Review : Moisson Rouge

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La critique du roman de Joe Schreiber publié chez Pocket


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Voici la review du roman Moisson Rouge, de Joe Schreiber, publié chez Pocket, dans l'univers Légendes. Cette critique n'engage que son auteur, et je vous encourage à donner votre propre avis dans les commentaires.





En préambule, je rappelle que ce livre est le second écrit par Joe Schreiber dans l'univers de Star Wars (univers classé Légendes dorénavant, donc non officiel), après Death Trooper (dont je vous ai livré la critique dans cette review. Le roman Maul : Prisonnier a été publié ultérieurement aux Etats-Unis, même si c'est le premier à avoir été traduit en français (retrouvez la review de ce roman ici).


Intéressons-nous d'abord au titre. Les fans de la première heure auront reconnu dans le titre original Red Harvest un clin d'oeil au nom de code utilisé par la production du Retour du Jedi pour éloigner les curieux du site du tournage : Blue Harvest.

Evidemment, la couleur rouge n'est pas anodine dans ce titre, puisqu'elle fait à la fois référence aux lames des sabres des Sith, mais aussi à celle de l'hémoglobine, qui va gicler par litres tout au long de l'histoire.


Car oui, une fois de plus, il s'agit d'un roman d'horreur, plutôt très gore, et on n'en attendait pas moins de l'auteur.

Mais s'il va être une fois de plus question de morts qui reviennent à la vie et qui veulent bouffer les vivants, tout comme dans Death Trooper, cette fois on change d'époque. Et nous voici dans l'Ancienne République, au coeur d'une Académie Sith. Et la cause de la zombification des Sith n'est pas un virus développé par l'ingénierie impériale, mais la Maladie, sorte de version dénaturée de la Force, provoquée par une alchimie Sith oubliée... et à une orchidée qui pense.

Cette période et cette école des parfaits petits psychopathes ayant été assez peu décrites dans l'Univers Etendu, ça laisse pas mal carte blanche à Schreiber pour nous décrire une académie bien darkside, avec des conditions climatiques bien moche (type base écho de Hoth), une tour millénaire très effrayante où un savant Sith fou mène des expériences interdites, un tunnel de douleur pour entraîner les disciples, et des combats d'entraînement bien éloignés de la voie Jedi... Une chouette école, quoi !

On a donc ici un roman "survival", où on suit quelques personnages dont l'héroïne Hestizo, qui est une Jedi du Corps Agricole (autre corporation très peu décrite dans l'Univers Etendu), qui tentent uniquement de survivre à l'armée des morts... qui cette fois, ont des sabre-lasers en plus de leurs mâchoires.

Attardons-nous un peu sur l'héroïne. Cette Jedi est capable de communiquer avec l'esprit d'une orchidée intelligente qui prend possession des zombies... ce qui est un peu gros, et peu habituel dans la galaxie Star Wars. Mais cela donne lieu à des scènes de destructions des zombies assez marrantes... Disons donc que c'est de la... médecine par les plantes (cette vanne vous fera marrer si vous avez lu le livre, sinon, ne comptez pas sur moi pour vous spoiler davantage).
M
ais à part ça... Hestizo n'est pas un personnage très intéressant. En tant que Jedi du Corps Agricole, ce n'est pas une combattante émérite, et finalement ce sont surtout les personnages secondaires qui lui sauvent la mise (et celle du roman par la même occasion). Et notamment le mercenaire Whipid, qui lui, est vraiment badass !

En fait, on a du mal à s'identifier aux personnages, et on rentre plus difficilement dans le roman que dans les précédents de Schreiber.


L'histoire, bien qu'un peu étayée par une explication scientifico-mystique, rejoint quand même davantage la sorcellerie et l'horreur débridée que dans Death Trooper, et on a quelques scènes tarte à la crême qui font un peu série Z (à la Braindead de Peter Jackson). Notamment cette scène où l'apprenti Sith ramasse sa tête coupée et l'envoie sur son adversaire pour qu'elle le morde... J'ai un peu ri, là, quand même, et je suis pas sûr que c'était l'effet recherché...

Mais bon, dans l'ensemble, l'histoire est quand même assez haletante, et même si ce n'est qu'une succession de scènes trash et de morts violentes, cela reste divertissant, et les chapitres très courts de Schreiber, associés à son champ lexical très sanglant font que l'on ne s'ennuie pas.


En conclusion, Moisson Rouge n'est pas le meilleur roman de Joe Schreiber, il a eu plus de mal à m'accrocher que les précédents, mais cela reste un roman agréable à lire pour les amateurs du genre.




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