[Review] Dark Vador : La Prison Fantôme chez Delcourt

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  hypertonyk

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  Voici la critique de la BD Dark Vador 2 : La Prison Fantôme, scénarisée par Haden Blackman et dessinée par Agustin Alessio, parue ce mois-ci chez Delcourt.

  Cette critique ne reflète que l'avis de son auteur et je vous invite à livrer la vôtre dans les commentaires ci-dessous.

  

  
  

  La première chose qu'il me faut clarifier, c'est que cette histoire n'est pas inédite. Enfin, elle est inédite en album mais a déjà été publiée dans les pages du Star Wars Comics Magazine des éditions Delcourt.

  Cependant c'est la première fois que cette mini-série, qui fait partie de l'univers Légendes, est présentée dans un seul support du début à la fin.

  
  

  J'ai la fâcheuse habitude de feuilleter les BD avant de les lire, pour m'imprégner du dessin, de l'ambiance... Et en ouvrant celle-ci... je n'ai pas aimé ! Les dessins étaient durs, les visages torturés, les couleurs ternes et "sales", et les personnages peu séduisants... Bref une première impression assez négative.
  

  Et puis j'ai commencé à lire l'histoire... Et j'ai compris.

  Sans vouloir vous spoiler, en gros, l'histoire n'est pas vraiment celle de Vador, mais celle d'un jeune lieutenant impérial  (manchot, au visage brûlé et franchement abîmé par la vie) fraîchement promu, qui suit le Seigneur Sith et l'aide à écraser une mutinerie par tous les moyens, même les plus abjects.

  Ce n'est pas tant que j'avais tort à propos de ces dessins ... C'est juste que cette laideur des visages, des dominantes de couleurs etc. collent parfaitement avec l'ambiance que Haden Blackman a voulu pour ce récit. Il n'y a pas de gentil. C'est une histoire de violence, de trahison et de loyauté aveugle.

  Les protagonistes que l'on suit sont tous mutilés, défigurés, et animés par le feu du désir de vengeance. Autrement dit, ils sont aussi laids à l'extérieur qu'ils le sont à l'intérieur. Même les Jedi que l'on voit en flash-back ne sont pas spécialement tout propres, car ils sont à l'origine de cette prison cachée qui donne son titre à l'album, où ils ont "stocké" en secret les criminels sans les juger... Quant à Vador, il incarne parfaitement dans ce récit le vrai villain, sans pitié et totalement soumis à son maître.

  Ce scénario est écrit pour mettre le lecteur mal à l'aise, et, de fait, le dessin va dans le même sens. Le fait que ce soit le même artiste qui a fait le dessin et la couleur permet d'ailleurs à Agustin Alessio de donner libre court à sa créativité et d'employer des palettes de couleurs qui accentuent encore le côté malsain du dessin. Et finalement... J'aime ça !

  Petit bémol cependant par rapport au dessin : il est dommage que les visages (notamment ceux des mâles humains) soient aussi similaires, on a un peu l'impression que seule la couleur des cheveux change... et encore, pas sur tous les personnages.

  
  

  En conclusion, Haden Blackman et Agustin Alessio ont su parfaitement collaborer pour écrire un récit sombre, violent et dérangeant, qui participe à la légende du Seigneur des Sith.

  mardi 27 octobre 2015 - 18:51 Admin Réaction Permalien

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