Fan-fiction Star Wars : Quadruple Vision

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  • Avatar bane4ever

    bane4ever

    3190 Crédits

    Je présente ici ma fan-fiction Star Wars débutée en avril 2007 et qui reprend une histoire totalement imaginée par moi-même, avec des personnages inconnus mais aussi quelques-uns célèbres qui feront des apparitions) et un mélange de lieux nouveaux et repris des films ou de l'Univers Etendu. J'en suis à la moitié de la rédaction actuellement et elle compte déjà près de 60 pages word, je compte bien atteindre la centaine de pages. J'espère que ça vous plaira et que vous aurez le courage de tout lire :cli:
    Vos suggestions et remarques me feraient plaisir et me seraient grandement utiles...

    STAR WARS
    EN PARALLELLE


    SYNOPSIS

    La Galaxie, ce vide spatial infini dans lequel s'épanouissent des millions de mondes et leurs milliards de milliards d'habitants. Une Galaxie qui n'en finit pas de s'étendre, jour après jour, année après année, par l'intermédiaire des découvertes des explorateurs et des aventuriers de toutes sortes...
    Nous sommes quelques 15 années après la destruction de l'Ordre Jedi, la victoire tant attendue des Sith et la proclamation de l'Empire Galactique au détriment de la défunte République.
    Dans un univers de tyrannie et de corruption grandissantes, un trésor millénaire, l'un des derniers vestiges d'une civilisation autrefois invincible, a été découvert. Trois personnages centraux vont tenter, chacun de leur côté, de s'approprier le précieux et inestimable butin à des fins personnelles ; des pièges vont être tendus, des pactes vont être scellés, des trahisons vont les rompre. Voici les histoires parallèles d'anti-héros aux visions différentes, mais au but singulièrement commun...


    PROLOGUE

    « NE PROFANEZ PAS LE SANCTUAIRE DES RAKATAS, OU PAYEZ-EN LE PRIX...»

    Dranis Arketh avançait d'un pas hésitant toujours plus profondément dans l'étroit corridor obscur qui le menait il ne savait où. Sa vision s'étrécissait à mesure qu'il progressait, tous ses sens aux aguets, à la recherche du moindre son suspect ou de la moindre aspérité qui pourraient l'avertir d'un piège mortel dressé sur son chemin...
    Après tout, il y en avait eu tellement depuis leur arrivée, son équipe et lui : lorsque les quatre archéologues avaient découvert les ruines de l'antique bâtiment souterrain, caché dans les tréfonds de la jungle sauvage de cette planète inhabitée, ils n'avaient pas voulu attendre l'arrivée de renforts et, vaincus par leur soif de savoir et de découvertes, s'étaient posés sur le sol du monde mystérieux et avaient entrepris le long périple qui devait les mener jusqu'aux fondations encore visibles de la structure tant convoitée...
    Ses trois camarades, tous des amis d'études de longue date, voyageaient avec lui depuis des dizaines d'années : ensemble, ils avaient découvert des montagnes entières de trésors somptueux, des reliques inestimables, des archives enfouies parfois sous des centaines de mètres au-dessous du sol ; mais rien n'avait pu les arrêter et ils étaient considérés dans leur profession comme les meilleurs et les plus vénérables. Enfin jusqu'à aujourd'hui...
    Sûrs de leurs compétences et confiants dans leur bonne étoile, les aventuriers ne s'étaient d'abord pas méfiés : après une rapide investigation, il était apparu clair que le bâtiment était un ancien Temple, ou une sorte de base avancée, probablement d'origine Rakata. A ce mot, aucun d'eux n'avait pu s'empêcher de se laisser submerger par une vague d'excitation étouffante qui leur avait fait perdre toute notion du danger. Ainsi, Arkon, qui était alors à la gauche de Dranis tandis que le groupe était en train de trouver un moyen de pénétrer à l'intérieur des ruines, avait conclu, après une brève inspection des parois de l'entrée, qu'aucun piège ne se trouvait là ; il avait donc pénétré à l'intérieur, insouciant, et bien mal lui en avait prit : ç'avait été sa dernière erreur. A l'instant exact où il avait posé un pied sur le seuil entrouvert, il y avait eu un éclair écarlate aveuglant et une odeur écoeurante de chair brûlée... En rouvrant les yeux, les trois survivants avaient découvert l'horrible spectacle qui s'offrait à eux : Arkon était bel et bien mort, ne restant plus de lui qu'une masse visqueuse et encore fumante de chair fondue. Le choc soudain les avait pris de court, et ils n'avaient même pas eu la force de le pleurer tellement ils avaient été abasourdis. Dranis avait été le premier à sortir de son effroi, et avait préconisé le retour au vaisseau et l'attente des secours. Mais ses compagnons ne l'avaient pas entendu de cette oreille, et avaient durement insisté pour continuer malgré le danger évident ; Dranis n'avait eu d'autre choix que d'accepter. L'entrée s'était avérée inoffensive par la suite, le piège une fois activé ne fonctionnait apparemment plus, l'âge l'ayant probablement rendu fragile. Toutefois, la mort brutale de leur camarade leur avait à tous trois appris qu'il valait mieux faire montre de la plus grande prudence.
    Au bout d'une heure de marche, avec pour seul éclairage de vieux bâtons de lumière et pourtant avec l'impression grandissante que l'obscurité les recouvrait entièrement tant la visibilité était médiocre et le silence total, ils étaient arrivés dans une sorte de salle informatique, essouflés mais toujours avides de connaissances. Se lançant dans une minutieuse inspection des lieux, ils furent un peu déçus par la pauvreté de leurs découvertes : en effet, les postes de travail étaient tellement endommagés ou couverts de poussière qu'ils en étaient inutilisables. Le capharnaüm ambiant donnait l'impression qu'une pagaille indicible avait régné ici la dernière fois que des créatures s'y étaient trouvées, comme une sorte de fuite précipitée. Fenrir, le Snivvien, avait insisté pour aller déplacer un amas de rocher qui bloquait un autre passage au bout de la pièce, et il avait fini écrasé par un éboulement venant du plafond en pierre grise au-dessus de lui.
    Plus tard, alors que Dranis et Garbel, encore sous le choc de la perte de leurs amis, continuaient leur progression, Dranis avait vu avec horreur son dernier camarade déclencher une trappe au sol et faire une chute vertigineuse dans un abîme sans fin. Son cri d'effroi avait épouvanté Dranis qui, à genoux sur le marbre froid, avait pris le temps de réaliser que ce qui devait être leur jour de gloire s'était transformé en l'espace de deux heures en un cauchemar horrible...

    Cela faisait désormais un temps tellement long qu'il était seul que Dranis ne se souciait même plus de compter le temps qui s'égrenait inexorablement. Seule sa vie l'importait désormais, et un désir de réussite qu'il devait à ses amis morts dans cette entreprise périlleuse. Guidé par son instinct de survie, les larmes aux yeux, il se promit qu'une fois qu'il aurait découvert les richesses que ne manquerait pas de receler ce lieu, il s'en servirait en partie pour leur donner à tous trois des funérailles convenables.
    Encore quelques instants qui lui parurent une éternité et Dranis aperçut enfin, à quelques mètres devant lui, une porte scellée : s'en approchant, il constata qu'elle était très imposante, construite entièrement d'un marbre épais et encore en bon état. Ses battants étaient incrustés de pierres précieuses, des gemmes de mille mondes différents, que Dranis ne connaissait pas. Il estima qu'une seule d'entre elles devait valoir une véritable fortune, sûrement de quoi s'acheter ou un deux destroyers stellaires flambants neufs. Il fut tenté un moment d'en prendre quelques-unes avec lui et de rebrousser chemin : avec une dizaine de ces pierres, il aurait pu s'acheter une planète, refaire sa vie paisiblement... Mais n'est pas archéologue qui veut : et l'appât de la curiosité l'attira irrésistiblement ; s'emparant de sa pioche dans son paquetage, il entreprit de creuser un passage à la force de ses bras. Il s'échina tant et si bien que la besogne prit moins de temps qu'il ne l'espérait ; il put donc se glisser par l'étroite ouverture et être grâce à cela le premier depuis 4000 ans à contempler l'immensité qui s'offrait à ses yeux brillants d'émerveillement : c'est ainsi qu'il comprit véritablement le sens du mot « insignifiant ». Car c'est ce qu'il était à cet instant présent : insignifiant et minuscule face à cette étendue majestueuse qui s'étendait à perte de vue dans le noir. Tout autour de lui, des colonnes imposantes, larges de plusieurs dizaines de mètres chacune et sculptées de symboles incantatoires dégageant une sourde mais grondante puissance magique, jetaient une ombre protectrice et rassurante sur le sol dallé. Sur les murs, aussi hauts que certains immeubles de Coruscant, des fresques monumentales, peintes ou gravées dans la roche, représentaient des scènes de bataille magistrales, des commémorations solennelles et des cérémonies religieuses. Tout était en parfait état de conservation, comme si cette salle avait été protégée de l'érosion et du temps par quelque artifice divin, rendant le contraste avec le reste du bâtiment d'autant plus flagrant. Après de longues minutes de contemplation respectueuse, presque empreinte d'une ferveur mystique que Dranis ne se connaissait pas, l'archéologue réalisa qu'il était au bout du voyage, que tous les rêves que ses compagnons et lui avaient nourris dans leurs recherches concernant cet endroit étrange allaient enfin se concrétiser : et il serait le seul à pouvoir en parler désormais. Il se décida enfin à avancer dans la vaste allée qui allait le mener il ne savait où. Son ventre était crispé par un mélange d'admiration béante, d'excitation... et de peur. Se retrouver ainsi, seul au milieu d'un œuvre aussi imposante, avait de quoi remplir d'angoisse le plus courageux des explorateurs.
    Enfin, après une centaine de mètres parcourus, Dranis vit luire face à lui une étrange structure dorée si brillante qu'elle l'éblouit l'espace d'une seconde. Il s'en approcha prudemment, une main levée au niveau des yeux pour se protéger de l'intense lumière qui en émanait et, une fois son regard habitué, se mit à l'observer : il s'agissait d'un trône, un grand trône entièrement en or pur, tellement pur que son éclat était aussi puissant que celui de mille pierres précieuses. Le siège était lui aussi en or, ses accoudoirs faits d'un alliage ressemblant à s'y méprendre à de la cortose, et derrière le dossier brûlaient encore, on ne savait diable comment, deux larges braseros cuivrés qui ne laissaient échapper aucune fumée. A l'odeur, Dranis crut reconnaître de l'encens de Vlidornia. Mais il n'avait pas le temps de se poser de questions : il continua plus loin dans son observation émerveillée et réalisa que de chaque côté de lui, dressés fièrement sur deux épais piédestaux de pierre noire, étaient postés deux immenses colosses Rakata d'au moins 10 mètres de haut, droits et raides, leur regard étrangement fixé sur Dranis. Celui de gauche était représenté un bras tendu, sa main pointant en direction de l'horizon, montrant quelque lieu ou objet imaginaire, et l'autre bras collé le long du corps, le poing serré laissant juste dépasser le fer d'une hache de guerre. Celui de droite était campé sur ses deux jambes, en position de combat, un bouclier rectangulaire au côté et une longue lance tenue fermement de l'autre, hampe plantée dans le sol.
    Dranis ne pouvait s'empêcher de se demander le rôle d'un tel trésor : sûrement était-il réservé à un Grand Prêtre, un Général de haut rang, voire un chef de caste respecté. En tout cas, une chose était sûre : tout ce bâtiment obscur et à moitié effondré devait autrefois être merveilleux et s'élever haut dans les cieux. Dranis se prit à imaginer avec mélancolie aux guerriers Rakatas grouillant partout sur la planète, leurs immenses vaisseaux de bataille planant au-dessus des nuées bleues ; il revoyait en tant que spectateur les rites funéraires, les sacrifices qui devaient s'y dérouler régulièrement. S'il pouvait seulement remonter le temps, rien qu'une fois, alors sa soif de savoir inextinguible serait enfin assouvie : il découvrirait les secrets tant méconnus de cette race de conquérants fiers et profondément croyants que, depuis sa brutale disparition, des générations entières de chercheurs, érudits et archéologues comme lui avaient échoué à percer...
    Il en était là de ses pensées lorsqu'il perçut soudain un bruit sec et distant, comme une sorte de cliquetis régulier d'un mécanisme très vieux et rouillé. Ne s'en inquiétant pas outre mesure l'archéologue s'avança, surmontant son appréhension, et une fois devant le trône, entreprit de caresser les accoudoirs veinés de cortose, dans un geste tremblant d'incrédulité.
    D'un coup le bruit sec, auparavant distant, se fit plus fort et plus proche. Dranis sentit le sol sous ses pieds trembler légèrement, comme si une sorte de puissant courant électrique passait à une vitesse folle en direction des deux statues gardiennes.
    Dranis eut un mouvement instinctif de recul tandis que le tremblement s'intensifiait, devenant assez fort pour le renverser à terre. Sa tête heurta le sol et, à moitié évanoui par la violence du choc, il eut juste le temps d'ouvrir les yeux pour apercevoir - vision surnaturelle et effrayante – les deux colosses s'animer en une coordination parfaite, se redresser, descendre de leurs piédestaux et, armes brandies, se diriger vers lui. Dranis voulut reculer mais n'y parvint pas, sa jambe étant bloquée par un gros rocher tombé du plafond. Il fit appel à ce qu'il connaissait le mieux en lui-même : sa réflexion et son esprit logique. Il tendit une main dans son dos mais ne sentit plus son paquetage ; celui-ci avait glissé à plusieurs mètres de là, la pioche providentielle restée à l'intérieur.
    La panique s'empara de lui et le submergea, telle une marée furieuse et impossible à stopper. Dranis fit tout ce qu'il put pour se libérer, il tira sur sa jambe inerte, essaya en vain de soulever le rocher. Rien n'y fit, et c'est avec une horreur indescriptible, les yeux écarquillés de frayeur, que l'explorateur comprit qu'il n'y avait plus d'espoir : il allait mourir ici, vaincu par la malédiction des Dieux Rakatas, victime de sa stupide curiosité.
    La dernière chose qu'il vit fut un des géants lever sa lance pour l'achever. Un son mat fut la seule chose qu'il entendit lorsque le gigantesque trait de fer l'embrocha de part en part. Enfin, il eut juste le temps de sentir son sang chaud et bouillonnant s'échapper de son corps meurtri avant qu'une chape de douce chaleur l'envahisse, l'entraînant vers ses défunts compagnons...
    Puis le silence retomba sur le lieu sacré, laissant seulement ce message menaçant aux autres mortels impies qui oseraient encore pénétrer ici : « Ne profanez pas le sanctuaire des Rakatas, ou payez-en le prix... ».


    CHAPITRE I

    RENCONTRE MYSTERIEUSE POUR AVENTURE PROMETTEUSE

    Garen Fare se frayait péniblement un chemin dans l'avenue principale bondée de Mos Kalko, sur Tatooine. Le soleil, haut dans le ciel, dardait ses traits de feu sur le sol désertique de ce monde hostile, comme à son habitude, faisant monter la température à des hauteurs que l'humain avait du mal à supporter. La ville, comme toutes les autres ici, était polluée, sale, grouillante de vermine et remplie de mendiants pouilleux et de droïdes abandonnés dont les carcasses au soleil éblouissaient la vue. Mos Kalko n'était d'ailleurs rien d'autre qu'un amas de ruelles étroites et surpeuplées, de bâtiments effrités et insalubres et de bars louches où se tramaient les affaires les plus sombres de ce secteur de la Galaxie. Le sable sous les pas de Garen était si brûlant qu'il sentait sa chaleur à travers l'épais cuir des semelles de ses bottes. En d'autres circonstances, se disait-il intérieurement, jamais il ne serait venu dans un pareil endroit ; mais il avait pour l'heure un contact intéressant à rencontrer...
    De chaque côté de la rue, les étalages étaient pleins à ras bord de victuailles exotiques ou locales, de quincaillerie rouillée et inutilisable, et de bibelots sans valeur qui se vendaient à prix d'or. Les marchands à la criée, sales et voûtés, vantaient les mérites de leurs produits en hurlant à qui mieux mieux pour couvrir le vacarme des autres vendeurs et de la marée humaine qui allait et venait sans interruption. La plupart des gens que croisait Garen étaient, semblait-il, des étrangers venus de mondes lointains : chasseurs de primes, explorateurs, voyageurs, contrebandiers, mercenaires... tous avaient sûrement leurs raisons pour se trouver ici, mais selon lui elles devaient être sacrément bonnes pour que le jeu en vaille la chandelle sur ce caillou perdu...
    Tournant à un angle pour échapper à une soudaine sensation d'étouffement, Garen s'adossa contre un mur décrépi et prit le temps de souffler un peu avant de franchir les derniers mètres le séparant encore de son objectif. Il se rappela les circonstances qui avaient faites qu'il s'était retrouvé en un pareil endroit. Un mystérieux homme l'avait récemment contacté pour lui parler d'une nouvelle aventure prometteuse et Garen avait bien sûr accepté, attiré par l'appât du voyage et des trésors, qui lui permettaient bien souvent de s'enrichir d'une fortune bien vite dilapidée ; le mystère de sa vie, qu'il n'avait toujours pas réussi à éclaircir, était qu'il ne comprenait toujours pas comment il pouvait arriver à dépenser autant d'argent si vite et n'importe comment : casinos, bars, cantinas, hôtels de luxe et maisons de charme étaient ses lieux de prédilection lorsqu'il faisait une escale quelque part... En 15 ans de carrière en tant qu'aventurier, il n'avait jamais réfléchi à se poser un jour sur une planète paisible pour y fonder une famille et y couler enfin des jours tranquilles, loin des dangers de ses missions. Mais il aimait le risque, et le goût d'une vie passée à lire, regarder des holofilms et s'occuper d'une marmaille bruyante ne l'enthousiasmait guère. Et puis de toute façon il n'avait jamais rencontré le grand amour... Oh, il avait bien connu trois ou quatre histoires d'un jour, voire un peu plus, mais à chaque fois ses « obligations » budgétaires l'avaient rapidement poussé à plier bagages. Pourtant, il avait un physique plus qu'avantageux : grand, mince, musclé, son visage de baroudeur de l'espace endurci montrait une barbe d'un jour et quelques « cicatrices-souvenirs » mises en valeurs par ses magnifiques yeux bleus. Sur ses cheveux d'un brun prononcé coupés court, était en permanence posé un chapeau en peau de Razak, qu'il avait hérité de son père. Il était vêtu d'un pantalon corellien bleu azur tenu en place par une ceinture à accessoires et d'une chemise blanche légère surmontée d'un élégant manteau en cuir noir dans lequel il dissimulait un poignard dentelé rétractable. Dans ses bottes noires fraîchement cirées se cachaient un autre couteau, plus fin mais non moins meurtrier, et un pistolaser de poche utile dans les situations délicates – autant dire très souvent. Enfin, un blaster DL-44 était soigneusement rangé à son côté droit, bien en vue de tous...
    En passant en revue sa vie, Garen se rappela pour la première fois depuis bien longtemps que son enfance n'avait pas été très joyeuse : né sur Concord Dawn, une planète commerciale surpeuplée, il y a quelques 32 années, il était issu d'une famille très modeste de gens du voyage : son père, aventurier tout comme lui maintenant, parcourait la Galaxie de bout en bout à la recherche de trésors antiques, et sa mère et lui suivaient. Jusqu'au jour où, à l'âge de 9 ans, il avait vu ses parents mourir dans une avalanche alors que son père était sur le point de découvrir enfin le trésor qui aurait pu leur offrir à tous trois une vie merveilleuse. Il n'avait pu récupérer d'eux que le chapeau de son père, qu'il portait tout le temps depuis ce jour, et s'était enfui avec leur vaisseau, accablé de chagrin. Ensuite, ç'avait été une longue descente aux Enfers, durant laquelle il avait accumulé des petits boulots louches pour le compte de Hutts véreux, tels qu'arnaques et vols en tous genres. Maltraité et toujours en proie au chagrin et au doute, il avait vu le bout du tunnel à 17 ans lorsqu'il avait rencontré un explorateur travaillant pour son dernier patron en date et qui avait tenté de l'escroquer, ce qui lui avait permis de finir aux cachots dans l'attente d'être livré en pâture à son rancor. L'homme lui avait alors raconté nombre de ses aventures et de ses découvertes fabuleuses, et tout cela lui avait rappelé sa vie d'avant, si excitante. C'est ainsi que Garen avait pris la décision de quitter un destin malhonnête pour une vie meilleure, sur les traces de son défunt père qu'il admirait tant autrefois, et qu'il continue de prendre en exemple encore aujourd'hui.
    Mais l'heure n'était pas à la rêverie. Et puis toutes ces considérations mélancoliques le mettaient mal à l'aise, il ne voulait pas devenir une chiffe molle parce qu'il s'était laissé emporter par le chagrin. C'était un dur, que diable !
    Il se remit donc courageusement en marche, les mains dans les poches, l'air détendu alors qu'en réalité la présence de tant de monde l'oppressait. Bientôt, il arriva à l'entrée de la cantina dans laquelle il avait rendez-vous : une sorte de brouillard épais, mélange de fumée de pipe hooka et d'huiles de cuisson, s'échappait en continu de la pièce plongée dans l'ombre. Garen fit de son mieux pour ignorer les odeurs nauséabondes qui flottaient dans l'air et rentra enfin dans la salle obscure, seulement éclairée par quelques projecteurs braqués sur la scène, sur laquelle se produisait un groupe de rock adamantien plutôt désagréable à entendre. Quelques clients à l'air franchement peu amène le regardaient entrer du coin de l'œil, puis reprenaient leurs discussions et leurs magouilles comme si de rien n'était. Garen se dirigea vers le comptoir sale derrière lequel le patron du bouge sordide, un Quermien patibulaire, se servait de ses quatre bras pour nettoyer quantités de verres dégoûtants. Garen lui demanda d'une voix nonchalante tout en posant un coude sur le bar :
    _ « Un verre de jus de juri et une table « à l'ombre », si vous voyez ce que je veux dire... »
    L'autre lui indiqua une petite table ronde placée dans un angle isolé : Garen prit son verre, paya et alla s'y installer. Il s'aperçut qu'elle était branlante et sa surface polie sentait le moisi et poissait, mais il se dit intérieurement que cela serait amplement suffisant pour ce que lui et son mystérieux contact avaient à se dire ; elle se trouvait à l'abri des regards indiscrets et c'était tout ce qui comptait...

    Voilà, qu'en pensez-vous ? Des suggestions, remarqes, critiques qui pourraient m'aider à améliorer ce qui devrait l'être selon vous ? N'hésitez pas à me faire part de vos interrogations, je me ferai un paisir de vous répondre :cli:

    vendredi 28 septembre 2007 - 18:53 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar bane4ever

    bane4ever

    3190 Crédits

    Je précise en double post que je ne fournirai pas la suite ici même si on me la réclame, j'attends de tout finir pour y mettre en ligne...

    PS : désolé pour la mauvaise présentation mais mon ordi a pas mal de bug et je n'arrive pas à remettre la présentation de mon fichier word initiale (paragraphes et sauts de lignes).
    -------------------------------------
    Le blog de tous les films amateurs que vous avez toujours rêvé de faire mais sans moyens : c'est par ici ==> http://dragonstudioprod.skyblog.com


    Ce message a été modifié par: bane4ever le 28-09-2007 18:58

    vendredi 28 septembre 2007 - 18:55 Modification Admin Réaction Permalien



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