La critique de l'ultime tome de la série d'Alex Wheeler
Ce dernier opus nous narre donc la suite des aventures de ces personnages, mais aussi de nos héros classiques, qui affrontent un nouvel ennemi en la personne du maître de X-7, le commandant Soresh. Pas un super guerrier, cette fois, mais plutôt un maître en manipulations, qui ne recule devant rien pour arriver à ses fins et monter les échelons impériaux, pas même à braver Vador lui-même.
Soresh en lui-même n'est pas un personnage inintéressant, c'est un vrai méchant, machiavélique et génial, mais son histoire aurait mérité mieux que le peu de pages que constitue un seul roman jeunesse. Sa capture de Luke et sa tentative de lavage de cerveau sur le jeune Jedi aurait mérité une meilleure réussite, je trouve que Skywalker s'en sort un peu trop facilement. Et plus que tout, il aurait mérité un destin plus spectaculaire.
Quand à Ferus et Div, leur destinée est émouvante, mais on sent, dans leurs rapports, qu'il nous manque des données pour appréhender toute la complexité de leur personnalité, et on regrette d'autant plus que la série The Last of the Jedi, qui les a vus naître et les a développés, n'ait jamais été traduite (en tout cas jusqu'à présent) en français, car on devine que la connaissance du passé de ces personnages les aurait rendus plus intéressant.
L'action est omniprésente dans ce roman, comme d'habitude, avec notamment de belles batailles spatiales très bien décrites, qui permettent de se projeter et de visualiser ces combats aussi bien que devant un écran. J'ai en revanche regretté la surenchère de puissance des armes impériales, capables de détruire tout un système (eh oui, bien avant l'Episode VII, et dans un univers parallèle puisque nous sommes dans l'univers Légendes, qui n'est plus officiel).
Par contre, c'est plutôt sympathique de voir enfin une vraie interaction avec Dark Vador dans cette série, d'autant plus que celle-ci va aboutir à la disparition d'un des personnages (mais je ne vous dirai pas lequel, bien sûr).