[Auteur]Fredric Brown

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    Padmeia

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    (1906-1972)



    Cet homme, en moins de vingt ans, réussit à publier une trentaine de romans et plus de 270 nouvelles. Et surtout, à sidérer le lecteur dans deux genres : le policier et la science-fiction.
    Les récits de Fredric Brown sont décalés, drôles et absurdes.
    Fredric Brown est né le 20 octobre 1906 à Cincinnatti (Ohio). Fils unique, vite orphelin. Sa mère décède d’un cancer. Fredric n’a que 14 ans. L’année suivante, c’est son père, journaliste, qui passe l’arme à gauche. Le voilà seul, à 16 ans. Il sera garçon de course pendant deux ans. D’autres petits boulots suivront, avant de se poser comme correcteur au Milwaukee Journal.
    Sa situation se stabilise un brin. Fredric Brown épouse Helen Ruth. Devient papa l’année suivante, puis encore deux ans plus tard avec un deuxième garçon.
    Son travail l’amène parfois à corriger quelques nouvelles à paraître dans les fameux « pulps » de l’époque.
    Première publication en 1938. La nouvelle s’appelle La Lune à un mètre, et s’inscrit au rayon policier.
    Pour la SF, il faut patienter jusqu’en 1941, avec Pas encore la fin, qui sort dans Captain Future. Cela arrondit les fins de mois, mais pas plus. Brown passe à la vitesse supérieure. Son premier roman s’intitule Crime à Chicago, et met en scène deux personnages, Ed Hunter et son oncle Ambrose, qui évoluent dans le milieu des forains. Une dizaine de maisons d’édition refusent le manuscrit. Côté ménage, les choses ne vont pas fort non plus entre Fredric et Helen. Les événements se précipitent en 1947. Le couple divorce, d’un commun accord. L’éditeur Dutton accepte le roman de Brown. L’année suivante, le titre décroche L’Edgar du meilleur premier roman de la prestigieuse association des Mystery Writers of America (MWA).
    Son éditeur lui demande du coup d’assurer une série: Fantôme du chimpanzé (1948), Dessous de Mme Murphy (1963).
    Brown entâme sa période faste. Nouveau mariage avec Elizabeth Charlier, et euphorie créatrice. A côté de son duo, il aligne d’autres petits chefs d’oeuvre, au premier rang desquels La Nuit du Jabberwock (1950) ou La Fille de nulle part (1951) pour le polar, L’Univers en folie (1949) pour la SF.
    Mais Brown souffre de problèmes respiratoires graves, et déménage d’abord du côté du Nouveau Mexique jusqu’en 1952. Il essaye ensuite de se rapprocher de Los Angeles, et s’essaye alors à quelques collaborations assez décevantes avec Hollywood, mais doit repartir en 1954 vers un air meilleur. Ce sera à Tucson, dans l’Arizona. Il aura encore de sacrés bons titres, de Martians go home (1955) à Sang pour sang (1961).
    A partir de 1963, il ne sort plus rien. Commence des projets, mais sans jamais en venir à bout. Son corps le lâche. Il regrette aussi le manque de reconnaissance de son travail. « Les lecteurs aiment mes romans, mais ne savent toujours pas qui les écrit », déplore-t-il. L’injustice ne devait jamais vraiment être réparée, même si les années 1980 allaient être plus souriantes pour la réputation de l’écrivain. Mais il était évidemment trop tard. Fredric Brown est mort le le 11 mars 1972. Il est plus que grand temps de redécouvrir son oeuvre.

    Ses principaux ouvrages sont : Crime à Chicago, La Belle et la bête, La Nuit du Jabberwock, Tuer n’est pas jouer, La Fille de nulle part, Ca ne se refuse pas, Qui a trué grand maman ?.


    Pour ma part je viens de terminer l'Univers en Folie!

    10 juin 1954. Première tentative de lancement d'une fusée dans la Lune. Et c'est l'échec. La fusée retombe dans les Catskill. Si prés d'un journaliste, comme par hasard directeur d'une revue de S.F., qu'il est désintégré et réintégré dans un univers parallèle.
    Commence alors pour le malheureux la plus extravagante des aventures. pris pour un espion d'Arcturus, il ne doit son salut qu'à sa familiarité avec la science-fiction. Mais c'est quand même dur de rencontrer votre double installé dans votre appartement, de voir votre petite amie fiancée à un autre, et de découvrir que les machines à coudre peuvent ouvrir la voie de l'hyperespace ...


    Je trouve ces romans très agréables à lire. A la portée de tous même d'un jeune lecteur! Et le meilleur c est que c'est drôle: dans le monde parallèle où il débarque le héros découvert qu'il est possible de voyage dans l'hyperespace grace aux... machines à coudre, si, si c est vrai^^

    Je conseille à ceux qui veulent lire de la SF rigolote!

    lundi 26 mars 2007 - 19:05 Modification Admin Réaction Permalien


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