[Concours Fan-Fic] Dépôt des Textes (page 1.4)

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    Anakin.S

    13574 Crédits

    Nom de l’Auteur : Anakin.S (WISNIEWSKI Vincent)
    Catégorie : Action/aventure
    Nom de la Fanction : Les Prisonniers des Ténèbres
    Période : Clone Wars -- 23ème mois
    Nombre de chapitres : 1 prologue + 7 chapitres + 1 épilogue
    Nombre de mots : 13494

    Il y a bien longtemps dans une Galaxie lointaine, très Lointaine…

    STAR WARS

    Les Prisonniers des Ténèbres


    C’est l’état de guerre au sein de la République. Sous l’influence du Comte Dooku, de plus en plus de systèmes se rallient aux idéaux des Séparatistes.

    Sur la lointaine planète Etrury, le Sénat a perdu de son autorité. La Princesse Sirsé et son peuple ont quitté la République et proclamé leur indépendance.

    Suspectant la Confédération des Systèmes Indépendant, le Chancelier Suprême a dépêché un groupe de Jedi à la tête d’une puissante force d’intervention préventive sur la planète afin de couper court à cette insurrection.



    -- Prologue --


    Survolant Etrury en orbite stationnaire, les trois Transporteurs d’Assaut des forces Républicaines, Le Protecteur, Le Pacificateur, Le Salvateur, suivaient la trajectoire du Vaisseau Amiral, Le Libérateur.
    - A quoi rêves-tu ? demanda Obi-Wan Kenobi à son Padawan.
    Anakin Skywalker avait le regard fixé au-delà de la verrière de la passerelle de commandement du Libérateur. Et vue de l’espace, la planète était d’apparence presque banal : des étendues d’eau parsemée de continents aux éclats ocres et verdoyant, au dessus desquels flottaient des strates nuageuses diverses et variées. Par certains aspects, Etrury lui rappelait Naboo... Il songea alors à la femme qu’il avait épousée en secret. Sa femme…. Padmé.
    - Je ne rêve pas, Maître ! affirma le jeune Jedi dont l’intonation de la voix trahissait le contraire. Je méditais ! jugea-t-il bon de corriger fièrement.
    Obi-Wan n’était pas dupe. Bien avant la guerre, son élève, fier, prétentieux, impétueux, était déjà peu enclin à s’ouvrir et à se laisser aller aux confidences. Et depuis leur retrouvaille quelques mois plus tôt, ce fossé s’était élargit entre eux deux.
    - Tous se passera bien. Ne laisse pas les évènements de Jabiim troubler ta concentration... Focalises-toi sur notre mission.
    Qu’en savait-il ? pensa Anakin, énervé par la perspicacité de son Maître. Car bien que ses songes soient portés ailleurs et que plusieurs mois se soit écoulés depuis, il dû admettre que la débâcle sur Jabiim le hantait. Il avait du faire des choix. Abandonner ses amis, ses frères d’armes, sur le champ de bataille. Evacuer l’Armée des Clones plutôt que les Loyaliste Jabiimi. Mais pour Anakin, le pire avait été de perdre son Maître… et de le croire mort. Il se demanda alors si leur mission sur Etrury tournerait au désastre ?
    - Oui Maître ! Mais… (Il hésita, sachant ce qu’il lui en coûtait de remettre les ordres en cause…) Mais pourquoi envoyer autant de Jedi pour une simple mission diplomatique ? Nous n’avons rien remarqué qui impliquerait la Confédération.
    - Simple précaution du Conseil…
    - Avec une telle force d’attaque, dissuader les Etruryiens serait un jeu d’enfant.
    Obi-Wan observa son Padawan qui ne décollait pas son regard du vide sidéral. L’expression d’Anakin était soudainement devenue agressive. Obi-Wan était coutumier de ces sautes d’humeur. Et comme à chaque fois, il se devait de modérer l’ardeur de son Elève.
    - Nous ne sommes pas ici pour effrayer qui que se soit, fit Obi-Wan avec fermeté.
    - Je sais Maître, mais…
    Anakin ravala son insistance. Il savait que c’était peine perdue…
    Obi-Wan regarda une dernière fois le jeune Jedi, puis se retourna vers la fosse de la passerelle où quelques Clones s’afféraient au consoles :
    - Général, fit l’un d’entre eux, nous recevons une holocom de la Princesse Sirsé.
    Enfin ! se dit le Maître Jedi. Cela faisait plusieurs heures qu’il attendait se moment, mais pour une raison inconnu la Princesse n’avait pas encore répondu à leur requête.
    - Bien, passez-là sur le projecteur principal.
    Le Clone pianota sur sa console, et l’hologramme de taille réelle se matérialisa alors au centre de la passerelle.
    - Votre Altesse, fit Obi-Wan en s’inclinant pour la saluer. Je suis ravi de vous revoir.
    Cela faisait plus d’une trentaine d’années standard que Sirsé avait été couronné Princesse d’Etrury. Et malgré son âge avancé, la femme avait gardé l’élégance, la grâce et la majesté qui faisait sa notoriété.
    - Moi de même, Maître Kenobi, lui répondit la souveraine. Bien que j’eux préféré que se soit en d’autres circonstances. (Elle marqua une légère pause) Vous m’excuserez, poursuivit-elle, mais les affaires d’état ne m’ont pas permis de vous répondre plus tôt.
    - Je comprends, Votre Altesse.
    - Je me doute des raisons de votre présence ici, mais puis-je savoir pourquoi déployer autant de vaisseaux ?
    Anakin qui regardait et écoutait la scène avec attention ne pu réprimer un sourire narquois destiné à son Maître. Ce dernier lui fit comprendre du regard que c’était mal venu.
    - Nous craignons une intervention de la Confédération, répondit Kenobi.
    - Je comprends. Mais cela me parait, tout de même, exagéré.
    - Nous accorderez-vous une audience, Madame ? demanda le Jedi. Nous pourrions en discuter plus facilement.
    Elle esquissa un sourire sincère.
    - Vous êtes toujours le bienvenu, Maître Kenobi, lui répondit-elle de son plus charmant sourire.
    - Mon Padawan et moi-même serons au Palais dés que possible.
    - Dans ce cas, je ne vous retiendrais pas plus longtemps. A bientôt, cher Maître.
    - Votre Altesse, fit Kenobi en s’inclinant.
    L’hologramme disparut.
    - Allons-y, fit Obi-Wan à Anakin en se dirigeant vers le couloir des turbo-élévateurs…



    -- Chapitre 1 -- Négociations --


    - Et vos cités sont radieuses, ajouta-il de sa voix tonitruante.
    Le poignet d’une main dans la paume de l’autre derrière son dos, le Comte Dooku contemplait l’évidence même de son affirmation à travers la baie vitrée de la salle d’audience du Palais Princier. Pourtant son visage barbé de blanc ne trahissait aucune émotion. Derrière lui, Sirsé, la souveraine des Etruryiens, ne cachait pas son enthousiasme.
    - Il aurait été dommage, continua le Comte, qu’elles se dégradent avec le temps.
    - C’est pour ça, fit Sirsé la mine réjouit, que nous faisons appelle à vos services, cher Comte. Notre voix au Sénat n’est plus entendue. Nous détenons plus de soixante trois pour cent des richesses de cette planète, et pourtant notre peuple meurt de faim… Tandis que les humains de cette planète…
    Dooku se retourna, regarda son hôte, et commença une marche à travers la grande salle.
    - La République est corrompue. Les Jedi ferment les yeux sur les agissements du Chancelier. Mais n’ayez crainte, tout cela sera bientôt terminé.
    Sirsé en était pleinement persuadé. Elle venait de couper toute relation avec le Sénat et avait rappelé ses Sénateurs. Si la République ne revoyait pas sa condition, alors l’indépendance de son peuple était la seule alternative. Une décision impossible à prendre ces dernières années, mais que les évènements récents avaient grandement encouragé. Autant dire que cette annonce avait fait jaser dans l’hémicycle. Et le Chancelier pourrait bien envoyer toutes les troupes qu’il voudrait pour mater cette insurrection, elles arriveraient indéniablement trop tard.
    - En effet, Comte. Vos mercenaires font des merveilles. Ils ont investi presque toutes les villes occupées en majorité par les humains. Bien sur, il reste encore quelques foyers de résistance, mais ce n’est plus qu’une question de jours.
    Le Compte Dooku se rapprocha à nouveau de la baie vitrée. Un sourire cynique effleura ses lèvres. Une question de jours, pensa-t-il, vous ne croyez pas si bien dire. Aux confins de la Bordure Extérieure, Etrury n’était pour lui qu’un point stratégique secondaire, situé à proximité de la Route Commerciale de Perlemia. Sur cette route la Confédération avait perdu la Bataille de Llanna et l’insurrection de Shogar Tok sur Brentaal IV avait échoué. Qu’importait. Le sort qu’il réservait à Etrury déstabiliserait les Jedi et la République pendant longtemps.
    - Sachez que nous vous en serons éternellement reconnaissant, s’empressa d’ajouter la Princesse.
    - Je n’en doute pas un seul instant.
    Le Comte relâcha son sourire.
    Derrière lui, Sirsé gesticulait en continuant de débiter des inepties concernant l’avenir de sa planète et celui de la Galaxie. Mais le Comte ne l’écoutait déjà plus. Son esprit était focalisé sur les champs de batailles de la planète. A l’Est, les troupes du Général Jedi, Ferdi Merq’Uri, s’étaient réfugiées dans les montagnes. Des conditions peu confortables en cette saison hivernale. D’ici quelques heures, les hommes qu’il avait engagé l’aurait débusqué… et tué. Lui, sa Padawan, et ses troupes. Et ce n’était pas les quatre Vaisseau Républicains, actuellement en orbites qui y changeraient quelque chose.
    Dooku retrouva son sourire.
    - Altesse, fit-il. Si vous voulez bien m’excuser, vos invités ne vont pas tarder à arriver, je vais donc me retirer.
    - Bien, Seigneur Dooku.
    L’homme se dirigea vers la sortie. Tout ce déroulerait comme lui et son Maître l’avaient prévu.



    Leurs pas résonnaient à travers l’immense galerie qui précédait la Grande Salle du Trône.
    - Maître, intervint Anakin, quelque chose ne va pas. Je ressens une légère perturbation à travers La Force.
    Tout en continuant d’avancer, Obi-Wan se concentra pour en juger par lui-même.
    - C’est curieux que je ne la sente pas, répondit-il enfin. Je me demande parfois si tes impressions dans ce domaine son clair ?
    - Elles le sont Maître, lui répondit Anakin agacé. Et sauf votre respect, je suis l’Elu de tous les Jedi, ne devriez-vous pas avoir plus confiance en mon jugement ?
    - Ce n’est ni le lieu, ni le moment pour en discuter !
    Ils venaient d’arriver devant une grande porte en duracier. Le garde qui les précédait activa un bouton sur le bracelet qu’il portait au poignet, et la porte s’ouvrit à la verticale. Sans franchir le seuil, le garde invita les hôtes de Sa Majesté à pénétrer dans la Grande Salle du Trône, puis referma la porte derrière eux.
    La Princesse Sirsé se leva de son fauteuil.
    - Avancez Obi-Wan, l’invitât-elle.
    - C’est un honneur d’être reçu par Votre Altesse, dit le Maître Jedi en s’exécutant.
    - S’il vous plait, fit-elle presque vexée. Obi-Wan, n’usez pas de tant de formalité avec moi. Qui-Gon était un grand ami. Venez-en au fait, je vous prie.
    - Très bien Altesse, lança-t-il surpris. Je vous présente mon Padawan : Anakin Skywalker.
    Le jeune Jedi s’inclina en guise de salut.
    - Enchanté, fit la Princesse en lui offrant sont sourire le plus séduisant.
    - Le Conseil, enchaîna Obi-Wan, m’envoie pour empêcher de commettre une erreur.
    L’expression si douce de la Princesse, se métamorphosa subitement, pour laisser place à celle d’une politicienne inflexible.
    - Une erreur ? fit-elle révoltée, Maître Yoda est bien prétentieux pour savoir ce qui est bon, ou non, pour mon peuple.
    - En d’autre temps, nous n’aurions pas mis votre décision en question. Mais nous craignons que le Comte Dooku…
    Elle le coupa net :
    - Laissez le Comte Dooku où il est, Maître Kenobi. Si nous quittons la République ce n’est pas pour rejoindre un autre parti.
    - Pourtant, la Confédération ne laissera pas passer une chance de récupérer votre Système.
    - Il n’y a aucune chance, répondit Sirsé sûre d’elle.
    - Si vous refusez, rétorqua Obi-Wan, ils n’hésiteront pas à vous menacer, et à ce moment là, la République ne pourra pas vous protéger.
    - J’en aie pleinement conscience, Obi-Wan. Cependant… (Elle hésita, préoccupée.)
    - Cependant ? demanda Anakin…
    - Cependant, se reprit-elle, je croie que nous n’avons rien à craindre de Confédération. Nous disposons de notre propre force de défense.
    - Je crains que cela ne suffise pas à repousser leurs armées de Droïdes.
    - Je crois, au contraire, que le désintérêt de la République à notre égard ne nous ait été profitable à cet égard.
    - Maître, intervint Anakin dont le regard interrogateur dévisageait la Princesse avec insolence, elle nous cache quelque chose.
    Sirsé ravala l’explosion d’indignation qui montait brutalement en elle.
    - Votre Elève est bien insolent, fit-elle seulement remarquer
    - Anakin, s’offusqua Obi-Wan, la Princesse Sirsé a longtemps été la un grand soutient pour les intérêts Républicains, et…
    - Et, de toute façon, répliqua-t-elle offensée, les affaires d’Etrury ne sont plus celles du Sénat. Nous avons proclamé notre indépendance ! Palpatine n’oserait tout de même pas la reprendre par la force ? demanda-t-elle avec toute la force de son ironie.
    - En effet, concédât-il en maîtrisant parfaitement ses émotions. Vous ne verrez donc aucun inconvénient à ce que votre conseillé, Maître Merq’Uri, ainsi que ses troupes, suive les ordre du Grand Conseil et retourne sur Coruscant !?
    - Je n’en voix aucun, en effet, répondit-elle. A ceci près que je l’ai congédié le jour même de mon annonce officielle devant le Chancelier et le Sénat.
    Cette remarque surpris Obi-Wan d’autant plus que Maître Merq’Uri n’avait pas fait son rapport devant le Conseil. Cela faisait donc plus d’une semaine que le Maître Jedi avait disparu. Voila qui était bien étrange.
    - Maître !? insista Anakin qui suspectait de plus en plus quelque chose.
    - Il n’est pourtant pas reparu devant nous, fit Obi-Wan en ignorant sciemment son Padawan.
    - Vous m’en voyez très peinée, fit-elle.
    La Princesse avait l’air soudainement bouleversée, et peinée.
    Quelle bonne actrice, pensa Anakin.
    - Je vois, fit Obi-Wan. Dans ce cas je ne vais pas abuser inutilement de votre temps. Si vous le permettez, nous allons nous retirer.
    - Je vous en pris, Maître Kenobi, j’espère sincèrement, et ce malgré les divergences politiques qui se sont immiscées entre nous, que nous garderons un bon contacte… En mémoire de Maître Jinn.
    - Je l’espère aussi répondit le Maître Jedi. (Il s’inclinât pour la saluer) Majesté. (Puis se tourna vers son Apprenti) Anakin, fît-il en l’invitant à le suivre et en se dirigeant vers la sortie.
    Du regard, Obi-Wan suggéra à son Padawan de garder le silence jusqu’à ce que les mures du Palais ne puisse plus avoir d’oreilles…



    -- Chapitre 2 -- Perceptions, Jugements et Décisions --


    Obi-Wan Kenobi pénétra d’un pas alerte sur la passerelle du Libérateur. Anakin Skywalker était sur ses tallons.
    - Lieutenant, ordonna Kenobi, à mon ordre préparez vous à passer en vitesse lumière. Cap sur Belderone.
    Le Clone pianota sur sa console
    - Maître, fit Anakin…
    - Oui, répondit Obi-Wan perturbé, je l’ai senti moi aussi.
    - Maître Merq’Uri est toujours sur Etrury.
    Obi-Wan s’adressa à l’officier chargé des communications :
    - Sergent, passez moi Le Pacificateur.
    - Oui, Général.
    Le Sergent pianota sur sa console.
    - Il est en ligne, Monsieur.
    Obi-Wan releva légèrement la tête.
    - Maître Nijram ? demanda-t-il.
    La voix de ce dernier retentie à travers toute la passerelle.
    - Oui, Maître Kenobi.
    - Maître Merq’Uri a disparut.
    - Comment est-ce possible ? demanda Nijram
    - C’est ce que j’aimerai savoir. Vous êtes notre meilleur télépathe. Voyez si vous pouvez entrer en contacte avec lui sur la planète.
    - Entendu.
    Pendant que le Maître Jedi s’exécutait, Obi-Wan et Anakin retenaient leur souffle.
    - Si il est toujours ici, demanda Anakin, qu’allons nous faire ?
    Obi-Wan n’eut pas le temps de répondre.
    - Obi-Wan ? intervint Nijram, Maître Merq’Uri est bien sur Etrury.
    - Vous avez pu le localiser ?
    - Il est à l’Est de la capitale. Lui et ses troupes se cachent dans les montagnes.
    - Bien, alors préparez vos troupes, et partez immédiatement à sa recherche. Que la Force soit avec vous.
    - Merci, répondit Nijram.
    Obi-Wan se tourna et interpella à nouveau le Sergent
    - Passez-moi Le Protecteur. (il attendit quelque seconde. Le Sergent lui fit signe qu’il pouvait parler) Maître Zee Ra ? appela-t-il
    Cette fois, ce fut une voix douce et féminine qui lui répondit.
    - Oui, Obi-Wan ?
    - Je vous confie le commandement de la flotte.
    - Et vous ? demanda-t-elle surprise.
    - Je retourne sur Belderone. J’ai un mauvais pressentiment. Comme si vous alliez avoir besoins de renforts.
    - Je comprends. Que La Force soit avec vous, Obi-Wan.
    - Et avec vous, répondit-il. Obi-Wan, terminé.
    Le Sergent coupa les communications
    - Maître, fit Anakin, je ne comprends pas. Pourquoi prévoir des renforts alors que les affaires d’Etrury ne nous regardent plus ?
    - En effets, mais nous avons un Maître Jedi à secourir.
    - Nous pourrions restez ici, et envoyer Maître Ra à notre place ! se vexa-t-il.
    - Fie-toi à moi, Anakin. Nous devons y aller.
    Obi-Wan donna alors l’ordre au Lieutenant de passer en vitesse lumière. Depuis la fosse, ce dernier confirma l’exécution de l’ordre donné…
    - Maître ! s’écria soudain Anakin.
    Les alarmes se mirent alors à hurler.
    - Général ! aboya un Clone. Des vaisseaux inconnus sortent de l’hyperespace dans le secteur dix-huit.
    Droit devant eux…





    Sa chevelure de branches ébène retombait délicieusement sur ses épaules. Au milieu de la passerelle du Transporteur d’Assaut Le Protecteur, les bras croisés à l’intérieur des manches de sa bure, Maître Zee Ra restait impassible. Elle s’avança. L’ironie du sort avait voulu qu’ils essuient un assaut inattendu des Séparatistes au moment où leur flotte se retrouvait divisée.
    Tout l’équipage du Protecteur était sur le pied de guerre. Les Canonnières étaient prêtes à fondre sur Etrury, les Chasseurs Torrent V-19 ainsi que les Delta 7 à assurer leur couverture, et les trois sortes de Transports Tous-Terrains -- TX-TT, RT-TT, TB-TT --, parés à être déployés.
    Une vague de Chasseur Droïdes fondait sur eux.
    - Boucliers déflecteurs au maximum ! ordonna-t-elle calmement. Faites décoller les Chasseur.
    Quelques secondes plus tard les hangars des trois Transporteurs d’Assaut vomirent leurs escadrons de Chasseurs V-19 et de Delta 7. Et pendant que ceux-ci engageaient le combat contre une déferlante de Chasseurs Droïdes, les Canonnières du Pacificateur amorçaient leur descente sur Etrury.
    A travers La Force elle tentait de calmer les esprits de ses subordonnés dont les armures, habituellement d’une blancheur immaculée, scintillaient des reflets multicolores qui émanaient des consoles.
    Par la verrière elle voyait, tel un Reek chargeant sur sa proie, Le Libérateur du Général Kenobi accélérer sous le feu nourri des Cargos, et des Chasseurs Droïdes que ces monstres de métal avaient déversés dans l’espace...
    La procédure d’entrée en hyperespace du Libérateur était déjà bien avancée. Sa trajectoire allait percuter les Cargos de Combats de la Fédération du Commerce de plein fouet et rien ne pouvait désormais freiner sa course.
    Zee Ra se mordit la lèvre inférieure de ne pouvoir intervenir. Il ne lui restait plus qu’à prier La Force pour que le vortex s’ouvre avant l’impact. Non. Elle le savait. Elle n’en doutait pas. Obi-Wan s’en sortirait vivant.
    Elle décela toute fois une légère explosion en poupe, à l’emplacement du générateur d’hyper-propultion.
    A ses côtés, Siwle Iksen sursauta. Elle ressentait l’angoisse de son Padawan tout aussi impuissant qu’elle. Elle posa alors une main rassurante sur l’épaule tendue de son Elève. Et lorsque, soudain, Le Libérateur disparut de leur vision, elle sentit l’épaule, sur laquelle reposait sa main, se décontracter.
    - Je suis fier de toi, laissa-t-elle échapper doucement.
    Par le reflet sur la vitre, elle cru voir le jeune homme se laisser aller à sourire. Expression qu’il ravala aussitôt.
    Il y a encore quelque mois, Siwle n’aurait pas hésité à se lancer à travers les coursives dans le but de rejoindre le hangar, sauter dans le premier vaisseau venu, et se jeter tête baissée dans une bataille perdue d’avance. Elle exagérait, sans doute... Malgré tout, elle discernait beaucoup de points communs entre son Padawan et celui d’Obi-Wan. Beaucoup trop ? se demanda-t-elle. C’était peut-être pour cette raison que Iksen et Skywalker s’entendait si bien.
    Mais aujourd’hui quelque chose avait changé. Siwle s’était retenu et n’avais pas agis inconsidérément.
    Elle se retourna vers la fosse.
    - Lieutenant, demanda-t-elle, faites-moi un rapport sur les dégâts matériels.
    - Aucun dégât signalé, Général ! répondit le Clone.
    Evidemment, pensa-t-elle. La majorité des Chasseurs s’étaient acharnés en vain sur Le Libérateur. S’en était-il sortit ? se demanda-t-elle. La Force dissipa ses doutes. Soulagée, elle pouvait à présent se focaliser sur leur mission.
    - Maître !? S’écria soudain Siwle derrière elle.
    Brutale et brève à la fois. Une perturbation à travers La Force.
    Un mauvais pressentiment s’empara d’elle.
    - Oui. Je l’ai ressenti moi aussi.
    - Anakin ! confirma le jeune homme. Il est arrivé quelque chose au Libérateur.
    Quelle imbécile elle faisait. Pourquoi n’avait-elle pas été assez attentive à La Force.
    - Ca tu n’en sais rien, fît-elle en fronçant les sourcils pour l’inciter à se calmer. (Puis ses traits se firent plus doux) Mais quelque soit ce qui leur est arrivé, nous ne pouvons rien faire.
    La colère du garçon s’apaisa. Son ami était en danger et il voulait agir par n’importe quel moyen, mais la voix de son Maître était celle de la raison. Il ne subsista alors plus qu’un nœud à son estomac, signe d’une angoisse qui lui fallait affronter, et étouffer.



    - Vous sous-estimez les pouvoirs des Jedi, Princesse ! lança le Comte Dooku.
    La Princesse Sirsé était assise, accoudée à son fauteuil, retenant son front avec sa main. Le désespoir qu’elle ressentait en ce moment même avait déteint sur son visage ridé.
    - Vous deviez retenir Kenobi ici, lui rappela-t-il.
    - Par la force ? ironisa-t-elle avec effroi. Comme vous l’avez vous-même dit : ce sont des Jedi.
    - La diplomate que vous êtes aurait trouvé un terrain d’entente. Ils n’auraient jamais dû s’échapper !… A moins que… (Il marqua une lourde et déstabilisante pause) A moins que vous n’ayez eut de la compassion pour l’Elève de Maître Qui-Gon… ?
    - Je ne vous permets pas ! lui lança-t-elle en le foudroyant du regard.
    Elle eut soudain une sensation étrange. Comme si l’air de la salle se raréfiait. Pourtant, le Comte n’en semblait pas affecté. Elle sentit brusquement sa gorge se sérer petit à petit.
    Devant elle, le Comte Dooku avait brandi un point crispé, à moitié fermé.
    - Vous n’êtes pas en position de me permettre, ou non, quoi que se soit... Altesse !
    - Qu… Qu’allez-vous… faire… de moi ? suffoquât-elle
    Dooku relâcha son étreinte télékinésique.
    Sirsé s’effondra sur son trône, reprenant douloureusement son souffle.
    - Ceci n’est qu’un avertissement, fit le Comte en aparté. Je ne ferais rien de spécial, en ce qui me concerne ! Vous ne m’êtes plus d’aucune utilité, répondit-il. Quelque soit le vainqueur, votre souveraineté est révolue.
    Il se dirigea vers la grande porte.
    - Non, gronda-t-elle avec toute la force de son désespoir.
    Le Comte s’arrêta et tourna légèrement la tête.
    - J’ai bien peur que si, Madame. Mes Mercenaires feront leur travail. Quant à la République et aux Jedi, vous les avez trahi. Je doute qu’ils vous accordent à nouveau leur crédit.
    La peur lui nouant l’estomac, Sirsé regarda le Comte Dooku s’éloigner. Derrière lui, la porte se referma violement sur le sol.
    Elle fondit en larme.

    ***

    mardi 07 septembre 2004 - 00:24 Modification Admin Permalien

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    Anakin.S

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    -- Chapitre 3 -- La Bataille d’Etrury --


    Calme, paix, sérénité, concentration.
    Trois principes que son Maître et lui avaient passé des heures à méditer pendant leur voyage depuis Belderone...
    Mais malgré tout, Siwle n’arrivait pas à oublier l’effroyable sensation qu’il avait ressentit juste après que Le Libérateur n’ait passé la barre de l’Hyperespace. Le voile du danger entourait son ami Anakin Skywalker et il n’espérait qu’une chose : que Le Libérateur soit arrivé sur Belderone.
    Mais il ne devait pas se laisser perturber par ses sentiments. Il devait se focaliser sur sa mission. Uniquement sur sa mission. A tout moment, son Maître pouvait avoir besoin de lui.
    Quelque soit la direction dans laquelle il jetait son regard, ce n’était que Cargos de la Fédération du Commerce, Croiseur de la Guilde Marchande, et des Transports Hardcell du Clan Banquaire qui déversaient leurs chasseurs sur eux, Le Pacificateur et Le Salvateur. Ils étaient cernés et le combat devenait inévitable. Les pertes seraient nombreuses. Et la victoire… très incertaine.
    Zee Ra se retourna et remarqua son Padawan près de la verrière. Elle donna ses ordres aux Officiers, et alla le rejoindre.
    - Je sais ce qui te tracasse, lui fît-elle doucement. Mais la Force est toujours en mouvement. Elle nous donne des bribes d’informations. Libre à chacun de nous de les interpréter à notre manière. Ne laisse pas ton interprétation occulter toutes les éventualités. Parfois elle nous montre ce que nous voulons voir.
    - Et que vous a appris La Force sur cette mission ?
    - Que le résultat serait celui que nous y apporterons.
    - Je ne comprends pas. N’avez-vous pas eu une vision ?
    - Bien sur que si. La Force m’a montré plusieurs possibilités, résultants des choix de chacun.
    - Alors comment savoir si la mission sera une réussite ou un échec ?
    - En faisant les bons choix. Ceux qui nous semblent les plus justes. (Elle adopta une expression qu’elle voulut la plus rassurante possible.) Et pour le moment tout ce passe plutôt bien, non ?
    Peut-être, pensa-t-il, mais comment savoir si les choix que nous faisons sont les bons ? Siwle ravala cette autre question. Il connaissait la réponse : il fallait rester serin, calme, en paix et se laisser porter par La Force. Ne pas perdre la fois était primordiale.
    Soudain elle vit son élève chanceler, et sentit un grave perturbation de La Force
    - Siwle ? demanda-t-elle inquiète, que ce passe-t-il ?
    - Anakin, répondit-il la voix tremblante, Maître, il faut les sauver.
    - Général, fit le Sergent, le Capitaine Pellaeon sur une fréquence codée.
    - Maître Ra ! insista Siwle.
    Elle garda son calme -- chaque chose en leur temps --, elle se tourna vers la fosse.
    - Passez-le moi, Sergent.
    L’Officier chargé des communications s’exécuta.
    La voix à la fois grave et calme du Capitaine vibra dans les haut-parleurs de la passerelle.
    - Général Ra, Ici le Capitaine Pellaeon.
    - Oui, Capitaine ?
    - Nous ne pourrons pas les retenir longtemps.
    - Je sais, Capitaine. Mais nous devons tenir bon jusqu’à ce que Maître Kenobi revienne avec des renforts.
    - Mais c’est de la folie.
    - Au moins jusqu’à ce que Maître Nijram et ses troupes aient secouru Maître Merq’Uri.
    - Sauf votre respect, Maître Ra, …
    - Maintenez vos positions, Capitaine ! le coupa-t-elle brutalement. C’est un ordre.

    Siwle sentit son corps faiblir brièvement…
    Un vision insoutenable, là, dans sa tête, que la Force voulait qu’il voit. Telle une torche déchirant les ténèbres, un Transport d’Assaut s’écrasait sur un monde inconnu. Le libérateur. Cela ne faisait aucun doute dans son esprit. Puis, Anakin. Son ami, entouré de ténèbres, gisant ses habits de Jedi déchiquetés et brûlés…
    - Maître, insistât-il trahissant ainsi la colère et l’impuissance qui commençaient à affluer en lui, nous devons faire quelque chose !
    Mais Zee Ra ne semblait pas préoccupée par le sort du Libérateur et continuait à superviser la bataille.
    - Nous ne pouvons rien faire. Lui lança-t-elle entre deux ordres. Nous ne savons pas où ils sont ni même si ils sont toujours vivants. Ressaisis-toi, et concentre toi sur la bataille. Seule la victoire compte en cet instant.
    Comment pouvez-vous décider d’une chose pareille ? se retint-il de demander.
    Il essaya de se contenir.
    - Au contraire. Ils sont vivants ! Je le sais. Je l’ai vu !
    - Les voix de La Force sont impénétrables, lui rétorqua-t-elle imperturbable. La Force a voulu qu’ils suivent un autre chemin que le notre. Si ils doivent mourir, si tel est leur destin, alors qu’il en soit ainsi. En tant que Jedi nous avons une mission à accomplir, et nous devons nous en acquitter.
    Des paroles terribles dans l’esprit du jeune Jedi. Son visage commença à s’empourprer.
    - Ce n’est pas notre guerre, osa-t-il prétendre. Elle…
    La gifle fut violente. Pourtant il ne ressentit qu’une surprenante sérénité se dégager de l’aura de son Maître. Instinctivement il posa sa main sur sa joue endolorie.
    Un vent glacial sembla soudain envahir la passerelle de commandement.
    Mais il prenait goût au défi.
    - Vous perdez votre sang froid, Maître.
    Zee Ra sentit un frisson lui parcourir l’échine. Quelque chose venait de changer. Quelque chose qu’elle devait contrôler au plus vite. Mais elle avait une bataille à mener. Telle était sa priorité.
    - C’est toi, qui perds le contrôle, dit-elle en soutenant son regard.
    La vague d’agressivité qui s’empara du cœur du Padawan n’était cependant pas assez forte pour relever ce défi, et il se retourna vers la verrière.
    - l’incident est clos, fît-elle en revenant au centre de la passerelle.
    - Général, lui annonça le Sergent, un rapport du Général Nijram. Ses troupes ont atteint la Cordillère des Garubba.
    - Bien, passez le moi. (L’Officier s’exécuta.) Nijram ? Ici Zee Ra. Quelle est votre position ?
    - Nous survolons actuellement les contreforts des Garubba. J’ai perdu le contact télépathique avec Maître Merq’Uri. Les conditions météo ne nous facilitent pas les recherches.
    - Les Séparatistes ?
    - Aucune trace, Maître. C’est à croire que Maître Merq’Uri n’était pas poursuivit.
    - Nous ne devons écarter aucune éventualité.
    - Je suis entièrement d’accord, acquiesça-t-il. Que suggérez-vous ?
    - Débarquer vos troupes sur les contreforts, et continuer au sol. Si effectivement il y a des ennemis, ils auront plus de mal à vous repérer. Nous vous enverrons des renf…
    - Nous n’enverrons aucun renfort, Maître, corrigea Siwle en projetant une Onde de Force sur son propre Maître.
    Zee Ra tomba brutalement quelques mètres plus loin.
    Spontanément, chaque Soldat-Clone présent sur le pont dégaina son Blaster et le pointa sur le Jedi.
    - Ne tirez pas ! leur ordonna Zee Ra.
    La voix du Général Nijram résonna à travers la passerelle.
    - Maître Ra !? Que se passe-t-il ? (Il n’obtint aucune réponse, et récidiva.) Maître Ra ??
    - Siwle ?! Lâcha Zee Ra avec surprise en se retournant vers son Padawan.
    Instinctivement elle redressa sa bure dans l’espoir d’attraper son Sabre-laser, lorsqu’une nouvelle Onde de Force la frappa de plein fouet. Une troisième Onde de Force lui extirpa son Sabre des mains. Après en avoir activé la lame émeraude, Swile la tint en joug.
    Un flot de sentiments contradictoires bouillonnait dans son esprit. Le doute commençait à l’effleurer. Et si son Maître avait raison ? Non. Il devait chasser ses doutes. Il ne pouvait plus revenir en arrière.
    - Maître Nijram, dit-il enfin la voix hésitante, ici Siwle. Vous prenez la direction des opérations au sol. Le Capitaine Pellaeon et Le Salvateur prendront le commandement de la de la flotte.
    Une seconde voix, offusqué, retentit dans les haut-parleurs :
    - Qu’est-ce que ça veut dire ? beugla Pellaeon. Général Ra !?
    Siwle foudroya Zee Ra du regard.
    - Que je parts secourir Le Libérateur avec Le Protecteur et son équipage.
    - Mais vous ne pouvez pas faire ça !? Grogna-t-il d’étonnement. Je veux parler au Général Ra. Immédiatement !
    - Que la Force soit avec vous. Siwle, terminé !
    - SIWLE !!! hurla Pelaeon, Je veux p…
    Le jeune Jedi leva la main droite, et d’un geste de la Force bascula l’interrupteur de communication.
    Un silence de mort envahit la passerelle. Une dizaine de Blasters avaient leur canon pointé sur lui. Mais Siwle n’avait pas de temps à perdre.
    - Je prends le commandement de ce vaisseau, dit-il avec flegme.
    - Vous prenez le commandement de ce vaisseau, répétèrent en chœurs tous les Clones
    - Baissez vos armes.
    Des esprits bien faibles, se dit-il en se délectant du spectacle de tout un régiment obéissant au doigt et à l’œil au moindre de ses ordres.
    - Paré à passer en vitesse lumière. Direction Belderone.
    - Procédure enclenché, annonça un Officier.
    Les batteries de turbolasers ne cessaient de faire feu sur l’ennemi pour que Le Protecteur puisse se dégager du champ de bataille
    - Tu… Tu ne peux pas faire ça, Fit Zee Ra. Sacrifier un vaisseau… Et son équipage.
    - Si cela nous permet de remporter la victoire : oui ! répondit-il, la fatalité dans la voix.
    - Alors… Alors la bataille est inévitablement perdue.
    - Bien au contraire : sans Obi-Wan et Anakin cette bataille sera un échec ! Sinon, pourquoi le Conseil leur aurait-il confié cette flotte plutôt qu’a nous ? En attendant, Maître Nijram et le Capitaine Pellaeon sont les hommes de la situation.
    - Je n’ai pas confiance en Pellaeon…
    Et Zee Ra avait ses raisons. A l’instar de la Bataille de Jabiim, celle de Merson fut un réel fiasco. Un guet-apens. Les troupes au sol étaient sous la direction de son jeune ami, le Général Jedi Ronhar Kim, et s’étaient retrouvés encerclés par les bataillons de Droïdes de l’Armée Séparatiste qui les attendaient. Ronhar avait demandé l’assistance de la flotte, alors sous le commandement du Capitaine Pelleaon, mais celui-ci affrontant le même cauchemar dans le champ d’astéroïde de la planète, ordonna la retraite immédiate de sa flotte.
    A bord de son chasseur Delta 7 Tap-Nar-Pal, le Padawan de Ronhar, avait désobéit aux ordres du Capitaine et de son Maître, et improvisa une opération de sauvetage. Il fut abattu en plein air… Et quelques minutes plus tard, le même sort frappait Ronhar Kim en plein cœur. Pellaeon ordonna alors la retraite de la flotte, abandonnant à leur triste sort des centaines de Soldats-Clones sur Merson.
    - La ferme ! Lui cracha Siwle froidement.
    Zee Ra sursauta. Un flot de colère s’éleva de son Padawan.
    Au même instant, Le Protecteur quittait le champ de bataille et amorçait sa phase d’accélération.
    Aussitôt la colère du Jedi se dissipa, et à la surprise de Zee Ra, Siwle éteignit la lame qui la menaçait.
    - Le destin est scellé, Maître, dit-il avec une profonde mélancolie. Vous n’avez rien fait, et agir maintenant ne servirait absolument à rien.
    Il lui tendit une main pour la relever. Zee Ra hésita. Au fond d’elle-même, elle savait que Siwle avait raison sur un point : il était trop tard pour arrêter cette folie. Elle accepta la main qui lui était tendue.
    - En effet, dit-elle énigmatique, le destin est scellé…
    Siwle la redressa et regarda au-delà de la verrière de la passerelle. Son opération de sauvetage serait un succès.
    Les étoiles devinrent de fins rayons blancs et Le Protecteur plongea dans l’hyperespace…



    -- Chapitre 4 -- Après la Tempête --


    Un déluge.
    La nuit et d’épais nuages s’étaient mariés pour étendre leur voile de ténèbres au-dessus de la plaine.
    L’eau ruisselait sur leurs nouvelles armures blanches. Cela faisait maintenant plusieurs heures qu’ils marchaient dans la boue, à travers la végétation luxuriante d’une savane sur laquelle s’abattait une pluie torrentielle, et qui ralentissait considérablement leur progression…
    Privé de son Général Jedi et perdu sur une planète inconnue, le Soldat-ARC (Clone de Reconnaissance Avancé) A-17 avait dû improviser. Il menait une troupe composée de deux cent Soldat-Clones à pied dans cet environnement hostile, comme il en avait traversé de nombreux auparavant : des marrais d’Ohma d’Un contaminés par un virus mortel, au monde pluvieux de Jabiim, en passant par les geôles de Rattatak où le Général Obi-Wan Kénobi et lui étaient retenus prisonniers par la Jedi Noire, Asajj Ventress.
    A-17 était dans son élément.
    Une ligne parasite balaya sa visière. Il leva alors le poing et ses hommes cessèrent brusquement tout mouvement.
    Un nouvel éclair déchira le ciel.
    Chacun resta sur ses gardes, la lumière pouvant révéler la présence de créatures embusquées.
    L’atmosphère électrique perturbait les capteurs implantés dans leur casque, et la vision infrarouge était le seul avantage qui leur permettait d’avancer.
    Le tonnerre gronda.
    Il baissa son bras, et ils se remirent en marche vers le sud. Selon son estimation c’était dans cette région que leur Transporteur d’Assaut, Le Libérateur, c’était crashé.
    Une avarie causé au générateur hyper-propultion les avait contraint à sortir de l’hyperespace quelques minutes après y être entré. Par chance, la sortie se fit proche d’une géante gazeuse, et son unique lune offrait les conditions parfaites pour s’écraser. Avant la sortie, le Général Kenobi avait alors ordonné de préparer l’évacuation. La majorité des Canonnières avait quitté le Navire Amiral. Il en était allé de même pour les capsules de sauvetage … mais quelques une n’eurent pas cette chance. Quelque chose avait empêché Kenobi et Skywalker de quitter le vaisseau. Le Libérateur avait plongé dans l’épaisse couche de nuages noirs, tandis que les Canonnières allaient trouver un site propice à un atterrissage.
    Depuis, il n’avait toujours pas réussi à établir un contact radio avec Le Libérateur. Peut-être était ils tous mort ? Peut-être avait-il été détruit ? Il devait s’en rendre compte par lui-même pour pouvoir évaluer pleinement la situation et les options qui s’offraient à eux.
    S’était ainsi, sans véhicule spatial pour rejoindre une planète de la République, qu’A-17 se retrouvait avec près de deux milliers d’hommes sous ses ordres.
    Très vite le site d’atterrissage avait été converti en Quartier Général et baptisé Base-0.
    Cela lui paru étrange, peut-être une empreinte résiduelle hérité du comportement de la souche d’origine, mais A-17 n’eut confiance qu’en lui-même. Il n’avait donc pas eut trop le choix, et avait préféré confier la Base au Commandant Gagth, récemment sorti des chaînes de production de Kamino, se réservant le commandement de la mission de reconnaissance qu’il prévoyait d’organiser afin de porter secours à d’éventuels survivants du crash.
    Les conditions météorologiques extrêmes qui les frappaient le contraignirent à laisser les Canonnière autant que les véhicules Tout-Terrains à la Base. Facteur qui freinerait considérablement leur progression d’autant qu’il n’avait qu’une vague idée de l’emplacement du site du crash.
    Ils continuèrent leur progression vers le sud pendant près de trois heures, lorsque la foudre se révéla providentielle. A quelques kilomètres de leur position un panache de fumé s’élevait au-dessus d’une colline escarpée.
    Et une heure et demi plus tard :
    - Base-0, fit-il dans le comlink incorporé de son casque, ici Alpha. Me recevez-vous ?
    Il y eut un bref instant de silence.
    Si A-17 était sa désignation en tant que Soldat-Clone assigné aux ordres du Général Kenobi, Alpha était le nom que lui avait donné le Jedi Anakin Skywalker.
    - Alpha, ici le Commandant Gagth, nous vous recevons cinq sur cinq. Où en êtes vous ?
    - Nous avons atteint le site du crash. Nous avons sécurisé le périmètre et allons inspecter l’épave du Libérateur.
    - Avez-vous trouvé des survivants ?
    - Aucun pour le moment. Je vous tiens au courant dés que possible. Alpha, terminé.
    Sans perdre une seule seconde, Alpha établit un campement de fortune, et organisa des groupes de reconnaissances. Malgré la pluie diluvienne qui continuait de tomber inlassablement, des flammes jaillissait encore des entrailles du Transport d’Assaut. Se serait un miracle qu’il y ait des survivants. Mais il voulait en avoir le cœur net. Après tout ce qu’ils avaient traversé, plus que de simples supérieurs hiérarchiques, Obi Wan et Anakin étaient devenus des amis.
    Pendant les mois où il les avait accompagné dans cette guerre contre les Séparatistes, Alpha avait vu les Jedi accomplir de véritables exploits. Il y avait donc de grande chance pour qu’un autre vienne s’ajouter à la liste.
    Lui et ses homme pénétrèrent la carcasse encore fumante du Libérateur



    - Maître ? demanda Siwle. Etes-vous toujours Pessimiste ?
    A deux pas de lui, Zee Ra admirait le vortex d’hyperespace et ses teintes azurées.
    - En effet, lui répondit-elle posément.
    - Pourtant vous m’avez laissé agir, alors que vous auriez pu me désarmer facilement.
    Elle se retourna, et le défia du regard.
    - Et d’après toi, pourquoi n’aurai-je rien fait ?
    La question le surpris. Il avait eut tout le temps du voyage pour retourner la question dans son esprit, et si les hypothèses les plus plausibles, comme les plus farfelues, s’étaient succédés, aucune ne lui convenait réellement. Avait-elle eut peur, effrayée par sa soudaine démonstration de force, ou… ?
    - Parce que je suis votre Padawan (il baissa la tête et rougit) et que...
    Elle lui sourit.
    - Et ? Et que je tiens à toi ?
    Le silence de son Padawan lui indiqua qu’elle avait vu juste.
    - Effectivement, ajouta-t-elle, mais d’un certain point de vue.
    - Que voulez-vous dire ?
    - Tu es mon Padawan, il est donc normal que je m’inquiète pour toi. Mais l’une des raisons est toute autre. Agir serait revenu à t’attaquer. Et c’est contraire aux principes d’un Jedi.
    - Je comprends, mais ce n’est pas la seule raison.
    - En effet. Je suis ton Maître, et je dois t’empêcher de commettre des erreurs. Pourtant, c’est parfois en faisant des erreurs qu’on apprend, et qu’on évolue.
    Siwle dû faire un effort surhumain pour ravaler la bouffée de colère qu’il sentait monter en lui. Il aurait voulu lui répondre, mais il avait plus urgent à faire.
    - Lieutenant, aboya-t-il en se retournant vers la fosse de la passerelle, préparez-vous à sortir de l’hyperespace à mon ordre.
    - Bien Monsieur, répondit l’Officier.
    Il alla s’asseoir en tailleur au centre de la passerelle, et ferma les yeux. Il devait se concentrer. Il savait à quel moment Le Libérateur avait quitté l’hyperespace. Il connaissait l’avance que possédait sur eux Le Libérateur à ce moment là. A travers La Force, il ne lui restait plus qu’à retrouver le point exacte où Le Libérateur avait quitté l’Hyperespace.
    Zee Ra restait dubitative. Mais le doute s’installa : se pouvait-il que son élève y parvienne réellement ?
    - Maintenant ! Ordonna Siwle.
    Il avait tout prévu. Le temps que l’Officier pianote sur sa console, ils atteindraient le point souhaité.
    Le Protecteur sorti du puis de verre hyperspatial pour pénétrer dans l’espace réel.
    Siwle ouvrit les yeux, et examina l’espace qui s’étendait au-delà de la passerelle.
    Son cœur se mit à battre à tout rompre.
    Le néant. Pas l’ombre d’une planète en vue. Se pouvait-il qu’il se soit trompé ? Non ! C’était impossible.
    Il chercha son Maître du regard. Mais celle-ci le fuit, désolée qu’il ait échoué.
    - Commandant, intervint soudain le lieutenant, nos détecteur on repéré une planète au point 2-8-5.
    Siwle et Zee Ra lui offrirent tout leur étonnement.
    - Mais il n’y a rien ! rétorqua Siwle.
    - Elle est juste en dessous, Commandant.
    Il accusa le coup en soupirant de soulagement. Et après avoir repris ses esprits, il pris à nouveau le commandement des opérations.Pendant plusieurs minutes ils envoyèrent des messages à l’intention du Libérateur, du Général Kenobi, ou d’éventuels survivants…
    Sans réponses.
    Dans sa détermination, Siwle ordonna alors qu’on mette le cap sur l’unique lune de la planète…



    -- Chapitre 5 -- La Guerre d’un Jedi --


    Alpha leva la tête. Ses hommes l’imitèrent.
    A l’instar du déluge infernal qu’ils avaient essuyé quelques heures auparavant, la lumière du soleil de cette planète inondait à présent les plaines de la vallée. Juste au-dessus de leur campement, se dessinait une souhaite familière.
    Lorsque l’orage c’était dissipé, il avait reçu un message provenant de Base-0. Le Commandant Gagth lui annonçait que Le Protecteur était en route pour les sauver. Gagth avait fait son rapport au Commandant Siwle, et lui avait indiqué la position du Libérateur.
    Alpha devrait donc en référer à un Padawan. Il eut un pressentiment. Ni bon, ni mauvais. Juste le pressentiment que quelque chose avait changé.
    Il suivait le vaisseau et le regarda amorcer son atterrissage à moins d’un kilomètre du lieu du crash. Une Canonnière avait quitté le hangar et vint se poser à quelque mètre de lui.
    Quelques minutes plus tard, il faisait son rapport au Commandant Siwle. Il remarqua cependant, que le Maître qui accompagnait l’Elève restait étrangement en retrait. Tentant en vain de feindre son malaise, le Jedi l’informa que le Général Zee Ra était exceptionnellement sous ses ordres pour cette mission.
    A l’insu du Padawan, Zee Ra confirma au Clone d’un hochement de tête.
    Alpha accepta sans se poser de question.
    - Comme vous pouvez le constater, disait Alpha, le vaisseau s’est écrasé sur son flanc bâbord. J’en ai conclut que l’équipage avait risqué un atterrissage forcé. Le fait que nous trouvions une épave montre que Les répulseurs ont fonctionné.
    - Des survivant ? demanda Siwle, soucieux.
    - Aucun pour le moment. Mais les flammes nous empêchent d’atteindre la passerelle. Pourtant…
    - Oui ?
    - Nous avons retrouvé des cadavres de Soldat-Clones…
    - Inévitablement, fit Silwe avec un sourire crispé.
    - Ceux-ci été décapités, Commandant.
    Alpha remarqua que les deux Jedi ne purent réprimer un frisson.
    - Aucune trace du Général Kenobi ou du Commandant Skywalker ? demanda Zee Ra.
    - Aucune trace, Madame.
    Siwle se retourna vers son Maître. Elle affichait une mine à la fois résigné et désolée.
    - Ils sont vivants, Maître, fit-il en fronçant les sourcils. Je le sens, pourquoi pas vous ?
    - Je le sens aussi, répondit-elle.
    Alors pourquoi affichait-elle cet air pessimiste ? se demanda-t-il.
    - Alors vous devez savoir que nous devons lancer des recherches, lui-fit-il.
    - Que proposez-vous ? demanda Alpha.
    - Nous avons repéré plusieurs concentrations de formes vivantes depuis l’espace, l’informa Siwle. Et je ressens la présence d’une forme de vie intelligente. Mais étrangement aucune trace de villes ou de villages.
    - Ils ont du sûrement apprivoiser les sous-sols, suggéra Alpha. Un bombardement orbital devrait régler le problème.
    - Non. Objecta Siwle. Si Anakin et Obi-Wan sont bel et bien en vie, nous risquerions de les tuer.
    - Qu’est-ce que vous suggérez ?
    - Maître ? Nous pourrions entrer en contact avec eux.
    - C’est possible en effet, répondit-elle.
    - Alors ne perdons pas de temps.
    Le Maître et le Padawan Jedi s’éloignèrent du camp afin de s’isoler de l’agitation qui y régnait.
    Contrairement à son Maître, Siwle était confiant. Il ne pouvait pas s’être trompé. Il avait confiance en La Force. Les yeux mi-clos, il se concentra sur la vallée et laissa La Force filtrer à travers lui, comme Zee Ra et Maître Yoda le lui avaient enseigné. Il devait communier avec La Force, ne faire plus qu’un avec elle. A présent il pouvait anticiper chaque mouvement du vent, ressentir chaque être vivant de cette vallée. La faune, la flore. Puis il focalisa son esprit sur le sol. Les racines, les insectes, et soudain… De la peine. De la souffrance… la mort même. La mort se rapprochait.
    - Anakin ! s’écria-t-il terrorisé. (Il sortit de sa transe et se tourna vers son Maître.) Je l’ai vu.
    Zee Ra ouvrit brusquement les yeux et se retourna.
    - Obi-Wan ? fit-elle agréablement surprise.
    Siwle se retourna à son tour. Il ne cacha pas sa joie de voir Obi-Wan vivant, accompagné de plusieurs Soldats-Clones. Mais le Maître Jedi avait certainement connu de meilleures situations : ses vêtements de Jedi commençaient à tomber en lambeaux, et son visage présentait de nombreuses ecchymoses.
    - Votre Padawan est très doué, Maître Zee Ra.
    - En effet, lança-t-elle en foudroyant celui-ci du regard.
    Obi-Wan sentit une légère tension entre les deux compagnons.
    - Mais je m’étonne de vous trouver ici. Ne devriez-vous pas être sur Etrury ?
    - Je… commença-elle.
    - Nous vous expliquerons plus tard, la coupa Siwle, nous devons sauver Anakin !
    - Je l’ai sentit aussi, dit Obi-Wan, toutefois intrigué.
    - Alors allons-y ! lança le garçon qui, s’apprêtait à rejoindre le camp au pas de course.
    La détermination, et surtout l’empressement du jeune homme, surprirent le Maître. Et le mutisme de Zee Ra, encore plus.
    - Oh là, jeune Jedi ! l’interrompit Kenobi en le retenant par le bras. Pas de précipitation.
    - Mais il va mourir, fulmina le Padawan.
    - Tu n’en sais toujours rien, intervint enfin Zee Ra.
    Très bien, se dit-il. Elle veut garder la face devant Obi-Wan.
    - Ceci est à vous, je crois ? dit-il en la défiant du regard, et en lui tendant son Sabre-Laser dont il s’était emparé à bord du Protecteur.
    Elle attrapa l’arme en le remerciant cyniquement. Curieux, Siwle observa la réaction d’Obi-Wan. Le visage impassible du Maître Jedi le stupéfia. Maître Zee Ra avait perdu toute autorité sur son Padawan, et ça ne le surprenait pas ? s’étonna-t-il.
    - Nous n’avons trouvé aucune entré, lui fit remarquer Obi-Wan qui ne voulait pas rentrer dans le jeu du Padawan. Mais nous n’avions pas les moyens d’intervenir.
    - Maintenant nous les avons, rétorqua Siwle.
    - En effet. Utilisons Le Protecteur pour…
    - Non ! Objecta le jeune homme au grand étonnement d’Obi-Wan. Nous perdrions trop de temps.
    Il sortit un comlink d’une des sacoches de sa ceinture et la porta devant sa bouche :
    - A-17, ici Siwle. Formez un bataillon, et rejoignez-nous avec une Canonnière.
    - A vos ordres, Commandant, lui répondit Alpha.
    Cette fois Obi-Wan ne pu pas se retenir.
    - Qu’est-ce que ça veut dire ? explosa-t-il. Maître Ra ?
    - Ce Jedi n’est plus sous mon autorité, répondit-elle.
    - Quoi ? C’est une blague ? lança-t-il éberlué en se retournant vers le jeune Jedi. Alpha et ses hommes sont sous ma responsabilité.
    - Je vous l’emprunte pour cette mission, railla Siwle, amer. Je vous le rends après, c’est promis !
    Zee Ra n’en revenait pas elle-même : d’où son Padawan tirait-il cette soudaine assurance effrontée.
    Soulevant un nuage de poussière, la Canonnière vint flotter devant eut et le Soldat-ARC Alpha en descendit.
    - Général Kenobi, fit-il, je suis ravi de vous revoir vivant.
    - Moi aussi, Alpha.
    - Ces retrouvailles sont touchantes, les interrompit Siwle, mais nous avons un Padawan à sauver !
    Anakin était peut-être arrogant, pensa Obi-Wan, mais quand même pas à ce point… Il se surprit pourtant à en douter.
    - Nous ne pouvons pas te laisser prendre les décisions tout seul …
    - Au contraire, objecta Zee Ra anticipant la remarque de Kenobi, si il doit affronter son destin, alors qu’il le fasse !... (Elle marqua une courte pause pendant la quelle elle regarda Swile, retenant les larmes de toutes ses forces.)… Seul.
    Siwle frémit. Son Maître savait quelque chose. Une chose qu’elle avait apprit de La Force et qu’elles lui cachaient, toutes les deux. Allait-il mourir ? Si tel était son destin. Qu’importait sa vie, si il pouvait mener à bien sa mission. Si il pouvait sauver son ami.
    Sans un mot, sans se retourner, talonné par Alpha, Siwle pris place à bord de la Canonnière et donna ses ordres au pilote. Le véhicule décolla, et s’éloigna au dessus des plaines…
    - Que La Force soit avec toi, murmura Zee Ra.
    Le remord effleura alors Obi-Wan…
    - Nous devrions quand même assurer ses arrières.
    Zee Ra acquiesça. Ils s’apprêtèrent à retourner au camp lorsque les échos de plusieurs détonations successives résonnèrent dans toute la vallée. La Canonnière avait tiré ses missile en un point déterminé par Siwle, offrant ainsi une ouverture sur le vaste réseau de tunnels qui s’étendait sous terre.
    Ils virent la Canonnière se poser à l’endroit de la déflagration et la troupes de Soldats-Clones investir les sous terrains.

    ***

    mardi 07 septembre 2004 - 00:26 Modification Admin Permalien

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    -- Chapitre 6 -- Le Voile des Ténèbres --


    La peur.
    Un sentiment encré profondément dans le cœur d’Anakin Skywalker. Mais subtilement c’était moins la peur d’aller au combat que celle de perdre ceux qu’il aimait qui le hantait. Et aujourd’hui, c’était lui qui était perdu aux yeux de ses proches. Peut-être ne reverrait-il jamais Obi-Wan… Il pensa alors à Padmé. Depuis leur mariage secrètement célébré sur Naboo, ils ne s’étaient revus que très peu.
    Les murs étaient d’un noir profond, et l’atmosphère, saturée en humidité.
    Assis au fond d’un cachot faiblement éclairé par les quelque torches qui jalonnaient le couloirs des cellules, menotté au mur par de courtes chaîne, Anakin leva la tête et constata une fois encore l’étendue du désastre. Une dizaine de Soldat-Clones, démunis de leurs armures ainsi que de leur armement, étaient parqués comme du bétail dans une prison apparemment souterraine et dans des conditions de vie plus que précaires.
    Tout cela, par sa seule faute, pensait-il. Si au moins, pour une fois, il avait écouté Obi-Wan, ceux-ci seraient en sécurité. Mais au lieu de ça, il avait fallut que son orgueil le pousse à monter une expédition pour récupérer des vivres dans l’épave du Libérateur, avant que celles-ci ne partent en fumées. Obi-Wan s’y était opposé : la forêt où ils avaient trouvé refuge leur assurait une protection et un vivier suffisant pour ne pas risquer des vies inutilement ; l’épave était en feu, de nombreux Soldat survivants avaient mystérieusement disparu, et d’étranges créatures rodaient autour du lieu du crash.
    Sans en référer à son Maître, et abusant de ses pouvoirs de Jedi, Anakin avait réussi à manipuler quelque Clones.
    A présent, ceux-ci devaient vouloir sa mort.
    Lorsque sous une pluie battante et un orage violent ils eurent atteint l’épave, ils découvrirent un sol jonché de cadavres de Soldats-Clones décapités. Il en avait déduit que les créatures avaient quittés les lieux et ils commencèrent leur opération.
    C’est sur le chemin du retour que les choses se compliquèrent. Trop confiant envers son jugement, pas assez focalisé sur le présent ni disposé à se laisser influencer par les avertissements de La Force, Anakin ne remarqua pas les créatures qui les encerclaient. Elles avaient l’apparence d’insectes anthropoïdes disposant de deux paires de grosses pattes velues et d’une paire de bras en exosquelette. Leur tête simiesque, étrangement maquillée, était cerclée d’une épaisse crinière. Ces « monstres » étaient armés de glaives forgés, dont son Sabre-Laser aurait facilement pu venir à bout si sa lame ne s’était pas éteinte à son contacte. Anakin pensa immédiatement à de la cortosis. Surpris par ce nouveau facteur, il ne vit pas qu’une de ces bestioles venait l’assommer par derrière. Lui qui était sensé être l’Elu de tous les Jedi, s’était fait prendre aussi bêtement qu’un Jawa dans un raid d’Hommes des Sables.
    Anakin se leva et s’avança jusqu’aux grilles en cortosis de sa cellule. La rage lui montait jusqu’au visage. Ces créatures… Des animaux. Il n’hésiterait pas à les massacrer si il en avait l’occasion.
    Combien d’heures s’était écoulé depuis ? Il ne le savait pas. Il avait essayé d’entrer en contact télépathique avec son Maître, mais il n’avait obtenu pour seule réponse, la confirmation que celui-ci était toujours vivant. Et quelque minute plus tôt il avait cru percevoir un esprit providentiel. Dans cette situation, où il imaginait que ces compagnons et lui serviraient de repas à ces créatures, cela représentait une note d’espoir.
    - Ne vous inquiétez pas, lança-t-il confiant aux autres prisonniers. Faites moi confiance. Je suis un Jedi, je vais vous sortir de là.
    - Un vrai Jedi, lui rétorqua un Soldat de la cellule d’en face, ne nous aurait pas conduit dans ce pétrin. Le Général avait raison.
    Intérieurement, Anakin fulmina mais essaya de ravaler son arrogance.
    - Peut-être auriez-vous préféré mourir dans la crash, lui renvoya-t-il.
    Certes très lointaine, une violente déflagration fit trembler les parois de leur prison. Puis une seconde. Et une troisième. Au son, cela ressemblait étrangement aux détonateurs utilisés par les Soldats-Clones. On venait donc les sauver.
    Si il pouvait communiquer avec lui à travers La Force, la tache de son Maître n’en serait que plus facile. Il se concentra donc et laissa son esprit glisser sur les vagues de La Force à la recherche de leur sauveur.
    - Siwle !? se surprit-il à s’écrier.
    Loin de le rendre enthousiaste, cette nouvelle le préoccupa. Qu’est-ce que « le gamin » -- comme il le surnommait pour le railler--, pouvait bien faire ici ? se demanda-t-il. Le délivrer, cela ne faisait aucun doute. Mais pourquoi lui ? Pourquoi pas Obi-Wan ? L’idée qu’il puisse à nouveau avoir perdu son Maître lui fit comme l’effet d’une lame qu’on plantait dans le cœur.
    Une nouvelle explosion, plus proche cette fois, retentit. Deux créatures pénétrèrent alors dans le corridor, émettant des sons stridents s’appartenant à un langage, mais dont personne ne saisissait réellement le sens de la conversation. De la pointe de leurs armes, ils invitaient les prisonniers à reculer dans le fond de leur cellule. Son tour venant, au lieu de s’exécuter sagement, Anakin menaça la créature de son plus effroyable regard. Mais celle-ci ne se laissa pas impressionner et lui planta sa lame dans le flanc gauche. La souffrance que ressentit le Jedi se traduisit par un hurlement presque inhumain. Il mit un certain temps avant de se calmer. Il se décontracta, essoufflé.
    Aargonar.
    Un souvenir encore proche dans l’esprit d’Anakin Skywalker.
    Peu après la Bataille de Jabiim, il s’était retrouvé isolé du reste des troupes de Maître Ki-Adi-Mundi, et avait dû traverser le désert en compagnie du Jedi Tusken, A’Sharad Hett. Psychologiquement, leur excursion avait été des plus rudes. Et à la fin le Maître Jedi avait mis le doigt sur un point sensible du jeune Elève : les Tuskens était responsable de la mort de sa mère. De ce fait, Anakin les considérait comme des animaux, et dans son cœur, il avait la conviction qu’ils méritaient de mourir. Mais avait-il le droit de les tuer, comme il l’avait fait sur Tatooine quelques mois plus tôt ? Serait-il prêt à le refaire ? lui-avait demandé A’Sharad. Des questions auxquels Anakin se garda bien de donner des réponses au Maître Jedi -- qui n’en attendait d’ailleurs pas --, mais celle-ci étaient parfaitement claires dans son esprit : oui, il s'arrogeait le droit de les tuer, et oui, il le referait volontiers si l’occasion s’en présentait.
    Et d’un certain point de vu, il en avait maintenant l’occasion.
    Une Vague de colère s’empara alors de lui. Bien qu’attaché, il leva son poing encore ouvert devant la créature. Celle-ci le regarda, déconcertée.
    Anakin referma brusquement son poing. La nuque brisée, « L’animal » tomba sans vie sur le sol.
    Une rafale azurée traversa alors le couloir, et dans un fracas assourdissant, la seconde créature s’affala, mortes, sur la glèbe. A l’opposé, deux Soldats-Clones, dont un Soldat-ARC, avançait vers eux.
    - Vous voyez, lança Anakin au Clone pessimiste qui sortait de sa cellule, je vous l’avais bien dit.
    Celui-ci rumina, mais se retint de dire quoi que se soit.
    - Ravit de vous revoir vivant, Commandant Skywalker, lui lança l’ARC.
    - Et moi donc, Alpha, lui répondit Anakin.
    Le second Clone retira son casque.
    - Bon sang Siwle, qu’est-ce que tu fiches ici ? s’emporta Anakin.
    - Moi aussi, ça me fait plaisir de te revoir, lui répondit son ami.
    Siwle jeta un regard furtif sur la créature morte avant leur arrivé. Il recula de quelque centimètre.
    - Tu vas rester planté là ? lui-demanda Anakin impatient de se dégourdir hors de sa prison.
    Le visage enthousiaste d’Iksen se mua en un mélange d’incompréhension, une pointe de frayeur lui fit l’effet d’un pincement au cœur. Il s’adressa au Soldat-ARC
    - A17, libère les autres (Alpha s’éxécuta. Siwle se retourna vers Anakin) C’est… C’est toi qui a fait ça ? demanda-t-il incrédule.
    Anakin commença à s’impatienter.
    - Tu veux que j’te montre ? fit-il avec cynisme.
    Sans attendre de réponse, il leva sa main gantée de noir devant lui, et commença à la fermer… lentement…
    Siwle balbutia quelques mots incompréhensibles. Il sentait sa gorge se sérer lentement. Plus Anakin refermait son poing, plus il sentait sa gorge se sérer.
    - A… Arrête, réussi-t-il à laisser échapper de sa bouche.
    Anakin relâcha son étreinte. Siwle reprit son souffle.
    Un hochement de tête marqua un nouveau stade dans l’impatience de Skywalker.
    - Tu vas me libérer maintenant ?
    Siwle fixa son ami. Il était venu pour le libérer, mais maintenant qu’il se retrouvait face à lui le doute commença à s’installer. Une haine sans borne, tapis au profond du cœur de son ami commençait à faire surface. Je suis pareil, se dit-il.
    - Je sui désolé, répondit-il la voix tremblante, mais… mais non.
    Anakin lâcha un peut plus la bride de sa colère.
    - Tu vas me libérer, oui !?
    - Commandant Iksen ? interrogea Alpha, surpris.
    Siwle était comme pétrifié. La colère qu’il percevait le tétanisait.
    - Libère-moi ! hurla Anakin en accompagnant ses mots d’un violent geste de la main qui souffla la grille de sa prison, avant d’envoyer valser Siwle contre la grille de la geôle d’en face.



    - Allez-vous m’expliquer, Maître Ra ? demanda Obi-Wan.
    La carcasse fumante du Libérateur présentant des risques d’explosion, le Général Kenobi avait ordonné l’évacuation de la zone, et un repli vers Le Protecteur. Dans le même temps il avait donné l’ordre au Commandant Gagth de lever le camp de la Base-0 et de revenir aux coordonnées qu’il lui communiquait.
    - Siwle a toujours été un Padawan difficile, fit Zee Ra.
    Son regard, vide, voyait défiler les troupes du Libérateur qui commençaient à embarquer à bord du Protecteur, sans pour autant y prêter attention.
    - Anakin aussi, lui confia Obi-Wan accompagnant ses paroles d’un léger soupir.
    - Pourtant, continua-t-elle, depuis quelques semaines je le sentait plus en phase avec La Force, avec lui-même… avec moi.
    L’évidence lui sauta soudain aux yeux. La réponse était là, devant elle depuis ces quelques semaines, depuis qu’elle et Maître Kenobi avaient été affectés à l’avant poste de Belderone.
    Après l’attaque des Mandaloriens contre New Holstice, la République avait laissé quelques installations et quelques troupes leurres sur la planète, et avait secrètement transféré le gros de son armée sur Belderone. Et lorsque les Soldats-ARC furent revenus de Kamino avec la nouvelle génération de Soldat-Clones, le Conseil confia la flotte de Belderone aux Généraux Kenobi, Koon et Rancisis. Zee Ra et son Padawan avaient alors rejoints les troupes d’Obi-Wan Kenobi.
    - Etrange en effet, fit ce dernier, perplexe.
    - C’est Anakin, fit-elle alors en se retournant vers Obi-Wan.
    - Quoi ?
    - Son comportement, développa-t-elle. Tout est lié à votre Padawan.
    - Je ne comprends pas. Vous voulez dire que…
    - Oui, confirma-t-elle. Il est très attaché à lui…. Trop. Il savait qu’il pourrait le sauver, c’est pour ça qu’il est resté calme lorsque vous êtes passé en hyperespace. Mais je lui ai mis des bâton des les roue, perturbant ses plans. Voila pourquoi il s’est braqué, se laissant aller aux… aux Côté Obscur.
    Obi-Wan tressaillit.
    Le visage de Zee Ra exprima alors un semblant de terreur.
    - Obi-Wan ?...
    - Oui… Je ne perçois plus rien non plus.
    Il fronça les sourcilles. Le Côté Obscur avait subitement envahi la plaine, les rendants aveugles à la lumière…



    Siwle reprit ses esprits.
    - Co… (il toussa) Comment ?
    - Il y a plus d’un an et demi, raconta Anakin, j’ai rencontré le spectre d’un ancien Jedi sur Rhen Var. Dooku c’était emparé d’une Moissonneuse de Force et cherchait un dispositif Sith appelée Faucheuse des Ténèbres. Ce Jedi m’a donné les moyens de résister à la Moissonneuse grâce à La Force, et j’ai pu détruire la Faucheuse.
    - Je… je ne comprends pas…
    - C’est pourtant très simple, expliqua Anakin. J’ai acquis plus de connaissances que Maître Windu, ou encore, que Maître Yoda n’en détiennent… Et cette guerre m’a permis de développer des techniques radicales pour vaincre mes adversaires.
    Il savait qu’Anakin était comme lui : un funambule avançant sur le file d’un rasoir, et qu’il pouvant basculer à tout moment dans le Côté Obscur de la Force.
    - Je ne peux pas croire que tu te sois laissé tenter par le Côté Obscur, dit-il.
    A ces paroles, le visage d’Anakin se fit plus dur.
    - Je n’ai pas basculé du Côté Obscur ! Toi, par contre.
    Anakin dégaina son Sabre-Laser, et en activa la lame. Sa lumière bleue inonda le corridor. Il braqua sa lame devant la jugulaire d’un Siwle transpirant d’effroi...
    - Je suis l’Elu, ajouta Anakin. Je ne peux pas basculer du Côté Obscur. (Il regarda les Clones) Soldats, leur ordonna-t-il, ce Padawan a trahit les Jedi et la République. Retournez au près de Maître Kenobi, je m’occupe de lui.
    - A vos ordres, Commandant, répondit Alpha.
    N’était-ce pas aux Maîtres de décider du sort de ce Padawan ? Alpha chassa ces questions de son esprit. Son devoir était d’obéir aux ordres des Jedi. Sans poser de questions. Il tourna donc les talons… avec regret.
    - Allons-y, ordonna-t-il alors à ses congénères.
    Siwle les regarda disparaître dans l’embrasure de l’escalier...
    - Tu ne peux pas faire ça, fit-il à Anakin. Nous…
    - Tu croyais que nous étions amis ? Je sais qui tu es, ce que tu es. Comment. Tes sentiments sont ta faiblesse.
    A nouveau Siwle ne su que répondre. Anakin avait raison
    - Par ta faute, continua Skywalker, de nombreux Clones sont mort sur Etrury.
    - Non !
    - Tu t’es laissé aveugler par tes sentiments pour venir me chercher, sans te soucier du reste. Tu n’as pas su écouter les avertissements de la Force.
    - Je savais que je pouvais te sauver.
    - Et les autres ? s’énerva Anakin. Maître Merq’Uri, Maître Nijram. Ne méritaient-ils pas d’être sauvé ?
    - Je…
    Siwlé senti monter les ténèbres en Anakin. Mais il ne voulait pas mourir. Pas maintenant. Pas après tout ce qu’il avait entrepris. Il dégaina son sabre et fit volte face. Anakin exécuta un semblant d’attaque. Leurs lames s’entrechoquèrent…



    - C’est presque fini, accepta-t-elle.
    Le trémolo dans la voix de Maître Zee Ra trahissait sa tristesse. Elle sentait l’aura de son Elève s’éteindre progressivement. Elle son Padawan s’éloigner, et elle avait été incapable de l’empêcher.
    Une larme perla sur sa joue droite.
    Une bise fraîche lui caressa le visage. Elle sentit une main amicale se poser sur son épaule.
    - Vous ne pouviez rien faire, dit Obi-Wan avec douceur. Tel était son destin, vous l’avez vous-même dit. Et même Anakin n’a rien pu faire.
    Elle ferma les yeux, et baissa la tête, résignée.
    - Je sais… (Elle releva soudainement la tête) Malgré l’Obscurité je sens toujours la présence de votre Apprenti... Et le mien.
    - Je le sens aussi, acquiesça tristement Obi-Wan.
    - Le destin de mon Padawan n’est donc pas totalement accomplit…



    -- Chapitre 7 -- Le Poids du Destin --


    Alpha stoppa brièvement son ascension.
    - Continuez, ordonna-t-il à ses frères d’armes.
    En bas, il entendait les crépitements, ainsi que les chocs, d’un violent combat aux Sabre-Lasers. Les deux Jedi, les deux amis, s’affrontaient dans un duel qui conduirait inévitablement à la mort de l’un d’eux…
    Ne pas se poser de question, pensa-t-il.
    Il reprit la monté des marches, sortie dans la cours, pour finalement rejoindre le reste de son armée.



    Tenu à deux mains, la lame de son adversaire était sur le point de le décapiter.
    Siwle esquiva le coup en se baissant de justesse, et riposta d’une Onde de Force. Anakin bondi. Une aubaine pour Siwle qui roula sous le Jedi. Anakin retomba sur le sol et effectua un revers de son Sabre. Les deux lames azurs entrèrent en collision. Chacun des deux adversaires maintenait la pression avec toute la force de sa volonté.
    Tandis que Siwle libérait sa main gauche de son Sabre, Anakin en fit autant de sa main droite. Les deux Ondes de Force qu’ils se portèrent, se percutèrent alors, les expédiant chacun à un bout du couloir.
    Ils se relevèrent, et se mirent en garde.
    - Tu en sais trop, menaça Anakin. Et tu n’es pas aussi sage que Maître A’Sharad Hett.
    - Et je devrais mourir pour ça ?
    - Je ne peux pas prendre de risque.
    Les deux adversaires s’étudiaient, cherchant une faille dans la défense de l’autre.
    - Tu ne peux pas gagner, le provoqua Anakin.
    - Tu es trop sur de toi, rétorqua Siwle.
    D’un certain point de vu, Anakin avait raison : il ne faisait pas le poids. Mais son ancien ami ignorait une chose…
    Siwle sentait comme une présence derrière lui. Son Maître. Zee Ra. Zee Ra était là pour le guider dans son combat, pour l’aider à accomplir son destin. C’est alors qu’il comprit. Son destin était de mourir, ici… mais pas de la main de son ami.
    - Je ne te laisserai pas remporter cette victoire. Tu continueras à vivre avec ta prétention et ton arrogance, mais sans réellement savoir…
    - Savoir quoi ? demanda Anakin qui se retint de rire…
    - Pourquoi je meurs !... éluda Siwle
    Anakin, eut un rictus de contentement.
    - Si tel est ton destin.
    Il arma son bras, et frappa violemment Siwlé sur le flanc droit.
    Mais alors qu’il cru que sa lame allait couper son ami en deux, celle-ci s’éteignit.
    Elle venait de frapper une plaque de métal. Siwle avait réussi à attirer vers lui un morceau de l’armure de la créature qui était étendue morte sur le sol.
    Siwle éteignit la lame de son Sabre et assainit alors un violent coup pied dans l’abdomen d’Anakin qui alla s’écrouler quelque mètres plus loin.
    Un sourire angélique illumina le visage du Jedi encore debout.
    - Adieux, dit-il alors. Que La Force soit avec toi…
    Skywalker comprit, mais trop tard où son ami voulait en venir. Siwle venait de porter la garde de son Sabre contre son torse, et l’actionna une dernière fois…
    - Non ! hurla-t-il la rage au ventre.
    Siwle chancela avant de tomber de tout son long sur le sol, son cœur transpercé par la lame bleu de son Sabre-Laser.
    Presque inaudible, il l’entendit s’éteindre.

    Ses yeux voyaient encore… Plus pour très longtemps, pensa-t-il.
    Siwle vit le visage d’Anakin penché sur lui, mais il n’entendait pas ce qu’il lui disait. Siwle ne saurait sans doute jamais si son ami assumerait ce qu’il était, ce que lui avait vu au fond de son âme. Mais il savait qu’un jour, son geste changerait beaucoup de chose quant au destin d’Anakin.
    Il sentit que ses paupières devenaient de plus en plus lourdes, et que son esprit commençait à divaguer…C’était un rêve qui revenait sauvant depuis qu’il avait rencontré Anakin au Temple.
    Dans une course folle, son Sabre au poing, il gravissait les marches d’un gratte-ciel désaffecté de Coruscant. Une ascension interminable et épuisante. Il avait l’impression d’avoir monté mille étages et qu’il lui en restait autant à franchir avant d’arriver au dernier. Il avait peur. Poursuivit par une entité dissimulée à ses yeux. Il était sur d’une chose : « elle » était la cause de sa souffrance. Il avait peur. Peur que l’entité le rattrape.
    Enfin il atteignait le sommet. Un étage dévasté par le temps et le manque d’entretiens.
    Le vent s’engouffrait violement par les ouvertures laissés par de gigantesques baies dont les vitres s’étaient sûrement écrasées en contrebas, et un mur entier en permabéton armé qui s’était effondré. Instinctivement Siwle plaçait son bras devant son visage agressé. La chose(/i) se rapprochait. Il avait peur. Il hésitait, se mettre en garde et l’affronter, ou…
    Il s’approchait alors du bord. La douce lumière d’un soleil couchant l’aveuglait légèrement.
    Son prédateur, un être revêtu d’une bure de Jedi dont la capuche ombrageait son visage et armé lui aussi d’un Sabre-Laser, fondait sur lui. Siwle engageait alors le combat. Le clash était terrible, et il parvenait à repousser son adversaire. Malheureusement, celui-ci parvenait à le blesser mortellement.
    A bout de force, et voulant échapper à la mort, il se jetait dans le vide en espérant pouvoir s’envoler, et fuir… Mais en vain. Il chutait dans les abîmes sans fin et se réveillait en age.
    Aujourd’hui, aux portes de la mort, il était à nouveau perché sur cette corniche. Mais le rêve était différent. L’entité et la souffrance qu’il avait toujours ressentie étaient là, mais invisibles, tapie au plus profond d’une ombre physiquement inexistante. Mais l’œil ne voit que la surface des choses, et Siwle savait qu’il ne fallait pas s’y fier.
    Il comprit. Ce qui le poursuivait, n’était autre que lui-même, ce qu’il était et qu’il refusait d’accepter.
    Un Jedi ne devait connaître ni la haine, ni l’amour… C’était seulement là, à la fin, qu’il commençait à comprendre. Ces deux notions avaient causé sa perte. Pendant toute cette mission il avait fait preuve d’un manque considérable de discernement, mais contrairement à Anakin, il l’assumait. Il acceptait de mourir en emportant avec lui le poids de ce fardeau. Il regarda le vide qui se perdait dans des ténèbres infinies. Devant lui, la lumière s’étendait à perte de vue… « Ce n’est que le début d’un long voyage » s’entendit-il penser au loin. Une voix douce -- ni masculine, ni féminine ; la sienne sans l’être -- qui venait de très loin, et qu’il devait atteindre. Qu’il [i]voulait
    atteindre.
    Les paroles de Maître Yoda se reflétèrent alors dans son esprit. « Fait-le, ou ne le fait pas. Mais essayer ne veut rien dire ! » Siwle n’avait jamais vraiment saisit le sens de cette philosophie.
    Il n’y avait pas de peur, se rappela-t-il alors.
    Seulement La Force. « Fait-le, … »
    Il n’y avait pas de souffrance.
    Seulement La Force. « Ou ne le fait pas. »
    Il n’y avait pas de mort.
    Seulement La Force. « Mais essayer ne veut rien dire ! »
    Etait-ce un appelle de La Force ? se demanda-t-il. C’est en tout cas ce qu’il se plut à penser.
    Il s’élança dans le vide…

    Anakin ne tenait plus qu’une bure de Jedi entre ses mains.
    La guerre s’éternisait depuis bientôt deux ans et, même bien avant -- depuis les funérailles de Maître Quin-Gon Jin sur Naboo, autant qu’il s’en souvenait -- c’était un phénomène auquel il n’avait encore jamais assisté. Tous ses frères Jedi morts au combat avaient été inhumé comme le voulait la tradition, et leur corps avait subit le rituel du bûché pour ne faire qu’un avec La Force.
    A présent, Siwle aussi ne faisait plus qu’un avec La Force. Mais son corps c’était volatilisé, comme s’il s’était fondu dans l’air…
    Une mort bien inutile, pensa-t-il. A ses yeux, Siwle avait toujours était un faible. Il ajoutait désormais la lâcheté à liste des tares de son ami défunt. Et selon lui, l’ordre Jedi n’avait que faire des faibles et des lâches. Il aurait donné n’importe quoi pour le tuer de ses propres mains.
    Il s’empara du sabre de Siwle et sorti de la forteresse de pierres noirs.



    Le voile des ténèbres s’était dissipé.
    La passerelle du Protecteur semblait empreinte d’une grande solennité. Maître Zee Ra était seule face à la verrière. Obi-Wan resta en retrait, n’osant perturber sa méditation. Elle paraissait soulagée. Pourtant son Padawan était mort, et il ne ressentait en elle que de la compassion.
    Il alla pour retourner auprès des Clones…
    - Maître Kenobi !? le sollicitât-elle. Vous pouvez rester…
    Il stoppa ses pas.
    Elle poussa un profond soupir, comme pour évacuer le poids qui pesait sur la question qu’elle s’apprêtait à lui poser.
    - Croyez-vous que notre cause soit juste ? demanda-t-elle enfin.
    - En douteriez-vous ?
    - Siwle en doutait, tenta-t-elle d’éluder.
    - De nombreux Jedi le croient aussi, précisa Obi-Wan.
    - Peut-être que ce sont eux qui ont raison, se hasarda-t-elle à penser à haute voix.
    Cette remise en question surprit le Maître Jedi.
    - Notre mission est d’éviter que la Galaxie ne sombre dans le chaos, fit-il.
    - N’est-ce pas déjà le cas ? renchérit-elle. Cette guerre ne plonge-t-elle pas la Galaxie dans ce chaos que nous devons empêcher ?
    - Peut-être, mais la République est menacée, et cela nous ne pouvons l’accepter.
    - Je sais, soupira-t-elle. Siwle pensait que c’était la guerre du Sénat, pas celle des Jedi… Et je crois que, d’un certain point de vu, il n’avait pas tort.
    - Comment ça ?
    - Et bien, voyez-vous, je crois que cette guerre est faite pour nous éloigner de la véritable menace… (elle lui lança un regard mystérieux) Je crois savoir que vous êtes mieux placé que nous autres pour le savoir.
    - Vous faites référence aux paroles de Dooku…
    - En effet. Je crois qu’on essaye de nous éloigner du Sénat et de Coruscant.
    - Vous croyez réellement que les Seigneurs Sith tirent les ficelles depuis le Sénat ?
    - Je ne sais pas. Mais je n’exclu aucune éventualité. Ne trouvez-vous pas étrange qu’au sein même du Temple, sur Coruscant, Maître Yoda reste troublé par le Côté Obscur ?
    - C’est étrange en effet. Mais si nous ne menons pas les Clones au combat, qui le fera ?
    Elle ne trouva pas de réponse…
    - Ne vous tracassez pas. La rassura Obi-Wan. Nous avons des agents infiltrés au sein de l’entourage de Dooku.
    - Maître Quinlan Vos, je présume ? On dit qu’il s’est laissé séduire par le Côté Obscur. Mace Windu et Yoda semblent pessimistes quand à son avenir et au succès de sa mission.
    Un Clone pénétra alors sur la passerelle.
    - Général Kenobi, (Les deux Maîtres Jedi se retournèrent) le Commandant Skywalker et Alpha sont de retour.
    Le Clone s’écarta de l’entrer, effectua un quart de tour, et se mit au garde à vous. Les deux annoncés pénétrèrent alors sur la passerelle de commandement.
    - Anakin, fit Obi-Wan en retenant ses émotion du mieux qu’il le pouvait, La Force soit louée, tu es vivant.
    - Maître, lui répondit Anakin refusant retenir son soulagement, moi aussi j’ai cru que je vous avais perdu encore une fois.
    - Tu m’aurais écouté rien de tout cela ne serait arrivé, le réprimanda Obi-Wan jouant les professeurs sévère.
    - Qu’en savait-vous ? lui rétorqua le jeune homme, un sourire malicieux et provocateur au coin des lèvres.
    - Avec toi, c’est toujours comme ça que ça se passe, répliqua le Maître en lui renvoyant le même sourire.
    Maître Zee Ra apparu alors derrière Obi-Wan. L’expression d’Anakin devint plus austère.
    - Maître, lui dit-il en tendant le Sabre-Laser de Siwle, il aurait aimé que je vous le donne.
    Elle le remercia avec sincérité. Cependant un doute persistait dans son esprit. Elle savait que son Padawan s’était aventuré sur le chemin du Côté Obscur, pourtant elle ne pu s’empêcher de sonder le cœur du jeune Skywalker. Mais elle ne trouva pas ce qu’elle y cherchait. Le Padawan avait certes levé une barrière psychique autour de ses pensées, mais rien ne ressemblait au voile de ténèbres qu’elle avait ressenti quelques heures plus tôt. Elle se résigna enfin à accepter que son élève se soit laissé envahir par le Côté Obscur et le destin que La Force lui avait tracé.
    Le peu de troupes qui avaient survécu au crash du Libérateur avait pris place tant bien que mal à bord du Protecteur qui décolla quelques minutes plus tard pour rejoindre Belderone…



    -- Epilogue --


    Telle un monolithe insolite, la citadelle érigée au milieu d’une jungle foisonnante et marécageuse -- et donc hostile --, semblait tout droit sortie des ténèbres. Une coupole recouvrait le bâtiment principal. Soutenues par des arcs-boutants, cinq flèches agressives, finement crénelée et de différentes tailles, était adossée en son pourtour, et s’élançant vers le ciel comme pour repousser d’hypothétiques prédateurs.
    Sous un ciel chargé, lourd et orageux, un puissant blizzard sifflait à au sommet de la flèche principale qui surplombait le reste de l’édifice. Son ogive abritait la salle des trophées du Comte Dooku. A travers une des hautes fenêtres lancéolées qui donnait sur l’extérieur, le Comte était plus absorbé par ses pensé que le paysage qui s’étendait en contrebas. Il se retourna enfin.
    En son centre, la haute salle circulaire donnait sur un vide dominé par une passerelle croisée. A l’extrémité d’un des bras, le projecteur holographique afficha la silhouette d’un homme dont le visage se perdait dans l’ombre de la capuche de son long et sombre manteau.
    - Seigneur Tyranus, fit l’individu.
    - Maître Sidious, répondit le Comte.
    - Qu’elles sont les nouvelles d’Etrury ?
    - Elles sont positives, Mon Maître. Bien que les renforts que nous avions prévu aient tardés, la planète est redevenue Républicaine. Les Jedi croient avoir déjoué une invasion de la Confédération, et la Princesse Sirsé a été déchue de ses pouvoirs.
    - Bien, le Chancelier n’a plus qu’à imposer un nouveau gouvernement sur la planète.
    - Il n’aura pas l’aval du Sénat, Mon Maître… Ni même des Jedi.
    - Les Sénateurs sont bien trop occupés à préserver leurs intérêts dans cette guerre, et les Jedi bien trop dépassés, pour se soucier d’une planète si éloignée…
    - Et pour la Confédération, Maître ?
    - Que vos troupes se préparent à intervenir sur Rendili. Je vous fournirais plus de renseignement dans quelques jours.
    - Bien, Mon Maître.
    Sidious aurait pu interrompre la communication s’il n’avait pas pris le temps d’observer attentivement son disciple.
    - Quelque chose ne va pas, mon ami ? demanda-t-il, suspicieux.
    - En effet. Les Mandaloriens ont fait ce qu’il fallait sur Etrury, mais… Mais ils ont réussi à soutirer quelques information à Maître Merq’Uri avant de le tuer.
    - Quel genre d’informations ?
    - Ils savent désormais que l’avant poste de l’Armée Républicaine se trouve sur Belderone.
    - Hum… Initiative très fâcheuse, en effet. Ils vont sûrement vouloir attaquer comme on les a laissé le faire sur New Holstice.
    - Nous pourrons les affaiblir en temps voulut, mon Maître, proposa Dooku.
    - Oui… (Sidious sembla éprit d’une profonde réflexion…) Oui, nous les livrerons aux Jedi lorsque nous n’aurons plus besoin d’eux.



    L’hiver commençait à étendre un fin manteau blanc sur l’hémisphère nord de Belderone. Et avec lui son cortège d’aurores boréales dansant au-dessus des régions les plus polaires.
    Au pied des installations militaires de la République, Maître Zee Ra contemplait le spectacle avec une certaine sérénité. Une vielle croyance racontait que les courant solaire était des vaisseaux pour les âmes des défunts. Et lorsqu’ils frappaient une planète les âmes se reflétaient dans l’atmosphère en un panache coloré et lumineux. On racontait aussi que pour expier leurs fautes, les âmes se retrouvaient prisonnières sur la planète et devait ainsi se réincarner.
    Au fond elle-même, Maître Zee Ra voulait croire en ce folcklore. Et elle priait pour que, quelque part dans la Galaxie, l’âme de Siwle Iknes chevauche un courant solaire et La Force, pour renaître à nouveau…
    Une main se posa sur son épaule, la sortant de ses songes. L’heure du débriefing approchait, et sans dire un mot, Obi-Wan était venu la chercher. Elle lui sourit.
    Ensemble, ils rejoignirent le campement.



    F I N

    mardi 07 septembre 2004 - 00:27 Modification Admin Permalien

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    starseb

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    Nom de l'Auteur : starseb (Galano Sébastien)
    Catégorie : Suspens (enfin je pense)
    Nom de la Fan Fiction : Requiem for an Empire
    Nombre de chapitres :10


    Avant de lire : Les chapitres en Noir sont raconté du point de vue de Marvin Kol (un jeune pilote Rebelle) et les chapitres en Bleu sont racontés par Artus Tarkin le fils du Grand Moff Tarkin

    CHAPITRE I


    Alors que l’Empire les harcèle, la Rébellion doit sans cesse changer de planète pour installer son QG. Dantooine n’étant plus sure les Rebelles et moi même prenons la direction de Yavin IV pour s’installer dans un ancien Temple Massassi.
    Comme tous les autres escadrons, j’escorte avec l’Escadron Sentinelle un transporteur de troupe.
    Mon Escadron ne comporte que de jeunes pilotes par rapport aux autres escadrons et chacun d’eux avait un passé bien différent…

    On trouve tout d’abord Jak Malak, le leader. Ses parents étaient d’anciens espions rebelles…jusqu'à ce que quelqu’un les dénonce. On les avait assassiné devant ses yeux pour le persuader de ne pas rejoindre la Rébellion plus tard…un échec ! Jak était plus que jamais prêt à se venger !

    On retrouve ensuite Jon Dreis, le neveu du célèbre Garven Dreis : Leader du prestigieux Escadron Rouge de X-Wings ! Grand passionné de pilotage, Jon rêvait d’avoir la même carrière que son oncle, c’est d’ailleurs ce dernier qui le pistonna pour entrer dans l’Escadron Sentinelle malgré son jeune âge.

    Moi, je suis Marvin Kol, dernière recrue en date de l’escadron. Très proche de mon frère contrebandier je rêvais de faire une carrière de pilote dans le monde de la contrebande. Un jour je partit avec lui pour une mission consistant à livrer du matériel à la Rébellion…mais suite à une tempête atmosphérique le vaisseau se crasha et mon frère mourut sur le coup. N’ayant nulle part où aller je me joignit aux Rebelles qui étaient sur place. Après tout mon frère travaillait pour eux, il aurait préféré que je me joigne à la Rébellion qu’a l’Empire…

    Le voyage de Dantooine à Yavin IV se passe sans problèmes. Notre escadron se sépare enfin du transporteur que l’on avait escorté et nous nous posons enfin à l’endroit qui nous est attribué. Un mot d’ordre avait était diffusé juste avant le départ de Dantooine : Tout le monde devait se réunir dans la plus grande salle du Temple que l’on trouverai pour une mise au point du Général Jan Dodonna.
    Jak saute à terre depuis le cockpit de son X-Wing,
    _ « Oula ! Ca m’fait vraiment bizarre de marcher de nouveau !
    _Tu m’étonne, ça fait plusieurs jours qu’on a les fesses bloquées sur notre fauteuil de pilote lui rétorqua Jon. Aaaaaaaaaah (il baille) ! Je vais tomber par terre moi ! Réveillez moi quand une danseuse Twil’ek sera prêtre à me sauter dessus !
    _Tu rêve mon pauvre vieux lui dit-je alors que je viens à peine de me poser. Attend plutôt le discours du vieux barbu pour dormir ! On vient de passer je ne sais pas combien de temps dans un cockpit ! Moi je préfère aller boire un bon verre de Bière Corellienne ! C’est une boissons d’homme ça ! »

    Sur place chaque type d’unité possède ses propres quartiers une cantina improvisée est établie dans chacun d’eux. Dans la « cantina » réservée aux pilotes on retrouve autour d’une table Garven Dreis et Dutch Vanders, respectivement les leaders de l’escadron Rouge et Jaune, les deux meilleurs et plus importants escadrons de l’Alliance.
    Jak, Jon et moi même entrons alors dans la cantina et nous nous regroupons avec le reste de l’escadron pour se changer les idées….du moins c’est ce que l’on crois…

    Garven Dreis monte alors sur la table et nous demande le silence :
    _ « Bon pour les Bleus qui viennent de nous rejoindre, je suis Garven Dreis, leader de l’Escadron Rouge ! Vous avez tous fait du bon boulot pendant le trajet….bon faut dire aussi que ces ordures d’Impériaux sont pas venu avec leur clic de TIE ! On a eut du bol sur ce coup là ! Bien, pour le reste je vais pas y aller par quatre chemins. Le général Dodonna a réuni tous les officier supérieurs dont moi-même et Dutch. Nos sources d’informations se faisant de plus en plus rare nous devons passer au degré supérieur ! Dodonna souhaite que l’un d’entre nous infiltre l’académie impériale. Je veux un pilote jeune et TRES doué ! Le but étant que notre taupe infiltre un escadron de TIE assez prestigieux pour nous fournir des informations sur les toutes dernières et futures tactiques. En effet nous avons impérativement besoin d’améliorer notre défense aérienne et mieux connaître ces chiens ne nous sera que bénéfique ! Alors des volontaires ? »
    L’idée m’emballe de suite ! Piloter autre chose que ces vieux X-Wings, infiltrer l’ennemi…tout cela mettrait un peu de piment dans ma routine quotidienne en ce moment ! Mais avant de me porter volontaire je veux d’abord voir qui aura le cran de se proposer ! Après plusieurs minutes de silence personne ne se propose. Je suis tenté de dire que JE VEUX être cette taupe mais j’ai apprit à être patient ! Mieux vaut le faire au bon moment….lors du discours du vieux barbu…devant toutes les troupes Rebelles ! Je ne pourrai être considéré que comme un héros…ou un fou !


    CHAPITRE II

    Dans l’Empire il y a deux sortes d’officiers : Ceux qui montent les échelons grâce à leur talent et ceux qui montent les échelons grâce à leur nom. Mais que fait t’on des gens comme moi ayant du talent et un nom crains de tous ?
    Je me prénomme Artus Tarkin, fils du célèbre Grand Moff Tarkin. Non pas que cela me gène…mais avec un père comme le mien, difficile de sortir de son ombre…


    Aujourd’hui je viens d’être promu Capitaine. On m’a confié le commandement de l’Oblitérator, un Destroyer de classe 1 n’ayant encore jamais servi. Comme à chaque promotion je me noie dans le doute. Pourquoi ai-je été promu ? Est-ce grâce à mes compétences ? Est-ce pour graisser la patte de mon père ? Je ne le saurai sans doute jamais…Les officiers ne se disent que rarement ce qu’ils pensent les uns des autres en face ici.


    L’Oblitérator se trouve actuellement dans le système de Carida. C’est ici que ce trouve l’Académie Impériale et il nous faut encore des pilotes et techniciens pour combler le manque de personnel. Les cadets de l’Empire feront une excellente main d’œuvre et certains feront leurs marques en tant que pilote. En attendant que le Destroyer soi prêt à partir je me doit de rester ici, m’assurer du bon fonctionnement des troupes, bref la routine, rien de bien intéressant. Inutile de dire que je préfèrerai risquer ma vie sur le front à combattre ces terroristes rebelles. Quand nous les auront écraser l’ordre régnera à nouveau dans la galaxie et nous ne seront plus inutilement perturbés.


    Alors que je fait les cent pas sur le pont un officier m’averti que mon père est en communication holographique dans mon bureau. Ce n’est pas souvent que j’ai l’occasion de lui parler, c’est pour cela que je ne me fais pas attendre. Avoir un père avec de telles responsabilités implique de ne pouvoir le voir dans le cadre privé qu’une ou deux fois par an.
    J’ai toujours eut de bonnes relations avec lui, c’est l’homme que je respecte le plus dans cette galaxie et il croit sincèrement en mes compétences d’officier.
    Lorsque j’arrive à mon bureau, son hologramme à la taille réelle me fait déjà face.
    « _Bonjour Artus. Comment va mon cher fils ?
    _Bonjours père. Je suppose que vous avez apprit la nouvelle.
    _Oui, j’ai de bons contacts tu dois le savoir. En tout cas félicitation pour ta promotion, tu le mérites amplement. Tu es un homme d’ordre.
    _Merci père. Mais à quoi dois-je cette promotion ? A une intervention de votre part ? A un officier souhaitant votre sympathie ou à mes compétence ?
    _Je ne suis pas intervenu. Je suis certain que tu dois ton grade de capitaine à tes compétences ! Tu n’es pas mon fils pour rien. Saches que si j’apprend que l’on t’a nommé capitaine pour obtenir quoi que ce soi de moi, je ferai exécuter le responsable sur le champ.
    _Merci père ! Vous m’ôtez quelques mauvais doutes de la tête.
    _Ce n’est rien Artus. Bon je regrette de devoir te quitter si tôt ton oncle l’amiral Motti m’attend en réunion pour régler quelques détails concernant l’Etoile Noire. Bonne chance mon fils. »

    L’hologramme disparaît et moi, je me retrouve à nouveau à inspecter mes troupes…On m’a assuré que le vaisseau serai prêt d’ici une semaine, j’espère que c’est le cas. Toute cette inactivité me donne plus que tout envi de rayer de la carte quelques Rebelles.
    Lorsque le destroyer sera prêt nous partirons pour le système de Corellia afin d’évincer quelques cellules Rebelles qui harcèle les forces impériales en présence. Rien de bien difficile mais une victoire rapide motivera très rapidement l’équipage...


    CHAPITRE III

    Je sais pas pourquoi mais je stresse ! Pourtant c’est moi qui me suis porté volontaire on m’a pas forcé ! Mais bon de toute façon il est trop tard pour faire machine arrière, de quoi j’aurai l’aire sinon ! Et puis c’est pas en fuyant mes responsabilités qu’on parlera de moi en héros plus tard !
    Hé oui ça ne va même pas faire un jour de cela que je me suis officiellement porter volontaire pour la mission suicide d’infiltration ! Vous auriez vu la tête de Jak et de Jon ! Et puis ce vieux barbu de Dodonna m’a fait un de ces discours patriotique qui me saoule bien ! Menfin…le point fort dans tout ça c’est que tout le monde sans exception parle de moi sur Yavin IV ! Je me demande combien de crédits je vais amasser quand j’aurai fini cette mission…si j’en reviens vivant bien sur ! Mais ça, c’est une toute autre histoire !

    Le plan est simple, j’infiltre l’académie impériale pour devenir un simple cadet de la marine pour ensuite intégrer un escadron et gravir les échelons. C’est pour cela qu’il leur fallait un pilote très jeune, talentueux ayant un minimum d’expérience, ils n’y auraient aucun soupçon. N’étant pas fiché par l’Empire je préfère garder ma véritable identité, mais pour des questions de crédibilité on m’a inventé un passé. Ainsi je viens de Kuat, mes parents étaient de riches commerçants favorables au régime impérial jusqu'à ce que des Rebelles les tuent « sans le vouloir » lors d’une mission d’espionnage ! C’est soi disant pour cela que je veux intégrer l’académie. Dodonna et toute sa clic m’ont crée un faux compte pour prouver mes origines bourgeoise de Kuat et je suis actuellement en train d’essayer la tenue que je devrai porter lorsque je me présenterai aux impériaux.
    _ « Quel élégance ! Me dit Jak en entrant dans mes quartiers privés !
    Avec sa tenue de pilote orange souillée de carburant et moi déguisé en jeune bourgeois personne n’aurait pu dire que l’on appartenait à la même classe sociale et au même escadron !
    _Oh toi te moques pas, dis-je ! C’est pas toi qui part en mission suicide déguisé en je-ne-sais-quoi !
    _Mais tu t’es porté volontaire mon cher ! A toi d’assumer !
    _Hé bien ne t’inquiète pas pour cela Jak j’assume très bien !
    _En tout cas tu va nous manquer dans l’escadron…
    _Qui est le jeunot qui me remplace ?
    _...Malek Huiss…ne dit rien je sais ce que tu penses ! Si il survit à son premier combat il aura de la chance ce petit !
    _ Vous inquiétez pas, quand je reviendrai vous aurez un héros dans l’Escadron Sentinelle !
    _Ouai je m’inquiète pas pour ça ! Par contre promet moi un truc !
    _Quoi ?
    _Fait leur bouffer les ailes de leurs chasseurs à ces ordures !
    _C’était déjà prévu !
    _Merci…Bon je doit y allé, j’vai devoir briefer l’autre jeunot qui te remplace !
    _Bonne chance ! Avec un mec comme lui t’en aura besoin ! »
    Jak Malak quitte alors mes quartiers après un dernier clin d’œil ! Il va me manquer celui là ! Me voila ne nouveau seul à essayer ce fichu costume et dans une heure je doit quitter Yavin IV pour l’académie Impériale à bord d’une navette Kuati utilisé par la Rébellion pour transporter des armes…C’est alors que Jon Dreis entre dans ma chambre de façon très précipitée.
    _ « Oula toi t’as du piquer un springt ! Qu’est ce qui t’arrive mon vieux ? On cour pour dire au revoir au futur grand héros de l’Alliance ?
    _Très drôle Marvin ! Bon mon oncle te cherche partout, ton départ est avancé !
    _Et en quel honneur ?
    _Demande lui !
    _Ok je vois ! Bon… c’est l’heure d’aller botter les fesses des Impériaux ! »


    J’arrive au hangar où m’attendent Garven Dreis et ses deux lieutenants : Wedge Antilles et Jek Porkins. Garven me briefe une dernière fois. Wedge m’explique ensuite que je ne devrai prendre contact qu’avec eux lors de mes congés à l’abri de tous les regards. Je devrai m’envoler pour Tatooine et y rencontrer Jek Porkins pour lui divulguer les infos que j’aurai récolté. Bref j’aurai pas de vacances avant un bon bout de temps…
    Le départ se fait devant le petit comité…dommage j’aurai préféré décollé devant la foule délire !

    Quelques jours plus tard :
    L’alarme vient de me réveiller, je fonce vers le cockpit : Carida est vue. Une fois sur place je pourrai m’engager à l’académie impériale ! Bon je dois m’habiller en digne bourgeois de Kuat avant d’atterrir…quel costume ridicule quand même…menfin j’aurai bientôt un bel uniforme noir ! Ca va me changer du orange flashie de mon ancienne combinaison !
    J’espère que l’accueil sera convivial, ils m’ont bien l’air coincés ces tas d’ordures… je verrai bien sur place…Ca tombe j’vai être surpris !


    Bon je viens de me poser, tout va bien pour le moment ! Maintenant il faut que j’trouve ce fichu poste de recrutement…Menfin, ça ne devrait pas être si compliqué que ça ! Après je vais devoir leur sortir mon numéro de jeune bourgeois qui déteste les Rebelles ! J’aperçois un jeune dans la rue, il a l’air d’être du coin…


    _ « Heu, bonjours, je m’appelle Marvin Kol, j’voulais juste savoir où se situer le centre de…
    _…de recrutement pour l’académie ?
    _Bien joué c’est ça ! Mais comment vous le saviez ?
    _Ben c’est que moi aussi je le cherche, je viens de Coruscant et je m’appelle Kell Mundo !
    _On va bien s’entendre Kell… »


    CHAPITRE IV (Quatre mois plus tard)

    La galaxie…C’est étrange de le terroriser tout ceux qui l’habitent à la seule prononciation de mon nom de famille…C’est là que je me rend compte que mon père a un rôle important dans le contexte actuel ! Dire qu’un jour je pourrai peu être la gouverner…Palpatine reste cloîtrer sur Coruscant à donner des ordre et attendant que l’on cède à ses caprices. Je suis sur que mon père ferai un meilleur empereur que lui, il le pense aussi et il a raison…il faut être ambitieux dans la vie. Sans ambitions le monde n’avance pas !
    Les Rebelles sont aussi ambitieux lors de leurs attaques…mais ce sont des fous contrairement à nous. Lorsque mon père les aurra retrouvé ils ne seront plus rien pour personne.

    _ « Capitaine, la Colonel Dovan Jorak demande à vous faire son rapport »

    C’était mon second, Karl Gorender…je déteste lorsqu’il me sort de mes pensées…
    _ « Faites la entrée…
    _Bien monsieur !
    _Merci Gorender… »
    Dovan Jorak entre alors dans mes bureaux à l’instant où Gorender le quitte.
    Dovan était une grande femme blonde, les cheveux blond et long, une petite cicatrice en dessous l’œil droit mais qui n’altéré en rien sa beauté. Inutile de vous dire qu’elle a était à plusieurs reprises ma maîtresse…J’apprécie beaucoup Dovan, la seule Colonel à bord à me parler franchement. Aux commandes d’un chasseur TIE c’est une véritable meurtrière sans aucune pitié pour l’ennemi. Elle avait déjà abattu une cinquantaine de chasseur à elle seule. J’ai spécialement crée l’escadron Pearl pour elle, elle le mérite.


    « _Dovan…vous êtes toujours aussi belle que meurtrière…
    _Merci capitaine ! Puis-je faire mon rapport ou souhaitez vous encore me complimenter sur mon physique ?
    _De l’ironie… j’aime ça ! Au rapport soldat, puis ce que vous le souhaitez tellement !
    _De l’ironie ? J’adore ça aussi…Mais bon laissons nos relations de côté voici mon rapport.
    Nous avons retrouvé le petit contingent de Rebelles organisant un réseau sur Ryloth.
    _Depuis le temps qu vous les cherchiez…
    _L’attente Artus ! Plus elle est longue plus vous savouré ce que vous attendiez le moment venu ! C’est Marvin Kol qui a retrouvé leur trace. Nous l’avons rejoins sur place pour une attaque surprise. Les rebelles étaient si mal organisés que notre Escadron à lui seul en est venu bout ! Marvin Kol s’est encore fait remarquer en sauvant la vie d’un de mes pilotes. Par contre. Hélas Huber McLives n’a pas eut cette chance…
    _La victoire ne s’obtient jamais sans sacrifice Dovan. Je suis désolé pour votre pilote, il aura les funérailles qu’il mérite.
    _Je vous remercie pour lui capitaine.
    _Mes hommes ont le droit à l’honneur jusqu'à leur mort Dovan. Maintenant parlez moi de ce Marvin Kol. Vous le mentionnez dans tous vos rapports ces temps ci. Ce jeune à beaucoup de talent et un potentiel énorme d’après ce que j’entends.
    _Il en a monsieur ! C’est un jeune bourgeois de Kuat, ses parents on été assassinés par les Rebelles. Depuis il jure des les venger et a intégrer nos rangs pour faire payer les Rebelles.
    _La haine est un atout puissant…Lorsqu’elle coule en nous on se sens invincible lors des combats et à force on le devient ! Je vais m’entretenir avec lui quand j’en aurai l’occasion… »

    Alors que je viens à peine de finir ma phrase je m’aperçois que cet imbécile de Gorender vient de passer une transmission holographique à mon bureau. Il sait pertinemment que je ne souhaite être déranger sous aucun prétexte lorsque je suis avec Dovan…
    «_Excusez moi Dovan, je viens de recevoir une transmission urgente. Restez ici je suis à vous dans trente secondes.
    _Mais faites donc capitaine ! »
    J’active la transmission et j’aperçois avec étonnement le visage de mon père. Il m’adresse directement la parole via son hologramme :
    _ « Bonjours Artus !
    _Bonjours père, avez vous des nouvelles à m’annoncer ?
    _Oui et du premier ordre ! L’Etoile Noire est enfin opérationnelle. J’ai besoin d’hommes, des meilleurs hommes de tout l’Empire ! J’ai donné l’ordre à tous les meilleurs capitaines de Destroyer de transférer leurs deux meilleurs Escadrons sur la station. Les Rebelles vont tenter une attaque à un moment j’en suis certain…même si cela sera suicidaire !
    _Je vous envoie mes deux meilleurs Escadrons immédiatement père !
    _Bien…j’aimerai aussi que tu soie du voyage. Cela fait longtemps que je n’ai pas vu mon fils, j’ai beau être Grand Moff je suis avant tout ton père. »
    L’hologramme disparaît. Je regarde Dovan qui a assister la conversation :
    « _Tu sais ce qu’il te reste à dire à tes pilotes…
    _Quand est ce que nous partons ?
    _Dans six heures, ne perd pas de temps ! »


    CHAPITRE V

    Ca va faire quelques mois que je suis parti en mission…et étrangement la Rébellion de me manque pas…Je me suis fait de nouveau amis, notamment Kell Mundo que j’ai rencontré quelques minutes avant d’intégrer l’académie. On a rapidement fait nos classes et nous sommes maintenant affecté à l’escadron Pearl de TIE Fighters. J’ai retrouvé la même ambiance que chez les rebelles, les cadets et les pilotes sont de vrais fêtards quand ils le veulent ! Par contre durant le boulot ça rigole plus, la discipline est reine …mais je m’y suis vite habitué. Depuis le début de ma mission j’ai pu apprendre quelques tactiques que j’ai retransmit à la Rébellion via Jek Porkins le plus rapidement possible durant mes courts congés. Mais cela m’embête de plus en plus de devoir faire cela, je trahi mes nouveaux amis…

    Notre escadron est affecté à l’Oblitérator, un Star Destroyer de classe l . Ce dernier est commandé par le fils du Grand Moff Tarkin : Artus Tarkin. C’est un honneur pour les membres de mon escadron, moi je ne n’arrive pas encore à me sentir honoré, les Rebelles dépeignent quand même Tarkin pour comme un tyran avec pas mal de sang sur les mains…Il me faisait peur…jusqu'à ce que je rencontre son fils Artus. En effet à la suite d’une mission parfaitement réussite Artus Tarkin à souhaiter nous félicité personnellement lors de notre prochain briefing. Il m’a paru honnête et sincère, je n’ai pas senti le mal en lui.


    Aujourd’hui je suis monté en grade suite au décès d’un membre de l’escadron, pauvre Huber… descendu par un X-Wing en vole de routine… Je suis un officier maintenant, je vais avoir accès à de nouvelles informations qui seront utiles à l’Alliance Rebelle…Mais est ce que je voudrai leur donner à présent…Depuis que je suis ici je m’aperçoit que les Impériaux ne sont pas si mauvais que cela, ils ont aussi un idéal. Ils me racontent certaines anecdotes qui font passer les rebelles pour des criminels…Les membres de mon nouvel escadron me sont plus chers que ceux que j’avais dans l’Alliance Rebelle. En effet je n’étais entré dans la Rébellion qu’un mois auparavant avant de partir en mission ici ! Je connais mieux mes amis Impériaux que mes amis Rebelles…De plus la doctrine impériale n’est si mauvaise et injuste que cela…elle veut l’ordre dans la galaxie et c’est une bonne chose ! Alors que les Rebelles veulent surtout renverser l’Empire…
    C’est décidé, à partir de maintenant je ne me considère plus comme Rebelle, je pense qu’avec le temps je me ferai à l’idée d’être un Impérial à par entière! C’est une question de temps… Lors de mes prochains congés je donnerai de fausses informations à Porkins puis je ne viendrai plus aux rendez vous, ils me croirons morts !

    Alors que je suis dans la salle de détente de attribuée à l’Escadron, Dovan, la leader de notre escadron entre pour nous faire une annonce, elle à l’air heureuse ! Une bonne nouvelle donc !
    _ « Bon vous êtes tous ici ? L’Etoile Noire étant enfin opérationnelle, le grand Moff Tarkin a demandé que les meilleurs escadrons soient affectés à la défense de la station et le notre fait partit de la tête de liste ! Le capitaine Artus Tarkin nous convoque dans dix minutes ! Préparez vos bagages !»

    Artus est devant nous dans la salle de conférence du destroyer. Nous sommes convoqués avec un second escadron. Artus prend la parole, j’espère que ça ne sera pas aussi barbant que les discours de Dodonna !


    _ « Bonjours les Hommes. Bon vous savez tous pourquoi vous êtes ici donc je vous épargne le long discour…Mon père le Grand Moff Wilhuff Tarkin a demandé à tous les meilleurs capitaines de destroyers de transférer leurs deux meilleurs escadron sur l’Etoile Noire. C’est pour cela que je vous ai choisi vous ! Pour des raisons personnelles j’irai avec vous sur la station. Faites moi honneur ! Rompez ! »
    Hé bien je suis agréablement surpris : bref , net et précis ! Je commence à apprécier de plus en plus le capitaine ! Alors qu’avec Kell je commence à sortir de la salle, le capitaine Artus Tarkin me fait signe. Je demande à Kell qu’il m’attende, mais je me demande surtout ce que me veut le capitaine…
    _ « Monsieur.
    _Repos lieutenant.
    _Merci ! Vous désirez me parler en privé ?
    _Oui, je suis avec grand intérêt vos exploits. Dovan me parle souvent de vous lors de ses rapports…et je dois dire que je suis impressionné ! J’ai rarement vu un pilote aussi jeune évoluer aussi vite au sein de l’Empire.
    _Vous m’honorez capitaine !
    _Vous méritez mieux que votre grade de Lieutenant, c’est pour cela que je vous nomme As. Je suis sur qu’ensuite vous montrez rapidement les échelons !
    _C’est trop d’honneur Monsieur ! Je ne vous décevrai pas ! »

    Je n’en reviens toujours pas, je suis « As » ! Voila qui me motive encore plus dans le fait de renier les rebelles ! Les impériaux EUX me jugent à ma juste valeur ! Je sens que je vais faire un carnage lors du prochain combat…


    CHAPITRE VI

    Le voyage s’est passé sans encombres comme prévu. J’ai du laissé à contrecoeur le commandement de l’Oblitérator à Gorender. J’espère qu’il ne causera pas trop de dégâts durant mon absence… Je déteste laisser ce qui m’appartient dans les mains d’une autre personne…surtout quand elle se nomme Gorender !
    Je suis en train de quitter la navette, les membres des deux escadrons sélectionnés me suivent. J’imagine déjà mon père en train de m’attendre devant la navette. Cela va faire neuf mois que je ne l’ai pas vu…

    Je descends la rampe de la navette et comme je l’avais prévu mon père m’attend. Il est en compagnie de mon oncle, l’Amiral Motti et de ses amis Yularen et Bast. Un bien beau panel de personnes respectables et respectées.



    Mon père s’avance :
    « _Bienvenu parmi nous Artus ! Heureux de te voir, tout comme ton oncle ! dit-il en se tournant vers Motti.
    _Ton père a raison, dit ce dernier, j’avais hâte de revoir notre tout nouveau capitaine !
    _Vous savez mon oncle, dis-je, mon destroyer n’est rien comparé à l’Etoile Noire ! C’est l’arme ultime !
    _Si seulement tout le monde pensait la même chose ici….
    _Comment cela ? »
    Mon oncle se tourna vers mon père l’air résigné. Mon père prit la parole :
    « _Palpatine a envoyé Darth Vader nous surveiller, pour voir si nous n’abusons pas du pouvoir que représente cette station.
    _Vader…je n’aime pas cet homme…
    _Il a étranglé ton oncle en voulant lui prouver que l’Etoile Noire n’était qu’un jouet par rapport à la Force…Heureusement je suis intervenu.
    _Ce Darth Vader n’est que le lèche botte de Palpatine, ce n’est qu’un fou croyant à l’ancienne religion des Jedi.
    _C’est pour cela que je ne resterai pas souvent avec toi ici. Vader me surveille constamment…Mais tu n’es pas informé de la nouvelle la plus importante !
    _Laquelle père ?
    _Alderaan n’est plus. J’ai testé la puissance du super-laser de la station sur la planète, le tout devant les yeux de la princesse Leia.
    _Leia Organa ? Que fait elle ici ? N’est elle pas membre du sénat impérial ?
    _J’ai bien peur que non. Tout d’abord le sénat n’est plus : Palpatine l’a dissout pendant ton voyage. Ensuite Organa a volé les plans de la station, nous l’avons capturé mais impossible de remettre la main sur les plans. Les Rebelles vont pouvoir tenter une attaque si nous ne retrouvons pas leur base !
    _ J’étais sur que c’était un traître. Son père complotait contre nous avec la Rébellion. Mais même si les Rebelles nous attaquent ils perdront toute leur flotte en moins de dix minutes.
    _La station n’est défendue que par des turbolasers à courte portée et il nous faut plus que de simples TIE pour la défendre contre une flotte. C’est pour cela que l’Oblitérator ainsi que deux autres destroyers sont en route pour stationner autour de l’Etoile Noire.
    _En reprendrai-je le commandement ?
    _Si tu le souhaites, tu es libre de rester. Mais avant de continuer à discuter restaurons nous veux-tu ?
    _Bien sur père. Mais avant j’aimerai vous présenter mes deux meilleurs pilotes : Dovan Jorak et Marvin Kol. A eux deux ils ont abattus plus de Rebelles qu’un escadron standard.
    _Ravi de vous rencontrer. J’ai confiance en mon fils, s’ils vous complimente ainsi c’est parce que vous le méritez. Si les Rebelles tentent une attaque vous aurez le privilège de décoller avec les premiers escadrons pour prouver vos talents. Je vous fais confiance. »

    Mon père salua les deux pilotes et se retourna. Je fis signe à Dovan et à Marvin de rejoindre leur groupe et d’aller se restaurer dans l’endroit qui leur est attribué. Mon père veut les faire combattre en première ligne, c’est un honneur pour eux et pour moi…Mais je risque de perdre mes deux meilleurs éléments. Les Rebelles sont peut être fous, ils ont de bons pilotes !


    Le lendemain :
    Une journée passionnante m’attend ! Mon père a demandé à Bast de me faire une visite complète de la station. D’ailleur le voila qui frappe à la porte de mes quartier.

    _ « Bonjours Bast !
    _Bonjours Artus ! Es-tu prêt à visiter cette gigantesque sphère ?
    _ Et comment ! Je n’attendais que ça quand j’ai appris la création de la station !
    _Alors suis moi un mini speeder nous attend.
    _Un mini speeder ?
    _Oui, vu la taille de la station les officiers ne peuvent pas se permettre de se déplacer à pieds. Aller en route ! Tu vas découvrir l’arme ultime de tes propres yeux ! »

    Bast sais rendre les descriptions des systèmes techniques intéressants. Nous sommes partis il y a deux heures et je peux vraiment constater l’ampleur de la chose ! Quel arme parfaite ! Nous passons par les quartiers de détention pour accéder aux différents hangars. J’aperçois de loin un Wookie menotté par deux Stormtroopers qui ont l’air bien maladroits… Etrange…les Wookies ne sont ils pas réduit en esclavage sur Kashyyyk ? Il faut se dire que la vie est faite d’exceptions !
    Les heures passent…La visite est stupéfiante ! C’est alors que Bast reçoit un appel prioritaire sur son comlink. Il me regarde, stupéfait :
    « _Leia Organa s’est enfuit de sa cellule ! Il y a eut une fusillade entre des Rebelles et des Stormtroopers…
    _Comment est-ce possible ?
    _Je n’en sais rien ! Je te ramène à tes quartiers ton père me demande. »

    Une fois dans mes quartiers, il me semble voir quelque chose à travers les hublots qui me servent de fenêtre : un vieux cargo corellien poursuivi pas tout un escadron de TIE.
    C’est alors que mon oncle entre dans mes quartiers, essoufflé:
    « _Leia Organa s’est échappée de la station, ton père a fait installer un mouchard dans le cargos qui lui a permit de prendre la fuite.
    _Cela nous mènera à la base des Rebelles !
    _Exact ! Mais ils riposteront quand ils nous aurons repérés. Il faut se préparer au combat ! »



    CHAPITRE VII

    Je suis sur cette station depuis seulement quelques jours et je me sens déjà mal à l’aise. J’étais plutôt excité de venir ici mais quand j’ai appris que le grand Moff Tarkin avait fait détruire Alderaan je ne me sens pas bien. J’avais bien raison de le craindre…cet homme me parait dangereux, calculateur, mauvais…il n’est pas comme son fils…Bref j’ai un mauvais pressentiment.
    Les Rebelles luttent contre ce genre d’acte…Soi cela va rallier des mondes à leur cause soi cela fera le contraire…Suis-je vraiment à ma place ici ? Vais-je combattre pour une puissance qui détruit des planètes mais qui me voie comme un héros ou dois je retourner parmi les Rebelles que j’ai trahi mais qui empêcherai de tels actes… Je ne suis plus sur de rien... le doute m’envahi…Que dois je faire ? Je n’en sais rien…

    C’est alors que l’alerte rouge retentie ! Dovan entre en catastrophe dans mes quartiers :
    _ « Les Rebelles nous attaquent ! Ils ont déjà détruits pas mal de turbolasers ! Darth Vader ordonne à la chasse de décoller ! Préviens Kell, met ta combinaison et fonce dans le hangar ! »
    J’enfile directement ma combinaison et je réveille Kell.
    « _Aller réveilles toi mon gars ! On nous attaque !
    _Cool ! C’est notre jour de gloire Marvin ! Allons mater ces Rebelles !
    _Cris pas victoire si vite… »



    Vingt minutes plus tard :

    Je suis dans mon cockpit, moi et l’Escadron Pearl sommes chargés d’intercepter l’Escadron Bleu des Rebelles pendant que l’Escadron Noir de TIE s’occupe des escadron Jaune et Rouges Rebelles. Je vole en trio avec Dovan et Kell. Dovan s’occupe de prendre en chasse un X-Wing ou un Y-Wing pendant que Kell et moi la couvrons.

    Nous prenons un premier X-Wing en chasse, et là…il ne me faut que quelques seconde pour identifier la peinture du chasseur. Il appartient à l’Escadron Sentinelle, c’est le chasseur de Jak Malak, mon ancien leader lorsque j’étais Rebelle. Jak est prit au piège…La simple vision de son chasseur me rappelle pourquoi je me suis engager chez les Rebelles, pourquoi il s’est engagé chez les Rebelles…C’est alors que Dovan me sort de mes pensées :
    « _Marvin ! Qu’est ce que tu fout ! Un deuxième chasseur nous colle aux trousses! Occupes toi en avec Kell pendant que je fini de canarder celui-ci !


    Le temps de réagir et le chasseur de Jak par en fumée sous les tirs de Dovan…Un ami s’est fait tuer par une amie…Si Jak avait su que j’étais à bord de ce cockpit…Je ne tire plus, je ne me dirige plus, j’ère dans l’espace…seul avec mes pensées…J’entend dans mon communicateur Kell hurler de joie après avoir détruit un Y-Wing, Dovan le félicite…Je me dégoûte…Comment en suis-je arrivé là ? A voir mes amis massacrer mes autres amis sans rien faire… Impérial ou Rebelle, je dois combattre des amis…je suis prit au piège…
    C’est alors que le chasseur de Dovan me dépasse, elle prend en chasse un deuxième X-Wing…celui de Jon Dreis, mon meilleur ami lorsque j’étais chez les Rebelles d’après la peinture du chasseur. Dovan se met à hurler dans mon communicateur :
    « _Putain mais qu’est-ce que tu fous Marvin! C’est le carnage ici et toi tu restes sans rien faire ! Ressaisis toi vite ! Couvre mois tout de suite sinon je pourrai abattre ce fichu X-Wing ! Kell fait son boulot fait le tiens ! »

    Dovan commence à tirer sur le chasseur de Jon…et là je ne sais pas ce qu’il me prend, je ne me contrôle plus…j’active mon ordinateur de visée et je tire deux salves simultanées sur le TIE de Dovan qui explose sur le coup. Je viens de tuer une amie pour en sauver un autre… L’un méritait ‘il de vire plus longtemps que l’autre ? Je n’en sais encore une fois rien…je suis plongé dans le doute dans un état semi comateux. C’est un miracle que mon chasseur ne se soi pas encore fait descendre.
    « _NOOOOOOOOOOOOON ! Hurle Kell dans le communicateur. Pourquoi t’as fait ça ! Espèce de traître ! Tu vas le payer ordure de Rebelle ! »
    J’ai senti la rage et les pleurs de Kell sans ses paroles. Il est rempli de haine à mon égard désormais…un pilote plein de haine se croit invincible, et à force de le croire il le devient vraiment…
    Il dirige instantanément son TIE vers le mien, c’est alors qu’il se prend une salve de X-Wing de plein fouet et part en vrille vers moi. La collision est inévitable mais il ne me reste qu’un dixième de seconde avant le choc fatal.

    Le néant…suis-je en train de rêver ? Suis-je inconscient ? Suis-je mort ? Je ne vois qu’une lumière blanche et je me sens étrangement bien.


    CHAPITRE VIII

    Les Rebelles nous attaquent mais nous sommes à quelques minutes de leur extermination. Bientôt Yavin IV sera à portée de tir et il ne restera plus rien de ces misérables terroristes !
    Darth Vader est partit lui-même au combat. Mettre sa vie en danger alors que la victoire est proche et certaine…c’est courageux mais stupide ! Mon père est devant l’écran de visée de la station pour être aux première loge lors de l’écrasement total des Rebelles. Mon père avait voulu que je me joigne à lui mais je préfère assister au spectacle depuis mon Destroyer, à bord de MON vaisseau.
    Je vais féliciter mon père pour son futur triomphe avant de partir et j’irai ensuite dans une navette qui m’emmènera à l’Oblitérator. La salle où se situe mon père est à quelques mètres je tape mon code d’accès et j’entre :
    _ « Artus ? Tu ne pars plus sur l’Oblitérator ?
    _Si père. Je viens juste pour vous féliciter ! Votre doctrine et votre acharnement ont payé aujourd’hui ! Demain vous serez un héros pour tout l’Empire !
    _Merci Artus ! Mais dépêches toi si tu veux assister au spectacle, la station est à porté dans quinze minutes.
    _Au revoir père ! Je suis si fier de vous !
    _Au revoir Artus. »

    Alors que je quitte la salle je croise Bast :
    « _Attend moi s’il te plaît Artus. » me dit ‘il.
    Il entra dans la salle sans que je puisse lui répondre. Deux minutes plus tard il en sort deux minutes plus tard :
    « _Merci de m’avoir attendu Artus.
    _Ce n’est rien, mais que vouliez vous me dire ?
    _J’ai analysé la tactique des Rebelles et il se pourrait qu’il y ai un danger ! Il faut partir vite !
    _Comment ça ? Et mon père ?
    _ Leurs chasseurs visent une bouche d’aération. Si une seule torpille tombe à l’intérieur toute la station explosera ! Ton père est sur de sa victoire, il vient de s’enfermer pour savourer son triomphe sans que personne ne le dérange. Je préfère rester prudent, je servirai mieux l’Empire vivant que mort. Puis-je monter à bord de l’Oblitérator avec toi ?
    _Je n’y vois pas d’inconvénient Bast ! Mais à mon avis vous vous faites du mauvais sang pour rien. La chasse a décollé et va exterminer ces pilotes en peu de temps ! J’ai confiance en mon père, je ne m’inquiète pas pour lui. »

    Nous atteignons le hangar de ma navette en quelques minutes grâce au mini-speeder. Le pilote est déjà prêt et n’attend plus que nous. Je lui demande de décoller sur le champ. L’Oblitérator se trouve à un micro saut hyperspatial d’un centième de seconde.

    J’ordonne au pilote de calculer le saut le plus rapidement possible, chose qu’il fait immédiatement. Le saut est tellement furtif qu’on ne s’en rend même pas compte. Une fois sur place Yavin IV est aussi grande qu’un ballon et l’Etoile Noire aussi petite qu’une bille. Mais il manque quelque chose : l’Oblitérator ! Nous devrions le voir depuis notre position…mais rien :
    « _Pilote ! Où est l’Oblitérator !
    _Je n’en sais rien capitaine.
    _Vous avez bien calculé le saut ?
    _J’en suis sur capitaine, j’ai vérifié deux fois !
    _Bien…Maudit Gorender ! »
    J’appelle immédiatement Gorender sur mon comlink :
    « _Gorender au rapport capitaine !
    _Gorender où êtes vous ? L’Oblitérator n’est plus à sa position initiale !
    _Je sais capitaine. Le Seigneur Vader m’a ordonné d’amener l’Oblitérator derrière l’Etoile Noire pour embusquer tout Rebelle tentant de s’enfuir. Nous faisons de notre mieux, seul un chasseur nous a échapper il juste avant votre appel. Je reviens à la posi… »

    La communication a coupée net. Je regarde l’heure, Yavin IV aurait du être détruite à cet instant précis. Je relève ma tête et à ma grande surprise la petite lune est toujours au même endroit…et j’aperçois avec horreur qu’a la place de l’Etoile Noire…une immense explosion à lieue…

    C’est impossible ! Les larmes me montent, mon père, son rêve, tout…tout a été anéanti par les Rebelles en une seconde…Bast avait raison…Il me regarda dépité après être resté bouche bée comme moi pendant une longue minute.
    _ « Artus…il n’est peu être pas mort. Je vais me renseigner immédiatement pour savoir s’il a prit une navette. Je suis sur qu’il reste une chance…
    _Non Bast. Je connais mon père…Cette bataille était l’accomplissement de toute son existence. Il ne serait jamais partit pour assister à son plus grand moment de gloire. Les Rebelles lui ont volé sa victoire… »

    Les larmes coulent sur mes jouent, je serre mes poing avec rage et je regarde, impuissant, les éclats qui volent au loin…


    CHAPITRE IX

    Je suis toujours dans cette lumière blanche où je me sens étrangement à l’aise…c’est alors que je me sens comme aspiré de l’intérieur violement…

    Je me réveille, une femme en uniforme blanc est devant moi, je tourne la tête et je vois Kell dans un fauteuil anti-gravité, les jambes amputées, me regardant avec les yeux pleins de haine.
    Mais tout ceci est flou, très flou…Je me rend compte alors que je suis dans une cuve de Bacta, j’essai de plier mes bras mais je ne sens rien du côté droit. Je tourne la tête et rien…je n’ai plus de bras droit.
    Je réalise à peine ce qui m’arrive qu’on commence à me sortir de la cuve. Deux droids me prennent et me dépose sur un lit. Je me sens à moitié comateux. La femme en blanc, l’infirmière très certainement s’approche avec une seringue à la main. Je me rendors immédiatement…

    Lorsque je me réveille à nouveau je me sens beaucoup mieux, j’ai toute ma présence d’esprit, du moins je crois. Mes bandages ont disparus, je suis dans une combinaison noire standard impériale. La manche droite « flotte » vu que mon bras a été amputé. Je me pose tellement de questions…Où suis-je ? Pourquoi m’a-t-on amputé ? Qu’est ‘il arrivé à Kell ? Où est Artus ? Comment s’est finie la bataille ? Jon Dreis est-il encore en vie ? Yavin IV a-t-elle explosée ? Dans quel camp dois-je me rallier ? Dans les deux cas je devrai affronter mes amis et je serai rongé par le remord…
    L’infirmière entre alors dans ma chambre :
    « _Vous êtes réveillé. Tant mieux.
    _Où suis-je ? Que s’es-il passé ?
    _Je vais laisser le capitaine Artus Tarkin répondre à vos questions. Capitaine vous pouvez entrer ! Il est conscient. »
    L’infirmière avait une tonalité sadique dans ses paroles…je n’aime pas çà… Le capitaine Artus Tarkin entre alors dans ma chambre, il fait signe à l’infirmière de se retirer, me regarde droit dans les yeux et prend la parole :

    « _Marvin…Marvin Kol…la bataille commençait plutôt bien pour vous, mais il a fallu que vous descendiez sans raison ma meilleure pilote et la femme que j’aimais…Par la suite Kell Mundo a héroïquement foncé sur vous pour stopper votre folie meurtrière. Hélas son TIE s’est fait percuter par une salve venant du X-Wing que Dovan allait détruire…Kell Mundo perdit le control de son appareil et entra en collision avec le votre. Par chance pour lui les deux TIE n’explosèrent pas mais « s’emboîtèrent » l’un dans l’autre. Les réacteurs de Kell étant toujours en fonctionnement, vos deux chasseurs dérivèrent vers l’espace s’éloignant de l’Etoile Noire.
    Deux minutes plus tard les Rebelles faisaient exploser la station causant ainsi la mort de mon père, de mon oncle, celle de quelques milliers de personnes et la destruction de l’Oblitérator.
    Il nous a fallu une semaine pour retrouver les très rares survivants. Nous avons retrouvé votre TIE et celui de Kell deux jours après la catastrophe. Vous étiez grièvement blesser, si bien que Kell a eut les jambes amputées et vous par chance n’avez eut que le bras droit. Nous vous avons emmené dans le centre médical du Keldaure, le Destroyer personnel de Bast. Kell a reprit conscience deux jours avant vous et nous a expliqué votre trahison. Votre sentence est déjà prévue mais avant…je souhaite savoir pourquoi vous avez fait cela ! »
    Quoi qu’il arrive mon destin était désormais scellé, ne pouvant pas tomber plus bas, n’ayant plus rien à perdre je décide de tout avouer au capitaine. Je suis un homme mort de toute façon…

    « _Je ne suis pas un jeune bourgeois de Kuat et mes parents n’ont pas été assassinés par les Rebelles. Je suis un Rebelle, j’ai accepté une mission d’espionnage consistant à infiltrer vos rangs. J’avais des préjugés sur les Impériaux mais au fil du temps j’ai adhéré à vos idéaux jusqu'à en renier les Rebelles et leur donner de fausses informations. Je vous ai beaucoup apprécié capitaine, ainsi que Kell et Dovan.
    Mais lorsque j’ai apprit que votre père a donné l’ordre de détruire Alderaan tout s’est bouleversé en moi. Lors du combat j’étais encore sous le choc. C’est alors que je me suis rendu compte que les pilotes que Dovan, Kell et moi-même abattions étaient mes anciens frères d’arme. Après la mort de l’un d’entre eux je ne sais plus que ce que je faisais. Si bien que sans me contrôler j’ai froidement abattu Dovan. Vous connaissez la suite…
    _Bien. Je vous remercie pour vos aveux je connais maintenant la vérité. Dommage que cela se finisse comme ça Marvin, vous auriez fait carrière, j’en suis certain. Cela étant dit vous êtes condamné à la peine capitale prévu par le code pénal interne de l’Empire. Vous serez largué vivant dans le vide spatial demain à la première heure.
    Au revoir Marvin Kol.
    _Au revoir capitaine Artus Tarkin. »

    Le capitaine sort de ma chambre. Je m’allonge dans mon lit et me met en position fœtale. Je suis heureux et à la fois déprimé. Demain je ne me poserai plus ces questions qui me torturent l’esprit, la mort soulagera mes douleurs mentales. D’un côté c’était la meilleure chose qui pouvait m’arriver.
    D’un autre côté je suis malheureux. Qu’aurai-je fait de ma vie ? J’ai trahi mes amis qu’ils soient Rebelles où Impériaux. La plupart d’entre eux sont morts et quelques fois par ma faute. Les seuls qui ont survécu me crois mort ou me haïssent. Je ne serai jamais devenu un héros, je ne serai jamais rien devenu en fait. Rien...Qu’aurait dit mon frère…je n’en sais rien et de doute façon il est trop tard pour moi de me poser la question.
    Je serre mes jambes contre mon ventre et m’endort…demain tout ira mieux.


    CHAPITRE X

    Je vais très rarement ici : la salle des exécutions capitale. C’est seulement la seconde fois que j’y vais. Je ne suis jamais vraiment heureux de voir un homme se faire tuer ainsi contrairement à certains qui s’en font une pure joie. Je ne suis pas un sadique, le sadisme dans ce contexte c’est manquer de respect au condamné.
    Deux Stormtroopers conduisent Marvin Kol dans la salle d’exécution. Ils scellent la porte et repartent. Marvin me regarde, il sourit mélancoliquement. C’est alors que la porte derrière lui s’ouvre sur le vide spatial. J’ai a peine le temps de voir la peau de Marvin geler qu’il se fait brusquement aspiré dans le néant glacial de l’espace.
    J’entends un officier dire « Salopard de Rebelle ». Bast qui est de l’autre côté de la salle le regarde avec une noirceur indescriptible. Je déteste ce genre de propos lors de la mort d’une personne même si je haie les Rebelles. Pour moi la haine n’implique pas l’irrespect.
    Même si Marvin a fait ce qu’il a fait je ne lui en veux pas. Il a fait son travail de soldat mais s’est lui-même engouffré dans un piège
    Bast me rejoind sans dire un mot, nous commençons à errer dans les couloir du Destroyer…

    Je n’aime pas ces longs silences gênés. Je décide alors de prendre la parole bien que je ne soie pas d’humeur à discuter.
    « _Qu’allez vous faire maintenant Bast ?
    _Hé bien je vais avant tout me concentrer sur le commandement du Keldaure, après je suivrai les ordres. C’est aussi simple que cela. La guerre est loin d’être finie mais je compte bien être là pour en voir la fin…Et toi Artus que vas-tu faire ?
    _Je n’en sais rien, peut être attendre mon affectation sur un autre destroyer…ou quelque chose d’autre…Je vais aller dans mes quartiers…j’ai besoin de réfléchir.
    _D’accord. Dit moi si tu à besoin de quelque chose. N’hésite pas !
    _Bast…
    _Oui Artus…
    _Au revoir. Merci de m’avoir sauver la vie sur la station….au revoir. »
    Avant qu’il ait le temps de répondre quelque chose je ferme la porte et la verrouille.

    Je m’assois devant mon bureau, le regard dans le vide. Mon père est mort, mon oncle est mort, la femme que j’aime est morte, mon vaisseau est détruit, tout mon équipage est mort, mes meilleurs pilotes sont morts ou invalides…L’Empire est désormais dirigé par un empereur capricieux et son fanatique serviteur. Pourquoi continuer à servir un Empire dont je déteste les leaders ? Pourquoi continuer à être alors que tous ceux que j’aime son mort ? Je n’ai plus aucun objectif, plus aucune motivation, plus aucun prétexte pour continuer…Je ne vois plus qu’une seule sage solution.
    J’ouvre alors mon tiroir en sort mon blaster.

    FIN

    -------------------------------------
    Heureux mari de la superbe senatrice.padme et frere de corde !
    "Quand il ne te reste plus rien à espérer il te reste l'espoir"
    Fan Numero 1 de Plo Koon

    [Ce message a été modifié par: starseb le 10-09-2004 00:28]

    jeudi 09 septembre 2004 - 22:44 Modification Admin Permalien

  • Avatar AngeSolo

    AngeSolo

    28432 Crédits

    Nom des auteurs : AngeSolo & Tyria alias les Koala Girls
    Genre : Aventure/Action
    Caractères : 47 633 (espaces non compris mais ce n’était pas précisé avec ou sans les espaces…)

    Titre : TATOO'S STORY


    Tyria Sarkin, une jeune femme Jedi se promenait tranquillement (Oui, ça arrive !) avec sa filleule, la fille de sa meilleure amie Ange Solo. Elles se dirigeaient vers un restaurant.
    Chemin faisant, elle racontait à Florane quelques anecdotes marrantes sur sa mère. Soudain un type se jeta à ses pieds.
    _ Sauvez le système Corellien !
    _ Tyty ? C'est quoi ça ? Un fan ? Interrogea Florane.
    _ Manquerait plus que ça ! Euh… Monsieur ? Je peux vous aider ?
    _ Accomplissez votre mission ! Poursuivit l'homme.
    _ Maman avait raison…
    _ Et elle a dit quoi, ta mère ? Non, laisse tomber. C'est quoi ma mission ?
    _ Sauver le système Corellien !
    Tyria l'aida à se lever.
    _ C'est ça… Je vais sauver le système Corellien.
    _ Vous ne comprenez pas !
    _ Sans déconner ? ironisa Sarkin. Florane, je crois qu'on se fera un restau un autre jour. Rentre chez toi, ça vaut mieux.
    _ Mais… bêla la gamine, contrariée en lançant un regard noir à sa marraine qui en disait bien long.
    _ Pas de mais qui tienne ! Raconte cette histoire à ta mère et prends la en photo.
    _ Euh…
    _ Allons ! File ! Ange va me tuer si je t'entraîne dans cette histoire.
    _ Tu vas vraiment le suivre ? la questionna-t-elle.
    _ Oui, répondit Tyria en lui adressant un clin d'œil.
    Septique, Florane hésita et cavala dans les rues à toute allure.
    _ Alors ? Qu'est-ce qui se passe dans le système Corellien ? soupira Sarkin d'un air las.
    _ Il est en danger ! s'énerva l'homme.
    _ Merci, j'avais compris. Si vous voulez, je peux vous emmener dans un endroit où on vous écoutera. (genre l'asile)
    _ Venez !
    Il la prit par le bras et l'entraîna dans les ruelles de coruscant.

    _ Ange, tu m’as l’air bien rêveuse.
    _ Excuse-moi, répondit-elle en secouant la tête tout en passant une main dans ses cheveux courts. J’ai la tête ailleurs depuis quelques temps. Luke Skywalker me causait hier et je ne lui racontais que des âneries !
    Elle s'interrompit songeant au voyage qu'elle devait faire avec le célèbre Han Solo, un ami d'enfance qu'elle avait connu alors que ses parents l'avaient abandonnée. Du coup, Han Solo s'étant lié d'amitié avec elle, lui avait donné son nom afin d'éviter des problèmes de bureaucratie vu que la jolie Corellienne Ange ignorait le sien. Il était lui et son ami Wookie comme des frères pour elle.
    Elle lâcha son verre remplit de Gizer qui tomba en morceaux sur le sol, dû à une violente douleur dans le dos, ledit lieu de son passé douloureux. Une brûlure plus forte que d’ordinaire la força à se plier en deux et la coupa de la Force pendant quelques secondes qui furent interminables. Sa vue se brouilla et ses sens faiblirent le temps que le mal se dissipe.
    _ Ange, réponds-moi ! Par la Force, dit quelque chose !
    _ C’est passé, la rassura-t-elle après avoir retrouvé ses esprits.
    _ Tu plaisantes ? C’est la cinquième fois en trois jours !
    _ Je sais, je sais… Personne ne sait pourquoi ni comment ! Les savants disent que c’est psychologique.
    _ Ils ignorent tout simplement ! la contra Amy. L’autre jour, Faran était tout accablé quand tu t’es affaissée dans ses bras et que tu n’es revenues qu’à toi après plusieurs minutes.
    _ Écoute, Amy, c’est juste passager, y’a pas à en faire tout un plat !
    _ Fais ce que tu veux ma petite Ange, mais c’est pas bon de ne rien faire. Tu nous mets tous en alerte à être dans cet état.
    C’est alors que Florane arriva haletante comme un bantha, affolée comme si des Sith étaient à ses trousses. Elle attrapa la main de sa mère.
    _ Maman, Maman, je crois que Tyty a des ennuis.

    Tyria suivait toujours l'homme qui l'entraînait toujours plus loin des rues les plus fréquentées.
    _ Vous ne comprenez pas… Vous devez protéger la sphère… Vous et la seconde…
    La beauté sévère de la native de Kuat se figea.
    _ La seconde ?
    _ La seconde protectrice ! Ils veulent la sphère…
    _ Où elle est cette sphère ? fit Tyria espérant trouver un moyen d'emmener l'homme à l'hôpital le plus proche.
    _ Elle saura la trouver. Si vous ne faites pas cela le système Corellien sera…
    Il ne put finir sa phrase car une sorte de scie ronde aux reflets d'or le décapita. Son corps tomba par terre et une gigantesque flaque de sang se forma aux pieds de la Jedi.
    _ Ne bougez pas ! ordonna une voix
    Elle regarda dans la direction d'où provenait la voix. Deus hommes lui faisaient face et l'avaient mis en joue avec de drôles d'armes.
    L'un d'entre eux sourit.
    _ Ca a été dur de vous retrouver, protectrice.
    _ Vous pourriez m'expliquer ce délire que tout le monde a ? ironisa Sarkin gardant son calme.
    Il ne se soucia pas de la question.
    _ Vous allez nous suivre bien gentiment.
    _ Et pourquoi ça ?
    L'homme qui paraissait être la chef se reprocha d'elle, il faisait au moins une bonne tête de plus que la jeune femme.
    _ Parce que votre vie en dépend. Vous n'êtes pas indispensable, vous savez ? la mit-il en garde.
    _ Indispensable à quoi ?
    _ Vous le saurez bientôt.
    _ Je vais finir comme lui ? demanda-t-elle en désignant le macchabée.
    Avant qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit, un des hommes fit "feu" et un des projectiles se ficha profondément dans son épaule droite (!). Sous l'impact, elle tombai à la renverse… Dans la flaque de sang.
    Le chef poursuivit comme si de rien n'était :
    _ Vous voyez que non.
    _ Je suis grave rassurée sur ce coup là !
    _ Avancez et pas de bêtises.
    Il la poussa en avant ce qui la fit trébucher sur le sol où elle se ramassa.
    Tout en se relevant, elle usa la Force pour supprimer la douleur qui se propageait dans son cou et dans son bras. Ils l'entraînèrent quelques rues plus bas, là où les attendait un speeder. Les yeux de la Jedi se posèrent sur son pantalon qui était couvert de sang ! Muy bien ! Elle détourna le regard, ne préférant pas voir son épaule.
    _ Hum… J'ai le droit de poser une question ?
    _ Si vous êtes prête à en subir les conséquences…
    _ Ah… Faites comme si j'avais rien dit.
    Elle vit au loin un bus. Les brigands allaient passer au-dessus et d'après ce que Sarkin pouvait voir, il ne devait pas y avoir plus de 20 mètres de haut.
    J'en connais une qui va me traiter de cinglée quand elle apprendra ce que j'aurais fait, songea-t-elle.
    Quand le speeder arriva au niveau du bus, elle donna un violent coup de pied à son geôlier et passa à travers la fenêtre.

    Ange avait embarqué dans son speeder bien qu'elle avait toujours la nausée dû à un mal mystérieux. Respirant à fond, elle chercha la présence de Tyria à l’aide de la Force. Les fluctuations de celle-ci lui indiquèrent qu'elle descendait je-ne-sais-où très rapidement. Trop rapidement. Solo fonça dans sa direction aussi vite que possible. Elle accéléra.
    Un grand "PLASH" indiqua que Sarkin avait bel et bien imitée la crêpe qui touchait la poêle après avoir été retournée. Ange l'aida comme possible à monter dans son bébé (pas la gosse, le vaisseau) vu qu'elle était assez amochée.
    _ Merci ! Ca fait plaisir de te voir ! J’étais en train de me dire qu’il allait falloir que je me fasse pousser des ailes ! railla Sarkin.
    _ Et si au lieu de ça, tu évitais de sauter dans le vide ? ricana Solo.
    _ J’essayerais d’y penser la prochaine fois, soupira-t-elle.
    _ Et qu’est ce qu’il t’est arrivée pour que tu saignes autant, l’interrogea la Corellienne constatant le fait.
    _ C’est compliqué…
    Ange souleva un sourcil. Une truc métallique - la scie des tarés - se planta dan son vaisseau ce qui fit débiter à la conductrice une myriade de jurons.
    _ C’est quoi ce truc ?
    _ Mes poursuivants…
    Elle donna un grand coup sur l'accélérateur.
    _ Mais comment as-tu fait ton compte Tyria, hurla-t-elle pour qu’elle l’entende pendant qu'elle regardait avec mépris le truc en or qui s'était planté dans son engin.
    - J’en sais rien. Tu pourrais nous débarrasser de ces crétins, s’il te plait ?
    _ C’est demandé si poliment… Accroche-toi !
    Toujours avide de montrer sa divine façon de piloter, Ange appuya sur la manette à gaz.
    Regardant dans le rétroviseur, elle vit une main jaillir de la fenêtre et à tirer avec leur drôle de lance-scies en métal de la mort qui tue.
    Sarkin poussa un cri et baissa la tête quand Solo passa en trombe sous une motobike. Le vaisseau zigzagua au milieu du trafic évitant avec soin les autres véhicules, plongea soudainement et vira à droite. Ange accéléra à fond, braqua à gauche et releva le nez de l’engin avant d’effectuer une vrille. Les autres avaient perdu un peu de distance.
    Mais où avaient-ils eu un speeder aussi rapide ? se demanda Solo.
    Son vaisseau traversa un peloton de véhicules sous les jurons de Rodiens avant que leurs "amis" tirèrent à nouveau.
    Elle passa dans un espèce de tunnel qui déboucha en plein sur un train puis elle se mit à la vitesse de celui-ci et se cacha derrière avant de raser un immeuble diplomatique.
    Semés... Direction Sidarks’ home.

    _ Aller Tyria, explique cette histoire de sauver Corellia.
    _ Le système corellien. Je ne sais pas. Un allumé s'est jeté à mes pieds et s'est mis à délirer là-dessus.
    Sarkin s'arrêta devant la porte de son appartement.
    _ Et ?
    _ Après que j'ai dit à Flo de rentrer, le type s'est fait décapiter.
    _ Rien que ça ?
    _ Euh… Oui. Je me suis fait tirer dessus et après ils ont voulu m'emmener avec eux.
    _ Et tu leur as faussé compagnie en cours de route, ricana Ange.
    _ Oui… Bon, faut que je me charge de mon épaule.
    _ T'as une poisse d'enfer, tu sais ?
    _ Et ça ne s'est pas arrangé lorsque je t'ai connu.
    Ange souleva un sourcils.
    _ Blast ! Tyria, t'as un de ces trucs dans l'épaule.
    _ Sans déconner ? C'est pour ça que ça saigne ! J'ai pas eu le temps de le virer.
    Tyria enleva son blouson et regarda son épaule. Elle déglutit.
    _ Tyria ?
    _ J'ai besoin de m'asseoir. Quelle poisse !
    _ Tu veux de l'aide ? questionna Solo.
    _ Oui… Au point où j'en suis.
    _ A 3. 1…2…
    Alors qu'Ange s'apprêtait à tirer sur la scie la porte s'ouvrit révélant le mari de Tyria qui faisait partit de l'armée de la Nouvelle République.
    _ Sidarks !
    _ …3 !
    Solo tira de toutes ses forces et tomba en arrière avec la scie dans les mains.
    _ Tyria !!
    Sidarks se précipita vers sa chérie et l'attrapa avant qu'elle ne tombe par terre.
    _ ***censuré*** ! Je me suis coupée !
    Solo se releva et posa la scie sur la table. Elle prit une compresse qu'elle pressa contre sa paume.
    _ Mais qu'est-ce qui vous est arrivé à toutes les deux ? demanda l'homme.
    _ Demande à ta femme, ordonna Ange.
    _ C'est compliqué, maugréa son amie alors que les regards convergeaient vers elle.
    _ Tu es pleine de sang. Je vais te soigner.
    _ Merveilleuse idée, mon chéri ! se réjouit Tyria.
    Alors que les deux tourtereaux commençaient à se bécoter, Solo jugea bon de s'éclipser. Elle quitta la charmante demeure pour reprendre son speeder - du moins ce qu'il en restait - et alla tout droit vers la demeure de Leia Organa la nouvelle présidente de la Nouvelle République, espérant qu’elle puisse lui donner un passe pour ne pas payer les réparations.
    Son comlink bipa.
    _ Sœurette, tu te ramènes au Faucon.
    _ Par tout seul avec Chewie, j'ai des problèmes à régler, ronchonna Ange qui n'était pas choquée que Han la prenne pour sa sœur.
    _ Tu ne peux pas user de tes talents de Jedi mystiques ?
    _ Je ne crains que ça soit plus compliqué…
    _ Tant pis…(Sa voix changea.) Comment ça plus compliqué ?
    _ J'amène mon speeder dans votre résidence, tu vas vite comprendre !
    _ Ok. Solo, terminé.


    Les quartiers dit chics de Coruscant étaient un véritable plaisir. Le jeu préféré de la sublime Jedi étant de slalomer entre les véhicules provoquant l'irritation des autres conducteurs - voire des accidents - ce qui je vous l'accorde n'était pas très Jedi comme comportement. Ange espérait seulement que Leia n'était pas en réunion.
    Après s'être garée devant le bâtiment, elle salua par-ci, par-là des connaissances quand elle tomba nez à nez avec Monsieur Tête de Poisson.
    _ Ange, quel plaisir de vous revoir.
    _ Bonjour Amiral, ce plaisir est partagé. Savez-vous si la présidente est actuellement en train de se farcir un de ses politiciens véreux ?
    Il esquissa un "sourire". L'Amiral Ackbar était une des personnes qu'elle connaissait grâce à sa pseudo famille.
    _ J'aime beaucoup votre façon de percevoir la politique, surtout venant de quelqu'un qui doit être pacifique et garder son opinion pour soit.
    _ Je suis avant tout Corellienne, répliqua Solo avec un haussement d'épaule.
    _ Possédant un don dans l'armée…
    _ Inutile d'essayer à nouveau. Je ne rentrerai plus dans ce milieu, j'en ai trop souffert, mais si vous avez besoin d'un coup de pouce pour former les jeunes ou vous aider à commander une flottille en temps de guerre, je suis votre homme ! Euh… Votre femme !
    C-3PO apparut quelques instants après que l'Amiral Ackbar prit la poudre d'escampette.
    _ Maîtresse Ange, quelle bonne surprise. Si seulement Maîtresse Leia m'avait…
    Je fronçai les sourcils et lui fit signe de se taire.
    _ Dans son bureau, voulez-vous que je vous y conduise ?
    _ C'est bon Bâton d'Or, je connais la maison.

    Après son entrevue Ange sortit du complexe pour se rendre dans le garage top secret, là où Han l'attendait. En apercevant la carrosserie noire de l'engin cabossée, tailladée et mutilée, celui-ci tira une tronche que cela fit sourire la Jedi : Son Vaisseau.
    _ Par les os noirs de l'Empereur !
    Réaction dirons-nous qui résumait correctement la situation problématique dans laquelle Tyria et elle s'était encore fourrée.

    La console de communication bipa. Sarkin alluma et l'image tridimensionnelle de Solo apparut.
    _ Salut Ange !
    _ Enfin réveillée, lui fit-elle remarquer
    _ Non, là je dors. Je me suis levée pour manger un morceau.
    _ Tu as quelque chose d'intéressant à me dire ? interrogea-t-elle.
    _ J'ai plus mal à mes dents de sagesse.
    _ Je…
    Ange s'arrêta, la tête lui tournait affreusement. Ses yeux se fermèrent et elle tomba à la renverse. Elle disparut du "champ de visions" de son amie.
    _ Solo ?
    Elle ne répondit pas.
    _ SOLO ???
    La communication coupa. Tyria se leva d'un bond alors que son mari entrait dans le salon.
    _ Tyria, que se passe-t-il ?
    _ Il faut aller chez Ange, elle nous fait encore un malaise !
    Il hocha la tête et ils prirent leur speeder pour filer à la 4ème vitesse chez Faran, le mari de leur amie.
    En arrivant, Sidarks et sa femme entrèrent et découvrirent Ange inconsciente et par terre. Tyria la fit léviter sur son lit.
    _ On attend qu'elle reprenne conscience.
    _ Ange, grosse feignasse, tu te réveilles enfin ?
    _ Mon crâne.
    Si je ne m'inquiétais pas pour elle, je supputerais qu'elle vient de découvrir qu'elle possédait un crâne, pensa Tyria heureuse qu'elle soit revenue à ses esprits.
    _ Tu es encore tombée dans les pommes, fit Sidarks. Je me demande vraiment ce que l'on pourrait faire…
    _ 'Sais pas. J'ai envie de comater un peu, dit Ange en baillant.
    _ Pas question !
    Un bip bip résonna indiquant au soldat qu'il fallait qu'il retourne sauver la veuve et l'orphelin. Bisous à sa poule et partit.
    _ C'est quand même étrange que ton tatouage te crame la peau en ce moment, constata Tyria.
    _ Rassure-toi. C'est toujours plus agréable que l'haleine de Veers le matin.
    _ Tu m'aurais dit le contraire que…Sacrée Folle Intergalactique, va !
    _ File-moi une tablette de Crunch, demanda Solo en scrutant la pièce d'un regard vide.
    Elle alla lui chercher deux tablettes.
    _ Merci.
    _ Ah !!! Ton dos ! ***censuré***, Solo ! hurla Sarkin en observant le dos de son amie après qu'elle eut ôté son tee-shirt taché de sang.
    Ange regarda son dos pour voir apparaître son tatouage qu'elle possédait depuis sa naissance qui avait changé de taille et qui désormais lui recouvrait le bas du dos.
    _ Qu'est-ce que c'est que ce truc ?
    _ Ange ! Arrête tes conneries ! ordonna Tyria voyant qu'Ange commençait à se taillader le dos.
    Au comble du désespoir, la peau se régénéra de suite comme si de rien n'était.
    _ Tyria, je crois que j'ai vraiment un problème.
    _ T'inquiète pas, on va trouver une solution mais avant mets un T-Shirt car si son mari débarque et te trouve dans cette tenue, je suis sure de passer par la fenêtre.
    Ce qui pourrait être une bonne chose si ça pourrait stopper ma poisse habituelle et les missions plus ou moins bizarres qui arrivaient de plus en plus, dit Ange pour elle-même.
    _ Tu dis n'importe quoi ! Il est dans le secteur de Tatoo.
    _ Peut-être, mais je le sens pas ce coup là.
    Elle secoua la tête et attrapa le premier truc qui lui venait sous la main.
    _ Merci. Comme ça je vais peut-être réussir à ne pas faire de cauchemars. Je suis quand même sensible.
    _ Tais-toi un peu, dit-elle en lui donnant un violent coup de poing dans l'épaule.
    _ Tu veux mon avis ?
    _ Je m'en passerai.
    _ Entre toi et ton histoire de tatouage démoniaque plus moi et ces golmons qui sont persuadés que je dois sauver le système Corellien car je suis la gardienne de je-ne-sais-quoi, nous formons le duo catastrophe de cette galaxie, insista-t-elle.
    _ Pour une fois je suis d'accord avec toi. Et pas de nouveaux problèmes avec ces fous furieux ?
    _ Aucun et je ne m'en plains pas. Mais je ne suis pas vraiment sortie cette semaine. En tout cas, tu as l'air d'aller un peu mieux, non ?
    _ Mouais…, fit Ange qui repensait à une histoire songeant qu'il fallait mieux être positive si elle voulait éviter que Miss Tyria ne fasse la nounou.
    _ Plus ça va et plus elles sont fréquentes.
    _ Et plus douloureuses.
    _ Tu es as parlé à Mirax ?
    _ Bien entendu. Elle n'a même fait voir les meilleurs médecins de Coruscant. Et ils n'ont rien trouvé.
    _ Si tu veux, je jetai un œil dans les archives de Coruscant où je demande à Maître Skywalker s'il a quelque chose qui traite ça sur les archives de Yavin ?
    _ Merci.
    Ange essaya de se relever et elle vacilla de nouveau ce qui commença à faire monter la colère en elle.
    _ Écoute Tyria, ça va aller. Je n'ai pas besoin d'une baby sitter. Ne te fais pas autant de soucis pour moi : comme je te l'avais expliqué mon tatouage me fait mal pendant certaines périodes et puis ça se calme. Il ne m'arrivera rien, tu peux me laisser seule.
    _ Mais…
    _ Pas de mais qui tienne.
    _ Je jurerais que tu me parles comme à ta fille.
    _ On en est pas loin.
    _ Elle a 8 ans !
    _ Ton âge mental…, ricana Ange.
    _ Ok… Mais promets-moi qu'au moindre problème, tu m'appelles.
    _ Si ça peut te rassurer.
    Tyria prit la poudre d'escampette laissant Ange qui vaquait déjà vers la cuisine.
    Elle ouvrit le bar.
    Non, plus d'alcool.
    Trop c'est trop !
    La colère s'empara d'elle, ses pupilles changèrent et d'un coup de télékinésie elle balança le bar à l'autre bout de la pièce avec une facilité qui lui était inconnue. Les verres posés sur la table explosèrent l'arrosant d'éclats de différentes tailles.
    Elle respira à fond et se calma.
    Qu'est-ce que j'avais encore fait ?
    Mais la douleur n'était plus.

    Quelques jours plus tard où Ange amenait Tyria chez elle. La façon de piloter de Solo rappelait étrangement à Tyria sa façon de piloter. Autrement dit, Sarkin flippait à mort et priait le bon dieu pour arriver vivante et en un seul morceau chez elle.
    _ Solo ? T'es sûre que ça va aller ?
    La Corellienne sourit et laissa son regard dérivé sur son épaule.
    _ Si tu entends par là que je te laisser conduire le speeder, tu te mets le doigts dans l'œil répliqua-t-elle.
    _ Ange, je suis sérieuse… Arrête toi, on va prendre un taxi.
    Elle posa sa main sur son épaule en signe de compassion. Ange la repoussa aussitôt.
    _ Tyria, je ne laisserai pas mon speeder tout seul avec tous les tarjes qui traînent dans le coin… Et puis, on est presque arrivé !
    Le véhicule se mit à pencher dangereusement vers la droite.
    Mon Dieu ! Ca y est !! Elle pilote encore plus mal que moi !!! pensa Tyria.
    _ Bordel Solo ! C'est pas le moment de tomber dans les pommes !! Va vraiment falloir qu'on trouve un médecin…
    Ange regarda autre part avec un air coupable. Tyria savait bien que les seuls moments où son amie ne répondait rien étaient déjà rares et souvent inquiétants.
    _ Toi, tu me caches quelque chose.
    Son air angélique ne fit que confirmer son impression.
    _ Moi ?
    _ A ton avis ?? Tu vois quelqu'un d'autre dans ce speeder à part nous , persifla Tyria.
    Elle sembla hésiter un instant.
    _ Bah… Disons qu'un problème cornélien s'offre à moi… J'ai trouvé un moyen de ne plus tomber dans les vapes.
    Une bonne nouvelle ?
    _ C'est vrai ?
    _ Oui.
    Ange ne semblait pas plus emballée que ça…
    _ Mais ?
    Solo se racla la gorge.
    _ La solution est peut-être pire que le mal. Je souffre plus du moins. J'ai trouvé la clef par inadvertance en faite. J'étais énervée hier et... J'ai usé du Coté Obscur, qui, curieusement a soulagé tous mes maux.
    L'expression qui s'imposa sur le visage de Tyria était suffisamment explicite. Elle était horrifiée.
    _ Tu as quoi ?
    _ Pas de panique ! Juste quelques secondes de colère, rien de plus... Mais je pense que j'avais plus le choix... Je devrais de temps en temps me régénérer avec, comme une drogue. Et je te le dis, l'idée me déplait énormément. Ca sera de plus en plus souvent et risqué mais ça évitera que je perde connaissance à tout bout de champ...
    _ Et si tu bascules ?
    Ange baisse le ton :
    _ Tu sais ce qu'il te reste à faire.
    _ Te tuer ? Espèce de Folle Intergalactique, explosa Tyria. Ca n'va pas la tête !!! T'es complètement jetée ! Je ne pourrais jamais faire ça...
    _ Je ne te demande pas de savoir ce que tu pourras faire mais ce que tu devras faire ! Ca ne sera plus l'Ange que tu connais. (Elle ria.) Plus la tête brûlée à ego démesuré, non ! Si tu es mon amie, je te demande de faire ça en gage d'affection.
    _ T'es marrante !
    _ Écoute, Gamine, tu n'auras pas vraiment le choix car cette fois je te taillerai vraiment en pièce !
    _ Très bien, c'est d'accord... Comment saurai-je aussi quand tu auras été remplacée par une mégère assoiffée de pouvoir ?
    _ Tu sauras facilement quand je serai une Palpatine en herbe... Mes pupilles deviennent noires et s'enflamment. Aussi quand quelque chose me contrariera, je léviterai involontairement à quelques centimètres du sol...
    _ Je ne promets rien mais je ferai en sorte de faire ce que tu me demandes...
    Les deux Jedi arrivèrent à l'immeuble où habitait Tyria. Solo gara son speeder quelques peu amoché par les ploucs qui se prenaient pour Dieu. Elles allèrent jusqu'à l'appartement que Tyria partageait avec son époux.
    Dans un des couloirs, Ange réprima un frisson et s'arrêta pour scruter les alentours. Tyria s'arrêta à son tour se demandant pourquoi la Corellienne jouait encore les parano...
    _ Solo ?
    Ne trouvant rien de suspect, elle reprit son chemin suivit de près par la Kuati.
    Quand la porte s'ouvrit, Ange perçut une tension émanant de l'appartement et ceux malgré la migraine qui lui rongeait le cerveau. Ainsi elle posa instinctivement sa main sur son holster.
    _ Attention, un truc cloche.
    Elle entra doucement dans le salon, se servant au maximum de la Force pour découvrir ce qui la rendait aussi mal à l'aise. Elle parcoura une partie de la maison. Et perçut soudain quelque chose ou non... Un présence... Tyria !
    Ange rebroussa chemin, quittant la chambre dans laquelle elle se trouvait. Un homme se trouvait en plein milieu du salon. Il ressemblait énormément à la description que Tyria avait fait de ses agresseurs. Elle sortit son vieux DL- 44 et mis en joue l'homme qui lui faisait face.
    _ Je savais bien que quelque chose clochait ! Ne bougez pas et dites moi où est Tyria Sarkin ?
    Il ne bougea pas d'un poil et parla d'une voix grave qui ne laissa pas Ange de marbre :
    _ Qui êtes vous ?
    _ Je ne crois pas que vous êtes en mesure de poser des questions, ricana Solo.
    _ Oh que si, dit une autre voix.
    L'homme qui venait de parler se plaça dans son champ de vision. C'était un humain au visage blême et dénuée d'expression. Il devait avoir une bonne tête de plus qu'Ange et possédait aussi une carrure impressionnante.
    _ Où est Tyria ?
    Un sourire carnassier apparut sur le visage du premier fanatique.
    _ Oui la jeune gardienne... Ici, dit il en s'écartant pour laisser entrevoir le corps inanimé de la jeune femme qui gisait sur le sol.
    _ Espèce de monstre ! Je vais vous faire payer ça !
    Le ton de sa voix était haineux. Solo réfléchit tout de même deux secondes. Même si ce n'était pas dans son habitude avant un combat. Elle ne pouvais user de la Force dans cet état à moins de se servir du Coté Obscur mais si elle sombrait dans le Coté Obscur, Tyria serait bel et bien perdu. Dans un élan herculéen, la Corellienne s'élança vers la fenêtre qu'elle brisa à coup de blaster.
    Les hommes présent dans la pièce firent feu et Ange bien trop affaiblit pour les éviter fut frappée de plein fouet. Sa chute l'amocha un peu plus et elle utilisa le peu de force qui lui restait pour prendre courir afin de se cacher dans une sombre ruelle. Solo constata avec horreur que ses plaies étaient déjà soignées.
    Bordel !!! Qu'est ce que ce tatouage de fous furieux ( FFFPOWAA ! ) ?!?
    Elle sombra dans l'inconscience sur cette dernière pensée...

    Tyria fut finalement réveillé par un coup de botte bien senti.
    _ Debout, gardienne !
    L'homme qui s'était adressé à elle la saisit sans ménagement pour la mettre sur pied.
    Sympathique, ces bonhommes, pensa-t-elle
    La salle dans laquelle elle se trouvait était vide. Rien qui ne puisse l'aider. Trois des hommes lui faisaient face avec de vilaines lueurs dans les yeux.
    _ Dire que nous pensions que vous faisiez tout pour nous compliquer la vie.
    La Kuati se souvenant des conséquences de sa dernière remarque préféra garder le silence. L'homme poursuivit :
    _ Vous connaissiez depuis le départ l'identité de la seconde gardienne. Vous êtes parfaitement au courant de cette histoire ! Cessez de nier les faits !! Vous allez nous dire le nom de votre amie.
    _ Mais qu'est ce que vous me baragouiner ??? Ange ? Une gardienne ?
    La réponse ne lui plut guère : il accola la jeune femme contre le mur et lui chuchota à l'oreille :
    _ Vous ne voudriez pas que nous la retrouvions nous même et que nous nous vengions sur elle.
    _ Mais qu'est-ce qui vous fait dire que c'est une gardienne.
    L'homme lui répondit d'abord par une gifle qui la propulsa au sol.
    _ Son tatouage ! C'est la preuve de son statut ! C'est le signe même de la mission qui vous a été confiée !
    Tyria commença à faire le rapprochement entre les deux affaires. Un sourire naquit sur les lèvres de son interlocuteur. Cela le rendit encore plus malfaisant.
    _ Vous commencez à comprendre, n'est ce pas ? Vous comprenez qu'il n'y a qu'un moyen de calmer sa douleur. Qu’elle soit menée auprès de la sphère. Elle ne tiendra pas longtemps à ce rythme... Que préférez-vous ? Votre mort et la sienne ? Ou bien...
    C'est vrai que c'était une solution. Tyria l'avait compris. Cela faisait un moment qu'Ange souffrait et si son amie pouvait faire cesser ça, elle s'était jurée de faire tout ce qu'il y avait dans son pouvoir pour aider son amie. Elle détourna la tête.
    _ Bien. Je vais vous amener chez elle...

    TYRIA !!!!!!
    Solo se réveilla en sueur là où elle s'était évanouie. La nuit était tombée depuis un moment déjà et une fine pluie tombait. Ange était donc seule, trempée, souffrant à cause d'un tatouage devenu fou. Très encourageant tout ça... Mais elle ne pouvait rester ici. Ange puisa donc dans la Force afin de se ressourcer. Elle essaya ensuite de repérer la présence de Tyria. Rien. Celle-ci restait désespérément introuvable. Par contre, la Force indiqua une sorte de chemin qui mena à une plaque d'égout.
    Tyria ? Est-elle là dedans, se questionna la Corellienne. Il n'y a qu'un seul moyen de le vérifier !
    Elle s'élança dans l'obscurité et dans la puanteur des égouts de la planète-ville. L'instinct d'Ange qui lui avait tant de fois sauvé la vie la supplia de ne pas allumer son sabre. Ce fut donc à tâtons qu'elle poursuivit sa recherche. A certains endroits, des lichens brillaient suffisamment pour que l'avancée soit plus simple mais elle ne pouvait toujours pas distinguer son environnement clairement.
    Des bruits de pas résonnèrent dans le tunnel. Ange se plaqua contre la paroi. Quelque chose rampait dans sa direction... Son pouls s'accéléra et elle sortit son blaster, prête à agir. La chose... Non. La personne s'approcha et sa silhouette apparut plus clairement à la lueur des lichens.
    _ Tyria !
    _ Ange ???
    _ Mais qu'est ce que tu fiches ici ?
    _ J'ai filé comme la crème et ces guignols sont partis dans la direction opposée. Ca, j'en suis sûre.
    En aidant Tyria à se relever, Ange constata que ses vêtements est couvert de plusieurs auréoles sombres.
    _ Tu es blessée ?
    _ Oui mais, rien de grave. Ce n'est que superficiel. Et toi ? Tu à l'air d'avoir mauvaise mine.
    _ Non. Ce truc qui me colle à la peau me soigne tout le temps.
    _ Délire... En tout cas, faut que je te raconte ce que ces fous m'ont raconté !
    _ Tu sais que si leurs neurones se battent entre eux dans leurs têtes, on est pas si sûres justement qu'ils aient toutes leurs têtes !
    Tyria râla en faisant un pas, appuyée sur l'épaule de son amie et porta sa main juste en dessous de ses côtes.
    _ Ils croient que tu es aussi une Gardienne... Laisse moi t'expliquer ce qu'ils pensent de ton tatouage... Et pourquoi ils ont conclus ça !
    _ Tu plaisantes ?!?
    _ Non pas le moins du monde. Mais avant, on pourrait pas trouver un endroit où se reposer, demanda Tyria d'un air las.
    _ Nous planquer n'est peut-être pas la meilleure idée...
    _ Quoi ? protesta Tyria.
    _ Ecoute-moi avant de râler ! Je te propose qu'on parte sur Corellia car c'est le système corellien qui est en jeu !
    _ Mais tu es complètement targe, Ange ! Autant se jeter dans la gueule du loup !!!!!
    _ Justement Gamine ! Ils ne penseront jamais qu'on est parti là bas.
    _ C'est stupide !
    _ C'est pour ça que ça nous va laisser un peu de répit ! Et c'est pas la peine de protester, Tyria !
    Tyria regarda Ange étonnée par le ton prise par son amie. Un ton qu'elle avait rarement entendu si ce n'est lors de leur rencontre où leur relation avait été pour le moins tendue. Sarkin préféra se taire plutôt que de mettre en colère Solo : celle avait déjà suffisamment de difficulté en ce moment.
    _ D'accord, allons-y.

    Après un long voyage, le vaisseau d la Corellienne, se posa dans le spacioport de Coronet sous une fausse immatriculation.
    _ … pour ça, continua Tyria en sortant du vaisseau le récit qu’elle contait depuis un moment, qu’ils m’ont à moitié droguée dans les égouts… Je pouvais lire leurs pensées mais pas de la même façon qu’avec la Force. C’est beaucoup plus puissant.
    _ Donc, si je comprends bien, acquiesça Solo, tu sais ce que je pense là ?
    Sarkin ne répondit pas de suite, le temps que le contrôleur les laisser passer.
    _ Non. En fait, je pense que c’est parce que tu es aussi une Gardienne que je ne peux pas lire tes pensées. Mais par contre, le jeune homme là bas. (Elle tendit la main dans sa direction.) Il trouve que j’ai une jolie paire de fesses !
    Ange éclata de rire.
    _ Et que tu as de jolies… continua la Kuati.
    _ C’est bon, j’ai compris…
    _ Non, non, sacrée libidineuse ! Il trouve que tu as de beaux yeux… se rattrapa Tyria un sourire sur les lèvres avant d’enchaîner sur un autre sujet de conversation sachant que Solo ne lâcherait pas prise si on poursuivait la conversation. Et ils disaient aussi que je trouverait l’emplacement exact si je me fiais à mon instinct… Donc si je…
    Tyria s’interrompit et observa les alentours, les sens en alerte.
    _ Quoi ?
    _ Tu n’as pas entendu ? Quelqu’un a dit qu’il est prêt.
    _ Prêt à quoi ? demanda Ange.
    _ Je ne sais pas….
    Un bruit strident se fit entendre avant qu’une scie perfore le bras d’Ange à une vitesse ahurissante. Celle-ci poussa un cri de douleur.
    _ Ils nous ont retrouvés, s’exclama Tyria en aidant Solo à se relever. Ils ne nous restent que la course. Ecoute-moi et fait ce que je te dis…
    _ J’ai pas trop le choix, maugréa la Corellienne. Il faut que je me fis aux nouveaux pouvoirs so fashion de ma Kuati favorite !
    Elles prirent leurs jambes à leur cou. Sarkin se fiait à son instinct et sachant télépathiquement ce que les gogols faisaient. Elle anticipait les actions, Ange sur ses talons.
    Elle invoqua la Force et sauta par-dessus un mur. Ange fit de même grâce au Côté Obscur malgré elle.
    Les deux Jedi passèrent en trombe devant un terrasse de café à toute allure, renversant au passage un serveur qui ne les avait pas vu et qui poussa une série de jurons en voyant que les boissons se renversaient sur la tête des clients.
    Ange qui ne puisait pas dans la Force contrairement à Tyria afin de pas être tentée de succomber du Coté Obscur commençait à être très épuisée, cela fait déjà près d'une bonne quinzaine de minutes qu'elles galopaient ainsi. La nausée entreprit d'envahir à nouveau Solo. Elle ravala sa salive et continua de courir.
    Il faut que nous nous arrêtions quelque part, lui signala Sarkin.
    Son amie hocha la tête vivement mais Tyria n'en avait guère besoin, le lien qu'elle partageait avec elle était très fort et puissant. Elles n'étaient pas sœurs, ni de la même famille, seulement deux amies très proches qui avaient lien beaucoup plus fort que celui-ci que partageaient un maître et un padawan par exemple.
    La Kuati projeta la Force vers leurs adversaires. Ils étaient très loin à présent mais mieux vallait ne pas prendre de risques inutiles.
    S'enfonçant dans des rues de plus en plus étroites, elles atteignirent un "QG" de péripatéticiennes…
    _ Tyty, souffla Ange, tu ne vas quand même pas me faire entrer là dedans ?
    _ Laisse-moi réfléchir… Si.
    Ella l'attrapa par le bras et l'entraîna à l'intérieur du dit lieu des plaisirs et luxures. Sans mal - c'est-à-dire avec la Force - Sarkin convainquit la gérante de les laisser rester ici le temps que les choses se calment.
    Ange, qui avait été épuisée demanda à se doucher et changer de vêtements vu que les siens étaient imprégnés de sang séché dû à une scie qui lui avait perforée la chair avant que son bras s'auto-cicatrice grâce à son tatouage qui maintenant ornait ses deux bras entièrement. Elle devait donc mettre de longs gants afin de ne pas porter l'attention sur elle.

    Revêtit d'une longue robe en soie noire et de longs gantelets noirs de la même matière, Solo se dirigea vers l'alcôve où elle devait rejoindre Tyria. La tête lui tournait et des taches noires lui dansaient devant les yeux.
    Une main la happa et l'entraîna dans une suite.
    _ Viens ici, ma belle depuis le temps que j'attends quelqu'un…
    Le son de la voix était familier à la jeune femme. Elle ne reconnut pas son propriétaire mais sa vue revenait petit à petit. Il l'attira à lui et lui donna un long baiser sans qu'Ange ne puisse protester. Il se fit avec plus en plus de passion comme si l'homme connaissait déjà le goût fruité des lèvres de la Jedi. Il l'éloigna de lui et la regarda des pieds à la tête.
    Ange retrouva ses esprits après un bref moment de colère qui la fit décoller du sol quelques instants.
    _ Dash ? Interrogea-t-elle. Ne me dit pas que…
    Baissant les yeux vers le bas, elle constata que son ex-fiancé n'avait rien sur le dos.
    _ Solo ? Par tous les Saints, j'étais sur que c'était toi vu comme tu m'embrassais… Tu es toujours aussi séduisante ! ricana-t-il en l'attira contre elle.
    _ Enlève tes sales pattes de là, vieux pervers ! En plus de 12 ans que je te connais tu n'as toujours pas changé ! le contra Solo.
    _ Et c'est ce qui t'a attiré chez moi, mon cœur !
    Elle attrapa un pantalon qu'elle lui lança au visage :
    _ Bien que j'ai vu ton joli postérieur il y a quelques années - pendant lesquelles d'ailleurs où tu m'as fait croire à ta mort - fais-moi plaisir, remet ton pantalon !
    _ Comme ça, je t'ai manqué ?
    Il s'habilla d'un simple pantalon (Et d'un caleçon, je précise !) et s'expliqua avec son ancienne amie pendant un long moment. Jusqu'à ce que la conversation déplaise à celle-ci.
    _ … parce que Monsieur était trop occupé à traîner avec des catins pour se préoccuper de sa future femme ! hurla Ange.
    _ Tu n'as pas compris ma chérie, fit-il en lui attrapant la main, j'étais recherché et si j'avais donné des nouvelles : tu auras pu en souffrir. L'Empereur…
    _ … est mort depuis belle lurette ! Lâche-moi Dash, tu ne fais plus parti de ma vie !
    _ Ange, je t'aime, tu…
    _ Lâche-moi ! cria Solo.
    Sa voix alerta Tyria à travers la Force. Elle coura dans les couloirs et ouvrit d'un coup de télékinésie la porte de la chambre, sabre dans la main.
    _ Tu as un problèm…
    Elle s'interrompit et écarquilla les yeux en voyant le célèbre et séduisant contrebandier Dash Rendar qu'elle croyait mort, se souvenant des nuits où elle avait consolée Ange.
    _ Tu n'es… Tu es…
    _ … en vie ! Je sais, tu n'es pas la seule à le remarquer ! dit-il un peu gêné.
    _ Je te conseille de lâcher Ange, l'avertit-elle en s'apprêtant à activer la lame de son sabre.
    _ Laisse Tyria…
    Elle comprit qu'il ne valait mieux pas qu'elle insiste, la Force lui montrant la tristesse de son amie.
    _ Pourquoi es-tu ici ? demanda Sarkin.
    _ Je suis venue pour me détendre et passer du bon temps.
    Ange lui envoya un coup sur son torse nu au niveau des cotes qui le força à se plier en deux.
    __ Espèce de… râla Ange jusqu'à ce que Rendar lui coupe la parole.
    _ Je sais qui sont ses types… déclara-t-il sérieux.
    _ Super maintenant nous avons l'avis d'un mort ! On nage en plein délire ! s'exclama Ange.
    Ils la regardèrent stupéfait.
    _ Quoi ?
    Dash et Tyria se regardèrent.
    _ Tu as parlé dans une autre langue, ma douce…
    _ Je sais très bien que je peux parler toutes les langues qui me chantent mais je ne le fais qu'en présence de la race intéressée, lui répondit-elle levant les yeux au ciel.
    Tyria prit la parole :
    _ Là, tu as dit qu'on nageait en plein ébilock !
    _ Ca ne va la feult !
    Elle mit une main sur sa bouche.
    _ Je crois que j'ai vraiment un autre grand problème !

    Les deux jeunes femmes racontèrent leur "aventure". Dash les écoutait sans trop poser de questions si ce n'était pour avoir par moment certaines précisions. Solo dut faire plusieurs immersions de plus en plus longues vers le Côté Obscur afin de tenir le coup.
    Le récit achevé, il se tourna vers son ancienne amante.
    _ Je peux voir ton tatouage ?
    Aucun sous-entendus dans la question. Il paraissait vraiment inquiet.
    D'un gens doux, il enleva le buste de la robe d'Ange et inspecta les symboles en touchant par moment le dos de la belle femme lui donnant de longs frissons. Il ne souriait pas.
    _ Tu as trouvé quelque chose, questionna Tyria.
    _ Je crois savoir ce que c'est en effet.
    Ange tourna la tête vers Dash.
    _ Et du temps où on était ensemble ? dit-elle la voix tremblante.
    _ Non, désolé. Ces symboles sont très rares… Ils font penser à Centerpoint.
    _ Centerpoint ! s'époumonèrent les filles.
    _ Je crois que c'est du Columi… C'est la rare qui a construit le système Corellien, s'empressa-t-il de continuer en voyant le regard de la gente féminine. D'ailleurs on ne sait pas grand chose de l'utilité de Centerpoint mais les symboles sont de même configuration. Cette race était très puissante. Ce que tu as sur le dos est peut-être un signe d'avertissement te prévenant qu'il y a un danger d'après ce que vos "amis" disaient.
    _ Un danger ?
    Il sourit.
    _ J'adore quand tu me lances ce regard charmeur, ma douce… Oui, où une chose de ce style. Les hommes qui vous poursuivent - pour plus de précisions je les avais entendu un soir dans une ruelle sombre et j'ai voulu en savoir plus… Je disais donc, ces hommes ne sont pas à leur propre compte, ils travaillent pour quelqu'un d'important mais je n'en sais pas plus. Ils pensent que ton tatouage est une sorte de carte…
    _ On le sait, l'interrompit Tyria. Mais ce qu'elle est censée nous indiquer nous échappe.
    _ Je pense, poursuivit Rendar, qu'elle doit protéger quelque chose d'important. Pour ce qui est du danger, d'après ce que j'ai compris cela indique si l'objet est sur le point d'être trouvé. Les Gardiennes, c'est-à-dire vous deux, sont par leur naissance obligées de protéger le truc afin que personne ne s'empare, si je me souviens bien. Vous êtes les seules à savoir où se trouve la chose et c'est pour ça qu'ils veulent vous utiliser. Ils vous tueront plus tard pour ne laisser aucunes traces…
    Un lourd silence s'abattit pendant de longues minutes où chacun se dévisageait. Ange décida qu'il était temps de le briser :
    _ Nous sommes les hedjts de je-ne-sais-quoi, et nous devons protéger un qhal qu'on ne connaît même pas. Je cause une langue que je ne comprends pas et Tyria sait ce que les gens pensent…
    Tyria la contacta par la Force :
    _ Tu as encore parlé dans ta langue de fou, Mikounette ! Et tu veux savoir de quoi rêve en ce moment Dash ?
    _ Dis toujours…
    _ IL rêve de pouvoir jouer au docteur !
    Elles retinrent d'éclater de rire.
    _ Tu n'aurais pas un moyen de transport pour que nous puissions nous diriger à l'endroit où se trouve l'objet que nous sommes censées protéger afin que les zriehios ne s'en emparent pas ? fit Ange.
    _ Oui, un speeder est à votre… Ange ? Ca ne va pas ?
    Elle s'était agenouillée sur le sol, un main sur son dos toujours nu.
    _ Partez, partez, j'ai besoin de…
    _ Mais… protesta Rendar.
    Sarkin qui avait compris ce qui allait se passer, prit Rendar par le bras l'attira dehors en prenant soin de fermer la porte et de le plaquer au sol.
    Alors que Dash allait demander pourquoi, une décharge négative désintégra la porte. Des objets et éclairs de toutes sortes fusaient de façon contrôlés par leur propriétaire mais dans l'état où elle était, ce n'était plus vraiment elle.
    _ Le Côté Obscur… souffla Tyria à l'adresse de Rendar. Elle ne pouvait pas faire autrement…

    Le jour venait de pointer. Sarkin était levée faisant en sorte d'effacer les esprits des occupants et des catins afin de leur faire voir une autre version du cyclone nommée Ange Solo. Celle-ci dormait paisiblement. Une main commençait à remonter doucement sur celle partant du bas-ventre. Ses yeux s'ouvrirent et par réflexe de boxeuse, elle remonta le bras et un craquement d'os se fit entendre.
    Un gémissement masculin résonna dans la pièce pendant un bref instant.
    _ Ange, tu es malade ? piailla Rendar.
    _ Tu as vu où tu avais mis tes mains ? cracha la Corellienne.
    Elle repoussa les bras de Dash qui s'étaient mis autour d'elle pendant la nuit. Heureusement ses vêtements étaient à leurs places respectives.
    _ Tu t'imagines bien des choses mon cher ! Recommence un truc pareil et je te le casse.
    _ Parce qu'il n'est pas cassé ?formula l'homme.
    _ Non, rétorqua-t-elle en s'avançant telle une vipère vers Dash qui se tordait en tous sens. J'espère que la douleur est agréable. Savoure.
    En lui envoya un baiser moqueur et rejoignit Tyria. Elle lui raconta son bref réveil.
    _ Bien joué ! Tu peux être détestable à tes heures !
    _ Je sais, dit-elle fière de ça. Il a osé me toucher sans permission, il paye maintenant !
    Tyria pouffa.
    _ Quand la sombre et ténébreuse Angel, laissera ses amants en paix ?
    _ Rendar est du passé !
    _ Je sais, j'adore quand tu es en colère comme ça tu me frappes !
    Ange lui administra un crochet qui les firent fondre en larmes de rire.
    _ Je me demande dans quel état est Dash ?
    Fasse à cette question indirecte, la Kuati répondit :
    _ A tes ordres ! Il, fit-elle après un moment de réflexion, t'aime toujours autant c'est limite si ça ne l'excite pas…
    _ Ah les hommes…

    Obligées de rester avec Dash qui ne voulait pas les quitter sous prétexte qu'elles abîmeraient son speeder, les suivit. Son bras venait être remit et il lui était tentant de pouvoir l'user à des fins plus… (Enfin, vous voyez quoi !)
    Tyria ferma les yeux, essayant de laisser son sens de l'orientation de Gardienne les guider vers… Bah, elles ne le savaient pas au juste !
    Ange écoutait attentivement les indications de son amie en réprimandant Dash sur sa façon de se tenir. «Pire qu'un gosse de cinq ans !» était le mot le plus qualifié si on en croyait Solo. Les poursuivants ne se prenaient plus pour Dieu, enfin les Jedi l'espéraient.
    _ Au lieu de faire le gosse Rendar, surveille les alentours, lui conseilla vivement Ange.
    Il hocha la tête et régla son blaster, microbinoculaires en main. Le speeder se tourna face de l'océan de la planète. Tyria se leva.
    _ Tout ce que je sais c'est que nous sommes là.
    Solo la regarda, sourcil levé.
    _ Ne me regarda pas comme ça, Solo. Je ne sais pas pourquoi nous sommes ici !
    _ Nous voilà bien avancés, soupira Dash.
    _ La ferme ! hurlèrent-elles en même temps.
    Vexé, il se tut.
    _ On devrait peut-être aller sur l'eau, suggéra Ange. Si tu penses que nous devrions être là c'est qu'il y a une raison. On est près de la flotte…
    _ Tu as raison, l'interrompit Tyria. Ça doit être en rapport avec l'eau.
    Dash s'avança et passa - ou plutôt essaya - sa main au-dessus des épaules des jeunes femmes.
    _ Ni songe même pas, aboya Solo.
    _ Dommage, ma douce. J'espère au moins que vous allez vous mettre dans la même tenue que la petite sirène ! se réjouit-il.
    Solo et Sarkin le regardèrent ; une idée en tête. Invoquant la Force, Tyria poussa Dash à l'eau. Celui-ci fut surprit et faisant de grands moulinets avec ses bras, ne parvint qu'à éclabousser d'avantages les environs.
    S'arrêtant de rire, Ange fit savoir qu'elle allait chercher une embarcation et que Dash et Tyria devait faire de même afin de gagner du temps.

    Dare-dare, Ange s'engouffra dans les ruelles sinueuses des sombres maisons et immeubles des alentours. Fouillant ses poches, elle porta à ses lèvres un bout de rations de survie. Les émotions ça creusent !
    Un faucon plus petit que la normale était sur le sol, blessé. N'écoutant que son cœur, la Corellienne se pencha pour voir ce qui n'allait pas chez l'animal.
    Aussi vite que l'éclair, il s'empara de la barre de Solo et remonta en vrille dans les airs.
    _ Espèce de… cracha Ange.
    Elle l'observa et sourit. L'oiseau était futé de plus d'avoir un joli plumage. Elle le regarda plus fermement et le rapace fit de même.
    _ Tu m'as eu, je le reconnais, mon joli, dit-elle d'une voix chaleureuse.
    L'animal revint vers Ange d'un battement d'ailes et se posa sur son épaule (sa veste en cuir). Le biscuit passa de sa patte à son bec et l'"offrit" à son "amie".
    _ Non. Il est à toi : tu l'as gagné.
    Elle le caressa et l'oiseau se blottit contre elle.

    Tyria avait rappelé Ange. Une barque était à leur disposition.
    _ Tu as… fit Tyria en montrant le rapace.
    _… un nouveau compagnon pour Ketch.
    _ Tu as usé de la Force ?
    _ Non, pas le moins du monde, répondit-elle le regard malicieux en caressant le faucon. Vrille est très rusé.
    _ Vrille ? s'époumona Sarkin. Tu lui as donné un nom ?
    _ Je sais. Il faudra que je m'en sépare. J'ai essayé mais il ne me quitte plus. Et il est très gentil avec moi.
    Ange siffla et projeta une image dans l'esprit de Vrille. Il s'empressa de piquer la tête de Dash qui gémit.
    _ Tu as raison, pouffa Tyria. Il faudra que je montre ça à Ketchy !

    Rendar ramait. Les jeunes femmes lui firent signe de s'arrêter en plein milieu de l'océan (façon de parler). Ils se toisèrent pendant un long moment sans rien dire. Des bulles de vapeur bouillonnèrent à la surface. Vrille poussa un cri.
    _ Ça sent très mauvais, grincha Dash.
    Tu aurais pu prendre ton déodorant ! ajouta mentalement Solo.
    _ Vrai, enchaîna Tyty. C'est bizarre.
    Ange commença à enlever ses bottes et sa veste.
    _ On a le droit à un strip-tease intégral ! roucoula le contrebandier. Tyria, file-moi des tunes que je les mette dans le petit linge de ma douce. Je t'en donnerai 50 % de plus !
    _ Même pas en rêve ! le contra-t-elle. Ange à poils ? J'ai pas envie de frôler la crise cardiaque ! Où est cette folle d'ailleurs ?
    Il s'avéra qu'elle avait allumé son sabre afin de donner de l'éclairage et espérer voir la source des bulles. Remontant à la surface, elle invita les autres à la suivre (et reprit ses vêtements) et indiqua à Vrille qu'il fallait qu'il retourne vivre avec les siens.
    Tyria créa une bulle d'oxygène pour Dash qui ne pourrait pas retenir sa respira aussi longtemps qu'elles. Les bulles de gaz s'engouffraient loin sous l'eau mais ils laissèrent cette piste. Solo nagea dans une grotte où ils purent à nouveau respirer.
    _ Une grotte sous l'eau, murmura Ange. Très intéressant.
    _ Et je décerne le prix de Miss Maillot Trempé à…
    Dash s'arrêta. Sarkin le baffait.
    _ Ange, comment as-tu pu sortir avec ce mec ?
    _ Parfois, je me pose moi-même la question, ironisa-t-elle.

    Ils explorèrent la caverne à la lueur des sabres lasers jaune et argenté des Jedi.
    Au bout d'un moment, Tyria indiqua le plafond.
    _ Là, en haut, une trappe.
    _ Intéressant, marmonna Ange.
    Sarkin lévita et souleva la trappe qui imitait à la perfection le plafond.
    _ Montre Dash, je vais usé du Côté Obscur, je suis lessivée…
    _ Tu es suûe que… ?
    _ Oui. Dépêche-toi, Sarkin !
    Une fois en haut avec Rendar. Tyria se poussa de côté laissant place à Solo qui était très sinistre par son aspect.
    _ Rendar ! appela Ange qui ne voyait plus son ex.
    _ Là ! C'est une cave de bar, fit-il en désignant les bouteilles.
    _ Une cave. Vaut mieux aller dans le bar. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond ici, déclara Tyria.
    Sans mal, ils se retournèrent à la surface. A la vue d'ange, Vrille se posa sur son bras.
    _ Voilà, mon nouvel ami !
    Prenant une table, ils prirent des Brandy quand une présence familière alarma la Corellienne.
    _ Le Conseiller Fel'ya, chuchota-t-elle. Voilà qui est aussi intéressant. Garde un œil dans la direction de la porte Dash, Tyria, vient avec moi.
    Elles allèrent à la table du Bothan.
    _ Conseiller Fel'ya, en voilà une bonne surprise !
    _ Chevalier Solo (sa fourrure se hérissa), quelle coïncidence. Je vous en prie, prenez place à ma table.
    Les Jedi s'installèrent à coté de ses gardes du corps.

    Tous en train de picoler, le bothan et les jeunes femmes commençaient à vraiment prendre les pédales. Ange recommençait à parler "sa langue".
    _ Borsk, enfin, pourquoi as-tu… as-tu… acheter le bar ? interrogea Sarkin en le tutoyant à cause de l'alcool.
    _ Ma belle Tyria, il allait être démoli. Je ne pouvais laisser faire ça.
    Solo n'était pas aussi saoule qu'elle en avait l'air. Elle tenta de prévenir Tyria par télépathie que ça ne collait pas avec le caractère du Conseiller. Elle dut renoncer : Tyria était quasi ivre morte. Faut que la pauvre Kuati ne tenait pas aussi bien l'alcool qu’elle.
    _ Depuis quand les malheurs des autres vous inquiètent-ils ? le questionna Ange pour rester sa réaction tout en donnant une caresse à Vrille.
    Le Bothan changea d'attitude.
    _ Je vais raccompagner Tyria à sa chambre. Bonne nuit.
    Ils s'éclipsèrent.
    _ Li en passe naya ? demanda Ange à l'adresse de Rendar.
    _ Boule poils (Ave, l'Ewok !) nous cache quelque chose… dit Dash devinant le question.
    _ Ti suis d'accord avec toi, lui répondit-elle en monta à l'étage, là où Borsk était parti avec la jeune femme. Heureusement c'est une auberge !
    _ Par contre, il ne restait qu'une chambre…
    Ils entrèrent dans la pièce. Le sol ruisselait d'eau.
    _ Ti ollaïs qu'on a pas le choix, ronchonna la Gardienne. On dort dans le même lit, ok. Au moindre geste louche, li fartis par terre, un bras sen moins !

    Entrant dans la chambre le lendemain, Ange découvrit Tyria légèrement vêtue. Pas de trace de Fel'ya : il était parti.
    _ Aya dormi ?
    _ Oui, dit la Kuati. Je suis en pleine forme !
    Solo sourit et leva un sourcil d'amusement. La soirée d'hier se reforma dans l'esprit de Sarkin.
    _ SOLO !! Comment as-tu osé me laisser faire… avec cette, cette… carpette !
    _ Tu m'as laissé avec Veers. J'ai payé ma dette.
    Vrille apparut, une souris dans les griffes et la tendit à Tyria.
    _ Non, merci. Je n'ai pas très faim.
    Elle toisa son amie.
    _ Aussi attentionnée que sa propriétaire…
    Voyant le sous-entendu, Solo s'exclama :
    _ Ma dette est payée ! Et ne te plains pas. J'ai eu un Dash un peu trop pervers dans mon lit. Maya oussa lah, il a mis ses mains pendant que je dormais.
    Rendar arriva dans la pièce à vive allure et tendit une holocam vers les jeunes femmes.
    _ J'ai posé ça hier soir. Fel'ya n'est pas sorti dehors !
    _ C'est impossible, fit Tyria.
    _ Improbable, rectifia Ange. On a "soudé" la trappe, il n'a pas pu se volatiliser comme ça.
    L'oiseau lui donna un coup de bec.
    _ Ecta, Vrille.
    _ Je ne vois qu'une seule solution, soupira Dash. Il y a plusieurs grottes dans la cave !

    _ Tu es sûr que c'était une bonne idée ? demanda Tyria, sabre allumé alors qu'ils découvraient une nouvelle galerie.
    _ Vu les symboles, répondit la Corellienne, je pense que c'est pour ça que ton amant a acheté le bar…
    Elle s'interrompit et se plia en deux.
    _ Ma douce, ça ne va pas ?
    _ Ange ?
    _ Ti isih ah… (J'ai mal.)
    Rendar l'aida à se relever devinant la réponse.
    _ On ne doit pas être bien loin, ajouta-t-il.
    En effet, ils arrivèrent dans un sanctuaire. Borsk était au centre avec nos "amis" et leurs scies !
    _ Douht di lah ! (Sortez d'ici.) hurla Solo.
    Le Bothan sourit.
    _ Vous arrivez trop tard, Gardiennes. Cette sphère à mon cou, je gouvernerai la galaxie !
    Sondant l'esprit du Bothan grâce à son nouveau pouvoir, Tyria expliqua le mécanisme de la sphère.
    Au contact de la lumière, elle aspira de l'énergie solaire et le Bothan pourrait renvoyer cette puissance par les mains. Un bouclier faisait aussi parti du "lot" le protégeant des armes blanches, lasers etc.
    Les lances-scies en main, ils commencèrent à attacher Rendar et les jeunes femmes.
    Lorsque le Bothan attrapa la petite sphère, Ange poussa un cri de douleur et tomba sur le sol. Le chef des bandits s'approcha d'elle et la mit en joue pour l'achever. Solo se releva, les yeux en flammes, lévitant du sol, un sourire mauvais sur les lèvres. D'un geste de télékinésie, elle brisa le cou de l'homme et ricana.
    Borsk avait déjà pris ses jambes à son cou.
    _ Taschas-le ! (Attrape-le.)
    L'oiseau s'envola et revint quelques temps après avec la sphère que Solo passa autour du cou.
    Les hommes étaient morts soit des mains d'Ange, du blaster de Dash ou des deux sabres de Tyria.
    _ Bien joué, Solo ! chantonna Sarkin. Juste le coups des éclairs que je n'ai pas trop apprécié !
    Ange s'en contrefichait. Elle jouait avec la sphère.
    _ Tu as vraiment les idées mal placées Ange, plaisanta Tyria. Ce n'est pas parce que c'est rond que tu dois penser à ton abruti de mari !
    Le regard noir d'Ange l'avertit qu'elle aurait du se taire.
    _ Ti stïs rehtir ta solmus ! Tu vas regretter tes paroles !
    Tyria et Dash se regardèrent ne comprenant pas tellement ce qui se passait.
    _ Ma belle, ça va ?
    Un éclair fusa vers lui. Il eut juste le temps de partir se mettre à couvert que les tirs de blaster de Solo fusaient vers lui.
    _ Ça ne va pas la tête, Solo ?
    Pour toute réponse, elle activa son sabre laser et s'avança dans sa direction.
    Sarkin se remémora ce que lui avait dit Ange quelques jours auparavant. Elle n'avait pas le choix. Ses sabres l'illuminèrent et elle alla à sa rencontre.
    Le ballet commença.

    Telle une furie, Ange tenta de frapper Tyria qui esquiva le coup.
    _ Ange, c'est moi, Tyria !
    La Kuati se rembrunit voyant des morceaux de roches voler dans sa direction. Elle trancha les blocs de gravât et de terre avant d'éviter un coup de lame du sabre argenté de son adversaire. Le plus dur étant de savoir si Solo allait oui ou non user de sa double longueur de lame. Un fouetté la percuta au visage mais elle esquiva la lame d'Ange avec un salto avant.
    La Corellienne contrôlait toujours le blaster suspendu dans le vide qui tirait vers Rendar. Elle tendit la main dans la direction de Tyria qui fut percuter de plein fouet par des éclairs. Évitant les convulsions grâce à la Force, celle-ci se remit sur ses jambes, en garde.
    Solo tournoya dans les airs et abattit sa lame vers Tyria avec une telle puissance que la crosse de son sabre jaune se brisa projetant vers Ange un aura d'énergie qu'elle canalisa et envoya dans la direction de son ancien amant.
    _ Tyria, supplia le contrebandier, ramène-la à la raison !
    Elle hocha la tête et regarda Ange, les yeux humides.
    _ Je t'en pris, Ange… Revient parmi nous !
    La jeune femme hésita mais frappa tout de même avec sa lame, en rage.
    _ Je ne veux pas me battre contre toi, poursuivit Tyria. Je tiens tellement à toi. Tu es l'une des choses que me sont le plus cher dans cette galaxie. Tu es ma meilleure amie.
    Un combat intérieur commença à se livrer dans l'esprit d'Ange. Mais si elle renonçait là, maintenant, au Côté Obscur, son énergie vitale était trop faible pour la maintenir en vie. La sphère l'avait rendu trop vulnérable. Il fallait la détruire.
    Bloquant une parade d'un nouveau coup, Sarkin comprit que Solo luttait contre ses démons intérieurs.
    _ Dash, hurla-t-elle, détruit la sphère !
    Il hocha la tête comprenant que ce serait le premier pas vers le droit chemin pour celle qui l'aimait toujours. Vrille avertit sa maîtresse qui lança un rayon noir, des éclairs de haine, espérant qu'ils atteignent Dash.
    Celui-ci prit la sphère et l'usa comme bouclier. Elle accapara les éclairs. Trop chargée, elle explosa envoyant Dash voler dans le sanctuaire.
    Solo semblait se calmait petit à petit. Pouvait-elle vraiment tuer Tyria ? Le voulait-elle vraiment ?
    Non, mais elle n'avait pas le choix.
    Sarkin feinta à droite mais Ange entrevit la manœuvre et dévia le coup qui aurait du lui transpercer la poitrine.

    _ Ange, c'est moi. Je sais que tu n'as pas envie de me tuer. Pose cette arme.
    La salle s'inonda d'une lueur dorée aveuglante. Ange avait enclenché l'activation de la longueur de lame.
    Tyria redoubla d'efforts. Elle ne s'était jamais battue quand le sabre d'Ange était ainsi.
    Le combat dans la tête de Solo faisait lui aussi rage.
    C'était sa meilleure amie en face d'elle. La vie de Tyria était-elle aussi importante que la sienne ?
    _ S'il te plait, Ange…
    La lame redevint argenté par un coup de pouce de Solo. Retrouvant ses esprits la Corellienne était si épuisée. Elle vacilla en éteignant son arme.
    _ Je suis désolée…
    Elle tomba à la renverse dans un profond coma.
    Sarkin désactiva son sabre et se hâta d'amortir la chute de son amie.
    Bien que blessé, Dash accoura lui aussi en boitant.
    Tyria prit Ange dans ses bras et pleura.

    Une semaine passa,
    A l'hôpital sur Coruscant, Ange ouvrit les yeux pour découvrir Cilghal, la guérisseuse Jedi de Mon Calmari.
    _ Heureux de vous revoir parmi nous, Ange.
    _ Moi aussi, fit celle-ci dans un souffle.
    _ Restez allongée, lui dit la Calamarienne alors que Solo essayait de se lever.
    Elle quitta la pièce pour laisser Tyria, Chewie, Han et Leia qui tenait le bébé Solo dans ses bras. Jaina et Jacen entrèrent et coururent vers le lit.
    _ Tante Ange !
    _ Doucement les monstres, ronchonna Han.
    Faran arriva à son tour avec Florane par la main.
    Tout le monde était là.
    Vrille et Ketch jouaient avec les jumeaux pendant que Florane portait Anakin dans ses bras.
    _ Je voudrais parler avec Tyria, s'il vous plait, demanda la malade.
    _ Ok, répondit Faran en l'embrassant. Ouste !
    Avec des éclats de rire, ils sortirent tous.
    _ Tyria, je suis désolée de…
    _ Oublie l'interrompit-elle, mais je veux un 6 1/2 !
    Elles éclatèrent de rire.

    THE END
    A moins que…

    dimanche 12 septembre 2004 - 13:39 Modification Admin Permalien

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    Kaarde

    17436 Crédits Modo

    ;) Auteur : Kaarde (Manu Lambi)
    Catégorie : Comédie (c'est une impressionn ou je suis seul dans cette catégorie ? :ple: )
    Nom de la Fanfic : Sept "a" dans Baaaaaaal 2 : Le retour de la vengeance de la mort qui tue
    Nombre de chapitre : huit + une intro
    Musique : John Williams


    Note : Je voudrais à l'avance m'excuser auprès des personnes qui pourraient se reconnaître dans cette fanfic et ne pas en apprécier l'image. Je voudrais aussi bien sûr les remercier car ce sont des personnes que j'apprécie beaucoup sur AnakinWeb, je remercie particulièrement chaleureusement Baaaaaaal et Naga pour m'avoir inspiré de nombreux gags. Enfin merci à Ange et Tyria pour les vannes et les calins koalas. :cli:





    (Branchez 20th Century Fox Fanfare sur votre lecteur-cd)


    Il y a pas mal de temps, dans une galaxie malsaine, très malsaine…

    SEPT "A" DANS BAAAAAAAL 2 :
    LE RETOUR DE LA VENGEANCE DE LA MORT QUI TUE


    (Branchez Star Wars Main Title)

    C'est une époque troublée, les films de Star Wars font de moins en moins de recette, de moins en moins de spectateurs s'enthousiasment devant cette saga cinématographique, les Lego Star Wars tombent en miettes, la concurrence devient rude, les effets spéciaux d'ILM commencent à être dépassés, la caméra numérique se vent mal, la mère Michelle a perdu son chat et l'ont pourrait croire que les créateurs de produits dérivés sont en panne d'inspiration.

    Devant cette terrible situation, et sentant que de moins en moins de billets tombent dans sa poche, le père de la saga Star Wars, GEORGE LUCAS, contre-attaque en décidant de changer complètement de méthode. Devant le peu d'intérêt porté à sa nouvelle trilogie il commence par jeter HAYDEN CHRISTENSEN et NATALIE PORTMAN au rancor. Son nouvel objectif : lancer de NOUVEAUX HEROS dans de grandes aventures qui raviront le public et les vendeurs de jouets.

    BAAAAAAAL, le grand maître Sith qui vient juste de sortir d'une importante peine de prison avec son ami le guildier NAGA SHADOW, est contacté pour rejoindre le Tentative III, vaisseau sur lequel plusieurs personnalités sont réunies afin d'être lancées dans le projet de GEORGE. Notre ami le Sith glouton, crétin, adriennesque qui pue, qui pète, qui prend son c** pour une trompette a bien l'intention de s'offrir le premier rôle ainsi qu'une figurine à son effigie et un bon pourcentage des recettes mais ne se doute pas encore des aventures qui l'attendent lui et ses futurs compagnon…



    1. Rencontres

    (Branchez The Arrival at Naboo, The Phantom Menace)

    Les deux ailes X glissaient dans l'espace noir (bleu marine, en fait) et profond (infini). L'une d'elles, l'Adrienne, abritait l'une des personnalités les plus dangereuses de la Galaxie : Le maître Sith Baaaaaaal. L'autre aile X, la Baston, abritait l'une des personnalité les plus dérangées de la Galaxie : Naga Shadow, ancien Sith devenu guildier.
    Leurs pensées étaient noires (pas bleues marine), leur précédente aventure qui visait l'assassinat de Pellaon avait tourné au cauchemar. Pour avoir polluer un territoire entier ils s'étaient retrouvés à purger une longue peine de prison au cours de laquelle Naga avait renoncé à rester Sith et Baaaaaaal suivi une thérapie. Jusqu'à ce que George Lucas en personne exige leur présence sur le Tentative III.
    - Tu crois que nous arriverons à nous faire pardonner ? Hasarda Naga sur leur fréquence.
    - Mauvaise question, en ce qui me concerne je ne regrette rien du tout ! Je compte bien me venger à la première occasion !
    - Tu penses qu'on a des chances d'être engagés par George ?
    - Mauvaise question, nous SERONS choisis par le barbu et j'éliminerai ceux qui seront en travers de ma route par tous les moyens ! Adrienne ! Quels que soient les dangers !
    - Tu n'as pas peur qu'il nous oppose à des éléphants ?
    - Encore une mauvaise question ! Adrienne !
    Naga oubliait que la thérapie de Baaaaaaal avait permis d'éliminer sa phobie des éléphants. Malheureusement, lorsque les médecins avaient tenté d'enrayer sa tendance à hurler "Adrienne" la thérapie s'était transformée en vrai bain de sang.
    - Tu es sûr qu'on est obligés d'être méchants ? Continua le guildier. Ca nous a pas beaucoup réussi, la dernière fois !
    - ADRIENNE ! Hurla Baaaaaaal en retour, de plus en plus énervé. Tu résonnes mal, tu ne poses aucune bonne question ! Nous devons nous VENGER ! Souviens-toi, ceux que nous croyions nos alliés nous ont lâchement abandonnés et trahis ! Maintenant nous tenons une occasion de montrer notre supériorité à tous !
    - En jouant dans un film ?
    - NON, mauvaise question ! En affichant nos tronches sur des milliers de figurines vendues à travers toute la galaxie ! Muhahahaha ! Es-tu prêt à remarcher à mes côtés, mon ami ?
    - Baston ! Un peu mon n'veu ! Vive la vengeance !
    - Enfin je te retrouve.
    - Au fait, pourquoi on voulait tuer Pellaon, déjà ?
    - Euh,… Bonne question.

    (Branchez Jar Jar's Introduction, The Phantom Menace)

    Trois heures plus tard, les deux chasseurs stellaires arrivèrent en vue du Tentative III, un énorme Star Destroyer rebaptisé exprès pour l'occasion, les deux trilogies passées représentant les anciennes tentatives de George Lucas.
    L'Adrienne et la Baston se posèrent dans la vaste baie d'envol. A leur sortie ils furent accueillis par un individu habillé en armure mandalorienne :
    - Hé, Baaaaaaal ! Ca fait un bail ! Lança le type.
    - Oui, un bail… Organa !…Répondit le Sith. Hé, hé ! Tu sais, le sénateur d'Alderaan ! Tu saisis ? Un Bail Organa ! C'est trop drôle !
    Silence.
    - Toujours aussi con, alors vous aussi vous avez étés convoqués ? demanda Obionescarabi.
    Obione était un vieil ami de Baaaaaaal et Naga, il connaissait tout le monde et s'était forgé une réputation de grand guildier. Il ne se séparait jamais de son armure mandalorienne.
    - Adrienne ! Lança Baaaaaaal, joyeux. Tu sais que nous sommes les meilleurs !
    - Oui, quand il s'agit d'aller en taule, ajouta Naga. Baston !

    Obione les conduisit à travers les coursives du Tentative III, en chemin ils tombèrent sur Joruus29, le grand Empereur des Sith en personne, en tant que maître Sith inférieur, Baaaaaaal lui devait respect, admiration, obéissance et politesse.
    - Adrieeeeenne ! Salut, Jojo !
    - Baaaaaaal, toi ici, bord** de mer** ! Cria Joruus en se pinçant le nez. Arrête de hurler tout le temps !
    - Mais tu dis que ça provoque les Jedi !
    - Non, ça provoque des JETS d'AIL ! Tu pues de la gue*** !
    - Et toi, quel bon vent t'amène ?
    Joruus, facilement irritable commençait déjà à en avoir marre.
    - Put***, je suis ton empereur, andouille ! Tu veux ma main dans la tronche ?
    - Tiens, voilà ta main, justement !
    Sidarks, la Main de l'Empereur, numéro deux de l'ordre Sith, venait de faire son apparition dans le dos de Joruus. Son rôle était de remplir des missions de la plus haute importance pour l'Empereur tout en étant son serviteur le plus digne de confiance.
    - Adrienne ! Salut Sidarks, toujours mazo ?
    Il fallait savoir que Sidark était un Yuuzhan Vong maîtrisant le côté obscur de la Force et dissimulé sous un grimage ooglith qui le faisait paraître humain. Il ne répondit pas à Baaaaaaal et resta dans l'ombre de Joruus. Ce dernier n'en pouvait plus :
    - Ne t'adresses jamais à ma main, conna** !
    - En tout cas, je suis content de vous voir marcher ensemble main dans la main !
    - Mais mer**, tu continues !
    - Heureusement que Sidarks est là pour te donner des coups de mains !
    - Put*** ! Sale petit insolent !
    - Est-ce que tu lui fais le baise-main ?
    - Encu** ! Je préfère t'ignorer !
    - Bon, alors à deux… mains !
    - Bouse de bantha ! Bat*** ! Taxidermiste ! Flu***** !
    - Jeux de main, jeux de vilain !
    - Cou**** hypertrophiée !
    - Tu fais des pieds et des mains pour rien, je t'assures, Adrienne !
    - Les Sith de tuerons, ****** ! Tu es jaloux parce que ce n'est pas toi la Main de l'Empereur !
    - Justement, évite de te torcher avec cette main-là !
    Hors de lui, Joruus attrapa Sidarks par les pieds, le brandit au-dessus de sa tête comme une massue et s'en servit pour frapper Baaaaaaal sur la cafetière. Enfin calmé il s'en alla en traînant sa fidèle Main par le pied. Baaaaaaal était étendu, aussi sonné que le pauvre Sidarks, avec une bosse de la taille d'une verrue de Hutt sur le front.
    - Baston ! T'es sûr que c'est prudent de s'en prendre à Joruus29 comme ça ? Demanda Naga en réanimant son compagnon.
    - Je te l'ai déjà dit, marmonna Baaaaaaal en reprenant conscience, seule compte la vengeance !
    - Venez, dit Obione, je vais vous conduire à la passerelle de commandement.

    Un instant plus tard ils arrivèrent sur la vaste passerelle de commandement du Tentative III où de nombreux droïdes, utilisés comme équipage, s'afféraient. Seul trois êtres vivants étaient là, Joruus29 et Sidarks, qui faisaient semblant d'ignorer Baaaaaaal, mais aussi un Jedi : Kaarde. Lorsque Baaaaaaal l'aperçut il se jeta sur lui en hurlant.
    - ADRIENNE !
    Les droïdes de maintenance s'interposèrent, Baaaaaaal les explosait tous sur son passage et finit par attraper Kaarde au cou. Ils aurait sans doute étouffé le Jedi si le droïde d'interventions spéciales n'était pas intervenu. Celui-ci, au premier coup d'œil, avait tout des droïdes mécanos qu'on voyait aux courses de modules, il tenta de résonner le Sith enragé.
    - Dégage, boîte de conserve ! Adrienne !
    Baaaaaaal cogna sur le nez du droïde, ce qui aurait dû le désactiver, mais déclencha en fait un piège. Le droïde, au lieu de se replier, projeta sa jambe en avant, heurtant violemment l'entrejambe du Sith. Celui-ci s'écroula en hurlant d'une voix aiguë.
    - Aïeeeuuuuu… mes cou…… ! A… Ad… Adri… Haine !
    - Oui, moi aussi je suis content de te revoir, Baaaaaaal ! Dit simplement Kaarde. Salut, Naga !
    - Baston ! Faut l'excuser, il t'as mit sur sa liste noire pendant qu'on était en prison. Je ne le comprend pas, tu t'étais opposé à notre emprisonnement, pourtant !
    - Oui, répondit le Jedi, c'est vrai, j'étais plutôt pour la gunganisation ou la peine de mort.
    - C'est vicieux ce genre de droïde ! Continua Naga en désignant le bourreau de Baaaaaaal.
    - Penses-tu ! Protesta Obione. Regarde Baaaaaaal, il va déjà mieux !
    Le grand maître Sith en question était toujours en train de se convulsionner au sol en poussant des petits cris en se tenant les organes reproducteurs.
    - Et j'ai crié,…Adri…Aliiiiiiine ! Pour qu'elles reviennent !
    Obione alla réunir tout le petit groupe devant les baies vitrées, qui n'avaient rien de plus intéressant à exposer que le vide profond de l'espace.
    - George n'est pas là pour la baston ? Demanda Naga.
    - Non, répondit Joruus, ce gros c**** reste au ranch Skywalker. Quand notre put*** de groupe sera au complet il donnera ses instructions.
    - Et nous serons combien ?
    - George a voulu que nous soyons neuf en tout, commença Kaarde, trois représentants de chaque caste. Les trois Sith sont Baaaaaaal, Joruus29 et Sidarks. Je suis pour l'instant le seul Jedi, les deux autres, pas encore arrivés, sont la femme et la fille en personnes de Baaaaaaal.
    - Adrienne ! Super nouvelle, je vais revoir mon Amy adorée ! Je n'ai eu aucune nouvelle d'elle pendant la prison !
    - Ah, non ? S'étonna Kaarde. Pourtant elle t'envoyait des oranges toutes les semaines !
    - Oui, super bonnes, ces oranges, approuva Naga ! Avec un petit goût de sucré, une senteur de vanille et un jus qui… Heu, (avisant que Baaaaaaal le regardait) non ! Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. Baston !
    - Mais laquelle de mes filles vient ? Continua le maître Sith. Alhoalnoe ?
    - Non !
    - Tyria ?
    - Non !
    - Adrienne ?
    - Non !
    - Adrienne !
    - Non !
    - ADRIENNE !
    - NON !
    - Et qui est le troisième guildier, en plus de moi et Obione ? Demanda Naga.
    - Ca aurait dû être Pellaon, répondit Obione, mais il a refusé de venir quand on lui a présenté la liste du groupe.
    - Ah bon, lui, il a eu le choix ! S'exclama Kaarde. Moi, on ne m'a même pas montré la liste !
    - Maintenant c'est trop tard pour renoncer, mon grand !
    La console radar bipa, signalant qu'un vaisseau était en approche.
    - On nous attaque, cria Naga, tout le monde aux postes de combat ! BASTOOOON !
    - Pauvre ba****, le rectifia Joruus, c'est une aile A, celle d'une des sa***** de Jedi qu'on attend, c'est Dash Jerjerrod !
    - Aïe ! Fit Kaarde, et on le comprenait.
    Dash Jerjerrod, fille aînée de Baaaaaaal et Amidala17 était une Jedi caractérielle qui ne supportait ni son père ni d'entendre le prénom Adrienne, elle ne manquait jamais de martyriser Baaaaaaal ou d'essayer de le tuer quand il poussait ses hurlements caractéristiques.
    Avant que quiconque puisse l'en empêcher, Baaaaaaal prit la communication.
    - Allôôôôô ? Fit-il.
    - Salut, c'est Dash, répondit-elle sans reconnaître la voix de son père, vous me laissez entrer ?
    - Avant que tu nous rejoignes il y a quelque chose de très important que tu dois savoir, Obione ne t'as jamais dit ce qu'est devenu ton père ?
    - Il m'en a dit assez. Vous l'avez tué ???
    - Non, Dash… Je suis, ton père !… Adrieeeenne !
    - Non, NON ! NOOOOOOON !
    Son aile A commença à attaquer le Tentative III, lançant toutes ses torpille et tirant sans discontinuer des traits de feux.
    - Braquez le rayon tracteur sur elle ! Cria Obione.
    Les droïdes obtempérèrent, Dash tenta de s'enfuir sans succès.
    - Non, laissez-moi ! Pas lui ! J'veux pas y aller ! Nan ! Naaaaan !
    - Maintenant c'est trop tard pour renoncer, ma grande ! Fit Obione.
    Pendant que Dash se faisait poser en baie d'accostage, Kaarde appréhendais le moment où elle arriverait dans la salle et déchaînerait sa haine sur Baaaaaaal.
    - La situation est-elle si désespérée pour que George nous réunisse ainsi ? Demanda le Jedi.
    - Oui, répondit Obione, le public ne s'intéresse plus à la nouvelle trilogie et a en même temps délaissé l'ancienne. Les fabricants de figurines ne savent plus quoi faire, ils ont déjà fabriqué tout les personnage de la saga au moins une fois. Maintenant, George ne gagne que 50 millions de dollars par mois au lieu de 90 !
    - Aïe, c'est plus grave que ce que je craignais, dit Naga. S'il s'est déjà débarrassé de Hayden et Natalie, que fait-il de Jar Jar ?
    - Son tour viendra.
    - A-t-on pensé à assassiner Harry Potter ? Demanda Baaaaaaal.
    - Je m'en suis chargé personnellement.
    - Et Tolkien ?

    Vingt minutes plus tard (deux pour que Dash arrive et dix-huit pour l'empêcher de détruire son père avec toute la passerelle) les sept compagnons étaient réunis. Ils contemplaient ensemble l'espace profond, cet espace qui recelait de nombreux mystères à résoudre, une galaxie d'aventure plus excitantes les unes que les autres, des trésors introuvables, des races extra-terrestres dangereuses prêtes à déclencher des guerres épiques. C'est vers cet espace qu'ils allaient tous se lancer dans une grande odyssée.
    - Il y a sept "a" dans Baaaaaaal, ne l'oubliez jamais !
    Silence de mort.
    - C'est vraiment con, ce que tu dis !
    - Mais c'est pour justifier le titre !





    2. Problèmes

    (Branchez Emperor's Throne Room, Return of the Jedi)

    Après une nuit de sommeil, Baaaaaaal et Naga s'étaient levés les premiers pour aller s'occuper du petit déjeuner, tout le monde s'était ensuite retrouvé dans le mess pour le déguster avant de se précipiter aux toilettes pour repasser un bon moment tous ensemble.
    - C'est la première fois que je vois une main vomir ! Avait dit Baaaaaaal à propos de Sidarks.
    - Put*** de **** **** ******* ** ! Avait répondu Joruus.
    Finalement Baaaaaaal et Naga durent s'atteler au nettoyage. Naga avait commencé seul.
    - Quand je pense qu'il y a des droïdes pour se genre de tâches. Baston ! Fit-il.
    - Adrienne ! Dit Baaaaaaal en arrivant.
    - T'étais où pendant que je me farcissais tout le boulot ?
    - Dash a tenu à ce que j'avale tout les restes du petit déjeuner ! Alors j'ai fait un détour aux toilettes !
    - Il faudra trouver une meilleure tactique si on veut être les seuls à avoir les faveurs de George.
    - Ne t'en fait pas, j'ai pensé à tout ! Muhahahaha ! ADRIENNE !
    PAF !
    - Ta gueule ! Cria Dash.
    Celle-ci venait de surgir et de propulser son poing dans la tronche paternelle. Obione arriva à son tour :
    - Dash ! Baaaaaaal ! Venez, Amy arrive !
    - Yeah ! Adriiieuhaaaaa… PLAF ! Ajouta Baaaaaaal sans avoir vu le croche-patte de sa fille.

    Ils arrivèrent tout les quatre à la passerelle de commandement où Kaarde essayait de dérider Joruus et Sidarks en leur racontant une blague.
    - … Et vous connaissez la différence en une puce et un wookie ?
    - J'en ai rien à bran*** !
    - Vas-y, dis-le ! Fit Naga en arrivant.
    - Eh bien, reprit Kaarde, c'est qu'un wookie peut avoir des puces alors qu'une puce ne peut pas avoir de wookies !
    - Ha ! Ha ! Ha ! C'est trop ! Hi, hi, hi…
    Naga était le seul avec Kaarde à trouver la blague marrante, pris d'étranges convulsions il se tordait de rire aux pieds des autres.
    - Alors elle est où ma Amy chérie-adorée-que-j'aime-comme-un-fou-normal-parce-que-je-suis-vraiment-fou ? Demanda Baaaaaaal.
    - Voilà son vaisseau, il était temps, on n'attendait plus qu'elle !
    Derrière les baies vitrée ils pouvaient tous voir en approche l'Un-Dos-Tres, vaisseau personnel d'Amidala17. Baaaaaaal trépignait de joie et d'impatience mais le bon moment fut de courte durée.
    BRAOOOUUM !
    Devant leurs yeux médusés le vaisseau explosa, entraînant tout ses occupants dans la mort. Seul Sidarks, comme à son habitude, demeura silencieux, aucun autre ne put retenir une exclamation :
    - Non !
    - ***censuré*** !
    - ****** !
    - Saperlipopette !
    - BASTON !
    - ADRIENNE ! Non, ADRIEEEEEENNE !
    Baaaaaaal se jeta tête la première contre les vitres comme un dément en hurlant. Trop choquée par la disparition de sa mère, Dash ne fit rien pour l'en empêcher. Naga avait des larmes aux yeux.
    - Snif ! Fit-il. C'était ma grand-mère !
    - Hein ? S'étonna Kaarde. Baaaaaaal et Amy sont tes grands-parents ?
    - Oui, répondit Baaaaaaal en se calmant, j'ai une famille très étendue. Naga a aussi eu des enfants.
    - C'est vrai, dit Obione, Naga est mon père, donc Baaaaaaal est mon arrière-grand-père.
    - Même Sidarks est de la famille, ajouta Baaaaaaal, c'est mon beau-fils !
    Kaarde ne savait plus où donner de la tête.
    - Heureusement que je suis étranger à cette famille de dingues, dit-il.
    - Ah, mais non ! L'arrêta Baaaaaaal. Ton frère Macematu est marié à l'une de mes filles, donc tu es lié à la famille !
    - Ouïouïouille !
    - Même moi j'ai du mal à m'y retrouver, Adrienne ! Amy et moi on a fait beaucoup d'enfants.
    - Attends, fit Kaarde, à part Dash, dans tes enfants, il y a aussi Tyria.
    - Oui ! Approuva le maître Sith.
    - Alohalnoe aussi, il me semble.
    - Oui !
    - Jayjay, je crois.
    - Oui !
    - Jjabou.
    - Oui !
    - Et Jacen Horn.
    - Ah bon ?… Première nouvelle !
    Joruus, un peu saoulé par la conversation, intervint :
    - Dites, les fu******* ver****, qu'est-ce qu'on va faire ? On n'est plus qu'un put*** de groupe de sept au lieu de neuf !
    - Il vaut mieux abandonner et convaincre les gens d'aller nombreux voir l'épisode 3, proposa Kaarde.
    Sidarks chuchota à l'oreille de Joruus.
    - Il vaut mieux poursuivre cette conner** d'aventure ! Dit le grand Empereur.
    - C'est ta main qui t'as fait du bouche-à-oreille ? Demanda Baaaaaaal.
    - Fu** you !
    - Bon, il faut se décider ! Cracha Obione.
    Silence. Chacun pris le temps de peser le pour et le contre. Fallait-il quand même poursuivre l'aventure ? Fallait-il au contraire l'abandonner ?
    PRRT !
    - Hé ! Qui a pété ?
    - Pas moi !
    - Ni moi !
    - ***** !
    - Moi non plus !
    - Adrienne !
    - Sidou, tu ne dis rien, cracha Naga, je suis sûr que c'est toi ! C'est la Main qui a pété !
    - Put***, tu vas pas t'y mettre aussi ! Laissez ma Main tranquille, **** !
    Biip ! Biip ! Biip !
    Obione se précipita aux communications, après un moment il s'exclama :
    - Un message en provenance du Ranch Skywalker ! George nous ordonne de le rejoindre !
    - C'est où, le Ranch Skywalker ?
    - Là où la Main n'a jamais mis le pied ? proposa Baaaaaaal.
    - Put*** de c****** de *** !
    - Non, au centre du noyau de la galaxie. Répondit Obione.

    (Banchez The Fleet Enters Hyperespace, Return of the Jedi)

    Après deux jours de voyage, d' "Adrienne", de "Baston" et de blagues vaseuses sur les mains, le Tentative III arriva enfin en vue du Ranch Skywalker. Une énorme station orbitale en forme de pavillon californien où des centaines de vaisseaux banquiers venaient chaque jour déverser l'argent rapporté par Star Wars en produits dérivés. D'immenses batteries de missiles trans-galactiques protégeaient l'ensemble du complexe contre la concurrence.
    Chacun des sept compagnons pris son vaisseau respectif pour quitter le Tentative III et rejoindre le Ranch, l'aile A de Dash fermait la formation tout en gardant ses canons pointés sur l'Adrienne.
    - Je me demande ce que nous veux ce vieux sch**** de George Lucas !
    - Hé, Kaarde, tu nous racontes une autre blague ? Demanda Naga.
    - D'accord, alors qu'est-ce qui a 70 boules et qui excite les vieilles Hutt ?
    - Euh, c'est pas obscène ?
    - Non, c'est le Bingo ! Ha, ha,… !
    KA-BRAAAM !
    Soudainement l'aile Y de Kaarde explosa en mille morceaux dans une gerbe de flammes, emportant son pilote avec elle.
    - Non, Kaarde ! KAARDE ! BASTOON !
    - C'est trop tard, Naga !… Snif !… Il nous a quitté.
    - NON ! NOOOON ! Je ne connaîtrai pas la fin de la blague !
    - Euh,… Si, il l'a dit, c'est le Bingo.
    - Le Bingo ? Hi, hi, hi… Arf arf !





    3. Tonton George

    (Branchez The Cantina Band, A New Hope)

    Le groupe, désormais réduit à six membres, se posa au Ranch Skywalker. La disparition de Kaarde, juste après celle d'Amy, ne pouvait être une coïncidence. Chacun commençait à comprendre pourquoi George Lucas avait réclamé leur retour.
    Lorsqu'il entrèrent dans le bureau de George ils virent, accrochés aux murs, des tableau de chasse faits avec des concurrents de Star Wars. On pouvait y voir les têtes du capitaine Kirk et de monsieur Spoke, celle de Sam Raimi, qui avait détourné une partie du public de l'épisode 2 en sortant Spiderman, et celle, plus récente, d'Harry Potter. Le maître des lieux, George, était assis devant eux. Obione le salua :
    - Alors, George, ça fait un bail !
    - Yeah, a Bail… Organa ! That's funny ! Ho, ho, ho !
    - Euh, ouais… Pourquoi as-tu interrompu la mission ?
    - Oh, yes ! Hem,… Because of the situation who becomes…
    - ADRIENNE ! J'y comprend rien, à son baragouinage !
    - Tu ne comprend pas l'anglais ?
    - Non, je parle couramment le trandoshan, le ssi-ruuvi, le hutt et le yuuzhan vong mais pas l'anglais !
    - Pourquoi ?
    - Je déteste les langues barbares !
    - Bon, alors je vais traduire ses paroles. Proposa Obione.
    Il se plaça aux côtés de George, celui-ci reprit ses explication.
    - It's because of the situation who becomes dramatic !
    - C'est à cause de la situation qui devient dramatique…
    - Yes, it would be à bad idea to continuate the adventure…
    - Ce serait une mauvaise idée de poursuivre l'aventure…
    - … Because Amy and Kaawde have been assassinated !
    - Parce qu'Amy et Kaarde ont été… Assassinés ?!
    - ADRIENNE ! Qui ? Qui a tué ma Amy chérie ? Ce n'était pas un accident ? Je veux son nom !
    Il se jeta contre George pour l'obliger à répondre à ses questions. Celui-ci fit un simple geste de la main.
    - You are zen, you don't want attack me.
    - Je are zen, je ne want pas t'attack you. Répéta le Sith en retrouvant son calme.
    - Pourquoi ne pas quand même continuer l'aventure, proposa Dash, même si nous ne sommes que six ? Cette affaire de meurtre est un bon début, pour l'histoire !
    - No, if heroes begin to die, fans will be angry ! And I will not have money !…
    - Si les héros commencent à mourir, traduisit Obione, les fans ne se seront pas contents. Et… euh,… je suis pour le bonheur des gens !
    - … I want money ! I love money ! I can't think about anything else ! MONEY !
    - … Je veux que les fans soient heureux… euh,… j'aime les fans,… je,…
    - Bouhouhou… !
    - Ah, quel brave type, ce George ! Dit Naga.
    - Quel *****, oui !
    - Baston ! Répliqua le guildier. Mais est-ce que nous auront quand même nos figurines à notre effigie ?
    - Oh ? Yes ! Yes, if you are not kidnapped, tortured, killed or raped, we will sold your five figures...
    - … Oui, continua Obione, si vous… êtes gentils, nous mettrons en vente vos cinq figurines.
    - Quoi, cinq ? Mais on est six !
    - Oui, lui répondit Obione, mais il ne veulent pas développer de figurine de Baaaaaaal.
    - Et pourquoi ?
    - Ca ferait trop peur aux enfants.
    - C'est pas juste ! ADRIENNE !
    PAF !
    Dash, bien que toujours sur les nerfs, avait retrouvé ses réflexes. Baaaaaaal se retira de la conversation en saignant du nez, suivi de Naga.
    - For now, you will stay with me to the Ranch…
    - Il dit que nous allons devoir rester ici,…
    - …until we find Amy and Kaawde's killer.
    - … jusqu'à ce que l'assassin d'Amy et Kaarde soit démasqué.
    - So, you can go to the buffet !
    - Et il dit qu'un buffet nous attends !
    Obione, Dash, Joruus et Sidarks se précipitèrent au buffet qu'ils trouvèrent étrangement vide. Baaaaaaal et Naga étaient déjà là et se léchaient les doigts.
    - Put***, gros ba**** de Baaaaaaal ! Gueula Joruus. T'es toujours aussi glouton, tu as tout bouffé !
    - Non, non ! Se défendit le Sith. Je n'ai mangé que les trois quarts !
    - Et où est le quart restant ?
    - Naga le partagera avec vous.
    - BUUURP, Baston ! Fit ce dernier.

    (Branchez The Sith Spacecraft, The Phantom Menace)

    Quand l'heure de dormir fut venue, les lumières se baissèrent. Pendant que George dormait bien confortablement sur une montagne de billets, les six compagnons faisaient des tours de garde dans les couloirs pour veiller à sa protection. On en était au tour de Joruus et Sidarks, Baaaaaaal n'arrivait pas à dormir et vint les voir :
    - Dis, Jojo ! Tu me prête ta Main ? C'est pour jouer à pierre-feuille-ciseaux !
    - Put*** ! Tu fais ch*** ! Je suis ton Empereur !
    - Je sais tu me l'as répété Main et maintes fois !
    - Larve ! Sous-produit de crème de b*** d'âne qui empeste la m****, la m**** qui te pend au c** comme des cr***** de ***, enc*** !
    - Parles à ma Main, ma tête est malade !
    Sidarks se glissa dans le dos de Baaaaaaal et, avec sa rapidité de Yuuzhan Vong, lui glissa son poignard en corail yorrik sous la gorge.
    - Argh ! Adrienne !… Gh ! Enlèves ton grimage ooglith et vient te battre si t'es une Main !
    - Oh, SILENCE !
    Obione venait d'apparaître en pyjama, mais toujours avec son casque mandalorien sur la tête. Baaaaaaal aurait éclaté de rires s'il n'y avait eu un objet tranchant sous sa gorge.
    - Allez vous coucher, c'est mon tour de garde ! Dit le guildier.
    - Ce gros gl***** de George ne peut pas se payer des gardes ou des droïdes de surveillance ?
    - Non, pour économiser de l'argent, il a viré tout le monde de Lucasfilm et est devenu le seul habitant du ranch, en plus il n'achète des droïdes que pour le ménage.
    - Bon alors bonne chance, Obi ! Dit Baaaaaaal. Je vais retourner me pieuter. Salut à tous les habitants de ton pyjama ridicule !

    (Branchez Jango's Escape, Attack of the Clones)

    Cela faisait une heure que Baaaaaaal, Joruus et Sidarks étaient retournés se coucher et Obione commençait à trouver le temps long. C'est alors qu'il marchait près d'une salle des archives qu'il entendit un bruit suspect :
    PRRT !
    - Qui est là ?
    Personne ne répondit, pourtant Obione savait que quelqu'un le guettait. Il avança tout doucement dans la salle d'archives quand il fut violemment renversé. Lorsqu'il se releva il vit en face de lui un inconnu enveloppé dans une cape noire, son visage était indiscernable.
    - Vous êtes un nazgul ? Demanda Obione.
    - Sacquet… Comté… Marmonna l'autre.
    Se sentant menacé, Obione dégaina instinctivement ses blasters… Qu'il avait oubliés dans sa chambre. Il réussit juste à déchirer les poches de son pyjama.
    - Aha ! Dit l'inconnu. Je t'ai bien eu, hein ?
    - Ah, vous n'allez pas me tuer ?
    - Si, mais je ne suis pas un nazgul.
    Le type se jeta sur Obione, l'attrapa par le col du pyjama et effectua un Sunsho, accompagné du cri qui va avec :
    - YATIPITA !
    Obione en eut le souffle coupé, il se releva péniblement et saisit l'inconnu alors qu'il se jetait sur lui, il lui infligea un Yushitsu :
    - KABAYA' UNSHIO !
    L'inconnu en cape noire fut propulsé contre une étagère pleine de vieux classeurs qui lui tombèrent dessus. Quand il se releva il attrapa au vol le pied d'Obione, qui tentait de le frapper à la figure. Le mystérieux inconnu était décidé à en finir avec Obione, il lui fit un Anycordy :
    - TATAYOYO !
    Obione, gravement atteint, s'effondra sur le sol, il ne pouvait plus se défendre. La dernière image qu'il vit fut celle de son agresseur qui se préparait à l'achever en brandissant un…



    4. Pub

    Viqi Shesh, sénatrice de Kuat à la solde des Yuuzhan Vong :
    - Comme sénatrice de mon rang et de ma classe j'ai besoin d'avoir un véhicule confortable et luxueux pour me distinguer mais en tant qu'agent double j'ai aussi besoin d'un engin rapide, maniable et bien défendu si je veux pouvoir mettre les voiles quand les Jedi voudront ma peau. C'est pourquoi j'ai choisi le Cargo Corellien Action VII de Citron-Haine !
    En effet, Viqi, grâce à son hyperdrive de type 5 améliorée et ses répulseurs supérieurs le CCA7 vous garantie la plus rapide des fuites. Sa vaste suite princière peut être aménagée selon votre goût et d'après cinq styles d'architecture différents (Corellien, Mon Calamari, Naboo, Kuati ou Yuuzhan Vong), en prime : Si vous vous méfiez beaucoup des Jedi, Viqi, huit places ont été aménagée dans le salon pour loger des ysalamiris (non-fournis). En outre son atmosphère artificielle peut s'adapter à tous type d'organisme connu.
    Alors, Viqi ?
    - Je choisis Citron-Haine !
    Citron-Haine, une marque du côté obscur !

    Finis les rasages pénibles le matin, voici le nouveau Mach 28 de Frisette !
    - Friseeeette ! La perfection au botanesque !
    Ses vingt-huit lames ultra-coupantes garantissent le meilleur des rasages (pas forcément le plus doux) en un seul passage, après vous n'êtes pas prêt de vous raser de nouveau ! Le Mach 28 a été scientifiquement et secrètement testé par les Bothan sur des prisonniers Caamasi lors de la destruction de leur monde, tous l'ont approuvé ! Alors, le matin, choisissez le Frisette Mach 28 !
    - Friseeeette ! La perfection au botanesque !
    Créé par un bothan pour les Bothan. Non compatible avec la fourrure des wookies.

    - Euh, Madame ?
    - Bleuaaargh ! Ho, ho, ho !
    - Madame, vous m'avez vomi dessus, là !
    - Oun'tsche passha ! Ho, ho ho ! BLEUAARHK !
    - Aaaah, ték ték beurk ! Alors vous, vous êtes vraiment une femme Barbara-Hutt !
    BARBARA-HUTT, des femelles qu'on n'oublie pas !

    Plo Koon, Kel Dor, maître Jedi sous l'ancienne République :
    - En tant que maître membre du conseil des Jedi je me vois souvent amené d'un bout à l'autre de la galaxie par mes responsabilité, je sais aussi que mes missions peuvent s'avérer dangereuses c'est pourquoi j'ai impérativement besoin, pour mes déplacements, d'un appareil robuste doté d'une bonne hyperdrive. Mais voyager dans l'urgence ne veut pas dire que je n'aime pas voyager sans un minimum de confort, comme pour tous les Kel Dor mes yeux et mon organisme ne supportent pas les environnements trop riches en oxygène. Malgré mes demandes, Yoda n'a pas voulu en faire baisser la teneur dans la salle du conseil. J'aimerai donc un engin qui, en plus, saurait s'adapter à mon organisme.
    Heureusement pour vous, Plo…
    - Je préférerais Maître Koon !
    … Maitre Koon, Citron-Haine a développé l'appareil adapté à tous vos besoins. Le Cargo Corellien Action VII, ou CCA7, saura rapidement vous emmener en mission grâce à la meilleure des hyperdrives. Ses boucliers renforcés vous permettront de voyager en toute sécurité. Chose particulièrement intéressante, son atmosphère artificielle peut s'adapter à tous les types d'organismes connus et huit places ont été aménagées dans le salon principal pour accueillir des recycleurs d'air (non fournis). Pour ces raisons, tous les Kel Dor disent OUI au CCA7 de Citron-Haine !
    Alors, qu'en dites-vous, Maître Koon ?
    - Que la Force soit avec Citron-Haine.
    Citron-Haine, une marque du côté obscur !

    - Leia Organa Solo, en tant que présidente de la Nouvelle République, n'est-ce pas trop difficile de concilier vie professionnelle et vie familiale ?
    - Oh, vous savez, non ! En fait, ce que je fais pour me gagner un temps précieux et du même coup offrir un repas bon et équilibré à mon mari, mes trois enfants et notre wookie domestique c'est que j'envoie mon droïde aux courses à ma place. Je lui demande toujours de me rapporter des galettes de Mamy Yoda.
    - En effet, j'adresse ce message à toutes les femmes et femelles de la galaxie : Faites comme Leia Organa Solo, cuisinez simple avec Mamy Yoda ! Un sachet de deux galettes au caramel qui peuvent être réchauffées et prêtes à être dégustées en moins de deux minutes galactiques standards. Faites le bon choix, goûtez aux bonnes recettes de Mamy Yoda ! Et ces galettes, Leia, qu'en faites-vous quand elles sont prêtes ?
    - Comme personne n'en mange, je les accroche dans mes cheveux.

    Finis les rasages pénibles le matin, voici le nouveau Mach 28 de Frisette !
    - Friseeeette ! La perfection au botanesque !
    Ses vingt-huit lames ultra-coupantes garantissent le meilleur des rasages (pas forcément le plus doux) en un seul passage, après vous n'êtes pas prêt de vous raser de nouveau ! Le Mach 28 a été scientifiquement et secrètement testé par les Bothan sur des prisonniers Caamasi lors de la destruction de leur monde, tous l'ont approuvé ! Alors, le matin, choisissez le Frisette Mach 28 !
    - Friseeeette ! La perfection au botanesque !
    Créé par un bothan pour les Bothan. Non compatible avec la fourrure des wookies.




    5. Mystère et boule de gnome

    (Branchez Bounty for a Wookie, Return of the Jedi)

    Au matin, Dash, Baaaaaaal, Naga, Joruus et Sidarks se trouvèrent réunis autours du corps du malheureux Obione. Dash l'examinait.
    - Pourquoi tu lui enlève pas son put*** de casque mandalorien ?
    - Obione est un zabrak, Répondit Dash, comme il n'enlève jamais ce casque ses cornes ont poussé à l'intérieur et m'empêchent de le lui retirer.
    - Il est mort comment ? Lui demanda Naga.
    - Apparemment il s'est battu, mais son agresseur l'a achevé et lui abattant un…
    - Un quoi ? Un Frisette Mach 28 ? Un cargo Corellien Action VII ? Une galette de Mamy Yoda ? Insista le guildier.
    - TAdrieGUEULEnne ! Lui répondit-on en chœur.
    - Et si ce co***** d'assassin de m**** était Rick McCallum ? Proposa Joruus. Il s'est fait virer comme une m**** par George, il voudrait peut-être se venger !
    - Nan, ça peut pas être lui, dit Naga, j'ai vu sa tête sur un mur. Dans la galerie "souvenirs", il est juste entre Spielberg et Harrison Ford.
    -Mais alors qui est ce sale ba**** ?
    - Adrienne !
    - J. K. Rowling ? Proposa Dash.
    - Adrienne !
    - Cette b*** de Jar Jar ?
    - Adrienne !
    - Ou un assassin envoyé par la Warner ?
    - ADRIENNE !
    - BASTON !
    - VOS GUEULES !
    PAF ! PAF !
    - George ! Dit Sidarks.
    Tout le monde se tut et toisa le Sith Yuuzhan Vong. Baaaaaaal fut le premier à rompre le silence :
    - Je croyais qu'elle s'exprimait seulement par le langage des signes, cette main !
    - Pauvre gl******** !
    - Mais pourquoi il accuse George ?
    - Non, pou*******, je crois qu'il fait allusion à ce que Obione nous a dit hier soir : Ce sale r*** de George est l'unique habitant de ce put*** de ranch, et il n'a aucun intérêt à compromettre le projet st***** auquel nous participons.
    - Donc, dit gravement Dash, l'assassin est l'un d'entre nous !
    Silence. Tous s'observèrent les uns les autres, chacun essayait de trouver l'assassin potentiel qui se cachait Dans la personne qu'il regardait. Qui ? Qui avait lâchement tué Amidala17, Kaarde et Obionescarabi ? Etait-ce Dash qui aurait dirigé sa haine des Adriennes sur les mauvaises personnes ? Etait-ce Joruus, avec ses immenses pouvoirs de Sith ? Etait-ce Sidarks, avec une méthode de meurtre yuuzhan vong ? Ou Naga avec les classeurs dans la salle d'archives ? Baaaaaaal dans la cuisine avec le chandelier ? Le colonel Moutarde dans le salon avec le sabre laser ?
    - Qui que ce soit, cria Baaaaaaal, je jure que j'aurai sa peau ! Tu m'entends, salaud ? Adrieeeenne !
    Pour une fois, Dash se retint de le frapper. Il se séparèrent les uns des autres. Naga était resté seul avec Baaaaaaal.
    - A mon avis c'est Sidarks qui agit comme assassin personnel de Joruus ! Dit Naga.
    - Ou bien toi !
    - Euh…
    WIIIIIHUU ! WIIIIIHUU ! WIII…
    - C'est quoi, ce bruit ?
    - L'alarme ! BASTOOOON !

    (Branchez Anakin Defeats Sebulba, The Fantom Menace)

    Ils se retrouvèrent tous les cinq dans le bureau de George, celui-ci n'était plus là. Dash, arrivée la première, interrogeait un droïde ménager.
    - Alors c'est toi qui as déclenché l'alarme ?
    - Ouiiiiii, Maître George a été kiiiiidnappé !
    - Quoi ? Quand ça ?
    - Je l'iiiiignore, Maîtresse Dash. J'ai trouvé ce mot sur son bureau ce matin !
    Dash examina le papier et tenta de déchiffrer son langage inconnu :
    Salu, bande de pwars !
    Cé mwa qi é cid,… kidapn,…kidenapé tonton George é qi é tué vo copins. Si vou voulé revwar George, vené seuls, a cink, o somé du toi du rantch si vou lozé avan minui. Lé survivans qui y arive pouron le sauvé, sinon je le tu ossi.
    Ah ah ah !

    - On est mal, dit-elle, l'assassin, et je sais que c'est l'un d'entre nous, veut nous attirer dans un piège, mais si nous n'obéissons pas… Il tuera George !
    - Et adieux nos figurines ! Gémit Naga.
    - L'ennui, continua la Jedi, c'est que pour monter au sommet des toits il faut traverser le ranch en entier. Ce salaud aurait tout le temps de nous éliminer l'un après l'autre en chemin. Mais si il tue aussi bien qu'il écrit, ça nous laisse une chance !
    - On a qu'à laisser tomber ! Proposa Joruus. On ne doit rien à ce pauvre ch***** de George, qu'il aille se faire ***** en ***** !
    - Tu oublies que c'est lui qui a les clés du hangar, on ne peut pas partir !
    - Ah, l'encu** !
    - Alors sauvons-le, dit Baaaaaaal. Adrieeeenne !
    PAF !
    - Aïe ! Bon alors, A L' ATTAQ… !
    RE-PAF !
    - Oh, excuse-moi ! Dit Dash, pas désolée du tout. J'avais cru entendre Adrienne.

    Ils avaient commencé leur long périple depuis plus de vingt minutes, chacun se méfiant de tout le monde, avant de s'arrêter devant un premier obstacle de taille : Une porte ! Dash perdit une heure à tenter d'en crocheter la serrure jusqu'à ce que Baaaaaaal, impatient, la découpe au sabre laser (découpe la porte, pas Dash). Derrière cette porte se trouvait un piège plus terrible encore : le courrier des fans ! Des millions de lettres et de cartes stockées ici pour pouvoir alimenter le chauffage en cas de panne d'électricité.
    Joruus avait alors insisté pour que sa Main, Sidarks, parte en éclaireur dans ce terrible labyrinthe. Les autres l'attendaient maintenant depuis plus de trois quarts d'heure.
    - Put*** ! Mais qu'est-ce qu'il gl**** ?
    - Il a peut-être un poil dans la main ? Dit Baaaaaaal.
    - Fiente de Hutt ! Fu****** ver*** ! Agent du fisc ! Bête-Râve ! ****** ! J'en ai assez d'attendre, séparons-nous et retrouvons-le !
    - Ce n'est peut-être pas une bonne id… commença Dash.
    - ADRIENNE ! La coupa Baaaaaaal. Let's go !
    PAF !

    Sidarks marchait seul, de toute évidence il s'était perdu. A un croisement entre deux tas de papier il se pencha et lut une lettre :
    George, you're the best !
    I'm the biggest fan of Star Wars in the world !

    Il avait déjà lu ce même message cent dix-huit fois avant, ce qui ne pouvait signifier que deux choses : soit il était revenu pour la cent dix-neuvième fois au même endroit, soit il était tombé à chaque fois sur une nouvelle lettre identique aux précédentes. Sidarks décida de choisir logiquement la première option. Ca ne faisait pas de doute puisque le signataire du message (en l'occurrence le "plus grand fan de Star Wars du monde") n'aurait jamais écrit cent dix-neuf fois la même chose à George Lucas.
    Alors qu'il s'apprêtait à essayer un nouveau chemin, il entendit un bruit de papier froissé derrière lui. Il se retourna et se prit une aile X en papier dans l'œil.
    - Aaaargh !
    De son autre œil il vit la personne qui l'avait attaqué, l'inconnu était enveloppé dans une grande cape noire, un gros aigle royal était posé sur son épaule et Sidarks ne pouvait voir sous la capuche qu'un sourire narquois. Il comprit qu'il avait en face de lui l'assassin d'Amy, Kaarde et Obione.
    - Ukla-na vissa crai ! Cria Sidarks en Yuuzhan Vong.
    Il lança sur l'inconnu une des armes les plus meurtrières des guerriers de sa race : des insectes tranchants ! L'inconnu aurait sans doute été coupé en rondelles s'il n'avait pas dégainé et employé une bombe de Bégon Vert, anti-rampants et anti-volants. Aspergés de gaz, les insectes tranchants tombèrent raides-morts dans des spasmes de souffrance.
    - Ukla-na vissa crai ! Répéta Sidarks.
    Il révéla cette fois sa meilleure arme de Yuuzhan Vong : le bâton amphi ! Sorte de long serpent capable de projeter du venin, de résister à la lame des sabres laser et de se tendre pour servir d'arme blanche à son utilisateur !
    L'inconnu ne se laissa pas impressionner, il fit décoller l'aigle royal de son épaule contre le bâton amphi. L'aigle, prédateur naturel des serpents, étripa l'arme Yuuzhan Vong dans ses serres et l'emporta avec lui. Sidarks ne savait plus quoi dire. Ce fut au tour de l'inconnu de passer à l'attaque, il prit quelque chose dans ses poches qu'il écrasa entre ses doigts avant de le projeter sur Sidarks. Cela ressemblait à de la poussière, mais c'était… du poivre !
    Tout à coup, Sidarks sentit sur son visage son grimage ooglith frémir puis être pris de violentes convulsions, l'animal vivant qui lui permettait de se camoufler en humain était en train d'éternuer.



    6. Course-poursuite

    (Branchez The Asteroid Field, The Empire Strikes Back)

    Dash fut la première à retrouver le cadavre de Sidarks au milieu du dédale de lettres, Joruus, Baaaaaaal et Naga la rejoignirent avec chacun une minute d'intervalle. Joruus était complètement atterré de voir son fidèle compagnon mort.
    - Comment, *****, comment ce ****** l'a eu ?
    - Je ne sais pas, répondit Dash, Sidarks a été étouffé par son propre grimage ooglith !
    - ******* de ****** de ***** ! JE T'AURAI, b***** !
    - Adrienne ! Tu auras du mal !
    - Pourquoi, qu'est-ce que tu en sais, ***** ?
    - Parce que tu as perdu la Main ! Arf, arf !
    - ****, tu vas morfler !
    PAF ! CRASH ! BEIGNE ! FPRATCH ! FULGUROPOING !
    Baaaaaaal s'écroula, la tronche à moitié ravagée mais conscient.
    - Bor*** de ****, poursuivit Joruus, je vais aller en haut du ranch et lui faire sa fête !
    - Qu… Quand ça ? Balbutia l'autre Sith. Tu veux dire Main… tenant ?
    SUPRASURROUNDDANSTAFACE !
    Cette-fois Baaaaaaal tomba dans les pommes. Joruus s'élança seul à travers le labyrinthe, brûlant les lettres qui lui barraient le passage et provocant du même coup un incendie. Dash et Naga durent prendre Baaaaaaal sur leurs épaules pour lui permettre d'échapper aux flammes.
    - Tu peux me donner une raison de lui sauver la vie ? Demanda la Jedi.
    - Ben… C'est ton père !
    - Je voulais dire : Une bonne raison ?
    Ils quittèrent la salle en flammes pour traverser un sas important, ils émergèrent finalement dans une salle sombre, immensément vaste, pleines d'étoiles, de faux astéroïdes et de maquettes de vaisseaux. Cette salle gigantesque était dotée d'une gravité zéro, c'est ici qu'avaient été tournées toutes les scènes spatiales des Star Wars. Ils pouvaient à peine distinguer au loin la silhouette de Joruus, qui volait en bondissant de maquette en maquette, bien déterminé à atteindre l'assassin en premier.
    - Tu sens comme la gravité est faible, ici ?
    - Oui, ce n'est plus la peine de porter cet ahuri.
    - Oh, dommage ! Dit Baaaaaaal.
    - Quoi, tu étais éveillé ? Et tu nous as laissé te porter !
    - Ben oui, j'allais quand même pas me fatiguer !
    PAF !
    - ADRIEEEEEEeeeeeeeee…. !
    A cause de l'absence de gravité, le coup de poing de Dash l'avait fait s'envoler.
    - C'est malin, maintenant on l'a perdu ! Beugla Naga.
    - C'est pas vraiment une perte ! Et puis ça nous fait des vacances !
    - Il faut les retrouver ! Vers où aller ?
    - Au sommet de la salle, il y a un autre sas par lequel on accède directement aux toits. C'est sûrement par là que se dirige Joruus.
    - Dacodak, BASTOOOOON !
    D'une simple impulsion des pieds sur le sol, ils décollèrent, volant l'un près de l'autre. Tout alla bien pendant une minute jusqu'à ce qu'ils se heurtent à un vaste champ d'astéroïdes. Dash se servit de la Force pour tracer sa route mais Naga avait perdu tous ses anciens enseignements de Sith, il était plus vulnérable. Dash tenta de le rapprocher d'elle.
    - Ca va ? Demanda-t-elle.
    - BASTON !
    - Oui, ça va. ***censuré*** ! Regarde ce qui vient !
    Un énorme astéroïde menaçait de les écraser tout les deux (ça a beau n'être que des maquettes, ces trucs-là, mais ça peut faire très mal).
    - Naga, on se retrouve au sas, en haut !
    Elle projeta une violente impulsion de Force sur son compagnon qui les écarta l'un de l'autre à temps. Naga traversa la moitié du champ d'astéroïdes en pulvérisant plusieurs maquettes sur son passage :
    - Bastoooooo… Krash ! Aïe !…. Krash ! Aïe !…. Krash ! Aïe !…. BAST… !
    PATATCRASH !
    Il finit sa course la tête coincée dans la baie d'envol d'une grosse maquette de Star Destroyer de l'Empire.
    - Mgnnnmghnoum !… MGNASTGNON !

    (Branchez Here They Come !, A New Hope)

    - Bord** de m**** ! J'ai déjà vu ce put*** d'astéroïde avant !
    Joruus était assis sur une grande roche à peu près sphérique et bleue, trois petits volcans dont un éteint étaient répartis sur sa surface. Il tomba sur une cloche en verre retournée qui abritait une rose, plutôt bizarre ! Il shoota dans la cloche, qui s'envola, et se pencha pour arracher la jolie fleur.
    - Noooon, pitié, non ! Ne me fait pas de mal ! Lui cria la rose d'une petite voix.
    - Une fleur qui parle ? Put***, j'aurais tout vu !
    C'est alors qu'il sentit une présence derrière lui, il se releva et parla sans regarder l'arrivant :
    - Si c'est pour que je te dessine un mouton, petit z***, tu peux aller te faire f… !
    Il se retourna quand même et fut étonné de voir autre chose que ce qu'il attendait. L'individu en face de lui était enveloppé dans une longue cape noire, etc… Joruus sut tout de suite que c'était l'assassin.
    - TU VAS CREVER, CONNA** !
    Il se jeta contre lui en déployant la lame rouge de son sabre laser. L'individu évita les premiers coups par quelques sauts et répliqua en laçant toute une série de petits objets tournoyants et tranchants. L'une de ces choses lacéra une joue de Joruus, il crut d'abord qu'il s'agissait de lames de métal mais s'avisa que son adversaire lançait en fait des petits panneaux solaires en provenance de chasseurs Tie miniatures. L'inconnu écarta les bras, révélant deux maquettes d'ailes X qu'il tenait par le nez dans chacune de ses mains. Joruus s'élança dans une nouvelle attaque mais sa cheville fut habilement saisie entre les canons et le cockpit d'une des maquettes, il tomba à la renverse. Son poignet fut brusquement coincé dans les ailes et les canons de l'autre aile X, il dût lâcher son arme qui alla se perdre loin d'eux.
    - Tu n'auras jamais l'Empereur des Sith, ba**** ! Cria Joruus en se débattant.
    Laissant tomber les ailes X, l'inconnu projeta deux nouvelles maquettes sur Joruus. Celui-ci se retrouva agrafé sur l'astéroïde, chaque bras retenu entre les deux réacteurs d'une maquette d'aile Y, il ne pouvait plus bouger. Victorieux, l'assassin s'avança lentement vers Joruus en sortant de nouvelles armes…

    Naga n'en pouvait plus, après avoir décoincé sa tête il n'avait pas retrouvé Dash et les deux Sith demeuraient hors de vue. Sans la Force il était incapable de se déplacer facilement et à tout moment il risquait de se faire tuer.
    - BASTOOOOON ! Hurla-t-il à pleins poumons.
    C'est alors qu'il entendit un bruit lui répondre, ça ne pouvait pas être de l'écho. Plein d'espoir il relança :
    - BASTON !
    - ….. eeeenne ! Entendit-il faiblement, mais le son se rapprochait peu à peu.
    - BASTON !
    - … drienne !
    - BASTON !
    - Adrienne !
    - BASTON !
    - ADRIENNE !
    - Baaaaaaal, je suis là !
    Il sauta vers l'astéroïde où l'attendait son ami et sursauta d'effroi :
    - Aaaaaaah !
    - Quoi, quoi ? Où ça ? Demanda Baaaaaaal.
    - Lààààààà ! Cria Naga en désignant un astéroïde bleu qui passait au-dessus d'eux.
    Sur cet astéroïde ils pouvaient contempler le cadavre de Joruus. Quelqu'un l'avait cruellement épinglé avec les queues pointues de plusieurs maquettes de chasseurs Naboo N-1.
    - Il faudrait interdire le commerce de ces vaisseaux en produits dérivés, dit Baaaaaaal, à tous les coups un enfant va se crever un œil !
    - Attends, si Joruus est mort et… Et que nous on est là tous les deux,… Alors l'assassin n'est autre que… !
    - ADRIENNE !
    - Mais non !
    - Mais si, je le crie pour te dire : ATTENTION !
    Naga fut frappé dans le dos par une petite météorite et à nouveau projeté dans les airs. Baaaaaaal se précipita et attrapa son ami à temps par les bras tout en se maintenant accroché par les jambes à un plus gros météore.
    - Me lâches paaaaaas ! Gémit Naga.
    - Adrienne ! On va s'en sortir !
    - Aaaaah ! Attention !
    - Quoi, où ?
    - Derrière toi ! Aaaah ! Elle revient !
    - Qui ça ?
    - La puuuuub !



    7. Pub

    Finis les rasages pénibles le matin, voici le nouveau Mach 28 de Frisette !
    - Friseeeette ! La perfection au botanesque !
    Ses vingt-huit lames ultra-coupantes garantissent le meilleur des rasages (pas forcément le plus doux) en un seul passage, après vous n'êtes pas prêt de vous raser de nouveau ! Le Mach 28 a été scientifiquement et secrètement testé par les Bothan sur des prisonniers Caamasi lors de la destruction de leur monde, tous l'ont approuvé ! Alors, le matin, choisissez le Frisette Mach 28 !
    - Friseeeette ! La perfection au botanesque !
    Créé par un bothan pour les Bothan. Non compatible avec la fourrure des wookies.

    Il y a bien longtemps, dans une galaxie bien pleine, très bien pleine…
    Retrouvez maintenant chez vous le plus grand anti-héros de la Guerre des Etoiles dans la plus folle des aventures : Baaaaaaal, le plus bête et le plus dangereux des Sith de la galaxie, avec son fidèle apprenti Naga. Ils partent en Inde accomplir leur vengeance et doivent faire face à de nombreux dangers avant d'atteindre leur but ultime :
    SEPT "A" DANS BAAAAAAAL
    Dès maintenant en vidéo et dvd.
    Exclusif, sur le dvd : - Un documentaire de 7 secondes couvrant toute la réalisation
    - Une bande-annonce de Sept "a" dans Baaaaaaal 2
    - La version longue, trente-cinq minutes en plus de "Adrienne !"

    Viqi Shesh, sénatrice de Kuat à la solde des Yuuzhan Vong :
    - Comme sénatrice de mon rang et de ma classe j'ai besoin d'avoir un véhicule confortable et luxueux pour me distinguer mais en tant qu'agent double j'ai aussi besoin d'un engin rapide, maniable et bien défendu si je veux pouvoir mettre les voiles quand les Jedi voudront ma peau. C'est pourquoi j'ai choisi le Cargo Corellien Action VII de Citron-Haine !
    En effet, Viqi, grâce à son hyperdrive de type 5 améliorée et ses répulseurs supérieurs le CCA7 vous garantie la plus rapide des fuites. Sa vaste suite princière peut être aménagée selon votre goût et d'après cinq styles d'architecture différents (Corellien, Mon Calamari, Naboo, Kuati ou Yuuzhan Vong), en prime : Si vous vous méfiez beaucoup des Jedi, Viqi, huit places ont été aménagée dans le salon pour loger des ysalamiris (non-fournis). En outre son atmosphère artificielle peut s'adapter à tous type d'organisme connu.
    Alors, Viqi ?
    - Je choisis Citron-Haine !
    Citron-Haine, une marque du côté obscur !

    - T'as pas l'impression qu'il repassent les mêmes pubs ? Demanda Naga.
    - Tais-toi et accroches-toi !
    - Baisses-toi ! Y'en a une autre qui arrive !

    Tu t'es passionné pour la gaga Star Wars ? Tu penses avoir collectionné toutes les figurines de tes personnages favoris ? Précipites-toi sans plus attendre pour te procurer les figurines des nouveaux personnages exclusives :
    - Les Jedi : Amidala17, Kaarde et Dash Jerrjerod
    - Les Sith : Joruus29 et Sidarks
    - Les guildiers : Obionescarabi, Pellaon et, en exclusivité, Naga Shadow, le héros de Sept "a" dans Ba*******
    La figurine de Naga crie "Baston !" et celle de Joruus "****** !" quand tu les actionnes !
    Attention : Dash et Naga, seules figurines disponibles.

    - Hé ! T'as écouté cette-là ? Dit Naga. Elle est chouette !
    - Je crois que je vais tuer George.
    - Fais gaffe, en v'là une autre !

    Attention ! Cette annonce est faite à l'intention de toutes les jeunes femmes Twi'Leck en quête de célébrité ! Si vous êtes (Ah, Baaaaaaal ! Je suis touché !) douée pour les danses sensuelles et que (Adrienne ! Tiens bon !) vous pensez avoir l'avenir devant vous, n'hésitez pas une seconde de plus ! Contactez immédiatement Bib Fortuna et Associés ! Un travail de rêve s'offre à vous, venez div (Aaaaaah, je glisse, t'as les mains moites !) ertir les plus grandes personnalités dans les endroits les (Non, ne lâches pas !) plus exotiques de la galaxie, de Tatooine à Nal Hutta ! Alors n'oubliez (Non ! Aaaaaaah…) pas, une seule (ADRIEEEENNE ! Je l'ai perdu !) adresse : Bib Fortuna et associés !
    (Publicité réalisée par Charmes et Cie, Charmes et Cie décline toute responsabilité au cas où cette publicité s'avérerait mensongère)




    [Ce message a été modifié par: Kaarde le 12-09-2004 23:28]

    dimanche 12 septembre 2004 - 22:15 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kaarde

    Kaarde

    17436 Crédits Modo

    ;) Sept "a" dans Baaaaaaal 2 (suite)


    8. Révélations

    (Branchez Duel of the Fates, The Fantom Menace)

    Dash arriva finalement jusqu'au sas, apparemment elle était arrivé la première : aucune trace de Joruus, Naga ou Baaaaaaal. Elle s'avisa qu'il était déjà vingt-trois heures cinquante-quatre minutes, George risquait d'être exécuté s'il elle s'attardait à attendre les autres.
    Tout à coup, elle entendit le bruit caractéristique de l'ouverture du sas. A moitié rassurée elle se retourna et vit en face d'elle l'assassin dans sa cape noire. Sans hésiter elle alluma son sabre laser.
    Note : Dash étant la seule Jedi encore en vie, un vote sera prochainement organisé sur le Sith,… site de LucasFilm pour permettre aux fans de choisir la couleur de son sabre laser.
    L'inconnu se jeta sur Dash en dégainant un sabre laser à lame rouge. La Jedi para sans difficulté les premiers coups et tenta à son tour de l'empaler. Il évita l'attaque et failli faucher habilement les jambes de Dash avant d'essayer un coup qui lui trancherait le poignet. Dash recula à temps et, avec la Force, fit aisément s'envoler son adversaire contre la lourde porte du sas. Il retomba sans bouger et semblait assommé.
    - Etrange, dit la Jedi, c'était presque trop facile !
    Elle se rapprocha de la silhouette étendue et voulut percer son identité. Soudainement, lorsqu'elle fut assez près, l'assassin lui projeta sa cape au visage pour l'aveugler. Dash fut désarmée, attrapée par le col et plaquée contre un mur. Elle avait perdu le combat mais avait au moins clairement reconnu le visage de son agresseur.
    - T… Toi ! S'exclama-t-elle. C'est impossible !
    - Hé hé ! Avoues que tu ne t'y attendais pas ! Répondit l'autre en levant son sabre. ADR… Adieux !
    Il coupa la tête de Dash.
    Note : Le Fan's Choice est annulé.

    Après la pub Naga avait par bonheur atterri sur la marionnette en mousse du ver de l'espace, mais il n'avait pas retrouvé Baaaaaaal. Il avait dû retraverser la majeure partie du champs d'astéroïdes mais arriva enfin au sommet de la salle.
    Lorsqu'il ouvrit la porte du sas, la première chose qu'il vit fut la tête de Dash en train de rouler vers ses pieds. Horrifié, il leva les yeux et vit le reste du corps tomber aux pieds de Baaaaaaal, également présent. Celui-ci tenait son sabre laser allumé.
    - Ah, Baaaaaaal ! Dit Naga en avançant vers son ami. Comme je suis soulagé ! J'ai cru un instant que l'assassin était là !
    - ADRIENNE !
    - Quoi, t'es pas content de me voir ?
    - Je SUIS l'assassin !
    Pendant un moment, Naga ne sut pas quoi dire.
    - Mais… C'est impossible, balbutia-t-il !… C'est toi qui les a tous tués ?
    - Non, pas tous ! Pas mon Amy adorée ! Lorsque nous avons appris qu'elle devait nous rejoindre j'ai eu l'idée d'un plan infaillible qui me permettrait d'évincer tout le monde, alors je l'ai contactée par HoloCom. Le vaisseau que nous avons vu exploser n'était qu'un leurre avec zéro occupant à son bord ! Cette mise en scène a forcé George à nous inviter au Ranch Skywalker et m'a placé au dessus de tous soupçons ! Muhahaha !
    - Mais pourquoi fais-tu ça ? Pourquoi tu ne m'as rien dit ?
    - Pour être le seul, tu entend, le SEUL héros de l'histoire, être le SEUL à percevoir une partie des recettes et surtout être le SEUL à voir sa figurine sur le marché ! ADRIENNE !
    - Tu… Tu vas m'éliminer aussi ?
    - Allons, tu es quand même mon ancien apprenti, un ami fidèle avec lequel j'ai passé pas mal de rudes épreuves et sur lequel je pourrai toujours compter !
    - Alors je suis sauvé ?
    - Non ! Muhahahahaha… ! ADRIENNE !
    Il abattit son sabre laser sur le guildier qui s'effondra coupé en deux. Et il l'abattit encore, et encore, et encore jusqu'à ce que Naga ne soit plus qu'un petit tas de morceaux de viande brûlés. Il répandit de l'alcool sur les morceaux qu'il enflamma, il jeta ensuite toutes les cendres dans l'immense salle à gravité zéro où elle se dispersèrent. Quand il fut enfin sûr d'avoir accompli son dernier meurtre, Baaaaaaal hurla sa joie :
    - OUIIIIII ! Enfin vengé ! J'ai gagné, c'est moi le MAÎTRE, maintenant ! Yahahaha… Oui, ADRIEEEEEEENNE !

    (Branchez La Macarena)

    Baaaaaaal quitta le sas et monta sur les toits du Ranch, protégés du vide de l'espace par des champs répulseurs. George était toujours là, tel qu'il l'avait laissé, attaché au fauteuil antigrav de Cliegg Lars avec un œuf Kinder Surprise dans la bouche, plusieurs autres Kinder étaient étalés autour du fauteuil. D'un coup dans le dos, Baaaaaaal lui fit recracher l'œuf.
    - Ca y est ! Dit le Sith. Je les ai tous éliminé, maintenant nous allons pouvoir discuter.
    - But… Why ? Why have you done that ?
    - T'as qu'à apprendre le français et relire les paragraphes précédents ! Vais pas m'répéter !
    - Please, let me free !
    - Non, j'aimerais d'abord qu'on parle de mon rôle et de mon pourcentage de recettes.
    - But… If you're the one hero, fans will be angry and I will not have…
    - Adrienne ! Je connais la chanson !
    - In more, we can't sold only one figure ! And I don't want product a figure about you ! Children could be shocked !
    Lorsqu'il écouta le refus de George de produire une figurine Baaaaaaal, le Sith piqua une nouvelle crise. Il pointa la lame ardente de son sabre laser vers la barbe de George.
    - Il y AURA une figurine de Baaaaaaal, dit-il.
    - Hem,… Maybe for Halloween ?
    - ADRIENNE !
    - BASTOOOON ! Dit quelqu'un.
    - Baaaaaaal, laisses-le ! Ajouta encore une autre voix.
    Le maître Sith se retourna et tomba à la renverse. Devant lui et George se tenaient Kaarde, Obione, Sidarks, Joruus, Dash et Naga tous en parfaite santé. Les Sith et Jedi le menaçaient de leurs sabres laser alors que les deux guildiers le gardaient dans la ligne de visée de leurs blasters. Baaaaaaal ne comprenait pas ce qui se passait, les six personnes en face de lui et qu'il croyait avoir tuées semblaient bien réelles !
    - Ce… Ce n'est p… Pas possible ! Balbutia Baaaaaaal. Kaarde, je t'ai explosé avec ton aile Y !
    - Oui, répondit le Jedi, mais j'étais en train de rire de ma dernière blague. J'ai voulu me taper sur les genoux mais c'est la commande d'éjection que j'ai cogné par hasard !
    - Non !
    - Si, et tu me dois une nouvelle aile Y !
    - Mais toi,… Obione, je t'ai abattu avec un…
    - Je l'ai esquivé pendant la première série de pubs, répondit Obione, et tu me dois un pyjama tout neuf.
    - Mais,… Mais toi, continua Baaaaaaal de plus en plus mal, tu t'es fait étouffer par ton propre grimage ooglith !
    - T'as déjà essayé d'étouffer une main ? Répondit Sidarks.
    - Argument logique ! Approuva Naga. Et tu lui dois un bâton amphi !
    Baaaaaaal commençait à manquer d'air, il n'en croyait pas ses oreilles mais continua quand même sur sa lancée :
    - Toi, Jojo, je t'avais empalé avec les chasseurs Naboo !
    - Put***, t'es vraiment une **** ! Répondit Joruus. En fait, j'ai…
    - BASTON ! Le coupa Naga.
    - Dash, dit Baaaaaaal, je t'ai coupé la tête !
    - Elle a repoussé, dit simplement la Jedi. Et tu dois à LucasFilm l'argent perdu pour organiser un Fan's Choice !
    - Mais toi ! Continua Baaaaaaal, à bout. Naga, je t'ai tué, ça j'en suis certain ! Tu t'es fait découper en petits morceaux et réduire en cendres !
    - C'était pour mieux abuser le lecteur ! Répondit le guildier. Et tu me dois un million de crédits !
    - Pourquoi ?
    - Comme ça.
    Baaaaaaal avait perdu, ça ne faisait maintenant aucun doute et il le savait. Tout les autres se tenaient prêt à livrer bataille, chacun sachant qu'un Sith comme lui ne pouvait pas abandonner la partie aussi facilement et continuerait de se battre jusqu'à la mort.
    - Pitié ! Implora Baaaaaaal en se jetant à terre. Pardonnez-moi, je… J'ai pas fais exprès ! C'était pas moi ! Adrienne ! J'étais en vacances, le vaisseau était en panne, le comlink sonnait occupé, j'ai été poursuivi par la mafia, il y a eu une invasion de sauterelles en Ecosse, il a plu en Bretagne ! Adrienne ! Un tremblement de terre m'a tué, moi, ainsi que mon chien, mon père, ma mère, mon chien, ma sœur, mon chien, Adrienne et trois corelliens qui passaient avec leurs chiens ! Adrienne ! J'ai faim, j'ai soif, j'ai pipi, je veux descendre ! J'ai manqué une marche ! J'aurais voulu être un artiiiiiste, pour pouvoir faire mon numéro ! Zut à celui qui lit ça ! Adrienne ! J'ai perdu mon chien aux courses de modules ! Dans la jungle, terrible jungle, le lion est mort ce soir ! Adrieeeeeeenne !
    Il avait achevé son discours en pleurant devant les autres ébahis. Seule Dash repris la parole :
    - Pourquoi t'es con ?

    (Branchez Throne Room and Final, A New Hope)

    Finalement, comme personne n'était mort, George estima que les tentatives d'assassinat de Baaaaaaal constitueraient une bonne histoire. Il condamna le maître Sith à errer pendant une période indéterminée à travers tous les mauvais films d'Hollywood. Tout le monde était en train de l'escorter à la sortie du Ranch.
    - Allez, gros b*****, avance ! Dit Joruus. Tu vas jouer à la place de ce cr**** de Stallone dans Rocky, c'est pas génial ?
    - Adrienne !
    - Attends, dit Obione à Joruus, on ne lui a pas demandé pourquoi il a mit pleins de Kinders autours de George !
    - C'était une mise en scène, répondit Kaarde, au cas où l'un de nous aurait quand même réussi à atteindre les toits. Il voulait faire croire que sa fille Tyria (the Kinder's Queen) était l'assassin.
    Baaaaaaal se remit à pleurer sur sa défaite :
    - Pourquoi, gémit-il, pourquoi je ne gagne jamais ? ADRIENNE ! Comment se fait-il que je perde !
    - Parce que c'est moi qui écrit l'histoire, répondit Kaarde.
    - Dis, à ce propos, intervint Naga. Tu me laisse avoir encore le mot de la fin ?
    - Non, pas cette fois.
    - S'il te plaît !
    - J'ai dit non !
    - 300 crédits !
    - ... Ca roule.
    - BASTOOOOON !
    PAF !


    FIN








    Note : Dans le chapitre 1, Jouus a crié "Taxidermiste !". Nous nous excusons auprès des personnes que cela aurait pu choquer.




    dimanche 12 septembre 2004 - 23:24 Modification Admin Permalien



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