Le Temple Jedi 6 (page 49)

  R2D2 vous signale une erreur. Vous devez être identifié pour voir la page que vous avez demandé. Merci de vous connecter grâce au formulaire ci-dessous ou vous inscrire au fanclub.

Inscrivez vous !
  Votre navigateur Internet Explorer n'est pas compatible avec Planete-StarWars.com.
Vous n'allez pas voir toutes les sections du site ni même les actualités de la page d'accueil. Merci d'utiliser un autre navigateur comme Safari ou Chrome. Merci pour votre compréhension.
  • Avatar waren

    waren

    15781 Crédits

    Fin de la bataille du Chu'unthor (2 jours plus tôt)

    Sur la passerelle supérieur du Main Écarlate, l'Empereur regarda les navires de la république tomber un à uns, comme des mouches. Le Chu'unthor était en train de se disloquer en divers blocs, on pouvait presque distinguer des cadavres de shaax flottant dans l'espace, mais la plupart des Jedis avaient réussit à fuir. Les croiseurs Vongs et les Chiss était en train d'encercler le dernier vaisseau restant. Celui du commandant Azerty. Waren sourit quand un officier attira son attention sur une navette invisible à l’œil nu, ainsi qu'aux yeux des senseurs, mais qui s'était trahit en transmettant un code. Il invita le Grand moff Musselier à le suivre.

    Horn - "Je suppose que notre ami à dent de sabre as subit de lourde avaries à la suite de son arrivé, libérez un hangar et envoyez moi ma garde privée, vous superviserez l'évacuation des autres rescapés avec Mandalore et le commandeur Skaganga. Que la directrice Nishta Rance renforce la sécurité sur Bastion à Defcon 3. Je veut deux croiseurs de classe Eclipse sur ce secteur. Et renseignez vous sur ce petit seigneur de guerre dans les colonies qui utilise nos vaisseaux à ses fins personnels."

    Musselier - "La présidente Jalana Anat'ii as demander à rentrer sur Niruan pour protéger les siens d'hypothétiques représailles."

    Horn - "Soit, dites à Davrell, enfin.. à Mandalore qu'il peut mener l'interrogatoire du commandant de la neuvième flotte en mon absence."

    Et retournant sa cape, le Corelien marcha à travers le long couloir, regardant sur son gantelet en Cortose la progression du vaisseau. D'autres appareils l'avaient rejoint. Des Chevaliers impériaux, arrivèrent par la droite et la gauche, humains et non humains. Ils escortèrent leurs chef jusqu'aux niveaux inférieur. Galan Taris se trouvait à leurs tête et tenait fermement la poignée de son sabre laser, il était prêt à utiliser ses dons de télékinésie, en cas de soucis. Les portes du turbolift s'ouvrirent sur le hangar. Waren regarda l’hologramme du trajet de la navette. Une minute quinze avant son arrivée. Cette navette qui n'était nulle autre que celle de Dark Spencer, entourée des transports impériaux remplis de jedi, rejoignait donc le hangar de la Main Écarlate. L'Empereur fit signe qu'il fallait sécuriser le dit hangar immédiatement et ses hommes de mains en armure rouge ainsi que ses fidèles Stormtroopers s’exécutèrent.

    Mais lorsqu'il se trouva là, entourés de quatres lignes de Stormtroopers, ce ne fut pas Spencer mais Cera Ordo qui descendit la rampe de l'intercepteur, secondé de son apprenti et d'un lieutenant de la République. Cera expliqua brièvement la situation à Waren avant de lui indiquer qu'il lui avait laissé un cadeau dans les cages de force du vaisseau emprunté. Dark Spencer et l'Undead Shae Vizla avaient contre toute attente apporté une aide précieuse dans l'ultime combat opposant le mandalorien aux Shaax. Le Cathar, souhaitant toujours s'accaparer le meurtre de l'ancien Sabre des Jedi, ne permis pas que d'autres créatures en soient les auteures. Puis, avec le soutien fortuit des bombardements alliés, le tandem avait pu être capturé. Cera livra Spencer non sans inquiétude aux sujets de ses relations avec l'Empereur, deux ans plus tôt, il n'était rien ressorti de bon de leur première association. Mais sa priorité était de faire son rapport à Mandalore, tandis que la bataille touchait à sa fin, il emprunta la navette de Spencer pour repartir avec Keller et Taishakuten sur le vaisseau mère Néo-Mandaloriens où d'autres Jedi ont été évacués grâce à Rusaan Fett. L'Empereur se tourna vers le Cathar qui fulminait dans sa cage et Shae qui donnait des coups sur les paroies.

    Spencer - "Ggnrrrrr.... Libérez moi !"

    Horn - "Non, j'ai d'autres projets vous concernant, mouaha ha ha haha...
    Capitaine, nous retournons sur Bastion, cap sur le système Sartynyan."

    Ce message a été modifié par waren le lundi 16 janvier 2017 - 01:08
    Ce message a été modifié par waren le lundi 16 janvier 2017 - 01:16

    dimanche 15 janvier 2017 - 22:23 Modification Admin Permalien

  • Avatar AngeSolo

    AngeSolo

    28338 Crédits

    Quand ils furent arrivés à proximité du Temple Jedi, Ange indiqua à Wes un endroit suffisamment discret et à l’écart – afin de ne pas éveiller l’attention d’éventuels curieux – pour stationner le speeder loué par des voies officielles. Compte-tenu des récents événements, la tortueuse et pestilentielle artère générée par Solo demeurait désormais inaccessible. Si cette perspective lui apportait un quelconque réconfort étant donné son état précaire, remplacer cette expédition d’équilibriste à travers les relents de la société par le passage qu’elle avait emprunté avec celui qu’elle en préférait ne pas nommer ne l’enchantait guère. Au contraire, une espèce de boule nauséeuse venait de prendre ses aises dans son estomac et semblait lui inflammer davantage la plaie béante qui lui rongeait l’abdomen.

    Un bras placé autour du cou du Corellien, le sien placé sous son autre aisselle, les deux Guildeurs se rendirent dans un silence de plomb jusqu’à la place où gisaient encore inanimés les deux cadavres de Shaax dont l’odeur de décomposition, bien identifiable avant leur entrée, arracha un haut-le-cœur significatif à Hamera. La vue des deux monstres, quant à elle, le paralysa.

    Wes, se tournant vers la Corellienne : Ok… On peut dire que tu… t’en es… admirablement bien sortie…
    Ange, grimaçant en guise de sourire : On peut dire ça…
    Wes, essayant de détendre l’atmosphère : Face à un Nexu, en même temps…
    Ange, soufflant : Me cherche pas Wes, tu connais le dicton ? Jamais deux sans trois… (Elle marqua une pause et désigna une partie du mur intacte.) Aide-moi à m’asseoir là-bas, je te dirai quoi faire.
    Wes : Vos désirs sont des ordres, Princesse.

    Sous une pluie de jurons beaucoup plus mesurés que d’ordinaire, Hamera aida son ancien Leader à prendre place, non sans quelques suées et cris de douleur, contre la paroi qu’elle lui avait indiquée. Se délestant de son sac à dos en le posant sur le sol, il fit volte-face et contempla les cauchemars privés de vie.

    Ange, lui tendant son sabre-laser : Wes, tu vas avoir besoin de ça.

    La mine surprise quelques instants, il ne bougea. Puis, s’emparant de l’arme, celui-ci la regarda scrupuleusement, une mince ride se dessinant entre ces deux sourcils.

    Solo lui dicta alors ce qu’il devait faire tout aussi bien pour manier l’arme avec précaution qu’entamer à de multiples endroits la chair de l’animal. Concentré, le Corellien décrivait tout ce qu’il entreprenait à voix haute sous l’attention vacillante du propriétaire de la lame. En moins d’une heure, il collecta ainsi des morceaux de la carapace, de ce qui se trouvait en dessous, de griffes, de dents, de salive, de sang, ainsi que de multiples clichés avant que son opération de découpe ne commençât. Après un moment d’hésitation, il s’acharna même sur la queue de l’animal qu’il cala soigneusement dans sa veste et qu’il rangea aussitôt dans son sac avec le reste.

    Ange, quant à elle, avait gagné en pâleur. Hamera se pencha, attacha le sabre à sa ceinture et sortit une seringue d’une des poches latérales de sa besace.

    Wes, lui faisant une nouvelle injection : Je t’interdis de me claquer entre les doigts.
    Ange, essayant de plaisanter : Je vais essayer de ne pas te faire se plaisir.

    Le retour jusqu’au speeder fut plus laborieux encore que leur aller. Avec un bagage plus lourd et une Corellienne plus faible encore, il arrivait à Wes de lutter contre le déséquilibre. Ange le sentait se crisper et essayait tant bien que mal d’affermir sa prise sur le sol comme elle le pouvait, le résultat n’étant toutefois que peu convaincant.

    Le trajet jusqu’au Fury s’avéra, lui, beaucoup plus rapide et moins éprouvant. A bord, il aida Ange à s’installer – malgré les protestations qu’il manifesta – dans le siège du copilote. Si elle s’était astreinte à accepter à ne pas manœuvrer son vaisseau, elle refusait néanmoins – et catégoriquement – de se maintenir à l’écart du lieu de prises de décisions. Ce fut donc sous l’œil malade mais attentif de Solo qu’Hamera fit décoller l’YT-2400 et passa en vitesse lumière, direction Myrkr.

    Wes, se relâchant un peu et se tournant vers sa copilote : Tu devrais aller te reposer…
    Ange, comatant : Le Nexu est très bien dans son cockpit…
    Wes, levant les yeux au ciel et se rapprochant d’elle : Ferme-la, Solo.

    L’homme s’avança, défit son harnais, plia les genoux et la tint dans ses bras. Ange ne prit pas la peine de protester. Épuisée par ces dernières 24h, elle abandonna la lutte et se blottit tout contre lui. Maugréant pour la forme, elle se laissa entraîner dans ses quartiers. Wes la déposa délicatement sur son lit, disparut quelques instants et revint avec des pansements au bacta qu’il appliqua consciencieusement tandis qu’Ange retenait des gémissements à chaque mouvement qu’il faisait. Il l’installa ensuite confortablement et la borda.

    Ange, fermant déjà les yeux : Là, j’ai l’impression d’être une vraie princesse… à l’agonie… mais une princesse toute de même…
    Wes, souriant : Et la princesse ferait bien de se reposer ou je la transforme en crapaud.
    Ange : J’savais bien que t’avais un je-ne-sais-pas-quoi de maléfique.

    Il prit la pause, entama une révérence et tourna les talons qu’elle l’arrêta.

    Ange : Wes, tu peux rester un peu, s’il te plaît ?

    Pour toute réponse, il s’assit à côté d’elle, l’embrassa sur le front et lui caressa les cheveux le temps qu’elle se fasse happer par le sommeil.

    Wes réveilla Ange quelques minutes avant d’entamer la descente dans l’atmosphère de la planète. Elle cligna difficilement les yeux et se passa instinctivement la main sur sa blessure. Elle étouffa un grognement quand la souffrance la perfora de bas en haut. Au moins, elle était vivante : cette sensation avait quelque chose de rassurant.

    Le Corellien s’appliqua particulièrement dans son approche jusqu’à la baie d’atterrissage où des silhouettes les attendaient déjà. Plus lent, plus souple, il tâchait de ménager du mieux qu’il le pouvait sa passagère. Il éteignit les moteurs, chargea le sac d’échantillons sur son dos et se dirigea vers la cabine du capitaine. Ange, assise sur le bord du lit, lissait les pans de sa veste en cuir. Il se posta dans l’embrasure de la porte et éclata de rire. Elle lui adressa une esquisse de ce que, quand elle était en forme, les gens désignaient sous le nom du Regard.

    Bras dessus, bras dessous, il l’aida enfin à se relever et à sortir du Fury.

    A peine Ange eut-elle mis un pied sur la terre ferme qu’une paire de bras s’enroula autour de son cou. Elle ferma les yeux quelques instants, savourant les retrouvailles avec sa fille. Il y avait toujours des choses pour lesquelles il était bon d’être en vie.

    Mimi, s’écartant un peu, inquiète : Mam’s !
    Ange, souriant du mieux qu’elle le pouvait : Salut, ma chérie.
    Mimi : C’est la dernière fois que tu te tires jouer les héros toute seule…
    Ange : T’façon, ça ne t’aurait pas intéressé… Pas de crédits à la clef.

    Sa fille éclata de rire et s’écarta légèrement.

    Ange n’avait aucun mal à comprendre pourquoi : nulle difficulté à imaginer Wes se contenir de ne pas fusiller le Leader de la Guilde d’une œillade meurtrière pour ralentir la progression de sa protégée vers l’infirmerie. Elle sourit intérieurement. Il n’avait pas mis de temps à reprendre le dessus. Sans broncher, elle le laissa ainsi la guider jusqu’à apercevoir Mara dont la rigidité trop contenue contrastait très largement avec la mine soulagée qu’elle affichait.

    Quand elle arriva à sa hauteur, Ange lui sourit, posa sa main sur son épaule et lui souffla un merci avant de la dépasser.

    Une fois à l’infirmerie, ce fut au tour de Ganner de prendre le relai. Il congédia Hamera avec pour injonction de prendre une douche fissa tandis qu’elle aperçut Mara se faufiler à son tour. Les deux échangèrent quelques mots mais elle ne put rien entendre, trop loin, les oreilles saturées par les questions que lui posait le docteur Rainer et qu’elle ignorait volontairement.

    Ganner, soupirant : Je sais très bien que tu as toujours eu un faible pour moi. Toujours fourrée à l’infirmerie.
    Ange : Tu pourrais te contenter de faire ton job pour une fois ?
    Ganner, avec un sourire : Pas la prestation habituelle. Dommage.

    Pour toute réponse, il arracha sans délicatesse le pansement fait quelques heures plus tôt par Hamera. Ange lui aboya après et le qualifia de divers noms d’oiseaux, ce à quoi il répondait que lui aussi l’aimait avec une si tendre affection. Et quand il fallut la déshabiller avant de la plonger dans la cuve à bacta, Ganner, toujours soucieux de dédramatiser la situation, s’adonnait à de nombreux commentaires grivois qui lui valurent des propos remettant en cause sa virilité sans ménagement.

    Durant tout l’échange, Mara, visiblement travaillée par l’idée de se sentir utile, réceptionna les divers prélèvements qu’il faisait, les étiquetait et les classait selon la convenance du maître des lieux.

    Dès lors où Ange, plongée dans le liquide visqueux, se risquait à jeter un œil à l’extérieur, elle notait que Sarkin était là, constat incommodant qui la mettait considérablement mal à l’aise. La fatigue fut néanmoins plus forte et la transporta des heures entières dans un sommeil sans rêve.

    ***

    L’infirmerie s’était vidée et un silence reposant berçait l’atmosphère.

    Ange, allongée sur le dos, somnolait en compagnie de son médecin préféré venu lui prélever un énième échantillon de sang.

    Ganner, envieux : Le grand mystère de ce sang… Un jour, je saurais ton secret, Solo et le monde…
    Ange, lui coupant la parole en se redressant : Tu me fatigues avec ça.
    Ganner, reprenant son sérieux : Évite de bouger, t’es loin d’avoir récupéré. On te replonge dans une cuve d’ici une heure ou deux. T’as vraiment eu du bol.
    Ange : Je sais.

    Alors qu’elle achevait sa phrase, un vacarme retentit dans le couloir à proximité de l’infirmerie. Wes venait de s’interposer entre l’entrée dudit lieu et le Twi’lek qui faisait du mieux qu’il le pouvait pour y pénétrer.

    Ganner, excédé et hurlant à son tour : J’ai des malades ici ! Foutez-moi le camp !
    Wes : T’as entendu : tire-toi de là !
    Le Twi’lek : Mais c’est un appel urgent !
    Wes, braillant de plus belle : Urgent ou pas, elle se repose !

    Comprenant parfaitement qu’elle était sans doute l’objet de la conversation, la Corellienne s’immisça à son tour.

    Ange, faible et groggy : Je peux avoir mon mot à dire ?
    Wes et Ganner à l’unisson : Non.
    Ange, faisant fi de la remarque : Tarek ?
    Le Twi’lek, glissant la tête entre le bras et le genou du Corellien : J’ai un appel de Kaarde pour toi. Il arrivait pas à te joindre sur ton comlink.
    Ange, grimaçant en se relevant : J’ai pu de comlink. (Faisant un geste de la main.) Approche.

    Hamera, toujours aussi énervé, le laissa nonchalamment entrer et adressa un regard noir à la Corellienne. Le Twi’lek lui tendit l’appareil et, d’un nouveau mouvement de doigts, elle fit signe à tout ce petit monde de déguerpir de la pièce. Ganner protesta, Wes en fit tout autant. Mais, pour leur plus grand bonheur – ou malheur –, Ange avait repris suffisamment de forces pour les menacer de ne pas s’immerger dans cette foutue cuve à bacta s’il leur prenait l’envie de ne pas coopérer. Outrés ou vexés, ils quittèrent ainsi l’infirmerie pendant cinq minutes, pas une de plus !

    Ange, acceptant l’appel : Comment va le Grand Maître de l’Ordre ?
    Kaarde : Il survit et toi ?
    Ange : J’ai connu des jours meilleurs… Je ne vais pas pouvoir rester en ligne très longtemps. J’ai un médecin et un aide-soignant par intérim particulièrement tatillons…
    Kaarde, la voix changeant de tonalité : Qu’est-ce qui t’est arrivée ?
    Ange : Le retour sur Myrkr ne s’est pas exactement passé comme je l’espérais… J’ai été gracieusement accueillie par deux Shaax…
    Kaarde : Des Shaax...
    Ange : Ouais… Ces créatures tout droit sorties du Chaos…

    La Corellienne marqua une pause.

    Si jusqu’à présent elle n’avait pas vraiment eu l’occasion d’assimiler les découvertes qu’elle avait faites au Temple, les formuler à voix haute en présence d’autrui les faisaient apparaître sous un jour nouveau, un jour suffisamment sombre pour qu’un désagréable frisson lui mordît fermement l’échine.

    Ange, un peu ailleurs : Les Shaax ne sont pas uniquement pas là pour traquer les Jedi. (Elle se tut et ajouta :) Ce sont les midichloriens qu’elles sentent.

    Le Maître Jedi se tut à son tour pendant de très longues secondes.
    Elle savait.
    Il savait.

    Kaarde : L’éradication d’Êtres sensibles à la Force.

    Ce message a été modifié par AngeSolo le lundi 16 janvier 2017 - 20:57

    lundi 16 janvier 2017 - 01:04 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

    12884 Crédits

    Mandalore, souterrains de Sundari

    Kinsan avait bien cru que Jaia allait dégainer son blaster et que sa tête se retrouverait gratifiée d'un trou, mais elle se contenta d'exiger :

    Jaia : Mets toutes tes armes à terre et relève-toi les mains derrière la tête. Maintenant.
    Kinsan : C'est bon, pas besoin de t'échauffer. Je vais le faire.

    Il s'exécuta et comme ordonné, mit ses mains derrière sa tête en se relevant. Il n'avait aucun doute sur la capacité et la volonté de la dernière chef de la Résistance de mettre proprement fin à ses jours, alors il était sûrement plus sage d'obtempérer. Il se rendit compte que Jaia paraissait avoir vieilli, alors qu'elle ne devait pas avoir plus de quarante-cinq ou quarante-six ans. Elle paraissait plus sévère que la dernière fois où il l'avait vue, ses traits s'étaient creusés...et pourtant cela ne devait pas faire beaucoup plus que deux ans.

    Kinsan : Je ne vais pas t'attaquer, tu sais, Jaia. Tu es mon amie.
    Jaia : Par exemple, comme tu étais l'ami de Lemann et Helia ?

    Il grimaça. Mauvaise idée...

    Jaia : Ils m'ont tout raconté, ne va pas croire le contraire. J'espère que Freyler va bien sinon tu vas m'entendre, foi de Tepal !
    Kinsan (en tentant d'apaiser les choses) : Jaia, Freyler va bien. Il était avec Kinsa la dernière fois que je l'ai vu...
    Jaia : Ah oui, et Kinsa parlons-en ! Tu l'as encore entraînée dans des ennuis pire que la gorge d'un Sarlacc, je parie ! Ce serait bien ton genre !
    Kinsan : Eh bien...pas exactement. Mais comment j'allais savoir qu'elle allait justement sur Rhommamool ? Et puis, ce n'est pas ma faute si son maître est devenu fou !
    Jaia : Rembobine. Son maître ?
    Kinsan : Elle est devenue Jedi. Et son maître est...enfin était, le frère d'Ejar.
    Jaia : Elle est devenue Jedi ?! Enfin quelqu'un qui a les neurones en ordre dans cette famille de fous furieux ! Enfin, j'oublie Sya. Kinsa doit avoir hérité d'elle. Et...tu parles bien d'Ejar, là ? Le... Celui dont personne ne savait le nom de famille ? Il a un frère ? Un frère Jedi ?

    Kinsan soupira. S'il fallait expliquer l'ensemble des évènements de Rhommamool, il n'aurait pas fini le lendemain. Lui-même peinait à tout comprendre, à vrai dire.

    Kinsan : Oui, Ejar a un frère Jedi qui s'appelle Cera, apparemment, et qui l'a....comment dire ? tué alors qu'Ejar essayait de me protéger.

    Le Twi'lek vit très clairement le visage de l'humaine se décomposer lentement, comme si elle se souvenait soudain d'un détail d'importance. Elle passa une main dans ses cheveux blonds qui commençaient à être parsemés de quelques mèches argentées à la racine et soupira :

    Jaia : Elle va être dévastée... Et comment va t-on faire pour...
    Kinsan : Je ne sais pas.

    Une ombre passa dans ses yeux. Même s'il faisait tout pour se convaincre lui-même que la mort d'Ejar ne lui faisait aucun effet, il ne parvenait pas à se berner. Son coeur se serra.

    Kinsan : J'ai bien cru que j'allais mourir... Mais Kinsa s'est interposée, elle a empêché son maître de me tuer... Elle s'est battue... Mais elle en a réchappé, je le sais. J'ai pu lui parler par holo.
    Jaia (légèrement exaspérée) : Mais qu'est-ce qu'ils ont tous de vouloir protéger une imbécile fini comme toi ?
    Kinsan : Jaia...

    Puis il entreprit de lui raconter tout ce qui s'était passé depuis deux ans, pour essayer d'apaiser un peu la colère de la Mandalorienne. Cela fonctionna...jusqu'à un certain point. Parfois, Jaia intervenait avec une remarque assassine ; mais ç'avait toujours été sa spécialité donc il ne s'inquiéta pas trop. Finalement, elle leva les yeux et fit :

    Jaia : Eh bien, disons que tes neurones ont peut-être recommencé à marcher normalement, tout compte fait. Ne t'attends pas à ce que je te pardonne de sitôt, Kinsan Talik, mais pour l'instant disons qu'un...cessez-le-feu peut être envisageable.
    Kinsan : Merci Jaia. Je dois te dire que je suis complètement perdu...
    Jaia : Eh bien...il me semble que c'est à moi de raconter ce qui m'est arrivé.

    Et elle raconta. Après la libération de Mandalore, elle avait préféré se retirer de la vie active et avait rejoint Saal dans sa ferme. Les deux étaient restés très amis et l'imposant Mandalorien l'avait bien accueillie. Les voisins avaient jasé, bien sûr, mais elle s'en était peu importée. Ce n'était qu'un an plus tôt qu'elle était revenue à Sundari. Elle ne s'attarda pas sur son amertume, mais Kinsan devina aisément que ses sentiments envers les Néo-Mandaloriens ne consistaient pas en une reconnaissance absolue. Au lieu de considérer la libération de Mandalore comme une bénédiction, elle paraissait considérer que leur but avait été presque atteint avec la Première Bataille de Sundari et que les Néo-Mandaloriens s'étaient appropriés toute la gloire.

    Kinsan : Je comprends. Nous nous sommes tellement battus...
    Jaia : Le pire, dans tout ça, c'est que tout le monde s'est empressé de faire comme si rien ne s'était passé ! Comme si tant de gens n'étaient pas morts !

    Elle se leva et fit un geste rageur.

    Jaia : Ces Death Watch ont fait bien pire que de nous empêcher de vivre pendant plus de vingt ans, maintenant je le sais. Ils ont crée une division profonde au sein même des Mando'ade : ceux qui ont connu l'oppression...et ceux qui ne l'ont pas connue. Je sais que c'est la première catégorie qui a changé, mais...est-ce un mal ?

    Silence. Kinsan ne savait pas si la question de Jaia attendait une réponse ou si elle était simplement rhétorique, et puis de toute manière il n'avait aucune idée de la réponse. Soudain, un raclement de gorge interrompit leurs pensées.

    Zefir : Deran...et si on s'en allait ?

    Kinsan sursauta. Il avait pour ainsi dire complètement oublié les deux frères et visiblement, Jaia aussi. Elle posa un regard interrogateur sur les deux jeunes Twi'lek et demanda :

    Jaia : Qui c'est, eux ?
    Kinsan : Oh ! Mon taxi. Ils sont énervants au début, mais tu verras au bout d'une heure on s'habitue à leur présence.
    Jaia (soupirant) : D'accord. Je sens que je vais le regretter, mais...venez. Tous les trois, si ça vous chante, les jeunes. Je vais vous emmener dans un endroit plus sûr.

    Ce message a été modifié par Kinsa-Talik le dimanche 12 mars 2017 - 12:24

    mardi 17 janvier 2017 - 18:23 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kaarde

    Kaarde

    17421 Crédits Modo

    La fatigue et le stress commençaient à peser lourdement sur mes épaules.
    Mais il fallait continuer, de tous les Jedi réunis j’étais celui qui pouvait le moins se permettre de se reposer. Première chose à faire, rappeler auprès de nous autant de Jedi que possible. À commencer par Ange et Jorus.

    Ange. - Comment va le Grand Maître de l’Ordre ?
    Moi. - Il survit,  et toi ?
    Ange. - J’ai connu des jours meilleurs… Je ne vais pas pouvoir rester en ligne très longtemps. J’ai un médecin et un aide-soignant par intérim particulièrement tatillons…
    Moi (inquiet). - Qu’est-ce qui t’est arrivé ?
    Ange. - Le retour sur Myrkr ne s’est pas exactement passé comme je l’espérais… J’ai été gracieusement accueillie par deux Shaax…
    Moi. - Des Shaax...
    Ange. - Ouais… Ces créatures tout droit sorties du Chaos…

    Ainsi elle aussi avait découvert le nom des créatures ? C’était de bon augure quant aux résultats de ses recherches.

    Ange (un peu ailleurs). -Les Shaax ne sont pas uniquement là pour traquer les Jedi… Ce sont les midichloriens qu’elles sentent.

    Cette découverte me fit soudainement entrevoir les Shaax sous un jour nouveau, c’est-à-dire encore plus dangereuses que je ne le pensais initialement !

    Moi. - L’éradication d’êtres sensibles à la Force… Bon sang, Ange, tu n’es pas à l’abri sur Myrkr ! Jorus et toi devez nous rejoindre immédiatement !
    Ange. - Jorus est dans un sale état, et j’ai peur que la nouvelle de sa présence finisse par s’ébruiter, donc j’ai de toute façon l’intention de te le faire apporter illico presto par Sarkin. Elle te l’apportera avec les restes des shaa...
    Moi. - Comment, Tyria est là ?! Elle est revenue ?
    Ange. - Oulà, du calme ! Non, je parlais de l’autre Sarkin… Mara. Elle voudrait rester à la Guilde, mais… vu la situation je préfère la faire partir loin d’ici, à condition qu’elle soit en sécurité avec toi. Vous vous êtes débarrassés du changeforme et de la République ?
    Moi. - Oui, j’ai même récupéré le crédit corellien de Jorus, mais nous avons perdu le Chu’Unthor. Cependant nous avons trouvé une nouvelle cachette encore plus sûre, Mara et Jorus seront en sécurité avec nous. Mais toi ?
    Ange. - Je ne peux pas me déplacer, Kaarde. J’ai pris cher en rencontrant ces deux garces sur Coruscant. Je dois me reposer.
    Moi. - Je suis désolé, mais tu ne peux pas te le permettre ! Fais-toi amener dans un vaisseau comportant une cuve bacta et confie le pilotage à Mara, s’il le faut ! Fais-toi aider par Mimi, si tu peux. Si elle est là, elle doit absolument partir, elle aussi !
    Ange. - Pfff… D’accord pour protéger ma fille, mais moi, franchement, je suis loin d’être une priorité ! Je suis fatiguée, Kaarde… Et de toute façon il faut couvrir vos arrières. Je ne serais qu’un poids mort.
    ???. - Pas d’accord !

    Je ne pouvais voir la personne qui venait d’intervenir, hors du champ de l’holo, mais il me semblait reconnaître Jorus Beku’n. Sa voix était faible et rauque.

    Ange. - Reste allongé, Jorus ! Tu n’es pas en état de te déplacer seul.
    Jorus. - J’ai de la peine à reconnaître mon ancien maître. Autrefois tu n’aurais jamais laissé la fatigue t’empêcher de faire ce qui s’impose ! Et qu’est-ce que c’est que cette fausse modestie ? Serais-tu Dark Vicious ayant usurpé la place d’Ange Solo ?
    Ange. - Quelle fausse modestie ?
    Jorus. - Quand tu prétends être un poids mort,... ne pas être une priorité… Tu m’as sorti du Temple, tu as affronté deux shaax, tu as rapporté des échantillons d’elles et des informations cruciales… il me semble que tu as plus que prouvé ton utilité ! De mon côté j’ai été utilisé par Vicious pour détruire l’Ordre Jedi de l’intérieur, je te rappelle ! Tu imagines ce que je dois ressentir en ce moment ? Je ne vois pas pourquoi je devrais être sauvé tandis que toi, tu ne l’es pas !
    Ange. - Jorus, je…
    Jorus. - Et quand bien même… peu importe ton mérite. On n’abandonne personne dans une telle situation. C’est toi qui me l’a appris, et c’est ce que la Force exige !

    Ange resta mutique un moment.

    Ange (sarcastique). - Très bien, je ne crois pas être en état pour un nouveau voyage, donc préparez-vous à avoir ma mort sur la conscience, tous les deux… Kaarde, ça ne va pas être facile de convaincre ma fille de venir. Si elle n’est pas en sécurité avec ta bande de Jedi en cavale, ce n’est pas la peine que je vienne ! Qu’est-ce que vous vous êtes trouvé, comme cachette ?
    Moi. - Tu te rappelle ces vaisseaux qui sentent la bothane et la naphtaline que Tyria gardait de côté ?
    Ange. - … Ok, tu aurais dû commencer par là.
    ???. - Bon, les cinq minutes sont écoulées ! Cette fois tu vas nous écouter !
    Ange. - Wes et Ganner… Je te laisse. Envoies-moi les coordonnées cryptées. Solo, terminé.
    Moi. - Pas de soucis. Heureux de t’entendre de nouveau, Jorus ! Naberry, terminé.

    Il fallait qu’ils se dépêchent, et qu’ils fasse vite. La découverte de la flotte de Maléfica était une aubaine, notre dernier atout. Nous ne pouvions pas risquer qu’elle soit découverte, surtout alors que nous en prenions à peine possession.
    Aynor et Doc vinrent me rejoindre sur la passerelle du Tarentule II.

    Moi. - Alors ?
    Doc. - On a compté, nous sommes exactement 117 Jedi à avoir atteint la flotte.
    Moi. - Il y a eu tant de victimes sur le Chu’Unthor ?
    Aynor. - Non. Dark Spencer a tué plusieurs des nôtres, mais la plupart s’en sont sortis et se sont mis sous la protection de la Coalition.
    Moi. - Bon, j’espère que la CG les protégera bien. Lorsque Ange, Jorus, Mara et Mimi seront là nous serons donc 121 en tout. Et les autres Jedi isolés dans la galaxie ?
    Aynor. - Amy et Pad sont en sécurité, sur Kuat et Phoenix, grâce à leurs statuts. Quant à Totojedi et d’autres, ils ont toujours vécu en ermites et à l’écart. Ils devraient s’en sortir un moment.
    Doc. - À priori Polux aussi sera en sécurité tant qu’il sera sur Kashyyyk. Doit-on les faire venir ?
    Moi. - Non ! Dark Vicious a démontré que l’ennemi est trop bien informé sur nous. Nous ne pouvons pas prendre le risque de contacter d’autres Jedi, la CG ou le moindre de nos proches.
    Doc. - Tu viens pourtant de contacter Ange Solo.
    Moi. - Oui, j’ai dû faire une exception. Elle a récolté des informations cruciales sur les shaax, et Jorus a côtoyé Dark Vicious de près pendant des semaines.  De surcroît il est le plus à même de comprendre l’état actuel de la Force. Nous avons besoin d’eux !… Écoutez, je vais couper les communications de la flotte et brouiller tous nos comlinks longue-portée. Interdiction totale de communiquer avec le reste de la galaxie jusqu’à l’arrivée d’Ange et Jorus, compris ?
    Aynor et Doc. - Compris.

    J’allai trouver une couchette et m’effondrer, succombant à la fatigue. Mais je fus incapable de trouver le sommeil. Mirax, Bloli et Tyria étaient encore trop présentes à mon esprit.




    mercredi 18 janvier 2017 - 16:16 Modification Admin Permalien

  • Avatar Ordo

    Ordo

    20495 Crédits Modo

    18 heures après la Bataille du Chu'Unthor

    Csilla, palais présidentiel

    Maître Yota Gin contacte les Jedi qui comme lui sont en charge des derniers survivants de l'Ordre. Trois silhouettes holographiques s'affichent autour de lui. Il s'agit de la Maître Jedi Seeka Tako originaire de Mirial, du Chevalier Oraclem Mare, la medium Miraluka qui avait prédit les événement survenus sur Grilamen, et de Kol'Saar, superviseur Kel'Dor et assistant de Lyhesh Gi sur le Vaisseau-Académie.

    Yota - Nous sommes cachés par les faces bleues mais je ne sais pas pour combien de temps. J'ai essayé de lui parler mais la présidente Anatii me snobe grave! Et vous, où êtes-vous?
    Seeka - Je suis avec Yoake et une quarantaine de padawans sur Zonama Sekot. Les Vongs nous ont bien accueillis, ils ont prit en charge les blessés, je pense que nous sommes en sécurité...
    Oraclem - Pour l'instant... Il nous est toujours impossible de sonder l'avenir, je n'entrevois rien d'ici mais j'ai encore ce mauvais pressentiment. De plus, les Hapiens semblent se méfier de nous.
    Yota - Ouais ben, en attendant la réponse du Sénat quand à l'armistice, méfiez-vous plutôt d'eux. Et vous, Chevalier Saar?
    Kol - On nous a installé sur Bastion, près des Jardins Pellaeon, c’est assez balèze. Mais on est toujours encadrés par des chevaliers Impériaux... De plus, nous savons que Dark Spencer est emprisonné non loin.
    Seeka - L'Empereur sait ce qu'il fait, nous devrions nous estimer heureux que même l'Empire nous ait prêté main forte. Ces conditions difficiles valent mieux que votre disparition.
    Oraclem - Il n'y a pas de mort, il n'y a que la Force. C'était son souhait si nous en sommes arrivés là.
    Yota - Alors la Force est une belle enflure.
    Oraclem - Blasphémateur!
    Seeka - Hum... Des nouvelles du groupe qui est sur Mandalore?
    Yota - Non, mais on a pas de souci à se faire pour eux, ils sont avec Cenovii, entre de bonnes mains.
    Kol - Je ne suis pas de cet avis, Maître Gin. Vos sentiments personnels pour votre ancien padawan semblent altérer votre jugement.
    Yota - Ne dites pas de conneries! Dois-je vous rappeler qu'il a aidé les Jedi à s'enfuir sur Rhommammool et sur le Chu'Unthor?
    Seeka - Vous voulez dire lorsqu'il a abandonné ses padawans? Ou lorsqu'il a menacé Maître Lask? Il est temps que vous preniez conscience que Cera Ordo a basculé du côté obscur.
    Yota - Vous parlez comme s'il était devenu un Sith! C'est un imbécile, mais pas un être malfaisant! Et je sais qu'il réside du bon en lui...
    Kol - Dans ce cas, pourquoi n'arrivons-nous pas à contacter le groupe de Mandalore?
    Yota - Je vous signale que nous n'arrivons pas non plus à contacter le groupe de Kaarde. Soit ils sont trop éloignés ou trop bien cachés, soit ils ont coupés toutes communications de leur propre chef. Et on devrait en faire de même jusqu'à nouvel ordre.
    Oraclem - Je suis d'accord.
    Seeka - Moi aussi. En attendant, nous garderons précieusement les plans qui mènent à Mortis.
    Kol - Très bien. Qu'il en soit ainsi.
    Yota - Ne reprenez contact qu'en cas d'extrême urgence. Yota, terminé.

    Ce message a été modifié par Ordo le jeudi 19 janvier 2017 - 23:26

    jeudi 19 janvier 2017 - 23:24 Modification Admin Permalien

  • PSW
  • Avatar waren

    waren

    15781 Crédits

    24 heures après la bataille du Chu'Unthor

    Zomana Sekot

    En grande discussion, la prêtresse Yuuv'Harli et le haut commandeur Sakanga échangent leurs inquiétudes, quant à la réaction du sénat concernant l'Armistice qui as été proposée par la Coalition Galactique.  Le cessez-le-feu à été proclamé après la destruction de la neuvième flotte républicaine. Pourtant, les Yuuvuzhans Vongs, comme leurs homologues se tiennent prés à fuir ou combattre à nouveau dans le cas ou la République déclarerait la guerre totale aux différentes factions de la Coalition.  Le commandeur se tient droit face à la prêtresse tatouée.

    Skaganga - Leurs flottes défendent Corrussssssscant en priorité. En cas de mouvement de leur part, la capitale serait vulnérable, les pertes ssssssssseraient
    énormes des deux cotés. Ils n'encourent pas de tels dangers pour exxsssterminerr les derniers Jeedais.

    Yuuv'Harli - La planéte doit resssssster en alerte tant que nous n'avons pas de réponsssssses concrétes. Les fidèles l’exigent.
    Prions pour que Yun'Neshel, la déesse des modeleurs soit avec nous et que Yan-Haru le malfaisant ne se montre pas.

    Sakanga - Apaisez les fidèles, grande prêtressse. Zonama SSSekot sss'occupe du ressste.

    35 heures après la bataille du Chu'Unthor

    Citadelle de Bastion

    Dans la salle de conférence de la tour principale, l'Empereur Horn s'entretient avec ses grands Moffs. Une très bonne nouvelle vient de leur parvenir de Coruscant.

    Musselier -
    Nous avons gagné, mon Seigneur. L'armistice a été accepté par le Sénat de façon unanime et signé par la Chancelière Satsa Ski.
    Notre action éclatante contre la 9ème flotte a dû les convaincre de ne pas trop tenter le diable.

    Waren - P
    arfait ! Voilà un problème de réglé et pas des moindres. Faites quand même venir Rance, je veux être sûr qu'ils se tiennent tranquilles... Sépulvéda ?

    Musselier -
    Sans nouvelle depuis sa prise de contact avec Thore Joespa dans les colonies des régions inconnues.

    Waren -
    E'shutta, cet homme en répondra devant moi, soyez-en sûr !

    Musselier -
    Il reste le problème jedi, sans parler de Dark Spencer.

    Waren -
    Avec l'armistice, il n'y a plus de problème jedi. Sitôt que le rapport de Rance me sera arrivé, ils
    pourront recouvrer leur liberté. Quant à Spencer, je vais m'occuper personnellement de son sort.

    Musselier -
    Monsieur, sauf votre respect, le garder sur Bastion est beaucoup trop dangereux.
    Il a mis à sac la citadelle il y a des années et il étaitmoins puissant qu'aujourd'hui ! Il a aussi pu s'échapper des prisons de Kessel en laissant un gigantesque brasier derrière lui !

    Waren -
    Du calme. Notre citadelle a été renforcée, il ne pourra jamais s'échapper d'ici.

    jeudi 19 janvier 2017 - 23:59 Modification Admin Permalien

  • Avatar Ordo

    Ordo

    20495 Crédits Modo


    48 heures après la bataille du Chu'Unthor

    Mandalore, Château de Sundari

    Les différents chefs de clan sont réunis pour faire le point sur les derniers événements. Mandal'ore en personne et Cera Ordo sont présents. Aucun d'entre eux ne se doute de ce qu'il va se passer.

    Mandal'ore - Les derniers chiffres de Mandal Motors sont très bons et les prévisions plus qu'encourageantes, je vous félicite Dua Juun.
    Juun - C'est mon métier.
    Mandal'ore - Avec ces beskar'gams et ces Basilisks de nouvelle génération, d'ici quelques années nous disposerons de l'armée la mieux équipée de la galaxie. Même la République y réfléchira à deux fois avant de nous attaquer. Remercions notre alliée secrète pour son soutien financier.
    Ordo - Elle aura été plus utile que je ne le pensais, bien que toute cette armada ne soit rien en comparaison de la Force.
    Beviin - Cessez de brandir votre bâton de sorcier dérisoire seigneur Ordo, votre dévotion pour la religion Jedi ne vous a pas permis de sauver les vôtres, ni donné assez de clairvoyance pour mettre la main sur Kinsan Talik, et...   Urrr.. Argh!

    Le chef Beviin s'étrangle dans son armure, le poing serré il ne peut contenir l'étreinte de Force refermée sur lui par Cera Ordo. De l'autre côté de la table ronde, Rusaan Fett observe la scène avec dédain.

    Ordo - Je trouve votre manque de foi consternant.
    Mandal'ore - Il suffit, Cera, ces querelles n'ont pas lieu d'être.
    Ordo - À votre guise...
    Beviin - HHufff!

    Libéré, Beviin regarde de travers le bras droit de Mandal'ore. Mais avant de pourvoir poursuivre, une alarme parvient jusqu'à la salle du trône! Tev Belevan débarque en trombe dans la salle, l'air paniqué.

    Tev - ALERTE! La 3ème flotte de la République est là!!!
    Mandal'ore - Quoi?! C'est impossible!
    Ordo - Haar'Shak!! La signature de l'armistice n'était qu'un subterfuge!!
    Tev - L'Amiral Hentonar entre en communication!
    Mandal'ore - Que chaque homme, femme et enfant capable de tenir une arme se prépare au combat! Passez la communication sur l'holoprojecteur central!

    vendredi 20 janvier 2017 - 11:23 Modification Admin Permalien

  • Avatar AngeSolo

    AngeSolo

    28338 Crédits

    Il ne s’agissait que de mener à terme un devoir plutôt qu’une mission commanditée par un tiers mais elle avait la certitude que cela transcendait sa simple prise de décision quant au fait d’emmener Mara et Jorus dans un lieu sûr. Est-ce cet entretien informel avec Kaarde ou l’intervention de son ancien apprenti ou une sensation qui venait de plus loin encore et qu’elle sentait battre au cœur de sa poitrine ?

    La Force.

    Cette perspective était effrayante. Quoiqu’il semblât advenir, elle la rattrapait. Les événements récents ne faisaient que corroborer cette impression – non, cette certitude. Elle lui avait offert la possibilité d’entamer ce processus d’une cicatrisation pénible et douloureuse du passé. Accepter. Vivre ou rester mourir. Apprendre de ses erreurs et comprendre que Maître It’Kla avait agi pour le mieux en privant une petite fille d’un choix qu’elle n’aurait jamais à porter. Le contraire aurait été sans doute pire.

    Aujourd’hui, elle sentait son fardeau au plus profond de ses entrailles. Elle le savait : elle venait de choisir. Sa décision allait celer le destin d’individus avec lesquels elle s’était liée. Par devoir. Mieux valait être détestée et revivre ce destin en cavale que de leur faire connaître ce qu’on lui avait volé de force. Elle s’en était toujours voulu, voulu d’avoir obéi, d’avoir fui et de ne rien avoir tenté pour autrui, seulement d’avoir assuré sa survie dans des conditions épouvantables.

    Elle comprenait.

    En cet instant, elle se sentait Jedi. C’était rassurant, rassurant et terrifiait. Elle ne vivait pas pour elle mais la réalisation de ce qui devait être, pour un bien qui la dépassait.

    Les désirs de l’adulte avaient pris le pas sur ceux de la gamine qui, prisonnière du désastre, n’avait et n’aurait jamais le pouvoir de saisir ce qui pouvait l’être, l’horreur de ce qu’était de vivre et survivre à un génocide. La culpabilité du survivant, de l’adulte qui savait à quoi il avait échappé et qui revivait sans cesse ce qu’il voulait changer, défaire ce qui avait été noué, parce qu’il était trop dur d’accepter, accepter d’avoir survécu et de se dire que le mieux – et non pas le pire – avait été de ne rien faire et fuir, fuir au lieu de mourir.

    Survivre.

    C’était aussi cela savoir grandir.

    Quand Wes et Ganner étaient arrivés en trombe, elle n’avait rien dit. Elle s’était laissé faire. Leurs gestes au ralenti dans cette brume cotonneuse et active pendant que son esprit s’en était allé ailleurs. Elle n’avait pas eu besoin de chercher la présence de Jorus. En dépit du lieu et de sa coupure, elle ne s’était jamais sentie aussi connectée depuis des années. Elle savait. Il savait. Et cela suffisait.

    Malléable à merci, le Corellien ne s’était pas battu longtemps et avait été prié de quitter l’Infirmerie tout aussi bien par le médecin en chef que par une jeune stagiaire affolée qui requérait son aide. Il ne restait donc plus que Ganner.

    Assise le sur lit situé au pied de la cuva à bacta dans laquelle elle avait être replongée quelques instants plus tard, elle ignorait comment aborder le problème avec lui. Faute de savoir comment y faire, elle choisit le chemin le plus court.

    Ange, ailleurs : Il me faudrait combien d’heures d’immersion avant de pouvoir quitter librement cette infirmerie ?
    Ganner, vérifiant les instruments qu’il venait de brancher sur elle : Plusieurs jours.
    Ange, lui attrapant le bras : Je m’adresse à mon médecin. Ganner, mon diagnostic vital ne sera plus engagé dans combien de temps ?
    Ganner, grave : Je n’aime pas ta question, Solo.
    Ange : Je ne te demande pas de l’aimer mais de me répondre.
    Ganner : Cinq, six, sept heures.

    Ils se turent quelques instants.

    Ganner, sans la regarder dans les yeux : Tu comptes le dire à quelqu’un ?
    Ange, en faisant tout autant : Il le faudrait.
    Ganner, se passant une main sur le menton : Un rapport avec les échantillons que tu as ramenés.
    Ange : Il n’y a pas que les Jedi qui soient en danger. Mimi… (Elle marqua une pause en regardant ses orteils.) Si on apprend que l’ancien Leader de la Guilde a tout fait pour protéger le nouveau Maître de l’Ordre, je ne donne pas cher de notre existence… Ca s’apprendra… Je ne peux pas me permettre de rester ici et de…
    Ganner, l’embrassant sur la joue : Tu vas me manquer, Solo.

    Pour toute réponse, elle lui adressa son plus sincère sourire.

    ***

    Le soleil se couchait sur la luxuriante jungle de la planète.

    Légèrement vêtue, elle prenait son dernier bain de soleil. La légère brise nocturne, légèrement sucrée en cette période de l’année, lui caressait le visage. Dans une ou deux heures, elle décollerait, Jorus et Mara à son bord et la promesse de sa fille de la rejoindre aux coordonnées indiquées dans les prochaines quarante-huit heures. Elle ne lui avait rien dit. Il ne s’agissait que d’un entretien formel avec l’Ordre Jedi et la position que se devait de tenir la Guilde jusqu’à ce que la situation s’améliorât. Elle se sentait coupable mais elle agissait pour le mieux.

    Elle entendit des pas s’approcher.
    Ce moment tant redouté était donc venu et la culpabilité avec lui.

    Wes, s’asseyant à côté d’elle : Tu pars.

    Elle n’avait pas pensé que ces deux mots, ces cinq sons articulés, auraient fait aussi mal.
    Sa gorge se noua.

    Wes, admirant la lumière du jour qui déclinait : C’est drôle. Je crois que je n’aurais jamais pensé revivre une nouvelle fois cette sensation-là avec toi.

    Elle sentit une aiguille lui perforer dans la poitrine.

    Bordel, qu’est-ce que ça pouvait faire mal.

    Ange, tremblant : Wes…
    Wes, lui passant un bras autour de l’épaule : T’as pas à t’expliquer. Les Shaax. Ils vous traqueront.

    Pour toute réponse, elle laissa sa tête tomber tout contre lui.

    Wes, le regard perdu vers l’horizon : Combien de temps ?
    Ange, soupirant : Une semaine, un mois, un an, plus…

    Il ne lui répondit pas.
    Et l’attente fut plus intenable encore.

    Wes, se dégageant légèrement : Je… J’attendais une occasion particulière… Un anniversaire… (Il se mit à rire nerveusement.) Je pense que tu m’en aurais collé une…
    Ange, souriant à son tour : C’est que ça ne t’aurait pas déplu…
    Wes, se perdant dans les yeux bleus de la Corellienne : Nous avons déjà eu une discussion sur les limites de la vie privée qu’il ne fallait pas franchir.

    Les deux Corelliens rirent quelques instants et le calme revint, brisé par le son de quelques créatures au loin dans cette immense forêt. Wes enfonça la main dans la poche de sa veste et lui présenta ce qu’il en sortit.

    Wes : J’espère que ça te plaira.

    Corell.
    Ange ne sut que dire pendant les secondes qui suivirent.
    Elle prit la chaîne tout contre laquelle se lovait l’astre solaire.
    Leur étoile.

    Ange : C’est magnifique. Merci. (Elle baissa la tête et se mit à ricaner.) Tu me mets dans une position absolument inconfortable. Je me tire à l’autre bout de la galaxie et je te laisse comme…

    Les mots moururent dans sa gorge.

    Wes, se touchant simultanément la tête et le cœur : Les souvenirs et les deux trois bricoles que tu m’as gracieusement laissées : une lampe de bureau horriblement moche…
    Ange, la fine amatrice d’art protestant : Mais c’est une reproduction de…
    Wes : une dent fêlée… là… (Il lui indiqua sa canine droite.) Ne jamais te réveiller au beau milieu de la nuit… Je m’en souviens… (Ange se mit à rire.) et quelques holos que je n’ai jamais pu jeter…
    Ange, après une hésitation : Tu n’es sans doute pas le seul… même si j’ai l’impression d’avoir parfois posé avec un adolescent à peine pubère…
    Wes, taquin à son tour : Va mourir, Solo.
    Ange, gloussant : Mais c’est vrai… De toi à moi, ces petites rides au coin des yeux te vont divinement bien… mais ne le répète pas, je ne voudrais pas que ça s’ébruite.
    Wes, lui adressant un regard irrésistible : Une petite dernière en guise de souvenir ?
    Ange : Coucher de soleil, lieu désert et idyllique. Je pourrais presque croire que c’est prémédité. Wes Hamera, vous savez être un sacré charmeur.

    Et, tout en prenant une pause de dandy Corellien, il sortit son datapad et prit sans doute l’un des derniers holos avec elle avant de nombreuses années.


    samedi 21 janvier 2017 - 16:56 Modification Admin Permalien

  • Avatar obiwan931

    obiwan931

    10951 Crédits

    Ver'mer , la première planète des 13 nouvelles colonies républicaines de la Région inconnue.

    Quartier général de l' armée coloniale de la république de Montross

    Discussion par interface holographique avec le Général impérial Sépulvéda et l' Amiral républicain Tandike.

    Les deux officiers restaient à la fois dubitatifs et inquiets face à cette profonde nouvelle qui menaçait leurs intérêts mais aussi la galaxie tout entière. Ainsi ce personnage des forces obscures était bien une personnalité importante de l'unification de la galaxie mais jouait aussi un double rôle sous sa vraie identité en massacrant des innocents sur Aquaris. Dark Spencer n'était autre que le boucher d'Aquaris et cet illustre personnalité charismatique à laquelle moi-même j'ai entre aperçus lors de la signature de la création de la coalition galactique en plein cœur du Sez.
    Je reconnaissais une vieille stratégie Sith, celle d'attaquer de l'intérieur le système pour mieux le maîtriser.

    Malgré ses envies puériles, Sepúlveda reconnaissait d'avoir agi imprudemment. Je reconnus une inquiétude familière sur son visage et qui se transforma bientôt en une peur. Il savait que son geste sera sérieusement réprimandé par le nouvel empereur. Je lui promis que j'irai voir l'Empereur Waren pour excuser son geste. Quant à Tandike, il s'excusa et s'accroupit en promettant une dévotion à mon égard. J' acceptais mais je le raisonnai en lui disant qu'il peut-être contrarier si Coruscant apprenait une mutinerie dans ses troupes. Il accepta mais me proposa de fournir des volontaires et des vivres. L' armée autorise une perte d'équipage de 20 pour cent avant que des renforts puissent arriver sur le lieu de l'accident et constater les dégâts présumés.
    La situation s'était calmé mais je devais accomplir ma première mission dorénavant, celle de me rendre sur Bastion au quartier général des forces interarmées de la Coalition galactique ( le siège constitutionnel étant basé sur Mon Calamari).

    Le Général Sépulvéda me proposait de venir dans son croiseur. Je n' avais pas vraiment envie de me retrouver à ses cotés.
    Je voulais que la Coalition voie que j' étais de retour et prêt à intervenir pour rétablir la paix et la sécurité. Je n' ai certes pas la patience et la simplicité de certains jedi comme mon homologue Kaarde ou sa sœur Padmée mais j' ai le charisme et la complexité de vouloir affirmer ce que j' estime être le meilleur. Ce n' est pas un sentiment très jedi mais bon cela ne m' a pas empêché de siéger au conseil malgré mes idées un peu trop rebelles.
    Bref je quittais la planète à bord de ma navette et après un léger saut en hyper-espace, la navette arrivait dans un élan de fumée brume et épaisse. Le conducteur aux allures de wookie et son copilote un droide protocolaire aux allures d' un C3Po aux couleurs rouges connaissaient bien l' itinéraire et allumèrent les signaux de reconnaissance du carrosse . Je m' approchais du siège du pilote et aperçevait le plus grand vaisseau de tous les temps , le Taris II entouré d' une armada de vaisseaux.

    La navette se posa sur une des plates formes du croiseur interstellaire. Les portes du hangar s' ouvrirent et l' équipage était presque aux gardes à vous en voyant ma présence. Certes ils oubliaient que je n' étais plus leur chef mais un élu. La plupart des membres de l' équipage étaient d' anciens réfugiés séjournant aujourd' hui dans les colonies, d' autres des anciens soldats de mon armée ayant voulu me rejoindre dans l' exploration des régions inconnues après la guerre.
    Arrivé dans la salle de commandement, l' officier supérieur, un humain d' age moyen aux cheveux bruns et yeux marron du nom de Losh s' approcha vers moi avec un large sourire. C ' était un vétéran de la Guerre Sezienne ( voir page 22 du TJ4) et un ami de confiance.

    Losh:_Monsieur le Président, ou allons-nous?

    Moi:_Mes salutations Amiral Losh, nous allons sur Bastion.

    Le Taris se prépara à rentrer en hyper-espace pour rejoindre Bastion et la flotte du Général Sépulvéda en orbite autour de la capitale impériale.

    Ce message a été modifié par obiwan931 le mardi 24 janvier 2017 - 22:19

    mardi 24 janvier 2017 - 22:17 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

    12884 Crédits

    Une fois sortis des souterrains, Jaia les entraîna à travers la ville entière, empruntant des passages que seuls des très anciens habitants pouvaient connaître, des ruelles dont il fallait savoir qu'elles étaient là pour y passer. Kinsan n'osa pas demander où elle les menait, mais en tout cas elle savait très bien où aller, marchant d'un pas rapide et assuré. Pour leur chance, leur expliqua t-elle, toute la flotte néo-mandalorienne était engagée quelque part, emmenant avec eux une grande partie de leurs guerriers (HRP : la scène se déroule à peu près en même temps que la bataille du Chu'Unthor). Finalement, après avoir marché à un bon rythme pendant deux bonnes heures où la mandalorienne ne leur avait laissé aucun répit, ils arrivèrent devant un hangar où les attendaient un speeder multiplace.

    Jaia : Si on ne prend pas ce speeder, on va prendre des heures pour y arriver. Allez, montez, on a pas la journée.
    Deran : Désolé, mais Zefir et moi on a du travail. Kinsan Talik, vous nous devez un service, n'oubliez pas.
    Kinsan : Je vous revaudrai ça, les garçons. Bonne chance !

    En voyant les deux jeunes Twi'lek s'éloigner, Kinsan ressentit comme un pincement au coeur. Deran et Zefir lui rappelaient Kinsa, dans leur jeunesse et leur énergie. Mais Jaia ne lui laissa pas le temps de s'attendrir qu'elle le tira par la manche et l'obligea à s'asseoir côté passager.

    Jaia : Pour ta sécurité, il vaut mieux que tu ne restes pas à la capitale. Une fois les forces néo-mandaloriennes revenues, tu serais très vite repéré. Des Twi'lek bleus mandaloriens, ça ne court pas les rues.

    Elle appuya sur le bouton de mise en marche et le moteur commença à ronronner de son bruit caractéristique, avant de s'éteindre. Passablement contrarié, Jaia donna un coup au panneau de commande, ce qui remit les moteurs en marche. Par chance, ils étaient en bordure de la ville, ils en sortirent vite.

    Kinsan : Au fait, je n'ai pas demandé...qu'est-il advenu du reste des Résistants ?
    Jaia : Je n'ai pas grand-chose à t'apprendre que tu ne sais pas. À vrai dire, il n'y avait plus de Résistance après la première bataille de Sundari...on est quinze à avoir survécu, dont les cinq gosses. Mais ça tu le sais. Tendra est morte... Sya aussi...ainsi qu'Ejar, comme tu l'as dit. Tev a rejoint les Néo-Mandaloriens, c'est le seul d'entre nous. Saal est toujours dans sa ferme. Lemann et Helia vivent leur vie...au fait, tu sais si Neyaa va bien ?
    Kinsan : Je n'ai vu que Freyler...
    Jaia (peu convaincue) : J'espère qu'elle va bien.

    Le silence fut de mise le reste du voyage. Enfin, au bout de trois heures, le soleil commençait à se coucher lorsqu'ils arrivèrent sur place. Au début, Kinsan ne voyait rien qui justifiait qu'ils s'arrêtent là, mais il songea que Jaia devait forcément avoir une raison. La Mandalorienne sortit du speeder d'un mouvement leste et posa la main sur un rocher.

    "Reconnaissance digitale. Jaia Tepal. Autorisation accordée."

    Et, sous les yeux ébahis de Kinsan, le sol trembla et commença à s'écarter comme dans un tremblement de terre. Quand il regarda en bas, il réalisa que ce n'était pas de la terre, mais bien un complexe technique au complet. Une échelle monta lentement et se positionna en bordure du rocher.

    Jaia (fière) : Un de nos avant-postes cachés. Seuls Miru, Saal, Lemann et moi avions connaissance de celui-ci. C'est là que les Toe se sont réfugiés après la bataille. Dans l'absolu, il y a de quoi survivre ici durant plusieurs mois, voire deux ou trois ans. Si tu n'es pas claustrophobe, ce petit avant-poste peut te garantir la sécurité jusqu'à ce que la situation se calme. Les Néo-Mandaloriens ont beau être une armée puissante, mais nos dispositifs leurs passent sous le nez. Je ne garantis pas que ça sera le cas pour toujours...mais c'est le mieux que je puisse faire.
    Kinsan : Merci, beaucoup, Jaia. Je crois que je vais me cacher pendant quelques temps, histoire de me faire un peu oublier. J'en ai besoin. Plus de combats pour moi.

    Plus de combats...

    mercredi 25 janvier 2017 - 17:56 Modification Admin Permalien

  • PSW


Merci de vous connecter grâce au formulaire ci-dessous ou de vous inscrire afin de participer aux discussions...


Evénements

Encyclopédie

  • Mouf --- Ce grand mamifère vivait dans les jungles de la planète Kashyyyk. (Espèces & Civilisations - Animaux)
  • Bolotaur --- Connu également sous le nom de bloaltaur, cette créature reptilienne vivait sur Kashyyyk. (Espèces & Civilisations - Animaux)
  • Offee Barriss --- Barriss était une très jolie femme, ses yeux et son corps la rendait désirable pour tous les hommes de la galaxie. Elle portait en tatouages, des ornements traditionnels Mirial, qu’elle avait sur les mains et sur le visage. Comme beaucoup de Jedi, Barriss commença sa formation très tôt. (Personnages - Jedi)
  • TIE Silencer --- Le chasseur TIE Silencer était le vaisseau de Kylo Ren (Vaisseaux - Chasseurs)
  • Pinasse #2 Warpod --- La pinasse #2 Warpod est un appareil léger construit par Ulig Abaha Limited utilisé à la fois comme appareil de patrouille orbitale et "chasseur" par divers gouvernements planétaires dont le Corporate Sector Authority. (Vaisseaux - Vaisseaux auxiliaires)

PSW v8 - Mentions Légales - Vos choix de cookies - Contact - Rejoignez-nous !
© 1999-2024 STEREDENN / AW / PSW
© & ™ Lucasfilm Ltd. © Disney


Aide