[Auteur] Philip K.Dick

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    Padmeia

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    Philip K.Dick: pour public averti!

    Philip Kindred DICK
    1928 - 1982
    Pseudonymes utilisés: Richard Phillips, Jack Dowland, Mark van Dyke

    Avec sa réputation de paranoïaque mystico-psychédélique, Philip K. Dick est l’écrivain sulfureux et maudit que les Français aiment parce que les Américains ne le reconnaissent pas à sa valeur, voire ne l’aiment pas.
    Philip Kindred Dick est né le 16 décembre 1928 à Chicago, Illinois de Joseph Edgar Dick et Dorothy Grant Kindred.
    Les parents de Philip divorcent alors qu’il a à peine 4 ans. Il ne verra quasiment plus son père qui coupera définitivement les ponts à l’issue de la deuxième guerre mondiale ( un différent sur le bien fondé du bombardement d’Hiroshima). Avant ce divorce, la famille déménagera fréquemment, au gré des nominations de ses fonctionnaires de parents.
    Philip ne trouvera pas en son père l’appui dont un adolescent a besoin, et si, après le divorce, il reste avec sa mère, celle-ci est autoritaire, intéressée par l ‘argent et la réussite et bien peu par son fils.
    Les lecteurs français ont su voir derrière la paranoïa d’un grand écrivain, excusant les délires, alors que les lecteurs américains ont principalement reconnu les traces de l’usage immodéré de la drogue, niant l’aspect visionnaire ses œuvres, la reconnaissance n’intervenant qu’après l’utilisation par Hollywood de plusieurs de ses livres ( Blade runner, total recall, screamers).
    Pendant ses années de collège, il publie dans " the Berkeley gazette " une poignée de textes de science-fiction et de poésie, le premier recensé " the devil " datant du 23 janvier 1942. Le débat sur l’utilisation du pseudonyme Teddy n’est pas clos et ne permet pas une attribution exhaustive de ses textes de l’époque. C’est à cette époque qu’il rencontre Jeanette Marlin qui devient, en mai 1948, sa première femme. Il en divorce très vite, 6 mois à peine après le mariage, pour se remarier en juin 1950 avec Kleo Apostolides dont il divorce en 1958.En juillet 1952, alors qu’il sort d’une phase dépressive, il se dote d’un agent (Scott Meredith) et publie dans Planet stories sa première nouvelle " Beyond lies the Wub ", suivi de " The gun " en septembre, puis pendant les 5 années suivantes sur un rythme particulièrement soutenu, il publie un grand nombre de textes qui, à aucun moment, n’entraîneront l’enthousiasme de la critique, poursuivant le rêve d’être reconnu comme un auteur de littérature générale alors qu’aucune œuvre de ce type ne fera l’objet de la moindre publication.
    A noter pour le contexte que pendant cette période, il publie régulièrement dans Galaxy, voisinant avec des auteurs comme William Tenn ou Robert Sheckley.
    En 1955, il publie son premier roman " loterie solaire ", roman aux claires résonances politiques, il est remarquable dans l’œuvre de Dick par le fait qu’il est le premier et le seul dans lequel l’auteur conclut de façon positive.
    Pour vivre, Dick écrit sur un rythme survolté ; dès cette époque, il commence à prendre des stimulants de tous ordres dans le but premier de produire en quantité suffisante. Alors que la science-fiction est plutôt dans une phase de déclin vers la fin des années 50, Dick continue de tenter la voie de la littérature générale, accumulant les désillusions et renforçant par là même l’assurance qu’il a d’être une victime d’un complot personnel.
    En 1958, à Point Reyes, dans le comté de Marin, Philip fait la connaissance d’une jeune veuve, Anne Williams Rubinstein, légèrement plus veille que lui, mère de 3 filles et avec qui il a une relation amoureuse. Il divorce de Kleo, s’installe chez Anne et l’épouse le 1 Avril 1959. Ce mariage ne dure pas, même si, une fille, Laura Archer, naît le 25 février 1960. Cette période est extrêmement féconde, il écrit en 1961 " le maître du haut-château " qui reçoit le prix Hugo, distinction basé sur une incompréhension des lecteurs qui y ont vu une spéculation du type " qu’arriverait il si ? " et sont passés à côté de la réflexion sur le rêve et la réalité. Cette reconnaissance ne lui apporte pas l’aisance matérielle et il se déchire avec sa femme à qui, tout semble réussir et dont il va jusqu’à craindre qu’elle ne cherche à le tuer. Il cherche, après une expérience mystique, un secours dans la religion qui ne lui apporte pas la paix, mais servira dans " le Dieu venu du Centaure ". Faisons à ce stade un sort à la drogue comme outil créatif, si Dick en a pris, il ne s’en fait pas le héraut et, au contraire, met en avant le caractère tentateur de celle-ci en n’omettant de rappeler la dépendance et le risque de déchéance qu’elle entraîne. Il déclarera d’ailleurs : " Je sais aujourd’hui que tout ce qu’elles (les drogues) vous font connaître c’est la cellule capitonnée d’un hôpital psychiatrique ".
    Cette période désastreuse sur le plan affectif, puisqu’il divorce d’Anne en 1964, est par contre l’une de ses meilleures périodes en tant qu’écrivain; paraissent en moins de 3 ans, outre " le maître du haut-château " déjà cité, " glissement sur Mars ", " simulacres ", " la vérité avant dernière ", ou encore le fantastique " Dieu venu du Centaure "
    Fin 1964, il rencontre Nancy Hackett, une jeune fille de 21 ans, fragile psychologiquement, avec qui il trouve une sérénité provisoire lorsque celle-ci s’installe chez lui début 1965, et l’épouse en 1966 alors qu’elle est enceinte d’Isolde Freya (surnommée Isa) qui naît le 15 mars 1967. La famille déménage à San Rafael où par l’intermédiaire de sa belle-mère, il rencontre James Pike, évêque épiscopalien avec qui il entretiendra une amitié intellectuelle et qui inspirera le personnage de Timothy Archer.
    A nouveau cette période est à la fois difficile, il continue à prendre en masse des médicaments de toutes sortes, et productive avec la sortie " les androïdes rêvent ils de moutons électriques ? " et surtout de " Ubik " qui est son chef d’œuvre.
    En septembre 1970, " Au bout du labyrinthe ", Nancy le quitte emmenant Isa avec elle et laissant Dick dans un état de délabrement avancé qui le conduit à l’hôpital et à solliciter des internements volontaires en psychiatrie. Il alterne sentiments paranoiaques (renforcés en novembre 1971 par le cambriolage de sa maison) et recherches sentimentales, faisant fuir ses conquêtes, plutôt nombreuses, par sa soif d’amour.
    En février 1972, il est l’invité d’honneur de la convention de Vancouver, fait un bon discours, tombe une nouvelle fois amoureux, se fait plaquer, fait une tentative de suicide, suit une cure de désintoxication (voir " substance mort "), bref avance et survit à la manière Dickienne.
    Cependant l’horizon s’éclaircit à nouveau. Grâce à l’enthousiasme des critiques français, certains américains redécouvrent l’œuvre de Dick et lui apportent le début de reconnaissance qu’il attendait, et corollaire évident, une meilleure aisance financière.
    En juillet 1972, il rencontre Tessa Busby, une très jeune fille timide de 18 ans, avec qui il s’installe, se marie le 18 avril 73 et a un fils, Christopher, dit Chris, le 25 Juillet 1973. Ce qui sera le film " Blade runner " commençant à prendre forme, cette période, malgré quelques accidents de santé est plutôt favorable pour Dick. En 1974, Dick est confronté à des visions de rayon de lumière rose qu’il appelle " VALIS " et qui lui donnent des informations qui le conduise à la redécouverte du christianisme, puis comme d’habitude à une croyance purement dickienne, composite improbable de religion, de politique à la sauce parano.
    Affectivement, la déroute est déjà en route, et l’attraction qu’il ressent pour Doris Sauter, accompagnée d’une dégradation de ses rapports avec Tessa, entraîne le départ de Tessa et de Chris, début 1976 et un nouveau divorce en février 77. Nouvelle tentative de suicide, hospitalisation, déménagement à Santa Ana, mise en ménage avec Doris qui se remet d’un cancer, mais très vite ne supporte pas les exigences de Philip et déménage à proximité.
    Rien n ‘est jamais simple, il retrouve une nouvelle compagne, Joan Simpson, est l’invité d’honneur du festival de Metz où ses fans l’accueillent en héros, fait un discours qui n’est pas compris, rentre aux Etats-unis pour constater que Joan ne veut pas s’installer à santa Ana et lui ne veut pas déménager en Californie du Nord.
    Sa mère meurt en Août 78, un nouvel agent le pousse à réécrire ; il faudra en 1976, l’aide de Roger Zelazny pour terminer " Deus Irae " et ce n’est qu’en 1981 que sort " Valis " suivi de " L’invasion divine ". On ne peut pas dire que cette dernière production soulève l’enthousiasme.
    Le temps passe, les message de Valis continuent, tous fidèlement retranscris dans " l’exégèse " sorte de journal intime fleuve, " Blade runner " est cours de tournage, l’écriture de " la transmigration de Thimoty Archer " s’achève, la prémonition de sa disparition prochaine s’accentue.
    Le 18 février 1982, il est ramassé inconscient suite à un accident vasculaire cérébral, son incroyable nature n’empêche pas la situation de se dégrader et il meurt d’un arrêt cardiaque à l’hopital d’Orange County le 2 mars 1982. Il est enterré, à Fort Morgan dans le Colorado, 53 ans plus tard, à côté de Jane.

    La quantité incroyable d'éditions de l'oeuvre de Philip K. Dick montre l'intéret des lecteurs français pour cet auteur. Vous noterez que de nombreux livres sont sortis avec des titres différents, à l'occasion de la sortie d'un film (Blade Runner) ou parce que la première traduction ne reflétait pas le titre original (Le prisme du néant).Autre phénomène, propre à Dick, la publication, ou à tout le moins la tentative de publication, de son oeuvre complète ou son intégrale, à mettre au crédit des Presses de la cité et de Denoel dont la politique éditoriale laisse, quand même, perplexe.

    Voilà! Ce n'est pas toujours aisé de parler de cet auteur!
    J'espere que ce "résumé" vous a plus; et qu'il aura interressé les personnes qui n auraient jamais lu son oeuvre.
    Ce forum est donc là pour que nous en discutions.

    -------------------------------------
    "Hutti-Hutti"

    Ce message a été modifié par: starkiller le 27-08-2006 14:18

    samedi 17 juillet 2004 - 19:23 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Remeyodi

    Remeyodi

    14188 Crédits

    J'ai lu qq livres comme Blade Runner (après avoir vu le film), le maitre du Haut Chateau,A rebrousse temps et Glissement de terrain sur Mars.

    Je trouve que sans conteste il écris bien et a vraiment des idées originales. Il sait bien décrire les pensées et émotions de ses personnages face à ses situations mais par contre les fins me laissent souvent sur ma faim.
    Peut etre est ce le cas de ceux que j'ai lus et pas sur d'autres mais, un peu comme Stephen King (que j'adore) je trouve qu'ils ne savent pas finir leurs livres. Souvent la fin est obscure ou un peu brutale et j'ai l'impression que ses 2 auteurs ont de très bonnes idées mais qu'en écrivant ils ne prennent plaisir qu'à décrire des évenements et des situations mais que la fin est accesoire et moins importante que le reste.
    Ceci est mon point de vue personnel.

    mercredi 29 décembre 2004 - 12:07 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Padmeia

    Padmeia

    32378 Crédits

    je viens de terminer un roman très court de K.Dick, il s'agit du Guérisseur de Cathédrales.

    Joe Fernwright est « guérisseur de poteries ». Un bon artisan. Mais sans une seule commande depuis sept mois. Bien sûr, ce désoeuvrement, ajouté à l'absurdité de la société totalitaire dans laquelle il vit, le déprime. Il est au bord de commettre un acte irréparable lorsque lui parvient par des moyens bizarres une offre d'emploi : participer au renflouement et à la restauration d'une cathédrale engloutie dans l'océan d'une lointaine planète.
    L'occasion d'une vie ?
    Mais son employeur, ce Glimmung, cette immense créature extra-terrestre aux pouvoirs quasi-divins, est décidément bien étrange. Qu'attend-il réellement de ses employés ? Et comment affronter cet effrayant monde des morts qui sous l'océan entoure la cathédrale ? Ce Livre dans lequel tout ce qui '« a été, est et sera » est-il vraiment infaillible ?


    Donc en ce qui concerne l'édition de 1980 des éditions Presses Pocket, je vous déconseille de lire la préface puisque le crétin qui l'a écrite balance la chute finale; qui se trouve être dans l'ultime phrase du roman.

    Voilà! Pas grand chose à en dire. Surtout à ne pas lire quand on est dépressif, suicidaire ou mal dans sa peau.
    Il y a du 1984, où tout le monde est espionné, du THX1138 (qui n'existait pas encore) ou l'on retrouve une machine qui s'adapte à la religion de celui qui veut se confesser et qui repéte inlassablement la même chose.
    Et un sujet d'actualité puisque dans cet univers de 2046 il est totalement interdit de fumer, dehors, dedans, chez soi, la cigarette est devenu un produit illicite et comme tout le monde est surveillé il est facile de se faire griller^^

    En bref pour ma part c est à lire quand vous n'avez rien d'autre sous la main!

    jeudi 12 octobre 2006 - 20:59 Modification Admin Réaction Permalien



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