Les Missions du Chu'Unthor (page 10)

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    Mission : La dernière heure venue

    Nous venons tout juste de pénétrer dans l’énigmatique ancien palais de Kasar’uin, dans les Jardins des Rochers Flottants, et nous voilà face à quatre mercenaires baraqués et sûrs d’eux, arborant sur leurs armures rudimentaires l’emblème de la Guilde des Chasse-primes. Je vois rapidement qu’ils sont tout juste un cathar et trois klatooniens, armés de fusils-blasters pour la plupart et d’autres accessoires qui doivent leur servir à diverses tâches. Ils nous regardent avec un certain amusement que l’on trouve chez beaucoup de leurs confrères. Je reste immobile et sur mes gardes tandis que Talon est paniquée à l’idée de revoir ces individus. Le cathar baraqué s’approche de deux pas, son blaster d’assaut en main.

    Cathar : - Eh ben, t’en as mis du temps à revenir ma jolie. On pensait que tu ne voudras pas te joindre à notre petite sauterie que j’ai gentiment proposé.
    Talon : - J’ai refusé parce que je n’avais pas l’intention de venir tête baissée. Je me doutais que vous étiez là pour me ramener de force à Dagon.
    Cathar : - Il est vrai que le seigneur Dagon a payé d’avance une petite prime pour ta capture. Une fois que l’on t’aura prise, on pourra compter sur le reste qu’il nous a promis.
    Moi : - Le reste qu’il vous a promis ? Vous êtes bien naïfs de croire qu’il tiendra sa promesse.

    Le félinoïde me regarde avec un air mécontent puis il lève son bras gauche pour faire signe aux autres mercenaires d’approcher. Les trois klatooniens s’avancent, leurs armes prêtes à agir.

    Cathar : - Tu peux toujours parler humain. Même si rien ne prouve qu’en effet Dagon nous paye la suite, mes gars et moi pouvons quand même compter sur la prime lancée par la Guilde des Miniers sur la tête d’un garçon te ressemblant.
    Klatoonien 1 : - Si ça se trouve Fenek, c’est ce garçon là. Il a un sabre-laser donc c’est un Jedi.
    Klatoonien 2 : - Pour sûr, il y a une nette ressemblance. Si on se fait ses deux-là, on remporte un paquet.
    Moi : - Je ne vous laisserais pas faire.
    Fenek, le cathar : - Je te trouve bien téméraire pour un jeunot. Tu ferais mieux de reconsidérer la situation : nous sommes quatre, bien armés, et vous êtes deux. Je te conseille de te laisser faire sans histoires et qui sait vous serez bien traités.
    Talon : - Dites-moi où est Dagon et j’irais directement à lui.
    Klatoonien 3 : - Ça ne marche pas comme tu le veux ma mignonne. C’est nous qui t’amenons à notre commanditaire pour t’échanger contre des crédits bien sonnants.
    Fenek : - Allez, assez parlé.

    Les mercenaires braquent leurs blasters sur nous, prêts à nous mettre hors d’état et sûrs d’eux. Je me prépare en garde médiane face à eux tandis que la jeune twi’lek lethan sort son sabre, éteint.

    Fenek : - Maintenant vous vous rendez ou on emploie la manière forte. Qu’est-ce que vous décidez ?
    Moi : - Allez donc vous faire voir chez vos mères.
    Fenek, colérique : - Insolent !

    Le cathar commence à tirer et les autres suivent. Je me sers de ma lame bleue pour parer chacune des premières attaques tandis que Talon en fait de même en déviant certains tirs ; les salves laser cessent pour être remplacées par des rayons paralysants. Agile comme elle est, Talon évite les faisceaux en faisant un salto arrière vers sa gauche. Moi, je recule d’un bond pour ensuite bondir sur nos assaillants. Le premier klatoonien devant moi tente de m’arrêter avec des tirs mais je contre chaque salve avec mes aptitudes au Djem So ; je lui inflige un coup sur l’avant-bras pour le blesser et il recule en gémissant de douleur. Un second m’aperçoit et use du lance-grappin de son fusil pour le ligoter. Le câble s’enroule autour de moi et m’en serre mais je m’en débarrasse en tournant sur moi-même dans le sens du câble. Je tiens le câble dans ma main gauche et le fait serpenté tel un fouet avec une forte poignée, désarmant ainsi mon adversaire à son insu. Le fusil-blaster plane dans les airs un moment… avant d’être récupéré par Talon. La jeune twi’lek venait de terminer de dévier d’autres tirs sur elle et vient d’éteindre un moment son sabre pour utiliser le fusil-blaster. Elle pointe le klatoonien face à elle et lui inflige des dégâts de près. Je m’occupe des deux autres en usant la poussée de Force sur l’un, l’envoyant se cogner contre le mur, puis un étourdissement sur l’autre, l’assommant. Voilà déjà trois mercenaires vaincus.
    Je ne crie pas victoire trop vite car je vois une lame lourde passer devant moi et je recule avant qu’elle ne s’abatte. La grande vibroépée s’entrechoque au sol puis le cathar la soulève de sa seule patte droite pour m’attaquer à nouveau. Je croise ma lame contre la sienne et Talon vient me prêter main forte ; elle tente un coup à l’épaule mais le mercenaire l’a vu arriver et contre. Nous voilà deux contre un.

    Fenek : - Vous ne vous en sortirez pas facilement !
    Moi : - Vous nous avez sous-estimés parce que nous sommes des enfants, et vous payez pour votre erreur chacun.
    Talon : - Je ne laisserais pas me remettre à Dagon à mon insu. Je préfère l’affronter plutôt que d’être incapable d’agir.
    Fenek : - Je ne me ferais pas avoir par des gamins.

    La mêlée continue de plus belle. Face à une brute félinoïde qui manie une lourde vibroépée, il est difficile de rester actif dans le moindre effort. Je suis plutôt avantagé par mon instinct Jedi d’anticipation et sa lenteur due à son arme ; je pare chaque attaque et enchaîne avec des attaques simples et peu puissantes pour garder un peu de rapidité dans mes mouvements. Talon ne se gêne pas à se servir de sa formation à l’Ataru pour parer et contre-attaquer les coups du félinoïde. Telle une guerrière-acrobate, elle use de sauts et de figures gymnastiques pour prendre au dépourvu le mercenaire et lui porter des coups à ses points sensibles. Le cathar enrage et gémit à cause des brûlures de sabre. Je vois qu’il est perturbé par la douleur et je décide de passer à une méthode plus efficace et moins physique.
    Je l’étourdis sans sommation, le plongeant dans un état de micro-sommeil. Je continue de le maintenir sous manipulation mentale et le fait se calmer. Le cathar lâche son épée et ne bouge plus, absent.

    Moi : - Vous allez nous dire nous dire où se trouve Dagon et les corps du défunt couple Dar’ita.
    Fenek, manipulé : - Je vais vous dire où se trouve Dagon et les corps du défunt couple Dar’ita.
    Talon : - Où sont-ils ?
    Fenek : - Le seigneur Dagon nous a demandé de le rejoindre, une fois vous avoir capturé, sur l’unique arche de roche naturelle qui surplombe le Canyon du Trépas. Il veut vous voir enchaîné et à sa merci.
    Moi : - Une unique arche de roche… surplombant le canyon…
    Talon, intriguée : - Il y a en effet une arche de roche naturelle qui passe au-dessus du canyon. Le peuple twi’lek l’a désigné par le passé sous l’appellation de l’ « Arche des Passeurs d’Orage ». C’est un endroit qui n’a été choisi au hasard. Les rares membres de mon espèce à avoir traversé le long de cette arche ont soit chu de haut soit disparu une fois de l’autre côté.
    Moi : - Dagon veut te tester de la plus vile manière.
    Talon : - Si c’est son attention, alors il va me falloir du courage. Galen, en repensant à ce que tu m’as dit ce matin, je pense que tu as raison. La peur et la colère ne feront que lui permettre de gagner sur moi. En acceptant la sérénité en moi, je pourrais lui prouver que je n’ai plus besoin du côté obscur pour sauver mes parents.
    Moi : - Le mieux à faire maintenant, c’est de se mettre en route.

    Nous quittons enfin le Jardin des Rochers Flottants, non sans avoir laissé en plan les mercenaires assommés et blessés, puis je reprends la trottinette anti-grav pour que nous repartions par le moyen le plus rapide. La traversée du désert de Ryloth se déroula sous un soleil de midi moins agressif que d’habitude sur cette planète ; la chaleur est tenable et même des nuages blancs viennent dissimuler sa clarté pour certains endroits. La route à l’allure d’un speeder est longue et je reste concentré sur la direction que m’indique à l’oreille Talon, serrée contre moi. Je sens même une douceur teintée de tristesse quand elle est accrochée contre moi pendant tout le voyage. Mais je suis rivé sur le cheminement vers notre dernière destination et je suis étrangement tendu. Peut-être parce que je vais une nouvelle fois affronter l’ancien maître de sa petite amie. Je suis là pour venir en aide à Talon, pour qu’elle sauve les corps de ses deux parents morts en martyrs par le S.E.Z. Je ne vais plus jamais laisser ce Sith en faire à sa guise. Plus jamais.

    Nous arrivons enfin en vue de l’Arche, qui ressemble à une longue colonne rocheuse en arc obtus et avec une base octogonale. Une énorme veine de pierre sable qui fait un pont naturel au-dessus d’une crevasse profonde et assombrie. Le fond de cette crevasse, large de plusieurs centaines de mètres, est rempli d’un flux d’énergie négative, attestant la raison de son nom. J’arrête mon véhicule à une dizaine de mètres du pied de l’arche et nous descendons. Nous continuons la route à pied et nous le voyons.
    L’Élomin est là, à gauche du pied de l’arche, dans son sombre manteau de bure à col large. Deux corps recouverts de linceuls gris sale sont allongés à ses pieds. Il nous voit arriver, nous fixe longtemps sans dire un mot ni bouger la moindre plissure de visage. Un visage déformé par la colère et le mépris.
    Un long échange silencieux avant qu’il ne prenne la parole d’un ton de défi.

    Dark Dagon : - Enfin tu daignes sortir de ton trou… ma faiblarde d’apprentie.
    Talon : - Je suis venue, Dagon. Pour ramener mes parents à leur lieu de repos.
    Moi : - Nous n’allons pas vous laisser troubler la paix de morts innocents pour votre propre intérêt. C’est l’acte le plus répugnant que vous venez de commettre, Dagon.
    Dark Dagon : - Je n’ai que faire du repos paisible de ceux morts par faiblesse.

    mardi 24 avril 2018 - 21:52 Modification Admin Réaction Permalien

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    Mission : La dernière heure venue

    Nous sommes enfin arrivés en bordure du long et profond ravin appelé le Canyon du Trépas, qui est lui-même surplombé par une grande arche de pierre naturelle où des rumeurs lointaines circulent. Nous sommes là, deux jeunes gens face à un être vicieux, dans une rencontre qui peut bouleverser une bataille longue en moments. Le temps pourrait très bien se figer sur cet endroit de sable et de terre aride mais il est impératif maintenant de sauver les parents martyrs de Talon.
    C’est d’autant difficile par la présence de Darth Dagon, le seigneur Sith élomin, qui les tient à sa portée pour faire pression sur son ancienne apprentie. Je vais devoir faire preuve d’inventivité et de prudence pour éviter qu’il mette sa sentence à exécution : envoyer les corps mortifiés dans le canyon pour leur infliger une éternelle souffrance dans le flux d’énergie négative au fond. De son côté, Talon fait face à son ancien mentor en gardant la tête froide et en évaluant aussi la situation. Elle ferme de peu son esprit pour éviter que l’élomin lise en elle comme avant, ce qui peut lui permettre de prendre l’avantage.
    La dernière partie peut enfin commencer.

    Moi : - Dagon, vous venez de commettre l’impardonnable en venant sur un territoire de la République et en vous en prenant au repos éternel d’un couple martyr pour votre propre intérêt. Cette fois, il n’est plus question de vous laisser continuer.
    Talon : - Vous servir de ma famille comme moyen de pression sur moi est ignoble et inconcevable. Je ne vous permettrais pas de laisser mes parents entre vos sales pattes. Rendez-les-moi immédiatement.
    Dagon, croisant les bras : - Tu n’as pas de famille ni d’amis Talon. Tu n’es entourée que d’ennemis et de faibles qui ne méritent pas qu’on fasse preuve de clémence. Et sache que tu n’as pas d’ordres à donner à ton maître.
    Talon : - Je ne suis plus votre esclave depuis le jour où je vous ai quitté.
    Dagon : - Tant que je serais ou que tu seras en vie, tu ne t’affranchiras de ma domination.
    Moi : - Laissez tomber Dagon. Vos menaces ne fonctionnent plus avec nous et vous n’aurez pas le dernier mot concernant le destin de Talon. C’est elle et elle seule qui décide du chemin de sa vie, pas vous.

    Notre adversaire ne dit plus rien et croise son regard sévère et brutal sur nous, impassible et cruel.

    Talon : - Je ne vous ais suivi que parce que je pensais suivre la bonne voie et maintenant je suis consciente de ce à quoi je dois me racheter. Vous m’avez volé ma jeunesse, ma joie de vivre mais aujourd’hui je peux voler de mes propres ailes et rattraper tout ce que je souhaitais construire. C’est fini Dagon, je serais plus aveuglée par le côté obscur et je ne vous suivrais plus.
    Moi : - Ainsi a parlé Talon. Vous allez devoir vous résoudre à accepter son choix.

    Le silence suit pendant deux minutes, nos regards déterminés sur le sien, puis il décroise ses bras pour les laisser tomber le long de son buste, le torse bombé d’orgueil. Je dégaine discrètement mon sabre en sentant qu’il va passer à l’offensive. Mon instinct ne s’est pas trompé…

    Dagon : - Dernier avertissement. Abandonne-toi au côté obscur ou meurs, Talon Darita.

    Des éclairs de foudre Sith s’échappent de sa main gauche tendue et zigzaguent avec rapidité sur la jeune twi’lek lethan. Je fonce sur la gauche pour parer le flot d’éclairs et les dévier vers la droite, protégeant ainsi ma camarade pour qu’elle puisse sortir son sabre à son tour. Dagon persévère dans l’usage de ses éclairs contre moi mais je pare sans faillir l’attaque en continue ; il finit par cesser et dégainer son sabre-laser, un manche incurvé à 20° pour une unique lame rouge. Il bondit sur nous avec souplesse, sa cape noire planant dans son élan, puis il atterrit derrière Talon pour lui faire un shiim vif. Talon se retourne à temps et contre l’attaque avec force. Je viens à sa droite pour attaquer Dagon mais il pivote vite son sabre pour parer ma tentative. Nous voilà ensuite partis dans un duel à deux contre un : je mets en pratique mon Djem So contre le Makashi de l’élomin tandis que Talon se sert de ses capacités à l’Ataru. Nous enchaînons l’un après l’autre les différentes attaques et parades en restant concentré sur le but de vaincre l’adversaire rapidement. Talon et moi tenons le rythme face à un duelliste comme Dagon, cependant il nous mène dans un ballet de coups et contre-attaques qui font passer mon entraînement avec Doc Terrik pour un dur duel amical. Il vient un moment où je réussis à croiser nos deux lames dans un bras-de-fer de trois minutes.

    Dagon : - Tu es décidément une gêne incorrigible Starsilver. Tu ne cesseras donc jamais de te mêler des affaires des autres ?
    Moi : - Talon est une amie qui peut compter sur moi quand elle en a eu besoin.
    Dagon : - Tes sentiments pour elle ne la sauveront pas. Tu ne lui as d’aucune utilité à jouer les samaritains. Rien ne peut défaire les liens du côté obscur en elle. Pas même toi, faible padawan.

    Il use aussitôt d’une poussée de Force pour m’envoyer dans le décor. Je suis projeté à cinq mètres du duel, presque à deux pas de tomber dans le ravin. Je réussis à m’accrocher à la paroi de l’arche grâce à mon lance-grappin à air comprimé et m’évite une chute monumentale, pour ensuite me relever sur le bord et m’éloigner assez. Le duel entre Talon et le Sith continue, aussi long et acrobatique que le premier d’Anakin Skywalker face au comte Dooku ; la jeune twi’lek fait de son mieux pour contrecarrer les attaques et parades de son ancien maître, l’esprit concentré et calme, et elle surmonte chaque mesquinerie d’un air stoïque. Je suis soulagé de voir que Talon est prête et déterminée à vaincre une bonne fois pour toutes Dagon. Moi, en attendant, je me rends compte que je ne suis pas loin des deux défunts parents de ma petite amie dans leurs linceuls…

    Talon se sent vivante et légère dans ce combat contre le Seigneur Sith ; elle a pu lui fait part de sa pensée et de sa décision, chose qui lui pesait sur le cœur depuis qu’elle avait renoncée à poursuivre sa formation sous sa tutelle. Elle est là maintenant à user de ses talents dans l’Ataru pour venir à bout du style martial de son vil ex-mentor. C’est autant bien parti pour elle que pour lui. Et comme à chaque bras-de-fer au sabre, il lui lance une mesquinerie.

    Dagon : - Quand je t’ai trouvée, tu n’étais qu’une enfant. Une demi-portion twi’lek qui voulait faire payer la mort de ses parents aux esclavagistes. Tu avais de la haine, de la colère. Tu devrais continuer à en faire usage pour devenir quelqu’un.
    Talon : - J’ai grandi depuis. Et je sais dorénavant que la haine ou la colère ne résoudra rien. Je me suis résolue à laisser le passé de côté pour mieux vivre dans le présent.
    Dagon : - Ce que tu es te rattrapera encore et toujours, petite imbécile. Ton seul présent est fait de la poussière de tes proches et du sang de tes ennemis. Tout ce que tu as, c’est seulement la haine et la rage que tu portes à la galaxie pour être née au mauvais moment et au mauvais endroit. Tu n’as rien d’autre.
    Talon : - Je ne suis pas convaincue. Je reste même de marbre à vos paroles.
    Dagon : - Insolente ! Tu tournes une nouvelle fois le dos à la réalité. Soit, tes parents seront les premiers à souffrir de ma vengeance.

    Et il tend sa main droite en direction de l’emplacement des deux corps, usant de la poussée de Force.
    Il ne soulève que du sable et de la terre qui tombe. Les deux duellistes sont surpris.

    Dagon : - QUOI ?!
    Talon, souriante : - Galen !
    Moi : - Le couple Dar’ita est en sécurité avec moi maintenant. Je les ai sauvés pendant votre duel.
    Dagon : - Aaaaargh…
    Moi : - Vous n’avez plus de moyen pour faire chanter Talon. C’est fini pour vous.
    Talon : - Je suis enfin libre Dagon. Les chaînes que vous m’avez mises sont brisées. Vous avez perdu.
    Dagon : - JAMAIS !!

    Il s’élance sur Talon, furieux, et l’attaque avec toute la rage et la rancœur en lui. La jeune twi’lek lethan suit le rythme autant qu’elle peut pour le mettre hors d’état de nuire, avec difficulté. Trop de force, de souplesse et de rapidité pour elle. Si bien que Dagon réussit à la désarmer et un battement de cil… lui faire un shiak dans la poitrine. Je vois la lame rouge plantée et ressortie dans le dos.

    Moi : - NOOON !!

    Talon est paralysée par le coup, sentant ses propres forces l’abandonner, puis elle tombe en avant dès que la lame disparaît pour ensuite s’allonger sur le dos, inerte et les yeux clos. L’élomin lui lance un regard dédaigneux, méprisant. Je la vois immobile, sur le sol, la poitrine percée. Le sang bouillonne de colère envers son meurtrier. J’allume mon sabre et me jette sur lui avec rage.

    Moi : - RAAAAAAGH !!

    Dagon me voit venir et tente de parer mes coups mais je suis plus rapide et plus souple que lui. L’échange d’attaques et parades fut court puisque je réalise un cho maï, l’amputant de ses deux avant-bras d’un coup. Privé de ses mains et de son sabre, Dagon est vaincu. Je lui donne un coup de pied et il tombe par terre. Je m’avance vers lui, furieux et attristé, et il croise mon regard.

    Dagon : - Tu es vraisemblablement puissant dans la Force. (Il marque une pause.) Vas-y, laisse ta haine me détruire.

    Je lève mon sabre pour lui donner le coup fatal. C’est aussitôt que je suis envahi de visions et de souvenirs, des effets secondaires dus à mon exil sur Ashla avant de réintégrer l’Ordre, et une voix sage venue d’outremonde me parle. Il est vaincu. C’est terminé. Puis une seconde voix. C’est un piège. Il est plus puissant que vous ne le pensez et il mérite de mourir pour tout ce qu’il m’a fait. C’est alors que la première voix reprend. Peut-être. Mais tu te sers de ta haine pour le détruire, tu auras fait tout ceci pour rien. C’est cette dernière parole qui fait écho dans ma tête et me ramène à tout ce que j’ai entrepris par le passé. Ma réadmission, mes aventures, mes amitiés, ma rencontre avec Talon, la joie de redevenir un Jedi pour le meilleur et pour le pire. Tout ça aura disparu si je décide de laisser mes émotions brandir mon arme sur un ennemi vaincu. Je ne vais pas tout perdre à cause de ça. J’atténue ma colère et je tente de reprendre mon calme, voire atteindre la sérénité.
    J’éteins mon sabre et me recule devant un Dagon mécontent.

    Moi : - Non. Je ne rentrerais pas dans votre jeu Dagon. La haine n’apporte rien que la souffrance et j’ai déjà assez souffert. Je ne vais pas perdre tout ce que j’ai reconstruit. J’ai choisi de devenir un Jedi et j’irai au bout de ce choix. Vous ne me convertirez pas.

    Je me détourne de lui pour me diriger vers le corps de Talon. L’élomin est furieux et tente de se redresser sur ses jambes tout en se servant de ses bras amputés ; il dérape sur le sol en rugissant et parvient tant bien que mal à se relever. Je me retourne en sentant son aura menaçante puis je le vois redressé sur ses jambes… avant de perdre l’équilibre et de pencher en arrière… pour tomber dans les profondeurs du canyon.

    Dagon : - AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !

    Je n’ai eu le temps de le retenir qu’il est déjà au fond, plongeant dans l’obscurité, puis libérant une secousse d’énergie obscure après le silence de sa chute. Dagon est mort dans le Canyon du Trépas.
    Je me retourne en vitesse et m’approche de Talon en m’accroupissant. Elle est toujours inerte et les yeux fermés mais elle respire lentement. Je la prends dans mes bras et la serre docilement contre moi. Je l’appelle doucement pour voir si elle m’entend puis je la vois ouvrir avec difficulté ses yeux.

    Talon : - Galen…
    Moi, une larme à l’oeil : - Tout va bien Talon, je suis là. Je vais m’occuper de toi.
    Talon : - Mais… et Dagon ?
    Moi : - Il est tombé de lui-même dans le canyon. J’ai réussi à le vaincre.
    Talon : - Alors… ça y est… je suis libre…
    Moi : - On a réussi, oui. On a réussi à sauver tes parents. Tu n’as plus rien à craindre, il est parti pour de bon. Tu as été formidable.
    Talon : - Merci Galen. Je… Ouch !
    Moi : - Reste tranquille, je vais te soigner. (Je sors un pack de bacta) Et après je t’amène en vitesse voir un médecin ou bien Weedge qui saura…
    Talon, repoussant le pack : - Galen… Il est trop tard. Je… Je n’en ai plus pour longtemps.
    Moi, pleurant : - Ne dis pas de bêtises, je peux encore te sauver.
    Talon : - Je veux… que tu saches… que j’ai été heureuse… de te rencontrer. Sincèrement.
    Moi : - S’il-te-plaît, ne parle plus. Économise ton énergie.
    Talon : - Tu as été… la… la lumière de ma vie…
    Moi : - Arrête.
    Talon : - Je n’aurais… jamais réussi sans toi.
    Moi : - Tais-toi, je t’en prie.
    Talon : - Je t’aime… Galen Arek… Je… t’… aime…

    Musique de fin de post
    Ce fut sa dernière parole. Son dernier souffle. Avant qu’elle ne referme les yeux définitivement, la tête penchée dans le creux de mes bras, en s’éteignant à jamais. Je tiens toujours contre moi, les yeux inondés de larmes chaudes, en me rendant compte que c’était bel et bien la fin. Je viens de perdre Tara’lone Dar’ita lors de ce qui était sa dernière bataille contre son maître. Contre le côté obscur. Et tout en serrant contre moi son corps inerte et sans vie, je hurle à pleins poumons toute la tristesse en moi qui se répercute dans les entrailles du canyon jusqu’au firmament de Ryloth.

    mardi 08 mai 2018 - 21:54 Modification Admin Réaction Permalien

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    Ordo

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    Mission Legend: Nuages Rouges

    Enfermés dans le bureau du dôme administratif, la sénatrice Pers et son frère Panius s'engueulaient depuis des heures au sujet du rachat de la station par l'administrateur Anolëis. L'homme dont il était question semblait être un véritable requin en affaires et possédait un capital qui allait bien au delà de celui des Ugnauhgt. Les Pers étaient en désaccord, l'une vantait les mérites de son peuple et pensait qu'Ugnorgrad continueraient à marcher sans l'apport financier d'un humain uniquement intéressé par les bénéfices, l'autre voyait la vente de la station comme une aubaine et une nécessité pour le bien de ses ouvriers. Un dialogue de sourds qui épuisa rapidement Cenovii. Le Jedi ne se mêla pas de la conversation, ce n'était pas son rôle. Il se contentait d'écouter et d'ouvrir l’œil, surveillant chaque ouverture, interstice ou fenêtre de la salle, sondant les conseillers et même les serveurs. Rien de louche à l'horizon. Il espéra que sa padawan eu trouvé des indices quand à d'éventuels problèmes ou menaces pesant sur la sénatrice. Quand enfin leur discussion se termina sur un énième divergence d'opinions, ce qui ne mena nulle part, Ceno fut soulagé. Pour autant, il allait se coltiner Pers pendant encore un moment, ce qui ne l'enchanta pas vraiment tant elle était antipathique. Lorsqu'elle quitta le bureau, sa suite lui emboita le pas, le Mando-Jedi restant près de la politicienne.

    Pers - Maître Jedi, vous commencez à m'enquiquiner à me chaperonner de la sorte. Mes gardes du corps sont assez compétents pour assurer ma protection.
    Ceno - Nous n'allons pas recommencer. Je suis mandaté pour vous protéger, et c'est ce que je ferai.
    Pers - Alors restez en retrait, je n'aime pas votre attitude et votre façon de prendre les miens de haut.

    Il voulut protester car ce n'était évidemment pas le cas, mais c'était difficile de ne pas avoir cette impression lorsqu'on côtoyait un mastodonte tout en armure. Il préféra s'arrêter quelques instants, laissant passer la suite de Pers devant lui, avant de les suivre d'un peu plus loin tout en restant attentif aux alentours. Tandis qu'il marchait le long du grand pont au dessus des nuages, il contacta Kinsa.

    Ceno - Rejoins-moi à l'ambassade sénatoriale.
    Kinsa - Tout d'suite Maître!



    samedi 19 mai 2018 - 16:24 Modification Admin Réaction Permalien

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    Kinsa-Talik

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    Mission : Nuages Rouges

    Ceno : Rejoins-moi à l'ambassade sénatoriale.
    Moi : Tout d'suite Maître!

    J'étais contente d'avoir récolté au moins une information au cours de ma semi-enquête auprès des Ugnaughts, même si elle provenait d'un homme qui n'avait visiblement plus toute sa tête. Enfin, c'était mieux que rien, et puis Ceno m'avait déjà répété plusieurs fois qu'il ne fallait pas se fier aux apparences. Si ça se trouvait, ce Jaateis avait raison de me dire de me méfier d'Anoleïs, et même si il délirait...il n'y avait pas de fumée sans feu. Et...je ne voulais pas décevoir mon maître. Je l'admirais profondément : il était un héros, avait combattu des seigneurs Sith, avait survécu à toutes les épreuves que la vie lui avaient imposées, et continuait à se battre pour le bien de la galaxie sans ciller.

    Il y avait aussi le fait qu'il avait été celui qui avait libéré Mandalore. Sans lui, je n'aurais pas été là aujourd'hui, je n'aurais jamais pu devenir padawan, et surtout pas sa padawan. J'avais été très honorée qu'il me prenne comme élève, et à chaque minutes, je tentais de me montrer digne de lui, même si c'était épuisant. Sans compter que nous étions les seuls Mandaloriens de l'Ordre, et j'ignorais si j'aurais pu m'adapter et faire face aux préjugés de certains sans son modèle. Je soupirai. J'avais le temps de devenir une padawan dont maître Ceno pourrait être réellement fier, à la fois une vraie Mandalorienne et une vraie Jedi. Parfois, même si je savais que je devais me concentrer sur l'instant présent, j'imaginais ce que serait le futur. Je deviendrais sans doute Chevalière dans quelques années, puis prendrais une padawan. Ensemble, avec maître Ceno, nous sillonnerions la galaxie pour y faire régner la paix et la justice, protégeant les populations et libérant les planètes opprimés. En tout cas, c'était le chemin qui s'offrait à moi et j'espérais de tout coeur que ce lointain futur deviendrait un jour réalité.

    Je m'arrachai à ces rêveries et accélérai le pas jusqu'à arriver à l'ambassade sénatoriale, là où mon maître m'avait donné rendez-vous. Là, la sénatrice Pers discutait avec ses conseillers. Ceno était resté dans la même pièce qu'elle, mais en conservant une distance respectable, posté près de la porte comme un garde royal. Il semblait fatigué; à en juger par sa posture un peu lasse, à ses épaules baissées et à ses bras ballants. Je fus surprise : rares étaient les fois où je le voyais ainsi. Heureusement, mon arrivée parut lui redonner de l'aplomb :

    Ceno : Enfin. J'espère que tu as de bonnes nouvelles.
    Pers : Chut !

    Agacé par la sénatrice qui n'appréciait visiblement pas qu'on discute à côté d'elle, mon maître mit momentanément son zèle de côté et sortit de la pièce, m'enjoignant à le suivre. Les portes se refermèrent sur le visage sombre de la politicienne. Ceno soupira :

    Ceno : Pfff. Bon. Qu'as-tu appris ?
    Moi : Les Ugnaughts pensent tous qu'Anoleïs n'achètera jamais cette station, que la sénatrice l'en empêchera. La seule piste que j'ai provient d'un homme nommé Jaateis, qui m'a avertit de ne pas faire confiance à Anoleïs. C'est tout ce j'ai pu apprendre, désolée maître.

    J'omis de préciser que ma "source" était un clochard à moitié fou.

    Ceno : Hmm. Cela nous fait peu d'informations. De mon côté, j'ai écouté attentivement ce qui déchire le frère et la soeur responsables des Ugnaught et de cette station. Panius Pers pense que le rachat ne serait pas une mauvaise chose, en tout cas d'un point de vue économique. Mais la sénatrice pense d'abord aux intérêts de son peuple et voit le rachat d'un très mauvais oeil. Panius pourrait vendre la station mais il semble accorder beaucoup d'importance à l'avis de sa soeur, qui, semble t-il, très respectée parmi les siens.. Ne me demande pas pourquoi... Mais cela ne nous avance guère plusDis-moi, quel est ton ressenti personnel ?
    Moi : A propos de cette piste ?
    Ceno : Cette piste, et d'après l'ensemble des données que nous connaissons.

    J'inspirai un grand coup, consciente de la chance qu'il me donnait de s'exprimer. Mais d'un autre côté...étais-ce une sorte de test ? Il fallait bien que je réfléchisse avant de donner mon avis.

    Moi : Je ne sais pas. Je pense que si on nous a envoyés ici, c'est qu'il y a un risque pour la vie de la sénatrice et que ce risque est lié à la vente de ce complexe (je baissai la voix et esquissai un petit sourire). À moins que des gens lui en veulent à cause de son caractère...particulier. En absence d'autres indices, je pense que nous devrions approfondir cette piste.
    Ceno : Tu es très perspicace Kinsa. C'est ce que je pense aussi.

    Il posa une main sur le menton de son casque de beskar comme s'il réfléchissait.

    Ceno : Comment devrions-nous procéder, selon toi ?
    Moi : J'enquêterais sur Anoleïs. Discrètement. Si la sénatrice venait à perdre la vie, alors... Si il doit y avoir un suspect, c'est lui. Mais pour l'instant, il n'y a rien de tangible qui indique que la sénatrice soit réellement en danger...si ?
    Ceno : Non en effet. Je n'ai rien vu ni senti de suspect. Et l'objectif de notre mission est clair : escorter et protéger la sénatrice Pers. Non enquêter.

    Il posa ses bras sur ses hanches et me toisa d'un air presque espiègle :

    Ceno : Et que fait-on quand le Conseil nous demande de ne pas enquêter ?

    Me sentant prise en faute, je baissai la tête et répondis :

    Moi : On n'enquête pas.
    Ceno : Bonne réponse. Mais... Cette mission est officieuse, alors on va quand même enquêter.

    Mes yeux s'illuminèrent. Enfin un peu d'action ! Ça tombait à pic, je commençais à trouver cette mission ennuyeuse à mourir. Et je voyais mal mon maître se contenter de servir de garde du corps à la sénatrice sans chercher à en savoir plus : les Mandaloriens étaient des hommes d'action, après tout, et nous l'étions tous les deux. Ceno fit quelques pas et sembla jauger la ville et l'horizon.

    Ceno : Notre seule piste, c'est ce bonhomme dont tu as parlé. Je vais aller le questionner davantage.

    Puis, il se tourna vers moi :

    Ceno : C'est à toi de veiller sur la sénatrice.

    Il paraissait très motivé de s'éloigner un maximum de Pers... Et je pouvais le comprendre, elle n'avait pas l'air particulièrement commode. En l'occurrence, j'allais pouvoir le constater par moi-même, mais à vrai dire j'avais trop envie de faire mes preuves que je ne m'en préoccupais même pas.

    Moi : Vous pouvez me faire confiance, maître.
    Ceno : Bien, bon courage, alors. Je te rejoins dés que j'ai terminé. Reste sur tes gardes, ne lâche pas la sénatrice d'une semelle... On ne sait jamais.
    Moi : Et...euh...il n'est pas... Enfin...

    Ceno, qui allait déjà partir, fut stoppé dans sa lancée par mes hésitations.

    Ceno : Oui ?
    Moi : Je ne suis pas sûre qu'il ait toute sa tête...
    Ceno, très sérieux : Ne t'en fais pas, les dingues ça me connaît.
    Moi, curieuse : Vraiment ?
    Ceno : Sur Nar Shaddaa, il est difficile de survivre sans perdre la raison.

    Une légère lueur sombre parut ternir la bonne humeur qu'avait mon maître depuis notre départ de Coruscant. Je ne pouvais pas prétendre le connaître très bien, mais j'avais fini par comprendre que cette arme humaine avait une sensibilité à la justice due aux opprimés et aux miséreux. Il avait même l'air de ne se battre que pour ça. Il m'avait parlé une ou deux fois, au détour d'une conversation, de son enfance sur la lune des contrebandiers, sans jamais entrer dans les détails. Je n'avais jamais posé de questions. Il fallait dire que moi non plus je n'étais pas spécialement loquace sur mon enfance sur Mandalore.

    Ceno : Ouvre l'oeil, et le bon.

    Alors que je me demandais ce que cela signifiait, il s'en alla sans un mot de plus, me laissant seule avec la sénatrice qui me fusilla du regard dés que j'entrai dans la pièce où elle discutait toujours avec ses conseillers. Je tâchai de me rendre invisible, postée près de la porte comme le faisait Ceno. De là, j'avais une vue panoramique sur toute la pièce et surtout sur toutes les issues.

    Ce message a été modifié par Kinsa-Talik le lundi 21 mai 2018 - 16:31

    lundi 21 mai 2018 - 12:30 Modification Admin Réaction Permalien

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    galen-starkyler

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    Mission : La dernière heure venue

    Le ciel azuré de la planète Ryloth est vide et bien dégagé, dévoilant toute son immensité interminable au-dessus de la surface ensoleillée de la planète. Un ciel qui reflète l’absence de temporalité, de changement ou bien d’émotions. C’est d’ailleurs sous ce magnifique ciel bleu que je suis seul, désemparé et attristé, dans un lieu où l’on ne se rend que rarement. Le cimetière de Ryll-One est composé d’une centaine de pierres semi ovales et plates, taillées et polies de manière à marquer la preuve de respect pour ceux qui ont quitté leur vie matérielle ; un endroit exposé à la maigre clarté du soleil pour éviter aux pierres de s’effriter. Je suis donc dans ce cimetière, seul et silencieux. Devant ce qui est devenu le dernier foyer où vit pour toujours Talon et ses parents. Une tombe large à la stèle semi-circulaire où les habitants ont inscrit dessus « Ici reposent en paix Daran et Sara Dar’ita, et leur fille Tara’lone, morts en martyrs pour Ryloth ». L’inscription pour Talon avait été ajoutée à la stèle une fois la famille enterrée à nouveau dans leur sépulture. Je me revois les derniers instants comme si c’était aujourd’hui.

    Après cette toute-dernière bataille contre son ex-maître, la jeune twi’lek lethan venait de rendre son dernier souffle dans mes bras après m’avoir avoué son amour. Je savais que je ne devais pas me laisser envahir par mes émotions mais je ne pouvais contenir toute la tristesse en moi suite à sa perte ; relâcher cette peine qui me faisait souffrir était la solution la mieux adaptée. J’ai patienté longtemps pour me calmer et reprendre le contrôle de moi-même. J’ai ensuite placé Talon, enveloppée dans un autre linceul, et ses parents dans la remorque que j’ai prise du speeder du Sith pour l’accrocher à mon véhicule. J’ai ensuite traversé tout le désert pour rejoindre Ryll-One et accomplir la mission.
    Gadjo Dar’ita était aussi anéanti que moi quand il a vu le corps enveloppé de sa nièce ; il a pourtant fait beaucoup d’efforts pour supporter le choc et m’aider à transporter les trois corps jusqu’au cimetière. Tous les habitans twi’leks de la ville furent avertis de l’incident et tous vinrent pour rendre un dernier hommage à ce couple résistant de l’époque du SEZ. La cérémonie, présidée par le chaman Escul’apes, dura si longtemps mais au moins le silence était d’or pour les trois corps recouverts de linceuls neufs que l’on descendait dans leur dernière demeure. J’ai assisté de loin à cette cérémonie, laissant à Talon la possibilité de sentir une dernière fois la compassion et l’attention de son peuple.

    Cela fait maintenant deux heures que je suis ici, devant cette tombe. Le silence de ce lieu me permet de faire mentalement le point sur ces quelques années passées avec Talon ; ma première rencontre, notre collaboration sur Almas, sa visite secrète à l’Académie, nos mini-missions entre nous pour empêcher les vils plans de Dagon, nos escapades libres, autant de bons moments partagés que de moins bons. Tout ça pour finalement perdre sa vie lors de la chute de Dagon. Talon aura vécue une vie mouvementée.
    Le silence perdure dans le cimetière, où personne d’autre ne vagabonde, mais je sens quand même une présence muette s’approcher à côté de moi. Une personne immatérielle dont je devine les traits.

    Moi : - Comment tu te sens maintenant ?
    ??? : - Mieux. Beaucoup mieux. J’ai l’impression d’être allégée de tout et de rien, mais je suis épanouie et heureuse. Même si j’aurais voulu continuer de vivre encore un peu.
    Moi : - Et tes parents ?
    ??? : - Ils sont plus qu’heureux de pouvoir reposer éternellement en paix et ils sont fiers de moi. D’avoir lutté et vaincu jusqu’au bout pour mon rêve. Et il te remercie d’avoir cru en moi.
    Moi : - Tu méritais d’avoir une deuxième chance. J’ai simplement vu ce qu’il y avait en toi et ça m’a poussé à te soutenir plutôt que te rejeter. Tu méritais mon aide et mon amitié, parce que c’est ce que tu avais tant besoin.
    ??? : - Je ne te remercierais jamais assez pour tout ça Galen. J’ai vécu tant de choses avec toi que je ne regrette rien ou presque. Tout ce que je te souhaite, c’est de continuer d’être comme tu es et de ne pas souffrir à cause de moi. Il y a encore beaucoup de personnes dans la galaxie qui aimerait avoir ton aide et ton altruisme, des êtres désespérés comme j’étais. Et puis… il y a aussi d’autres personnes qui méritent d’être aimé. Tout comme tu m’as aimé.
    Moi : - Ne t’en fais pas pour ça. Je compte bien poursuivre dans cette voie. Et moi non plus je ne regrette pas d’avoir été avec toi à ce dernier moment. J’espère que ta nouvelle vie sera plus radieuse que la précédente. Moi, de mon côté, j’ai encore une formation à achever pour poursuivre mon idéal.
    ??? : - Bonne chance alors. Et merci encore une fois pour tout. Au revoir Galen.

    Et la silhouette floue et immatérielle s’évapore lentement pour rejoindre le voile invisible de la Force.

    Moi : - Au revoir… Tara’lone Dar’ita.

    Et je quitte à mon tour le cimetière de Ryll-One, laissant la petite famille profiter éternellement de leur réunion. Je souhaite ensuite bonne continuation à Gadjo et sa famille, le temps d’un adieu, puis je prends la route hors de la ville pour rejoindre mon chasseur et mon partenaire droïde. Nous décollons enfin de la planète Ryloth et quittons son atmosphère pour rejoindre les confins de l’espace. R1-P7 nous fait passer en mode hyperespace, avec pour direction Yavin IV.
    L’arrivée à la lune recouverte de jungle se passe bien, ainsi que l’atterrissage devant l’entrée du temple massassi principal. Je descends du cockpit d’une manière normale et habituelle puis je laisse R1 s’occuper avec l’équipe droïde de maintenance de rentrer mon vaisseau. Je marche en direction du palier de l’entrée puis j’aperçois que quelqu’un m’attend. Ou plutôt, quelqu’un qui m’a vu arriver et qui vient à ma rencontre. Je m’avance de quelques pas pour ensuite m’arrêter devant la grande twi’lek azurée en bure habituelle de maître.

    Aynor : - Alors Galen, comment va ta chère Talon ?

    Je ne sais quoi répondre devant le sourire de mon maître, en sachant que j’aurais du mal à lui expliquer ce qui s’est passé ; je n’ai pas entièrement terminé mon deuil. Aynor comprend que je ne suis pas dans mon état normal puis elle plie les yeux comme si elle me sondait. Et peu à peu, je lis de la stupéfaction puis de la peine et de la compassion dans son regard. Elle s’approche ensuite de moi et m’enlace entre ses bras et contre elle.

    Aynor : - Oh Galen… Mon pauvre Galen… Je suis sincèrement désolé pour toi…

    Je me laisse faire, sentant à nouveau l’Empathie que produit Aynor durant cet instant. Je ne sais pas quoi dire ni quoi faire de plus, l’étreinte affectueuse de la grande twi’lek bleue me donne l’envie de pleurer à nouveau pour évacuer ma peine. Mais je me retiens. Je ne veux pas que d’autres se demandent des choses à mon sujet. En tout cas, je suis ému que mon maître me comprenne.

    Aynor : - Ça a du être horriblement dur pour toi.
    Moi : - Je n’te le fais pas dire.
    Aynor : - Je devrais te sermonner pour avoir agi de la sorte devant ce Sith mais je te connais assez pour ne te dire que tu as su rattraper le coup. Tu as beaucoup souffert, Galen, avec la perte tragique de Talon. Et je ne peux que comprendre ce que tu ressens en vivant un incident comme celui-ci.
    Moi : - Tu vas me punir quand même ?
    Aynor, en s’accroupissant devant moi : - Galen, par respect et par attention envers toi, je préfère que tu te remettes lentement mais sûrement de tes émotions. Tu as eu une épreuve difficile que tu as tout de même surmontée malgré tout. Je pourrais te punir mais j’ai pitié pour toi. On ne surmonte pas aussi facilement ce genre d’évènement dans notre vie, même lorsque l’on est un padawan. Alors je te propose de prendre ta semaine et de te reposer. Tu as fait beaucoup et même trop fait. Tu mérites de pouvoir tourner la page à ton aise.

    Je remercie de tête Aynor et j’accepte avec plaisir le câlin qu’elle me propose. Nous rentrons ensuite à l’intérieur de l’Académie, où je vois venir un groupe d’autres padawans vers nous. Eckmül, Lysandre, Ellyne, Zadyssa, Ilan et Kinsa me saluent pour mon retour et me demandent comment je vais. Je ne leur réponds pas. Je passe devant eux sans rien dire et je grimpe sans m’arrêter les escaliers pour rejoindre ma chambre. Devant l’incompréhension de mes camarades, c’est Aynor qui explique que je viens de réaliser une dure mission, sans préciser le but, et que j’ai besoin de me reposer. Évidemment, je sais d’avance qu’une certaine twi’lek mando aura compris de quoi il retourne.
    Je dépose mes affaires sur le sol, sans la volonté de les ranger, et je décide de mettre ma chambre dans la semi-obscurité pour mieux m’aider à trouver ce « repos » dont j’ai besoin. Je défais d’un côté ma couette et drap de lit pour ensuite m’allonger dedans et commencer à fermer les yeux. Une semaine pour me remettre de cet épisode douloureux. Pour m’assurer encore et encore que Talon a enfin trouvé la paix qu’elle cherchait. Pour pourvoir enfin…
    Changer mes émotions pour la paix.

    FIN


    mardi 22 mai 2018 - 20:50 Modification Admin Réaction Permalien

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    Ordo

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    Mission Légende : Nuages Rouges

    L'enquêteur Jedi parcourait la station d'un pas tranquille. Il avait pleinement confiance en sa padawan pour veiller à la sécurité de la Sénatrice Pers, il lui fallait retrouver le zigoto dont elle lui avait parlé. Ses coordonnées se situaient non loin, Ceno passa devant une usine de traitement de gaz tibana et descendit jusqu'à une zone avec des marchandises entreposées. L'homme se trouvait là, au bord de la corniche. Au delà, c'était le précipice. Le Jedi se raidit, avança une main calme devant lui pour le jauger. Il ressentit le désespoir, la douleur.

    Ceno - ... Hey, mon vieux.

    L'ivrogne tourna la tête, ses yeux étaient exorbités, des larmes s'en écoulaient. Il semblait psychotique, comme si une horrible peur avait pris possession de lui. Il n'avait plus rien de sain. Cenovii tenta de s'approcher lentement en lui parlant pour le mettre ne confiance.

    Ceno - ... Je suis le Jedi envoyé ici pour protéger la sénatrice Pers.
    Vieux fou - ... la Sénatrice. Elle ne peut rien faire.

    Il retourna sa tête vers le vide. Il semblait perdu dans ses pensées. Son désespoir était plus grand que tout ce qu'avait pu ressentir Cenovii auparavant. Il avait tout perdu, il n'avait plus l'envie de vivre. Le Mandalorien soigna ses mots et essaya d'influencer son esprit.

    Ceno - Vous n'avez pas vraiment envie de faire ça. Vous devriez reculer un peu pour qu'on puisse parler.

    La détresse de l'homme était cependant trop grande. Il fit un pas en avant...


    Ceno - Stop! Arrêtez!

    Le pieds droit du suicidaire maintenant dans le vide, il était déséquilibré et sur le point de se laisser tomber.

    Ceno - Ne faites pas ça! Je peux vous aider!

    Le pauvre bougre chancela en avant, son corps bascula, il se jeta dans le vide. Cenovii se précipita en augmentant sa vitesse à son paroxysme, la distance le séparant du vide fut mangée en un instant! Il vit l'homme entamer sa chute mortelle, projeta ses perceptions sur lui et s'empara de son corps avec la Force.

    Ceno - Urf! Je te tiens!

    Il maintenu l'homme en l'air le temps de bien se concentrer et le remonta lentement avec la télékinésie. Puis il le déporta jusqu'à lui et l'allongea au sol. Il était inconscient.

    Ceno - Désolé, mais tu dois nous dire tout ce que tu sais.

    Alors, un signe se manifesta. Ce fut comme une voix en sourdine qui souffla à l'oreille de Cenovii, comme si la Force trembla. L'image de Kinsa et de la sénatrice apparu brièvement. Quelque chose allait se passer, quelque chose était peut-être déjà en train de se produire. Il se ressaisit et contacta sa padawan immédiatement.

    Ceno - Kinsa? ...Kinsa! Réponds! ... Haarshack! Pourvu qu'il ne lui soit rien arrivé...
    Kinsa (com) - Maître!
    Ceno - Ah! Où es-tu?!
    Kinsa (com) - Je poursuis un suspect du côté nord du complexe!
    Ceno - Ne prends pas de risque inutile! Je vais lui barrer la route!
    Kinsa (com) - Compris!

    Le grand Jedi en armure se mit en route aussitôt! Il demanda à des gardes Ugnaught sur son passage de mettre dans une cellule l'homme inconscient qui se trouvait en bas, puis ne perdit pas une seconde de plus et coupa à travers le complexe pour arriver face à Kinsa.

    vendredi 08 juin 2018 - 22:43 Modification Admin Réaction Permalien

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    Kinsa-Talik

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    Mission : Nuages Rouges

    Cela devait faire une vingtaine de minutes que j'étais postée près de la porte, et la situation était résolument la même que quand Ceno était parti pour interroger Jaateis. La sénatrice débattait toujours avec ses conseillers, et la seule chose qui attirait mon attention était les soudains éclats de voix lorsque la conversation devenait plus houleuse. La politicienne semblait avoir pris le parti de m'ignorer et cela m'allait parfaitement. Je ne tenais pas à m'attirer ses foudres.

    Cette fois, c'était à mon tour de m'ennuyer... Je ne pus m'empêcher de baîller, mais me repris rapidement. Il fallait que je reste vigilante. Même si pas grand-chose ne paraissait menacer la sénatrice Pers à cet instant, maître Cenovii m'avait appris à ne pas me fier aux apparences. À quatorze ans, j'avais vécu bien plus de choses que la plupart des jeunes de mon âge, surtout en terme de combats, et la majorité de ma formation en tant que Jedi consistait à contrer cet instinct mandalorien de régler les problèmes en frappant. C'était pour cela que je méditais beaucoup, pour trouver la sérénité. Au Temple, j'avais également suivi des cours de diplomatie de la part de plusieurs ambassadeurs Jedi, et abordé les choses d'un autre point de vue que celui du guerrier. Je n'étais pas l'élève la plus douée pour la résolution de conflits, mais je faisais beaucoup d'efforts. Car j'avais enfin l'impression d'avoir trouvé ma voie chez les Jedi.

    Alors que j'étais perdue dans mes pensées, mon sens du danger se manifesta soudainement, une fraction de seconde avant que la seule baie vitrée de la pièce se brise, suivi d'un tir. Sans réfléchir, j'usai de la Poussée de Force sur la sénatrice juste à temps pour qu'elle ne soit pas atteinte, la projetant un mètre plus loin tandis que le sol immaculé se retrouvait avec une marque noire.

    Moi : Désolée sénatrice !

    Je me précipitai vers le bord. Selon l'angle du tir, le tireur devait se trouver en hauteur, vers la droite. Je dirigeai donc mon regard vers cette partie des cimes de Cloud City, guettant tout mouvement, et repérai une silhouette qui descendait à toute vitesse de son perchoir. Le tueur ! Je me souvins de mon entraînement au Saut de Force, devinai où il allait arriver et sautai sans hésiter. J'allais devoir courir vite si je voulais le rattraper, surtout qu'il s'était rendu compte qu'il était repéré. Je n'eus pas l'occasion d'entendre le "Ah, ces Jedi" exaspéré de Pers, j'avais déjà atterri en bas avec une belle roulade pour minimiser le choc. Après m'être relevée, je scrutai les environs et retrouvai mon objectif : il se faisait la malle en fonçant dans une ruelle étroite.

    Moi : Pas si vite !

    Alors que je commençais à courir pour me mettre à ma poursuite, mon comlink se mit à sonner. Je répondis après avoir traversé une foule effrayée.

    Ceno (com) : Haar'chak! Pourvu qu'il ne lui soit rien arrivé...
    Moi : Maître!
    Ceno (com) : Ah! Où es-tu?!
    Moi : Je poursuis un suspect du côté nord du complexe!
    Ceno (com) : Ne prends pas de risque inutile! Je vais lui barrer la route!
    Moi : Compris !

    J'accélérai encore en usant de la Vitesse de Force pour rattraper le retard que j'avais pris à cause de la foule. Courir, ça, je savais faire... Alors que je débouchais sur une place où les passants s'écartèrent pour nous laisser passer, j'étais à deux doigts de rattraper celui qui avait tenté d'attenter à la vie de la sénatrice Pers, quand soudain, il lança derrière lui ce que j'identifiai immédiatement comme une grenade. Elle roula et s'arrêta juste au pied d'une famille humaine qui ne savait comment réagir. Bien sûr, ils ne savaient pas ce qui c'était... Mais moi si. Mon sang ne fit qu'un tour, et pour la seconde fois en cinq minutes, j'utilisai la télékinésie instinctivement. La grenade s'envola et fut projetée en direction du toit d'une des structures, mais explosa avant, l'endommageant toutefois. Heureusement, cela semblait plus décoratif qu'autre chose, et personne n'y était. Dans le même temps, je vis Ceno arriver en trombe et user d'une Poussée de Force sur le malfrat pour l'envoyer à terre. Je me hâtai de le rejoindre pour l'empêcher de se relever : avec deux sabres pointés sur lui, ç'aurait été imprudent de sa part.

    Moi : Vous êtes arrivé au bon moment, maître.
    Ceno : Je vois ça.
    Tueur : Vous avez beau m'avoir attrapé, vous n'obtiendrez rien de moi !

    J'échangeai un regard avec mon maître, que je sentis dubitatif. Les Jedi avaient leurs propres méthodes d'interrogatoire, bien plus douces que celles des Death Watch mais tout aussi efficaces. En l'occasion, une persuasion de Force devrait suffire pour en tirer le nom de son employeur, pour qu'on sache qui en voulait à la sénatrice. En tout cas, notre intuition s'était confirmée... Pers était bel et bien en danger. Le débarrassant de ses armes, Ceno l'obligea à se relever et lui passa les menottes, avant de l'empoigner par le bras. Quant à moi, je me chargeai de rassurer la foule qui s'était agglutinée autour de nous.

    Moi : Tout va bien. On contrôle la situation, veuillez vous écarter s'il-vous-plaît. Nous sommes des Jedi.

    J'avisai la famille qui avait manqué d'être touchée par la grenade, et le petit garçon, un adorable bambin blond, se précipita vers moi :

    Petit garçon : Vous nous avez sauvés !
    Moi, gênée : Ce n'est rien, je fais juste mon travail de Jedi.
    Petit garçon : Moi aussi plus tard je veux devenir Jedi alors, et sauver les gens !

    J'esquissai un sourire. Voir des enfants heureux était ma plus belle récompense depuis que j'avais quitté Mandalore. Je n'avais pas exactement eu une enfance insouciante, alors cela me rassérénait lorsque je voyais que d'autres n'avaient pas eu cette malchance.

    Ceno : Kinsa !

    Je me retournai, et me figeai. L'homme que nous venions d'appréhender s'était affaissé et gisait à présent à terre, comme un pantin désarticulé. Je tressaillis en voyant qu'une légère mousse blanche dépassait de ses lèvres, signe d'un empoisonnement.

    Ceno : Il a mis fin à ses jours pour qu'on ne puisse pas l'interroger.

    J'avalai ma salive devant ce spectacle morbide. Je ne pouvais pas dire que je n'étais pas habituée à voir des gens mourir au combat, mais là c'était...différent. Cela me semblait invraisemblable de se donner la mort, surtout quand on était mercenaire. À moins qu'il n'en soit pas un...

    Moi après avoir forcé la foule à s'éparpiller : Je... Est-ce normal qu'il ait fait cela ?
    Ceno : Je n'en sais rien. En tout cas, ramenons le corps pour une autopsie, nous en saurons peut-être plus...

    Ce message a été modifié par Kinsa-Talik le mercredi 20 juin 2018 - 22:42

    mercredi 13 juin 2018 - 18:29 Modification Admin Réaction Permalien

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    Ordo

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    Mission Légende: Nuages Rouges


    Ainsi Padmée avait vu juste. La situation venait de déraper avec une tentative d'assassinat sur la Sénatrice Pers. Comme si cela ne suffisait pas, l'explosion qui a eu lieu dans la cité pendant la course-poursuite avec le tueur pouvait mettre le feu aux poudres rapidement. Les gardes d'Ugnaughgrad se pressèrent autour du cadavre du tueur pour l'évacuer le plus vite possible.  Le duo de Jedi se mirent à leur service, les aidant et les accompagnant jusqu'au poste de sécurité.

    Kinsa - On a bien fait de nous envoyer.
    Ceno - Reste bien concentrée, il n'était peut-être pas seul.

    Ils suivirent les troupes jusque dans une grande salle avec des bureaux et des holocomunicateurs partout. Là se pressaient la sénatrice Pers, son frère l'administrateur Panius ainsi que leur garde personnelle. Cela faisait beaucoup de monde dans un endroit assez confiné. Le dialogue qui s'en suivit s'apparentait plus à une brimade de la part de la Sénatrice à l'encontre de son escorte Jedi.

    Pers - C'est votre faute, maudites boîtes de conserve! Il n'y a jamais eu aucun problème jusqu'à votre venue! Vous débarquez et on essaye de me tuer! Mes gens sont blessés! Qu'est-ce que vous avez à répondre à ça?!
    Ceno - Madame, Kinsa vous a sauvé la vie. Vous devriez la remercier.
    Pers - Cette gamine a fait exploser la tour de la cité!
    Kinsa - Mais non j'ai...
    Pers - Et vous n'avez même pas réussi à attraper ce tueur vivant! Avec vous, tout se résout par la violence! Comment peut-il y avoir des personnes comme vous dans l'Ordre Jedi?! Je n'aurais jamais dû accepter cette escorte! Surtout une escorte de Mandaloriens!
    Ceno gardant son sang froid - Au contraire, Sénatrice Pers, cette tentative d'assassinat rend d'autant plus légitime l'objet de notre présence. Vous devrez resté ici le temps qu'on enquête.
    Pers - Et puis quoi encore?!
    Ceno - Administrateur, mettez tout en oeuvre pour protéger la Sénatrice, nous sommes sûrs qu'il en va de sa vie désormais.
    Panius - Je m'en occupe, Maître Jedi, ne vous inquiétez pas.
    Pers - Il n'en est pas question!
    Panius - Calme-toi, calme-toi.

    Conscient du danger, Panius décida de suivre les conseils du Jedi et de rassurer sa soeur avant de la placer dans un endroit ultra sécurisé. Ses conseillers et sa suite, la connaissant bien, avaient aidé à la calmer et à lui faire entendre raison. Tous étaient inquiets. Ceno et Kinsa pouvaient lire de la fébrilité chez les forces de sécurité, jusqu'à leur chef. Arrivant près des émissaires Jedi, l'Ugnaugh ôta sa casquette et se gratta la tête, cherchant un peu d'espoir.

    Chef sécu - ...Bon. Et maintenant? Vous avez une idée?
    Ceno - Laissez-nous faire notre travail et nous trouverons des réponses. Il nous faut voir le corps du tueur.

    Ils furent menés à travers le poste de contrôle jusqu'à une arrière-salle avec des cellules. Dans l'une d'elle, le corps de l'assassin était étalé sur une plate-forme. Cenovii regarda sa padawan sans véritable intention, il était juste découragé de constater qu'il n'y avait même pas de salle d'autopsie avec du matériel. Heureusement, il possédait un équipement adéquat intégré à son corps.

    Ceno - Je vais faire quelques analyses.
    Kinsa - Ici...?

    Il la regarda à nouveau, avec ce détournement de casque lent qui veut dire "ne poses pas des questions comme ça", puis se baisse vers le corps afin de l'examiner. Il s'agissait d'un homme d'une quarantaine d'année, portant une combinaison classique de combat, et des gants stabilisateurs pour plus de précision au fusil de sniper. Ceno lui retira ses gants et lui retroussa les manches pour voir ses bras.

    Il sentit, durant son examen, que Kinsa n'était pas tranquille. La cellule dans laquelle ils se trouvaient était glauque et l'atmosphère lourde suite aux derniers événements rendait la situation oppressante. Mais à cela s'ajoutait un brin d'agacement, une certaine lassitude et surtout beaucoup de questionnements. Le Mando-Jedi, tout en gardant le regard sur le corps du tueur, reconnu ce sentiment.


    Ceno - Tu prêtes trop d'attention à ce que dit la Sénatrice. Les autres nous font confiance, alors, laisse couler.

    Lui dit-il d'un ton calme en redressant sa visière vers elle.

    Ceno - Tu vois bien qu'elle est... Un peu spéciale.

    Cette fois le ton était plus à l'humour. Il essayait de détendre l'atmosphère. Mais à part un bref sourire à peine forcé, la crispation de Kinsa restait intacte. Ceno continua son examen mais il ressentit fortement le poid d'un conflit qui l'avait rongé pendant des années et le rongeait encore à ce jour. Il en était certain, il y avait ce même conflit chez Kinsa. Ce n'était pas bon pour son avenir, il fallait qu'il fasse quelque chose pour la rassurer.

    Cela ne dura pas plus de vingt minutes. En nettoyant certaines zones du bras et du cou, Le Mando-Jedi repèra plusieurs points d'insertion d'aiguilles. Drogué? Peut-être. Une analyse de sang s'imposait. Après avoir prélevé un échantillo, Ceno contacta directement Padmée Naberry par la fréquence Nema pour transmettre ses données.


    Ceno - On a besoin de cette information au plus vite. J'attends tes résultats avant de conclure à un empoisonnement.
    Pad com - Comptez sur moi.

    Il laissèrent le corps derrière eux et sortirent prendre l'air. Au bord du balcon, Cenovii enleva son casque, de tout temps c'était assez rare. Kinsa et son mentor respirèrent l'air frais tandis que le ciel se faisait de plus en plus orangé. L'oxygène était rare ici, mais il avait l'impression d'étouffer à l'intérieur du poste de sécurité. Bientôt ils allaient reprendre leur enquête, ce moment était peut-être le seul qu'ils aient pour souffler. Alors, Ceno accorda un peu de temps à Kinsa pour répondre à ses questions, comme le font les Maître avec leur padawan depuis la nuit des temps.


    mercredi 20 juin 2018 - 13:38 Modification Admin Réaction Permalien

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    Kinsa-Talik

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    Titre : Négociations troublées
    Date : + 196
    Lieu : Serenno
    Participants : Kinsa Talik (Chevalière, Twi'lek Mandalorienne), Zokuron Ta'a (Padawan, Togruta)
    Synopsis : Les maisons régnantes de Serenno demandent aux Jedi d'assurer la sécurité de négociations tendues à la suite d'un conflit interne.


    Un beau matin, à l'Académie Jedi...

    Dans une des salles d'entraînement au sabre laser, je m'appliquais à tirer sur Zokuron, mon padawan Togruta qui étudiait actuellement la Forme V, le Djem So. Il devait notamment s'exercer au renvoi des tirs, et cela me faisait très plaisir de le former ainsi. Zokuron était doué, et il s'améliorait jour après jour, et je pensais à l'emmener lors de ma prochaine mission. Après tout, les voyages formaient la jeunesse !

    En parlant du loth-loup... Alors que je venais de lâcher une rafale de dix tirs suivis sur le Togruta, mon comlink commença à sonner. J'esquivai le renvoi d'un des traits d'énergie et fit signe à mon padawan d'arrêter. Vu le bruit qu'il produisait, c'était un appel du Conseil, et on ne refusait jamais un appel du Conseil, d'autant plus qu'il s'agissait souvent d'une mission.

    Aynor (com) : Kinsa ? Est-ce que tu peux venir s'il te plaît ?
    Moi : Bien sûr, j'arrive tout de suite.

    Zokuron m'emboîta le pas tandis que je me dirigeais vers la salle du conseil. Ce jour-là, il n'y avait qu'Aynor et Jorus de présents, les autres étant probablement sur Coruscant ou ailleurs dans la galaxie. Je saluai les deux maîtres Jedi d'une respectueuse inclinaison du buste, imitée immédiatement par mon padawan.

    Aynor : Bonjour Kinsa. Comme tu t'en doutes, nous avons une mission pour toi...et ton padawan, si tu le souhaites. Cela devrait être formateur pour lui.
    Moi : Quelle mission ?
    Aynor : Depuis plusieurs mois, la planète Serenno est enlisée dans un conflit entre plusieurs des maisons régnantes. Heureusement, elles ont décidé d'établir une trêve, mais les négociations sont tendues, car chaque étincelle est propice à raviver le conflit. Les maisons régnantes ont donc résolu de demander l'aide des Jedi pour veiller à la sécurité de ces négociations.
    Moi : Cela me semble être une mission plutôt tranquille.
    Jorus : Détrompe-toi. Il n'est pas inenvisageable que des extrémistes d'une des maisons sabote les négociations pour les faire échouer. Comme Aynor te l'a dit, ce n'est qu'une trêve.
    Moi : Compris. Effectivement, cela sera instructif pour Zokuron, de côtoyer le milieu diplomatique.
    Aynor : C'est exact (elle me tendit un datapad). Voilà les informations relatives à ta mission. Tu partiras ce soir.

    Je hochai la tête et m'inclinai à nouveau, avant de quitter la salle, Zokuron sur les talons. Il était resté silencieux durant ce bref briefing, mais dés que nous fûmes hors de portée auditive d'Aynor et de Jorus, il s'anima soudainement :

    Zokuron : C'est quel genre de planète, Serenno ?
    Moi : Urbanisée, mais raisonnablement. Enfin, c'est beau, pas comme des planètes comme Nar Shaadda ou Coruscant. Mais non, ne t'attend pas à gambader dans des forêts sauvages. Historiquement, c'est la planète natale du comte Dooku, un des leaders séparatistes de la guerre qui s'est déroulée il y a deux cent ans. Puisqu'on part ce soir, tu as le temps de te renseigner sur les archives, si tu veux.
    Zokuron : Je le ferai. Tu penses qu'on aura besoin de se battre ?
    Moi : Je n'en sais rien. Normalement non, mais on ne sait jamais, il y a toujours la possibilité que ça tourne mal. Quoi qu'il en soit... Prépare-toi bien, et révise les leçons de diplomatie de maître Alask. Les enseignements de notre ambassadrice pourraient très bien se révéler utiles...

    Ce message a été modifié par Kinsa-Talik le vendredi 22 juin 2018 - 15:48

    vendredi 22 juin 2018 - 15:08 Modification Admin Réaction Permalien

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    Mission : Nuages Rouges

    Profitant d'un instant d'accalmie, Ceno et moi nous sortîmes à l'extérieur. Je pus constater que le soleil allait bientôt se coucher au vu de la couleur orangée du ciel, tandis que mon maître enlevait son casque pour respirer un peu d'air frais. Pendant un instant, nous restâmes silencieux, côte à côte, plongés dans nos pensées respectives, jusqu'à ce que je prenne la parole.

    Moi : Maître ?
    Ceno : Oui ?
    Moi : Je sais que vous m'avez dit de ne pas prêter attention à ce que la sénatrice a dit, mais... Je ne peux pas m'empêcher à repenser à ses mots...

    Il était difficile pour moi d'admettre cette faiblesse, mais le fait était que ce n'était pas la première fois que ma double affiliation me posait des problèmes. J'avais déjà eu droit à des remarques de ce genre, y compris de la part de certains padawans, ce qui avait largement contribué à mon caractère solitaire. Depuis Mandalore, je ne m'étais liée avec personne, sauf Galen et Eckmül avec qui je m'entraînais parfois, même s'ils étaient plus âgés que moi de deux et trois ans.

    Ceno : Je sais. Et cela t'ennuie profondément... N'est-ce pas?
    Moi : Oui. Quand elle a dit qu'il ne devrait pas avoir de personnes comme nous dans l'Ordre Jedi, ça m'a blessé. Beaucoup, à vrai dire. Je pensais pourtant avoir fait des efforts...

    Le Jedi en armure resta accoudé au balcon, songeur, avant de déclarer quelques instants plus tard :

    Ceno : Tu sais... Certaines personnes pensent que les Mandaloriens sont des guerriers assoiffés de sang, dénués de coeur et d'intelligence. Cette image a la vie dure...

    Cette description me paraît tout à fait correspondre aux Death Watch... Dés que je repense à eux, quelque chose en moi se révolte. Ils étaient si différents de ce qu'on m'avait appris ! Le Resol"nare, l'honneur, la loyauté... Pour moi, c'est cela les Mandaloriens. Il baisse la tête, semblant pensif. A t-il en tête les même choses que moi ? Puis il redresse les yeux vers l'horizon avec un visage apaisé.

    Ceno : C'est certainement à cause de notre passé de conquérants. Et certains sont restés comme nos ancêtres... Beaucoup même. J'en ai connu, surtout à la Guilde. Mais toi et moi, sommes différents.

    Il se redressa et se plaça face à moi, me mit les mains sur ses épaules et me regarda dans les yeux avec cet air de maitre bienveillant mais qui m'enjoint à me ressaisir.

    Ceno : Les Néo-Mandaloriens sont différents. Nous faisons partie de la Coalition Galactique, nous avons contribué à la paix. Et il y a même des Mandaloriens parmi les Jedi maintenant. Nous sommes les premiers, et ce doit être une fierté, non un fardeau. Tu ne dois pas t'inquiéter à ce sujet, ni accorder d'importance à ceux qui stigmatisent les nôtres et pensent que notre peuple se réduit à quelques tribus barbares. Nous sommes plus grands que ça. Tu le sais, au fond de toi. Alors, ne t'en fais pas. D'accord?
    Moi : D'accord. Mais... parfois il m'arrive de me demander s'il est possible de concilier guerre et paix. Mon instinct de combattante et mon désir de faire le bien.

    Il me lâcha et reprit un ton un peu moins solennel.

    Ceno : Ce n'est pas facile de concilier les deux... Mais aujourd'hui, même l'Ordre Jedi a besoin de combattants. Nous sommes là pour ça. Padmée elle-même nous a fait confiance pour cette mission. Alors peu importe ce que dit Pers, on ne va pas la décevoir.

    J'inspirai un grand coup, apaisée par ses paroles. Avoir quelqu'un qui avait eu les mêmes doutes que moi était probablement la meilleure chose qui aurait pu m'arriver. D'une manière étrange, je faisais confiance à Ceno comme je n'avais pas fait confiance à quelqu'un depuis longtemps. Je sentais que je pouvais me confier à lui sur ce qui me tracassait, alors même que nous n'avions pas passé tellement de temps ensemble. C'était quelque chose que j'étais incapable d'expliquer.

    Moi : Comptez sur moi ! Vous savez...je suis très heureuse de vous avoir comme maître. J'imagine que je me sens un peu moins seule. Les autres padawans ne sont pas comme moi, pour la plupart, ils ne comprennent pas forcément.
    Ceno : Hof, je te comprends, à mon époque aussi, je trouvais mes camarades beaucoup trop frêles et trop portés sur la théorie.

    Je souris, alors qu'il paraissait se laisser un peu emporter par la nostalgie. Je me demandais comment il était en tant que padawan... Avait-il parfois du mal à s'intégrer comme moi ? Après quelques secondes, il sortit de ses souvenirs :

    Ceno : Mais attention ça ne veut pas dire qu'il faut délaisser tes classes! Il n'y a pas d'ignorance...
    Moi : Il n'y a que la connaissance, je sais. Mais je suppose que je suis habituée à être différente. Quand...quand j'étais sur Mandalore, j'ai...

    J'étais un peu gênée de lui avouer que j'avais sciemment ignoré les ordres de celui que je considérais comme un oncle. Mais c'était pour la bonne cause : j'avais ainsi évité à un gamin de subir encore plus de souffrances.

    Moi : J'ai désobéi à mon commandant de mission pour sauver un enfant. Lui se moquait de savoir qui allait mourir, il était juste là pour l'objectif. Je crois que c'est à ce moment-là que j'ai réalisé que j'étais différente.

    Je marquai une pause, consciente que Ceno n'avait peut-être pas envie d'écouter mes histoires du passé. Nous étions en mission après tout.

    Moi : Désolée de vous embêter avec tout ça.
    Ceno : Tu ne m'embêtes pas du tout. N'hésite pas à me demander si tu as le moindre souci. Reste fidèle à tes principes Kinsa, et tu seras une grande Jedi.
    Moi : Merci. J'essaierai de le devenir. Et...euh...je voulais vous demander aussi..

    Il s'apprêtait à remettre son casque, mais il s'arrêta en m'entendant.

    Ceno : Je t'écoute.
    Moi : Quand cette mission sera finie, est-ce que je pourrai vous accompagner ensuite ?

    Son visage se fit plus fermé et sérieux.

    Ceno : J'aimerais beaucoup. Mais mes missions sont souvent très dangereuses. Il faudra que j'en parle au Conseil.
    Moi : D'accord. J'espère que le Conseil acceptera, alors. Parce que le danger, je connais...

    J'avais beau être jeune, mais j'avais toujours en mémoire les trois ans que j'ai passés à me battre pour la Résistance. À cette époque, j'avais côtoyé le danger et au fur et à mesure, j'avais appris à apprivoiser ma peur. De plus, depuis que j'étais devenue padawan, j'avais beaucoup appris. Ceno parut le sentir et je pus lire toute la confiance qu'il me portait dans son regard, avant qu'il remette son casque et me donne une petite bourrade affectueuse.

    Ceno : Je sais que tu connais! Et je crois qu'on a pas fini d'être en danger avec cette affaire alors sois bien sur tes gardes
    Moi : Quelle est la suite du programme ?

    Au même moment, le comlink de Ceno vibra, et ce dernier fit :

    Ceno : Ha, voilà les données que j'attendais.
    Pad (com) : C'est bien ce que tu pensais. Il a été empoisonné. Venin de serpent des marais de Vjun. Mortel sur une durée moyenne. N'a qu'un seul antidote, très compliqué à préparer.

    Ceno tourna la tête comme pour me demander d'exposer une première hypothèses. J'hésitai un peu. Je ne savais pas trop quoi penser. Finalement, je soufflai :

    Moi : Il n'avait visiblement pas envie qu'on découvre les informations qu'on détient. Je me demande qui il est...
    Ceno : Un tueur dont la vie ne tenait qu'à un fil. On dirait qu'il était contraint de réussir sa mission. En cas d'échec c'était la mort assurée. Il a préféré se donner la mort lui-même avant que le poison ne s'en charge. Ces méthodes sont...

    Je pus lire à cet instant une expression de pitié sur le visage de mon maître. Quant à moi, je ne pouvais pas m'empêcher de penser à quelque chose...

    Moi : Alors en sauvant la sénatrice nous avons condamné quelqu'un d'autre...
    Ceno : Parfois, nos actions ont des répercutions qu'on ne soupçonne pas. C'est pour ça qu'il ne faut pas agir à la légère. En l'occurrence... Vaut mieux lui qu'elle. Merci Pad, je te tiens au courant.
    Pad (com) : Je me doute que tu veux voir Anoléïs, alors soyez très prudents. Coruscant, fin de la transmission.

    Il ferma son comlink et le rangea.

    Ceno : Padmée a raison. Nous devons rencontrer Anoléïs et en découvrir plus sur lui.
    Moi : Vous pensez que c'est lui qui a fait le coup ?
    Ceno : Tout semble l'indiquer. Mais on ne peut rien prouver. Il va falloir trouver un moyen de le coincer...
    Moi : On pourrait peut-être commencer par le poison ?
    Ceno : Qu'est-ce que tu veux dire ?
    Moi. Ça ne se trouve pas n'importe comment ce genre de poison, j'imagine. Si on trouve qu'Anoléïs a été en contact avec quelqu'un qui en vend...
    Ceno : Pas de plans sur la comète. On va déjà essayer de l'approcher. Et j'ai une idée pour ça...
    Moi, curieuse : Laquelle ?
    Ceno : On va utiliser la sénatrice.

    vendredi 22 juin 2018 - 18:26 Modification Admin Réaction Permalien

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