Review : L'album de BD Idoles 1 : Han Solo

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La critique du premier tome de la collection Idoles, aux éditions Delcourt


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Voici la review de l’album Icônes 1 : Han Solo, publié par les éditions Delcourt.
Cette critique n’engage que son auteur, et je vous encourage à livrer votre propre avis dans les commentaires.




Il faut tout d’abord préciser que cet album ne constitue pas un arc, ou même une partie d’arc, mais est une compilation de 6 histoires courtes et non officielles, inédites en album, mais dont la plupart a déjà été publiée dans les pages des magazines de comics de Delcourt (La Saga en BD et Star Wars Comics Magazine).
Il n’y a donc pas de fil rouge entre les différents récits, si ce n’est la présence du célèbre contrebandier.

Je vais donc analyser chaque histoire séparément.


Coup de Bluff

(Star Wars Empire #24 et 25 : Idiot’s Array)

Une fois n’est pas coutume, je vais parler du dessin en premier.

Dès la première page, j’ai senti que je n’allais pas aimer le graphisme de Jeff Johnson. Le dessin en page entière nous présente un Han Solo bouffi, à la coiffure improbable, et un Chewbacca aux yeux asymétriques… Le style va se confirmer sur la suite, avec des traits grossiers et un encrage hachuré étrange qui n’est pas sauvé par la colorisation impeccable d’Atiyeh. 

Les personnages sont laids et pas du tout ressemblants aux interprètes de la Trilogie Originale (les afficionadas du beau Harrison vont pleurer). Du coup, on ne croit pas au jeu de séduction entre le contrebandier et la censée-canon-mais-qui-ne-l’est-pas-ici Sheel Odala. Et on peine même à reconnaître l’espèce du Dug…

Le choc est donc assez violent à la 25ème page du récit, lorsque Joe Corroney prend la relève. On reconnaît enfin Han Solo, et les dessins sont bien plus travaillés, les personnages plus beaux, avec des traits plus justes, un encrage plus franc et contrasté qui redonne du punch à l’image.

Le scénario de Ron Marz est plutôt sympathique, et traduit bien, au travers de cette petite aventure, les traits de caractère qu’on aime chez Solo : gambler, séducteur, trompe-la-mort et grande gueule, avec un humour cynique qui ajoute à son charme.


Fraternité et Rébellion

(Star Wars Empire #22 : Alone Together)

Cette histoire de mission de sauvetage improvisée est un prétexte pour approfondir la relation « à la vie, à la mort » qui existe entre les héros de la Trilogie Originale six mois après la Bataille de Yavin. L’originalité est le point de vue subjectif choisi pour la narration : celui d’une jeune et jolie groupie de la Rébellion, qui se retrouve embarquée dans cette aventure avec ses idoles, ce qui apporte un peu de fraîcheur dans un récit dont le sujet n’est pourtant pas spécialement joyeux .

Le dessin d’Adriana Melo est beau et original, très « girly » (j’adore les petits cœurs qui flottent au-dessus de la tête de Deena Shan lorsqu’elle est près de Han, c’est kitsch et mignon) et met en avant les filles de l’histoire.


La Planète des Morts

(Star Wars Tales #17 : Planet of the Dead)

Une histoire de morts-vivants qui ne pouvait prendre place que dans la série Tales (qui n’était déjà pas considérée comme canon avant même le reboot de l’univers étendu). Une histoire assez classique des histoires de fantômes, sauf que celle-ci se déroule dans l’univers Star Wars, ce qui la rend plus cool.

Le dessin de Davidé Fabbri est impeccable, sans grand originalité, mais propre et beau, comme d’habitude.


Pour Quelques Miettes de Plus

(A decade of Dark Horse #2 : This Crumb for Hire)

Ce récit est un OVNI dans cet album. Tout d’abord parce qu’il ne concerne que très peu Han Solo, qui n’est présent que sur quelques vignettes (c’est quasiment un cameo). C’est en fait une préquelle de l’histoire de Jabba, Bib Fortuna et Salacious Crumb…

D’autre part parce que c’est un vieux récit (publié en 1996), qui graphiquement, dénote un peu dans cette compilation, car les dessins et la colorisation sont réellement vintage (et c’est pas le style que je préfère, je l’avoue…).


Routine

(Star Wars Tales #2 : Routine)

Cette histoire courte est une adaptation de la vieille blague classique du douanier et du passeur de charrettes.

C’est amusant et la personnalité du « douanier » impérial est attachante.

Le dessin est correct, sans être vraiment très beau mais la colorisation dans les tons bleu-vert est plutôt bien vue.


Dans le Grand Inconnu

(Star Wars Tales #19 : In the Great Unknown)

Là, c’est vraiment du Tales, non-officiel de chez non-officiel.

Les dessins cartoonesques ne sont pas très beaux, l’histoire est assez creuse, mais la chute est délicieuse. Je ne vous en dis pas plus.


En conclusion, ce premier album de la nouvelle collection Icônes est une bonne surprise, bien que les récits soient inégaux.

Cela fait plaisir de retrouver toutes ces petites histoires de l’ancien Univers Etendu qui n’avaient jamais encore été compilées en album.




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