Cantina de Bestine V.7 (page 10)

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  • Avatar Zadyssa

    Zadyssa

    8745 Crédits

    Zadyssa continuait à faire claquer ses ciseaux dans le vide en regardant à moitié sa marraine. Elle semblait avoir compris le véritable sens de son "travail".

    Zad : Hum... Je...

    Mais Ange n'écoutait pas, absorbée qu'elle était par sa frise et le silence s'éternisa. À un moment, elle eut un petit sourire satisfait et Zadyssa s'imagina que cette longue attente prenait finalement fin mais il n'en fut rien : le silence perdura. Elle eut tout le loisir de questionner ses derniers choix : pourquoi diable était-elle allée chercher des ciseaux pour découper ce fichu trombinoscope ? Pourquoi ? De plus, elle ne savait pas ce qu'Ange allait dire mais elle avait déjà prévu sa réponse : c'était la faute de l'absence de la Force, ça perturbait son jugement des bons et mauvais choix. Oui. Ça passerait sans problème. Sans problème.

    Outre cela, elle avait trouvé l'attitude de sa marraine assez amusante : le fait qu'elle était en mesure de critiquer sa frise avec autant d'aisance (au vu du très large nombre de personnes en faisant partie) signifiait qu'elle établissait elle-même un classement, plus ou moins inconsciemment. Peut-être un autre argument pour s'en sortir si jamais elle lui faisait une remarque ensuite.

    Soudain, elle sentit son regard. Ange ne fixait plus la frise mais la regardait. Puis elle se remit à regarder ladite frise et ainsi de suite. Plus elle faisait des allers-retours, plus son regard évoluait jusqu'à devenir LE regard et Zadyssa comprit. Elle lui faisait remarquer qu'elle ne s'était pas elle-même classée.

    Zad, à demi-voix : Ben... Je ne vais pas m'y mettre... Hum... Ça n'aurait pas de sens.

    Ange ne répondit mais son regard parla pour elle. Elle se replongea alors dans la frise et Zadyssa comprit rapidement qu'elle allait subir quelque chose de terrifiant. Elle ne savait pas quoi mais elle le sentait. La Force n'avait même pas besoin d'intervenir tellement toute l'atmosphère aux alentours le criait. Sachant qu'elle ne pouvait y échapper, elle attendit sa sentence comme un condamné patiente dans le couloir de la mort. Puis, le début de la torture commença :

    Ange : Je pense que Xeniam sera ravi de savoir qu'il est numéro 2 dans ton coeur.
    Zad, quand même surprise : Hein ?
    Ange, avec un clin d'oeil : Je peux essayer de t'avoir un rencard. T'es pas trop son genre mais je peux le travailler au corps.

    Zadyssa vira à l'écarlate. Non seulement, elle n'était pas certaine d'avoir compris la deuxième partie de la phrase mais en plus, elle n'avait jamais eu de rencard et cette proposition sans précédent la mettait mal à l'aise. Le fait qu'elle n'avait jamais vu Xeniam de cette façon y jouait beaucoup cela dit.

    Zad : N-non !
    Ange : Après, je te préviens. T'attends pas à grand chose. C'est plus le genre... Comme ça pour l'hygiène. Tu vois, le genre?
    Zad, aussi rouge qu'il était possible de l'être : Vr
    aiment je...

    Mais Ange n'avait pas prévu d'en finir là, oh non !

    Ange : Wes, ça risque d'être plus compliqué. Sans moi, je veux dire. Je peux essayer mais je te garantis rien.
    Zad : Non mais...
    Ange, enchaînant dans l'ordre de sa liste :
    Mauvais plan. Avec Ganner, faut passer le stade sérénité, sinon tu ne sais pas quel organe il te manque au réveil.
    Zad : J'te jure que...
    Ange :
    Joi, oublie. Trop jeune. J'ai quand même des principes moraux. Mimi, en revanche... Hum... Ça se tente.
    Zad : Mais non je...

    Elle comprit au regard d'Ange qu'elle n'était pas prête d'en finir alors une idée insensée lui vint en tête pour se soustraire à cette longue torture : proposer un nom. Comme Ange en était au début et qu'elle avait sauté son numéro 3, ce fut ce prénom qui sortit en premier, malgré elle.

    Zad, s'exclamant : Adranne ! Adranne je veux bien !

    Ange eut un regard malicieux, comme si elle se plaisait déjà à imaginer un plan.

    Ange, satisfaite : Adranne alors.

    Et, sans prévenir, elle quitta la chambre, laissant Zadyssa seule avec sa frise et ses ciseaux qu'elle se mit à agiter plus rapidement encore dans le vide en se demandant ce qu'elle venait de faire.

    ***

    Plusieurs jours étaient passés depuis l'incident de la frise et Ange n'en avait pas reparlé. Si au début, Zadyssa était restée sur le qui-vive en faisant très attention à ne pas emprunter des passages habituels, son attention finit par peu à peu se relâcher tandis qu'elle se disait qu'après tout, Ange était la Leader de la Guilde : elle n'avait sûrement pas le temps pour ces enfantillages. Elle finit par s'en convaincre et ce fut ce moment qu'Ange choisit pour asséner le coup fatal. Alors que Zadyssa utilisait l'ascenseur pour se rendre à la Cantina, il s'arrêta à un étage intermédiaire et une personne en particulier entra : Adranne. Belle et grande humaine aux longs cheveux blonds, elle avait 26 ans. Elle frémit aussitôt et Adranne dut le remarquer parce qu'elle l'observa étrangement. Plus elle la regardait, plus Zadyssa était mal à l'aise et rougissait, se souvant de ce qu'elle avait dit à Ange pour échapper à une torture interminable.

    Par "malchance", l'ascenseur s'arrêta en plein milieu de la remontée et les lumières clignotèrent dangereusement. S'imaginant déjà les minutes extrêmement gênante qui allaient suivre, Zadyssa ne put s'empêcher de pousser un petit cri au même moment. Ainsi, lorsque les lumières se stabilisèrent à nouveau, Adranne s'enquit de son état, inquiète :

    Adranne : Tout va bien ?

    Ne l'ayant vu que sur le trombinoscope, la jeune espionne fut surprise de l'entendre parler avec un accent chantant. Adranne posa une main sur son épaule comme pour la soutenir et s'approcha davantage, ne se rendant pas compte que ça ne faisait qu'empirer la situation.

    Zad : Je...je...

    Les lumières s'éteignirent brusquement et Zadyssa tressaillit.

    Adranne : Ça va ? Tu as peur du noir ?

    Zadyssa ne savait pas comment gérer, ce n'était pas possible. Plutôt que de se comporter normalement, elle eut la réaction la plus sensée de l'histoire de l'humanité : elle décida de faire la morte. Ainsi, elle fit mine de s'évanouir dans les bras d'Adranne plutôt que d'avoir à lui parler. La réaction d'Adranne la surprit encore plus : plutôt que de la mettre en position latérale de sécurité, elle se mit à la secouer comme un sac à patates en répétant "Oh non, oh non"

    Adranne, se parlant à elle-même : Je suis encore nouvelle... Je sais pas gérer ça, oh non... Réveillle-toi petite, réveille-toi !

    Zadyssa eut l'impression que sa panique venait d'être transférée à Adranne.

    Adranne : Oh non... Le Leader va se dire que je ne suis pas digne de rester à la Guilde si je n'arrive pas à la réanimer.

    Et elle se mit à lui donner des petites baffes. Zadyssa ne sétait pas du tout attendue à ça et comprit, pour son bien-être, qu'elle devait intervenir.

    Zadyssa, faisant mine d'avoir une voix faible : Ça vaaa... Je vais presque biiieen...
    Adranne, très inquiète : Oh petite, ça va ? Qu'est-ce que je peux faire pour que tu ailles mieux ?

    Les mots qui sortirent de sa bouche, même Zadyssa n'en revenait pas.

    Zad : Des massages.

    mercredi 23 novembre 2022 - 23:12 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar AngeSolo

    AngeSolo

    28343 Crédits

    Dans un placard caché au fin fond de son bureau dans la Cantina, le Leader de la Guilde était assise en tailleur, les yeux rivés sur une holocam, des écouteurs dans les oreilles et les deux mains à rafler le contenu d’un paquet de pop-corn. Hypnotisée par la scène qu’elle avait sciemment orchestrée dans le but de donner un coup de pouce à Zadyssa, elle se disait qu’il y avait sans doute moyen que cette dernière réussît à séduire la jeune humaine qu’elle avait recrutée depuis peu.

    Du reste, elle ne perdait pas une miette de la conversation.

    Adranne, un peu perdue : Des massages ?
    Zadyssa, un peu plus sûre d’elle : Oui, je me sentirai bien mieux.
    Adranne : Ecoute, petite, je…
    Zadyssa : Je dois rejoindre ma marraine, Ange, le Leader de la Guilde, après un verre ou deux, dans son bureau. Il vaudrait mieux que…

    Solo n’entendit pas la suite de la réplique : elle laissa échapper un gloussement de fierté quand elle vit la jolie blonde s’exécuter. La filleule semblait tirer profit de la situation et de se rapprocher de sa cible.

    Ce fut, tout du moins, le sentiment qui s’empara d’elle dans les premières minutes où elle les observa. En effet, plus les minutes s’allongeaient, plus Ange en venait à penser qu’on était en train de la berner. En se focalisant attentivement sur chacun des détails qui se succédait sous son regard, elle constatait que sa novice bottait en touche à chaque fois que la situation lui offrait une possible ouverture avec Adranne. Elle grommela amèrement et, après que l’envie de les laisser moisir une décennie dans le turbolift lui fut passée, elle réactiva ce dernier.

    Ange se leva, lissa mécaniquement les plis de sa chemise à moitié ouverte et sortit rageusement de sa cachette. En la voyant débarquer dans la Cantina d’un pas rapide, Jeannette n’eut pas besoin de savoir ce qu’il était sage de faire. Elle attrapa une bouteille de Brandy et un verre qu’elle plaça à côté de la gérante des lieux.

    Un verre.
    Puis deux.
    Plus trois.
    Le goût de la liqueur ambrée ne masquait guère son amère déception.

    Quand Zadyssa débarqua dans ce lieu de débauche, la bouche en cœur, soutenue par Adranne, la Corellienne sentit ses mâchoires se crisper. Sa filleule, quant à elle, manqua de défaillir un peu plus quand elle constata que sa marraine était là : ce n’était pas le bureau dont il avait été question. Adranne, elle, ne comprenant pas qu’un orage menaçait d’éclater, jugea d’adopter la posture qui lui semblait la plus logique pour se faire bien voir du Leader de la Guilde. Ni une, ni deux, elle doubla d’aplomb et traîna Zadyssa jusqu’à la table où le glas ne devait tarder à sonner.

    Adranne, bafouillant un peu : Ange, je veux dire, Leader, je me suis retrouvée bloquée avec Zadyssa dans le turbolift. Elle ne se sentait pas très bien.
    Ange, adressant son plus beau sourire à Adranne : Je te remercie.

    Puis, elle se tourna dans la direction de Zadyssa.

    Ange, Le Regard : Alors, comme ça, on ne se sentait pas très bien ?

    Zadyssa songea pour la deuxième fois que faire la morte était sans doute la meilleure posture à adopter. Néanmoins, elle se ravisa bien vite, évaluant sans doute le florilège d’options vengeresses que son corps inerte lui offrait.

    Zadyssa, la voix fluette, le regard fuyant : Oui, je ne me sentais pas très bien…
    Adranne, jetant de l’huile sur le feu sans le vouloir : Elle m’a dit que les massages l’aidaient. Alors, je l’ai massée…
    Ange, en fixant toujours sa novice : Oh, alors, comme ça, les massages aident…

    Aucun être censé n’aurait certainement osé formuler ce que Zadyssa osa justement. La suite de l’histoire ne put déterminer, d’ailleurs, si la jeune fille était véritablement consciente des mots qui s’échappèrent de sa gorge ou si c’était la Force qui l’avait poussée à le faire. Après tout, les voies de la Force sont et demeurent toujours impénétrables.

    Zadyssa : Oui… D’ailleurs, si tu pouvais me masser…
    Ange : Avec joie.

    Les doigts de la Corellienne se plantèrent dans les épaules de Zadyssa.
    Zadyssa envoya un puissant coup de coude dans l’estomac de la Corellienne.
    La Corellienne dégaina son blaster sur la tempe de Zadyssa.

    Ce message a été modifié par AngeSolo le samedi 04 mars 2023 - 15:59

    mercredi 28 décembre 2022 - 23:40 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar AngeSolo

    AngeSolo

    28343 Crédits

    L’heure sacro-sainte où la Cantina était bondée n’était pas encore arrivée. Aussi étrange que cela pût paraître, le lieu s’avérait même relativement calme. Tranquillement assis à sa place habituelle, le Leader de la Guilde était en compagnie de sa fille Joi, alors âgée de quatre ou cinq ans, et de Zadyssa. Ange, légèrement allongée sur la banquette, les genoux relevés, étudiait les derniers rapports de la veille tandis que sa progéniture s’évertuait à perfectionner le lorrdien de l’ancienne Jedi avec le même zèle que l’aurait sans doute fait sa mère.

    Joi, en agrippant la main de Zadyssa : C’est pas comme ça mais comme ça. Voilà.
    Zadyssa¸ un peu septique : C’est ce que je fais.
    Joi : Nan. Comme ça.
    Zadyssa : Joi, je fais exactement la même chose que toi.
    Joi : Oui mais non. On dirait que t’es bloquée. On dirait que qu’est-ce que t’es un droïde de protocole.

    La Corellienne leva en œil en direction de la leçon.

    Ange¸ corrigeant sa fille : On dirait que tu es un droïde de protocole… Elle n’a pas totalement tort… Détends-toi un peu, Zad. Tu es toute crispée.
    Joi, toute fière : T’as vu ! C’est qu’est-ce que je dis !
    Ange : Et toi, ton mouvement est trop ample.
    Joi : C’est parce que c’est un gros Hutt, maman !
    Ange, de nouveau focalisée sur son travail : Ça ne veut surtout pas dire la même chose. C’est ta tête qui bouge pour donner une idée de grosseur. Et ça, je suis sûre que ton élève le sait.

    La gamine afficha un air boudeur jusqu’à ce que son regard s’illuminât en voyant le nouveau venu qui s’approchait.

    Joi, rayonnante : Tonton Jacques !

    Xeniam, après avoir fait signe à Jeannette de remettre une tournée à la table, prit place à côté de ces dames.

    Xeniam : Mesdames. Joie.
    Joi, faisant la moue : C’est Joi ! C’est pas Joie ! T’as fais exprès !
    Xeniam, un air de défi : Parce que moi, je m’appelle Jacques, peut-être ?
    Joi, une expression angélique : Maman, elle a dit que je peux, alors… comme c’est la cheffe de nous…

    Alors que Xeniam approchait la main du verre de la Corellienne en attendant que sa commande n’arrivât, la voix du Leader résonna sourdement sans que son regard ne perdît néanmoins une miette des lignes de chiffres qui défilaient sous ses yeux.

    Ange : Tu sais que certains ont été virés pour moi que ça.
    Xeniam, adressant un sourire complice et lourd de sens à sa comparse : Je prends le risque.
    Joi : T’es un fou, toi.

    Zadyssa, un peu mal à l’aise, se racla fortement la gorge avant de changer de sujet.

    Zadyssa : Journée fatigante ?
    Xeniam, dont les genoux avaient déjà été réquisitionnés : Ennuyante, je dirais plutôt. Inventaire, paperasse… Et toi ?
    Zadyssa : J’ai dû écourter mon entraînement. Wes a dû partir en catastrophe. Et j’ai dû…
    Joi, resplendissante : … s’occuper de moi jusqu’à ce que Maman arrive !
    Xeniam, en interrogeant la petite du regard : Et elle a survécu ?
    Joi : Bah, oui ! C’était trop bien ! On a mangé !

    La nourriture, la grande passion de cet enfant.

    Joi : Et toi, Tonton Jacques, t’as mangé quoi ce midi ?
    Xeniam : Un truc vite fait. C’était pas terrible.

    Pour toute réponse, les yeux bicolores de la fillette lui adressèrent un regard compatissant avant que sa physionomie ne changeât du tout au tout : elle venait d’avoir une idée.

    Joi : Allonge-toi, Tonton Jacques. Je vais vérifier si tout va bien à l’intérieur de ton ventre.


    Xeniam, attendri comme à son habitude par la fille de Solo, s’installa confortablement sur la banquette. La gamine, un peu brusque, grimpa à son tour et le regarda en se frottant le menton.

    Joi : Hum… Je crois que tu es malade, Tonton. Va falloir opérer.
    Xeniam, jouant le jeu : Docteur Joi, sauvez-moi.

    La fillette lui adressa son plus beau sourire avant de sortir de son sac à dos un ustensile plus vrai que nature.

    Xeniam, affichant une expression d’inquiétude : Joi, tu es sûre de ce que tu fais ?

    Entendant la voix un peu tremblante de son comparse, Ange sortit de sa torpeur.

    Ange : T’inquiète pas, Xeniam, le scalpel est factice. Cadeau de Tonton Ganner.
    Xeniam, lui répondant : Il peut pas lui offrir des jouets qui ressemblent à des jouets, comme tout le monde ?
    Joi, autoritaire : Chut, Monsieur le Patient Tonton. Avant, faut désinfecter. Zadyssa, désinfectant.

    Amusée elle aussi, la novice d’Ange Solo donna à la gamine ce qu’elle réclamait. Satisfaite, Joi trempa l’objet factice dans le brandy de sa mère et le leva dans la direction de Xeniam.

    Joi, prenant son rôle très à cœur : Merci, mon petit.
    Zadyssa : Je vous en prie, Docteur Joi.

    La gamine observa son patient quelques secondes d’un air dubitatif et plongea de nouveau la main dans son sac.
    Ce fut maintenant une paire de ciseaux qu’elle brandissait.

    Xeniam, alarmé : Attends, Joi, là, les ciseaux, ce sont des vrais ! On ne joue pas avec ça !
    Joi, absorbée par son rôle : Il faut couper tes vêtements pour accéder à l’endroit de l’opération, Tonton Jacques.
    Xeniam, qui se redressait : Docteur Joi, je crois que nous allons nous passer de cette partie de l’examen.
    Joi : Tonton Jacques, il faut que je finisse l’opération. C’est très important pour ta santé.

    Ange, qui s’était relevée, se décida d’intervenir.

    Ange, en s’approchant : Joi, Trésor. On pourrait peut-être éviter de transformer Tonton Jacques en patchwork, non ? Utilise plutôt le scalpel, d’accord ?

    La gamine eut un moment d’hésitation, acquiesça et troqua l’objet contondant contre son jouet, poursuivant ainsi son opération avec un enthousiasme renouvelé. Xeniam, soulagé mais amusé, se détendit et exagéra sa souffrance pour le plaisir de la gamine.

    Joi, triomphant : Et voilà ! Tu es guéri, Tonton !
    Xeniam : Oh, Docteur Joi, je me sens déjà mieux grâce à toi ! Tu es le meilleure docteur de la galaxie !
    Joi : Bah, oui ! Zadyssa, tu viens, on doit aller chercher Doudou dans la cuisine ! Son bain est fini !

    Pour toute réponse, la jeune femme adressa un regard rempli de détresse aux deux autres qui ne bougèrent pas d’un iota pour la tirer de cette galère. Joi lui attrapa la main et, n’osant rien refuser à la fille de sa marraine de peur de représailles, elle la suivit à l’autre bout de la cantina.

    Xeniam, se redressant : Merci de ton intervention. Une fraction de seconde, j’ai cru que j’allais y passer.
    Ange, taquine : Vraiment ? Notre grand explorateur a été effrayé par une fillette armée d’une paire de ciseaux ?
    Xeniam, s’évertuant à conserver un semblant de dignité : C’est pas ta fille qui m’inquiétait mais l’enthousiasme chirurgical qu’elle a hérité de Ganner. Ça, c’est effrayant.
    Ange : Ce n’est pas totalement faux. Je pense d’ailleurs que je vais devoir avoir une petite discussion avec notre cher Gadget au sujet des leçons de médecine prodiguées à ma fille.
    Xeniam : La prochaine fois, fais-moi penser à me porter plutôt volontaire pour une partie de cache-cache. Ça me paraît nettement moins risqué.
    Ange, dévoilant les dents : Oh, ça, n’en soit pas si sûr… Avec son père…

    Et elle ne parlait pas de Wes.


    vendredi 19 janvier 2024 - 23:40 Modification Admin Réaction Permalien



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