Fanfiction [JDR] - L'Exil Initiatique (page 2.2)

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    galen-starkyler

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    Merci aux deux principaux commentateurs . Cette première partie du chapitre VII étant faite, je vais vous écrire la deuxième et dernière partie. La deuxième partie mettra donc en scène l'épreuve de Galen sur le chemin du Jugement et son début de voyage pour rentrer vers la quatrième lune de Yavin. J'espère que vous allez bien vous accrocher parce que vous serez confronté dès le début à un environnement sombre et angoissant, genre cauchemar éveillé^^. Bon, je ne vous dis rien de plus et vous laisse lire la suite. Buena lectura !



    Chapitre VII (seconde partie)

    Musique d'intro

    La lune blanche d'Ashla continue de suivre son parcours autour de l'orbite de la planète Tython et son environnement tempéré, sec et brumeux, ne change pas depuis des jours lointains. Et en ce jour-même, tout est étrangement calme car la brise du vent se tait, les oiseaux ont interrompu leur chant et les animaux terrestres ont cessé leur activité quotidienne. Pourquoi ? La raison est qu'ils ont senti et assisté au foulement nouveau du mystérieux Chemin du Jugement. Tous, cachés entre les arbres et les buissons, voient sur le chemin de sable blanc et de graviers le jeune humain marcher le long du tracé et passer le rideau de brume. Ainsi commence l'épreuve décisive pour Galen Arek.

    La traversée de la brume ne dure qu'une seule minute et Galen émerge enfin de l'autre côté. Il se trouve maintenant devant le reste du chemin, serpentant entre une centaine d'arbres nus et regroupés entre eux ; le sol est toujours aussi herbeux et le ciel est grisé par des nuages annonciateurs de vent et de froid. Galen est dans le même environnement lunaire qu'il connait d'Ashla, à la différence des nuages gris présents. Au loin, le chemin se perd dans un léger brouillard. Galen reprend son courage à deux mains et avance sur le chemin sans en sortir. Il est seul dans cette partie de la lune et il doit garder la tête froide s'il ne veut pas se retrouver avec de gros problèmes comme la dernière fois. Mais il est en possession d'un sabre-laser à lame standard, une arme qui lui a permit de survivre lors de sa fugue involontaire. Il va s'en servir pour combattre les différents obstacles du chemin qu'il va rencontrer. Il marche lentement, sans s'arrêter et vigilant : le silence qui règne fait froid dans le dos.

    Galen : - Comme dirait mon père, les mêmes causes entraînent toujours les mêmes effets.

    Galen marche sur le chemin depuis à présent un quart d'heure. Entre les petits virages du tracé et les arbres qui donnent un aspect presque lugubre, il s'attendait à rencontrer d'éventuels adversaires qui le testerait. Non. Rien, pas même un gros rongeur nuisible. Le jeune humain de Tython avance le long du chemin et regarde devant lui. Il finit enfin par apercevoir quelque chose, un peu comme la fin du chemin. C'est au bout de quelques mètres parcourus qu'il découvre l'identité de l'ombre : c'est une sorte de portique de pierre gris pâle, sculptée à la manière des artistes d'Alderaan mais en moins beau. De forme rectangulaire et haut de trois mètres, ce sont trois blocs de pierre qui entourent une porte. Galen est alors plus intéressé par la porte que par le portique. C'est un grand rectangle lisse, uniforme et épais ; elle est entièrement faite en un métal noir argenté et sans décorations. Il y a cependant une gravure au centre qui représente l'emblème de l'Ancienne République (celle de SWTOR). Galen quitte du regard la porte et voit que le chemin termine son tracé par une boucle autour du portique. Il décide de ne plus se poser de question et pousse délicatement la porte métallique. La porte s'ouvre vers l'avant sans bruit et Galen découvre l'autre côté comme un intérieur de bâtiment plongé dans l'obscurité. Il soupire un bon coup, passe l'entrée et sitôt à l'intérieur la porte se referme lentement d'elle-même.

    Galen est maintenant plongé dans la semi-obscurité. Comme il fait sombre pour ses yeux, il allume un stylet-torche de poche mais il fait de plus en plus noir. Il éteint la torche et décide de s'éclairer avec le sabre-laser. La lame bleue jaillit et sa lumière éclaire suffisamment l'endroit pour que Galen s'aperçoit qu'il est... à l'intérieur d'un temple. Mais pas n'importe quel temple, l'ancien temple Jedi de Coruscant. Il se trouve dans le grand hall du bâtiment et le découvre en ruine : les couloirs à balcons du premier étage sont effondrés, les murs et le sols ont perdus leur carrelage coloré et l'entrée principale est bloquée par un immense morceau de parmabéton. Seules trois grandes entrées d'ailes sont restées intactes et accessibles. Tout le reste ne l'est pas...

    Galen : - Je vais devoir choisir une direction à prendre. Et si je jouais à arm-stram-gram pour ça...

    Le jeune padawan n'a pas le temps pour ça parce qu'il sent soudainement que quelque chose l'attire. Pour lui, cela signifie que la Force est présente et sa signature est plus forte à la grande entrée du fond, devant lui. Galen avance vers l'entrée, d'un pas de marche vigilant, avec le sabre-laser tenu entre ses deux mains. Il passe sous le grand portique de pierre sculptée en arcade et pénètre dans ce-qui-semblerait-être un long et large couloir. Les murs de gauche et de droite sont d'un gris usé, fissuré à quelques endroits et deux rangées de plusieurs hautes statues de Jedi en bure et sabre levé qui donne un aspect solennel à l'endroit. Galen continue d'avancer dans la semi-obscurité du couloir et regarde de tout les côtés pour se rassurer du danger. Mais le danger se manifeste sous la forme d'une légère brume hallucinogène et d'une série de murmures incompréhensibles mais effrayants. Pour lui, cela est comme la manifestation la plus angoissante de la Force. Parce qu'elle inspire ce pourquoi il s'est tant entraîné. Galen avance lentement et remarque que le sol dallé est recouvert de corps sans muscles. Il se dit que ce sont des Jedi à cause de leur tunique commune. Sentant que l'angoisse le saisit, il se concentre sur son courage et continue de marcher. Seulement, à peine a-t-il atteint la moitié du couloir qu'une voix familière mais sinistre l'appelle.

    Voix : - Galen...

    Galen : - Maître Aynor ?

    Voix : - Galen... Tu es faible...

    Galen : - Non, pas du tout.

    Voix : - Tu as peur... Tu as peur... Tu as peur...

    La voix est en train de l'attaquer négativement. Et Galen commence à sentir sa tête tourner à force de l'entendre dire qu'il a peur. Pourtant, Galen s'efforce de rester concentré et s'attaque à son tour à son adversaire invisible.

    Galen : - NON ! Parce qu'il n'y a pas de peur mais le courage.

    Aussitôt, le silence revient et il n'a plus mal à la tête. Galen est assez content de lui et se met en route pour atteindre le fond du couloir. Eclairé par la lame de son sabre, il avance prudemment et regarde autour de lui les singularités de l'endroit. Les grandes statues se ressemblent sur leur gros socle de pierre, la voûte triangulaire prolonge son arrête sur une vaste distance et le sol dallé de gris pâle est craquelé, froid. En parlant de froid, la température ambiante du couloir se met à diminuer de plus en plus lorsque Galen approche du bout du fond. Il est arrivé devant le mur du fond et y découvre le seul élément particulier dans ce lieu sombre. Devant lui se dresse, dans un large encadrement de pierre grise polie, une grande porte à deux battants, demi-ovale et faite d'une roche sombre, bien taillée et lisse. La hauteur de la porte fait environ cinq voire six bons mètres sur une largeur de quatre. Il n'y a rien sur la porte, ni poignée ni serrure ; les pans de porte ne portent aucun signe. Le jeune humain se rapproche le plus de la porte mais, en jetant un coup d'oeil à l'encadrement, il remarque que quelque chose est gravé dans la pierre. Des signes. Des lettres. Du langage aurabesh. Tout l'encadrement est orné d'une longue phrase en aurabesh ancien. Galen lit l'inscription à voix basse. "Une seule épreuve. Une seule issue. Pour se délivrer de la colère. Pour effacer sa peur. Pour vaincre ses ténèbres. Prends garde, padawan, ton jugement t'attend." Galen, après sa lecture, comprend alors la signification. Il est toujours sur le Chemin du Jugement, et non dans l'ancien Temple de Coruscant. Il s'agit d'une parfaite illusion créée par la Force afin de tester l'initié en épreuve. Et cette porte, c'est l'ultime affrontement.

    Galen, conscient de ce qu'il l'attend derrière cette porte, éteint son sabre-laser et se fait le vide en lui. Tandis qu'il est plongé dans la semi-obscurité, il se concentre pour canaliser la Force et ses flux présents dans les alentours. Il voit à travers elle que la porte n'est pas qu'une simple illusion. C'est un portail, créé par les flux ténébreux de la Force. Peu à peu, une énergie bienfaisante vient se loger dans son corps et lui offrir un soutien. Voilà, c'est fait. Galen se reprend et pousse les deux battants de la porte en même temps. Soudain, ceux-ci s'ouvrent d'eux-même, libérant un grand espace de lumière bleue sombre. Galen est involontairement emporté par cette lumière. L'incandescence bleue se dissipe et le jeune humain comprend que l'illusion s'est modifiée. Maintenant, il est arrivé dans une réplique parfaite de la chambre de l'Empereur, de la seconde Etoile Noire. Galen se rend compte que le puits d'ascenseur n'est pas là, remplacé par une simple plateforme. Les barres de sécurité ont laissé leur place à des murets de duracier noir. Le reste n'a pas changé. Galen prend son temps pour admirer la salle. Mais la fatalité le rattrape. Il entend soudainement le vol d'une cape et tourne la tête lentement dans la direction du bruit. Du haut des marches, sur sa plateforme haute, le trône noir est face à la fenêtre circulaire et dos à Galen. Tout à coup, le grand siège pivote sur lui-même dans un bruit ambiant de bloc de pierre qu'on déplace. Galen, apeuré, voit assis dans le siège quelqu'un.

    L'adversaire se lève du siège et se montre dans toute sa carrure. C'est vraisemblablement un humanoïde de taille moyenne, enveloppé dans une armure sombre uniformisée qui ressemble étrangement à celle portée par les gardiens du temple ; une épaisse et sobre cape de velours noir recouvre ses épaules et son dos avant de s'arrêter bien avant le niveau des chevilles de ses bottes noires. Quant à sa tête, c'est un maigre casque tout aussi sombre qui la couronne, savant mélange entre la coiffe métallique de Vador et la visière des gardes sénatoriaux.
    Galen ne sait pas de qui il s'agit, mais il se doute que c'est un ennemi à vaincre s'il veut survivre à ce cauchemar. L'adversaire reste immobile en haut des marches, regardant le jeune padawan en bas. Silencieux et étrange, il ne reflète ni le côté clair ni le côté obscur. Galen pense le surnommer personnellement "Archétype" pour refléter cette raison. Enfin, l'étrange adversaire semble commencer à lui parler.

    Archétype : - Je sens que le pouvoir de la Force est présent en toi, Arek. Mais tu n'es pas encore un Jedi.

    Galen ne répond pas. Il ne sait pas ce qu'il doit faire. Il tente de rester calme devant cet homme au visage masqué et drapé de sa sombre cape. Galen n'a plus le temps de réfléchir et prend son sabre à la main. Il l'allume dans une garde médiane, la lame bleue l'éclaire et il attend la réaction de l'autre. Archétype, depuis le haut des marches, fait matérialiser dans sa main droite directrice un sabre-laser à lame standard et l'allume en garde courte. Le manche du sabre est entièrement identique à celui que tient Galen et la lame est tout aussi bleue. Galen, surpris par les apparences, est en train de perdre son attention. Archétype place son bras droit le long en arrière et s'apprête à bondir.

    Archétype : - Tout est fini pour toi à présent.

    Galen : - Non, ça ne fait que continuer.

    Archétype : - Dans ce cas... que ton envol soit suprême !

    Archétype bondit aussitôt sur le jeune garçon, réalisant une pirouette aérienne au-dessus des marches. Galen se rend compte de sa surprise et son inattention, il bloque au dernier moment la lame bleue adverse qui allait le toucher. Un premier croisement de fer pour débuter le combat. Galen veut empêcher Archétype d'avoir le dessus en poussant sur les muscles de ses bras. Mais l'autre est plus avantagé par sa taille et sa force musculaire. Ce type fait cinquante centimètres de plus que lui et il est coriace. L'échange se brise soudain par un recul d'Archétype. Il attaque rapidement l'épaule gauche de Galen mais le jeune tythonien contre le coup et attaque. Galen tente toutes les attaques rapides qu'il peut, s'acharnant sur l'étrange Forceux, mais Archétype pare naturellement et sans fatigue. Puis il utilisa la Force pour pousser le jeune garçon en arrière. Galen est propulsé contre un muret et se cogne le dos.

    Il est assis contre le plastacier et voit son adversaire se diriger vers lui, le sabre levé. Galen se penche sur la gauche et la lame de sabre d'Archétype s'abat violemment sur le muret. Un coup de pied arrive droit dans le ventre de l'homme à capuche, qui recule de trois pas, et Galen se relève pour charger une attaque puissante. Archétype se ressaisit à temps et tente de bloquer ; mais le sabre de Galen passe malgré tout et blesse son flanc droit. Archétype commence à faillir mais il contre-attaque avec une frappe forte. C'est alors qu'un nouveau croisement de fer vient, suivi d'un échange de parades et d'attaques pendant deux minutes. Les deux duellistes se retrouvent encore à croiser leurs lames pour prendre le dessus. Sauf que celui-ci est décisif.

    Galen : - Je n'ai pas dit mon dernier mot. Je te vaincrai, qui que tu sois.

    Archétype : - Tu penses pouvoir t'en sortir après cette épreuve ? Tu crois que ceux qui t'ont accueilli à l'Académie revoudront de toi ? Tu as fui ton initiation et tes responsabilités. Tu ne pourras pas reprendre ce que tu as laissé.

    Galen : - Je ne fuirais pas cette fois, j'affronterais chaque difficulté que m'apporte la vie.

    Archétype : - Ton affinité dans la Force n'est dûe qu'à des fragments de l'héritage de Starkiller. Plus tu avanceras dans le chemin de Jedi et plus tu sentiras le pouvoir de ton aëul te consumer. Te sens-tu digne de le maîtriser ? Ou penses-tu qu'il viendra naturellement à toi, comme un miracle à ta portée ?

    Alors qu'il continue de croiser le fer avec l'autre, Galen réfléchit un instant sur la dernière parole qu'il vient d'entendre. Il a déjà fait l'expérience du pouvoir caché en lui, retenu par une cage qui ne peut s'ouvrir que s'il est un utilisateur de la Force accompli. Galen se demande si un jour il pourra maîtriser ce pouvoir, le manipuler pour servir une noble cause. Il le peut. Il est peut-être un simple padawan actuellement mais une fois devenu chevalier, il choisira d'attendre que l'héritage de Starkiller lui vienne par lui-même. Galen regarde Archétype droit dans les yeux. Il voit le reflet de sa propre détermination. Son assurance est de retour. D'un élan de détermination, il s'élance contre son adversaire.

    Galen : - Que la Force soit avec moi !!!

    Il hurle de tout son cœur et pousse Archétype en arrière, avec son sabre. Ce dernier bascule en arrière, propulsé par la force soudaine du jeune garçon, et voit venir... un coup de sabre se planter dans sa poitrine. Galen a profité du basculement d'Archétype pour lui porter le coup fatal. Le juge de l'épreuve qu'est Archétype s'écroule par-terre, vaincu. Galen éteint son sabre et s'approche de son adversaire. Archétype le regarde de face et semble sourire derrière son masque noir.

    Archétype : - Bien joué, Arek. Tu as réussi l'épreuve. Tu peux être fier de tes progrès parce que tu as l'âme d'un vrai Jedi. Tu peux revenir vers la réalité qui t'attend.

    Galen : - J'ai une question avant de partir : est-ce que je te connais ?

    Archétype : - Oh oui, c'est sûr. (Il retire délicatement son casque de plastacier sombre.) Je te connais bien plus que tu ne le crois.

    Galen sursaute de peur. L'homme à terre, qu'il a vaincu, c'est lui-même. Vieux de vingt ans et la peau légèrement brûlée. Galen ne peut plus parler, il se sent emporté en arrière par une puissante force d'attraction. Le portail l'aspire violemment et le voilà engouffré dans dans un couloir blanc à vitesse-lumière. Tout est blanc autour de lui puis des images se forment devant ses yeux. Un ciel gris et brumeux, des arbres aux branches nues et la sensation d'être allongé sur un sol herbeux. Galen commence à mieux percevoir l'environnement où il se trouve et se lève. Il voit autour de lui l'entrée du chemin du Jugement et l'aire de son camp de fortune. Il voit l'esprit de Satele Shan venir à sa rencontre. Il aura peut-être des choses à lui raconter mais pas pour l'instant. Galen veut maintenant se reposer, méditer sur sa dernière épreuve sur Ashla. Dans sa main droite, le sabre de Starkiller est toujours là et il compte l'emporter pour son retour à l'Académie. Oui, il se dit, son futur est proche.

    Ce message a été modifié par galen-starkyler le mardi 21 juin 2016 - 21:58
    Ce message a été modifié par galen-starkyler le lundi 21 mai 2018 - 14:48

    samedi 18 juin 2016 - 12:29 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

    12884 Crédits

    Un chapitre génial, qui narre l'affrontement entre Galen et son double plus âgé ! En tout cas, cette épreuve est bien réussie, et la qualité de rédaction est toujours là.
    Continue comme ça !
    J'ADORE !

    mardi 21 juin 2016 - 22:14 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar darkknight

    darkknight

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    J'ai beaucoup aimé ce chapitre, Galen a une grande force morale ce qui lui permet de résister face à son double plus âgé.


    La suite!!

    mercredi 22 juin 2016 - 08:33 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Padme111

    Padme111

    27168 Crédits

    Sans conteste, c'est un excellent chapitre! Je ne suis pas une fans des visions, ou épreuves mystiques dans ce genre (même dans la saga), mais j'avoue que j'aime énormément la façon dont tu l'as rédigée. Un face à face avec son futur, c'est donner un vrai choix à Galen. Bravo!

    Scène d'action ou dialogue, je me suis régalée à te lire. Super!

    mercredi 22 juin 2016 - 18:41 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

    17623 Crédits

    Merci pour vos commentaires^^. Ce septième chapitre était si long que je me devais de le séparer en deux. Nous en sommes au huitième chapitre de cette fiction, qui marque une suite des évènements un peu étrange pour le jeune padawan. Je tiens donc à vous informer qu'il reste encore sept chapitres avant la fin et ceux-ci ne se passeront pas sur Ashla mais sur une autre planète. Donc le retour à l'Académie sera dans très bientôt alors accrochez-vous bien. Ce huitième chapitre met en scène le départ de Galen avec le chasseur et son immersion dans une nouvelle expérience...


    Chapitre VIII

    L'espace bleu et incandescent du Noyau Profond s'annonce particulièrement éclatant en raison de l'extrême intensité lumineuse de la grande étoile bleue dominante, au milieu du système stellaire de Tython. La planète Tython accueille avec fierté le nouvel éclat de son soleil et ses deux lunes sont aussi dans l'axe à la recevoir. La lune blanchâtre Ashla commence peu à peu à reprendre son environnement d'antan.

    Cela fait maintenant deux ans et trois mois que Galen Arek, padawan en exil, est arrivé sur la lune pour se réfugier puis en quête de rédemption. Il s'exerça à divers entraînements donnés par la maître Jedi Satele Shan (son esprit) et se confronta à deux épreuves aussi angoissantes que redoutables. Et en ce jour, après avoir passé sa dernière épreuve entre les illusions d'Ashla, Galen eut droit à un jour complet de repos où il dormit profondément pendant dix heures. C'est au lendemain que les choses deviennent plus intéressantes. Le carré de bancs de pierre n'est plus habité par son camp de fortune et tout a été soigneusement rangé dans la soute du vieux chasseur Aile-X. Galen passe en revue tout le vaisseau par précaution, vérifie que rien n'est défectueux et qu'il n'a rien oublié. Le chasseur est opérationnel et en état de voler jusqu'au système Yavin. Le jeune garçon enfile la combinaison de pilote (uniforme Impérial), laisse un peu ouvert un pli du haut et rajuste le bas à sa taille. Tout est fin prêt. Il se dit qu'il devrait partir maintenant mais il doit encore ses adieux à son mentor par intérim. En se retournant, il aperçoit la silhouette blanche et auréolée de l'humaine assise sur un des bancs de pierre grise ; elle le regarde avec un sourire venir à elle.

    Galen : - Bon. Je suppose que c'est le moment de dire "au revoir".

    Satele : - C'est cela. Tu as accompli ce pourquoi tu étais ici, sur Ashla, et maintenant il est temps de reprendre le vrai chemin de padawan, aux côtés de ton maître. Ce fut un plaisir de t'avoir comme disciple.

    Galen : - Et moi, de vous avoir comme maître temporaire.

    La remarque du jeune tythonien émut l'esprit Jedi. Après cela, Galen ne sait plus quoi dire d'autre ; prolonger la conversation est difficile dans cette situation. Il se contente alors de saluer dignement la maître Jedi et s'en va pour grimper dans le chasseur. Tandis qu'il commence à monter l'échelle, l'esprit Jedi se lève et s'approche pour dire autre chose.

    Satele : - Malgré cela, j'aurais aimé que tu me racontes l'intégralité de ton épreuve sur le chemin.

    Galen s'arrête au milieu de l'échelle et semble pensif. C'est vrai, il n'a pas tout raconter au sujet de son épreuve sur le chemin du Jugement. Dès qu'il fut revenu dans la réalité et après un peu de repos, il avait raconté sa traversée du chemin, la première porte, l'ancien Temple de Coruscant et son combat. Mais... il avait choisi de ne pas mentionner l'identité de son adversaire. Satele avait voulu le connaître pour évaluer l'importance de l'épreuve mais Galen resta muet. Alors qu'il est encore accroché à l'échelle, Galen hésite à lui révéler le reste. Ce qu'il a vu le concernait personnellement. Il tourne sa tête vers l'esprit Jedi et lui lance une réponse.

    Galen : - Vous savez, Satele, il y a des choses que je dois moi-même évaluer. Je regrette aussi de n'avoir pas parlé de mon adversaire, mais c'est mon choix.

    Satele : - Je te comprends. La Force t'a mis sur un parcours difficile et il est normal que tu veuilles comprendre par toi-même la raison. Je te souhaite bon voyage, Galen Arek. Que la Force soit avec toi.

    Galen : - Et qu'elle vous guide aussi, maître Shan.

    Sur ces mots, Galen grimpe les dernières marches de l'échelle, monte à bord du cockpit et prépare son décollage. Une fois le sas fermé et verrouillé, il manœuvre le chasseur pour qu'il quitte le sol et monte haut dans les airs. Le chasseur Aile-X monte haut, tournant en direction du ciel. Au sol, Satele Shan assiste au départ du jeune tythonien, en compagnie de la faune et de la flore qui regarde le vaisseau quitter l'environnement primitif de la lune. L'esprit Jedi exprime sa pensée à travers la Force.

    "Nous nous revenons sûrement, Galen Arek. Si la Force est omniprésente, je le serais aussi aux moments où tu t'y attendras le moins. Tu ne le sais peut-être pas, mais ton retour dans l'Ordre Jedi d'aujourd'hui changera bien des choses. Prends garde, mon cher apprenti, l'avenir est traître à celui qui croit à la destinée. C'est à toi de forger ton futur, quelque soit l'issue de l'univers."

    Enfin, le vieux chasseur Aile-X piloté par Galen sort de l'attraction de la lune blanchâtre d'Ashla et s'engage dans l'espace. Le jeune tythonien fait un geste de la main pour dire "au revoir" à sa planète natale puis reprend le pilotage du vaisseau, attentif à son voyage. Il s'enfonce dans le vide sidéral de la galaxie, allant tout droit vers la quatrième lune de Yavin. Ainsi commence son voyage de retour.

    ***

    L'espace du Noyau Profond a laissé la place à celui d'une région appelée la Bordure Extérieure : cela ressemble à une immense toile noire pointillé de ronds lumineux, sans couleurs réfléchissant à travers ce noir dominant. C'est donc à travers les astres de la Bordure Extérieure que le vieux chasseur Aile-X de Galen navigue pour rejoindre le système de Yavin. Il vient tout juste de quitter l'hyperespace, passer de près la frontière de la Bordure Médiane et il entre dans la partie majeure de la galaxie. Malheureusement pour le jeune garçon, un grand problème arrive.

    Galen continue de piloter le chasseur tandis qu'il essaye de régler correctement le radar d'astro-navigation, qui apparemment va bientôt lâcher prise. Toutefois, il continue de le régler correctement afin de garder le trajet à prendre pour Yavin ; ce maudit appareil l'a envoyé en dehors de la Route Hydienne.

    Galen : - Oh, c'est pas vrai. (Il tape plusieurs fois sur le radar.) Tu fonctionnais correctement lors du départ, tu vas pas griller maintenant ! Flûte !

    L'appareil ne répond pas de suite puis l'image de la carte galactique revient, un peu décolorée. Galen soupire pour décompresser et consulte sur son datapad la liste du ravitaillement du chasseur. Bien que la majeure partie de la nourriture avait été consommée durant son exil sur Ashla, il en restait pour le déroulé du voyage. Seulement, il s'était arrêté sur plusieurs endroits (des lunes plus particulièrement) pour se nourrir et dormir. Cela fait trois mois qu'il voyage et ses provisions ont beaucoup diminuées.

    Galen : - Il va falloir que je fasse une halte sur une planète habitée pour acheter du ravitaillement. (Il range le datapad et consulte le radar.) Voyons voir la planète la plus proche d'ici... Ah... Taris. Taris, un monde-cité surnommé la "Coruscant de la Bordure Extérieure". Je pense qu'aller là-bas ne me ferra aucun mal. Va pour Taris.

    Aussitôt, Galen manœuvre son vaisseau avec les coordonnées de Taris et lance l'hyperespace. Les moteurs démarrent, la vitesse-lumière s'enclenche et le chasseur entre dans un nouveau couloir de lumière. Le voilà parti pour la planète Taris. La traversée du couloir hyperespace ne dure que trois minutes et le chasseur en sort sans souci, atteignant la limite du champ gravitationnel de la planète. Galen entre dans l'atmosphère de Taris, plongeant dans le ciel nuageux et crépusculaire. Son vaisseau se redresse et traverse le ciel en direction de la ville. La jeune padawan se rend compte de la véracité sur l'appellation de Taris comme une planète "écumenopolis". Sa surface est entièrement recouverte par une seule et gigantesque ville, construite sur les mêmes tons architecturaux que la Cité des Nuages sur Bespin ; plusieurs niveaux de districts sont superposés les uns sur les autres, révélant une inégalité sociale. Taris est bien une planète-ville semblable à Coruscant.

    Alors qu'il pilote son chasseur pour entrer dans la ville, Galen remarque qu'aucun vaisseau de patrouille ne lui a demandé son identification ni l'a interpellé tout court. Il décide de continuer et vient atterrir dans le spatioport le plus proche. Ce spatioport est de forme circulaire et de nombreux petits cargos se sont installés dedans ; des habitants et voyageurs de toutes espèces pullulent dans le complexe. Le vieux chasseur se pose enfin et Galen peut descendre pour se mêler à la foule. Il se dévêt de sa combinaison de pilote : le voilà à présent habillé d'un haut de tissu synthétique gris clair aux manches et épaules noir sombre, d'un pantalon moulant bleu sombre et de bottes noires. De ses mains gantés de mitaines bleues, il range la combinaison dans le coffre du vaisseau. Il se rend compte qu'il a drôlement changé physiquement car il a bien muri et grandi en taille, contrairement à sa silhouette finement musclée.  Galen verrouille le coffre et laisse son chasseur au spatioport. Il se dirige vers la sortie, afin de trouver des informations nécessaires à ses courses.

    Le grand hall où il se trouve est rempli d'une multitude de personnes faisant des aller-retour, du petit commerce ou bien d'autres activités. Il y a autant de biths, cathars, duros, niktos, ithoriens, rodiens et weequays que d'humains différents. Galen ne sait pas si ce sont tous des voyageurs ou de simples passants mais ils ressemblent tous à des civils. Le jeune tythonien cherche partout un office de renseignement dans le hall, levant haut la tête au-dessus des épaules, et il trouve enfin un kiosque central pour l'office. Ce kiosque circulaire, entouré d'un panneau holographique avec le nom de l'office, est tenu par des droïdes protocolaires RQ couleur métalliques derrière un comptoir. Galen s'approche de celui devant lui et lui demande.

    Galen : - Bonjour. Je voudrais un renseignement : les endroits où il y aurait des galeries marchandes dans la ville, vous pouvez me les indiquer s'il-vous-plaît ?

    Droïde : - De quelle catégorie sociale êtes-vous ?

    Galen est perturbé par la question posée par le droïde protocolaire et ne la comprends pas.

    Galen : - Je vous demande pardon ?

    Droïde : - Il existe plusieurs galeries marchandes dans Taris mais sont toutes différentes selon la catégorie sociale des gens. Les galeries marchandes pour personnes aisées sont pour les personnes aisées, celles pour personnes moins aisées sont pour les moins aisées, celles pour la catégorie mineure pour la catégorie mineure, etc. Chaque galerie est réservée pour une catégorie. Où vous situez-vous ?

    Galen : - Euh... Moins aisé.

    Droïde : - Dans ce cas, vous êtes bien actuellement dans le district moins aisé de Taris. Il vous suffit de sortir du spatioport, de contiuer l'avenue pendant cinq minutes puis prenez la deuxième rue à votre droite, avancez quelques mètres et vous verrez un panneau holographique indicateur.

    Galen remercie poliment le droïde protocolaire et se dirige vers la sortie du spatioport. Une fois à l'extérieur, il découvre Taris comme il ne le pensait. La ville est divisée en plusieurs grandes zones  habitable qui se mélangent entre gratte-ciels blancs et immeubles standard aux tons sable. Le district de catégorie moins-aisée est bien construit. Galen suit les indications qu'il a eu et s'enfonce dans la diversité d'une planète-ville incroyable.


    Ce message a été modifié par galen-starkyler le mercredi 29 juin 2016 - 09:25
    Ce message a été modifié par galen-starkyler le jeudi 07 juillet 2016 - 19:29

    samedi 25 juin 2016 - 21:49 Modification Admin Réaction Permalien

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    Petite information : Ce huitième chapitre est le début du second acte de ma fan-fiction. Dans ce second acte, j'ai l'intention de mettre mon personnage dans une périlleuse situation, dans laquelle il rencontrerra des criminels à combattre, un Hutt friand de raffineries ou encore un allié involontairement rival. J'espère que vous ne m'en voudrez pas d'avoir construit la suite autour de Taris, qui est une étape intriguante de l'Exil Initiatique. Sinon, bonne lecture^^ (ha ha ha ha ha).

    mercredi 29 juin 2016 - 09:38 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Padme111

    Padme111

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    Ce chapitre change de décors et c'est tant mieux. Pas que Ashla fut ennuyeuse, loin de là! J'ai appréciée les entraînements et les épreuves. Mais ici, sur Taris, je ne doute pas que Galen vivra des aventures. 

    J'aime toujours autant ton écriture. Tu vas droit au but et les détails sont là uniquement si c'est important pour l'histoire. On te lis très facilement et le parcours de ton personnage prend une autre dimension. C'est vraiment super!

    Juste une petite chose, je n'ai pas pris le temps de rechercher l'époque à laquelle se situe l'histoire. Dans la mesure où ce ne te dérange pas, merci de le préciser, svp. 

    J'ai toujours hâte de lire la suite! 

    mercredi 29 juin 2016 - 17:20 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

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    Un changement de planète, et ceci après avoir passé deux ans à s'entraîner sur Ashla ! Je dois dire que je ne m'attendais pas à ça^^.
    Taris a l'air de ressembler un peu à Coruscant, d'après la description que tu en fais, non ?
    En tout cas, continue !

    mercredi 06 juillet 2016 - 09:21 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

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    J'apprécie vos commentaires . Et particulièrement celui de Pad qui demande l'époque à laquelle se déroule ce nouvel acte. La réponse est que Galen Arek était arrivé sur la lune d'Ashla en +170, il la quitta deux ans et trois plus tard pour ensuite aller s'échouer sur Taris : cela se passe donc en +172. Précédemment, je vous ai révélé quelques détails sur ce qu'il va se dérouler dans les chapitres suivants. Ce chapitre-là nous emmène dans une période difficile de la planète Taris, à laquelle le jeune Galen Arek va être embarqué et va devoir se battre aux côtés d'une curieuse chevalière.


    Chapitre IX

    Le district Deux de la planète Taris est un grand quartier d'habitations et de commerce où s'étend la première plus grande partie de la population citoyenne : c'est un grand champ d'immeubles de parmabéton haut de cent mètres, répartis en grille autour d'une grande place faisant office de carrefour de quatre grandes avenues vides. Chacun vit dans un appartement, seul ou avec sa famille, situé dans un des nombreux immeubles singuliers du district ; des boutiques de divers commerces sont installés le long des grandes avenues, au pied des bâtiments et en rangée ; la circulation est principalement piétonne mais il y a souvent des véhicules de transport qui parcourent le district par relais. On y trouve parmi les résidents une majorité d'humains, de proche-humains et autres. Tous appartiennent à la catégorie moyenne, celle où l'on est socialement égalitaires. Et c'est dans ce fameux district Deux que nous retrouvons notre petit héros...

    Bien après avoir suivi les indications d'un droïde du service de renseignement, le jeune Galen Arek se retrouve dans la grande avenue Ouest, en quête de ravitaillement pour son voyage. Il débarque enfin dans ce qui semble être une grande boutique générale et entre à l'intérieur ; l'endroit est aussi grand qu'un hangar mais moins haut, les rayons et étagères se fondent dans la couleur sable des murs et du sol dallé. Il regarde chaque rayon et chaque étagère, puis il pioche quelques aliments pour les mettre dans son sac : biscuits, pain déshydraté, viande sèche, fruits, eau. Il passe cinq minutes à récupérer ce qu'il lui faut puis se rend devant le comptoir de la caisse. Celle-ci est tenue par un ithorien qui est d'humeur enjoué et ne parle que dans sa langue maternelle.

    Caissier : - Bonjour. En quoi puis-je vous aider ?

    Galen : - Je désirais vous acheter tout ceci. (Il sort ses courses du sac.) C'est des provisions pour la route car je suis actuellement en voyage.

    Caissier : - Très bien voyons voir. trois boîtes de biscuits, cinq sachets de pain déshydraté, quatre boîtes de pavés de viande sèche, quatre meilooruns, un baril d'eau et un flacon de limonade. Au total, ça fera 220 crédits, s'il-vous-plaît.

    Galen ouvre à nouveau son sac et en sort une bourse de cuir noir fait main, contenant tout son argent. Il remet son sac à l'épaule et ouvre la bourse pour chercher 220 crédits ; il découvre alors qu'il lui reste pas moins de 300 crédits. Avec la moue au visage, il prend les crédits et les donne à l'ithorien qui les accepte et remercie le jeune humain pour ces achats. Galen range ses nouvelles provisions dans son sac et sort du magasin. Une fois dehors, il regarde de gauche à droite l'avenue, presque remplie de foule dont le trafic ne s'arrête guère. Il ne peut pas continuer à voyager dans l'espace avec quatre-vingt crédits en poche, il faut qu'il trouve un moyen de se faire des sous légalement. Sans attendre, il marche le long de l'avenue en direction de l'unique place centrale. C'est là que se trouve un panneau d'information interactif, où diverses annonces passent. Durant chacun de ses pas, il se demande intérieurement quel petit travail il va bien pouvoir prendre. Il marche pendant un quart d'heure, passe sur un pont suspendu et monte des marches pour arriver enfin sur la place. Cet endroit est une immense plateforme circulaire, suspendue par un champ anti-gravitationnel, où quelques haies et arbustes ont été aménagés dans des pots à côté de bancs en plastacier solide. Le jeune humain trace une corde vers le panneau et s'y arrête.

    Galen : - Alors, cherchons la catégorie "petites annonces et petits boulots"...

    Le jeune tythonien appuie sur le sommaire et sur le bouton concerné. Sur l'écran, plusieurs affiches de format A4 se placent en rectangle de six (soit trois pages sur deux). Galen les consulte les unes après les autres : "location d'appartement ou de studio", "commerçant cherche garçon de course", animaux perdus ou portés disparus", "travaux de bénévolat"... Au fur et à mesure, Galen ne sait quoi prendre. Il passe aux autres six affiches et les consulte, ce qui revient au même type d'annonce. Sauf... la dernière. Intrigué par la dernière annonce, Galen la sélectionne et l'affiche s'agrandit. Il s'agit d'un avis de recherche lancé par les Forces Impériales, indiquant clairement ceci : "Recherché vivant. Gengis Spaar, yevetha masculin, criminel hautement recherché, accusé de nombreux détournements de fonds, de vols et de meurtres. Sujet dangereux, aperçu dernièrement dans les bas-fonds de Taris. Pour sa capture, une récompense de 100 000 crédits standard dès présentation du sujet à un Chevalier Impérial." Galen lit et relit l'avis de recherche puis regarde attentivement le visage de Gengis Spaar.

    Galen : - Un criminel recherché présent sur Taris. Je pourrais me lancer à sa poursui...

    BOOUM !!!

    Une énorme détonation se fait entendre et empêche Galen de terminer sa phrase. Le jeune padawan bascule sur le côté sous l'impulsion d'un choc puis se relève, en voyant plusieurs citoyens sur la place gémir de stupeur. Il tourne sa tête dans la direction des regards et assiste à une colonne de fumée qui s'élève en bordure de la grande avenue Nord. Sans se poser de questions, Galen s'élance à toute vitesse vers l'endroit où a eu lieu la détonation ; il court sans s'arrêter sur la passerelle puis sur le sol de l'avenue. Un premier obstacle devant lui est une foule serrée qui l'empêche de voir la scène. Alors il s'apprête à faire un saut de Force pour passer, mais se retient pour ne pas se compromettre. Il se faufile brutalement entre les personnes, en disant des "Pardon !" ou "Excusez-moi !". Il passe enfin la foule et découvre la raison de la détonation. C'est l'un des bâtiments des finances du district Deux dont l'intérieur est envahi par les flammes d'un incendie. Un bâtiment sécurisé où sont stockés des milliers de comptes bancaires de la ville. C'est sûrement une attaque terroriste. Devant l'entrée, il y a un grand espace vide dont la foule en est à la bordure. Pas de forces de police, car elles n'arrivent pas de suite, ni les pompiers. Soudain, des formes apparaissent et sortent de la fumée. Ces weequays sont armés de blasters d'assaut et leur combinaison d'armure leur donne un air menaçant. Ils sont huit et ils menacent la foule de leurs armes.

    Weequay n°1 : - Tout le monde en arrière !!!

    Weequay n°2 : - Dégagez le passage !!!

    Les gens présents devant l'entrée s'exécutent, criant de panique, et ils prennent leur jambes à leur cou. Le deuxième weequay n'hésite pas à tirer au sol pour faire avancer certains qui doutent. Alors qu'il pensent que tout ce beau monde est parti, il en reste un. Galen, encore immobile, assiste à un gros braquage fait par ces weequays voleurs. Ils ont tous la même tenue, ce qui les englobe sûrement dans un gang. Quatre des huit bandits sortent du bâtiment un grand caisson et le dépose au sol. C'est à ce moment que le jeune humain décide de ne pas les laisser faire. Au moment où le weequay le plus proche parle aux autres comme s'il était le chef, Galen sort son blaster de poing DC-17 et tire sur lui. Le weequay est gravement touché à l'épaule, hurle un coup mais se retourne pour voir son agresseur. Le temps qu'ils réagissent, déjà deux des autres weequays ont reçu un coup de blaster dans les côtes. Galen se planque derrière un muret de bord de route et continue de tirer sur les weequays pour les mettre hors d'état de nuire.

    Weequay n°1 : - Il y en a un qui nous attaque ! Tirez !

    Les cinq autres weequays arment leurs blasters et tirent dans la direction du jeune tythonien, mais ils n'arrivent pas à le toucher. Aucun des deux côtés n'arrivent à avoir l'un sur l'autre. Galen commence à se demander si ses efforts servent mais il tire quand même, afin de gagner du temps. Tout à coup, le vent tombe. Les tirs ont cessés et le chef des weequays lance un avertissement au jeune garçon.

    Weequay n°1 : - Eh toi là-bas ! Je sais que tu es planqué derrière le muret. Rends-toi sans faire d'histoire, tu es tout seul et on est huit ! Tu ne fais pas le poids !

    Galen : - J'ai pas l'intention de vous laisser faire ! Je vais vous combattre jusqu'à ce que la cavalerie arrive !

    Weequay n°3 :  - Et qu'est-ce que tu y gagneras ? Tu te mets en péril pour rien puisque tu n'as rien à voir avec la police.

    Galen : - Peut-être. Mais au moins, j'aurais accompli un acte de bravoure et rendu service...

    Il se lève de sa cachette et pointe son arme dans leur direction... en découvrant que le chef weequay en avait profité pour s'approcher et pointer lui aussi son blaster sur le jeune padawan.

    Weequay n°1 : - Baisse ton arme, petit. Ou meurs.

    Galen : - Si vous appuyez sur la détente, j'appuie aussi. Donc vous mourrez aussi.

    Weequay n°1 : - Héhéhé ! Cela m'est égal. Personne ne se soucie de toi ici et personne ne viendra te sauver.

    Aussitôt, une ombre plane au-dessus de nous et atterit derrière le weequay, avant de passer sa côte droite à la lame de sabre. Le chef weequay s'écroule et dévoile devant le jeune garçon... une nouvelle arrivante. L'humaine brandit dans sa main droite un sabre-laser standardisé à lame argent et porte une armure intermédiaire en phrik pourpre. Elle s'élance vers les autres weequays, en parant les tirs de blasters et en taillant le canon des armes. Les bandits sont désarmés. Ensuite, des soldats de police en armure blanche arrivent et pointent leurs blasters sur les huit bandits et les mettent en état d'arrestation. Seul le plus gradé des soldats vient à la rencontre de la jeune femme.

    Officier : - Tout est en ordre, Chevalière. Les bandits sont tous mis aux arrêts et l'argent est en sûreté. Merci de votre intervention.

    Elle : - Je n'ai agi que par devoir, capitaine.

    Galen ne sait pas quoi faire et assiste tranquillement à la scène d'arrestation. Néanmoins, un soldat  regarde dans sa direction et sursaute en le voyant avec un blaster en main.

    Soldat : - Là ! Il en reste encore un !

    Il s'élance avec trois autres soldats vers Galen. Le jeune garçon, conscient de la situation, range en vitesse son blaster et s'enfuit en courant vers les ruelles étroites du district. En entendant l'exclamation du soldat, la jeune femme regarde ce qui se passe et repère le jeune humain auquel quatre subordonnés de ploice sont en poursuite. Galen continue de courir, les quatre soldats à ses trousses. Il s'enfonce entre les rues du quartier Nord-Ouest et les parcourent de gauche à droite pour tenter de semer ses poursuivants. Les quatre soldats vont bientôt le rattrapper mais il décide de redoubler d'effort et accélère sa course. Le voilà en train de devancer les soldats et il s'éloigne de cinq mètres. C'est alors qu'il tourne en vitesse dans une rue sur sa gauche, court quelques pas puis va se cacher dans une ruelle, derrière une gros poubelle. Assis contre le mur, il reprend sa repiration avec saccadence et attend que les soldats s'éloignent ; ceux- ci passent à côté de la ruelle sans s'arrêter et continuent tout droit dans la rue. Ils sont loins, c'est bon.

    Galen, incertain que les soldats sont loin, quitte sa cachette temporaire et marche dans la ruelle où il se trouve. Au bout de quatre mètres parcourus, il arrive dans une cour intérieure, entre quatre bâtiments et donnant sur trois autres ruelles. Galen s'arrête pour se reposer plus longtemps et réfléchir à ce qu'il va faire à présent. Il vient d'affronter des bandits weequays, il est poursuivi par des soldats de police et il avait l'intention de partir à la recherche du yevetha Gengis Spaar. Après  avoir repris son souffle et son calme, il sent soudain que quelqu'un l'observe et entend des bruits de pas sur de la pierre. Il regarde de tous côtès, à l'affût, mais il ne voit rien. Finalement, un bruit de derrière le surprend et il se retourne précipitamment, le blaster en main. C'est là qu'il découvre la jeune femme de tout-à-l'heure, pointant son sabre éteint vers lui. Galen tient droit son blaster vers elle et la relooke : elle est aussi grande que lui, fine, légèrement musclée aux bras ; sa chevelure blonde et lisse est coupée au niveau des épaules avec une frange sur la droite, son visage angélique est d'un doux rose et ses yeux bleus électrisants ; son armure complète de phrik poli recouvre son buste, ses épaules et ses avant-bras d'un pourpre miroitant, sans parler des bottes de combat et de sa cape noire. Galen se demande si c'est une personne digne de confiance.

    Galen : - Vous... vous me suiviez depuis quand ?

    Elle : - Eh bien... Peu après avoir quitté le commando de police. J'ai simplement suivi la trace laissé par les soldats qui te poursuivaient. Et puis la tienne. (Elle range son sabre à sa ceinture.) Sache que je ne te veux aucun mal. Je sais que tu es innocent et que tu as retenu les bandits le temps que les soldats arrivent.

    Galen : - D'accord. (Il range son blaster.) J'ai simplement voulu agir pour la bonne cause. L'incident était sur ma route alors j'ai décidé d'intervenir, ça fait parti des particularités que j'ai acquis au cours de ma vie. Vous êtes une Chevalière de l'Empire, c'est ça ?

    La jeune femme s'approche et lui réponds "J'en suis une oui. Et toi, est-ce que tu serais... un Jedi ?" Galen réfléchit à sa question et lui réponds qu'il est seulement un padawan.

    Elle : - Que fait un padawan seul sur Taris ?

    Galen : - C'est assez compliqué à expliquer. Je suis venu sur Taris pour acheter des vivres pour mon voyage jusqu'au système de Yavin, j'en ai acheté et j'avais encore besoin d'argent pour continuer. Et puis j'ai vu cette avis de recherche sur Gengis Spaar...

    Elle : - Attends ! Tu insinues que tu comptes trouver Gengis Spaar seul, avec ton niveau ? Non, je suis navrée mais ce n'est pas possible. L'homme auquel tu veux te confronter est un être cruel et dangereux, un guerrier sans-bornes. Un padawan ne peut s'en sortir face à lui. Et puis... Je suis moi-même sur la trace de Spaar. C'est une affaire qui concerne les Chevaliers Impériaux, pas les Jedi.

    Galen : - Je comprends, mais voyez-vous j'ai besoin de récupérer de l'argent et la capture de Gengis Spaar est la seule opportunité. Et ce n'est pas seulement pour l'argent, je veux aussi me confronter à des injustices à réparer pour la sauvegarde de la liberté. Mettre hors d'état de nuire ce yevetha en est un exemple. Nous voulons tous deux arrêter Gengis Spaar, alors travaillons ensemble.

    La jeune chevalière le regarde avec réflexion et peine, mais elle reprend son visage radieux et réponds.

    Elle : - D'accord, travaillons ensemble. J'espère que tu es solide parce que je ne veux pas avoir ta mort sur la conscience.

    Galen : - Je ne vais pas y laisser ma vie, je vous le promets, j'ai suivi un entraînement particulier. Je m'appelle Galen Arek, humain de Tython et padawan. Ravi de vous rencontrer mademoiselle...

    Galen tends la main à la jeune femme, qui semble hésitante puis la serre.

    Elle : - Astrid Draco. Je m'appelle Astrid Draco.

    Ce message a été modifié par galen-starkyler le samedi 09 juillet 2016 - 16:19
    Ce message a été modifié par galen-starkyler le lundi 21 mai 2018 - 15:02

    jeudi 07 juillet 2016 - 22:06 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

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    Très bon chapitre, qui introduit Astrid Draco (serais-ce un personnage important de la partie 2 ?). C'est cool d'avoir de "l'action" à proprement parler. J'ai hâte de savoir comment tu développeras les nouveaux personnages.

    La suite !

    samedi 09 juillet 2016 - 16:48 Modification Admin Réaction Permalien

  • PSW
  • Avatar Padme111

    Padme111

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    Tout d'abord, merci pour ta réponse Galen. Taris ayant fait l'objet d'une dure bataille contre le S.E.Z dans le TJ4, nous sommes en parallèle avec le début du TJ5. Et j'irai encore plus loin en disant que Dexter est encore à l'école, lol. Oups, je m'égare. 

    Ce que j'aime de ce chapitre c'est de voir l'aspect financier qui est une dur réalité de la vie. C'est aussi, les crédits qui ont un place plus qu'important dans la Guilde et rarement, voir jamais chez les Jedi. Hors de l'Ordre Jedi, l'évidence de cette réalité est palpable. Magnifique retour à la réalité! Et pas seulement pour les crédits, mais pour l'acte terroriste. 

    Revenons  à Galen, je le trouve très sur de lui d'affronté 8 weequay seul! Même s'il comptait sur les renfort, c'est très téméraire de sa part. 

    J'avoue que j'ai lu peu de livre qui parlait de l'empire ou de ses chevaliers de l'Empire. J'espère en découvrir plus sur Astrid Draco dans le prochain chapitre. D'après une mini recherche sur le net, ce nom existe sur des sites anglais et pourrait être un personnage dans Harry Potter... OK JE SORS, MDR 

    lundi 11 juillet 2016 - 21:02 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

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    Merci pour vos commentaires. Ainsi commence la chasse-au-criminel dans laquelle se lance le jeune Galen Arek avec l'aide d'une jeune Chevalière Impériale, pour ce dixième chapitre. Le jeune padawan, dans le précédent chapitre, a seulement pris par surprise les weequays et deux d'entre eux ont été assomés par des tirs de son blaster. Il se battait contre six weequays et non huit (enfin cinq parce que le chef ne pouvait pas encore tirer). Pour ce chapitre, nous allez comprendre la raison de l'attaque des bandits weequays et connaître la vie d'Astrid en tant que chevalier.


    Chapitre X

    "L'attaque du bâtiment des finances du quartier Nord, dans le district Deux, est réglée rapidement par les forces de police de Taris. Une bande de voleurs weequays armés aurait pris d'assaut avec discrétion le bâtiment et aurait piraté plus de cent-cinquante comptes placés. L'explosion tua deux banquiers et blessa gravement une dizaine d'employés et de clients. L'incident attira beaucoup de monde mais les weequays dispersèrent la foule afin de pouvoir s'échapper sans souci. L'intervention d'un Chevalier Impérial présent sur les lieux permit aux soldats de police de mettre la main sur ces bandits et de mettre fin à leur braquague. Certains témoins affirmeraient même qu'une autre personne, déja présente, aurait agi pour retenir les bandits. Selon eux, c'est un jeune garçon humain étranger." Cela fait maintenant deux heures que l'incident du braquage est passé et que le calme est rétabli dans le quartier environnant. Les gens continuent d'en parler entre eux, notamment sur les témoignages de certains sur ce qui s'est passé et l'article du moment qui en parle. Le quotidien de la ville reprend peu à peu son cours mais lentement. C'est dans ce moment où le cours des choses reprend que vient le plus intéressant.

    Galen Arek accompagna les forces de police avec Astrid Draco, chevalière de l'Empire en mission. Elle lui expliqua, durant le trajet jusqu'à l'hôtel de police, sa vie et sa formation. L'organisation des Chevaliers Impériaux est un ordre de chevaliers sensibles à la Force qui a jugé allégeance à l'Empereur, qu'ils servent et protègent jusqu'à la mort. La formation pour devenir chevalier est intensive car la discipline militaire leur permettait d'utiliser la Force sans basculer dans le côté obscur, et l'entraînement sur plusieurs années permet d'être polyvalent sur le terrain. Au fur et à mesure qu'il écoutait Astrid décrire ses années de formation, Galen ressentit presque de l'admiration pour elle. Mais l'entendre dire que la Force est un outil et non un guide ne lui plaît guère. Il préférait de loin la philosophie Jedi qui considérait la Force comme une énergie universelle et vivante. Ils arrivent enfin à destination et l'interrogatoire peut enfin commencer. Le jeune tythonien se demande s'il est vraiment en sécurité parmi ces policiers et s'il peut avoir confiance en Astrid encore longtemps. Pendant que les soldats conduisent les weequays en cellule, en attendant d'être interrogés, les deux utilisateurs de la Force sont conduits par un officier subordonné vers le bureau du commandant de police. Galen en profite pour parler à voix basse à la jeune femme.

    Galen : - Astrid. J'ai une demande à vous formuler.

    Astrid (voix basse aussi) : - Bien sûr, je t'écoute.

    Galen : - Je souhaite que personne ne sache que je suis un membre de l'Ordre Jedi, par sécurité, alors je voudrais que vous promettez de ne pas dévoiler ce détail.

    Astrid : - Entendu.

    Nous entrons dans un bureau bien amenagé et un humain de moyenne taille, habillé d'un uniforme vert-de-gris de militaire, se lève de son siège pour venir saluer de la main la chevalière. En voyant les gallons sur son uniforme, Galen comprend qu'il s'agit du responsable du complexe. 

    Cdt : - Cher chevalier, je vous remercie de votre aide dans l'arrestation de ces braqueurs. Grâce à votre intervention, l'économie de notre district est sauvé et nous avons évité une catastrophe financière.

    Astrid : - Ce n'est rien commandant. Je n'ai fait que mon devoir en passant au bon moment et au bon endroit. Je suis uniquement venu sur Taris afin de retrouver le criminel yevetha Gengis Spaar.

    Cdt : - Ah oui, "Gengis Spaar". En effet, ce dangereux scélérat a été vu dernièrement sur notre planète. Il est lié à toute une série d'attentats dans ce district et à divers actes de contrebande dans les derniers district. Les weequays que vous avez permis d'arrêter sont quelques-uns de ses hommes sur Taris.

    Galen : - Gengis Spaar a un réseau sur Taris ?

    Le commandant de police sursaute en remarquant la présence de Galen puis l'observe de la tête aux pieds, avec un oeil dédaigneux et suspicieux. Il finit par lâcher un "Puis-je savoir, jeune homme, qui vous-êtes ?", puis Astrid le rattrappe en présentant avec assurance et éloquence le jeune garçon sous une fausse identité : celle d'un jeune apprenti à la formation de chevalier, qui l'accompagne. Le commandant fait mine de comprendre et souhaite à Galen bien du courage pour devenir chevalier Impérial. Le jeune garçon remercie l'officier d'un signe de tête, même s'il n'est pas tant intéressé par ce métier. Le commandant revient aussitôt sur la conversation.

    Cdt : C'est en effet, oui, que ce sournois yevetha s'est constitué un réseau de bandits et de mercenaires qui viennent du District 4, là où le seuil de pauvreté apporte le crime et la dépravation. Les lois de Taris sont peu respectées là-bas, remplacées par celles des criminels les plus influents.

    Astrid : - Commandant, pour revenir au but de ma mission, je voudrais interroger moi-même les weequays pour leur soutirer des informations. Accompagnée de mon apprenti, bien sûr.

    Le commandant s'excuse et ordonne à ses subordonnés de préparer l'interrogatoire pour la chevalière et son disciple. Un quart d'heure plus tard, Galen Arek est une salle insonorisée aux murs gris clair avec pour seul meuble une table avec deux chaises. La première chaise, du côté de la porte, est occupée par Astrid. La seconde, de l'autre côté de la table, est occupée par le chef weequay. Le jeune padawan assiste pour la première fois de sa vie à un interrogatoire et se dit que le chef weequay est interrogé en premier parce qu'il sait plus de choses que ses camarades. Astrid, d'humeur calme et concentrée, croise ses doigts devant son cou et relance la conversation débutée il y a peu.

    Astrid : - Reprenons. Vous avez attaqué un bâtiment des finances et volé cent-cinquante comptes. Votre bande et vous n'êtes que des bandits engagés par un autre criminel et on a trouvé sur vous un contrat témoignant votre accord avec cette personne : le yevetha Gengis Spaar, puisque sa signature est présente. Vous travaillez pour lui, nest-ce pas ?

    Chef weequay : - Monsieur Gengis cherchait des hommes valides et dignes de confiance pour frapper un grand coup, qui rapporterait gros. Je me suis engagé auprès de lui et il nous a fourni le matériel nécessaire pour ce braquage. Outre le vol, il a clairement demandé un grand service.

    Galen : - Un piratage de compte ? (Galen se rend compte qu'il a dit ça sans se demander pourquoi ou si c'était une raison valable.)

    Chef weequay : - C'est ça. Un compte important vu la somme dedans. Un de mes hommes, un pro dans l'informatique, a travaillé sur le datapad du banquier et a transféré cet argent sur un compte privé appartenant à monsieur Gengis. Vous voulez le nom du précédent compte ? Dan Jelavan, un ricain d'Industrial Automaton.

    Astrid : - Pirater le compte bancaire d'un haut commerçant est défendu sous peine d'une condamnation à la prison à perpétuité. Vous avez pris des risques pour voler dans le district 2 et vous allez en payer les conséquences, pour avoir provoqué un attentat et non un braquage. (Elle se rapprocha de la table au point de presque s'allonger dessus.) Seulement, il vous ai possible de ne faire que quelques années de prison si vous me dites où se cache Gengis Spaar.

    Le weequay prend un temps de réflexion en regardant la chevalière. Il finit par dessiner sur son propre visage une expression moqueuse. "Je ne vous dirais rien", dit-il. "Gengis Spaar vous a demandé de faire le sale boulot, répond Astrid. Mais c'est lui qui prendra le plus cher et non vous. Alors autant révèler sa position." Le weequay se met alors à ricaner comme un dément, Galen se doute alors que cet imbécile prend la jeune femme pour une idiote. Le jeune garçon respire lentement pour décompresser et ne pas laisser sa colère l'envahir. Le bandit cesse enfin de ricaner et reprend.

    Chef weequay : - Vous pensez pouvoir mettre m'sieur Gengis aussi facilement derrière les barreaux ? Ce yevetha est plus malin et plus ressourcé que vous et votre Empire. Ici, il fait partie de la caste des plus craints et des plus influents parmi la racaille de Taris. Il ne craint personne. Et sachez que pour l'attraper, il faudra d'adord que vous allez pattoger dans la crasse du district d'où je viens. Et puis aussi, devancer l'autre qui le poursuit.

    Galen est surpris par la dernière phrase prononcée par le weequay. Il vient à l'instant de citer malgré lui un élément important à la capture du yevetha. Le jeune padawan s'avance vers l'alien et prend un air inquisiteur pour sa prochaine question.

    Galen : - L'autre qui le poursuit, vous dites. Qui-est-ce ?

    Le weequay, qui n'arrêtait pas de sourire avec moquerie, le ravale soudainement à la question du jeune humain. Son visage devient plus marqué par l'angoisse et le doute, ses yeux reflètent une peur plus grande que celle pour le yevetha. Il détourne la tête et se renferme.

    Chef weequay : - Je... J'ai pas envie de vous le dire.

    Astrid : - Si cette personne pourchasse Gengis, nous devons savoir de qui il s'agit et où nous pouvons le trouver. Dites-le nous.

    Chef weequay (paniqué) : - Non ! Non non non. Je ne dirais rien... je ne prononcerais pas son nom. Il porte malheur à ce qu'on raconte.

    Galen : - Vous êtes supersticieux ?

    Chef weequay (à Galen) : - Pas du tout, mais je préfère qu'il ne m'arrive pas des crosses, si vous voyez ce que j'veux dire.

    Galen : - Vraiment.

    Aussitôt, le jeune tythonien pousse violemment le weequay qui bascule sur le côté de sa chaise, se retrouve allongé au sol et le jeune garçon appuyant sa main gauche contre son épaule. Galen sort son blaster et le pointe en direction de la tête de l'alien, réglé sur "paralysant" au cas où le bandit tenterait quelque chose. Bien que désirant garder son calme, Galen se montre agressif pour forcer le weequay à parler. "Galen ! Arrête !", demande Astrid dans son dos.

    Galen : - J'espère que maintenant vous allez nous répondre clairement. Dites-nous ce que vous savez de cet "autre" qui traque Gengis Spaar.

    Chef weequay (paniqué) : - Je ne veux pas avoir des crosses, vous dis-je. Il a passé les gorges au fil de sa lame ceux qui ont prononcé son nom avec mépris et stupidité. Je veux pas mourir...

    Galen : - Je vous rappelle que vous êtes une salle d'un hôtel de police, avec un Chevalier Impérial présent. Et que si vous ne répondez pas, je vous électrocute par mon arme. Alors répondez. Quel est son nom ?!

    Le weequay hurle de douleur avant de lâcher un nom à faire pâlir un rancor.

    Chef weequay : - ALTAÏR SHEELAL !!!

    Galen, sans raison précise et le regard dans le vide, lâche le weequay au sol et se relève délicatement sur ses jambes. Une fois debout, il continue de regarder dans le vide, pendant qu'Astrid relève le bandit et le replace sur la chaise. "Altaïr Sheelal", répète-t-il en murmurant. Ce nom lui semble étrangement familier et il ne connait pourtant pas cette personne. Galen reste coincé dans ses pensées à force de se répéter mentalement ce nom en cherchant une réponse. Le weequay est finalement reconduit en cellule et l'interrogatoire est terminé. Astrid et Galen sortent en dernier de la salle car la jeune femme veut se concerter avec le jeune humain. Sur son comportement et la réponse du bandit.

    Astrid : - Ce que tu as fait est dangereux, Galen. On n'use pas de violence avec un blaster sur un interrogé pour obtenir des réponses, nous ne sommes pas des tortionnaires. Tu aurais pu le blesser.

    Galen : - Je vous demande pardon Astrid. Je voulais juste le convaincre par un geste et j'en ai oublié le reste. Je dois réfléchir avant d'agir la prochaine fois, désolé je ne le referrais plus. (Une minute de silence puis) Altaïr Sheelal. Cela vous dit quelque chose ?

    Astrid : - Malheureusement non. Je ne vois pas ce nom apparaître dans les dossiers de l'Empire. Et puis je me vois mal aller demander à la République s'il ont ce nom dans leurs dossiers.

    Galen : - Dans ce cas, il ne vois plus qu'une dernière solution. Se rendre dans le district 4 et y chercher des réponses.

    La chevalière Impérial lui répond que ce n'est un lieu que l'on peut fréquenté comme ça. Comme l'avait dit le commandant, le crime et la dépravation règne dans ce district. Seuls les contrebandiers en voyage ou en cavale sont les bienvenus, ce qui leur complique la tâche. Sauf pour Galen. Qui peut se faire passer facilement pour un contrebandier. 


    Ce message a été modifié par galen-starkyler le lundi 18 juillet 2016 - 11:28

    jeudi 14 juillet 2016 - 15:40 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

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    Alors, je dois dire que je suis surprise par ce chapitre, et pas forcément dans le bon sens. Je n'imaginais vraiment pas Galen agir ainsi, enfin dans l'idée que je me fais du perso. Il ne se comporte pas en Jedi, là.
    Sinon, je suis bien curieuse de découvrir qui est cet Altaïr Sheelal !

    mercredi 20 juillet 2016 - 10:38 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Padme111

    Padme111

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    L'histoire avance bien dans ce chapitre, même si je n'ai pas compris toutes les raisons que Galen a de ne pas dire qu'il est Jedi. Même si je comprends que parfois il faut se montrer menaçant pour obtenir des informations avec des criminels, Galen m'a semblé perdre de son sang froid. Mais bon, pas toujours simple d'être maître de ses émotions. 

    Par contre, je suis intrigué et veut découvrir qui est Altaïr Sheelal!

    La suite!!!

    lundi 25 juillet 2016 - 10:58 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

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    Galen Arek ne voulait pas, dans sa tentative de forcer la main au weequay, se montrer violent. Il cherchait à se montrer convainquant mais il en a juste oublié de se modérer dans sa violence. Pour te répondre, Pad, Galen cherche à cacher son identité par mesure de sécurité, rester incognito afin de survivre dans une Taris menacée par la pègre et surveillée par la justice de l'Empire. Savoir qu'un Jedi est mêlé à une affaire Impériale ne ferait pas bon ménage. Ce chapitre onze va se dérouler dans une autre zone de Taris, celle où la pègre vit. Galen va se retrouver dans une situation où certains bandits vont l'empêcher de continuer sa recherche du yevetha, et d'autres vont lui offrir de l'aide. Par exemple, ce mystérieux Altaïr Sheelal...


    Chapitre XI

    Le District Quatre est l'avant-dernier district de la planète-ville Taris et la zone de refuge de sa pègre. Toute sa zone ressemble à l'environnement de Nar Shadda, que ce soit la structure architecturale des bâtiments, les activités présentes ou le nombre de personnes issues de la contrebande et des mercenaires qui y vivent. Contrairement aux précédents districts, où la loi du gouvernement règne, ce district-là est constamment tenu par les règles de gangs et de clans puissants, vivant dans la rivalité et la compétition. C'est le genre d'endroit où la loi du plus fort est présente, la justice est presque absente et tous font chacun pour soi. Le seul bon point, c'est que la plupart des habitants de ce district participent plus aux guerres de gangs qu'aux raids vers les précédents districts.

    C'est donc dans les rues semi-insalubres du District Quatre que le jeune tythonien s'est rendu, afin de dénicher de précieuses informations. Galen Arek s'aventure dans un endroit dangereux car plus de deux tiers des résidents sont voleurs, escrocs et autres filous en tout genre. Il observe tout, au fur et à mesure qu'il marche dans ces rues pleines de criminels et de dépravés ; personne ne prête vraiment attention à lui, ni à son acolyte. Astrid Draco, la chevalière Impériale, a décidé d'accompagner le jeune padawan dans son excursion risquée et dût changer son habit de chevalier pour porter ses vêtements de civil. Excepté son sabre-laser qu'elle garde toujours, elle porte un haut de coton synthétique vert-de-gris aux manches moyennes et un pantalon de cuir noir, accompagnés de bottines brunes et d'un court et léger manteau gris. Sa chevelure blonde est tenue en une queue-de-cheval avec deux grandes mèches sur les côtés de son visage. Astrid est nerveuse, parce qu’elle ne s’attendait pas à se rendre dans ce district pour sa mission. Chaque pas parmi ses gens la rend nerveuse. Galen, lui, tente de rester calme. Ses habits ne peuvent pas le trahir parce qu’il ne porte pas la bure de padawan et il ne l’a jamais aimé. Quant à son sabre, il est bien caché dans sa veste. Il peut s’estimer confiant.

    Alors qu’ils avancent dans ces rues malfamées, à la recherche d’un endroit où ils peuvent se renseigner comme une cantina, Galen se tourne vers Astrid pour lui demander un rappel.

    Galen : - Selon le weequay, le lieu où l’on peut se renseigner le mieux, ce serait la Cantina du Haut quartier ?

    Astrid : - La Cantina du Haut quartier est la seule cantina du quartier Nord de ce district, d’où son nom, et c’est le lieu où les contrebandiers voyageurs se rendent pour faire leurs activités de loisir. Selon lui, il y a plus de chance que l’on connaisse le nom de notre homme et celui de son poursuivant. Cependant…

    Galen : - Laissez-moi deviner. On se dirige dans un guêpier ?

    Astrid : - On peut dire ça. D’après le commandant de police, la Cantina est une propriété appartenant au gang majeur du quartier, le Néo-Clan Hutt, qui serait issu des cendres de l’empire criminel du Hutt Jabba. Ce lieu si fréquenté est leur quartier général, ou plus exactement le lieu d’affaires de leur chef, un Hutt.

    Galen : - Ben voyons, je me disais bien qu’il y aurait un Hutt dans cette histoire.

    Astrid : - Ce Hutt-là est entouré de bandits et de mercenaires compétents. Il est presque aussi intouchable que puissant.

    Galen comprit qu’il ne doit pas s’attirer d’ennuis là-bas s’il veut pouvoir survivre. Tous deux continuent de marcher le long de la rue mais en silence. Le jeune garçon remarque peu après qu’ils approchent de leur destination. Il s’agit d’un grand bâtiment de forme ovale avec une grande entrée, aux murs lisses et peints de gris clair tandis que son toit est bombé ; au-dessus de l’entrée, un panneau néon où est inscrit en alphabet aurabesh « Cantina du Haut quartier ». Le jeune padawan sourit à l’apparition de la cantina devant lui.

    Galen : - Nous y sommes.

    Astrid : - Restons prudents, Galen ! Une cantina est un lieu malfamé malgré son lot d’informations passagères. Cela ne m’étonnerais pas que la pègre de Taris soit protégé par la Guilde, et l’Empire ne veut pas de soucis avec la Guilde.

    Galen : - Au fait… Je me souviens que mon Ordre a aussi des contacts et amis à la Guilde. Bon, allons-y.

    Galen marche en direction de l’entrée, suivi par la chevalière Impériale, et inspire un bon coup pour gagner en assurance. Il arrive sur le seuil de l’entrée et s’arrête pour découvrir devant lui un curieux spectacle : une immense salle ovale aux murs gris clair et au sol pourpré, éclairée par des lampes néons circulaires et bronze ; une trentaine de tables circulaires sont éparpillées dans le centre de la salle, entouré par des bords surélevés par des marches où se trouvent d’autres tables. Toutes ces tables sont occupées par trois à quatre personnes, soit pour boire soit pour jouer. Sur une estrade dans le côté droit de la salle, des musiciens Bith jouent des symphonies divertissantes pour mettre l’ambiance. C’est alors que Galen aperçoit le bar au fond de la salle, dont le comptoir en arc de cercle est illuminé par des néons mauve. Le jeune padawan fait signe à Astrid et tous deux se dirigent vers le bar, passant entre les tables. Lorsqu’ils arrivent devant le comptoir, une jeune zeltronne en tablier et à la coiffure lisse et tombante se retourne avec deux verres lavés.

    Barmaid zeltronne : - Qu’est-ce-que je vous sers ?

    Galen prend une des chaises haute du bar et s’assoit dessus, avant de commencer à discuter. Les deux mains croisées sur le comptoir, il se lance.

    Galen : - Je suis venu ici pour collecter quelques informations utiles. J’espère que vous pourrez me renseigner.

    Barmaid zeltronne : - Cette cantina a la particularité de fournir des infos utiles aux contrebandiers de passage, que ce soit à l’extérieur ou à l’intérieur de Taris. Mais ce n’est pas gratuit.

    Galen : - Combien ?

    Barmaid zeltronne : - Une information coûte vingt crédits standards.

    Vingt crédits ! Galen se souvient qu’il n’a plus que quatre-vingt crédits sur lui et qu’il risque de se faire plumer. Il réfléchit à ce qu’il va faire, consulte sa bourse et expire. Il en tire vingt pièces (25 mm de diamètre) en laiton et les donnent à la zeltronne. Celle-ci le remercie, les met dans sa poche puis elle se rapproche du jeune garçon, avec le sourire.

    Barmaid zeltronne : - Qu’est-ce que vous voulez savoir ?

    Galen : - Eh bien voilà, je cherche un homme particulièrement redoutable qui se serait établi sur Taris il y a quelques temps, et dont j’ai été appelé pour une collaboration. Un certain Gengis Spaar.

    Barmaid zeltronne : - Gengis Spaar est partout et nulle part à la fois, dans ce district. Ce yevetha est devenu tellement influent par ici que beaucoup voudraient lui servir d’homme de main. Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’il est difficile de savoir où trouver Spaar. Sinon, vous pouvez toujours interroger la bande de devaroniens à cette table. (Elle montre du doigt la table derrière la chaise de Galen.) Ce sont des hommes de Spaar.

    Astrid regarde les quatre devaroniens à la peau brunie qui jouent aux cartes, les évaluent puis fait savoir mentalement à Galen qu’il doit continuer à récupérer des informations. Le jeune tythonien reprend sa discussion avec la zeltronne.

    Galen : - Autre chose encore. J’ai entendu des rumeurs disant que Gengis Spaar était… pourchassé.

    Barmaid zeltronne : - Les rumeurs ne font pas bon ménage. Beaucoup d’en haut souhaitent mettre la main sur ce yevetha. Si vous cherchez une personne en particulier, l’info coûte encore vingt crédits.

    Alors que Galen va encore piocher dans sa bourse de quoi payer, la main de la chevalière de l’Empire passe devant lui et dépose une vingtaine de pièces rondes en laiton. La zeltronne les ramasse et se prépare à écouter le jeune humain.

    Galen : - Je voudrais savoir où puis-je trouver le dénommé « Altaïr Sheelal ».rn

    Aussitôt, la musique s’arrête brusquement et tous regardent en direction du bar, une expression de stupeur. Touché ! À voir la panique inscrite sur le visage de la zeltronne et les pièces qui tombent de sa main, le nom évoqué fait plus de stupeur que celui du dangereux yevetha. Astrid décide de se mettre en position de self-défense tandis que Galen ne bouge pas d’un cil de sa chaise. La jeune zeltronne se rapproche pour lui parler à voix basse.

    Barmaid zeltronne : - Vous n’auriez pas dû parler de Sheelal en ces lieux. Tous ici ont une dent contre lui, et vous allez avoir des ennuis.rn

    ??? : - Alors, comme ça, tu cherches Altaïr Sheelal ?

    Galen se retourne de sa chaise et voit l’un des quatre devaroniens se lever, le plus costaud à sa carrure, et prend une posture de combat. La tonalité de sa voix montre qu’il fait preuve de nervosité et de moquerie. Il s’avance lentement vers le jeune padawan.

    Bandit devaronien : - J’espère pour toi, gamin, que tu ne fais pas partie de ses amis. (Il dégaine son blaster et le pointe vers Galen.) Parce que tu risques de recevoir des dommages à payer !

    Galen descend de sa chaise et se tient debout, bien droit, face au devaronien, et reste immobile. Astrid hésite à dégainer son sabre pour se défendre car elle risque de griller sa couverture. Comprenant que la situation doit être retournée à leur avantage, elle décide de parler à la place du padawan.

    Astrid : - Vous semblez connaître ce Sheelal pour agir de la sorte. Ce jeune garçon et moi n’avons jamais rencontré cet homme. Peut-être pouvez-vous éclairer notre lanterne à son sujet.

    Bandit devaronien : - Mais bien sûr. Altaïr Sheelal est une ordure de la pire espèce : ce guerrier solitaire et charognard n’a que pour seul passe-temps de nous traquer, nous voler et nous éliminer. À cause de lui, j’ai perdu une précieuse cargaison d’épices rares et une dizaine de mes hommes. Mais le pire, c’est qu’il pourchasse sans arrêt Gengis Spaar, mon patron ; on aura beau le dissuader par les armes ou même tenter de l’abattre, il traque sa proie continuellement et la harcèle.

    Galen : - Je suppose qu’il a des comptes à régler avec Spaar. Et ça gêne ce dernier dans ses projets.

    Bandit devaronien : - On peut dire ça. Et vu que vous vous intéressez à Sheelal, j’en déduis que vous voulez chercher des crosses à mon patron… à ce que j’ai compris.

    Galen : - Puisqu’on en parle… où est Gengis Spaar en ce moment ?

    Soudain, la moitié des clients se lève de leurs tables et braque leurs blasters dans notre direction. Galen se dit que, de toute façon, il était dans la crasse depuis qu’il est entré dans cette cantina. Le devaronien s’avance de deux pas tout en pointant son arme vers le jeune humain.

    Bandit devaronien : - Tu poses trop de questions, gamin. Et j’aime pas les curieux. (Il charge son blaster.) Une dernière volonté ?

    Galen commence à paniquer et se dit que sortir son sabre lui permettrait de survivre, ce que pense aussi la jeune chevalière Impériale. Tout doucement, Galen descend sa main droite vers la niveau de sa ceinture pour tenter de saisir son arme. Toutefois…

    ??? : - Il n’y aura pas de dernière volonté, Clyd !

    Un objet tombe soudain du plafond et roule au sol, devant les pieds du devaronien. Une grenade prête à exploser ! Le bandit cornu n’a pas le temps de réagir que la grenade explose, libérant un grand nuage de fumée très opaque dans toute la salle. Galen profite de l’effet de surprise pour se mettre contre le sol tandis qu’Astrid se déplace vers le côté du bar pour se mettre à couvert. C’est alors la panique génarale car des tirs de blasters volent au-dessus des têtes et partout.rnrnGalen reste couché au sol et réfléchit à un moyen de sortir de ce guêpier, sans se faire blesser ou écraser. Soudain, il sent un bras musclé le prendre au niveau du ventre et le soulever. Galen se retrouve plaqué contre un corps inconnu et se fait emporter hors de la salle, voire du bâtiment.

    L’inconnu semble connaître l’accès à la sortie malgré l’épais écran de fumée, il passe par une porte coulissante et se retrouve dans une ruelle derrière la cantina. Galen se débat de toutes ses forces et l’inconnu finit par le lâcher au bout de deux minutes.

    Galen recule et évalue la personne devant lui : il s’agit vraisemblablement d’un homme, un humanoïde d’apparence reptilienne, habillé d’un vieux surcot sans-manches en épais cuir couleur sable et aux bras de protections d’armure en duranium. Mis-à-part un pantalon de cuir noir et d’autres protections en duranium au niveau des tibias, l’homme ne porte pas de bottes et ses pieds écailleux ont des griffes au bout de leurs cinq orteils. Une grande cape grise à intérieur rouge le couvre tandis qu’un masque osseux recouvre sa tête coiffée d’un foulard en bonnet. Une tête aux oreilles pointues et aux yeux jaunes, avec deux protubérances de sa mâchoire supérieure et de longs cheveux bruns. Quant à sa peau, elle se situe entre l’orange et le beige. L’inconnu (lien supprimé car non accessible)est immobile un court instant devant Galen, qui se décide à demander la question qui lui trottine dans la tête.

    Galen : - Je peux savoir qui vous êtes ?

    ??? : - J’ai entendu dire que tu me cherchais, jed’haï.

    Galen : - Vous êtes Altaïr Sheelal ?! Attendez… vous… vous êtes un Kaleesh !

    Altaïr Sheelal : - Cela te surprend, n’est-ce-pas ? Les Kaleesh sont autant d’exceptionnels guerriers que de bons chasseurs de primes. Dans mon cas, ma vie de nomade se résume à une quantité d’actions bienfaisantes sous la forme de primes et de proies mises sous les barreaux. J’espère que tu ne m’as pas demandé pour rien, jed’haï.

    Galen : - Comment savez-vous que je suis un… « jed’haï » ?

    Altaïr Sheelal : - Un de mes ancêtres, un grand seigneur, m’a donné le don de reconnaître ceux qui utilisent la Force. Ça ne fait pourtant pas de moi un jed’haï.

    Galen : - Ce n’est pas si grave pour moi. Altaïr, je voudrais que vous m’aidiez à…

    La porte arrière de la cantina s’ouvre brutalement et Astrid Draco sort précipitamment dans la ruelle, courant vers les deux hommes. Altaïr la voit sortir son sabre, il dégaine en un éclair une vibroépée longue et droite au moment où Astrid allume son sabre.

    Astrid : - Laissez ce jeune garçon partir ! Ou je vous roserais, Kaleesh !

    Altaïr Sheelal : - Vous prenez à cœur votre devoir, Chevalière de l’Empire. (Il rengaine son arme.) Nous ne devons pas rester ici, jed’haï. Les hommes de Spaar sont à vos trousses.



    Ce message a été modifié par galen-starkyler le dimanche 28 août 2016 - 16:35

    dimanche 28 août 2016 - 16:22 Modification Admin Réaction Permalien

  • PSW
  • Avatar Padme111

    Padme111

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    J'aime toujours autant tes scènes d'actions! Plein de rebondissement, ce chapitre fait vraiment avancer l'histoire. Les descriptions de la cantina sont très simple et à la fois complète, ce qui permet de nous imaginer les décors. 

    Merci pour la précision du chapitre précédent et oui je comprends mieux l'attitude de Galen. Fais attention, qu'il reste des "rn" dans ce dernier chapitre. 

    Faut continuer comme cela! Je suis ravis que les vacances se terminent juste pour le retour des écrivains, lol. Ça m'a manquer. 

    lundi 29 août 2016 - 08:39 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

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    Merci à toi Pad pour ton commentaire^^. Moi aussi je suis content que les vacances se terminent avec le retour des écrivains. Alors, pour ce douzième chapitre, je pense que je vais faire avancer un peu le personnage de Galen dans sa rencontre avec celui d’Altaïr Sheelal. Je vais donc vous livrer des informations sur ce guerrier kaleesh qui tient le rôle du chasseur dans cette traque de Gengis Spaar, non seulement sur son histoire personnelle mais aussi sur les raisons qui l’auront poussé à devenir chasseur de primes et à traquer le criminel yevetha. Bien sûr, il y aura une avancée dans l’histoire juste après.

    Chapitre XII


    Astrid : - C’est hors de question !

    Galen est en pleine conversation avec la jeune Chevalière Impériale, à l’intérieur d’un ancien complexe militaire en ruine dans la bordure du District Quatre, là où aucun habitant de ce district ne vient souvent. Bien avant de se retrouver dans cet instant, ils venaient d’être secourus par leur mystérieux allié, Altaïr Sheelal. Ce Kaleesh mercenaire les sauva d’une fusillade dans la cantina du Haut quartier et les guida à travers le tortueux labyrinthe de rues du district. Une course-poursuite dont leurs agresseurs étaient des bandits dévaroniens au service de Spaar, les attaquant de leur blaster ; seulement, le Kaleesh avait plus d’un tour dans son sac et réussit à semer les poursuivants. Une heure après, le jeune tythonien et l’Impériale étaient conduits à la planque de Sheelal, le temps que la tension actuelle s’atténue.
    Et en ce moment, Galen fait face à l’opposition de la chevalière concernant sa proposition.

    Galen : - Pourquoi ? Il n’y a aucun mal à lui demander de nous aider à capturer le yevetha.
    Astrid : - Que les choses soient claires, Galen Arek ; je ne travaillerais pas avec cet Altaïr Sheelal. Tout comme l’Empire, je n’accorde aucune confiance envers les Kaleesh.
    Galen : - Aucune confiance ?! Leur philosophie guerrière est particulière, et alors ?
    Astrid : - Les Kaleesh ont fait partie, il y a longtemps, de l’armée du précédent Seigneur des Sith, Dark Krayt, et l’ont aidé à prendre le contrôle de l’Empire et de la galaxie. Pour eux, la guerre est un motif très fort pour s’allier avec les êtres les plus malfaisants qui existe, et cela continuera encore. On ne peut pas lui faire confiance.
    Galen : - Personne n’a dit que les Kaleesh étaient uniquement un peuple belligérant et mauvais.

    Astrid décide d’aller dans le coin réservé au camp de fortune, où de vieux lits simples se trouvent, et semble vouloir se reposer. Entretemps, elle tente de conclure la discussion.

    Astrid : - L’Empire, si. Et tu devrais t’y faire aussi, si tu veux survivre.

    Galen ne comprendra jamais la jeune femme et décide de la laisser seule, sur ce lit où elle s’allonge confortablement pour dormir. Son instinct de Jedi lui dit qu’il faut qu’il en sache plus sur son hôte. Le bâtiment ne possède que deux étages au sol à moitié détruit, au-dessus d’un rez-de-chaussée plongé dans l’obscurité à cause de stores éternellement clos. Le jeune garçon grimpe sur les premières marches de la moitié inférieure d’escalier puis saute pour grimper à un câble noir servant de corde d’accès. Il atteint enfin le dernier étage, celui qui a le plus de fenêtres libres sur l’extérieur. Le mur nord-ouest donne sur le district et possède une balustrade de métal, cachée derrière deux établi en plastacier gris intégral l’un face à l’autre et perpendiculaire au mur. Galen aperçoit la silhouette du guerrier entre les établis, le regard tourné vers la ville. En se rapprochant, il voit qu’il est assis sur un fauteuil de cuir fait main. Le jeune garçon se lance pendant que le Kaleesh fait le garde sur son siège.

    Galen : - Hé Altaïr ! Je… je veux te remercier de nous avoir aidés.
    Altaïr Sheelal : - Il est un peu tôt pour me remercier. Mieux vaut le faire quand nous aurons capturé Gengis Spaar.
    Galen : - D’accord… Je tiens à t’informer que je suis ravi que tu veuilles travailler avec nous, mais ce n’est pas le cas pour Astrid Draco. Elle a une dent contre les tiens.
    Altaïr Sheelal : - Je comprends. C’est un soldat, lié à l’honneur de son État et à son histoire. (Il reste muet un court moment avant de reprendre.) Les miens n’ont pas tous soutenu le jen’ari krayt durant la guerre Sitho-Impériale, seule une poignée de renégats à notre code d’honneur et nos ancêtres l’ont rejoint. Aujourd’hui, le peuple kaleesh vit libre et indépendant, sans plus jamais se lever contre les justes grandes puissances de la galaxie.

    Galen se rapproche encore un peu et passe au-dessus de la première table pour s’asseoir dessus. Tout comme le guerrier, il prend le temps de scruter le paysage urbain qui a conservé ses lueurs vertes, jaunes et blanches entre les bâtiments identiques en forme et en matière. Le jeune garçon reste un instant comme ça, sans rien dire, puis il se remémore la raison de pourquoi il était venu ici. Son visage se porte à nouveau sur le Kaleesh.

    Galen : - J’aimerais que tu me racontes ton histoire personnelle.

    Altaïr tourne lentement sa tête rouge coiffée de son masque osseux, plongeant ses yeux reptiliens dans ceux du jeune humain. Galen reste calme et remarque que le masque d’Altaïr possède une forme particulière, comme si c’était le visage de quelqu’un de connu. Le Kaleesh respire normalement, l’air détendu.

    Altaïr : - Je suis né, comme tous ceux de mon espèce, sur Kalee. Mon père était un chef de clan et l’un des meilleurs guerriers de sa génération, tandis que ma mère était une prêtresse. Le jour de ma naissance, mon père revenait d’une grande chasse car la proie était un vieux dragon-krayt, et il apportait comme trophée le cœur de la bête. En tant que son premier fils né, il me donna ce cœur en guise de nourriture. Ma mère m’a raconté que je l’avais dévoré avec appétit. Ma jeunesse parmi les miens se caractérisait par des jeux de combat et de sport, sans oublier les jours d’apprentissage de nos traditions et de notre passé. Si j’étais un bon lutteur dans mon enfance, j’égalisais mon père dans l’art de la traque. Je fus formé par mon géniteur qui m’enseigna tout son savoir ; contrairement à lui, qui était spécialiste du fusil-lance, je préférais exceller dans le maniement de l’épée. Bretteur puis fine-lame, je devins au terme de mon adolescence un chasseur d’élite et amassais autant de proies que de butins, pris chez les autres clans rivaux. C’est lors de mon passage à l’âge adulte qu’un étrange évènement eut lieu. J’étais parti dans le grand désert, avec en ma compagnie Alysah qel Fangh. Cette jeune femelle de mon clan était différente des autres par sa minceur et sa silhouette de déesse, et elle aimait me servir d’acolyte durant mes aventures au-delà de notre terre. Elle était là, à mes côtés, lorsque ma poursuite d’un Karabba me mena involontairement dans le canyon où se trouvait Abesmi, le monolithe sacré. J’ai vaincu la créature et lui ai retiré son crâne pour m’en faire mon masque de guerrier. Mais entre-temps, je fus comme absent pendant ce qui m’avait semblé une éternité : je regardais le ciel en constatant que je regardais l’espace et les étoiles. Cette vision m’a donné alors l’envie de voyager à travers la galaxie. Une fois revenu, j’ai annoncé à mes parents que je voulais prendre la route pour les étoiles. Mon père m’a dit que j’étais comme mon grand-père, un homme en quête de bienfaisance universelle, et il m’a confié le masque karabba de mon plus glorieux ancêtre. Le général mi-kaleesh, mi-cyborg.
    Galen : - Quoi ?! Tu descends de…
    Altaïr : - Qymaen jai Sheelal, plus connu sous le nom de Grievous. Ce seigneur kaleesh est dans notre culture une déité au même rang que Shrupak, le plus saint des dieux. Aujourd’hui encore, c’est son masque de guerrier que je porte en souvenir de ma famille et de mon héritage.
    Galen : - Donc tu portes une puissante relique. Ça doit être un très grand honneur.

    Altaïr se met alors à balancer sa tête pour exprimer un « non », ce qui met un peu Galen mal à l’aise. Au moment où le jeune padawan veut l’interroger sur ce non, le kaleesh continue son récit.

    Altaïr : - Tu te trompes, jed’haï. Mon masque n’a rien d’une relique. Le véritable « masque de Grievous » est celui en duranium pur qu’il portait en tant que cyborg, lors de sa mort sur Utapau. Un membre lointain de ma famille avait réussi à le récupérer et de nombreux prêtres l’ont sanctifié afin qu’il conserve éternellement la force et la magnificence de Grievous. Ce masque est devenu un trésor de famille. Ce qui m’amène à poursuivre. Mon passage d’adulte entamé, je pris Alysah comme compagne et nous avons quitté Kalee pour trouver notre voie. Notre vaisseau s’est diriger vers Corellia, où nous avons travaillé comme mercenaires pour la Guilde. Mes aptitudes de guerrier m’ont permis de sauver bien des personnes que des ressources. Mon expérience de la contrebande me permit ensuite de me tourner dans le métier de chasseur de primes. Alysah toujours à mes côtés, j’ai traqué, poursuivit et arrêter tant de gens malhonnêtes dans la galaxie et le respect que j’inspirais aux honnêtes gens était aussi grand que les primes que je récoltais. Et puis un jour…
    Galen : - Tu as croisé le chemin de Gengis Spaar.
    Altaïr : - C’est cela. J’ai rencontré Gengis Spaar et ses hommes sur Nar Shadda, durant une partie de sabaac. J’étais fort à ce jeu mais ma chance n’était pas là face à ce yevetha. Gengis m’a proposé ensuite de le rejoindre dans sa bande, car il lui manquait un talentueux chasseur de primes et ma réputation était parvenue à ses oreilles. J’ai accepté à condition qu’Alysah m’accompagne. Durant plusieurs années, je l’ai aidé à maintenir sa réputation, en faisant office de traqueur et de bourreau à ceux qui n’avaient pas payé leur dette envers lui ou qui avaient osé le contester. Alysah me répéta souvent que Spaar était dangereux. Je me demandais surtout jusqu’où ce partenariat allait s’achever. Gengis me faisait confiance parce que je faisais comme convenu et sans erreur mon travail. Mais cela changea vite. Un jour, nous avons fait étape sur Dubrillon pour voler une précieuse cargaison ; notre contact était un grand officier de l’Empire. Au moment où l’on avait récupéré la cargaison, nous avons été attaqués par des soldats. Gengis me demanda de rester pendant que les autres mettaient à l’abri la cargaison volée. Nous avons pu échapper aux soldats mais les hommes du yevetha avaient été assommés et la cargaison avait disparue. Gengis fut furieux et il imposa que l’on retrouve la cargaison et son voleur. Notre traque se termina dans un entrepôt Impérial, où je compris que c’était Alysah qui avait rendue la cargaison volée aux Impériaux. Gengis déclara qu’elle l’avait doublé et trahit puis me demanda de l’éliminer. Et… j’ai refusé. Il y avait une limite à tuer qui que ce soit, et Alysah n’avait fait que ce qui était juste. Gengis m’a traité de sale traître et essaya de nous éliminer. Mais Alysah et moi étions des as de l’esquive et nous avons abandonné les lieux après avoir lâché une bombe à écran-de-fumée. Alysah et moi sommes retournés sur Kalee afin de fonder une famille. Nous étions heureux. Mais Gengis nous avait retrouvés. Il tua ma compagne et… me vola le masque de Grievous. Voilà la double erreur qu’il a commise et pourquoi je le pourchasse sans répit.

    Galen est resté silencieux tout au long de ce récit. Il avait écouté jusqu’au bout et, maintenant que la fin est arrivé, il comprend que ce guerrier-chasseur ne poursuit pas le dangereux yevetha pour la prime au-dessus de sa tête. Mais pour se venger. « La vengeance est un met à la saveur amère et sèche », lui disait sa mère à ce sujet, car on n’obtient plus de mal que de bien. Galen regarde ce Kaleesh si sérieux et si grave après avoir parlé de sa vie, vie gâchée par un être cruel.

    Galen : - Qu’est-ce que tu veux faire exactement à Gengis ?
    Altaïr : - Je n’en sais rien. Parce qu’il a détruit ma vie et mon honneur, je veux lui infliger au centuple ce qu’il a infligé à Alysah. Mais… l’Empire le recherche aussi pour des crimes aussi grands qu’à moi et je devrais le livrer vivant.
    Galen : - Je comprends parfaitement que tu veuilles te venger de Gengis. Je voudrais faire la même chose si ma famille était la victime. Cependant, toute ma colère que j’ai ressentie une fois contre cet injuste univers m’a fait comprendre une chose : il ne faut jamais laisser ses émotions les plus fortes dicter notre raison.
    Altaïr : - Expliques-toi clairement, jed’haï Galen.
    Galen : - Normalement, mon maître devrait prononcer ces phrases à ma place parce qu’elle est plus sage. Mais voilà : si tu décides de laisser ta colère, voire ta haine, envers Gengis Spaar agir sur tes actes, non seulement tu as autant de mal que ton ennemi ne l’a fait, Alysah serait décédée en vain parce que Gengis ne sera jamais jugé pour ses crimes, mais surtout… tu auras mauvaise conscience pour le reste de ta vie.

    Altaïr prend aussitôt un regard menaçant : les paroles du jeune tythonien ont plutôt l’effet de le rendre plus nerveux et orgueilleux. À voir la profondeur de ses deux orbes reptiliennes, il exprime une rancœur étouffée envers lui. Galen reste immobile et prudent, il ne veut pas avoir cet homme comme ennemi. Puis, le guerrier Kaleesh semble s’attendrir et reprend son calme.

    Altaïr : - La sagesse des jed’haï. Mon grand-père me disait souvent que cette philosophie pouvait conduire le plus dur de nous en un être sain doué de raison. C’était ainsi qu’il vivait, sans vraiment avoir rejoint leurs rangs. Tes paroles auraient pu me blesser, padawan. Mais elles ont une part de vérité et elles me rappellent tout ce que m’a enseigné mon grand-père. Cet homme était un grand sage pour moi.
    Galen : - La Force ou les dieux étaient avec lui.
    Altaïr : - Oui.

    C’est alors qu’un bruit de raclement de parmabéton se fait entendre derrière Galen. Il se retourne avec précipitation et s’aperçoit que ce n’est heureusement que la jeune Chevalière Impériale qui vient de se hisser de la corde pour les rejoindre. Astrid s’approcha tranquillement du carré de tables, avec une mine détendue et presque honteuse.

    Astrid : - Désolé de vous déranger Altaïr, mais… je… je tiens à vous présenter quelques petites excuses. Je ne vous faisais pas confiance au départ à cause de ce que l’on m’a enseigné à l’Académie Impériale et j’y croyais. Et puis, en bas, je vous ai entendu raconter ce qui me semblait votre vie, et une tragédie.
    Altaïr : - Mon passé et mes raisons de trouver Gengis Spaar.
    Astrid : - Je vois… Et puis, je me suis demandé ce que c’était de perdre quelqu’un de très cher. Je me suis dit que vous vouliez vous venger. Puis, j’ai cru comprendre que vous aviez un parent plein de sagesse.
    Galen : - Son grand-père. Paternel, c’est ça ? (Altaïr répond à l’affirmative.)
    Astrid : - Alors voilà. Je suis venue pour ça et vous faire savoir que… vous pouvez compter sur mon aide pour arrêter Gengis et le juger pour le meurtre de votre femme.

    Un long silence se passe pendant qu’Astrid et Galen attendent une réaction. Le Kaleesh médite sur les paroles de la chevalière puis donne sa réponse.

    Altaïr : - Merci, chevalière Draco. Votre aide sera précieuse, autant pour moi… (Il regarde le jeune garçon) que pour lui.
    Galen : - Bien. C’est décidé. Que faisons-nous maintenant ? Astrid, vous avez un plan ? Ou Altaïr ?
    Astrid : - Si je peux me permettre, continuer de chercher Spaar dans cette tenue risque de me rendre vulnérable. Il nous faudra remonter au District supérieur pour que je récupère mon armure.
    Altaïr : - Ce sale et dangereux yevetha est quelqu’un de malin. Il est du genre à se cacher là où l’on si attend le moins. Mais où, je ne sais pas.
    Galen : - Il a sûrement des contacts ou alliés sur Taris ! J’en suis sûr !
    Altaïr : - Il y a en effet… un contact de Spaar. À qui on pourrait demander des renseignements de qualité.
    Astrid : - Qui donc ?

    Altaïr se lève et se dirige vers le bord du balcon, où une longue vibrolame en cortosis se repose. Il l’a prend par la poignée, fait quelques moulinets de la main droite puis la rengaine dans son dos.

    Altaïr : - Voici ma réponse. Allons faire jacasser du Hutt !

    lundi 26 septembre 2016 - 19:27 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Padme111

    Padme111

    27168 Crédits

    Contente de lire un nouveau chapitre! Comme d'habitude, j'aime! Très bien écrit et effectivement on en apprend plus sur les personnages. 

    Par contre, je n'ai pas trop bien suivi un point. Comme Altaïr Sheelal est petit fils de Qymaen jai Sheelal alias Grievous, pourquoi Altaïr ne hait pas les Jedi? 

    mercredi 28 septembre 2016 - 09:51 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

    17623 Crédits

    Petite information : À tous ceux qui continuent de lire cette fanfiction, je tiens à vous mettre au courant d'un projet que je vais faire prochainement. Je comptes écrire une autre fanfiction qui aura pour personnage principal une personne dont j'aimerais raconter sa vie : Talon Darita.  Je me suis dit que je pouvais faire une histoire qui débuterait après sa visite à l'Académie Jedi, sa vie sur la planète où elle s'est réfugiée et ailleurs puisqu'elle fera aussi des missions personnelles. Sans oublier des chapitres un peu flash-back qui peuvent relater son passé.
    Seulement, je veux d'abord savoir si un tel projet vous intéresse et si vous aimeriez découvrir ce personnage féminin que j'aimerais faire intervenir dans le prochain topic "Temple Jedi". Si vous voyez ce post, je voudrais votre réponse par post (à la suite de celui-ci) s'il-vous-plaît.
    Merci de votre compréhension.
     

    samedi 01 octobre 2016 - 17:19 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Zadyssa

    Zadyssa

    8745 Crédits

    Alors, oui, je serais intéressée par une fan-fiction sur Talon ! Je me suis souvent demandée ce qui lui était arrivé et ce qui l'avait poussée à devenir apprentis Sith. De plus, j'aimerai bien savoir ce qu'il advient d'elle depuis sa dernière venue sur YavinIV :D

    samedi 01 octobre 2016 - 17:50 Modification Admin Réaction Permalien

  • PSW
  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

    12884 Crédits

    Bon, je réponds aux deux d'un coup !
    Le chapitre est très bien, même si je suis un peu surprise qu'Altaïr Sheelal se montre si peu méfiant à l'égard de Galen et Astrid, même si Galen est Jedi. Après tout, on ne raconte pas sa vie à n'importe qui !
    Sinon, pour ta proposition, je suis pour, mais arriveras-tu à cumuler deux fics ? Parce que moi, j'ai déjà du mal à suivre le rythme pour une seule (pour info, le prochain chapitre de "Résister" arrivera...je ne sais pas quand^^).

    samedi 01 octobre 2016 - 18:14 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar darkknight

    darkknight

    2931 Crédits

    Salut Galen, 

    Bon déjà ta fan fin je dois avouer je l'ai pas lu en entier mais les passages que j'ai lu me plaisent beaucoup!

    Ensuite la fan fin sur Talon m'intéresserais beaucoup, c'est un personnage qui titille ma curiosité! Après faut que tu tiennes le rythme de deux fan fictions. Déjà que moi j'ai du mal comme Kinsa...

    samedi 01 octobre 2016 - 20:39 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

    17623 Crédits

    Je n’attendais bien évidemment à une telle question, Pad^^. Altaïr est peut-être un descendant de Grievous mais la haine des Jedi de celui-ci ne s’est pas transmise à travers les générations suivantes ; le général cyborg kaleesh était trop occupé par sa position Séparatiste et donc absent envers les siens. Et puis, Altaïr a dit que son grand-père paternel vivait de la philosophie Jedi sans en devenir un, ce qui montre que les Sheelal ne sont pas tous des ennemis des Jedi et qu’ils n’ont aucun problème à accepter la Force. Il faut essayer de voir le grand-père d’Altaïr comme un Yoda pour les Kalessh mais sans l’usage de la Force^^.
    Pour les autres, sachez que je vais d’abord terminer cette fanfiction avant de me lancer dans la prochaine. Alors pas de panique. Tout va bien^^.
    Bien, pour cet autre chapitre, je tiens à vous informer que je le ferrais en deux parties pour bien élargir l’histoire et surtout parce que j’ai tant de choses à mettre avant que nous arrivons au dernier chapitre. Donc cette première partie est consacrée à la recherche d’informations, avec une partie avec des maîtres-chevaliers de l'Empire et une autre avec un Hutt. Bonne lecture^^


    Chapitre XIII (première partie)


    La ville de Taris semble revenue à son calme habituelle, chacun des districts reprennent le cours quotidien de leurs activités. Le second district reste toutefois vigilant à cause de l’attaque terroriste aux banques et des unités armées de police arpentent les rues et avenues de jour comme de nuit, veillant à la sécurité de tous. Les habitants et citoyens n’ont pas cessé de continuer leur vie, prenant en compte le fait que leur ville reste en proie aux tentatives criminelles. Quant aux voyageurs ayant fait escale sur la planète, ils ont tous repris la route pour éviter d’éventuels accidents diplomatiques et civils. Tous les vaisseaux ont quitté les hangars du spatioport du district. Tous ? Non !
    Galen Arek est resté, occupé à remplir le coffre de son vieux vaisseau Aile-X de provisions et de matériels pour le voyage. Il le fait par anticipation pour partir plus vite, une fois que la mission qu’il a pris la peine de faire soit réalisée et réussie. L’objectif, il se le répète à chaque fois : retrouver Gengis Spaar, le capturer et le confier aux Chevaliers Impériaux. Tout ça pour toucher une prime exceptionnelle. Le jeune garçon sait qu’il ne doit y penser avant d’être sûr que Spaar sera bel et bien mis livré à l’Empire. Mais il veut se souvenir qu’une fois l’argent récupéré, il en donnera la moitié à Altaïr. Parce que le guerrier kaleesh aura aussi participé et mérité cette prime. Galen s’arrête de penser et termine son travail. Il ferme le coffre puis descend de l’échelle.

    Au même moment, une jeune femme en armure pourpre se dirige vers lui. Galen est enfin arrivé en bas de l’échelle et la bouge sur la gauche, avant de se retourner et de faire face à la Chevalière de l’Empire.

    Astrid : - Alors, tout est prêt ?
    Galen : - Oui. Ma cale est pleine et j’ai vérifié l’état et le fonctionnement de mon chasseur. Maintenant que j’ai fait les préparatifs, c’est bon on peut y aller.

    La jeune femme affiche un sourire ravie. Le tythonien remarque qu’elle prend de jolies courbes dans cette armure de chevalier, taillée de manière à bien épouser sa silhouette mince ; elle a reprise sa chevelure blonde, lisse et tombante qui lui valait mieux que sa queue-de-cheval. Galen se rend compte qu’il est en train de penser n’importe comment, ça ne lui ressemble pas de faire ça devant une guerrière comme Astrid. De plus, la jeune Impériale fait vraiment guerrière dans son armure. Ils se mettent en route.

    Astrid : - Parfait. Tu vas pouvoir nous rejoindre au consulat Impérial de Taris.
    Galen : - Au consulat ? Pourquoi là-bas ?
    Astrid : - Durant notre escapade au District 4, un communiqué venant de mes supérieurs est arrivé au commissariat. Ils ont reçu mon rapport concernant l’arrestation des bandits weequays et de l’interrogatoire. Un transfert des prisonniers a été fait et nous sommes attendus sur place au consulat parce que nous y sommes convoqués.
    Galen : - Minute ! « Nous » comment ?
    Astrid : - Nous deux. Je n’ai pas parlé d’Altaïr aux agents de mon gouvernement, à cause d’un actuel référendum sur la question de confiance envers les Kaleesh. Il vient de débuter et le temps d’obtenir les réponses de chaque citoyen peut prendre longtemps. Donc j’ai évité d’autres soucis à notre allié.

    Mais il reste encore un détail gênant dans ce cas-là, et Galen ne pressent rien de bon. Il décide cependant de poser la question.

    Galen : - Il a encore moi dans cette affaire. Je suis Jedi.
    Astrid : - Oui ! Justement ! Euh… J’ai pris en compte de… de ne pas révéler ce détail. Et je t’ai cité dans mon rapport… comme… comme étant…
    Galen : - Un cadet sous votre responsabilité.
    Astrid : - Oui. Et surtout, fais en sorte d’être crédible pour le comportement. Je sais que tu peux le faire.

    Galen et Astrid, après deux heures de traversée du district, arrivent enfin en vue du complexe militaire appelé le consulat Impérial. Ce bâtiment gris parait immense pour le jeune garçon, que ce soit autant l’extérieur que l’intérieur. Ils entrent et parcourent un hall rempli de nombreux soldats, officiers et personnes du cadre politique. Astrid prend soudain Galen par la manche et le conduit dans un couloir puis dans une salle. Un bureau vide, on dirait. La chevalière sort un grand paquet du bureau et le donne au jeune padawan.

    Astrid : - Je pense que tu devrais porter ça. Cet uniforme personnalisé renforcera ta couverture.

    Galen sort le contenu et découvre bel et bien un uniforme noir sombre ; sauf que celui-ci possède des manches raccourcies au niveau des coudes, le buste est plus épais en cuir pour optimiser la protection, le pantalon est souple et taille ses jambes tandis que les grandes bottes noires lui montent jusqu’en haut des tibias, sans oublier l’emblème Impérial cousu en blanc en haut des bras et celui représentant la Force cousu au niveau du cœur. Galen se résigne à le porter, malgré qu’il puisse garder sa ceinture avec son sabre. Astrid lui révèle qu’il ressemble maintenant à un vrai apprenti Chevalier Impérial.
    Tous deux sortent et retourne dans le hall, pour monter un grand escalier et parcourir un grand couloir et atteindre la porte du fond. Galen se retrouve dans une salle de réunion, où se trouvent d’ors et déjà le commissaire et trois hommes imposants en armure. Astrid s’incline devant eux et il en fait de même. Le chevalier le plus sévère s’avance. Sur sa plaque militaire, il y est inscrit son nom : Galan Taris.

    Galan Taris : - Chevalière Draco. Vous êtes en avance, à ce que je vois.
    Astrid : - Sauf votre respect, maître Taris, je voulais répondre présente au moment où vous arriveriez au consulat. J’ai considéré cette convocation comme une urgence et me devais d’agir correctement à votre égard.
    Galan Taris : - Je ne peux que comprendre. Mais passons aux présentations, voulez-vous ?
    Astrid : - Oui. Maître Taris, je vous présente…
    Galen décide de la couper dans son élan pour se présenter lui-même, avec un nom d’emprunt.
    Galen : - Cade Alkorion, monsieur. C’est un honneur de rencontrer un chevalier Impérial de votre trempe.

    Le jeune tythonien a entendu parler de Galan Taris, assez pour connaître sa renommée parmi ses pairs. Il serre la main à l’imposant homme, qui lui rend la pareille avec un sourire gratifié.

    Galan Taris : - Enchanté, Cade. J’ai cru comprendre que vous étiez devenu très proche d’elle. Astrid, votre père est-il au courant ?
    Astrid : - Navré, monsieur, mais je n’ai pas contacté mon père parce qu’il ne n’aurait pas adressé la parole, sous prétexte que ma mission passe avant tout.

    Le chevalier Taris semble comprendre ce que je veux dire Astrid. Galen est un peu paniqué par cette question : "proche d'elle" est un terme utilisé dans une relation... La conversation entre les chevaliers débute et Astrid relate ses moindres faits et gestes, en partant de l’attentat-braquage au quartier Nord puis en finissant par l’escapade dans la cantina du Haut-quartier. Quelque fois, on demande à Galen de donner sa version des faits et celui-ci la donne sans souci et avec aisance, se mettant dans le rôle qu’il tient malgré lui. À la fin, Galan Taris remercia les deux jeunes gens et les autorise à partir. Il ajoute qu’ils peuvent continuer leur avancée. Galen suit Astrid jusqu’à la sortie et il quitte le consulat, pour se perdre dans la nuit.

    Altaïr leur a donné rendez-vous dans une ruelle déserte du quartier Nord du district 4, afin de ne pas attirer d’attention sur eux. Pour ça, les deux utilisateurs de la Force passent par la voie des airs en passant de toit en toit ; la chevalière saute ou enjambe les espaces vides sans peur ni difficultés, Galen essaye de rester à son niveau malgré quelques ratés à l’atterrissage. Il a dû garder son uniforme d'Impérial pour rester incognito. Ils arrivent enfin au lieu de rendez-vous. Et le kaleesh semble de mauvaise humeur.

    Galen : - On est désolés pour le retard.
    Astrid : - Des maîtres-chevaliers de l’Empire nous ont convoqués.
    Altaïr : - Inutile de vous excuser. Je ne suis pas en colère contre vous, mais pour ça.

    Il désigna dans un coin de ruelle ce qui ressemble à une cantina mais en deux fois plus grand, où une vingtaine de gars armés de blasters et d’armes lourdes surveillent les alentours. Le jeune humain s’approche un peu plus et remarque que le bâtiment est presque dessiné comme le palais de Jabba mais avec moins de tours. Il comprend ce qui se passe tout-à-coup.

    Galen : - D’accord. On a un palais de bandit bien gardé.
    Astrid : - Ces contrebandiers sont des hommes du Hutt ?
    Altaïr : - Oui, ce sont ses hommes de main. Leur présence devant l’entrée veut dire qu’ils s’attendaient à recevoir de la visite. On ne peut pas passer par là.
    Galen : - Y-a-t-il un autre moyen d’entrer dans ce palais ?
    Altaïr : - Les fenêtres de ce bâtiment sont si hautes qu’il nous faut les atteindre par les toits et puis…
    Astrid : - Nous n’avons pas de grappin pour nous accrocher.
    Galen : - Que nous reste-t-il à faire ?
    Altaïr : - Peut-être la Force ?

    Mais oui, pense Galen. Il leur faut se servir de la Force pour faire partir ces gardes loin de l’entrée. Mais comment ? Il se demande intérieurement de quelle manière il pourrait utiliser un des pouvoirs classiques de la Force. Instinctivement, il penche pour la télékinésie. Il décide de chercher un objet dans le décor à faire bouger ; dans une ruelle opposée, il y voit un rodien qui va passer à proximité des gardes et il a un gobelet dans la main. Le jeune padawan se lance, il fait appel à la Force et tend la main vers le bras du rodien. Il se concentre et fait le vide en lui, désireux de contrôler les mouvements de l’alien. Il sent la Force venir à lui et affluer de sa main vers le bras du rodien. Il sent qu’il le tient par télékinésie et, au grand dam du rodien qui ne comprend pas ce qui lui arrive, fait lancer le gobelet rempli de boisson sur le garde de devant. Celui-ci se reçoit le liquide sur la tête et commence à se fâcher. C’est là que la chevalière, comprenant que le jeune Jedi avait provoqué l’incident, usa aussi de la Force. Mais pour convaincre le garde aspergé que lui et ses gars doivent poursuivre ce rodien. Chose dite, chose faite. Le rodien court en hurlant, la vingtaine de bandits à ses trousses.

    Astrid : - Et voilà. La voie est libre maintenant. Belle initiative de ta part, Galen.
    Galen : - Merci Astrid !
    Altaïr : - Bien ! Allons-y.

    Les trois partenaires s’élancent vers l’entrée du bâtiment, passant la porte, et pénètrent dans un hall de plâtre jaune crème tapissé de banderoles pourpre et mauve. Ils avancent avec vigilance dans ce hall, rencontrent des droïdes ménagers et certains clients de l’autre cantina, puis le kaleesh les guida dans une immense salle. Tout comme le hall et les couloirs, les murs aux couleurs jaune crème sont par endroit recouvert par de longs morceaux de soie pourpré et mauve ; des tables basses sont installées tout le long d’un cercle qui entoure une piste de danse ; sans oublier que des buveurs et ivrognes traînent devant un comptoir et que plusieurs danseuses twi’leks font des pas un peu partout pour le public. Pauvres twi’leks ! Galen continue de suivre le guerrier à travers la salle, regardant de partout ce monde qu’il n’a jamais connu auparavant. Dans son inattention, il voit arriver au dernier moment, face à lui, une jeune twi’lek couleur ciel qui danse pour le charmer. Mais Astrid, derrière lui, le ramène sur la route et ils avancent.
    Le trio s’arrête finalement devant un énorme banc de pierre à baldaquin, où se trouve assise une grosse limace vert-de-brun aux deux gros yeux verts et portant un collier d’or et de perles ainsi que des bagues. Le Hutt regarda dans le vide un moment puis porta son attention sur le trio avec rapidité et étonnement.

    Jota la Hutt : - Altaïr Sheelal !!
    Altaïr : - De même, précieuse de limace.

    Au grand étonnement du jeune tythonien, la musique ambiante ne s’arrête et personne ne prête attention à la scène. Au moins il est rassuré pour ce moment. La Hutt semble cependant ni contente ni fâchée de le voir.

    Jota la Hutt : - Eh bien, je ne m’attendais pas à voir le grand guerrier de Kalee venir dans mon palais, en ces temps troublés. Et en plus, des Impériaux l’accompagnent. Quelle étrange scène.
    Altaïr : - Navré de te déranger dans ton bazar, Jota, mais je suis venu afin de parler affaires. Disons plutôt, pour te demander un service.

    La Hutt se dresse pour se tenir debout et regarder le Kaleesh avec un certain dédain masqué en lassitude. Galen n’aime pas la manière dont elle les regarde, comme si elle se croit supérieure. C’est peut-être le cas.

    Jota le Hutt : - Je n’ai pas de temps à t’accorder pour cela. De plus, tu sais que je ne parlerais avec toi que si tu as… une offrande de valeur à m’apporter.
    Altaïr : - Comme ceci ?

    Altaïr sort quelque chose de derrière sa cape et le tends devant la grosse limace, qui s’émerveille tout d’un coup. Une grosse pierre précieuse d’un bleu éclatant se tient dans la main du kaleesh.

    Altaïr : - On m’a dit que tu cherchais un Saphir de Duranius.
    Jota la Hutt : - Voilà une offrande qui me convient parfaitement…

    Au moment où la Hutt veut saisir le saphir, la main du kaleesh recule et se ferme d’un seul mouvement. Altaïr fait claquer de la langue pour montrer sa désapprobation et reprend la parole.

    Altaïr : - Avant toute chose, je veux ta parole que tu accepteras de faire le service que je te demande, ô Jota, et que tu me diras ce que je veux entendre.
    Jota la Hutt : - Tu n’es pas en position de marchander, Sheelal. Je suis chez moi et je commande ici.
    Altaïr : - Je peux toujours aller vendre ce saphir à l’un des joailliers du district 2, si tu ne m’aides pas.
    Jota la Hutt : - Alors tu as ma parole. Sur l’honneur de mon grand-père. (Altaïr lui remets le saphir.) Je t’écoute.
    Altaïr : - Eh bien voilà. Jota, nous désirons mes compagnons et moi que tu nous dises où se planque ton associé.

    La Hutt fit mine de s’étrangler. Cette mise-en-scène fut assez bruyante et crédible que la plupart des personnes présentes regardent en direction du groupe et du banc. Jota se reprit.

    Jota la Hutt : - Mon associé ?! Tu veux que je révèle l’emplacement secret de mon associé ? Tu lui en veux toujours ?!
    Astrid : - Il ne s’agit pas de vengeance ni de représailles. Gengis Spaar est un criminel recherché pour ses actes envers l’Empire et il doit être mis hors-d’état de nuire. Alors, autant tenir votre parole.

    Jota la Hutt se met soudainement à rire, par moquerie. Et Galen se doute que ce rire est pour se moquer de la parole de la chevalière Impériale, concernant les lois sur Taris.

    Jota la Hutt : - Quel dommage, jeune fille. Les lois de l’Empire n’ont pas leur place dans ce district. Et ici, comme je l’ai dit, c’est « moi » qui commande. Et je ne vais pas accéder à ta requête, mon pauvre Altaïr, parce que je ne vais pas trahir mon associé yevetha.

    Autour du groupe, des mercenaires les encerclent avec l’arme au poing. La chevalière Impériale se prépare à se défendre tandis que le chasseur kaleesh se met en posture de contre-attaque. Seul Galen reste immobile et détendu. Et il a soudain une réflexion insensée mais plausible à demander à la Hutt.


    Galen : - Si je comprends bien, dame Jota, vous protégez Gengis Spaar. Vous tenez vraiment à votre associé, même pour les pires raisons ?

    La Hutt se désintéresse des deux combattants pour fixer le jeune humain, d’un air ahuri. Pensant que la cible avait changée, ses hommes entourent tous le padawan et braquent leurs blasters sur lui, attendant le signal de leur maîtresse. Mais… au lieu de ça, la Hutt se met à rire d’amusement.

    Jota la Hutt : - Tu n’as pas tort, mon garçon. Gengis Spaar est mon associé, certes… mais il a à présent dépassé les limites de notre accord. Ce sale yevetha m’a volé la moitié d’argent d’une cargaison volée qu’il m’avait promis. Il a recruté des contrebandiers à moi sans me demander. Et, contrairement à ton ami le Kaleesh, il n’est pas fichu de m’apporter un aussi beau saphir.

    La limace semble baver en caressant dans ses mains la pierre précieuse. Galen reste patient, il attend que la maîtresse de maison ordonne à ses gardes de le laisser tranquille. Ce qu’elle fait en leur hurlant dessus.

    Jota la Hutt :
    - Je ne suis généralement pas du genre à aider un morveux dans ton genre, mon garçon. Mais je veux bien faire une exception. Tu trouveras ce sale yevetha sans-honneur dans un endroit vide et abandonné depuis longtemps. À vrai dire, depuis l’époque où il y avait des Jedi dedans.

    Le jeune padawan se plonge alors dans une réflexion intensive. Il doit comprendre qu’il cherche un lieu vide et abandonné sur Taris, qui ferrait une bonne cachette. Il se creuse la cervelle encore longtemps, jusqu’à se rappeler de la dernière indication. « Depuis l’époque où il y avait des Jedi dedans. »
    Tonnerre de Tython, mais c’est bien sûr !

    La Tour Jedi !

    Ce message a été modifié par galen-starkyler le jeudi 06 octobre 2016 - 20:54

    mardi 04 octobre 2016 - 06:48 Modification Admin Réaction Permalien

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    Padme111

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    Talon Darita? Euh... oui, oui, je me mets à lire le résumé du TJ6 et j'ai l'impression que je serai un rien moins larguée. Merci les jeunes, vous m'avez vraiment redonner l'envie de lire le TJ6. Bref, j'ignore qui est Talon Darita. Je découvre seulement maintenant sa fiche dans Wikia. Donc, oui son histoire m’intéresse. 

    Merci d'avoir répondu à ma question Galen et effectivement, je comprends mieux Altaïr. 

    J'aime beaucoup ce dernier chapitre. Fait bien attention, lorsque l'on commence avec les identités secrets, on aime de plus en plus et après cela devient un drogue. En lisant les TJ précédent, tu remarqueras que Padmée Naberry a utilisé très souvent des identités secrètes. LOL. Franchement, tu maîtrises bien ton sujet, l'histoire tient la route alors continue et ne soit pas presser d'en finir. 

    Comme tu le dis souvent: LIKE

    mardi 04 octobre 2016 - 10:28 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

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    Qui dit commentaires, dit bonne humeur^^. Merci Pad pour l’info, je ne me doutais pas que ton personnage avait aussi de fausses identités sur les précédents TJ. En ce qui concerne le mien, j’aimerais te prévenir que le nom « Cade Alkorion » sera une identité qu’il prendra à chaque fois qu’il rencontrera d’autres Impériaux et qu’il viendra peut-être, un jour, vagabonder dans l’Empire pour une mission (soit Chu’Unthor soit TJ). Enfin bref, revenons à notre histoire. Cette seconde partie va mettre en scène une bataille entre les forces de police de Taris et les hommes de Gengis Spaar. Galen et ses deux associés seront de la partie pendant un moment puis ils iront dans l’immédiat se mesurer au terrible yevetha pour le capturer. Le combattre, pour Galen.

    Chapitre XIII (seconde partie)


    Autrefois une gigantesque ruine de plusieurs morceaux, elle a été reconstruite il y a cent ans.
    Bâtie dans une zone peu fréquentée de Taris, la Tour Jedi est une gigantesque superstructure en duracier conçue sur une base circulaire. Les structures alentours étant séparée par un canyon, la Tour n’est accessible que par une étroite allée suspendue. Le pont est parcouru de plusieurs piliers jusqu’en son centre, et donne accès aux premiers étages de l’Académie qui abritaient les dortoirs et les salles de cours des padawans. Afin d’accéder aux niveaux supérieurs, un turbo-ascenseur, soutenu par une tour parallèle de moindre circonférence, parcoure l’extérieur de la structure sur toute sa hauteur jusqu’en son sommet. En son centre, l’Académie abrite un hangar et une aire d’atterrissage prévue pour accueillir tout type de cargo et de navette de transport. Le sommet de la Tour abrite la Chambre du Conseil, dont l’accès était autrefois régulé par un droïde de sécurité capable de scanner tout individu entrant. La Chambre du Conseil de la Tour Jedi ressemble en de nombreux points à celle du Temple Jedi sur Coruscant. Cependant, elle est dépourvue de fenêtres et ne dispose que de cinq sièges. Son plafond est fait de transpacier, ce qui permet à la lumière du jour d’éclairer la chambre.

    Galen ne s’attendait pas à voir un bâtiment comme celui-ci, et se demande comment un tel monument n’est plus utilisé par les Jedi après sa reconstruction. Le jeune padawan se trouve devant la Tour, revenu dans ses habituels vêtements, et patiente pendant qu’à l’arrière les troupes de police de Taris et leur officier supérieur discutent du plan à suivre avec la chevalière Impériale. Une attaque organisée du bâtiment pour l’investir et mettre la main sur le criminel yevetha. Galen n’est pas tant enthousiaste que normalement, parce que quelque chose l’a perturbé précédemment.

    ***
    Le commandant de police, dans son siège derrière son bureau, venait de terminer d’accéder à la demande de la jeune chevalière Impériale. Elle pourra donc mener les soldats-policiers avec leur capitaine pour aller à l’arrestation et la capture de Gengis Spaar. L’officier haut-gradé reprend son travail dès qu’Astrid quitte son bureau, rejoignant le jeune humain tythonien dans le couloir. Galen, dos contre le mur et bras croisés, tourne sa tête vers elle.

    Galen : - À ce que j’ai entendu, c’est bon pour nous.
    Astrid : - C’est cela. Nous aurons une centaine d’hommes à notre disposition pour prendre d’assaut la Tour Jedi. Avant tout, il faudra se montrer discret.
    Galen : - Altaïr pourra être de la partie ?
    Astrid : - Le commandant n’a pas omis d’objection à ce que notre allié nous vienne en aide. Et comme c’est un partisan Impérial, je lui ai fait croire que c’était un humain.
    Galen : - D’accord.

    La jeune femme s’avance dans le couloir tandis qu’il se redresse et se poste devant elle, faisant barrage.

    Galen : - Une dernière chose, Astrid. Lors de la conversation avec Galan Taris, vous parliez tous les deux de votre père et de nouvelles. Alors j’aimerais savoir ce que vous avez dit « exactement » à mon sujet.
    Astrid (soupirant de honte) : - Tu as raison, j’admets. Galen, j’ai fait croire à mes supérieurs et mes camarades que j’avais, durant cette mission, amené avec moi un apprenti que j’ai rencontré ; seulement, j’ai aussi spécifié que je commençais à entretenir une relation assez particulière avec cet apprenti… Ah, je suis désolé Galen, ils pensent que tu es mon petit ami.
    Galen : - Je m’en doutais. Et c’était l’argument le plus plausible pour rester dans cette affaire ?
    Astrid : - Le fait d’engager un contrebandier pour cette mission était inacceptable à cause de la Guerre du SEZ qui fait rage, sans oublier qu’ils penseraient que ça pouvait être un espion de Spaar. Donc oui. Et… disons que j’ai aussi… un petit faible pour…
    Galen : - Il me semble que les Draco n’apprécient pas les Jedi, je me trompe ?

    Astrid ne termine pas sa phrase et reste muette un moment à l’affirmation du jeune padawan. Elle se demande intérieurement si ce jeune garçon, dont elle est a fait par orgueil son petit ami, ne vient pas de comprendre un problème venant de sa famille.

    Astrid : - Ma famille n’apprécie guère les Jedi à cause de l’héritage laissé par mon grand-père*.
    Galen : - Je comprends. Ce ne doit pas être facile d’avoir un aïeul maître-chevalier et dévot à l’Empire. Pour ce qui est de relation, je ne suis pas sûr que ça fonctionne vraiment entre nous. Pas de regrets ?

    La jeune chevalière de l’Empire lui répond un « non », avec un petit sourire. Galen sait qu’il ne peut pas vivre dans l’environnement de l’Empire alors qu’il vient à peine de reprendre la voie du Jedi. Et aussi, il veut retrouver ceux qui l’ont accepté, là-bas sur Yavin IV, pour leur montrer qu’il a changé. Sur ce, les deux jeunes gens quittent le poste pour aller entreprendre leur mission.

    ***
    Galen pense à ce que doit ressentir la pauvre Astrid. Peut-être lui a-t-il brisé le cœur ou lui a fait grandir le mépris héréditaire de sa famille. Il voit pourtant la jeune femme aussi forte et assurée que la première fois qu’ils se sont rencontrés ; sa position de chevalier la met en valeur à côté du capitaine et face à ces soldats en armure blanche. Il décide de quitter du regard Astrid pour se concentrer sur la tour ; ce bâtiment encore inhabité par son ordre est envahi par ce sale yevetha et ses sbires. Galen se sent de l’intérieur comme frustré et nerveux, son envie de chasser et de capturer Spaar grandissant ; pour tous les méfaits qu’il a commis, pour avoir investi un monument Jedi, Gengis Spaar va avoir affaire à lui. De sa main droite, Galen prend sur son flanc droit son arme reçue sur la lune Ashla et la regarde ; de nombreux souvenirs de son aventure initiatique lui reviennent, lui rappelant à quel point la Force ne l’abandonne pas et l’accompagne encore et encore. Si son futur est vrai, alors il l’accepte avec fierté. Sorti de ses pensées, il voit le guerrier kaleesh se placer à ses côtés, le regard droit vers la tour.

    Altaïr : - Les hommes de Spaar ne vont plus tarder à réagir. C’est un bon jour pour se battre avec honneur.
    Galen : - Bizarre que tu sois aussi calme, avec ces Impériaux derrière toi.
    Altaïr : - C’est parce qu’ils savent que je suis leur allié qu’ils gardent leur sang-froid. Ce sera une bataille où nous devons unir nos forces pour vaincre, même avec mon aide. Je compte mettre au travail ma vibroépée, et toi ?
    Galen : - Moi ? J’utiliserais ça.

    Le jeune humain dresse son bras et tient droit son sabre, pressant le bouton pour faillir une unique lame bleue. L’arme elle-même émane d’une puissance mystique. Galen la brandit, la pointe vers le sommet du monument. Altaïr regarde en silence et avec jugement l’arme du jeune Jedi avant de lâcher un commentaire**.

    Altaïr : - Le sabre d’un grand Chevalier Noir.

    Galen fit un mouvement de tête pour confirmer, avant de baisser son arme et l’éteindre. Au même moment, Astrid et la troupe de soldats les rejoignent, parés pour commencer l’intervention armée. Ensemble, ils avancent à travers la grande plateforme circulaire et extérieure de la ville pour atteindre son centre où se dresse la Tour Jedi. Ils traversent la longue passerelle menant l’entrée, le trio en avant et la garnison de police derrière eux en marchant en carré et d’un pas militaire. Galen se sert de ce qu’il a appris sur Ashla pour demander de l’aide à la Force pendant qu’il marche. Il se rend compte en levant les yeux que la Tour est vraiment très haute, lui donnant le tournis à force de regarder sa hauteur. Astrid lui pose la main sur l’épaule pour lui conseiller de se reprendre, il lui gratifie d’un mince sourire. Les voilà enfin devant l’entrée. Le capitaine de la garnison s’approche du panneau électrique de la porte et accroche une clé magnétique dans l’unique trou ; le panneau réagit à la clé et le déverrouillage de la porte se déclenche. La lourde porte s’ouvre et la troupe pénètre dans le hall d’entrée du monument, une grande pièce circulaire avec un double escalier en arc et trois autres arcades pour trois directions différentes. Les murs sont grisés mais il n’y a pas la moindre trace de moisissure, de végétation nuisible ou de poussière. Tandis que tous sont rentrés dans le hall, Galen s’avance un peu. Son instinct lui dit de sonder la pièce et il le fait. Il se concentre debout et observe, écoute et sens l’environnement où il se trouve. La jeune femme et le kaleesh s’approche et le regarde.

    Galen : - C’est sûrement un piège.
    Astrid : - Un piège ?
    Altaïr : - Un piège. C’est trop calme…

    Soudain, une sirène stridente accompagnée de lumières jaunes rotatives brise le silence et surprend les trois compagnons et la garnison de police. L’alarme, se dit Galen. Elle résonne dans toute la pièce, sans s’arrêter ni diminuer de volume.

    Galen : - Ils ont déclenché l’alarme pour nous déstabiliser !

    Au même moment, les trois portes s’ouvrent d’elles-mêmes et chacune laisse passer un groupe de six devaronniens à la peau brune et armé de blaster lourd. Seul le groupe sorti par la porte du milieu compte sept personnes, dont l’une se distingue de ses camarades par une peau pourpre. Le Devaronnien pourpre saute sur la table devant lui, bien posté en haut de la balustrade centrale d’escalier, tandis que les autres se placent tout le long des marches jusqu’au sol. Galen se rappelle alors d’une chose : le cornu pourpre est celui de la cantina.

    Clyd : - Mais qui voilà ?! Altaïr Sheelal et les deux curieux ! Avec des soldats de la police. Désolé, c’est une propriété privée ici !!!
    Astrid : - La Tour Jedi est un monument, pas une planque à voyous dans votre genre !
    Galen : - On est là pour faire le grand ménage, qui veut dire qu’on vous renvoyer au trou !
    Clyd : - Sauf… si vous clamsez avant. (Il arme son blaster.) BUTEZ-LES !

    Tous les devaronniens pointent leur arme sur la troupe de police et tirent à volonté. Les soldats ont anticipé la manœuvre et se protègent avec leur grand bouclier, utilisant dans leur main directrice leur blaster d’assaut. Le combat a commencé. Galen, Astrid et Altaïr se font canarder par le fusil de Clyd mais chacun d’entre eux esquive les tirs à leur manière ; Astrid se sert de sa souplesse féminine pour réaliser toute une série d’acrobaties pour rejoindre un côté du mur et sauter dans la direction de l’adversaire ; Altaïr grimpe au mur opposé et s’accroche ensuite à la rembarre d’escalier pour arriver sur la position du cornu pourpre. Clyd, cerné des deux côtés, cesse de tirer et utilise la capacité principale de son arme : le fusil se changea subitement en lance électromagnétique. Il frappa des deux bouts, attaquant la jeune femme et le kaleesh en même temps. Galen, qui s’en est sorti et s’est plaqué contre le mur sous la balustrade d’escalier, regarde le combat entre ses deux coéquipiers et le devaronnien. La maîtrise de celui à la lance ressemble étrangement à celle des droïdes Magna-Gardes et le jeune tythonien n’est pas rassuré.
    Astrid réussit à dégainer son sabre et l’allumer, la lame argenté jaillissant ; Clyd se déchaîne dans ses techniques à la lance et frappe simultanément, attaquant Altaïr en premier, qui se protège avec son épée, et Astrid en second. Alors que les deux sabreurs trouvent une faille dans la défense de Clyd, celui-ci tourne sur lui-même et frappe violemment le kaleesh à la poitrine, le laissant tomber en bas des marches. Altaïr se retrouve dans les vapes. Astrid saute de colère sur le devaronnien et le rue de coups ; Clyd se défait brutalement de la jeune femme puis jette contre le sol. Une fois Astrid à terre, il pointe sa lance comme pour s’apprêter à la transpercer.

    Clyd : - J’vais te faire couiner comme une truie, sale Impériale… AAAAH !
    Astrid : - Galen !

    Galen, debout sur la table, venait de tirer de son blaster de poing dans l’oreille gauche du cornu pourpre, qui infligea une douleur atroce à celui-ci. Clyd se retourna et afficha un regard haineux et rageur envers le jeune humain ; il rugit et s’élança vers lui, frappant de tous côtés. Galen fit un salto arrière dans le vide et atterrit tant bien que mal sur le sol de la pièce, regardant l’enragé cornu bondir de l’escalier pour le rattraper. Il se précipita dans la mêlée entre soldats et bandits, se faufilant entre les jambes tandis que l’autre bouscule tous ceux sur son passage.
    Galen arrive dans une zone dégagée du combat et se prépare à se retourner, son sabre en main. Clyd est à présent derrière lui et va le frapper violemment avec sa lance. Mais Galen fait un tour sur lui-même et la lame de son sabre bloque l’attaque. Le croisement-de-fer entre les deux armes dure parce que l’un et l’autre veulent avoir le dessus ; le jeune padawan fait de son mieux pour pousser la lance mais le devaronnien a plus de muscle. Finalement, Galen fait une roulade sur le côté et laisse la lance électromagnétique frapper lourdement le sol. En position de genou-à-terre, Galen attends une prochaine attaque. Clyd se reprend, lève son arme pour asséner un grand coup et… une main osseuse à six doigts le serre par la nuque et le soulève du sol. Altaïr, remis de son inconscience, serre fortement le cou de Clyd, qui hurle de douleur.
    Galen voit le devaronnien en l’air, soulevé du sol par le bras gauche d’Altaïr, et se redresse précipitamment, le sabre rengainé, pour asséner un coup de poing dans le ventre de Clyd. Celui-ci a le souffle coupé. Altaïr lâche sa prise, qui tombe sur les genoux ; Astrid surgit aussitôt et lui frappe l’échine avec le plat de sa main. Clyd tombe lourdement au sol, dans les vapes.

    Galen : - Il est hors d’état. On y va ?

    Le trio se lance vers le haut de l’escalier, pour rejoindre la porte du milieu. De leur côté, les soldats de police et leur officier prennent peu à peu l’avantage sur les bandits. Galen passe la porte en courant et longe un couloir qui mène devant un ascenseur. Celui-ci est gardé par un droïde de sécurité intégré.

    Droïde de sécurité : - Halte ! Identification requise.
    Astrid : - Je suis Astrid Draco, chevalière de l’Empire en mission. Je demande à accéder au dernier niveau.
    Droïde de sécurité : - Erreur ! Identification refusée.
    Astrid : - Quoi ?
    Altaïr : - Je crois comprendre. Ce droïde de sécurité fonctionne avec les fichiers des anciens résidents de la Tour ; ce que veut dire qu’il faut se présenter sous l’un des noms des jeed’hai de Taris.

    C’est alors que Galen, à l’écoute de ce que le kaleesh vient d’annoncer, trouve la solution et se présente devant le droïde.

    Galen : - Lucien Draay, maître Jedi et membre du Conseil de Taris. Demande à accéder à la chambre du Conseil.

    Le droïde de sécurité fait soudain une analyse, vérifiant si la demande est conforme et si la reconnaissance vocale est correcte. Après une minute d’analyse, il finit par lâcher un « Identification acceptée ! Demande acceptée ! Bienvenue, maître Draay ! ». Galen se dit que le droïde doit être vraiment obsolète. Toutefois, les portes de l’ascenseur s’ouvrent et le trio entre dedans. L’ascenseur monte au sommet de la Tour, jusqu’au dernier étage. Durant la montée, tous les trois se préparent pour le combat final. Galen ferme les yeux et s’imprègne de la Force, concentré dans sa méditation et se remémore tout l’entraînement passé durant son exil. Il se remémore ses deux combats sur la lune, ses gestes et ses tactiques.
    L’ascenseur arrive enfin au dernier étage, à l’entrée de la chambre. Galen ouvre les yeux et passe le premier dans le couloir puis dans la grande salle. La chambre du Conseil est circulaire, en dôme et vide. Sur les cinq sièges vides, un seul est occupé. L’alien se redresse et se tient droit dans la direction du trio. Galen se rappelle la photo sur l’avis de recherche. Il reconnaît aussitôt cet homme.
    C’est Gengis Spaar.

    * : Je vous laisse deviner de quel célèbre chevalier Impérial de la série « Legacy » on parle^^.
    ** : Ben oui ! Même les personnages de fanfiction peuvent faire des commentaires^^. LOL^^


    jeudi 13 octobre 2016 - 19:35 Modification Admin Réaction Permalien

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