posa sur la planète où se cachait le nécromancien, impatient de se faire remettre la boîte noire. Le Cathar grogna à sa vue et lui envoya le paquet entre les côtes dès sa descente de la rampe. Cha Naman ne releva pas ce détail et se détourna du Sith, mais la mandalorienne toussa, ce qui provoqua une légère réaction. Le Nécromancien tourna la tête.

    Cha Naman - Oui, j'imagine que vous voulez assister à une résurrection, pour information il s'agit des cendres de Mace Windu. Palpatine avait fait récupérer son corps après l'ordre 66. Mais j'ignore comment ce Fallen as pu se débrouiller pour que ce.. Enfin bon, passons au rituel.


    mardi 15 mars 2016 - 17:54 Modification Admin Permalien

  • PSW
  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

    12884 Crédits

    Je me réveille avec trois mines inquiètes penchées sur moi. Enfin...deux mines et un casque. Je cligne les yeux, surprise. Effectivement, je m'étais évanouie peu après être arrivée sur Rhommamool, mais ce n'était pas si grave, non ? À en croire la tête de Freyler, on croirait que je suis à l'article de la mort ! Je me relève sur les coudes et fais :

    Moi : Qu'est-ce qui m'est arrivé ?
    Keller : Tu es tombée dans les pommes. Point.
    Moi : Alors pourquoi vous me dévisagez comme ça !?
    Freyler : Parce que tu as dit "quelles nouvelles ?" alors que tu n'étais même pas consciente. Et c'est bizarre.
    Moi : Attends de voir ce que je vais te dire avant de trouver ça bizarre. J'ai eu une espèce de flash, et j'ai vu mon père. Il sait qu'on est là.
    Ceno : Nous sommes suivis par des espions, donc. Cela n'augure rien de bon...

    Je me remets debout et examine nerveusement mon environnement. Nous sommes dans une espèce de ruelle, derrière un bâtiment plutôt imposant. Ils ont dû me transporter là après que je me sois évanouie. Ça ne sent pas la rose, mais après les marais de Nal Hutta je crois que même un dépotoir va me paraître parfumé. Nous faisons un petit briefing : nous devons trouver où se trouve mon père, éventuellement attraper cet espion qui a l'air de sacrément bien nous pister. Encore faut-il le trouver...

    Ceno me demande tous les détails de ma vision dont je peux me rappeler. Alors que je les lui décris, Keller, que nous avons posté en vigie, approche. Il tient une Death Watch sous la menace. Je me retourne vivement et reconnais la prisonnière improvisée. C'est...c'était ma voisine, qui me baby-sittait quand mes parents partaient travailler. La Force s'acharne t-elle à mettre sur mon chemin des ennemis que j'appréciais auparavant ? Je suis toutefois surprise qu'elle ait rejoint la Death Watch. Je me souviens d'une personne douce, compréhensive, un peu peureuse sur les bords...les gens peuvent-ils changer si vite ? Ces derniers temps semblent me dire que oui.

    Keller : Elle nous pistait. Sacrément douée, d'ailleurs.
    Ceno : Voilà donc l'espionne qui a rapporté à Kinsan notre présence.
    DW : Pitié ! Épargnez-moi !
    Moi : Nous sommes des Jedi. Nous ne tuons pas sans raison (regard appuyé en direction de Ceno).

    Elle a tout de même gardé sa trouillardise caractéristique. Je m'étonne que mon père l'aie acceptée dans ses rangs. Enfin, tant mieux pour nous. Elle a l'air tellement terrifiée qu'elle pourrait tout lâcher pour avoir la vie sauve, j'ai l'impression. Une intuition invisible me pousse à prendre l'initiative de l'interroger moi-même.

    Moi : Sais-tu pourquoi mon père voulait me garder en vie ?
    DW : J'ai entendu dire qu'il vous étais encore attaché...

    Je suis très surprise. Mon père, un Death Watch, encore attaché à moi ? Le monde tourne à l'envers.

    Moi : Où est-il, en ce moment ?
    DW : Non loin d'ici... Aux abords d'une ville nommée Kehalt, nous avons établi notre camp dans un canyon. On ne peut pas le rater.
    Ceno : Voilà une capture bien utile, Keller.
    Keller : Qu'est-ce qu'on fait d'elle, maître ?
    Moi : Il vaut mieux la laisser aller. Elle nous a donné les renseignements qu'on voulait. Il suffit juste qu'elle ne parle pas.
    Freyler : Je peux savoir d'où vient cette soudaine sympathie pour les Death Watch, Kinsa ? C'est sûr, elle va parler.
    Keller : Je suis d'accord avec le petit Nautolan. Maître ?

    Tout d'abord, je pense que Ceno n'a pas entendu, mais il tourne la tête vers nous.

    Ceno : Relâchons la. Et allons à Kehalt.

    jeudi 17 mars 2016 - 20:50 Modification Admin Permalien

  • Avatar camara

    camara

    3160 Crédits

    Un long silence passa avant que mes interlocuteurs ne répondent, ce qui ne présageait rien de bon.

    Contrôleur du spatioport - Enregistrement du Mandragore sur la plate-forme B-38-2, vous avez l’autorisation d’y accéder, Madame Sarkin.

    Mara – bien reçu, merci.

    Je n’aimais pas ça, je n’aimais pas ça du tout de m’arrêter ici, et m’appeler Madame en plus ! Mais j’étais forcé d’admettre que mon vaisseau en avait sacrément besoin. I have a bad feeling about this… pensais-je, comme mes amis répétaient souvent. J’étais soulagée de l’autorisation du contrôleur, mais cela me paraissait suspect ce genre de réponse.

    J’amorçais ma descente vers la planète. Les quelques tremblements de l’appareil, le changement d’atmosphère, avaient toujours été une sensation désagréable pour moi. Et piloter au milieu d’autres vaisseaux, j’en avais horreur. Heureusement que mon petit Jiji était là pour m’aider à manipuler ce vieux tas de ferrailles.

    La plate-forme apparut enfin en visuel. C’était une plate-forme double, et un autre vaisseau s’y trouvait déjà, sur le point de décoller. Ce vaisseau m’était vaguement familier. Deux femmes discutaient en bas de la rampe, j’étais trop loin pour voir à quoi elles ressemblaient.

    Plusieurs personnes en uniforme attendaient du côté où je devais atterrir.

    Mara – pas mal le comité d’accueil Jiji, qu’est-ce que tu en penses ? J’avais l’air si en détresse que ça quand je parlais ? Ça ne me dit rien qui vaille… j’ai un mauvais pressentiment…

    Je me méfiais de plus en plus de cette planète. De plus, je commençais à avoir mal à la tête à la suite de mes vertiges ce qui m’empêchait de réfléchir convenablement.

    Je réussis tout de même à me poser en douceur, non sans mal, sur ma partie réservée. Mes migraines s’étaient intensifiées avec la pression. Je fermais les yeux et respirais un grand coup pour me détendre. Cela faisait longtemps que je ne les avais pas ressentis avec une telle intensité. J’attrapais mon sac à dos posé à côté de moi et fouillais dedans. Je pris mon sabre et l’accrocha à ma ceinture. « On ne sait jamais… ».

    Après avoir vérifié et coupé le contact, je me levais, tapotais le haut de CJ4 en passant à côté de lui et sortis du cockpit. Jiji commença à me suivre.

    Mara – non reste ici pour le moment, je reviendrai te chercher quand j’aurai besoin de toi, ne t’inquiète pas mon petit compagnon.

    CJ4 – beep, buip bip !

    Après ses bipbip d’approbation, il retourna à son poste. J’adressais un sourire à mon astromech, ces dernières semaines il avait été ma seule compagnie et m’avait permis de ne pas devenir folle dans cette poubelle ambulante.

    Je sortis du vaisseau et à peine j’eus mis un pied au sol que les « personnes chargées de l’accueil » se dirigèrent vers moi.

    Monsieur bizarrement vétu – Mara Sarkin, si vous voulez bien nous suivre, vous êtes en état d’arrestation.

    Les yeux grands écarquillés, j’eus un moment d’hésitation.

    Mara- mais, qu’est-ce que…quoi ?! Et pour quelle raison je vous prie ?!

    Monsieur bizarrement vétu – vous êtes en état d’arrestation pour usage de faux et usurpation d’identité, veuillez nous suivre sans faire d’histoire.

    Mais qu’est-ce qu’il leur prend ? Un droide de sécurité s’avança vers moi, visiblement avec des menottes à la main. Je tentais de le faire reculer par la force, mais en vain. Je n’y arrivais pas. Je ne comprenais pas, qu’est ce qui m’arrive ? C’est impossible, j’allais mieux jusqu’à présent… à moins que... mais oui bien sûr, Myrkr ! Je me souvenais maintenant pourquoi ce nom ne m'était pas inconnu et c'est à ce moment précis que je détestais définitivement mon vaisseau et son coup de la panne.

    J’étais désemparais, complètement déboussolée, et ma tête qui me faisait souffrir n’arrangeait rien. Je comprenais mieux maintenant pourquoi j'avais autant mal, ce n'était pas que l'atterrissage mais aussi l'endroit. D’autres personnes s’avancèrent vers moi, je réfléchis peu, attrapa mon sabre et l’activa.

    Mara – Restez où vous êtes ! Plutôt embrasser un wookie que de vous suivre ! Je ne suis pas une menteuse, je suis bien Mara Sarkin et ces accusations sont fausses !

    Ah ben bravo ! Si j’avais su… pourquoi j’ai atterri ici ? J’aurai due ignorer leur appel et me laisser transporter loin, loin… rester en boule dans ma couchette à m’apitoyer sur mon sort… mais oui, sors ton sabre pour bien aggraver ton cas...

    Monsieur bizarrement vétu – bien essayé mais vous auriez dû choisir autre chose que le nom SARKIN.

    Les personnes près de moi reculèrent à la vue de la lame turquoise. Je la brandis un peu plus entre eux et moi. C’était très étrange, j’avais l’impression qu’une éternité c’était passé depuis la dernière fois que je l’avais pris en main. Je serrais un peu plus le manche, et en regardant la lumière qu’il procurait, des souvenirs refirent surface. Je ne sais pas ce qui m’avait pris de le sortir, mon vieux blaster aurait tout aussi bien fait l’affaire, surtout ici. Je m’égarais un court instant en repensant à la première fois où je l’avais pris en main, c’était il y a tellement longtemps…

    Le droide garde me fit sortir de ma rêverie et se jeta tout de même sur moi pour tenter de m’immobiliser. Il n’arriva pas à sa destination et d’un geste net, finit coupé en deux. Je n’avais pas cherché à comprendre. Je n’avais pas envie de réfléchir aux conséquences de mes actes ni de me laisser faire.

    Mara – j’ai dit, n’approchez pas, ou par le slip noir du grand maître de l’ordre, je n’hésiterai pas à vous raccourcir comme lui !

    Je ne sais pas ce qui m’avait pris. Mes vertiges m’empêchaient de réfléchir. J’étais en train de m’attirer des ennuis, et ça ne me plaisait pas vraiment. On ne change pas les vieilles habitudes. De toute façon au point où j’en étais !

    Monsieur bizarrement vétu – Ah. Et usurpation de caractère apparemment… on va avoir besoin de renforts.

    vendredi 18 mars 2016 - 11:18 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kaarde

    Kaarde

    17421 Crédits Modo

    Mon exil incognito commençait bien. Heureusement que je savais Weedge être un fugitif, lui aussi. Mais la coïncidence était troublante.

    Moi. - Tu as dit que ton vaisseau s'appelait le... Contre-Attaque IV ?
    Weedge. - En effet.
    Moi. - … vous n'avez pas osé...
    Weedge. - Constate par toi-même.

    D’apparence, le misérable cargo corellien qu'il me présenta faisait clairement honneur à ses prédécesseurs. Il m'entraîna rapidement à bord.

    Moi. - Laisse-moi deviner... tu es sur Rhommamool parce que tu es tombé en panne ?
    Weedge. - Euh, non... comme je disais, c'est parce qu'il me manque des pièces pour faire fonctionner la tourelle. Mais à part ça le vaisseau fonctionne comme une horloge !

    Après avoir refermé la rampe d'accès à grands coups de poings sur les commandes, Weedge m'entraîna à la salle de vie du vaisseau. Je constatai aussitôt que lui et Polux avaient installé plusieurs holo-jeux modernes sans doute plus sophistiqués que le Contre-Attaque IV lui-même.

    Moi. - Comment va ton épaule ?
    Weedge. - Déjà beaucoup mieux, merci.
    Moi. - Weedge, je suis affreusement désolé.
    Weedge. - Pour le coup de sabre ? Aucun problème, c'est oublié. On a tout de suite compris que tu n'étais pas dans ton état normal. Et la petite enquête clandestine que nous avons mené avec Doc nous a conforté dans cette idée.
    Moi. - Dis m'en plus.

    Il me raconta en détail sa fuite avec ses frères et me montra même les étranges enregistrements d'holo-surveillance qu'ils avaient récupéré. Il resta cependant évasif sur l'identité de la personne qui les avait aidés, en plus de Kiad.

    Weedge. - …. et on a envisagé toutes les hypothèses, y compris que Baaaaaaal pourrait être toujours en vie.
    Moi. - Ridicule !
    Weedge. - En effet, à côté de ça l'idée d'un changeforme maîtrisant la Force est beaucoup plus plausible.
    Moi. - Hum... ta mère, la vraie je veux dire, a émis la même hypothèse lorsqu'elle m'a rendu visite en prison.
    Weedge. - À ce propos.... Drôle d'idée de t'être évadé de prison pour "redorer ton blason". Ça doit être la panique, sur Coruscant.
    Moi. - La personne qui m'a fait évader était apparemment au courant que notre ennemi allait tenter de me supprimer.
    Weedge. - Elle devait être sacrément persuasive, pour te faire bouger avec ça.  Je m'étais figuré que tu ferais tout pour éviter de discréditer l'Ordre davantage, quitte à y laisser ta peau.

    Persuasive, Tyria l'avait été, effectivement. Il n'y avait bien qu'elle pour me faire aller contre mes résolutions. Ce pourquoi Weedge craignait sans doute que je sois encore manipulé.

    Weedge. - Et du coup, quelle est la mission que tu t'es imposée ?
    Moi. - Enquêter sur des terroristes osariens, les Chevaliers Pourpres Vengeurs, et les empêcher de célébrer l'anniversaire de l'attaque rhommamoolienne dans le sang.
    Weedge. - Les Chevaliers Pourpres... Vengeurs ? Ça me rappelle les Chevaliers Pourpres de la Vie fondés par Nom Anor il y a plus de cent cinquante ans. Sans doute un hommage. Et tu penses qu'appréhender ces terroristes te rendra ta place et ton rang ?
    Moi. - Oh non ! Mais au moins ça me permettra de me rendre utile, et ça me donnera aussi l'illusion d'agir toujours en Jedi. Je vais tâcher de trouver un transport qui fait la liaison Rhommamool-Osaria et faire discrètement ma mission.
    Weedge. - Ça va être difficile, tu sais. Avec les tensions actuelles entre les deux planètes je doute qu'il y ait des liaisons régulières. Je ferais mieux de t'emmener avec le Contre-Attaque IV et de te donner un coup de main.
    Moi. - Euh... je te rappelle que je suis officiellement l'assassin en cavale de Gaïus Mahan... je n'ai pas envie de t'impliquer de nouveau dans...

    Soudain la chose me frappa comme la foudre. D'autres Jedi ! Ici, sur Rhommamool ! Juste l'espace d'un instant j'étais parvenu à sentir leurs auras de façon lointaine. L'Ordre était-il déjà sur ma piste ? Plus le temps de réfléchir. Je me fis immédiatement tout petit dans la Force.

    Moi. - Euh, réflexion faite... partons immédiatement !
    Weedge. - Hein ? C'est si urgent ? J'espérais avoir le temps d'installer mes nouvelles pièces.
    Moi. - Il y a des Jedi, ici, sur Rhommamool.
    Weedge. - Ok, j'ai compris. Je préchauffe tout de suite les moteurs. Direction Osaria !
    Moi. - C'est tout de même étrange, de devoir fuir l'Ordre jedi.
    Weedge. - Ah, au fait, la personne qui nous a aidés sur Coruscant, c'est... enfin, tu vas vite le savoir.  Elle m'a chargé de te transmettre un message.

    Il me jeta un comlink dans les mains avant de se précipiter au cockpit. Ma surprise fut grande de découvrir que le message en question venait de ma sœur.



    vendredi 18 mars 2016 - 23:26 Modification Admin Permalien

  • Avatar ProjetT

    ProjetT

    6493 Crédits

    Alors que le vaisseau chauffe – et il n’était pas rapide pour ça non plus - et profitant que Kaarde écoute le message de Pad, je lance 3 choses :
    En premier, calculer un plan de vol rapide pour m’éloigner de cette planète et rejoindre Osaria, de préférence du côté oppose à Rhommamool.
    En second, lancer un programme de piratage de la balise locale, afin d’identifier le vaisseau Jedi de façon indirecte. Je voulais profiter du fait que chaque vaisseau d’une façon ou d’une autre se connecte à la première balise et s’identifie de façon unique. En piratant la balise et en recoupant l’identification de l’ordinateur a une base de données, je pourrais déterminer qui est là. Sauf si le vaisseau avait un ordinateur neuf, auquel cas il ne serait pas dans la base de données, ou s’ils volent avec l’ordinateur éteint.
    En troisième, je compose un message sur la fréquence Nema. « Sur Rhommamool, tombe sur Kaarde échappé de prison, avec aide exterieure. Je ne le lâche pas. Autre Jedis sur place, on se fait discret. Décollons vers Osaria. W. ». J’utilise l’encryptage standard et l’envoie.


    Le vaisseau est (enfin) prêt et commence à se soulever du sol. Je monte et me dirige vers Osaria.
    Le trafic est léger ici, étant donné les conflits. De ce fait l’ordinateur mit assez peu de temps à pirater le log de la balise. Il n’y avait qu’un demi-millier de vaisseau qui était passé depuis mon arrivée dans le système. Mais une signature retient vite mon attention. L’Arrow, le vaisseau de Bencenovii.
    Ceno… s’il était un Jedi qui pouvait éventuellement mettre à mal Kaarde en combat, c’était bien lui.


    Je suis tire de mes réflexions par l’ordinateur, qui me signale 2 choses. En premier que nous avions quitte l’atmosphère de la planète, et volions en ligne droite vers Osaria pour plonger vers sa face opposée, et que mon message avait reçu une réponse.
    « Merci des nouvelles. Étonnant. Surveille le bien, risque qu'il ai été manipulé. Situation explosive. Transmettra plus d’instructions plus tard. Que la Force soit avec vous. J. »
    Jorus? J’étais content de savoir qu’il écoutait toujours la fréquence. Mais je savais aussi qu’il avait été nommé Maitre du Conseil Jedi en remplacement de Kaarde. Je savais qu’il ne trahirait pas sa source. Lui aussi semblait penser que cette aide dans l’évasion était une nouvelle manipulation. Dans quel m**d**r Kaarde s’était mis...


    Kaarde arrive alors dans le cockpit.


    Kaarde : Alors ?
    Moi : une bonne et une mauvaise nouvelle…
    Kaarde : Déjà ?
    Moi : La bonne, c’est que nous sommes déjà presque arrivés.
    Kaarde : Et la mauvaise ?
    Moi : J’ai pu identifier le vaisseau Jedi. C’est l’Arrow.


    Kaarde ne répondit pas, songeur.  Rhommamool disparaissait derrière Osaria, et je me dirige vers une petite ville ou nous pourrons nous poser…

    Ce message a été modifié par ProjetT le lundi 21 mars 2016 - 02:13

    lundi 21 mars 2016 - 02:05 Modification Admin Permalien

  • Avatar Bencenovii

    Bencenovii

    14850 Crédits

    Depuis sa confrontation avec le dénommé Shadow, une pensée n'a plus quitté l'esprit de Ceno. Plus qu'une pensée, c'est une sensation qui enfle insidieusement et s'empare de lui. Une sensation extrêmement désagréable d'impuissance. Impossible de trouver la paix, pourtant il redouble d'effort pour garder la tête sur les épaules. Il ne veut pas ne pas risquer la vie de ses padawans, conscient que leur avenir peut dépendre de la justesse de son jugement. Il a essayé la méditation, mais elle n'apporte que plus de questions. La Force est toujours muette, rien ni personne ne peut avoir la plus petite idée de ce qu'il va se passer maintenant. C'est le flou total. De ce flou résulte cette fameuse sensation qui l'anime, le sentiment d'avancer à l'aveugle, vers l'inconnu...

    Lorsque l'Arrow s'est posé sur Rhomammool, l'intensité de ce sentiment a encore augmenté. Pour ne pas en être victime, Cenovii doit faire un effort de concentration constant, être le plus alerte et vigilant possible. Heureusement, ses apprentis ont beaucoup gagné en maturité dernièrement, ainsi il n'a pas à assurer systématiquement leurs arrières.

    Le groupe de Jedi s'est justement séparé pour récolter un maximum d'informations sur les Death Watch du canyon. Ceno active sa matrice de changement d'apparence pour prendre celle de l'espionne qui les suivait. Hélas il ne peut pas imiter sa voix, il doit donc ne pas parler, et il semble un peu plus grand qu'elle ne l'était. Tout de même, il pense que cela suffira à berner les Death Watchs. Il s'engage à tâtons dans le canyon et croise quelques soldats. Ils le saluent d'un geste de la main. Le subterfuge fonctionne, c'est parfais pour avancer en toute discrétion au cœur même de la base, tant qu'on ne lui pose pas de question. Malheureusement, cela ne tarde pas.


    DW - Salut Era, tu as fini de pister les jedi?

    Cenovii se fige. Pendant un instant il a cru entendre son propre prénom. Il se détends et fait juste un hochement de tête pour acquiescer.

    DW - Bon, tu ne saurais pas où se trouve Kinsan? Je ne l'ai pas vu depuis un moment.

    Ceno hausse des épaules. Et pourvu que ce maudit garde arrête avec ses questions, sinon il pourrait griller sa couverture et à ce moment là les options quand à sa survie seraient amoindries.

    DW - T'es sûre que ça va? Tu es plus bavarde d'habitude.

    Plus le choix, il faut tenter quelque chose.

    Ceno (voix fluette) - Je... Je suis un peu fatiguée...

    Lorsqu'il s'entend, Cenovii comprends que cette voix n'était absolument pas crédible, il porte déjà la main à sa ceinture, mais le DW n'est pas méfiant.

    DW - On dirait bien... Si tu vois Kinsan, dis-lui qu'Ejar l'attends pour lui faire son rapport.

    Le garde s'en va... Laissant là un être paralysé... Le dernier nom cité a eu l'effet d'une bombe dans le cœur du mando-jedi... Ceno reste immobile, il n'arrive plus à bouger... Désemparé, il comprends... Et en même temps, il ne comprends pas, il s'y refuse... Il a peur de comprendre... Mais les paroles de Shadow... Ne semblaient pas être du bluff.

    Il avance dans ce qui semble être un renfoncement dans la roche, formant comme une grotte à ciel ouvert. Il y a là une tonne d'équipement. Des armes, des appareils sophistiqués qui semblent tout droit sortis du labo de Dua Juun, des moteurs, des terminaux. Chaque pas demande à Ceno un nouvel élan de courage. Car la sensation qu'il éprouve depuis plusieurs heures est à son comble. Il reste un moment au milieu de la grotte, seul, son regard balayant furtivement les écrans sur lesquelles deux planètes collées arborent des lignes, des cibles et des schémas étranges. Son esprit embrumé vogue d'une pensée à l'autre sans jamais vraiment se focaliser, jusqu'à ce qu'enfin un homme en armure fasse son apparition par une autre embouchure de la grotte, fixant une fois pour toute l'attention du Jedi.

    Ce visage, il ressemble à s'y méprendre à celui de Cenovii avant sa transformation. Il n'y a plus aucun doute possible cette fois. La réalité est là: en plus de Kinsan Talik le père de la padawan Kinsa, Ejar Ordo, le frère ainé de Cera disparu il y a plus de vingt ans sur Nar'Shaddaa, est aussi un Death Watch. Cette incroyable association met Cenovii en colère. Une colère immense. Il désactive sa matrice de changement d'apparence avant même qu'Ejar ne lui adresse la parole. Ce-dernier, pris au dépourvu, découvre l'intru et affiche d'abord un grand sourire sincère vers son petit frère. Ceno rétracte son casque, révélant un visage blanc marqué de cicatrices et animé d'un air furieux.

    mercredi 23 mars 2016 - 22:29 Modification Admin Permalien

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