Formation au sabre laser (page 4)

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    Zadyssa

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    Zadyssa - Exercice 2 : Souplesse et agilité

    Ma semaine d'entraînements validée par Kinsa, il était temps que je passe à l'amélioration de ma souplesse et de mon agilité. Naturellement, l'un n'allait pas sans l'autre. Une bonne agilité requérait une bonne souplesse pour ne pas avoir des mouvements trop saccadés ou brutaux, et une bonne souplesse nécessitait de l'agilité pour la mettre en valeur et qu'elle serve à quelque chose dans le combat. Les deux étaient liées, il fallait donc que je débusque un entraînement qui les mettrait à l'épreuve.

    Fallait-il que je travaille ma souplesse d'un côté, puis mon agilité de l'autre ? Ou trouver un moyen de les faire en même temps ? Sûrement un peu des deux. Les programmes de la Salle Aux Milles Aspects de Kinsa me serviront probablement pour allier les deux, et développer mon agilité.

    Ainsi, je débutai ma journée par quelques échauffements pour en venir aux étirements. Toucher le sol jambes tendues, grands écarts, assouplissement des épaules, etc. Tout cela dans le but de pouvoir donner des coups de pieds ou poings incongrues, et de pouvoir faire la plupart des figures qui me passeront par la tête sans être bloquée par un manque de souplesse.

    Je passai un certain temps à la travailler, enchaînant assouplissement et course pendant deux jours. Petit à petit, je sentais que j'avais beaucoup plus de facilité à pouvoir donner un coup de pied aux environs de la tête, de même qu'à sauter pour donner deux coups en grand écart dans deux hypothétiques têtes. Je m'essayai même à un saut en vrille me permettant de donner deux coups de pied à deux hauteurs différentes en un bond. Bon, j'avouai que je parvins à faire le premier, mais que je me ramassai lamentablement par terre sur le deuxième, et douloureusement, aussi.

    Grommelant, je me relevai et plaçai un mannequin au centre de la pièce.

    Moi : Bon, essayons des figures, pour voir.

    Kinsa disait toujours qu'un Jedi devait savoir se battre sans sabre, et donc apprendre le combat au corps-à-corps, et il était évident qu'elle avait raison. Aussi, autant en profiter pour ajouter quelques petits trucs aux coups qu'elle m'avait appris. J'avouai que je comptai beaucoup sur cette phase de mon entraînement pour la surprendre et enfin réussir cette fameuse prise qui consistait à immobiliser l'adversaire. Au ralentis, et quand elle se laissait faire, j'y arrivais. Mais dès qu'elle se défendait un minimum, je ne parvenais jamais à l'entreprendre. Apparemment, c'était parce que je la prévoyais trop à l'avance et que mes plans étaient donc visibles beaucoup trop tôt.

    Soufflant un bon coup, je laissai la Force m'investir et aiguiser mes sens, puis je passai à l'action après avoir parfaitement visualisé le mouvement que je souhaitai réaliser. Je sprintai un coup, tirai au blaster sur le mannequin en espérant qu'un futur adversaire soit démuni face à ceci, et me mis de profil pour enclencher le mouvement, déclenchant l'impulsion en déroulant ma cheville et mon pied au maximum - sans user de la Force pour le moment. Concentrée, je laissai mon instinct faire le reste, attendant simplement la figure que j'espérai.

    Je me sentis tourner sur un axe imaginaire, et lançai ma jambe qui heurta le mannequin. Immédiatement, je fis tourner mes épaules pour accentuer la rotation et parvins à le toucher à nouveau, bien que le coup soit insuffisamment fort.

    Toutefois, ce fut suffisant pour que je saute de joie pendant une minute, au moins. Passé cela, je me recentrai sur mon objectif, et recommençai plusieurs fois la figure pour l'imprégner. Elle était assez complexe, et si au début, je la faisais moyennement bien, voire très mal, après plusieurs heures d'entraînements acharnées, je réussis à la reproduire suffisamment bien pour qu'elle soit utile en combat. Si j'avais choisi d'apprendre cette figure plutôt qu'une autre, c'était aussi pour la diversité de variations qu'elle offrait : je pouvais m'appuyer sur elle pour donner un simple coup sauté, ou pour une vrille en l'air si jamais j'en avais besoin.

    Aussi, je tentai autre chose. Courant vers le mannequin, je bondis grâce à la Force et tirai en étant en l'air avant d'essayer de repartir du côté par lequel j'avais sauté en tournant sur moi-même de la même façon que précédemment. Bon, pas de dessin à faire, je me loupai royalement et retombai dans un grand bruit à terre. Mais je recommençai, encore et encore, jusqu'à me résoudre que ce n'était pas possible. Déçue, je stoppai l'entraînement pour aujourd'hui, et partis me reposer tout en réfléchissant à cette figure et aux avantages qu'elle pourrait apporter. Si j'y arrivais, ça pourrait être utile en cas de combat singulier, j'en étais convaincue. Ce ne fut qu'avant de me coucher que plusieurs idées pour pallier mon problème s'offrirent à moi, et je souris en pensant à la journée de demain.

    Excitée, je passai le bonjour à Kinsa sans réellement m'attarder (Tornade-Zad' est passée^^) puis fonçai dans la Salle Blanche où j'avais laissé le mannequin en place. Calmant mes ardeurs, je méditai un coup, laissant la Force envahir mon être, l'apaiser, remettre mes idées et pensées en place pour ne laisser s'écouler qu'une rivière paisible au-dessus de mon tourbillon de souvenirs.

    Sautillant sur place, je fis face au mannequin et lui sautai par-dessus. Ne faisant qu'un avec la Force, je me sentis étrangement sereine en l'air, particulièrement calme et posée ; ce qui facilita mon "frein" qui consistait en sauter plus en hauteur qu'en longueur, et ralentir mon avancée en employant la Télékinésie sur mes vêtements, comme je l'avais fait lors de la chute de la capsule de sauvetage dans ma mission. Et alors que j'étais bien partie, l'image fugace de Law s'imposa à moi et me perturba, et je retombai au sol dans un état presque second.

    Quelques minutes furent nécessaires pour que je reprenne contenance et que je prenne conscience qu'il fallait vraiment que je trouve un moyen de vaincre mes peurs. En sueur, la respiration saccadée, je devais faire peine à voir... Je fermai les yeux puis méditai à nouveau, plus longuement, cette fois. Et il fallut que j'aille jusque dans mon havre de paix le plus profond pour me calmer, alors même que je n'avais vu qu'une simple petite image. Serrant les poings et secouant la tête, je me recentrai sur cette figure, et effectuai le même mouvement de départ - l'étrange sérénité en moins.

    Me freinant à nouveau, j'entrepris de vriller dans l'autre sens et... je réussis ! Si mon arrivée était clairement peu travaillée, j'avais réussi le concept ! Sautant de joie une nouvelle fois, je finis par la recommencer plusieurs fois sur plusieurs jours, avant de m'essayer au poirier sur une main. Déjà, tenir en équilibre sur un poirier était compliqué, alors sur une main...

    Mais je continuai, et me décidai à fermer les yeux pour accentuer la difficulté - oui, et pourtant, je n'y arrivais toujours pas - et méditer en même temps. L'équilibre de mon poirier devait être le même que celui de mon être intérieur. En harmonie avec la Force, je baignais dans son fluide omniprésent, la sentais m'effleurer et me traverser, sentais la Force que j'émettais et ma présence dans la salle, les remous que je créais... et en ressentant tout cela, je parvins à gérer les pressions que je devais exercer sur les paumes de mes mains pour tenir en équilibre sans grand problème.

    Conservant la même harmonie intérieure, je retirai lentement ma main droite, me servant de celle-ci pour contrebalancer mon poids et gardant toujours l'idée d'équilibre en mon fort. Une seconde, deux secondes... à la troisième, je me sentis tomber et agis pour que cela n'arrive pas en décalant légèrement mon centre de gravité pour reformer l'équilibre que j'avais atteint. Je restai ainsi un certain temps avant d'aviser le mannequin toujours en place et d'employer la télékinésie sur celui-ci.

    Lentement, je le surélevai mentalement, sentant avec satisfaction que cela fonctionnait. L'harmonie que je ressentais était tellement agréable... jouer avec la Télékinésie sur le mannequin l'accentuant, je n'en étais que plus ravie. Finalement, je reposai l'objet à terre, et redescendis lentement mes jambes avant de me redresser. Puis, sans prévenir, je tentai un salto arrière sans l'aide assistée de la Force. Étrangement, je réussis, et cette réussite me plut tellement que je sautai de joie en recommençant, sauf que cette fois, je me fis bien mal.

    Me calmant, je réitérai l'expérience en ignorant mes bleus, et m'aidai de la Force pour avoir moins peur. La première tentative accomplie, je sautai moins haut sur la deuxième, jusqu'à réussir un salto arrière sans l'aide de la Force, et pus réellement pousser une exclamation de joie. Le salto avant fut d'autant plus simple qu'il faisait moins peur, et ceci fait, je mis fin à ma journée d'entraînement, prête pour tester les parcours de Kinsa le lendemain.

    Chose dite, chose faite, je me présentai le lendemain dans la Salle Aux Milles Aspects, et pianotai plusieurs minutes sur le tableau de contrôle, à la recherche de ses programmes. J'en trouvai plusieurs, et tous avaient des noms disons... incompréhensibles. C'était probablement du mando'a. Ce n'était pas ses programmes d'entraînements pour rien, et leurs contenus devaient être tout aussi typiquement mandaloriens. Me retrouvant quelque peu démunie face à ses noms, je me dis qu'il fallait peut-être que j'apprenne au moins la base du mando'a, surtout si mon ex-maître en était une.

    Enfin bref, je me fiai donc à mon instinct pour choisir un programme, me disant que les premiers étaient sûrement les plus simples, et j'enclenchais le mécanisme.

    Brusquement, la salle changea d'aspect, et des murs apparurent dans tous les sens. Un labyrinthe. Souriant, je fonçai à l'intérieur et dus presque immédiatement me jeter à terre, attaquée par un pilier tout droit sortit des parois. Mon sens de l'orientation et du danger allaient être mis à rude épreuve. Intéressant. Il me plaisait bien, ce programme.

    Je constatai également qu'il me faisait bien travailler mes appuis, me poussant à sauter d'un côté, puis de l'autre, et à me faufiler dans les recoins les plus incongrues pour pouvoir passer. Irrésistiblement, j'étais attirée par l'envie de me servir des piliers sortants pour sauter dessus de l'un à l'autre et ainsi éviter le plus dur, mais la dernière fois que je l'avais fait, Kinsa m'avait bien fait comprendre que le but de l'exercice n'était pas là, alors je me contraignis à passer au travers.

    Tournant sur moi, me baissant, sautant par-dessus, ma prescience était également mise à mal, et un bon nombre d'informations me tombaient dessus. Non seulement, je devais éviter des piliers, mais je devais aussi repérer les couloirs et prendre le bon chemin pour ne pas me retrouver dans un cul-de-sac.

    Au bout de deux minutes, je me plongeai plus encore dans la Force, et laissai mon instinct me guider sur le bon chemin. Ceci en moins, me mouver devint plus simple, et mes mouvements devinrent plus fluides. À un moment, je dus sauter et me mettre immédiatement à l'horizontal pour passer entre deux piliers, et j'avouai que mon cœur manqua un battement pendant l'action.

    Je me repris et accélérai, commençant à prendre le coup de main. J'enchaînai roulades à terre, sauts par-dessus les piliers et sauts vrillés quand il fallait changer de direction en plein air - ce que j'évitai au maximum. Je tournai sur moi-même avant de me baisser pour sauter et me retrouver finalement sur un pilier que je quittai rapidement. Bon, là où j'en étais, je n'avais plus rien à perdre. Je traversai donc tout ce couloir en sautant de pilier en pilier pour tourner dans le couloir que je voulais emprunter à l'aide d'un saut suivit d'une contre-rotation. Ceci plus ou moins bien fait, je me débrouillai pour retrouver le sol au milieu de toutes ces roches sortant quand bon leur semblent, et je continuai mon avancée.

    Un pilier manqua de me percuter, et je me repris bien vite, puisant dans mes réserves pour ne pas faiblir. Enfin, je vis la dernière ligne droite, et derrière, l'arrivée. En contrepartie, je devais préalablement traverser un vide simulé par l'holoprojecteur, qui faisait toutefois son effet d’appréhension - en sautant sur de pilier en pilier alors que ces derniers ne pouvaient contenir que que mon pied, et encore, c'était juste.

    Si cela me ralentit légèrement, je me débrouillerai tout de même pour courir sur toute la longueur et franchir la ligne d'arrivée à toute vitesse.

    Moi : Fini !
    Voix du programme : Votre temps est de 12 minutes, 6 secondes et 7 centièmes.
    Moi, étonnée : C'était chronométré ?

    Zut alors. Je n'avais pas prévu ça !

    Kinsa : Bien sûr. Mais rassures-toi, tu t'es bien débrouillée.

    Je me tournai vers elle et lui souris avant d'afficher une mine déterminée.

    Kinsa : Tu souhaites donc retenter ta chance ?

    En guise de réponse, je sprintai vers elle mais elle me tira dessus afin de perturber ma course. Cependant, je l'esquivai d'un léger décalage vers la gauche, puis mon ex-maître me surprit en lançant l'offensive d'un rond de jambe qui coupa net mon initiative. Je n'en restais toutefois pas là, et tentai mon saut double coups de pied que Kinsa para relativement facilement, mais j'avouai que ce n'était pas non plus un des meilleurs que j'avais réussi à faire, je manquai encore d'exercices sur ce mouvement.

    Tombée à terre, je me relevai et lui sauter par-dessus dans l'espoir de la prendre de vitesse. Peine perdue, elle se retourna, vive, et m'administra un coup bien senti dans le ventre avant d'essayer de m'immobiliser. Contrant assez maladroitement sa tentative, j'essayai d'en profiter pour lui faire une balayette, mais elle le vit venir et recula subitement.

    Je dégainai donc mon blaster et lui tirai dessus, mais elle fut sur moi en moins de deux, et, attrapant mon épaule, me poussa à tomber, en profitant pour m'immobiliser par le même temps. Une prise qu'elle avait déjà utilisé plusieurs fois contre moi. Mais je n'avais pas encore dit mon dernier mot. Agrippant fermement son poignet, je m'en servis pour accélérer ma chute et la prendre de court. Je pus donc me contorsionner pour rouler à terre ensuite et éviter sa poigne puis la faire reculer d'un pas à l'aide d'un tir de blaster. 

    Finalement, je me décidai à tenter autre chose. En même temps qu'elle s'avançait, je fis de même et bondis au-dessus d'elle et ralentis immédiatement mon avancée à l'aide de la Force. Cette fois-ci, la même sérénité que la première fois que je l'avais essayé m'envahis et ne brisa pas ma concentration. Au contraire, j'étais très calme et apaisée ainsi que concentrée. Je fis en sorte de tourner horizontalement sur moi-même puis m'agrippai au bras de mon ex-maître pour amortir la chute et préparer la suite de la prise. Bon, j'arrivai assez lourdement au sol, et un de mes genoux souffrit en heurtant le sol lisse de la salle, mais je parvins à enchaîner car Kinsa avait été quelque peu surprise et et déstabilisée par la façon dont je m'étais agrippée à son bras.

    Il me semble que j'aurai dû la tenir plus en équilibre et mettre plus de force au niveau de la nuque pour maintenir son bras plié contre son dos, mais bon, déjà, j'avais réussi à lui attraper le bras, et c'était déjà un très grand pas en avant. Toute contente, je ne vis pas sa contre-offensive arriver, malgré le fait qu'elle ait dû me prévenir, et je me pris son pied en pleine tête.

    Sonnée, je me laissai tomber par terre, allongée sur le dos.

    Moi : Tu n'y es pas allée de pied-mort, dis donc.

    Ce fut à ce moment-là qu'une idée me vint à l'esprit - un peu folle, et c'est sans doute la raison pour laquelle je l'avais maintenant. Je me demandais si je ne pouvais pas créer un programme spéciale Zadyssa qui reconstituerait les rues de Metellos à partir de mes souvenirs pour que je m'y frotte et ainsi, en avoir moins peur. De toute façon, j'étais sûre que la reproduction ne serait pas identique à la réalité, et engendrerait donc un certain recul. Ce serait même plus simple que de faire face à ma mémoire...

    Toutefois, avant de la proposer, j'attendis que Kinsa me dise ce qu'elle pensait de mes entraînements.

    Ce message a été modifié par Zadyssa le samedi 14 octobre 2017 - 17:30

    samedi 14 octobre 2017 - 17:21 Modification Admin Réaction Permalien

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    Kinsa-Talik

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    Correction Zokuron : Dulons

    Mon échange avec le padawan Zokuron Ta'a s'était révélé bien plus...familier que la plupart de nos discussions jusqu'alors. Auparavant, je le sentais bien davantage sur la défensive, comme s'il craignait de s'ouvrir à ses camarades dans un nouvel environnement. Il avait notamment partagé avec moi sa passion de la musique et je lui avais présenté les musiques de mon peuples. Elles n'étaient pas faites pour être esthétiques ou quoi que ce soit de ce genre, plutôt pour réaffirmer l'idéal mandalorien avant une bataille, mais contre toute attente, il avait apprécié. Sans doute son côté tribal, et les tambours...

    Le lendemain, le Togruta me présenta son dulon, après de longues heures d'exercice. Seul au centre de la pièce, ses mouvements fluides s'enchaînaient les uns après les autres sans interruption. On aurait presque dit davantage une danse qu'un combat. Mais après tout, un élégant combat ne devrait-il pas ressembler à une danse ? Me revint en mémoire ma "danse d'entraînement" avec le Guildeur Cole Pr'Col, sur Tython, et je souris.

    Enfin, après le dernier coup, il étint son sabre et se tourna vers moi. Je restai un moment silencieuse, réfléchissant à ce que je pourrais dire, puis :

    Moi : Beau combat, Zokuron, on voit que tu as travaillé ! Tes mouvements sont précis, et le boulot de mémorisation est super, je te félicite. J'ai hâte de voir ce que ça donnera pour un vrai combat.
    Zokuron : Merci ! J'ai également hâte de me tester face à un adversaire vivant.
    Moi : Tu en auras bientôt l'occasion...puisqu'il ne manque plus qu'un duel pour que tu termines l'apprentissage du Shii-Cho. Je te laisse te trouver un partenaire.

    Il acquiesça et me lança son sabre d'emprunt, que je m'occupai de ranger dans une des armoires dédiées. Alors qu'il s'apprêtait à quitter la salle, sans doute pour profiter d'un repos bien mérité, je fis :

    Moi : Zokuron ?
    Zokuron : Oui ?
    Moi : Je suis heureuse que tu te sois plus ouvert à moi. Je m'en sens honorée.
    Zokuron : Oh... C'est que la vie d'ici est très différente de celle sur Mirial, et encore plus de celle sur Shili, j'avais besoin d'un temps d'adaptation.
    Moi : Ne t'excuse pas, je comprends tout à fait. La transition entre Mandalore et Yavin IV n'a pas été la plus évidente pour moi non plus, mais j'ai eu la chance d'avoir quelqu'un pour m'épauler à ce moment-là.
    Zokuron : Qui ?
    Moi : Mon ancien maître. Et maintenant...va te reposer, compris ?

    Je ponctuai cette dernière phrase d'une moue amusée puis laissai Zokuron s'éclipser. Après son départ, je rangeai un peu la salle, qui avait visiblement vu des aspirants facétieux passer, ce matin-là. J'aimerais bien attraper un de ces chenapans pour leur apprendre la discipline, mais pour l'heure je n'avais essuyé que des échecs. Au moins pouvais-je leur concéder un certain sens de la discrétion qui leur serait sûrement utile, mais si les préceptes Jedi n'étaient pas compris et intégrés cela ne servirait pas à grand-chose.

    Correction Zadyssa : Souplesse et agilité.


    Une fois ayant fini ce rangement, je me rendis à la Salle aux Milles Aspects, où Zadyssa avait visiblement expérimentés certains de mes programmes. Un sourire m'échappa quand je me rappelai que leurs noms étaient tous en mando'a. Elle avait dû choisir au hasard, déroutée par les "Jai'galaar", "Meshurok", "Senaar" et autres... à part pour les jurons, qu'elle devait avoir fini par apprendre, à force, je ne parlais pas souvent mando'a devant elle.

    Quelques minutes et un coup de pied bien senti plus tard, nous étions l'une en face de l'autre, moi les bras croisés attendant qu'elle se relève après un petit duel pour tester ses capacités. Les techniques de l'Ataru pouvaient être utilisées comme d'élégantes manières de combattre au corps-à-corps, et dans ce domaine Zadyssa avait encore de la marge de progression. Ceci dit, je ne lui souhaitais pas d'avoir subi des années d'entraînement mandalorien intensif avant d'enchaîner les combats et même les batailles, pendant plusieurs autres années, pour atteindre le niveau que j'avais réussi à avoir.

    Elle quitta le sol, avec qui elle semblait pourtant avoir une véritable histoire d'amour depuis son arrivée chez les Jedi, et s'épousseta prestement.

    Zadyssa : Qu'est-ce que tu es as pensé ?
    Moi : De ton duel ?
    Zadyssa : Non ! Enfin oui. De tout l'entraînement.
    Moi : De ce que j'ai vu, tu t'es bien débrouillée pour ta préparation, et tu as fait ce que demandait le programme, même si c'était un des plus faciles. Mais ne te sous-estimes pas ! Même les plus faciles de mes programmes d'entraînement exigent beaucoup de l'utilisateur, et je dirais que tu as relevé le défi haut la main...Chevalier Yunixy.
    Zadyssa : Tu ne peux pas savoir comment c'est bizarre de te voir m'appeler comme ça !
    Moi : J'imagine, oui. Et tu trouveras ça encore plus étrange de voir ton padawan t'appeler maître, quand tu en auras un !

    Zadyssa me sourit, mais je sentais que quelque chose la turlupinait. Elle avait cette expression que je connaissais à présent très bien, qui était aussi claire qu'un panneau avec écrit en lettres clignotantes "Quelque chose me trotte dans la tête". Je décidai de prendre les devants et de lui demander :

    Moi : Quelque chose te tracasse ?
    Zadyssa : Pas vraiment, en fait c'est plutôt une idée.
    Moi : Je t'écoute.
    Zadyssa : J'aimerais bien créer un programme pour moi, avec la reconstitution des rues de Metellos, pour...disons, me frotter à mes souvenirs. Cela me permettrait de mieux réagir si je me retrouve face à Law ou à quelqu'un de mon passé.
    Moi : Si tu penses que ça peut aider, alors oui. Si tu veux, je te montrerai comment faire : ça n'a rien de très difficile, mais il faut savoir le faire.
    Zadyssa : Avec plaisir !

    Zokuron : Un entraînement très sympa, avec en prime une petite discussion tout aussi sympa ! C'est à croire que tu avais anticipé ma demande de te prendre comme pada^^. Pour le duel, donc, je serai ton adversaire, comme décidé par MP.
    Zadyssa : Très bon post, comme toujours ! Rien à dire, à part : tu peux passer au prochain exercice !

    mercredi 18 octobre 2017 - 19:34 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Zadyssa

    Zadyssa

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    Zadyssa, Ataru - Exercice 3 : Plonger dans la Force

    Mon précédent entraînement validé, c'était avec joie que je m’attelai au suivant après deux jours de perfectionnement. Je me rendis en Salle Blanche pour la longue méditation qui m'attendait, un pouf dans les bras pour un peu plus de confort. Passant le bonjour à Kinsa, je m'assis sur ce dernier et fit le vide dans mon esprit. Mes mains cessèrent de jouer avec la pierre bleue ciel que mon maître m'avait offerte lors de mon adoubement pour se poser sur mes genoux, en tailleur. En réalité, il était assez rare que je ne fasse pas quelque chose en même temps qu'une autre : j'étais toujours là à entortiller mes mèches de cheveux autour de mes doigts, ou à bouger une jambe et que savais-je encore. Je ne m'en rendais pas forcément compte, et ce n'était pas plus mal ; c'était probablement une habitude que j'avais prise lorsque j'étais séquestrée par Law, une façon simple d'évacuer le stress ou le besoin de bouger dans tous les sens.

    Je ralentis mon rythme cardiaque comme si je sombrai soudainement dans un profond sommeil. J'entendais mon souffle lent, les battements de mon cœur, mes réflexions presque imperceptibles... tout cela forma un bruit de fond apaisant et attirant. Je me laissai bercer par cette mélodie avant de m'ouvrir à la Force.

    Son fluide omniprésent me traversa de part en part. J'étais dans son fleuve. Un court instant, je fus comme une pierre déviant le courant puis je me fondis entièrement dedans et mes sens s'aiguisèrent plus encore. J'entendais désormais les bruits venants des autres pièces tels des murmures et mon sang circulant dans mes veines.

    Je restai plusieurs minutes à la sentir me bercer et m'étendre mes perceptions puis je plongeai plus profond encore, rejoignant mon état méditatif favoris.

    Le lac de lumière m'aveugla un court moment avant qu'un large sourire ne se dessine sur mon visage. Cet état, ce havre de paix que j'avais découvert lors de mon Sens de la Force avait le don de complètement m'apaiser, et c'était extrêmement agréable. Si j'avais pu le trouver quelques années auparavant.... ç'aurait été fort bien.

    En apesanteur, je fis quelques galipettes sur moi-même, plus pour m'amuser qu'autre chose, je l'avouais. Au bout de quelques secondes, je me concentrai et entrepris de ressentir la Force investir mon corps. Je l'avais déjà expérimenté avec l'Art du Mouvement, mais maintenant, il fallait que je l'approfondisse.

    De l'énergie, je devais ressentir l'énergie qu'elle me transmettait. Je fermai les yeux, m'octroyant de la lumière, et me concentrai sur mes sens jusqu'à percevoir un petit picotement dans tous mes muscles. Comme s'ils travaillaient. Esquissant un sourire, je fis en sorte que la Force envahisse davantage mes membres, la laissant pénétrer dans mes pores, me soutenir. Peu à peu, j'eus le sentiment qu'un jus d'énergie bouillonnait dans ma peau, me donnant l'envie de sauter dans tous les sens pour l'évacuer. Et mes sens étaient ultrasensibles à la moindre information.

    Je la contins longuement avant de quitter ma méditation. Direction la Salle Aux Milles Aspects. N'ayant toujours pas plus d'infos sur les différents parcours, je choisis le même que la dernière fois dans l'optique de le finir plus rapidement. Allez, j'avais fait 12 minutes, 6 secondes et 7 centièmes... je pouvais tenter de le faire en 10 minutes, ce serait sûrement une énorme avancée.

    Sautillant sur place, ma natte (moins volatile qu'une queue de cheval) me fouettant le visage, je partis en sprint, les sens en éveil. Il ne fallait pas que je me ménage pour que je puisse voir jusqu'où je pouvais tenir avec la Force comme appuie.

    Sautant, me baissant, tournant sur moi-même, je courais le plus vite possible, tentant de ne pas perdre en vitesse avec le temps ni à cause des obstacles. Je fis un salto, me servis d'un mur sortant à hauteur de mains comme appuie pour passer au-dessus et ne pas stopper mon élan. L'énergie bouillonnait toujours en moi, et il fallait que je me concentre dessus pour ne pas la perdre.

    Depuis mon premier passage, j'avais retenu le chemin et le fis naturellement, sans même y réfléchir, comme si je l'avais déjà emprunté des millions de fois. La difficulté ne résidait plus qu'en les murs trompeurs. Un pilier m'effleura et je fis un bond de côté pour l'esquiver. J'enchaînais par un saut vrillé avant de reprendre mon sprint. Je distinguais la dernière ligne droite et accélérai : c'était dans ces derniers instants que la condition physique se créait, et c'était maintenant qu'il ne fallait rien lâcher.

    L'énergie bouillonnant en moi commença à manquer mais je ne ralentis pas, puisant dans mes dernières ressources pour faire des foulées toujours plus grande et plus rapide. La volonté d'accentuer l'effort était presque plus importante que les forces restantes : si je partais fatiguée, même avec toute l'énergie du monde je tiendrais moins longtemps qu'en étant épuisée mais conservant l'esprit plus que vif. Ce fut sur ses pensées que je traversais la ligne d'arrivée et que la voix off du programme m'annonça que j'avais fait un temps de neuf minutes, cinquante-deux secondes et trente-six centièmes.

    Tremblant de fatigue, je me laissai tomber par terre. Ça n'avait pas été extrêmement long, mais l'effort physique était conséquent. Je ne m'étais vraiment pas ménagée... Au moins avais-je constaté que j'étais capable de tenir une dizaine de minutes lorsque je donnais tout. Je finis ma bouteille avant d'attendre, allongée sur le dos, retrouvant mon souffle, que Kinsa arrive.

    [HRP : Désolée, post assez court et développant peu la façon dont Zadyssa plonge dans la Force de la manière dont c'est demandé dans l'exercice : pas assez d'inspiration pour (et beaucoup de flemme, aussi). Je crois que j'avais tout donné dans la méditation pour le Soresu^^]

    jeudi 02 novembre 2017 - 19:05 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

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    Correction Zadyssa, exercice 3 de l'Ataru : plonger dans la Force

    Ce fut une Zadyssa allongée sur le sol, achevée de fatigue, donc, que je trouvai dans la Salle aux Mille Aspects. Je compris aussitôt qu'elle s'était exercée à plonger dans la Force, le troisième exercice de l'Ataru, et m'accroupis à côté d'elle.

    Moi : Alors, fatiguée ?
    Zad : C'est le moins qu'on puisse dire... Mais bon, j'ai réussir à faire dix minutes !
    Moi : Dix minutes ?
    Zad : Oui, dix minutes sur ton programme, là... Le programme Senaar. J'avais fait douze minutes et quelques la dernière fois.
    Moi : Bravo, dans ce cas. Tu t'approches de mon record.
    Zad : Ah, et c'est quoi ?
    Moi : Sept minutes (je lui tapotai l'épaule, alors qu'elle ouvrait et refermait la bouche comme un poisson, abasourdie). Mais ne t'en fais pas, ça fait des années que je fais ce programme, à force de grapiller des secondes on finit par y arriver. Dis-moi ce que tu as fait.

    Mon ancienne padawan me raconta tout son exercice, point par point, allant de sa méditation à son entraînement à proprement parler. Elle paraissait avoir bien fait, et son résultat lui-même en témoignait.

    Moi : Tu as vu la différence qu'il y a entre le fait de s'aider de la Force et de ne pas le faire ? Souviens t-en, tu vas probablement devoir utiliser cette technique, dans le futur.

    Elle acquiesça, et s'épongea le front avec le revers de sa manche. Elle était toute en sueur, ce qui était normal : utiliser la Force permettait de se surpasser, mais lorsque c'était trop, cela donnait également des effets plus négatifs pour l'organisme, semblable à ce qui se passait avec des dopants. C'était pour cela que nous devions toujours user de ce don avec parcimonie.

    Moi : Le prochain exercice est le parcours de maître Clickman, un grand maître Jedi spécialiste en Ataru. Je ne l'ai pas connu, mais c'est le modèle original de Weedge, si tu ne le savais pas.
    Zad : Ils n'ont pas choisi la même voie, dis donc...

    J'esquissai un sourire. Effectivement, si Clickman était un Gardien, Weedge était un Guérisseur, un des seuls de l'Académie avec Sol'as, en réalité, et il remplissait cette fonction avec brio. J'avais passé huit ans avec le Zabrak sur la flotte Chu'Unthor, mais il était alors plongé dans la solitude et le mutisme, refusant de communiquer avec quiconque... C'était quasiment comme s'il n'avait pas été là durant cette période, telle une ombre silencieuse qu'on ne voyait que de loin.

    Moi : Quoi qu'il en soit, préviens-moi avant de faire cet exercice, le dernier avant ton duel de validation. Je préfère être là.
    Zad : Pourquoi ? Il est dangereux ?
    Moi : Plutôt oui.
    Zad : Plus que nos missions ?
    Moi : Pour être franche...non. Mais tu me connais, la sécurité avant tout, surtout à l'Académie ! Maintenant...qu'est-ce que tu dirais d'un petit rafraichissement à la salle commune ?

    Zadyssa : Mais non, c'est toujours un très bon post ! En plus, je l'ai rajouté cet exercice^^. Tu peux passer à l'exo suivant.

    mercredi 29 novembre 2017 - 16:52 Modification Admin Réaction Permalien

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    Zadyssa

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    Zadyssa, Ataru - Exercice 4 : Parcours de Maître Clickman

    Aujourd'hui, le temps était venu de compléter ma formation à l'Ataru par son dernier exercice : un parcours. Et plus précisément, celui de Maître Clickman. D'après Kinsa, il était dangereux ; moins que nos missions, mais le danger n'en était pas moins présent. Échauffée et prête à en découdre, je rejoignis Kinsa devant le ledit parcours.

    Moi : Salut ! Alors c'est lui le parcours ?
    Kinsa : Tout à fait. Au cas où les choses tournent mal, je suis là. J'ai un conseil à te donner avant que tu commences : ne perds pas ton temps.

    Je hochai la tête et me rendis sur la ligne de départ. De vue, j'apercevais des cerceaux, et devinai qu'il fallait sauter dedans. Je pris une grande inspiration et me fondis dans la Force en me servant de ce que j'avais dernièrement appris. Rapidement, mes muscles bouillonnèrent d'énergie et je sautillai sur place. Ne délaissant pas ma prescience, je la gardais active afin de prévoir la moindre chose qui pourrait m'arriver. Si Kinsa disait qu'il était dangereux, c'était qu'il y avait forcément des pièges ; mieux valait donc ne pas tomber dedans.

    Au top départ, je sprintai jusqu'au premier cerceau et bondis aisément à l'intérieur. À cette hauteur, même un padawan y arriverait, et beaucoup de temps avait passé depuis mes débuts en Saut de Force. Le second me demanda un peu plus d'effort que le précédent, mais resta simple également. J'eus même le loisir d'observer un peu le reste du parcours avant de retomber au sol dans une roulade pour amortir le choc.

    Ma respiration était régulière, elle allait presque au rythme de mes actions, ce qui était très agréable. Troisième cerceau passé, et toujours pas de complications. J'en vins à me demander où était la difficulté, mais il y avait fort à parier qu'il s'agissait du calme avant la tempête. Aussi, je restai sur mes gardes, ne savait-on jamais.

    Le cinquième cerceau fut légèrement plus compliqué que ses prédécesseurs. Un padawan pourrait y arriver, mais ce serait déjà fort difficile pour lui, ce qui me fit comprendre pourquoi peu d'entre-eux s'attaquaient à cette forme en tant qu'apprenti. Au bout du sixième, je dus anticiper le passage du cerceau en repliant légèrement mes jambes, ce qui, dans un sens, me fit plaisir : cela signifiait que les défis arrivaient.

    En voyant le septième cerceau, j'esquissai un sourire et accélérai l'allure avant de donner l'impulsion en déroulant ma cheville au maximum tout en m'aidant de la Force. Ma vitesse plus la Force ainsi que ma technique furent que je parvins à le passer sans le toucher. La réception se fit tout en douceur et fluidité et je ne perdis pas de temps - comme me l'avait conseillé Kinsa - à me relever : je profitai de mon élan pour utiliser le moins de force possible. Puis, j'enchaînai par une accélération. Le huitième cerceau était clairement inatteignable pour un padawan, c'était le moment de voir si j'avais dépassé ce stade ou non.

    Je pris le bon élan et établis rapidement la distance à laquelle je devais sauter. Ni trop près, ni trop loin. Effectuant le même geste que la dernière fois, j'y mis toutefois plus d'énergie et m'aidai également de mes bras, ainsi que de la Force, bien évidemment. À ma grande joie, je passai, de justesse, mais je passai. Contente, je sprintai jusqu'au neuvième et dernier cerceau et m'élevai le plus haut possible. Je me grandis au maximum, évitai de perdre l'équilibre et donc de la hauteur, saisi le moindre petit centimètre en plus, puis... j'effectuai un mouvement assez spéciale où je passai mes jambes devant tendue au niveau de la hanche pour traverser le cerceau sans le toucher. Il me semble que cela s'appelait un saut en ciseau.

    En retombant, un jet d'eau suffisamment puissant pour me retenir s'activa et, surprise, je manquai de tomber de l'autre côté du mur qui m'empêchait de redescendre au niveau précédent. Retrouvant rapidement mon équilibre, je pris deux secondes de récupération que j'optimisai en me fondant plus encore dans la Force, sentant que les dangers arrivaient.

    Effectivement, quelques secondes plus tard, un geyser de flamme sortit du sol, trois mètres devant moi. Des mèches de mes cheveux se soulevèrent et je restai un instant hypnotisée par la couleur orangée du feu. Sa chaleur me picotait et mes poils se hérissèrent. À travers le trouble des flammes, je revis les images d'un incendie qui m'avait légèrement marqué. Incendie dans lequel j'avais été prise au piège, moi et la personne chez laquelle j'avais trouvé refuge en m'enfuyant de Law. Même si je n'avais pas réellement de preuves concrètes, il était évident que c'était lui qui l'avait déclenché : les mots qu'il m'avait dit lorsqu'il m'avait fait quitté l'infirmerie dans laquelle j'étais interrogée étaient révélateurs. Cet incident m'avait fait comprendre qu'il ne renoncerait à rien pour me rattraper, et que je serais un danger pour les autres. Pourtant, en me rendant chez les Jedi, si par deux fois il avait tenté de me récupérer en utilisant mes camarades pour me faire plier, moi ou eux, on m'avait très clairement fait comprendre que la seule en danger était moi. Et qu'ils n'hésiteraient pas à me protéger.

    Qu'était-il arrivé à la femme qui m'avait un temps protégée avant de manquer d'être brûlée vive ? Quel était son état mental maintenant qu'on lui avait appris que la gamine de dix ans qu'elle avait sauvée avait volontairement déclenché l'incendie ? En effet, Metellos m'avait désignée coupable, de la même façon qu'il avait déclaré que j'avais tué ma mère. Comme si une gamine de huit ans avait pu faire ça.

    Kinsa : Zadyssa !

    Sa voix me fit sursauter, et je reculai d'un bond en sentant le feu me lécher l'avant-bras droit. Je m'étais manifestement approchée et avais mis mon bras dans les flammes. Probablement que mon cerveau avait trouvé logique de me faire souffrir de la même façon que lorsque j'étais plus jeune afin de faciliter le rappel des souvenirs. Bon, faudrait que je lui apprenne ce qu'il avait droit de faire et ne pas faire, parce que là, ça n'allait pas.

    Me ressaisissant et ignorant la douleur due aux brûlures, je traversais rapidement le couloir, ma prescience poussée à son paroxysme. Un bond de côté suivit d'une roulade et d'un saut par-dessus un geyser horizontal, je virevoltai à travers le couloir. Je comprenais mieux maintenant pourquoi Kinsa avait parlé de danger. Inexpérimenté, il était facile de se blesser. Heureusement, j'avais déjà effectué de nombreuses missions, et je fis donc le reste du couloir aisément, jonglant avec les différentes aptitudes que j'avais obtenues.

    Mon Sens du Danger m'indiqua qu'il valait mieux que je décampe rapidement de là où j'étais, et je me jetai à terre juste à temps pour éviter les flammes. Grimaçant lorsque je me servis de mon bras brûlé pour me relever, je ne ralentis toutefois pas le mouvement et accélérai la cadence pour sortir le plus vite possible du couloir. J'avais déjà perdu assez de temps comme ça.

    Arrivant dans une grotte sombre, je ne perdis pas de temps à essayer de voir à travers l'obscurité et me concentrai surtout à travers la Force. Rapidement, j'entendis des drones m'encercler et me préparai à recevoir des tirs. Cela ne tarda pas : ils m'assaillirent de salves simultanément, et il fallut que je bondisse hors du cercle pour éviter de me faire toucher. Atterrissant de l'autre côté, je ne perdis pas de temps et me mis à courir pour distancer les drones. Cependant, courir à l'aveugle était loin d'être simple : plusieurs fois, je manquai de m'étaler de tout mon long, et je ne dus mon salut qu'à mes réflexes et à la Force.

    Enfin, j'aperçus un rayon de lumière survenant de la sortie. Mais alors que j'allais accélérer, les drones me rattrapèrent et je bondis sur l'un d'entre eux. Ce dernier se mit à tourner sur lui-même, mais j'étais fermement agrippée. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, la totalité des drones m'entourèrent et se mirent à tirer. J'en profitai pour me glisser à terre et le malheureux drone explosa, détruit par ses comparses.

    Je repris ma course sans me retourner, mais bientôt, un mur de drones se dressait devant moi, me bloquant la sortie. De plus, ils tiraient à tout va, sans discontinuer. Serrant les dents, j'esquivai leurs salves tout en réfléchissant rapidement à un plan de secours. Si je ne me dépêchais pas, la sortie qui commençait à se fermer allait être condamnée pour de bon, et il était hors de question que je sois encore dans le parcours à ce moment-là.

    Jouant de mes appuies, je sprintai en changeant régulièrement de diagonales pour éviter leurs tirs. Tournoyant sur moi-même, je tentai de me glisser sous leur mur, peine perdue : un drone se dressa devant moi et je me le pris de plein fouet. Sonnée, je roulai à terre pour me sortir de là et reculai de deux pas. Je n'étais pas armée, je ne pouvais donc pas forcer le barrage. Il ne restait plus qu'à tenter de les disperser.

    Vivement, je m'approchai du côté droit du mur et tentai de passer entre la paroi et le drone le plus proche de cette dernière. Les autres brisèrent légèrement leur formation pour me tirer dessus, et je me précipitai rapidement vers le côté gauche. Il se passa la même chose de façon symétrique. À plusieurs reprises, je fis cela, et bientôt, un demi-cercle se formait. Demi-cercle qui allait me servir à briser leur mur.

    Du coin de l’œil, je m'aperçus que la sortie était sur le point d'être condamnée. N'attendant pas, je sprintai en me plongeant plus encore dans la Force et sautai entre deux drones dans une faille qu'ils n'avaient pas eu le temps de boucher. Aussitôt, je la grotte fut inondée de tirs et je me débrouillai pour tous les éviter ; j'avais l'habitude, désormais.

    Au dernier moment, je bondis dans la minuscule ouverture qu'il restait et atterris lourdement de l'autre côté, aux pieds de Kinsa.

    Moi : Re-salut.

    Sans me répondre, elle se préoccupa immédiatement de mon bras et je m'aperçus qu'il était constellé de cloques, ce qui me dégoûta au plus haut point. Pire encore : certaines avaient explosé et la couche profonde de ma peau était donc mise à nue.

    Kinsa : Second degré superficiel. Allez, direction l'infirmerie.

    Je me relevai et la suivis sans rechigner tandis que la douleur se faisait plus forte à chaque pas. Sous l'effet de l'adrénaline, je ne l'avais pas sentie, mais là...

    Kinsa : Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

    Je soupirai et laissai couler une bonne minute avant de répondre.

    Moi : Pendant un moment, les flammes m'ont rappelées un incendie dans lequel j'avais été, plus jeune. J'avais tenté de m'échapper de Law, et j'avais miraculeusement réussi. Cependant, il m'a rapidement retrouvé alors que j'avais trouvé refuge chez une femme. Je suppose que c'est lui qui a déclenché le feu. Je me suis demandée ce qui était arrivé à cette femme, et ce qui lui arrive en ce moment.

    Kinsa hocha lentement la tête, apparemment soucieuse. Nous arrivâmes à l'infirmerie, et ce fut à cet instant que j'éclatai de rire : mon ex-maître, me dévisageant probablement plongée dans ses pensées, manqua la porte et se prit le mur juste à côté. Pour moi, qui avait passé l'encadrement, cela donnait très clairement : "Kinsa est là, puis n'est plus là", et en le voyant, c'était à mourir de rire. Me tenant le ventre tellement je riais, je me laissai tomber le long du mur tandis qu'elle esquissait un mince sourire et s'acquittait à faire semblant que rien ne s'était passé.

    Kinsa : Bon, Zadyssa, je suis ravie que ça t'amuse, mais tu dois te faire soigner.
    Moi, hilare : Nan mais... tu étais là, puis plus. Et...

    Une merveilleuse idée me vint à l'esprit et je la mis de suite en application : me fondant dans la Force et plus particulièrement dans le lien qui m'unissait à Kinsa, j'utilisai la Télépathie et lui transmis ce que j'avais vu en version HD mémoire photographique.

    Kinsa : Oui, bon.
    Moi, toujours hilare : Attends, attends, la version slow arrive.

    Chose dite, chose faite, quelques secondes plus tard, je m'essayai à transmettre un souvenir au ralentis, et eus le plaisir de constater que cela fonctionnait. Puis je transmis la version "je repasse en boucle le moment épique", puis...

    dimanche 10 décembre 2017 - 17:19 Modification Admin Réaction Permalien

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    Kinsa-Talik

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    Désolée pour la correction seulement HRP, mais j'ai vraiment, vraiment pas le temps

    Zadyssa : Très bon post pour conclure ton apprentissage de l'Ataru ! Toujours aussi détaillé, avec la petite touche d'humour à la fin, j'aime bien le fait que Zadyssa ne s'en sorte pas fraîche comme une fleur, ça donne plus de réalisme à l'exercice. Comme tu t'en doutes, l'exercice est donc validé : je t'invite à inaugurer la "fonction Arène" de la classe avec ton duel avec Ilan !

    dimanche 17 décembre 2017 - 21:28 Modification Admin Réaction Permalien

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    Zadyssa

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    Zadyssa vs Ilan ; Validation Ataru et Jar'Kai - Pouvoirs + sabres

    Cela faisait une semaine déjà que j'avais validé mon dernier entraînement à l'Ataru, non sans quelques difficultés au passage, notamment avec les geysers de flamme. Entre-temps, je n'avais cessé de perfectionner mes techniques et de les mêler au Soresu pour un maximum de fluidité, autant en vue de mon futur duel que pour mon futur en général. Même si j'avouais que ma principale pensée à ce moment-là était de m'améliorer pour mon combat.

    Le jour J, je me rendis au point de rendez-vous, à l'arène Massassi, après avoir effectué un petit jogging matinal et une méditation encore fraîche. Ainsi, ce fut beaucoup plus sereine que lors de mon précédent duel que je fis savoir ma présence. Kinsa était déjà présente et sourit en m'apercevant.

    Moi : Alors, pas de beskar'gam, cette fois ?
    Kinsa : Hé non, pas aujourd'hui. Je vous regarderai juste du haut des gradins.
    Moi : Fainéante, va !
    Kinsa : J'ai mal entendu.
    Moi : Euh... Bonne séance, va ?

    Au même moment arriva Ilan en tenue d'entraînement, ses deux sabres en main. Pour ce duel, nous savions tous deux que nous allions nous affronter, et cela n'avait fait qu'attiser mon impatience. Je n'avais jamais combattu Ilan en "combat officiel", seulement pour des entraînements, et j'avais toujours eu le dessus. Toutefois, je ne l'avais pas réaffronté depuis son apprentissage du Jar'Kai, et je le soupçonnais d'avoir nettement progressé. Quoi que moi aussi, j'avais bien progressé. Et puis, j'étais Chevalière !

    Pendant un instant, le temps sembla suspendu entre nous deux. Ilan était mon demi-frère, et un de mes plus proches amis. Le combat risquait fort d'être pourvu de nombreux rebondissements en plus d'être assez fluide. Nous nous connaissions suffisamment bien pour être capable de prévoir le panel d'attaques qu’emploierait l'autre. Et la victoire irait probablement à celui qui surprendra le plus. J'ignorai si ma technique était supérieur à celle de mon demi-frère, mais toujours était-il que je maîtrisais la forme la plus défensive qui soit, et ce n'était pas rien !

    En garde courte, au centre de l'arène, je faisais face à Ilan qui me faisait face dans une position offensive, ses deux lames bleues activées. Je respirai un bon coup et me concentrai sur le combat. Immédiatement, l'atmosphère aux alentours changea pour se faire plus pesante tandis que le vrombissement si particulier de mon sabre laser m'apaisait, me tenant à distance de ce sentiment de stress augmentant.

    Depuis l'épisode avec Law, mon lien avec mon cristal s'était renforcé, après avoir sensiblement diminué. Désormais, nous étions en phase, plus que nous ne l'avions jamais été. Le cristal n'influençait pas particulièrement sur mes pouvoirs mais mon lien avec ce dernier me permettait d'être plus concentrée.

    Tout d'un coup, le combat s'engagea d'un saut de Force d'Ilan dans ma direction, une lame dans son dos et l'autre perpendiculaire à son corps, comme s'il s'apprêtait à faire une attaque circulaire. Attaque qui ne tarda pas. Je parai son premier sabre et me glissai soudainement tout proche de lui pour esquiver son second. Visiblement, je le surpris et me permis donc d'éteindre vivement mon sabre afin de lui placer un bon coup de coude dans le thorax. Il recula en arrière, surpris, mais je ne lui laissai pas l'occasion de souffler, lui tirant des salves de tirs. Il sut plutôt bien se défendre contre elles et renchérit à son tour avec son blaster-sabre.

    J'esquivai ses tirs aisément et lui propulsai dans l'immédiat une pierre. Ilan eut le réflexe de s'en défendre à l'aide de ses avants-bras, et j'en profitai pour bondir sur une passerelle afin de sauter sur une seconde pour me retrouver derrière lui sans qu'il ne comprenne comment.

    Pour le moment, ma vivacité et mon habitude au combat limitait les échanges sabre-contre-sabre, mais j'étais certaine que lorsqu'ils viendraient, j'aurais beaucoup plus de difficulté à agir à ma guise.

    mercredi 20 décembre 2017 - 19:46 Modification Admin Réaction Permalien

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    Phaleina

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    Icare Eris – Entraînement au sabre laser – Forme I Schii-Cho

    Exercice 1: Gardes, attaques, parades

    1ère partie

    Le jour se levait sur la quatrième lune de Yavin, quand j’eus à l'idée de changer mes habitudes. Il fallait que j'aille me dégourdir les jambes, avoir une activité physique. J'avais potassé et médité tous les jours depuis mon test d'entrée à l'Académie. J'avais l'impression que ma tête allait exploser.

    Je me rendais alors aux salles d’entraînements au sabre laser comme me l'avait conseillé Kinsa Talik, le jour de mon entrée. Il était temps de toucher à tous les arts Jedi. Je savais pas vraiment à quoi m'attendre. J'avais déjà combattu dans différentes rixes avec des lames courtes et un sabre prétoriens. Mais je n'avais jamais suivi de cours de combats. Je me présentais dans une grande salle blanche. La twi'lek était là.

    Kinsa Talik : Icare, tu te décides enfin à me rendre visite !

     Kinsa me mena à une salle non loin dernla salle Blanche.

    Kinsa Talik : Voici la salle dédiée à la première forme, le Shii-Cho ou forme de la Détermination. C'est cette forme que nous apprenons à tous les padawans.

    La twi'lek bleu me tendit un sabre en bois. L'objet était léger, assez maniable malgré la rigidité du bois. Elle commença par me montrer les différentes positions d'attaque, de parades, de gardes. Je répétais chacun de ses mouvements au centimètre près. Kinsa me demanda de m’entraîner sur un mannequin placé à cette effet. Je me mis à enchaîner plusieurs fois de suite les positions afin de mieux les mémoriser, j'avais l'impression de martyriser ce pauvre mannequin. Au bout d'un certain temps, je me décidais à corser légèrement le niveau. J'enchaînais alors toutes les postures de plus en plus vite. Un peu avant midi, je décidais d’arrêter plutôt satisfait de moi et commençais à m'étirer.

    2ème partie

    Maintenant que je connaissais les mouvements de base, il me fallait affronter PROXY, le droïde, aide de camp de Kinsa Talik.

    PROXY: J'adore me farcir de la bleusaille.

    Moi : Mollo, PROXY ! Je débute.

    Je me mettais face à PROXY, en garde, la lame en bois droite, proche de mon corps. Nous commençâmes par échanger quelques coups. Parade haute puis basse à droite et basse à gauche avant de placer une attaque. Le combat paraissait équilibré jusqu'au moment où PROXY accéléra sans me prévenir. Je n'arrivais plus à m'adapter à ce que me proposait mon adversaire. Je parais, esquivais mais n’arrivais à placer aucune attaque. PROXY envoya une attaque circulaire basse au niveau de mes genoux, et me balaya. D'un coup, je me retrouvais sur le dos.

    PROXY : Avec un tel coup, vous auriez perdu vos jambes, Vous auriez fini en fauteuil ou avec des implants !

    La réflexion de PROXY me fis sourire. Je me relevais et me repositionnais pour attaquer. Nous reprîmes, au début les échanges étaient simple. Mais là encore PROXY pris les devant et accéléra. Je n’arrivais plus à attaquer, cette position avait quelque chose de frustrant. Je reconnus une passe d'arme et anticipa le prochain coup qu'il allait porter à mes jambes, en sautant. A peine avais-je reposer mes pieds au sol, qu'il me porta un violent coup au visage, je n'avais pu qu'entrapercevoir le coup circulaire venant sur ma gauche.

    Je me retrouvais une nouvelle fois au sol, à quatre pattes. J'avais mal à la tête, comme si une centaine de wookies avaient décidé de faire la fête dans ma tête.

    PROXY : Et là, vous auriez perdu votre tête, padawan !

    Moi : Et du coup, pas d'implant possible !

    PROXY : Vous n'êtes peut-être pas très bon au sabre, mais vous faites preuve d'esprit ! J'aime cela, même si ça ne vous sauvera pas.

    Je me relevais encore, et repris le combat. Je pris de nouveau quelques coups. En fin de journée, allongé sur le sol, je reprenais mon souffle, mon corps entier était endolori.

    PROXY : Nous pouvons nous arrêter là padawan, je serais encore là demain matin. Et je me ferais un plaisir de vous mettre une pâtée !

    Je ne savais plus si je devais rire ou pleurer. Je déposais mon sabre dans un coin de la salle et salua PROXY avant de me rendre dans ma chambre ou je m'affalais lamentablement sur mon lit. J'étais tellement exténué et courbaturé, que je n'avais même pas la force d'ouvrir un livre.

    Je dormais profondément, quand je sentis une présence dans ma chambre. Le vieil homme était là.

    Le Vieil homme : Ne retiens tu donc pas ce qu'on te dit ?

    Moi : Comment ça ?

    Le Vieil homme : Demain, quand tu retourneras voir le droïde, arrête de prévoir deux à trois coups d'avance. Concentre toi sur l'instant présent, ressent les mouvements de ton adversaire. Fies toi à la Force. Tu verras que ce conseil s'appliquera dans bien des domaines autres que la méditation.

    Il est vrai que j'aimais toujours avoir au moins un coup d'avance sur mon adversaire. Je n'avais pas envisagé ça de ce point de vue, la Force peut m'aider. Et lors de l’exercice de perception de la Force, nous avions agis de concert.

    Je me présentais de nouveau le lendemain matin à la première heure dans la salle du Shii-Cho.

    PROXY : Vous êtes revenu padawan ? Avez-vous appris de vos échec ?

    Moi : Nous verrons cela PROXY.

    Encore courbaturé de la veille, je prenais le temps de m'échauffer. Puis je fermais les yeux, avant de prendre une profonde inspiration. Quand je la sentie, elle était là en moi, je la laissais m'envahir de nouveau. Je ne ressentais presque plus la fatigue et les meurtrissures infligé par le droïde. Je me positionnais de côté avec une garde haute, la lame parallèle au sol. Le droïde donna le premier coup. Mes mouvements étaient devenus plus fluide, je ne me souvenais pas avoir bougé ainsi. Le droïde modifia ses combinaisons offensives puis augmenta sa vitesse d’exécution. Je ne me focalisais plus sur les positions à prendre, tout était devenu naturel, j'arrivais à pressentir le moindre coup de PROXY. Je décidais alors de prendre les choses en main. Lors d'un échange avec une parade dans le dos puis devant, j'envoyais au droïde un violent plat du pied droit qui le fis reculer.

    J'attendais qu'il se replace pour reprendre l’entraînement. Les coups reprirent de plus belle, je m'étais adapté à sa façon de combattre et PROXY évoluait avec moi, en plus d'être toujours aussi rapide, le droïde insérait des combinaisons de plus en plus complexe. Après une série de parades et de contres-attaques, je vis apparaître une opportunité, je me saisissais du bras droit du droïde, celui qui tenait le sabre, afin de mettre un coup avec le plat de mon sabre sur la tête de PROXY.

    Moi : Là, je t'aurais coupé en deux !

    PROXY : Sachez que je vous préférais hier.

    La fatigue avait fait son retour, j'étais content d'avoir pu abréger cette dernière passe d'arme. Une minute de plus, et c'est moi qui aurais pris ce coup sur la tête.

    PROXY : On fait une pause, fainéant ?

    Moi : Oui, je vais manger,me laver et surtout dormir !


    Ce message a été modifié par Phaleina le samedi 06 janvier 2018 - 23:50
    Ce message a été modifié par Phaleina le samedi 06 janvier 2018 - 23:52

    samedi 06 janvier 2018 - 23:42 Modification Admin Réaction Permalien

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    Kinsa-Talik

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    Correction Icare Eris – exercice 1 du Shii-Cho

    Le pas léger, je pénétrai dans la salle dédiée à la forme I et manquai de heurter un Mirialan. Il s'agissait d'Icare Eris, le padawan de Zadyssa, elle-même mon ancienne padawan, ce qui en faisait par analogie une sorte de...petit-padawan. Malheureusement pour lui, cela impliquait que j'allais être plus stricte avec lui qu'avec d'autres apprentis, puisqu'il faisait partie de ma lignée Jedi. Le souvenir de son entraînement de la veille me revint en mémoire et je souris. Nous avions tous commencé comme ça, face contre terre, avant de nous relever et devenir de redoutables combattants.

    Moi : Pas si vite, padawan. Le dîner, le bain et tes quartiers attendront encore un peu.
    Icare : Oh... D'accord.

    Je me dirigeai vers l'holo-enregistrement de son dernier duel avec PROXY, que je visionnais. Il se débrouillait pas mal, le petit ! On voyait qu'il n'en était pas à son premier combat, mais ceux-ci avaient probablement été de l'ordre de bagarres de cantina, bien loin du côté raffiné et discipliné du combat au sabre laser.

    Moi : Sais-tu combien de fois il faut répéter un mouvement pour que ton cerveau l'imprime ?
    Icare : Beaucoup ?
    Moi : Oh oui. Plusieurs milliers de fois, en fait. C'est pour cela qu'il faut sans cesse s'entraîner, jour après jour.
    Icare : Je comprends.
    Moi : Mais c'était plutôt bien. Même si couper en deux son adversaire n'est pas permis dans la morale Jedi, s'entend. Sauf pour les droïdes. Allez, reprend ton bâton. Tu vas encore répéter les enchaînements de base contre moi, et à la moindre erreur on recommence. Compris ?

    Il hocha la tête et se saisit de son arme. J'attirai un des bâtons à moi par la Force et me mis en garde. La veille, je lui avais montré des enchaînements que j'avais numérotés il y a bien longtemps. Le temps où je m'entraînais avec des bâtons de bois était révolu depuis des années, mais cela faisait toujours plaisir de revenir aux bases en enseignant à d'autres.

    Moi : Enfonce-moi ces appuis ! Si je te frappe aux jambes, tu ne dois pas bouger d'un millimètre.

    Sans lui laisser le temps de réagir, je me baissai et exécutai ma menace en frappant bien fort. Comme je m'y étais attendue, cela agit comme un croche-pied et il chuta. Après l'avoir aidé à se relever, je professai :

    Moi : Sans appuis corrects, tu ne tiendras pas. Et tous tes adversaires ne seront pas aussi fair-play que PROXY, loin de là, Zadyssa pourra te le confirmer.

    Après quelques minutes, je constatai l'épuisement du padawan et eus un sourire compatissant. Mieux valait ne pas le pousser à bout de forces lors des premiers jours, cela pourrait se révéler néfaste au lieu de produire un effet bénéfique.

    Moi : Cela suffira pour aujourd'hui. Passe encore deux ou trois semaines à répéter les mouvements que tu as appris, inlassablement, pour qu'ils deviennent automatiques et que tu n'aies plus besoin de réfléchir du tout. Ensuite, tu pourras passer au deuxième exercice, la sphère d'entraînement.

    Phaleina : Exercice validé, même si la première partie aurait gagné à être plus développée. J'apprécie toutefois le fait que tu aies pensé à montrer une progression d'Icare, notamment par son lien avec la Force, indispensable. Tu peux passer à l'exercice suivant !

    dimanche 07 janvier 2018 - 14:55 Modification Admin Réaction Permalien

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    Padme111

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    Assit sur le sol en tailleur, le quadrumane méditait au pied de la fontaine des jardins du temple comme tous les matins à 6h30. Pourtant, aujourd’hui n’était pas un jour comme un autre. Le padawan Malachite avait décidé de se rendre à la salle de Formation au Sabre Laser. 

    Ouvrant les yeux, Dexter réalisait quelques étirements de ses quatre bras. Même si l’un était complètement artificiel, le Besalisk parvenait à effectuer des mouvements souples au vue de la technologie. Ensuite, le colosse de deux mètre se releva pour commencer sa gymnastique journalière qu’il maîtrisait depuis plusieurs années. Une série de mouvements précis afin d’assouplir son corps en entier. Les poignets, la nuque, les bras, les genoux, les chevilles, le dos,… aucuns muscles n’étaient oubliés. Les dix minutes d’échauffements étaient son quotidien depuis bientôt maintenant près de vingt ans. Une fois, sa routine terminée, le Reptiloïde ramassa le sabre de bois qu’il possédait depuis vingt ans et se dirigea vers la salle de formation. 

    ***

    En franchissant la porte de la salle alors qu’il était à peine 7h, Dexter espérait bien qu’il n’y aurait personne. Pourtant, à la grande surprise du colosse, un droïde l’accueillit.

    Proxy – Vous voilà bien matinal, Maître Talik n’est pas encore là…

    Dexter – Proxy ? Tu es le même Proxy qu’il y a vingt-trois ans ?

    Visiblement, le droïde mit près d’une minute pour plonger dans ses fichiers d’archives et les comparer aux fiches des nouveaux padawans. Le Besalisk se souvenait de sa première approche avec son interlocuteur. A l’époque, le quadrumane n’avait pas réellement apprécié le « tas de boulon ». Proxy recula un instant lorsqu’il comprit qui était devant lui. 

    Proxy – Padawan Lou’Xan Cho ! Votre basic est bien plus agréable aujourd’hui. 

    Dexter – Grrrrrrr ! Non, je veux plus qu’on appelle comme ça, Proxy. J’ai changé de nom. Je suis Dexter Malachite. Et oui, je ne mets plus de « Z » à la place des « S » !

    Proxy – En changeant d’identité, aurez-vous oublié vos méthodes non-conventionnelles d’attaques?

    Le Besalisk se retient de rire à cause du souvenir d’être parvenue à expédier le droïde contre un mur. Proxy constata qu’un sabre laser pendant à la ceinture du padawan, mais c’était le sabre de bois que son adversaire tenait dans la main supérieur gauche. 

    Dexter – J’ai mon propre sabre de bois. Commençons, veux-tu ? 

    Proxy – J’ai reçu énormément d’amélioration et de mise à jour ! Padawan. La fiche de votre retour est bien actualisée. Vous êtes dans l’obligation de recommencer votre entrainement depuis le début. 

    Dexter – J’ai pu manier de temps à autre mon sabre depuis c’est deux décennies. Est-ce vraiment nécessaire ?

    Proxy – Les règles sont incontournables ! 

    Le Besalisk se mordait la joue intérieure afin de retenir un juron. C’est à ce moment précis que le Chevalier Talik entra dans la salle. Aussitôt Malachite ignora le droïde et se tournait vers Kinsa. 

    Dexter – Ravis de vous revoir Chevalier Kinsa !

    Kinsa – Ravis de te voir enfin dans ma salle de formation. 

    Dexter – Proxy me dit que je dois recommencé depuis le départ la formation, mais j’aimerai vous proposer autre chose. 

    Kinsa – Les règles sont…

    Sans laisser place à la discussion, le cyborg activa son œil mécanique et un hologramme en sorti. La surprise de la Mandalorien se lisait sur son visage. A travers la projection, elle pouvait reconnaître facilement le Besalisk mais en beaucoup plus jeune et en compagnie d’un maître Jedi bien connue. 

    Dexter – C’est mon premier entrainement avec Maître Padmée. Visionnez le et vous me direz ce que vous en penser. 

    Forme I : Shii-Cho EXERCICE 1 - GARDES, ATTAQUES ET PARADES 

    Une grande inspiration se fit entendre de la part de l’être de chair. Fermant les yeux cinq secondes, Lou'Xan prit le temps d’appeler la Force et la ressentait difficilement couler en lui. Lorsqu’il expira par la bouche, la padawan ouvrit les yeux et il se plaça en position d’attente intermédiaire. Pied droit vers l’avant et pied gauche en retrait, afin de lui assurer une bonne stabilité. Dexter tenait son sabre de bois devant lui, incliné de quarante-cinq degré. La main droite supérieure vers le haut du manche et la main mécanique gauche juste en dessus. Les deux autres bras, le Besalisk les laissait pendre le long du corps. La Force était avec lui !

    Le padawan avait onze ans et la maître Jedi cinquante-neuf. Bien que la connexion à la Force fût très difficile à atteindre, Padmée Brûle n’éprouvait pas de difficulté à donner les premiers cours du Shii-Cho. Avec l’aide de leurs amis, l’humaine et jeune Besalisk avait fabriqué un mannequin en bois pour l’entrainement. La femme restait assise en tailleur sur le sol au grand désespoir de son élève. 

    Pad – L’exercice 1, oui. Mais la première partie ! Entraînes-toi sur ce mannequin !

    En râlant et en traînant les pieds, Lou’Xan se plaçait devant le mannequin tout en marmonnant les quelques conseils qu’il avait retenu de Maître DocBeldom lorsque le padawan fut au temple deux ans plus tôt. Le Besalisk était déçu car il venait de perdre trente minutes de discussion inutile avec son maître. Dexter n’était pas parvenu à la convaincre de le dispenser de cet exercice qu’il trouvait barbant et ennuyeux. Les mots du Maître d’armes étaient nets dans son esprit car il en avait fait une synthèse

    « Se servir de ses bras inférieurs comme balancier afin d’améliorer son équilibre. Maîtriser tout son corps. Garder son équilibre. Jambes sont comme une ancre sur le sol. Avoir de la souplesse. »

    Le Réptiloïde se positionna en garde, les pieds légèrement en décaler mais à plat sur le sol. Cho plaçait ses bras inférieurs tel des ailes les paumes vers le sol. Le padawan tenait de sa main droite supérieure son sabre de bois et sa main droite supérieure était placée juste en dessous. 

    Enfin, le Besalisk frappait le mannequin ! Attaque flanc gauche; Reculer ; Attaque flanc droit ; déplacement à gauche ; attaque jambe droite ; reculer ; attaque épaule gauche…

    Le padawan trouvait peu à peu un rythme d’attaque et de déplacement adéquat jusqu’à ce que son enthousiasme le déconcentre. L’un des « bars » de bois du mannequin parvient à toucher le flanc gauche de Lou’Xan qui perdit équilibre. Cela le projeta vers l’autre barre servant de membre supérieur. Dexter eut le réflexe de se jeter à terre afin de ne pas avoir le nez écrasé sur l’adversaire de bois. 

    Pad – Bravo ! Louxy ! Ah là, tu m’épates ! 

    Dexter – Je n’aime pas cet exercice ! 

    Avec souplesse, Lou’Xan se relevait lentement en frottant ses membres. 

    Pad – Gagnes du temps, si tu veux, j’ai toutes la journée et il n’est que 7h du matin. 

    Dexter – Bon d’accord, je vais m’appliquer. 

    Pad – Il serait peut-être temps ! 

    Décider à ne plus décevoir maître Brûle, le jeune quadrumane reprend la position de garde mais cette fois, supérieur. Dexter recommença à attaquer sur le flanc gauche et recula immédiatement après pour décrire un mouvement circulaire au-dessus de sa tête avec son sabre de bois. Sans interruption, la fin du demi-cercle attaquait le mannequin sur le flanc droit. 

    Le Besalisk sautilla en arrière évitant un retour de « bras » en bois sur sa gauche. Alors, tout en créant un jeu de jambe d’avant en arrière, le padawan se déplaçait à gauche et ré-attaquait la « Jambe droite » en bois. Lou’Xan répéta la même attaque de l’autre côté du mannequin. 

    Le Cyborg stoppa la projection. 

    Dexter – Maître Brûle voulait la perfection des mouvements afin de compenser l’absence de Force. Même si la vitesse de rotation du mannequin me surprenait au point de manger la terre trop souvent à mon goût, j’apprenais de mes échecs. La souplesse des poignets, poursuivre mon jeu de jambe et ma précision des coups, furent les premières étapes de mon apprentissage. Je devais me passer de la perception du Danger car la Force n’était pas assez présente. Apprendre à être précis dans mes gestes, voilà ce qu’elle m’a appris. Pendant cinq ans, j’avais droit à trois heures d’entrainement des pouvoirs, de sabre et de théorie par jours et un jour de congé sur sept. 

    Ce message a été modifié par Padme111 le dimanche 14 janvier 2018 - 19:16
    Ce message a été modifié par Padme111 le lundi 15 janvier 2018 - 00:19

    dimanche 07 janvier 2018 - 17:46 Modification Admin Réaction Permalien

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