Les Missions du Chu'Unthor (page 7)

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    Zadyssa

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    Mission : L'Holocron perdu
    Date : An 195 ap.BY
    Lieu : Borleias
    But : Retrouver l'holocron égaré d'un estimé ancien membre de l'Ordre Jedi tombé entre les mains d'un des dirigeants du Soleil Noir.
    Participant : Zadyssa Yunixy (Padawan ; Humaine)

    Alors le jour était venu... j'allais partir en mission, seule, sans Kinsa ni qui que ce soit d'autre. Seulement moi. J'avais été convoquée par le Conseil, et je devais bien avouer que j'en ignorai totalement la raison. Une part de moi était restée sereine tandis que l'autre se posait tout à un tas de questions, doutant.

    Kinsa était venue me retrouver après l'obtention de ma mission, me certifiant que j'étais à la hauteur, et me pressant à me préparer. Esquissant un sourire, j'acquiesçai et rejoignis mes quartiers d'un pas qui se voulait tranquille. Je comptai partir ce soir, ça me ferait arriver dans la nuit, parfait pour une première approche du terrain et être en forme.

    En entrant dans ma chambre, je me laissai tomber sur mon lit dans un profond soupir. J'inspirai et expirai pendant dix secondes avant de me relever soudainement, comme piquée par une aiguille.

    Moi : Bon, ce n'est pas que j'ai une mission à préparer, mais si.

    Besace prête à  être remplie, je réunis toutes les bricoles dont j'avais eu besoin pendant mes précédentes missions : affaires de rechange, de civils, nourritures qui ne périmaient pas trop vite, eau, barre énergisante, patch de bacta ainsi que toute une fiole - ne savait-on jamais, jumelles, crédits, le datapad et tout un tas d'autres bricoles qui pourraient me servir sans oublier mon sabre laser récemment construit et le blaster Glie-44 qui m'avait été offert par Kinsa le jour où elle m'avait prises comme padawan. Ça me rappelait des souvenirs...

    Je fis une longue méditation dans la journée, histoire de me reposer l'esprit et de me concentrer sur ma future mission. Borleias... je n'avais pas encore ouvert le datapad, préférant le faire pendant le voyage, lorsque cette fameuse mission solo se concrétiserait. Je savais déjà que la planète se situait proche de Coruscant, et donc Metellos, et qu'il s'agissait d'un point hautement stratégique pour attaquer la capitale. Cela ne me disait rien qui vaille...

    Déjeunant à la salle commune en compagnie des habitués : Ellyne, Ilan, Lysandre, Zokuron, Dexter, Galen et Kinsa, je profitai de cet instant avec eux puisque prochainement, je serai seule avec uniquement ma conscience comme divertissement.

    Lorsque le moment fut venue, avec un certain enthousiasme, je me pointai au hangar à vaisseau prête à décoller pour Borleias. Un croiseur léger YT-2400 avait été préparé pour mon départ après que je l'eus demandé : son poste de pilotage ressemblait un peu à celui du vaisseau de Kinsa, et comme je n'avais jamais appris à piloter, il faudra que je me base sur ce que j'avais retenu en l'observant faire. C'était dans ces moments que j'appréciai le plus être dotée d'une mémoire photographique... et de la Force, bien sûr !

    J'embarquai à bord, et mis tout de même un certain temps avant de parvenir à le faire décoller.

    Moi : Et maintenant... droit vers les étoiles !

    Nez pointé vers ces dernières, le vaisseau monta en flèche à travers les différentes couches de l'atmosphère et je lançai, une fois arrivée dans l'espace, l'hyperespace après entrée des données de la planète Borleias. Une fois que ce fut fait, j'allais m'asseoir sur une couchette et sortis le datapad, en épluchant les informations.

    Borleias, planète ayant vécu un nombre assez conséquent de guerres à cause de sa position stratégique, était notamment peuplée d'Humains et de Yuuzhan Vongs. Il s'agissait surtout d'un monde forestier où avait vu s'installer une usine visant à produire des marchandises tout droit venus d'Alderaan. Elle fut abandonnée et réutilisée plusieurs fois. Sa dernière réhabilitation datait de quelques semaines, et il s'agissait de l'une de mes pistes pour retrouver ce fameux dirigeant du Soleil Noir. Continuant d'éplucher les données, j'appris qu'à quelques kilomètres de là, une ville avait pointé le bout de son nez deux à trois ans avant la déchirure de la Force ; elle avait dû bien évoluer... Son réseau de marchandises se basait sur la botanique - et donc les connaissances des Yuuzhan Vongs - et l'exploitation du bois des diverses forêts qui peuplaient la planète. Le sol pouvait également être fertile en minerais mais jusqu'à présent, aucune mine valable n'avait été découverte. Il était recommandé de louer une chambre d'hôtel dans l'un des plus populaires de la ville (qui courait désormais sur plus d'une dizaine de kilomètres bien qu'elle ne soit pas en hauteur) ; ce dernier possédait même un casino - chose qui avait visiblement aidé à créer sa réputation. Bien sûr, la ville possédait également son lot de désavantage : les bas-fonds qui pullulaient de crapules en tout genre et ses deux cantinas qui se faisaient concurrence. Il était donc possible d'assister à une bagarre générale dans les rues.

    Moi : Charmant, dis donc.

    Je passai donc aux informations sur les Yuuzhan Vongs. Il s'agissait visiblement d'un peuple guerrier qui entretenait le culte de la douleur, n'hésitant pas à se mutiler pour renforcer leur force physique avec espèces à usage précis utilisées comme membres, même leurs armes en étaient. Ils semblaient montrer une haine démesurée contre la technologie et n'hésitaient pas à se procurer des esclaves. Chose rassurante : une sorte de neutralité bienveillante s'était installée entre eux et les autres habitants de la ville.

    Moi : Un problème de moins !

    Et maintenant... le Soleil Noir. Ancienne vaste organisation criminelle aux multiples ramifications, elle cultivait l'art du crime depuis plusieurs siècles et l'on supposait qu'elle avait été dissoute un temps après la fin de la guerre contre l'Empire. Elle avait officiellement refait surface un à deux ans après la disparition des Jedi et souhaitait sans doute s'envoler vers un nouvel âge d'or. Il y avait un chef qui appuyé par neuf "Vigos" qui dirigeaient plusieurs secteurs. Le possesseur de l'holocron devait être un de ces neufs-là.

    Moi : Bon... résumons. D'abord, trouver un toit sous lequel dormir. Sûrement pas l'hôtel au casino, il sera trop cher. Voyons voir...

    En farfouillant dans le datapad, je me rendis compte qu'un lien pour l'achat d'un petit appartement y avait été intégré. Souriant, je réservai pour une semaine. Je verrai plus tard si je devrais allonger ou non.

    Moi : Ça, c'est fait ! Ensuite, je trouverai sûrement des informations dans les cantinas ou le casino. Peut-être même un des membres du Soleil Noir dans les bas-fonds, si j'ai de la chance.

    De ce que j'en savais, sans Jedi, ils ne pourraient pas ouvrir l'holocron. C'était déjà une chose rassurante, quoi que ça voulait dire qu'il leur fallait un sensitif du Côté Lumineux... et je me demandais si la fuite des informations qui m'avaient amenée à obtenir cette mission solo n'était pas délibérée... Enfin bon, je ne devais pas me stresser avec ça maintenant.

    Je me mis en position de méditation et fis le vide dans mon esprit, inspirant et expirant lentement, calmant ma respiration qui s'emballait à chaque fois que je pensais à la mission - autant d'excitation que de doute - et petit à petit, j'entrai dans un profond état méditatif, rejoignant cet endroit où la Force était si pure et  lumineuse. Dans un état d'apesanteur, j'approchai le sommeil puis lentement, je retournai au monde réel. Me blottissant sous les couvertures, je posai mon comlink et le datapad à proximité, au cas où, et sombrai dans un profond sommeil réparateur et serein, étrangement.

    Je fus réveillée à six heures du matin par mon réveil, soit quinze minutes avant la sortie de l'hyperespace et me mis en tenue de civil : pas la peine d'attirer immédiatement l'attention. Vérifiant une nouvelle fois les fonctionnalités de mes armes, je les équipai et déjeunai rapidement avant m'asseoir dans le siège de pilote. Instinctivement, je faillis me mettre dans celui du copilote, mais je me rappelai rapidement que j'étais seule, et ça me tirait un certain pincement au cœur. Enfin bref.

    Arrivée à vue de la planète, j'inclinais légèrement le vaisseau pour entrer dans l'atmosphère en prenant soin de suivre la trajectoire indiquée par l'ordinateur : pas envie d'atterrir loin de ma cible. Rapidement abordée par la tour de contrôle de l'astroport, je déclinai une fausse identité dans le doute où les membres du Soleil Noir traquaient tous les nouveaux arrivants et me posai à l'endroit indiqué.

    J'étais enfin arrivée sur Borleias, ma première mission en solo pouvait dorénavant débuter.

    Ce message a été modifié par Zadyssa le mercredi 16 août 2017 - 17:02

    mercredi 16 août 2017 - 16:54 Modification Admin Réaction Permalien

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    Ordo

    20524 Crédits Modo

    Mission Légende : Nuages Rouges

    Le voyage fut très calme, trop calme pour un Mandalorien qui a la bougeotte. Rien dans la Force ou dans le comportement des conseillers de la sénatrice  Pers n'est venu alerter notre duo de Jedi en armure. Dans ces conditions, l'oisiveté, subtile manifestation du côté obscur, peut s'emparer de n'importe qui. Voilà pourquoi Kinsa Talik doit rester attentive et sur le qui-vive à tous moment, ne jamais baisser sa garde même s'il n'est susceptible de ne rien se passer. Un exercice de patience que même Cenovii rempli malgré son rôle de Sabre des Jedi presque exclusivement tourné vers l'action. Si cet homme bourru réussi cet effort, une twi'lek futée le peut tout autant.

    L'arrivée à Ugnorgrad se fit en grande pompe, avec un accueil particulièrement chaleureux de la part de Panius Pers, frère cadet de la sénatrice, que celle-ci semble également prendre de haut, comme la plupart des individus qui gravitent autour d'elle. Seule cette attitude, démontrant à la fois force de caractère mais aussi un manque de communication évident, pourrait représenter une gêne et donc un indice quand aux suspicions de Padmee.

    Kinsa et Ceno restent en retrait, analysant les moindres mouvements des interlocuteurs de Pers, examinant les moindres recoins de la station, qu'ils traversent de part en part pour rejoindre le bureau de Panius. Les balcons offrent un paysage de gigantesques cumulus baignant dans un ciel bleu éclatant, difficile d'imaginer les mines crasseuses et la destruction provoquée par les foreuses en surface tant l'air semble pur ici. Pur mais aussi pauvre en oxygène à cause de l'altitude, heureusement nos mandaloriens disposent de systèmes de régulation intra-armure leur permettant de respirer dans de parfaites conditions en toutes circonstances, de quoi ne pas finir essoufflé à la moindre course.

    Cependant pour le moment, nos Jedi n'ont aucune de raison de courir et tout semble aller pour le mieux.

    Arrivés devant le bureau, la sénatrice et son frère demandent qu'on les laisse seuls. Ceno ne voit pas ça d'un bon œil et décide de monter la garde au plus proche des Pers, devant le bureau. Il confie alors à Kinsa une mission secondaire:


    Ceno - Je reste ici pour surveiller la sénatrice. Toi, fais le tour du complexe, interroge les ugnaughts, il y a peut-être aussi quelques humains, vois quelle est l'opinion générale sur Anoleïs et sur le rachat d'Ugnorgrad.
    Kinsa - D'accord, je m'en charge Maître.
    Ceno - Sois prudente. On reste en contact permanent, n'éteins ton comlink sous aucun prétexte et tiens-moi informé.
    Kinsa -  Compris.

    Ce message a été modifié par Ordo le jeudi 17 août 2017 - 17:08

    jeudi 17 août 2017 - 17:08 Modification Admin Réaction Permalien

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    Zadyssa

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    Mission : L'Holocron perdu

    Déambulant dans les rues de la ville, je faisais de mon mieux pour me fondre dans la masse tout en observant les habitants. J'avais croisé plusieurs Yuuzhan Vongs, déjà, et ils étaient plutôt évités : comme par magie, le vide se faisaient autour d'eux lorsqu'ils passaient, et cela ne semblait pas les contrarier, au contraire.

    J'entendis également un petit groupe de quatre humains se désoler de la population qui ne cessaient d'augmenter et de leurs tranquillités qui disparaissaient à vue d’œil, tandis qu'un autre se plaignait du manque de divertissements proposés et de l'agacement que procurait les incessantes disputes entre habitués de cantinas.

    Je décidais de l'arrêter pour lui demander où elles se trouvaient.

    Moi : Excusez-moi… Pouvez-vous m'indiquer le chemin ? Je souhaite aller dans une cantina.

    Il me dévisagea longuement d'un mauvais œil avant de soupirer.

    Lui : Laquelle ?
    Moi : Les deux. Je dois… rejoindre quelqu'un, mais je ne sais pas laquelle il a choisi comme point de rendez-vous.

    Je ponctuai la phrase d'un petit sourire, espérant que mon improvisation ne s'était pas trop remarquée. Heureusement, il semblait simplement être déprimé qu'une jeune humaine veuille s'y rendre. Tant et si bien qu'il tenta pendant un certain temps de m'en dissuader. 

    Moi : Il n'y a pas d'inquiétude à avoir, je m'en sortirais très bien. Et sinon… est-ce que vous savez où se trouve l'hôtel avec casino ?…

    Mémorisant ces informations, je le remerciai chaleureusement et pris congé. Je n'étais pas particulièrement enthousiaste de devoir mettre les pieds dans une catina – surtout après ses dires – mais il fallait bien avouer que l'on pouvait apprendre beaucoup de choses en s'y rendant. Comme je n'avais pas spécialement envie que l'on me pose des questions sur mon jeune âge et etc, je rabattue une capuche sur ma tête en espérant que l'établissement soit sombre pour que l'on ne voit pas mon visage. Et puis, puisque j'étais sur Borleias qui était proche de Metellos, je redoutais un peu que des sbires de Law ne me reconnaisse, et ça ne faisait pas parti de mon plan. 

    Arrivée devant le bâtiment qui était plutôt bien mit en valeur au milieu de tous ces décombres par terre, je pris une grande et profonde inspiration avant de franchir le pas. Surtout, rester calme, ne pas paniquer et tendre l'oreille. 

    Une musique de fond relativement entraînante et typique des cantinas animait la grande pièce elle-même remplie d'une trentaine d'individus louches en tout genre. Ça sentait l'alcool, la sueur, enfin bref, l'endroit avait sérieusement besoin d'un nouveau parfum. Me forçant à garder un rythme cardiaque normal et non court, je fis comme si je venais ici tous les jours et hésitai un instant à aller au comptoir. 

    Moi,mentalement : Ils trouveront ça bizarre si je ne commande pas une boisson alcoolisée… vaut mieux pas. 

    Finalement, je me dirigeai vers un groupe hétérogène que je jugeai peuplé d'individus qui ne se connaissaient pas forcément. Cependant, je me stoppai à mi-chemin : mon regard venait de dériver vers une bande d'adolescents. Eux feraient l'affaire. 

    Je m'approchai jusqu'à être devant leur table. Trois garçons, deux Humains et un Cathar, et deux humaines.

    Moi : Salut.
    Premier garçon : T'es qui toi ?
    Fille 1 : Sûrement une étrangère.
    Moi, m'asseyant : Effectivement, je viens d'arriver. 

    Je vérifiai discrètement que mes armes étaient bien dissimulées avant de reporter mon attention sur le groupe qui me dévisageait comme si j'étais une revenante. 

    Moi : Dites… j'ai entendu des rumeurs sur une fameuse usine remise en marche il y a peu… Vous pouvez m'éclairer ? 

    Ils se concertèrent du regard, intrigués. Toutefois, l'un d'eux répondit fort heureusement à ma question :

    Fille 2 : Ouais, elle était abandonnée depuis longtemps. 

    Garçon 3 : Vous pensez qu'elle fait partie d'une de ces organisations qui enquête pour remettre l'ordre quand il y a le désordre ?

    Garçon 1 : Elle ? Non, elle n'a pas la carrure pour ce genre de chose ! (à mon attention:)D'ailleurs, ici, il n'y a pas de raison de se cacher… sauf si tu as des choses à cacher.

    Malgré moi, je ne pus m'empêcher de sourire suite à la remarque du troisième garçon, et je fis de mon mieux pour outrepasser la réponse du premier. 

    Moi : Pour des raisons personnelles, je ne préfère pas que vous sachiez qui je suis.

    Le groupe s'esclaffa.

    Garçonrn2 : Il est si moche que ça, ton visage ?

    Voyant qu'il tentait de soulever ma capuche, je l'arrêtai d'un geste tout en me relevant. Bon, je ne préférai pas rester dans cette cantina. Outre que l'atmosphère était assez déplaisante, je n'avais pas envie d'attirer l'attention. Si j'allais voir un autre groupe, ce serait suspect.

    Moi : Évidemment. Vous seriez incapable de me dévisager pendant plus d'une seconde ! Sur ce, je vous laisse. 

    Je quittai l'établissement, respirant enfin un air pur. Direction, la seconde cantina. Durant tout le chemin pour y aller, je n'abaissai pas ma capuche, sentant que j'étais suivie. Toutefois, je devinais que ceux qui me traçaient n'étaient pas particulièrement dangereux. En fait, j'étais presque certaine de savoir de qui il s'agissait.

    L'entrée de la seconde cantina était assez similaire à la première : des décombres partout, parfois même des personnes écroulées par terre, probablement ivres. Soupirant, je pénétrai tout de même et fus immédiatement abordée par un homme avoisinant la quarantaine,  cheveux sales et en bataille.

    Lui : Salut, jeune demoiselle, nouvelle ?

    Moi,conservant une distance de sécurité : O-oui. En fait, j'ai entendu dire qu'une usine abandonnée avait été remise en marche. Hum… c'est un peu le genre de truc qui m'intéresse, vous voyez. 

    Lui : Oui, c'est ça. Venez plutôt vous rafraîchir avec une bonne bière. Au fait, vous avez quel âge ? Et quel est votre nom ?

    Moi, secouant négativement la tête, dégoûtée : Hors de question que je touche à ce truc ! J'ai déjà vu les méandres qu'il peut causer, et ça me suffit. Quant au reste, je ne les divulgue pas à un inconnu. Je veux juste que vous répondiez à ma question. 

    L'homme m'agrippa le bras et m'entraîna, mais un bon coup de pied dans le tibias le stoppa. 

    Lui, gémissant : Vous venez de l'autre cantina pour nous espionner !

    Instantanément, le silence se fit dans la pièce. Tous me dévisageaient, soupçonneux et menaçants à la fois. Qu'est-ce que je devais faire pour leur faire comprendre que ce n'était pas le cas ? Est-ce que je m'y prenais mal pour dégoter des informations ou bien je n'avais simplement pas de chance ? En tout cas, je comprenais mieux pourquoi Kinsa ne nous avait jamais emmené dans une cantina jusqu'à présent, la plupart était bien trop malfamées ! - bien que ça ne m'étonnait pas, en soit.
    Moi :
    Pa-pas du tout ! Ce n'est pas parce que je ne veux pas de votre compagnie que je viens obligatoirement de l'autre cantina. 

    Sur ces entre-faits, je tournai les talons et sortis très rapidement de l'établissement, courant pendant cinq minutes avant de ralentir. C'était certain, je ne mettrais plus les pieds dans un lieu pareil avant longtemps. 

    Moi,mentalement : Bon, je n'ai plus qu'à me rabattre sur les bas-fonds et le casino. 

    N'ayant jamais mis les pieds dans un casino, je décidai de commencer par les bas-fonds, au moins, c'était un type de lieu que je connaissais bien, ayant dû y survivre seule deux mois à treize ans… 

    Toutefois, je ne trouvais pas la moindre information utile là-dedans. En fait, je ne trouvais pas âme qui vive autre que des mendiants au regard peu avenant, étendus au sol et attendant visiblement un relâchement de ma vigilance pour me dépouiller.

    Lorsque je revins de ma petite « virée touristique », l'après-midi arrivait bientôt à son terme, et je me laissai tomber sur un muret, découragée. Il me restait encore le casino, c'est vrai, mais c'était ce que je jugeai comme étant ma dernière chance. Bien sûr, je pourrai toujours repasser au peigne fin les bas-fonds en espérant avoir plus de chance, mais là encore, c'était assez décourageant. L'avantage, c'était que dans ce cas-là, j'avais déjà mémoriser tous les lieux et chemins à éviter. 

    Je méditerai bien, mais à la vue de tous, ça me semblait peu discret.

    Voix : Qu'est-ce que tu es allée faire dans les bas-fonds et la deuxième cantina ? 

    Je reconnus immédiatement le timbre de cette voix. Il s'agissait de celle de l'une des deux filles du groupe d'adolescents que j'avais abordé. Allons bon, qu'est-ce qu'ils voulaient ?

    Moi : Il me semble que je vous aie déjà demandé des informations sur l'usine, mais que vous ne m'avez rien dit, alors je suis allée chercher ailleurs.

    Garçon 1 : Ici, on est fidèle à son établissement : on ne change pas suivant ses envies ! Tu es venue dans cette cantina, tu y restes, un point c'est tout.

    Moi : Je ne retournerai dans aucune, de toute façon. Et je ne suis que de passage pour une semaine, c'est pour ça que je veux être rapide. Alors, cette usine ?

    La bande se concerta longuement avant de finalement accepter de délivrer des informations. Enfin ! Apparemment, cela ne faisait pas quelques semaines qu'elle avait été remise en marche, mais quatre mois déjà (à moins que cela ne s'apparente à quelques semaines…). D'après leurs dires, elle avait autrefois servi de base militaire, et les systèmes de défense et d'offensive avait été remis en route depuis trois semaines ; c'était ce qui avait inquiété les autorités et les citoyens, d'où la propagation de la nouvelle. Encore d'après eux, ce seraient des Humains et Yuuzhan Vongs qui la dirigeraient, ce qui incluait donc une production botanique. 

    Moi : Super, merci ! À combien de jours de marche ?

    Fille 2, étonnée : Un, je crois, pourquoi ? Tu comptes t'y rendre à pied ?
    Moi : Je compte m'y rendre, oui. Je veux en avoir le cœur net.
    À nouveau, ils se concertèrent tous du regard, soupçonneux. Toutefois, je coupai court à leur concertation en me levant et m'apprêtant à
    partir, mais ils me retinrent.

    Garçon 1 : Maintenant, on veut de l'argent. Cent crédits chacun. Minimum.

    J'hésitai. Comment je devais réagir ? Les ignorer et fuir ? Accepter de donner de l'argent bien que je n'aie pas la somme demandée ?

    Moi : Je n'ai pas la somme, et je n'ai pas d'héritage, pas la peine de chercher.

    Garçon 1 : Alors ton blaster.

    Moi, offusquée : Alors ça, certainement pas !

    Je jetai un coup d’œil à ce dernier qui était pourtant toujours dissimulé, mais il m'informa qu'ils étaient doués pour repérer les armes – peut-être en avaient-ils déjà volés, qui savait ?

    Finalement, je soupirai et tirai un crédit pour chacun de ce que j'avais sur moi. 

    Moi : Ce sera tout. 

    Et je partis en ne lui laissant pas le temps de répliquer. Maintenant, c'était parti pour l'usine. J'aurais pu voir toutes ces informations par moi-même en m'y rendant, mais je préférai savoir à quoi m'attendre pour cette première mission solo, d'autant plus que je ne pense pas que j'aurai deviné la présence d'armements… 

    Moi, mentalement : Bon, fais marcher ton cerveau, Zadyssa. J'ai le sentiment que tu n'es pas au bout de tes peines...  

    Ce message a été modifié par Zadyssa le jeudi 17 août 2017 - 17:24

    jeudi 17 août 2017 - 17:08 Modification Admin Réaction Permalien

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    Zadyssa

    8745 Crédits

    Mission : L'Holocron perdu

    Les arbres se succédaient en même temps que la luminosité du jour diminuait. Bientôt, il faudrait que je bivouaque. Bien sûr, je pouvais faire tout d'un coup, mais mieux valait dormir que tomber de fatigue plus tard. Aussi, lorsque je ne parvins plus à marcher sans risquer de trébucher sur une racine au sol, je décidai que c'était le moment de se reposer et me laissai tomber au sol, contre un arbre. Je n'avais pas trouvé d'endroits particulièrement adapté pour surveiller les alentours tout en se protégeant du vent, mais je n'étais pas non plus tombée sur des prédateurs dangereux.

    Sortant mes provisions, je me désaltérai tout en lisant quelques informations sur cette forêt via mon datapad. Non, visiblement, il y avait peu d'animaux à risque dans les environs. Soulagée, j'avalai rapidement mon dîner et sombrai presque aussitôt dans un long sommeil, harassée de cette première journée.

    Le lendemain, de bonne heure, je repris le chemin et arrivai sur les lieux en fin d'après-midi, sans anicroche en chemin. Bien ! Une chose de faite.

    Restant sous le couvert des feuilles, j'observai de loin le bâtiment. Il était évident qu'il avait vécu, mais ses aménagements récents étaient également visibles, tout comme les employés que je pouvais apercevoir de loin. Aucun ne portait d'armes ni quoi que ce soit de cet acabit, mais ce pouvait toujours être une couverture. Je tentai d'utiliser l'Écoute de Force pour entendre des bribes d'une conversation, mais sans succès : ils étaient trop loin !

    J'essayai alors de savoir ce qu'ils produisaient, mais là encore, c'était assez ombrageux. De ce que j'avais pu voir, ça ressemblait à des pièces métalliques, peut-être de vaisseaux ou droïdes.

    Moi, chuchotant : Bon, le plus important c'est de savoir si l'holocron est là.

    M'éloignant un peu, je me mis en position de méditation et me fondai dans la Force. Apaisante, revivifiante… je calmai ma respiration et étendis mes perceptions aux alentours. Je détectai ainsi plusieurs formes de vies dans la forêt, ainsi qu'énormément dans l'usine – sûrement les employés, étonnement, j'en découvris ailleurs également : à environ trois cents mètres de là, sous terre.

    Je rouvris instantanément les yeux. Une cavité sous terre aurait été « normale » proche de l'usine, mais là, ça ne l'était pas. Je farfouillai un temps dans mon datapad, faisant succéder rapidement les diverses informations que je possédai et en vins à la conclusion qu'aucune chose de ce type avait été recensé jusqu'à présent.

    Tentant de reprendre un rythme cardiaque calme, je repris ma médiation là où je l'avais laissée et pris avant tout le temps de laisser mes pensées s'éparpiller pour qu'elles puissent se remettre en ordre ensuite. Une fois que ce fut fait, j'étendis à nouveau mes perceptions en me concentrant sur un rayonnement dans la Force, quelque chose de plus marqué que je ne pouvais pas manquer.

    Finalement, au bout d'un certain temps, je perçus une sorte de flash similaire à une étincelle. Je sus immédiatement qu'il s'agissait d'un holocron. On pouvait les ressentir dans la Force étant donné que leur usage passait par cette dernière.

    Je me relevai dans l'immédiat et avançai discrètement dans sa direction en restant focalisée sur sa position. En fait, j'étais sur le point de courir jusqu'à lui, mais ce serait me servir sur un plateau d'argent. Autrement dit, le coup sûr pour me faire repérer, et ce n'était pas exactement ce que j'envisageai. 

    Quelques minutes plus tard, j'arrivai sur les lieux. Il n'y avait rien, seulement de l'herbe, des roches et des arbres autour. Étrangement, cela me rappela mon tout premier entraînement avec Kinsa en tant que sa padawan : j'avais dû m'extirper d'une pièce close en passant par un conduit dissimulé sous le sol par une des dalles. Ici, le principe était sûrement le même : l'entrée devait être cachée.

    Je sondai donc minutieusement les alentours, autant dans la Force que par mes yeux, et parvins après cinq minutes plus tard à découvrir une trappe recouverte de terre entre deux rochers. Cependant, impossible de la soulever par ma propre force, je me résolus donc à le faire grâce à la télékinésie, mais là encore, ce ne fut pas une mince affaire. Toutefois, au bout d'un certain temps, elle s'ouvrit dans un grand grincement, ce qui me fit grimacer. Pour la discrétion, c'était raté… Enfin, ils pouvaient toujours croire que c'était l'un des leurs qui rentrait au bercail… j'espérai, en tout cas.

    Un profond orifice se dévoila à la suite de l'ouverture de la trappe. L'on pouvait y descendre à l'aide d'une échelle, ce que je fis. Le métal était froid, et rouillé par l'humidité. Depuis combien de temps cette entrée existait ? sûrement pas depuis peu.

    Je touchai finalement le sol et me retournai illico pour m'assurer qu'il n'y avait personne dans les parages. Contrairement à mes attentes, je n'étais pas arrivée dans une salle, mais en plein milieu d'un couloir. Il s'agissait peut-être d'une entrée secondaire.

    Moi, mentalement : Inspire… expire… reste calme, le plus dur est à venir. Pour le moment, tâche de ne pas te faire repérer, et trouve cet holocron égaré !

    Oui, il fallait penser comme ça, ne pas laisser le doute m'empêcher d'agir correctement. Déambulant dans les couloirs, longeant les murs et pressentant l'arrivée des occupants de ce que je devinai être un bunker, j'approchai petit à petit de la pièce qui contenait selon moi l'holocron.

    Les murs étaient bien plus modernes que l'entrée par laquelle j'étais passée, et il n'y avait aucun doute sur le fait que je me retrouvai dans un des repères du Soleil Noir : leur symbole était placardé pratiquement tous les dix mètres, ce que je jugeai peu discret pour une organisation de cette envergure qui agissait souvent dans l'ombre. De même, je trouvai étrange le fait que je parvienne à avancer sans encombre. J'aurai pensé qu'ils viendraient me trouver dès l'instant où j'avais pénétré à l'intérieur, il devait bien y avoir des caméras ou autre chose de ce type que je n'avais pas désactivé grâce à la Force sur mon chemin…

    Ou alors, ils le faisaient exprès, attendaient quelque chose de ma part…

    Moi, mentalement : Non ! Dis-toi simplement que tout se passe comme prévu, pour le moment, mais reste quand même sur tes gardes.

    Blaster en main, je continuai donc mon avancée, me dissimulant à temps à chaque fois que je sentais quelqu'un approcher. Le silence autour était très inquiétant, j'entendais presque les battements de mon cœur, mais les présences aux alentours n'avaient pas disparu : il y avait d'ailleurs deux gardes sûrement bien entraînés prêt de la porte que je ciblai. 

    Enfin, j'y arrivais. Effectivement, deux colosses lourdement armés m'attendaient. Si on en venait au corps à corps, je n'aurai aucune chance malgré le fait que je connaisse quelques techniques. Je mis donc mon blaster en mode paralysant et leur tirai dessus rapidement. Les deux s'écroulèrent dans un grand fracas à terre. Aïe… je n'avais pas pensé à ce bruit… 

    Derechef, je me baissai et roulai à terre pour éviter un tir de blaster dédicacé par un inconnu dans mon dos. Une seconde plus tard, il déclenchait l'alarme signalant la présence d'individus ayant pénétré dans le bunker.

    Pas le temps de s'occuper de lui : si jamais je ne me dépêchai pas, je me retrouverai prise au piège dans la pièce. Avec l'holocron, certes, mais cela ne servait à rien si je ne pouvais pas sortir. Immédiatement, je tirai sur le système de verrouillage de la porte qui céda et me laissa entrer. Je le remarquai tout de suite, posé sur une sorte d'autel protégé par des rayons lasers qui feraient je-ne-savais-quoi si je les touchai.

    Je grimaçai. Comment je devais m'y prendre pour me saisir de l'holocron sans les enclencher ? Soudain, un tir m'atteignit dans le bras gauche. J'étais trop concentrée sur une chose en particulier, il ne fallait pas que je me focalise, mais que je reste consciente de ce qui m'entourait aussi. D'un autre côté, je faisais tout dans la précipitation, également. J'aurais dû le mettre hors d'état de nuire, ça m'aurait évitée d'être blessée !

    Je me baissai pour éviter son autre tir et en enclenchai moi-même un qui l'atteignit et le paralysa. Une chose de faite.

    Prenant de grandes inspirations pour garder mon sang-froid et ne plus faire d'erreurs aussi bêtes, je me recentrai sur l'holocron. De forme cubique, il avait tout l'air de celui que j'étais venue chercher. Mais encore fallait-il que je le sorte de là avant que les renforts n'arrivent.

    Inspirant et expirant, je me fondis dans la Force, ce qui me rassura un peu, et entrepris de le faire voler entre les rayons. Je ne savais pas trop ce qui les avait pris de les faire croiser et non de les mettre tout autour de l'holocron de sorte à être certain qu'il ne puisse passer, mais bon. Peut-être un manque de budget. L'important, c'était qu'au bout du compte, j'avais réussi, je l'avais dans ma main !

    Sitôt que je me retournai pour fuir, la porte se referma.

    Moi : Plus d'erreurs, hein ? Bel euphémisme !

    J'étais prise au piège. Instinctivement, je me mis à chercher une autre issue, comme un conduit d'aération ou quoique ce soit de similaire, mais il n'y avait rien de tel. Je ne pouvais plus sortir ! Paniquée, je tentai de forcer la porte, sans succès.

    Moi : Bon, calme-toi, et réfléchis. Ce n'était peut-être pas la bonne solution, je m'y suis sans doute mal prise… Peut-être que je n'aurai pas dû tenter une infiltration ?
    Voix féminine : Une enfant tenter d'infiltrer le Soleil Noir ? Bien sûr que c'était une mauvaise solution.
    Moi, surprise : Vous êtes ?… 

    Visiblement, la voix provenait d'un haut-parleur. 

    Voix féminine : Une des dirigeantes du Soleil Noir, mais ce n'est pas le plus important. Pour le moment, tout ce que je veux, c'est que tu ouvres cet holocron. Pour être venue le chercher, tu es forcément une sensitive. 

    Moi : Vous rêvez si vous pensez que je vais bien gentiment l'ouvrir ! Et puis, pourquoi voulez-vous que je le fasse ?
    Dirigeante : Ça ne te regarde pas. Secondement, tu es obligée de l'ouvrir, si tu veux sortir de cette pièce. Il n'y a pas d'autres issues que cette porte qui est d'ailleurs lourdement gardée. Donc même si tu parviens par je-ne-sais-quel moyen à la forcer, tu ne pourras pas sortir. 

    Je ne répondis pas. Ainsi donc, elle n'allait pas me torturer ou je-ne-savais-quoi, simplement m'imposer une épreuve de patience… Je rangeai l'holocron dans ma besace et m'assis en tailleur contre un mur. J'avais suffisamment de provisions pour tenir plusieurs jours, restait à voir laquelle de nous deux seraient la plus patiente. 

    Avant de penser à un moyen de m'évader, je pris le temps de m'administrer un patch de bacta sur ma blessure, puis pris un en-cas. Ensuite, je laissai mes yeux dériver sur ce qui était désormais ma prison. La dirigeante attendait sûrement que, curieuse, j'ouvre l'holocron pour voir ce qu'il contenait. De toute façon, je n'étais peut-être même pas capable de l'ouvrir, alors… elle pouvait toujours attendre. De plus, j'avais toujours mon datapad et mon comlink, je pourrai toujours prévenir l'Académie que… 

    Moi, mentalement : À moins que les communications ne soient brouillées !

    Je les activai et… compris que je ne m'étais pas trompée, malheureusement. Bon… maintenant, je devais attendre. 

    Grâce à l'heure, je sus que la nuit était tombée lorsqu'un bruit répétitif et agaçant à la longue se répercuta dans la pièce. Sûrement un moyen de me faire craquer. Et le pire, c'était que ça fonctionnait, une fois qu'on l'avait entendu, il restait, encore et encore, toujours. 

    J'avais le sentiment d'être de nouveau dans ce lieu sordide, à la merci de Law, seule. Je me bouchai les oreilles, dans l'impossibilité de dormir, et attendis. J'essayai de méditer, mais avec ce bruit plus qu'agaçant, c'était mission impossible aussi. Je me résolus donc à attendre et réfléchir, mais au bout d'un moment, ce bruit commença à s'immiscer dans mes pensées jusqu'à ce que j'ai l'impression qu'il ne creuse un trou par érosion dans mon crâne.

    Moi, mentalement : Reste calme, ne perd pas ton objectif de vue.

    Je serrai l'holocron dans ma main. Il fallait absolument que je trouve un moyen de sortir de cette pièce, ce bruit similaire à une goutte d'eau tombant me donnait tellement mal à la tête qu'il m'en était pratiquement impossible de réfléchir convenablement. Mais il y avait forcément une solution, il y en avait toujours une.

    Moi, mentalement : Leur ouvrir l'holocron ?

    Je secouai farouchement la tête. Mais qu'est-ce qui me prenait de penser à ça ? Non, non, et non ! Je ne ferai jamais une chose pareille !

    Cette dirigeante était très futée… être seule face à soit-même avec un tel moyen de faire pression était presque plus efficace qu'une torture. Dans une torture,on pouvait ignorer la douleur, faire en sorte de ne pas la ressentir, là, c'était impossible, j'avais beau essayer, je n'y arrivais pas.Et ma tête qui était sur le point d'exploser !... 

    Et mes moyens de communications brouillés… je mourrais d'envie de demander au Conseil comment faire pour me sortir de ce pétrin, mais c'était impossible, j'étais complètement seule et isolée.

    Le temps passa. J'estimai y être depuis un peu plus de deux jours. Deux jours de perdus à ne rien faire, à se faire vriller le crâne par un simple bruit…
    Et finalement, la porte se rouvrit et je fus aveuglée par la lumière du couloir, bien plus forte que celle de la pièce. Je redoutai un peu ma rencontre avec cette personne, car il ne faisait aucun doute qu'il s'agissait de la dirigeante. Psychologiquement, j'étais au plus bas. Quoiqu'on en dise, ces deux jours m'avaient considérablement affaiblis, d'autant plus que je n'avais quasiment pas fermé l’œil.

    À tout moment, je pourrai faire un pas de travers, surtout avec cette migraine. J'avais encore de la chance que mes souvenirs douloureux ne se soient pas invités à la fête. 

    Ce message a été modifié par Zadyssa le mercredi 23 août 2017 - 20:02

    mercredi 23 août 2017 - 19:18 Modification Admin Réaction Permalien

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    Zadyssa

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    Mission : L'Holocron perdu

    La luminosité m'aveuglait, mais je savais pertinemment qu'elle était là, cette dirigeante. Vite, il fallait que je fasse fonctionner ce cerveau engourdit ; c'était le moment de la mettre hors d'état de nuire avec un tir bien placé, j'avais encore mes armes !

    Toutefois, mes membres refusaient de réagir, et lorsque enfin, je parvins à me mettre debout, je fus prise de violents vertiges qui m'empêchèrent d'agir. Quand je repris mes esprits, j'avais été dépouillées de mes affaires, de mon sabre laser, et de l'holocron.

    Dirigeante : Un sabre laser… tu es donc une Jedi. Ça explique ta ténacité et le fait que tu ne l'aies pas encore ouvert. Mais ne t'inquiète pas, j'ai encore des ressources. 

    Elle tendit l'oreille un instant, à l'écoute du bruit qui n'en finissait pas.

    Dirigeante : C'est amusant comme un simple tour de passe-passe comme celui-ci peut facilement réduire de solides murailles à néant.
    Moi : C'est… pas encore gagné.
    Dirigeante : Bien sûr que si, j'ai déjà gagné. Le Soleil Noir grandit jours après jour, bientôt, il aura regagné sa splendeur d’antan. À ce moment là, tu n'imagines pas à quel point nos vies seront facilitées.

    Aussitôt, elle fit signe à deux personnes qui vinrent me prendre par les bras et me transportèrent dans ce que je jugeai être son bureau, peut-être là où elle dirigeait les opérations. En tout cas, la chose la plus importante que je remarquai, c'était qu'ils m'emmenaient loin de ce boucan intempestif, loin de ce bruit qui me vrillait le crâne, dans un endroit où je pourrai enfin fermer l’œil, enfin !

    Moi, mentalement : Non, pas encore ! D'abord, fuir, ensuite, dormir.

    Ils me laissèrent tomber à même le sol et mes yeux se fermèrent ; mes paupières étaient tellement lourdes… Seulement, un coup de pied dans le ventre me tint réveillée et je gémis. Ma tête était sur le point d'exploser, tout ce que je voulais, c'était qu'on me laisse en paix, mais visiblement, la dirigeante n'était pas de cet avis. 

    Dirigeante : Tu ne pourras pas nous résister bien longtemps. Tu as beau être une Jedi, vu ton jeune âge, je parie que tu n'es que padawan. Alors tu vas gentiment nous ouvrir l'holocron avant que l'on n'en vienne aux mains.
    Moi : Pourquoi ? Qu'est-ce que vous voulez en faire ? Il n'y a que des entraînements Jedi, là-dedans…

    En fait, je n'en savais rien, mais mieux valait tenter quelque chose que de se laisser empoisonner par ses paroles.

    Dirigeante : Tout peut nous être utile. Alors fais-le !

    Ma tête dodelinait et je peinai sérieusement à suivre la conversation. D'un autre côté, au moins, ça m'empêcherait de faire une gaffe. J'avais tellement mal à la tête que je bronchai à peine lorsqu'elle me donna une gifle, ne tenant probablement plus.

    Dirigeante : Bon, ça vient ? Je peux toujours te remettre dans cette pièce, sinon…

    Je secouai négativement la tête, redoutant plus que tout cela. Je comptais bien lui tenir tête, mais retourner dans ce lieu sordide… non, non, et non. 

    Dirigeante : Bien…non se comprend sur un point. Donc si tu ne veux pas y retourner, tu sais ce qu'il te reste à faire, n'est-ce pas ?

    Je me forçai à respirer calmement, il fallait absolument que je retrouve un semblant de lucidité et que je ne perde pas mes priorités de vue. Sous ordre de la dirigeante, ce que jugeai être sa garde rapprochée me redressa comme précédemment. Clignant des yeux, j'essayai cette fois de savoir à quoi elle ressemblait. 

    Une peau dorée, un nez et des bras étranges… J'en déduisis qu'il s'agissait d'une Égorgeuse… et ses deux lascars… des Savrip Mantellien. Louée soit ma mémoire photographique, je n'aurai jamais trouvé au quel cas. Le moins que l'on puisse dire, c'était que ces deux-là, je ne les aurais sûrement pas à coup d'art martiaux, et peut-être pas avec un tir, en fait, mieux valait éviter de se frotter à eux.

    Dirigeante : Prends ça, et ouvre le moi !

    Elle me donna l'holocron et le jetant contre mon ventre. Déboussolée et épuisée que j'étais, je ne réagis pas immédiatement. Le mythique objet me fut rendu, et le regard sévère de la dirigeante se posa sur moi. 

    Je tentai de me calmer, de me fondre dans la Force, et si cela fonctionnait petit à petit, ça n'allait pas assez vite. La migraine restait bien que diminuait, et m'empêchait de réfléchir comme il le faudrait. J'avais l'holocron, c'était le moment de tenter de m'échapper ! Seulement, je n'en étais pas encore capable… 

    Soudain, comme un éclair de génie, une idée me vint à l'esprit. Le cristal que j'avais autour du cou, il pourrait sans doute m'aider !

    Reprenant un peu de confiance, je me concentrai sur ce dernier, et puisai dans la Force qu'il diffusait. Je sentis son énergie couler en moi comme un courant chaud, agissant tel un renouveau de lucidité. Ma vision se fit moins floue, surtout lorsque je parvins enfin à me fondre correctement dans la Force et que ma fatigue disparaissait peu à peu tandis que l'adrénaline refluait en moi, aiguisant mes sens endormis.

    Les deux lascars me tenaient toujours fermement, impossible de m'enfuir. Mais ce n'était pas ce qui allait m'arrêter. La dirigeante était suffisamment proche de moi pour que je lui donne un bon coup de pied dans la tête pour la sonner. Me servant du fait que j'étais retenue par eux, je me propulsai pour l'engager, mais elle se recula, surprise, et mon pied ne heurta que son épaule et son cou. 

    C'était suffisant pour lui faire fleurir un joli bleu et l'handicaper un instant, mais pas pour la mettre hors d'état de nuire comme je l'aurai souhaité. 

    Instantanément, les Sivrap renforcèrent leur prise en me faisant reculer contre un mur tandis que la dirigeante revenait. 

    Moi, mentalement : Réfléchis, Zad', réfléchis.

    Et là, nouvel éclaire de lucidité, j'employai l'Étourdissement de Force sur la dirigeante qui s'écroula. Surpris, les Sivrap relâchèrent un instant leur poigne et j'en profitai pour me dégager en emportant l'holocron. 

    Toutefois, au moment même où j'allais franchir la porte, une alarme raisonna et réveilla la dirigeante. J'aurai pu utiliser la Persuasion, mais je n'étais pas spécialement douée dans ce pouvoir, ni réellement dans l'Étourdissement, d'ailleurs. J'étais plus Télékinésie. Enfin bref, toujours était-il que je devais réagir, et vite.

    Vu leurs airs paniqués, ce n'était pas moi qui l'alarme visait, mais une menace extérieur. Laquelle ?… Un groupe ennemi ? Peut-être… et dans ce cas, lequel, et pourquoi ? Je remarquai que l'un des deux Sivrap sortait son comlink, demandant des nouvelles que j'attendais aussi.

    Je préférai rester immobile, le temps de savoir de quoi il s'agissait, mais ce temps de réflexion me fut refusé : immédiatement la porte s'ouvrit sur un subordonné étendu au sol, la main tendu comme pour demander de l'aide. Son état était déplorable : ses habits étaient déchirés et des croûtes de sang séché se voyait un peu partout sur son corps, notamment une au cou. 

    Je reculai d'un pas, autant surprise qu'horrifiée. Qui avait bien pu lui faire ça ?… 

    Subordonné : Ils… ils sont là… madame… Faite quelque chose, tout le bloc nord y est passé… 

    Sitôt dit, il s'écroula, vidé de ses forces. Passé le temps de stupeur,je me précipitai à son chevet et lui prit son pouls… il ne respirait plus. Tout de suite, moi-même, je sentais que j'avais une respiration plus saccadée, mais je ne devais pas. Il fallait que je reste calme. Je me forçai donc à prendre de grandes inspirations avant de me retourner vers la dirigeante, soudain froide.

    Moi : Qu'avez-vous donc fait ?
    Dirigeante : Cela ne concerne que le Soleil Noir, et à moins que tu n'en fasses parti, je ne te dirai rien.
    Moi : Si vous ne me dites rien, ils vont tous y passer, vous y compris.

    Je la sentais hésiter, mais elle conservait son calme et son air froid supérieur qui lui était propre. Cependant,je remarquai que des traits propres aux Égorgeurs trahissait sa panique intérieur ; de toute façon, même les Sivraps paraissaient inquiets, alors… 

    J'avais toujours l'holocron, c'était le moment ou jamais de fuir mais mes jambes ne m'obéissaient pas, refusant que je m'enfuie. Je serrai les poings. La menace qui pesait sur le Soleil Noir… visiblement elle était importante, je devais faire quelque chose !

    Moi : Bon… je vais vous aider…
    Dirigeante, me coupant : Très bien, ouvre-moi cet holocron, qu'on en finisse !
    Moi : Non. Avant toute chose, je veux savoir ce qu'il se passe, ensuite, comment vous vous l'êtes procurés. Mais que l'on soit bien clair, l'holocron est la propriété de l'Ordre Jedi, pas du Soleil Noir. Il appartenait à un Jedi, il revient donc à ces deniers.
    Dirigeante, après un temps d'arrêt : On rectifiera ce point après… Tout ce que tu as besoin de savoir, c'est que ce bunker appartenait aux Yuuzhan Vongs, mais que de part sa position stratégique près de l'usine qui nous appartient, nous les avons chassé à la suite d'une attaque surprise pour en faire notre base. Ainsi donc,tu vas la défendre, comme une vraie membre à part entière ; ce qui inclut suivre mes ordres, et donc me donner ce fichu holocron, si tu ne veux pas que mes lieutenants s'en chargent. 

    Voilà qui expliquait la présence de ces multiples signes sur les murs. Toutefois… voler quelque chose aux Yuuzhan Vongs ? C'était l'incident diplomatique déclaré ! Je n'en revenais toujours pas qu'ils se soient frottés à eux, les inconscients ! 

    Une arrière-pensée me fit comprendre que tout ce qui m'entourait était alors vivant, et j'eus un petit frisson en me demandant pourquoi agir de cette manière. Enfin bon, qui étais-je pour juger ainsi ?

    Moi, abasourdie: Contre les Yuuzhan Vongs ? Mais vous êtes fous ! 

    La dirigeante secoua la tête.

    Dirigeante : Non, nous avons les armes utiles contre eux.

    Elle fit signe aux Sivraps qui sortirent chacun un lourd fusil blaster du mur, ainsi qu'une lance électrique qu'ils lancèrent à la dirigeante. Habile, cette dernière l'attrapa lestement.

    Dirigeante : Ils ont des failles dans leurs armures, notamment aux aisselles. Donnez-lui ses armes.

    Les deux gorilles me jetèrent mon blaster Glie-44 et mon sabre laser fraîchement construit. J'étais ravie de retrouver le cristal de ce dernier qui diffusait toujours ses ondes douces et calmes qui pouvaient devenir vives en cas de bataille. Maintenant que j'avais construit le mien, il était comme l'extension de mon propre bras, rapide grâce au fait que ce soit un Opila et à la lentille. Je n'avais pas non plus hâte de l'utiliser en circonstances réelles, car cela signifiait qu'il y avait de la violence, mais j'avouai que je mourrai d'envie de le tester. Quoi que contre des Yuuzhan Vongs… ça me semblait très, très dur. 

    Lorsque je me tournai vers la porte, deux Yuuzhan Vongs se tenaient dans le couloir, un sourire revanchard plaqué au visage. Les deux tenaient une sorte de lasso dont le bout était une tête de serpent. Je compris de suite qu'il s'agissait de leur fameuse arme : le Bâton Amphi. C'était mauvais ça, très mauvais. 

    L'un d'eux amorça le geste, et le bâton suivit. Je l'esquivai en me jetant contre le mur, ne risquant donc pas de me faire prendre par les attaques arrivant de la porte. Cependant, les deux lascars s'élancèrent pour secourir leur dirigeante qui s'était lancée à l'assaut de ses ennemis. 

    Moi : Mais quelle inconsciente !

    Immédiatement, je les suivis et déviai un coup de Bâton Amphi. Bien sûr, ils étaient résistants aux sabres lasers, il ne se brisa donc pas. L'avantage de ce terrain, c'était qu'ils ne pouvaient pas utiliser les deux à la fois ; cela dit ils pouvaient le faire simultanément, et c'était ce qu'ils faisaient.

    Bientôt, les Sivraps, imposants qu'ils étaient, furent mis à terre, plusieurs vilaines morsures sur le corps. Ils furent pris de spams puis restèrent étendus à terre, inconscient. Quelques secondes plus tard, mon cœur manqua un battement, se serrant dans ma poitrine comme s'il voulait me prévenir de quelque chose… 

    Ces deux imposants lascars… ils étaient morts… sous mes yeux… et je n'avais rien fait pour les sauver. Ma tête se mit à tourner. Je n'avais rien fait, rien ! et ils étaient morts maintenant, c'était trop tard. J'eus soudainement l'impression que le sol se dérobait sous mes pieds lorsqu'un cri me fit revenir à moi. 

    La dirigeante s'était lancée corps perdu dans une attaque. Elle ne pouvait rien faire ! Elle avait beau être une Égorgeuse, cela ne suffisait pas. Je sentis tout d'un coup sa panique, lorsqu'elle vit le Bâton Amphi fondre sur elle.

    Moi, mentalement : Fais quelque chose, arrête-les ! 

    Visiblement, la dirigeante ne comptait pas gagner, seulement se venger. Son aura s'était soudainement intensifié, animé d'une vive colère. Peut-être tenait-elle particulièrement à l'un des deux Sivraps ?…

    Je vis la scène se dérouler au ralentis sous mes yeux. La dirigeante, de dos, s'élançant sur les deux Yuuzhan Vongs qui semblaient s'amuser beaucoup. Cette vision se superposa à celle des Miralukas, et je frémis avant de secouer la tête. Non, ce n'étaient pas eux, il s'agissait de ma mission solo, là, pas de mon passé ; ils n'étaient pas là !

    Je me mis en mouvement à mon tour, accélérant à l'aide de la Force,je parvins à temps à me glisser devant l'Égorgeuse pour la faire reculer d'un coup de coude dans l'abdomen avant d'activer ma lame qui crépita en illuminant mon visage d'une lueur violette. Inconsciemment, je souris. C'était le moment de voir s'il était si efficace que ça.

    Me fondant dans la Force, je renforçai ma prescience et mon Sens du Danger et passai à l'action en parant à nouveau, quoi que reculant, cette fois. 

    Je parai deux coups avant de crier à la dirigeante de fuir, ce qu'elle ne se fit pas répéter deux fois. Je la sentis courir vers la pièce dans laquelle je me trouvai quelques minutes plus tôt, puis elle activa je-ne-savais-quoi avant qu'une nouvelle alarme ne se déclenche, remplaçant l'ancienne. Puis, les hauts-parleurs grésillèrent et sa voix se fit entendre, stipulant qu'ils devaient abandonner la base.

    Juste après, je parai à nouveau, mais le Bâton Amphi se tordit comme un serpent et me heurta au front, m'assommant presque sur le coup.

    Je me sentais tomber en arrière, sombrer petit à petit dans l'inconscience la plus totale. Ma fatigue revint à la charge ; elle me tendait les bras, m'y attirant en me poussant à me reposer. Mes paupières étaient tellement lourdes qu'elles se fermèrent immédiatement. 

    Cependant, je me sentis soudain étouffée, ne parvenant plus à respirer convenablement. Dans un effort surhumain, j'ouvris les yeux et me rendis compte que je n'étais pas tombée par terre : le Bâton Amphi s'était enroulé autour de moi, serrant plus encore sa prise à chaque seconde. J'avais de plus en plus de mal à respirer, et aussi étrange que cela puisse paraître, ça ne m'inquiéta pas plus que ça, renforçant au contraire mon désire de sombrer dans un profond sommeil.

    Moi, mentalement : Non ! Ne t'endors pas !

    Je gémis de douleur quelques secondes plus tard. La pression exercée sur ma poitrine était trop forte. Et en plus, mes bras étaient entravés. Heureusement, j'avais l'holocron, mais j'étais sur le point de me retrouver prisonnière des Yuuzhan Vongs, et outre que c'était vexant de passer d'un camp à l'autre comme ça, je n'avais aucune idée de la manière dont ils traitaient leurs prisonniers. Surtout lorsque l'on savait qu'ils cultivaient le culte de la douleur… 

    Toutefois, c'était trop tard pour y réfléchir. Mes forces me lâchèrent peu à peu, et je m'évanouis autant de douleur que de manque de souffle et de fatigue.

    Ce message a été modifié par Zadyssa le vendredi 25 août 2017 - 17:36

    vendredi 25 août 2017 - 17:23 Modification Admin Réaction Permalien

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    Mission : L'Holocron perdu

    J'étais mal, très mal, je ne savais pas du tout où je me trouvai. Sans doute au même endroit. Est-ce que le Soleil Noir avait réussi à fuir ? Est-ce que j'étais prisonnière des Yuuzhan Vongs ou de ces derniers ? Je n'en savais rien. Mes paupières refusaient de s'ouvrir, j'étais bien trop épuisée pour cela. Combien de temps s'était écoulé depuis ce micro combat contre ces redoutables guerriers ? Ça aussi, je l'ignorai. J'ignorai tellement de chose...

    Tout ce que je savais, c'était que je possédai l'holocron, mais que je m'étais évanouie. Pourquoi est-ce que je n'étais pas capable de simplement le ramener à l'Académie ?

    Moi, mentalement : Parce que le problème dépasse celui de l'holocron...

    En effet, je m'étais involontairement retrouvée impliquée dans le différent entre ces deux bandes. J'avais défendu celle prise pour cible tout en sachant qu'elle avait fait de même avec l'autre et qu'ils avaient donc simplement échangé les rôles. Je n'aurai pas dû prendre parti... mais qu'est-ce que j'aurai dû faire à la place ?

    Soudain, une vrillante douleur à l'abdomen me poussa à revenir d'un coup à moi en retenant un gémissement. Complètement sonnée et perdue, je clignai plusieurs fois des yeux, me rendant compte que j'étais attachée à des chaînes je-ne-savais où précisément, mais dans le bunker. Ah, et bien sûr, lesdits chaînes étaient vivantes, si j'en jugeai par l'aura que je décelai en elles. Comme si ça ne pouvait pas être assez bizarre comme ça.

    Moi, mentalement : Si elles pouvaient parler... ça, ce serait encore plus étrange.

    Enfin, c'était des espèces probablement végétales, mais ça rendait tout de même la chose assez bizarre.

    Un Yuuzhan Vong fit tout d'un coup son entrée dans la pièce, un sadique sourire au visage. Ce ne fut qu'à cet instant que je remarquai la présence d'un autre à quelques mètres de moi, sur ma droite. Faisant le rapprochement entre mon réveil forcé et sa présence, je compris que c'était lui qui m'avait frappée. Serrant les dents pour cacher mon mécontentement, j'ignorai les deux Yuuzhan Vongs et me concentrai tout d'abord sur ce que j'avais ou non sur moi. Holocron... non. Sabre laser... non. Blaster... non. Besace... non. En bref, j'avais rien si on omettait mes vêtements, bien sûr.

    YV 1 : Une humaine, hein, l'espèce la plus répandue de la galaxie. Qu'est-ce que tu fichais avec le Soleil Noir, gamine ?
    Moi : Je devais juste récupérer un objet, mais ça a tourné au vinaigre, puis vous êtes arrivés.
    YV 1 : Je vois... cet objet, par exemple ?

    Il sortit l'holocron de son armure, et se mit à jongler avec sous mon nez tandis que je me crispai. Est-ce qu'il se briserait si jamais il le faisait tomber par mégarde ? Non, sûrement pas.

    YV 1 : J'ai un marché à te proposer, un marché qui pourrait te permettre de garder la vie sauve. Si tu ne cris ni gémis pas lorsque je te blesserai et que tu es ensuite capable de te retirer un membre, je ne te tuerai pas et ferai de toi mon esclave.

    Mais c'était quoi cette espèce ? Je ne pouvais pas refuser, mais je ne pouvais pas accepter non plus. Je pourrai sûrement tenir la première partie, mais jamais je ne ferai la deuxième, non mais oh ! De toute façon, je n'avais pas d'autres choix que d'accepter... il faudrait donc que je trouve un moyen de m'enfuir avant la seconde partie de son marché.

    Moi : Ce... c'est d'accord.

    Avant même qu'il approche, je fermai les yeux. Je n'étais retenue que par les mains, mais en position assise je ne pouvais pas faire de mouvements de défense avec mes pieds, surtout en état de fatigue comme c'était le cas. Il fallait que je trouve un moyen de m'évader, et vite. Je pensais instantanément aux chaînes. Si je pouvais les briser.... Le seul pouvoir que je connaissais qui pourrait me permettre de le faire discrètement, c'était la maîtrise de la pression. Si je faisais suffisamment pression sur ce qui tenait les chaînes contre le mur, je pourrai sûrement m'enfuir.

    Oui. Je me calmai, me forçant à inspirer et expirer calmement. Je sentais la douleur d'une lame pénétrant ma chair, mais je l'ignorai pour le moment. Si je me fondais correctement dans la Force, je pouvais faire en sorte de ne pas gémir. Il m'entailla les joues, les bras, les jambes et etc, mais j'étais concentrée sur les chaînes, faisant mon possible pour ne pas relâcher la pression exercée sur ces dernières. S'il me laissait suffisamment le temps, je pourrai y parvenir et le prendre par surprise. Le second Yuuzhan Vong était toujours là, mais il ne serait pas une barrière infranchissable si j'étais assez rapide.

    Je rouvris soudainement les yeux. C'était le moment ! un coup, et elles cédaient ! N'attendant pas, je tirai dessus vivement et me relevai dans l'immédiat en administrant un coup de coude bien sentit au premier Yuuzhan Vong. Le second, sortant de sa torpeur, voulu me barrer le chemin, mais c'était déjà trop tard. Avec l'aide de la Force, je le pris de vitesse et sortit en courant de la pièce. Pour l'instant, l'adrénaline faisait effet et je ne ressentais pas encore les douleurs causées par mes blessures. Je savais juste que j'en avais un paquet et qu'il faudrait que je les soigne très rapidement.

    Maintenant, il fallait que je récupère mes armes, et l'holocron qui était encore dans la pièce. Mais pour ça, la Télékinésie suffisait,et je le fis rappliquer en vitesse avant de le prendre dans ma main, le serrant inconsciemment le plus fort possible. Je passai à côté de la pièce qui contenait mon sabre, et l'ouvrit de tout en faisant léviter ce dernier et mon blaster qui était également là. La Télékinésie était le pouvoir que je maîtrisais le mieux... j'avais visiblement bien fait de le travailler tous les jours. Et les Yuuzhan Vongs avaient eu tort de me sous-estimer, aussi. J'étais presque sûre qu'il s'agissait d'un gang à l'effigie du Soleil Noir bien que possédant sûrement moins de ramification. Peut-être même était-il la seule cellule de celui-ci, et je l'espérai fortement.

    Je me saisis de mon blaster en grimaçant. Une plaie à la paume m'empêchait de bien le tenir... Mais c'était suffisant pour en assommer un qui passait par là en le visant au visage, l'un des seuls endroits non-protégés quand ils n'étaient pas sur ses gardes. Je déviai une attaque à l'aide de mon sabre et enchaînai avec la même offensive que le précédent.

    Je continuai toujours de courir à travers les couloirs, ne me souciant pas réellement de la direction que je prenais. En fait, j'étais trop épuisée pour réfléchir, alors je suivais mon instinct en espérant qu'il me mène au bon endroit, et vraisemblablement, je ne m'étais pas trompée : j'aperçus l'orifice par lequel j'étais entrée la fois précédente.

    Grimpant l'échelle, je me rendis compte que tous mes muscles me faisaient souffrir, et que j'avais un bon nombre de plaies un peu partout, mais le plus important pour le moment, c'était de fuir ce bunker avec l'holocron. Jusqu'à présent, c'était la seule tentative de fuite qui s'était présentée à moi, je ne devais pas la manquer !

    J'eus un début de panique lorsque je constatai que je ne parvenais pas à ouvrir l'écoutille, mais elle céda finalement elle aussi et je pus fuir en forêt, courant sans discontinuer à toute vitesse. Je fus de retour en ville en un temps record, et entrai illico dans la chambre que j'avais réservée, puis me laissai tomber sur mon lit. J'avais préféré faire tout le trajet d'un coup pour me soigner à l'arrivée, mais je n'avais plus mes patch de bacta, puisqu'ils étaient dans ma besace que je n'avais pas récupérée, et je ne m'en étais rendue compte qu'une fois sur place.

    Mes yeux se fermèrent d'eux-même et je me laissai tomber à nouveau, serrant l'holocron contre moi comme s'il s'agissait de mon doudou. Quelque temps après avoir sombré, j'entendis un cri horrifié dans mon sommeil, puis quelqu'un qui me secouait avant de me rendormir profondément en serrant plus encore l'objet que j'étais allée chercher. Tout ce que j'avais besoin pour le moment, c'était de repos,on verra la suite après. Je n'allais pas partir sans avoir au moins tenté de régler le problème Soleil Noir et Yuuzhan Vongs, mais je le ferai une fois que je serai d'attaque, parce que là, tous les muscles de mon corps criaient au repos.

    samedi 26 août 2017 - 19:09 Modification Admin Réaction Permalien

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    Zadyssa

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    Mission : L'Holocron perdu

    Lorsque je me réveillai enfin, mon mal de tête avait disparu, et avec, les douleurs aussi. Ça, par contre, c'était étrange. Pire encore, je n'avais plus l'holocron dans la main ! Paniquant, je me redressai soudainement, détaillant la pièce des yeux avant de finir par l'apercevoir posé sur une table de chevet. Je soupirai, grandement soulagée, puis le pris dans ma main.

    En soit, ma mission était finie : j'avais l'holocron, il me suffisait de rentrer à l'Académie... mais je ne pouvais pas faire ça. Il y avait encore le problème des Yuuzhan Vongs et du Soleil Noir. Cependant, je ne pourrai pas y arriver seule. Tout ce que j'avais réussi à faire en m'infiltrant, c'était me faire capturer, puis passer d'un camp à l'autre ; ce n'était pas spécialement ce que j'appelai "être utile"...

    Bon, réfléchissons. Logiquement, les Yuuzhan Vongs que s'étaient mis à dos le Soleil Noir formaient un gang à l'instar de ces derniers. Sinon, je doutai fort qu'ils s'en soient pris à moi ou n'aient pas cherché un autre moyen de récupérer ce qui leur appartenait. Et puis, si le bunker n'avait pas été illégalement construit, les habitants de la ville seraient sans doute au courant de son existence.

    Moi, mentalement : Hé, mais... depuis quand je suis en pyjama sous les draps avec l'holocron posée sur une table de chevet blanche en métal et non en bois ? Et pourquoi les murs sont blancs ? Et pourquoi je suis soignée,aussi ?

    Quittant mes pensées, je pris le temps de réellement détailler ce qui m'entourait, et compris bien vite que j'étais dans un hôpital. Réunissant tous les souvenirs que j'avais de la veille, j'en déduisis que le cri que j'avais entendu et la sensation d'être secouée étaient bien réels. Je n'avais sûrement pas fermé la porte en entrant, vu comme j'étais épuisée. Une personne passant dans le couloir avait probablement dû me voir étendue sur mon lit, inanimée et recouverte de sang, et s'était sans doute imaginé tout un tas de scénarios. D'un autre côté, ceci avait dû créer un tableau relativement glauque, pas étonnant que ladite personne ait paniqué. Et puis, au moment, je n'avais pas besoin de me soucier de mes blessures.

    Tout d'un coup, la porte de la chambre s'ouvrit sur un médecin aux allures gentilles et honnêtes. Ce dernier se montra agréablement surpris de me voir réveillée et s'assit sur une chaise.

    Médecin : Bonjour, je suis content de vous voir enfin remise. Vous étiez dans un piteux état, vous savez ? Nous serions ravis d'entendre votre témoignage lorsque vous serez psychologiquement prête à nous en faire part.
    Moi, tiltant sur un point : Enfin remise ?
    Médecin : Oui, ça fait deux jours qu'on vous a retrouvée, et vous étiez salement amo...
    Moi, le coupant : Deux jours ! Il va falloir que je me dépêche !
    Médecin : Vous dépêchez ? non, non. Ou plutôt, oui. Il faut que vous vous pressiez de nous donner votre fiche d'identité, le nom de vos parents afin qu'on les préviennent et leur fassent comprendre qu'une enfant ne doit pas voyager seule à l'étranger, les détails de votre agression et quelques petits autres détails. Et bien sûr, vous resterez alitée au moins une semaine, le temps que vos blessures cicatrisent.

    Une semaine ? Hors de question que je reste dans cet hôpital une journée supplémentaire ! Si je ne me dépêchai pas, la dirigeante repartirait. Non, elle ne repartirait pas : elle n'hésiterait pas à passer à l'attaque ici pour me forcer à ouvrir l'holocron, elle commençait sûrement à perdre patience...

    Moi : Je ne peux pas attendre, je suis en mission. Et je vous mets plus en danger qu'autre chose, ici.
    Médecin : Oui, oui, c'est ça. Nous parlerons de tout ça plus tard, pour l'instant, présentons-nous. Je m'appelle Highz Bleph.
    Moi : Je suis sérieuse. Je suis la padawan Zadyssa Yunixy, je devais récupérer un holocron.
    Highz : Oui, oui, et je vois que tu l'as déjà récupéré, donc...
    Moi : J'ai d'autres choses à régler.
    Highz : Pour le moment, le plus important est de vous reposer. Ne vous inquiétez pas, la police lo...
    Moi : La police locale est sur le coup ? Intéressant...

    J'étais bien consciente de ne lui avoir presque pas laissé le temps de parler, mais je n'avais pas le temps, surtout s'il répétait en boucle que je devais rester au lit pour une semaine. Je me mis debout avant même qu'il n'ait eu le temps de me l'interdire, et constatai que j'étais effectivement assez fragile, mais ça irait : je récupérerai bien assez vite.

    Sortant de ma chambre, Highz courant après moi, n'arrivant visiblement pas à me gérer, je fis confiance à la Force pour retrouver rapidement mon sabre laser et mon blaster et revint aussi vite que j'y étais partie pour récupérer l'holocron et le mettre dans un sac que je pris soin de bien fermer. Ensuite, ignorant les protestations du médecin, je partis à la recherche d'un terminal pour y rentrer les plans que je connaissais du bunker. Sur le chemin, je demandais un datapad à une infirmière qui m'en passa un, un peu surprise. Je transférais les plans du terminal sur mon datapad et tentai d'y rajouter quelques petits trucs. Logiquement, il devait y avoir un hangar, probablement caché de la même façon que la trappe d'entrée, donc c'en était un dont le toit s'ouvrait. Ensuite, si deux gangs se disputaient le bunker, c'est qu'il devait cacher quelque chose d'intéressant, mais quoi ?

    Highz : Vous m'écoutez ou pas ? Je vous ai demandé de retourner au lit avant que l'on s'y prenne de force.
    Moi : Désolé, je dois vraiment me dépêcher. Vous avez un moyen de contacter la police locale ?
    Highz : Ah ! Vous êtes prête à narrer les détails de votre agression ? Ce n'est pas un peu trop tôt ? Enfin bon, suivez-moi.

    Je ne me le fis pas répéter deux fois et le suivis jusqu'à une salle isolée. Là, il activa un holocommunicateur et pendant que le chef de la cellule d'enquête répondait, je lissai nerveusement le pyjama que l'hôpital m'avait donné - pas très formelle, comme tenue... J'avais inventé un plan à la va-vite qui pourrait peut-être marcher, mais ils risquaient de ne pas me prendre au sérieux... Ce qui m'inquiétait le plus avec le temps que j'avais perdu, c'était que les deux gangs se soient déjà entretués...

    Moi : Vous avez déjà entendu parler d'une bande de Yuuzhan Vongs belliqueuse ?
    Highz, après réflexion : Oui, en effet. Les autres représentants de cette espèce ne les apprécie pas trop. Selon eux, à cause de cette bande ils se font moins bien voir par les autres, ce qui entraîne parfois des bagarres de rue. Déjà qu'il y en a énormément... Les hôpitaux sont débordés, sans parler de la police locale. Ils ont accepté d'enquêter sur votre cas car vous êtes une étrangère. Sinon, ils en auraient déduis que vous venez d'une des deux cantinas et que leurs habituelles disputes ont tourné au vinaigre.
    Moi : Je vois...

    Soudain, l'hologramme d'un policier fit son apparition, et je soufflai un bon coup pour me donner du courage et me calmer.

    Policier : Notre petite blessée est remise sur pied, à ce que je vois. Tu es déjà prête à nous en dire plus sur tes agresseurs ?
    Moi : Oui. Et... à vous aider à les capturer en tant que padawan Jedi aussi.

    Le policier marqua un temps d'arrêt, étonné. Pour régler le problème Yuuzhan Vongs, il faudrait que les autorités de ceux-ci soient prévenues. Quant au Soleil Noir, il faudrait se servir de leur désire de retrouver l'holocron et récupérer le bunker. Je remarquai que le policier se retenait d'éclater de rire. Bon, autant continuer, du coup. Je n'étais absolument pas sûre de moi, mais je fis de mon mieux pour le cacher. Déjà qu'il faudrait qu'ils suivent le plan d'une adolescente de seize ans, si je bégayai à chaque fois, ça n'allait pas le faire.

    Moi, en me servant du datapad comme support : J'ai déjà pénétré leur base : elle a été occupée par un gang Yuuzhan Vongs, et une cellule du Soleil Noir. Ces deux-là se la dispute pour une raison que j'ignore encore. En tout cas, il s'agit d'un bunker situé à quelques centaines de mètres de l'usine remise en fonction. Normalement, ce sont toujours les Yuuzhan Vongs qui l'ont sous la main, mais le Soleil Noir ne va pas tarder à chercher à la reprendre. Il faudrait réussir à amener le gang occupant le bunker à sortir par le hangar qui existe, je pense, ils n'auraient pas manqué de prévoir une sortie comme celle-ci. Ensuite, il faut les amener à s'éloigner de la ville, pour ne pas qu'ils se servent des civils comme moyen de pression. Il faut les obliger à sortir par la voie des airs car par terre, certains pourraient parvenir à s'échapper entre les mailles du filet grâce à des sorties que nous n'aurions pas surveillées, d'autant plus qu'ils pourront nous faire davantage de piège dans la forêt que dans les airs... je pense. Ils n'ont sûrement pas une multitude de vaisseaux, ce sera plus facile. Logiquement, le Soleil Noir interviendra, il faudra donc les prendre dans nos filets également en les encerclant et endommageant leurs vaisseaux pour les empêcher de sauter en hyperespace sans les exploser entièrement. Je crois que c'est tout...

    Le visage hagard du policier me tira un petit sourire autant fier qu'incertain. Il bégaya quelques mots inintelligibles avant de couper la communication en me certifiant qu'ils y réfléchissaient. Le temps passa, et Highz était resté silencieux, n'ayant prit la parole qu'une fois pour me faire avaler un médicament en m'expliquant que j'avais été fiévreuse lorsqu'une plaie s'était infectée. 

    Policier : C'est d'accord... on va tenter ce... plan.

    Je me redressai en sursautant tandis que mon cœur faisait un soubresaut. J'espérai qu'il ne s'effondrerait pas après son commencement...

    Policier : De quelle façon allons-nous les pousser à s'échapper par voie aérienne ?
    Moi : Je m'en occupe, j'ai mon plan !

    Plan qui n'était pas sûr de marcher aussi... Le policier acquiesça et coupa à nouveau les communications en me donnant les données pour accéder à son comlink et demandant au médecin de m'en passer un, ce qu'il fit.

    Moi : Je peux utiliser l'holo...
    Highz, me coupant : Non ! Ça a un coût, tu n'as qu'à utiliser le comlink.

    Je soupirai.

    Highz : D'ailleurs, tes soins aussi ont un coût. 668 crédits pour ceux-ci.
    Moi : C'est super cher !

    Il hocha la tête en m'expliquant que vu qu'ils étaient débordés, ils avaient monté les prix - autant pour convaincre la population de cesser les incessantes hostilités que pour gagner un peu plus. Le problème, c'était que je n'avais pas assez, moi...

    Highz : Mais c'est normal aussi quand on sait que tu avais treize blessures importantes, sans parler des petites. Maintenant, j'ai besoin de connaître le nom de tes parents pour les prévenir (et les faire payer).

    Ce fut à ce moment qu'une génialissime idée me vint à l'esprit.

    Moi : Je n'ai plus de parents... mais mon maître pourra sûrement vous payer à leurs places...

    Je luis transmis les données nécessaires avant de commencer à sortir tandis que le médecin restait hagard, ne revenant sûrement pas de ce qu'il s'était passé.

    Moi : Ah oui, vous lui direz que je vais bien, que je rentre très prochainement et qu'il n'y a pas de raison de s'inquiéter !

    Sur ce, je partis en direction de mon vaisseau pour y mettre l'holocron en sécurité. Mieux valait ne pas risquer de le perdre. En fait, j'avais bien envie de contacter Kinsa pour lui demander conseil, mais vu que ça allait sûrement me retomber dessus, je préférai retarder l'échéance...

    dimanche 27 août 2017 - 17:34 Modification Admin Réaction Permalien

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    Kinsa-Talik

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    Mission : Nuages Rouges

    Nous étions arrivés sur Bespin et "fait connaissance" avec Panius Pers, plus amical que sa soeur qui le traitait assez mal : mais comment cette Ugnaught avait-elle fait pour devenir sénatrice ? Je me promis de résoudre ce mystère qui me taraudait l'esprit depuis que nous l'avions rencontrée ; mais pour l'heure j'avais une autre mission, que Ceno me confia alors qu'il se chargeait de surveiller la sénatrice. Je devais faire le tour du complexe pour voir quelle était l'opinion générale quant à l'achat de la station par Anoleïs. Ce n'était pas la plus passionnante des tâches, mais j'espérais bien découvrir quelque chose d'intéressant... Et puis, cela me permettrait de me dégourdir les jambes, ce qui était plus que bienvenue.

    Après avoir acquiescé, je me mis en route. Après avoir passé un moment à déambuler dans les couloirs, histoire de visiter un peu, j'arrêtai un Ugnaught pris au hasard et lui demandai du ton le plus poli possible :

    Moi : Excusez-moi de vous déranger, mais je voulais vous demander ce que vous pensiez du rachat de la station par l'administrateur Anoleïs ?

    Il s'arrêta à peine, consulta son holo-montre et s'exclama "en retard, toujours en retard !" et continua sa route sans un regard pour moi. Je le regardai s'éloigner avec un peu d'étonnement : tous les Ugnaughts étaient-ils aussi particuliers chacun dans leur genre ? Sans m'en préoccuper davantage, je posai la même question à un de ses semblables qui me regarda avec un air mi-curieux, mi-dédaigneux, avant de répondre :

    Ugnaught : Vous êtes journaliste ? Je ne savais pas que les journalistes s'habillaient comme des Jedi maintenant...
    Moi : Je suis Jedi, en fait, plus exactement padawan, et je suis en mission.
    Ugnaught : Et pourquoi ces questions ?
    Moi : Juste pour voir l'ambiance... Nous souhaiterions en savoir plus sur l'avis des travailleurs de cette station
    Ugnaught : Vous voulez mon avis ? Anoleïs n'achètera jamais cette station. La sénatrice Pers ne la laissera jamais faire. Et maintenez, si vous voulez bien me laisser...

    Il s'éloigna d'un pas décidé, même si compte tenu de sa petite taille, une de ses foulées équivalait à la moitié d'une des miennes. Je réitérai l'interrogation auprès de plusieurs autres Ugnaughts qui me répondirent la même chose que leur congénère : tous estimaient très peu probable l'achat de la station. C'était toujours aussi étrange pour moi de parler aux Ugnaughts en raison de la considérable différence de taille : j'avais peur de me conduire indélicatement. Devais-je baisser la tête ? Mais dans ce cas, ne donnerais-je pas l'impression de les prendre de haut ? Toutes ces questions, si simple, ne trouvaient pas leur réponse, et je fis donc du mieux que je pus.

    Le seul qui me donna une réponse moins catégorique fut une Ugnaught qui me gratifia d'un "De toute manière, qu'est-ce que ça changerait ?" qui me laissa sans réponse. En effet, qu'est-ce que cela changerait ? Les Ugnaughts, certains tout du moins, risquaient sans doute de se retrouver sans emploi... Mais concrètement, je n'avais aucune idées des répercussions de cet éventuel achat. Cette fois, je m'éloignai de moi-même, mais en me retournant je heurtai un humain habillé misérablement. Aussitôt, confuse, je m'excusai, mais le choc ne paraissait pas l'avoir affecté. Il semblait dans le vague, presque malade.

    Moi : Monsieur, vous allez bien ?
    Lui : Monsieur...ça fait longtemps (il toussa) C'est Jaateis l'ivrogne ici !

    Il s'écroula sur le sol, et je le rattrapai de justesse avant de l'asseoir délicatement contre un mur. Il n'était pas malade, il était ivre ! J'aurais dû immédiatement le deviner, à son haleine fétide.

    Moi : Je pensais que tout les humains sur Bespin travaillaient à la station administrée par Anoleïs...Cloud City.

    Au nom d'Anoleïs, il eut comme une convulsion et sa respiration s'accéléra soudainement, comme si ce simple nom éveillait en lui des sentiments profondément négatifs.

    Jaateis : Anoleïs le perfide ! Méfiez-vous de lui !
    Moi : Pourquoi ?

    Avant qu'il ait le temps de me répondre, sa tête retomba sur sa poitrine et après quelques secondes, un ronflement sonore s'échappa de sa gorge. Il dormait ! Il ronflait, même. Toutefois, son avertissement me resta en tête. Malgré le fait qu'il ne soit manifestement pas sobre, je devais prendre en compte tous les indices que je pouvais récolter pour ne pas risquer de passer à côté de quelque chose, aussi ténus soient ces indices. Et puis, c'était après tout la chose la plus substantielle que j'avais depuis l'heure que je venais de passer à recueillir les avis des Ugnaughts.

    À ce moment-là, mon comlink sonna, signe d'un message de Ceno qui me demandait de le rejoindre. Prestement, je rangeai mon comlink, et marchai d'un pas élastique jusqu'à l'endroit où nous nous étions séparés.

    lundi 28 août 2017 - 15:20 Modification Admin Réaction Permalien

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    Zadyssa

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    Mission : L'Holocron perdu

    Je fonçai jusqu'à mon vaisseau pour pouvoir m'y changer, ranger l'holocron et prendre une douche avant que les choses ne s'accélèrent. Pour être franche, je n'avais strictement aucune idée de la façon dont se déroulerait réellement mes plans. Est-ce que ça marchera, ou pas ? je ne savais pas...

    Je montai en quatrième vitesse dans le croiseur léger et commençai tout d'abord par trouver une cachette à l'holocron. Dans une cabine, c'était trop vite découvert si jamais il était fouillé dans le but de le débusquer. Je me mis donc à tapoter les parois des couloirs pour voir si certaines sonnaient creux afin d'enlever la première couche pour le planquer dedans. J'en trouvai plusieurs de ce type et choisis celle d'un couloir éloigné des principales pièces à vivre. L'opération prit une trentaine de minutes, et je pus enfin me poser, l'holocron en relative sécurité.

    Ensuite, je plongeai sous une douche bien chaude pour me décrasser et voir un peu le nombre de plaies que j'avais. Quelques unes avaient été recousues tandis que d'autres n'avaient nécessitées que d'un simple patch. Enfin, il n'y avait pas à dire, elles auraient sûrement besoin d'un peu de suivi. Lorsque je sortais pour de bon de l'eau, une bonne heure s'était écoulée, mais j'avais eu le temps de réfléchir et peaufiner la phase 1 du plan. Il faudra que je m'infiltre à nouveau et cartographie tout le bunker pour y déceler le plus d'issue possible et les bloquer pour ne laisser que l'hypothétique hangar de disponible.

    Cette fois-ci, je mis mes habits Jedi, il n'y avait plus de raison de se cacher étant donné que tout le monde connaissait mes capacités et mon lien avec la Force. Mieux valait l'afficher, ça les ferait peut-être hésiter, on ne savait jamais...

    Je refis à nouveau une journée de marche pour accéder à l'usine, et constatai qu'elle était toujours en activité, bien qu'une réelle tension soit palpable. La contournant, je me dirigeai vers le bunker et hésitai un instant avant d'ouvrir la trappe. Je m'étais déjà fait prendre une fois dans les mêmes circonstances, alors pourquoi est-ce que ce serait différent cette fois ? Comment est-ce que je pourrai déambuler dans les couloirs sans me faire prendre en sachant que je n'avais aucune chance contre un Yuuzhan Vong si je ne le prenais pas par surprise ? De plus, je ne devais pas les mettre hors d'état de nuire, sinon, ils ne survivraient pas.

    "Ce sera impossible si tu t'en convaincs."

    Cette phrase que m'avait dit Kinsa autrefois me revint en mémoire et dissipa mes doutes. Elle avait totalement raison, si je partais défaitiste, j'échouerai forcément. Inspirer, expirer, se calmer, et y aller. J'ouvris la trappe et fondis aussitôt dans la Force, comptant une à une le nombre de personne habitant le bunker. Tout le long de la descente, j'en dénombrai une trentaine. Trente-six, pour être exact, et tous plutôt espacés. Sans doute se défendait-il en croyant qu'ils se feraient attaquer de tous les côtés par le Soleil Noir.

    En douceur, je mis pied à terre tout en restant en alerte. Il s'agissait de la même pièce que la  fois précédente. Logique, mais le savoir me rassura. Ma main se posa sur la besace que je trimballai et j'esquissai un sourire, pensive. C'était maintenant que les choses se corsaient.

    Déambulant à pas de loup dans les couloirs, je pris note que la majorité des symboles du Soleil Noir avait été remplacés par un autre, c'était donc bien une manière de marquer son territoire. J'empruntai un chemin différent de la dernière fois et enregistrai ses débouchés dans mon schéma, tournant à plusieurs reprise en prenant soin d'aller dans les lieux sans Yuuzhan Vongs. Pour le moment, j'avais réussi à tous les éviter et je me surpris à faire la comparaison entre ma première tentative et celle-ci. J'en déduisis que si elle marchait mieux, c'était parce que je ne me précipitai pas et avançai avec calme et prudence, au contraire de mon premier essai où j'avais foncé presque tête baissé en direction de l'holocron. Certes, maintenant, je l'avais, mais ça n'avait pas été sans plusieurs soucis. D'un autre côté, si je n'avais pas agis comme cela, est-ce que j'aurai remarqué l'animosité régnante entre le Soleil Noir et le groupe de Yuuzhan Vong ? Je n'avais pas la réponse... et je n'avais pas forcément envie de l'avoir, pour une fois. Les choses étaient telles qu'elles étaient, je ne pouvais plus les changer, simplement en tirer des leçons...

    Pendant que je continuai de cartographier le bunker, la nuit était tombée et je me sentais légèrement fatiguée. Toutefois, j'avais pris soin de dormir un certain temps avant de commencer l'infiltration, et ça allait me servir à ce que je pouvais en juger. Ainsi, pendant que la moitié des YuuzhanVongs dormaient, je continuai en paix de recenser les pièces existantes et les multiples issues de secours, car oui il y en avait plus d'une. Pour le moment, j'en avais onze au compteur, et le bunker était extraordinairement grand. Ça allait me prendre une certain temps avant de tout avoir sur datapad, et je n'avais toujours pas déniché le hangar à vaisseaux. Mais j'étais certaines qu'il existait. Avec autant d'issues de secours et d’hectares, il y en avait forcément un.

    Ce fut à ce moment que la Force m’insuffla de tourner à droite, puis à gauche et ainsi de suite. Les sens en éveils et le cœur battant la chamade, j'arrivai peu de temps après dans le hangar. Huit cargos dont un beaucoup plus imposant que les autres trônaient dans ce dernier, et leur manière de sortir correspondait à celle que j'avais déduis : le toit s'ouvrirait. Je rentrai toutes les données dans mon datapad puis continuai mon chemin, prévenant en même temps le policier qu'ils devraient se tenir prêt. Ce dernier me répondit qu'ils étaient sur le qui-vive et avaient réuni une vingtaine de petits chasseurs et un vaisseau de taille plus conséquente pour l'occasion. S'ils réussissaient, ils coinceraient deux gangs en même temps, et apparemment, c'était une excellente chose.

    Les heures passèrent, et je finis par en déduire que j'avais tout le bunker dans mon datapad, mais cela n'avait pas été si simple : à plusieurs moments, j'avais dû m'accorder une pause pour ne pas risquer de perdre mon calme suite au fait que tout se passait sans anicroche, et donc par extension, ne pas tout mettre en l'air. J'avais également rencontré plusieurs Yuuzhan Vongs. Pour la plupart, j'avais sprinté jusqu'au couloir le plus proche, mais pour d'autres, j'avais dû marcher derrière eux en suivant le rythme de leur pas pour ne pas révéler ma présence. Par chance, ça avait marché, bien que deux aient failli me repérer.

    Aux alentours de sept heures du matin, épuisée mais tenant le coup grâce à l'adrénaline et par besoin, je me postai dans le hangar. C'était le moment de voir si tout allait bien fonctionner. Je vérifiai donc le nombre de places que pourraient contenir les vaisseaux, s'ils avaient l'air en bon état, si le toit ne semblait pas trop rouillé pour s'ouvrir, si je ne m'étais pas trompée dans les lieux choisis et si aucun ne boucherait leur seul issue. Cela me prit une bonne heure, mais je pus en déduire que, visiblement, tout allait bien. Si jamais un vaisseau ne fonctionnait pas, ils pourraient quand même s'enfuir sans soucis. Maintenant, il n'y avait plus qu'à espérer et agir.

    Prenant une grande inspiration, j'appuyai sur le bouton et une ribambelle de feux d'artifice suivis. Je m'étais inspirée de notre dernière mission, et avais placé des explosifs sur toutes les issues que j'avais débusquées et proche du post de contrôle et communication. Ce serait suffisant pour tous les faire déguerpir en leur faisant croire qu'ils étaient attaqués. Mais pour être sûre de l'efficacité de ce plan, j'en avais également mis aux endroits infréquentés par les Yuuzhan Vongs, et ça avait apparemment fait l'affaire : je les sentis tous converger vers le hangar. Les premiers arrivés actionnèrent l'ouverture du toit, et je souris en apprenant au policier la réussite de la phase un,le tout discrètement, bien évidemment. Je remarquai qu'ils vérifiaient l'efficacité de leurs armements et compris peu de temps plus tard que les explosions avaient déclenché une réaction en chaîne susceptible de faire écrouler le bunker. Je n'avais pas prévu ça, moi...

    Rapidement, je déduisis que celui qui tirait les ficelles de cette organisation allait prendre le plus grand des vaisseaux, et je me faufilai à l'intérieur en me cachant dans un recoin et espérant passer inaperçu. Maintenant, c'était quitte ou double, ça allait fonctionner, ou tout échouerait. Je contrôlai au maximum ma respiration, mais j'étais assez fatiguée et stressée, aussi, j'espérai qu'ils ne me remarqueraient pas... Le vaisseau était grand, ça devrait aller...

    mercredi 30 août 2017 - 17:39 Modification Admin Réaction Permalien

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    Zadyssa

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    Mission : L'Holocron perdu

    Recroquevillée dans le recoin, en harmonie avec la Force, j'écoutai le plus de conversations possibles, bien que je n'en saisisse même pas la moitié étant donné que les Yuuzhan Vongs parlaient leur dialecte, et que je ne le connaissais pas. Toutefois, je captai une conversation intéressante entre leur chef et un de ses subordonnés. Apparemment, la police locale était parvenu à les contraindre de monter en flèche dans l'espace, à l'opposé de la ville, et ils ne le sentaient pas. 

    "On va tenter une manœuvre de dégagement."

    Ce fut tout ce que j'entendis avant que le vaisseau ne se mette subitement à faire des cabrioles, ce qui m'éjecta hors de mon recoin et m'amena à entrer en collision avec le mur d'en face. Heureusement, il n'y avait personne dans le coin. Étudiant rapidement les déplacements des Yuuzhan Vongs, je constatai qu'ils s'étaient tous mis en position de combat. Aïe... Je ne voulais pas qu'il y ait de pertes, ça ne devait pas se passer comme ça.

    Moi, mentalement : Réfléchis, réfléchis, Zad'. Tu as tout mis en place, alors ne doute pas !

    Je jetai un œil à mon datapad qui m'indiquait les trajectoires de tous les vaisseaux puisque j'avais placé pas mal de petits trucs sur ceux des Yuuzhan Vongs, et il m'avait suffit de demander de relier toutes les données des vaisseaux de la police à celui à qui j'avais fait part de mon plan. Il fallait que j'anticipe et que je devine ce qu'ils comptaient faire. Ils n'étaient pas complètement sortit de l'attraction gravitationnelle de la planète, je ne pouvais pas utiliser cette méthode.

    Les cargos Yuuzhan Vongs libérèrent une dizaine de chasseurs dont j'avais ignoré la présence jusqu'à présent et qui me surprirent donc. Je me forçai à inspirer et expirer calmement. Je devais faire fonctionner ma mémoire photographique et la Force main dans la main, que l'un complète l'autre et vice-versa. Si je n'y arrivais pas, je me fierai automatiquement beaucoup trop à ma mémoire, et ce serait perdant.

    Moi, comlink et à voix basse : Dispersez-vous en les obligeant à suivre la même courbe. Ils attaqueront en groupe, comme une meute, ils n'ont aucune chance s'ils ne le font séparément, alors au dernier moment, il faudra les prendre de vitesse pour passer derrière les cargos et les faire monter en tirant des décharges à ions.

    Je me relevai et tournai dans un autre couloir pour éviter un Yuuzhan Vong qui passait trop de près de cet endroit. Puis subitement, je me stoppai. Un des chasseurs, visiblement doté d'un bon pilote, commençait à assaillir de toute part les cargos. Quelques secondes plus tard, une petite flotte du Soleil Noir fit son apparition.

    Moi, comlink : Hum... essayez de...

    Finalement, je n'eus besoin de rien dire : le Soleil Noir les prit en chasse et tous les vaisseaux finirent par sortir de l'attraction gravitationnelle. Immédiatement, j'appuyai sur le détonateur et les moteurs des cargos explosèrent en causant quelques séquelles aux autres moyens de diriger ceux-ci. Ils étaient donc hors d'état de nuire. Cependant, je n'en avais pas mis sur celui dans lequel j'étais pour la simple raison que je n'avais aucune idée des dérives que cela pourrait produire, et je n'avais pas envie de risquer de le faire exploser.

    Moi, mentalement : Bon, eux, ils sont out.

    J'étais tellement sous pression que j'en tremblais. Je n'avais absolument pas envie de tout faire rater, c'était la première fois que je faisais une mission en solo, et je devais faire face au Soleil Noir et à des Yuuzhan Vongs... Je serrai plu fort encore le datapad, et faillis manquer l'appel du policier qui m'expliqua qu'ils ne pouvaient pas se charger du vaisseau-mère des extra-galactiens et du Soleil Noir en même temps. Je réfléchis quelques secondes avant de lui dire que je me chargerai de les arrêter de l'intérieur. Ils étaient onze. Si je les prenais un par un par surprise, j'y arriverai. En revanche, je ne faisais clairement pas le poids s'ils se servaient du Bâton Amphi ou de quoique ce soit d'autres.

    Je me redressai et rangeai mes moyens de communication avant de me mettre en action. Le premier Yuuzhan Vong sur lequel je tombai reçu un tir paralysant et s'effondra sans comprendre ce qui lui arrivait. Les trois autres subirent le même sort et au fur et à mesure que le nombre diminuait, je stressai. Ce n'était pas le moment, mais je ne pouvais pas m'en empêcher. J'avais pu les prendre par surprise, mais les huit restants étaient beaucoup moins espacés que les premiers, je n'y arriverai pas...

    Secouant la tête, je me ressaisis. Non, non et non, pas de déconcentration ! Mes plaies à peine soignées commençaient à me faire légèrement souffrir, mais ça passerait.

    Je pus en éliminer trois autres avant d'être neutralisée par le quatrième qui m'amena directement au post de pilotage où je me retrouvai nez à nez avec celui qui m'avait torturée. Serrant les dents, je l'écoutai débiter ses menaçantes paroles, observant le combat à travers la vitre et saisissant la difficulté de la tâche. Les policiers n'étaient pas des pilotes aguerris comme certains, ils avaient clairement du mal... Un coup me ramena à la réalité.

    YV : Je t'ai donné une chance, la dernière fois, tu ne l'as pas saisis, mais c'est trop tard maintenant.

    Il appuya fortement sur ma plaie la plus profonde se situant à l'abdomen, et je ne pus retenir un gémissement de douleur. Cependant, mes sens étaient toujours en éveils, et bizarrement, j'arrivais toujours à suivre le combat aérien... Je devais tellement en être stressée que je ne parvenais pas à ignorer la moindre informations le concernant.

    Aérien... Ce mot raisonna plusieurs fois dans mon esprit avant qu'une lumineuse idée ne me vienne en tête, une idée qui pourrait bien immobiliser le Bâton Amphi qui m'effrayait tant, et déstabiliser les Yuuzhan Vongs. Mais avant... il fallait que je me débarrasse de leurs poignes.

    YV : Une jeune Jedi, hein ? Techniquement, je ne suis pas censé leur faire du mal, étant tenu par...

    Je ne le laissai pas finir et en profitai par agir. Trois me retenaient, un me parlaient et deux autres pilotaient. J'étourdis légèrement leur chef et celui qui me retenait le plus fort avant de faire pression sur les poignées des deux autres puis d'administrer un coup de pied bien senti au premier.

    Cela me permit de sauter sur le tableau de bord tout en tirant sur les pilotes, ce qui stoppa les cabrioles de l'engin. Grande erreur de leur part : ils ne m'avaient pas désarmée. Probablement un signe du stress qui devait les avoir envahi lorsqu'ils s'étaient rendus compte de la présence du Soleil Noir....

    Constatant qu'ils allaient m'attaquer avec leurs Bâtons Amphi, j'agis d'instinct et... improvisai donc un dialogue complètement, mais alors complètement ridicule.

    Moi : Stop ! Arrêtez ! Vous savez que c'est moi qui ai fait exploser les moteurs des autres vaisseaux, alors vous n'allez pas faire ce que vous êtes sur le point de faire !
    YV : Une mini-Mandalorienne ? Tu es Jedi, pourtant, pourquoi tu t'abaisses à...
    Moi : Je ne suis pas Mandalorienne, mais j'ai été formée par l'une d'elle, donc j'ai appris deux-trois trucs intéressants. Si vous voulez, vous pourrez l'appeler "mini-Mando", je suis sûre qu'elle appréciera. Mais ne lui dites pas que j'ai pioché dans son stock d'explosifs, hein ?

    Et je continuais à débiter tout ce qu'il me sortait par la tête à toute vitesse dans l'espoir de les déconcentrer. Et apparemment, cela fonctionnait très bien ; ils étaient probablement autant sur les nerfs que moi... À ceci près que cela aiguisait mes sens et que je remarquai enfin ce que je cherchai. Ralentissant mon rythme cardiaque pour éviter d'avoir les battements de mon cœur dans les oreilles, je sautai et tirai sur une poignée censée retirer la gravité artificielle.

    Je me retrouvai à flotter dans le vaisseau de la même façon que lorsque j'entre en profond état méditatif, ce qui m'apaisa plus encore et me permis de retrouver la pleine possession de mes moyens. Effectuant une galipette sur moi-même pour me retrouver face à eux, je tirai sur le premier avant de retirer la première couche de mes vêtements et m'en servir pour me propulser sur les deux autres, étant trop loin pour atteindre les parois.

    Étonnés, ils ne réagirent pas quand je les assommai prestement chacun leur tour. D'un coup, la pression retomba un peu, et je me laissai flotter un instant, loin de tout problème. Cependant, mon comlink bipa et je décrochai.

    Policier : Le Soleil Noir vous aborde !

    Je n'eus pas le temps de lui répondre que j'entendis le sas se déverrouiller. N'attendant pas, je me propulsai de parois en parois pour les atteindre mais n'y arrivai pas à temps. Je fus surprise par un tir et dégainai mon sabre pour le parer, me poussant ensuite vers le plafond à l'aide du sol. En état d'apesanteur, il n'y avait ni haut ni bas, il fallait donc que je joue avec cela. Je pus en éliminer une dizaine avant de me faire immobiliser et ramener fissa dans leur vaisseau ou la gravité me cloua à terre.

    Lorsque je relevai la tête, la dirigeante se tenait devant moi, un visage déformé par... de la sadique satisfaction ? En tout cas, elle m'asséna une violente gifle qui me chamboula les idées un bon moment.

    Lorsque je revins à moi, je me figeai instantanément, ne sachant comment réagir. Mon esprit se bloqua sur une seule image, qui grandit, encore et encore, pour prendre toujours plus de place. Pourquoi je n'avais pas senti sa présence plus tôt ? Complètement paralysée, les informations m'échappaient, mes idées se bousculèrent pour ne former qu'un cohue impossible à déchiffrer. Que m'avait dit Kinsa, déjà ? J'avais les réponses, mais elles me filaient entre les doigts. 

    Law : Comme on se retrouve, ma petite. J'étais persuadé que l'on se reverrait, tu vois ? Tu joues en solo dans la cour des grands, aujourd'hui ? Où sont Hulk et Boîte de Conserve ?

    Sa question remit immédiatement de l'ordre dans mon esprit.

    Moi : Hulk et... ? Attends... tu parles de ?...

    Comprenant, j'éclatai de rire. Je n'avais strictement aucune idée de la raison pour laquelle il les appelait comme ça, mais je ne manquerai pas de leur ressortir, ça non. Enfin bref, je redevins sérieuse, quoique moins... choquée.

    "Montre lui qui est Zadyssa Yunixy". C'était ce qu'elle avait dit... et c'était toujours plus facile à dire qu'à faire. Soudain, mon comlink bipa, et la voix du policier raisonna ; il demandait des directives, et je n'avais absolument aucune idée de quoi dire pour les aiguiller.

    Law, décrochant et me le mettant sous le nez : Allez, parle, dis-lui que tout est fini et qu'il est temps d'abandonner, que dans tous les cas, leur flotte va exploser.

    Ma bouche refusait de s'ouvrir... et ce fut à ce moment là qu'une autre idée me vint à l'esprit. Je me projetai presque inconsciemment dans l'espace, mis en place les vaisseaux dans leur position actuelle et la Force me guida pour le reste.

    Moi : Aidez-vous des vaisseaux Yuuzhan Vongs que les équipe de soutiens ont récupéré et... tirez sur le vaisseau principal jusqu'à ce qu'il explose. 

    Un long silence suivit ma dernière phrase, puis Law coupa avant de commencer à cracher toutes sortes d'insultes à mon égard.

    Law : S'ils font ça, tu sautes aussi, tu le sais ça au moins ?

    Je ne répondis pas, mais bien évidemment que je le savais. De multiples secousses ébranlèrent le vaisseau tandis que des alarmes s'allumaient toutes les secondes. Le Soleil Noir n'avait visiblement pas prévu de devoir faire face à une trentaine de vaisseaux.

    Dirigeante : Sonnez la retraite, passez en hyperespace !
    Membre inconnu : L'hyperdrive est endommagé, c'est impossible !
    Moi : Il ne vous reste que deux solutions, madame la dirigeante...

    Elle passa sa colère sur moi en me donnant quelques coups qui amochèrent plus encore les plaies frappées avant d'ordonner à ses cargos de la protéger. Me projetant à nouveau dans l'espace via ma mémoire photographique, je conseillai au policier de former un cercle autour des vaisseaux pour les empêcher de se mouver comme ils le voudraient, tout en continuant de tirer jusqu'à ce que leurs boucliers lâchent eux aussi.

    Moi, par télépathie : Et maintenant, empêchez-les de bouger en tirant non pas sur les vaisseaux, mais à côté et proche d'eux pour les emprisonner entre les tirs.

    Je me tus un instant, étant transportée sous un autre point de vue par la Force. Je compris quelques temps plus tard ce qu'elle voulait me dire, que ces vaisseaux seraient la bête noire de cette bataille et que la dirigeante n'hésiterait pas à les sacrifier pour s'échapper. Et... il y avait autre chose, aussi, mais je n'arrivais pas à déterminer quoi...

    Moi, par télépathie : Sous le vaisseau, au moment où les plus petits cargos s'éloigneront de leur formation serrée (et risquée) il faudra lancer un missile ionique pour tout couper. S'il tombe, les autres tomberont aussi.

    Comme prévu (merci la Force), ces vaisseaux s'avancèrent pour aller sous les tirs au risque d'exploser, mais permettant ainsi à leur dirigeante de s'échapper. À ce moment là, les vaisseaux de la police locale présents tirèrent et... je ne compris pas tout à fait ce qu'il se passa ensuite, mais une secousse plus puissante que les précédentes ébranla le vaisseau et lui fit perdre tous ses moyens technologiques, puis une éblouissante lumière m'aveugla et me força à ouvrir les yeux en même temps que mon cœur se compressait dans ma poitrine et que je sentais plusieurs vies s'envoler...

    jeudi 31 août 2017 - 19:40 Modification Admin Réaction Permalien

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