Review : Star Wars Tome 5 chez Panini

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La critique de La Guerre Secrète de Yoda de Jason Aaron et Salvador Larroca


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Voici la review du 5ème album de la série Star Wars : La Guerre Secrète De Yoda, publié dans la collection 100% Star Wars par Panini. Cette critique n'engage que son auteur, et je vous encourage à donner votre propre avis dans les commentaires.




Cet album s'ouvre avec un récit court : Bash , puis se poursuit avec le 5ème arc de la série régulière Star Wars publiée dans le magazine de comics STAR WARS : La Guerre Secrète de Yoda.


Bash


J'ai déjà fait la review de cet épisode, précédemment publié dans le relaunch du magazine de comics STAR WARS 001. La revoici :

Ce récit a été publié aux USA dans le 2ème Star Wars Annual, donc constitue une parenthèse dans les séries régulières. Il tourne autour d'un nouveau personnage, Bash, une ouvrière body-buildée qui subit les dégâts occasionnés par la guerre entre l'Empire et la Rébellion, sans y participer ni avoir choisi de camp... et qui se retrouve malgré elle à devoir aider la princesse Leia à fuir les stormtroopers. 

Cette histoire, écrite du point de vue de Bash, est originale dans l'univers officiel, par sa subjectivité narrative, et le fait que l'héroïne hait la rébellion avant d'être finalement inspirée par le symbole d'espoir que représente notre princesse. Je dis "originale dans l'univers officiel", parce qu'en définitive, c'est exactement le principe des récits de la BD Légendes Icones 4 : L'Arnaque Rebelle, dont j'ai fait la critique précédemment. Très bonne histoire, où l'on découvre la personnalité très forte (en bras comme en gueule) de ce nouveau personnage, mais aussi les failles dans l'apparente froideur idéologiste de Leia, qui s'ouvre à sa nouvelle alliée.

J'ai adoré le dessin d'Emilio Laiso, avec son héroïne au physique inhabituel, et pourtant vraiment belle. Certes, la princesse Leia ne ressemble pas tellement à Carrie Fisher, mais elle est sexy, tant par les traits de visage que par ses postures, sous le crayon de cet artiste. Les actions sont dynamiques, les décors sont fouillés, et les cadrages parfois inattendus.

En conclusion, une super histoire illustrée par un super dessin, j'ai adoré.


La Guerre Secrète de Yoda

Une parenthèse dans la série régulière, avec des flash-back à tiroirs : Luke lit le journal d'Obi-Wan, qui lui-même raconte une histoire arrivée à Yoda, sans jamais le nommer, puisque Luke n'est pas censé en avoir entendu parler avant L'Empire Contre-Attaque. C'est donc davantage un récit concernant Yoda, ce qui m'a de prime abord plutôt fait plaisir (j'l'aime bien, le petit ami vert).

Ça commence plutôt pas mal, Yoda en maître des arts Jedi, défait toute une armée de malfrats pour sauver un novice, avant de répondre à un appel de la Force sur une planète inconnue. Et puis... ça part un peu en sucette... Tribus de gamins genre "enfants perdus de Peter Pan" (en plus violents), magie et golems de pierre... On ne sait plus trop où tout ça se dirige, mais on ne reconnaît plus tellement les codes habituels de Star Wars, et c'est déstabilisant. On assiste à une quête initiatique de l'humble Yoda, qui devient l'élève d'un sale gosse, qui lui-même est à la recherche d'une rédemption, mais y renonce et devient un vrai méchant... Le scénario est une espèce d'imbroglio héroïco-fantastique un peu difficile à suivre.

Et personnellement, je n'ai pas compris pourquoi, alors que Luke était parti sauver C-3PO de l'escadron Scar... il se retrouve à vouloir aller sur cette planète bizarre où Yoda n'a eu que des ennuis "pour devenir un Jedi"... "Il dit qu'il voit pas le rapport", comme le dirait Serge Karamazov...

Bref, vivement qu'on retourne à l'histoire principale...

Côté dessin, c'est Salvador Larroca, hélas, qui a repris le flambeau de cette série. Je dis "hélas", parce que si vous lisez mes critiques régulières, vous savez ce que je pense du style du dessinateur de la série Dark Vador, maintenant terminée. Ses personnages sont laids, leurs expressions sont figées, leurs regards inquiétants... Et l'encrage agressif ne sauve pas le tout. Son "Yoda" cependant, ne s'en sort pas si mal, et est assez ressemblant, bien qu'on ait souvent l'impression que les poses de ce personnage sont recopiées d'autres dessins ou photos déjà vus.


En conclusion : un premier récit très rafraîchissant, mais le 5ème arc de la série-phare de l'univers canon en BD est parti un peu loin dans le "n'importe nawak". Et il va vraiment falloir que Marvel arrête de faire travailler Larroca sur Star Wars...




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