Atelier de sabre-laser (page 2)

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    Zadyssa

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    Zadyssa - 2ème étape : À la recherche du cristal. Partie 1/2

    La réaction disons... disproportionnée de Galen me laissa particulièrement étonnée, voire abasourdie. En effet, à la suite de ma demande, il éclata de rire sans que je n'en comprenne la raison. Mon regard passait de Galen à Kinsa tandis que je me demandais ce que j'avais dit de travers... Avec autant d'appréhension que d'impatience, j'attendis que le Tythonien ne se reprenne :

    Galen : Alors, tu souhaites créer un modèle standard de sabre, alimenté par un cristal Opila et doté d'une lame violette. C'est convenable, et surtout c'est original. Je pense que tu peux te passer de conseils pour ton cristal.
    Moi : Ah bon ? Et pourquoi ?
    Galen : Parce que tu as fait ton choix sur le cristal Opila et que tu vas devoir aller le chercher là où l'on en trouve pour t'en procurer un. C'est l'étape la moins consommatrice de recommandations de ma part. De plus, tu as une personne plus apte à t'informer sur ce cristal que moi, et surtout t'aider.

    Intriguée, je me tournai vers Kinsa qui arborait un sourire énigmatique. Galen nous laissa pour partir à la recherche de Lysandre tandis que je trépignai d'impatience.

    Moi : Alors, on part où et quand ?
    Kinsa : Dans un quart d'heure. Suivant le temps que tu prendras pour dénicher ton cristal, on sera probablement de retour à l'Académie dans la nuit. Quant à la destination... le terminal est à ta disposition. Rendez-vous dans le hangar onze. Ne sois pas en retard !
    Moi : Compte sur moi !

    Je me précipitai vers ledit terminal et parcourrai rapidement les informations concernant le système de Fyrth, là où je pourrai dénicher mon cristal. Je frissonnai déjà d'impatience et d'appréhension. Appréhension, parce qu'une partie de moi se demandait si je ne m'étais pas trompée, ce serait bête de prendre le mauvais, et...

    Moi, mentalement : Un peu de confiance en sois, bon sang !

    J'inspirai et expirai calmement avant de me replonger dans les archives. L'on pouvait dénicher des Opila dans une ceinture d'astéroïdes. Après une recherche approfondie, je découvris qu'il existait plusieurs grottes disons hermétique à l'espace ambiant, pas besoin de combinaison, donc. Ce qui me ravie : je n'en avais jamais mis et je me disais qu'il fallait plus d'une explication pour réussir à savoir l'utiliser correctement. Par contre, je songeai immédiatement à emporter une lampe-torche placée sur un bandeau afin de ne pas avoir la tenir. Hochant la tête devant le terminal pour me faire comprendre que j'avais toutes les informations nécessaires, je partis en courant dans mes quartiers et réunis mes affaires en oubliant pas de prendre des vêtements de rechange, pyjamas et tout ce qui allait avec, sans omettre le plus important : comlink, barres énergisantes, blaster, lampe-torche et chaussure de marche.

    Avec deux minutes de retard, je rejoignis Kinsa au vaisseau. Celle-ci m'attendait accoudée contre la paroi de ce dernier et se redressa en me voyant.

    Kinsa : Tout est bon ?
    Moi : Yep. On peut y aller.

    Je grimpai à l'intérieur du vaisseau, posai mes affaires et m'assis dans le siège du copilote (héhé) pour le décollage. Ceinture bouclée et Kinsa aux manettes, le vaisseau s'éleva de quelques mètres avant de pointer le nez face au ciel et de réellement décoller. Ballonnée dans tous les sens par la traversée du mur du son, je me tins fermement au rebord du siège au point que mes phalanges virèrent au blanc. Toute secouée, mon rythme cardiaque emballé, je me décontractai une fois dans l'espace. Me détachant, je me tournai vers Kinsa :

    Moi : Alors ? C'est qui la personne qui connaît bien le cristal Opila.
    Kinsa, se détachant à son tour : Moi. (pause de quelques secondes tandis que je gardai les yeux fixés sur elle :) Puisque j'ai moi-même un cristal Opila dans mon sabre laser.
    Moi : Vraiment ? Je peux le voir ?
    Kinsa : Non.
    Moi : Pourquoi ?
    Kinsa : Primo, parce que tu n'as pas encore trouvé le tien et secundo, parce qu'ensuite, tu vas devoir le tailler et le raffiner et que je ne veux pas t'influencer.

    Avec une moue certaine, j'acquiesçai puis demandai combien de temps durait le voyage.

    Kinsa : Avant cela, est-ce que tu sais où l'on va ?
    Moi : Yep ! Ceinture d'astéroïdes du système de Fyrth.
    Kinsa : Exact. Donc nous allons arriver sur place dans... 4H30.
    Moi : C'est si long que ça ?

    Pour toute réponse, j'eus droit à un sourire et décidai de m'en contenter. Le voyage en hyperespace fut lancé. La première chose qui me vint à l'esprit pour m'occuper, c'était la méditation, pour me calmer. Toutefois, au vue du temps que j'aurais à patienter, je me dis que je pouvais tout de même me divertir un peu avant d'approcher de la destination. Je me réserverai une bonne heure de méditation, mais avant cela, je devais patienter trois heures trente.

    Le vaisseau possédant une pièce à vivre, je m'y rendis à la recherche d'un jeu de cartes... que je dénichai presque aussitôt.

    Moi : Kiiinssaaa ? Ça te dit une partie de cartes ? une bataille ?

    Une minute plus tard, les cartes étaient distribuées et la partie débutait. Nous jouâmes ainsi une heure avant d'être lassée. Plus que deux heures trente. J'interrogeai Kinsa du regard quant à ce que l'on pouvait faire et mon maître dégaina son sabre laser. Un petit entraînement ! Lames réglée sur la puissance minimal, nous fîmes de la place et débutâmes un petit duel. D'après mon maître, c'était le bon moment pour s'entraîner à se battre dans un espace restreint. Et en effet, je me retrouvai plus d'une fois collée contre le mur. Par ailleurs, les mouvements étaient eux-aussi limités, ce qui compliquait considérablement la tâche. Enfin, après quarante-cinq bonnes minutes, nous nous stoppâmes afin que je ne sois pas trop exténuée pour la suite.

    Avec le temps qu'il me restait, j'allais prendre une douche et enfilai une tenue plus chaude, utile pour contrer le froid mordant qu'il y aurait dans l'astéroïde, étant donné qu'il se situait dans l'espace. Puis, après avoir rêvassé dans ce qui serait mon lit, je m'assis à même le sol et méditai. Rapidement, ma respiration se calma, mes muscles se détendirent et la Force m'envahit avec plus de présence. J'eus un sourire en constatant que je reconnaissais la présence du cristal que j'avais senti plusieurs heures auparavant, ce qui me rassura et me conforta dans le choix que j'avais fait. Les minutes s'étirèrent tandis que je replongeai dans cet état particulier que j'avais senti pendant mon dernier exercice aux Pouvoirs de la Force, en parfaite harmonie avec celle-ci.

    Je fus par la suite ramenée à la réalité par Kinsa qui m'appelait d'une manière moins... brutale que précédemment. J'ouvris les yeux et elle m'indiqua que nous allions bientôt arriver. Je la suivis jusqu'au cockpit où je me rattachai, attendant le moment où nous serions lâchées devant le champ d'astéroïdes. Entre-temps, elle m'expliqua ce que j'avais à faire :

    Kinsa : Une fois arrivé devant les astéroïdes, il faudra que tu te concentres sur le lien qui t'unit à ton cristal pour me guider jusqu'au bon. D'accord ?
    Moi : Quoi ?
    Kinsa : Tu as très bien entendu. Allez, concentre-toi !

    Acquiesçant, je fermai les yeux en vérifiant que j'étais bien attachée. Rapidement, je le sentis, sa présence, il était proche, je le sentais. Toutefois, il fallait que cela soit plus précis, plus fiable, je n'avais absolument aucune envie de m'écraser contre un astéroïde ! Je fronçai les sourcils et cherchai plus profondément le lien que j'avais avec ce cristal que je n'avais encore jamais vu... Je n'avais jamais vu ces immenses rochers galactiques, non plus, et il me tardait d'en apercevoir un. Seulement, je ne devais pas laisser mes pensées divaguer de la sorte. Concentration. Concentration. Concentration. Ma respiration était calme, mais elle s'accéléra lorsque je m'aperçus que nous venions de sortir de l'hyperespace. Surprise, je rouvris les yeux et restai bouche-bée devant ces impressionnantes roches spatiales.

    Moi : Tu es vraiment sûre que...
    Kinsa, me coupant : Bien sûr que tu en es capable !

    Retrouvant mon sang-froid, je me concentrai plus encore. Les secondes s'étiraient, plus longue que les minutes de tout à l'heure, mais beaucoup plus stressante. J'élargis mon champ de perception et sentis tout d'abord l'aura de Kinsa, puis les masses imposantes qui se dressaient devant nous. Puis... l'astéroïde sur lequel était situé mon cristal ! Dans une partie relativement dense du champ, mais praticable tout de même. J'ouvris d'un coup les yeux, et dis :

    Moi : Vers le centre ! Il faut aller vers le centre !

    Hochant la tête, Kinsa pénétra dans la ceinture. Je me tournai pour regarder dans le hublot les roches et lâchai un sifflement admiratif tout en ayant les yeux grands ouverts. Ce que l'on faisait me sidérait, je ne l'avais encore jamais fait !

    Kinsa : Reste concentrée. Le centre, comme information, c'est vague. J'aurais besoin de plus de précision.
    Moi : D'accord.

    Conservant ma concentration et suivant l'attrait de mon cristal, je ne cessai toutefois pas de m'extasier devant les astéroïdes. Puis, j'aperçus la partie dense que j'avais ressenti.

    Kinsa : Ouch. Ça va se compliquer.

    Elle ralentit la vitesse et je m'extasiai davantage devant la vitre, comme si je me trouvai dans un aquarium. Cependant, je fus rapidement ramenée sur terre par mon maître :

    Kinsa : Alors, quel est l'astéroïde ?
    Moi : Il faut que tu t'enfonces davantage.

    Sitôt dit, sitôt fait, nous continuâmes notre avancée. Plongeant pour éviter un astéroïde, remontant en cloche pour en esquiver un autre et garder le cap, là était notre quotidien. Cependant, il n'y avait toujours pas le rocher que je cherchai... et il devenait de plus en plus compliqué à naviguer dans ce dédale de roches.

    Kinsa : J'espère qu'on ne l'a pas passé...

    En guise de réponse, je fermai les yeux, un peu paniquée, et me concentrai quelques secondes durant lesquels Kinsa s'exclama :

    Kinsa : Zadyssa, accroche-toi, il va y avoir une manœuvre assez acrobatique !

    Je rouvris les yeux pour voir ce qu'elle avait vu et eus au même moment une sorte de flash sensitif.

    Moi, en pointant du doigt : C'est lui, c'est lui l'astéroïde !
    Kinsa : Tu veux dire, celui qui va être collisionné par un autre ?

    En effet, l'astéroïde qui contenait mon cristal était sur le point d'être bombardé par un autre. Inquiète, je m'écriai :

    Moi : La roche cristalline va être détruite !
    Kinsa : Non, je ne pense pas. Il est plus imposant que l'autre, il va simplement être secoué.

    Mon cœur se desserra et je me tassai dans mon siège, aussi soulagée que toujours autant tendue.

    Kinsa : Quelle voie d'entrée, Zad' ?

    Je n'eus pas besoin de me concentrer que la réponse franchit mes lèvres :

    Moi, en pointant du doigt : Celle-ci !

    Je constatai que le tunnel que j'avais indiqué était un de ceux qui allaient être collisionnés. Je ne saurais dire les émotions qui me traversaient ; peur, joie ? je n'en avais aucune idée. Tout ce que je savais, c'était que nous devions entrer dans un astéroïde qui allait se faire percuter dans les secondes à venir, et qu'en temps que personne sensée, j'avais peur.

    Kinsa : Ça va être juste, mais...

    Elle ne finit pas sa phrase et accéléra. Je fus plaquée contre mon siège et gardai les yeux grands ouverts, écarquillés. Nous entrâmes dans l'ombre de l'astéroïde et je me rendis compte que le second avait déjà commencé à percuter le premier. Au loin, j'apercevais quantités de roches s'échappant dans l'espace et j'espérai que se ne serait pas à notre tour ensuite...

    Enfin, nous pénétrâmes à l'intérieur de l'astéroïde et l'entrée fut octroyée par l'autre qui déclencha une série d'éboulis tous plus longs les uns que les autres. Une roche chuta sur notre vaisseau et nous fûmes violemment secouées. Louée soit la ceinture de sécurité. Je me redressai et observai le paysage devant nous et me rendis compte que la vue était obstrue par une multitude de rochers qui dégringolaient. Au vue du visage de Kinsa, elle semblait aussi rassurée que moi... 

    Kinsa : File aux canons et déblaye-moi le chemin !

    Sans rien dire de plus, je me détachai et fis de mon mieux pour courir à ledit canon sans chuter. Toutefois, lorsqu'un second rocher percuta notre vaisseau, je fus projetée contre un mur et lâchai un gémissement douloureux. Je me traînai au siège et m'assis dessus, ravie d'être de nouveau attachée.

    Afin d'être efficace, je laissai la Force m'envahir et me centrai sur ma prescience, j'en aurais grandement besoin. Kinsa effectua une cabriole et, une fois le cap retrouvé, je pressai les boutons en me disant que c'était comme un blaster - je n'avais encore jamais utilisé les canons - et fis feu sur une roche qui chutait devant nous et qui s'apprêtait à nous cueillir. Elle explosa en une multitude de morceaux et nous traversâmes simplement une pluie de cailloux. Assez fière de ce que je venais de faire, je continuai sur ma lancée et tirai sur chaque roche susceptible de nous déranger. Ma prescience à son paroxysme, je tirai à tout-va jusqu'à ce que cela se calme. Ce qui arriva cinq minutes plus tard.

    Tremblante, je rejoignis Kinsa qui avait relâché la pression elle aussi. Ma respiration s'était emballée et j'avais l'impression d'avoir couru un marathon.

    Kinsa : Tout va bien ?
    Moi : Eh bien... je crois que je ne recommencerai jamais ça, mais ça va.  Et toi ?
    Kinsa : Je vais bien. Joli déblayage, au fait.
    Moi : Merci !

    Je me rassis dans mon siège, les jambes encore tremblantes. Je me mis à l'idée que je n'avais pas fini d'en voir de toutes les couleurs et me calmai sur cette pensée. Me concentrant à nouveau sur l'attrait de mon cristal, j'indiquai la direction à mon maître. Nous nous enfoncions toujours plus profondément dans l'astéroïde et j'en vins plus d'une fois à me demander si je ne m'étais pas trompée dans mes indications. Cependant, je ne laissai pas ces pensées m'influencer et continuai sur ma lancée. Si je voulais débusquer mon cristal, il fallait que je me fasse confiance, à moi et mon instinct, même si en trouver un m'intimidait autant puisque c'était une étape assez hasardeuse. Mais j'avais le sentiment que si je la réussirais, je ferai plus confiance aux impulsions que me transmettaient la Force, alors...

    Enfin, après une dizaine de minutes supplémentaires, je sentis que nous étions arrivés à bon port, à la bonne destination.

    Moi : C'est là, juste un peu plus bas.

    En douceur, Kinsa se posa sur l'endroit indiqué et, dès que les moteurs furent coupés, je soupirai de soulagement.

    Kinsa : Intense, n'est-ce pas ?
    Moi : À qui le dis-tu !

    Sautant à bas de mon siège, je m'étirai avant de me tourner vers mon maître :

    Moi : Et maintenant ?
    Kinsa : Et maintenant, tu vas aller dehors à la recherche de ton cristal. Je sens d'ici qu'il y a une grande formation cristalline, à un kilomètre de là.
    Moi : D'accord. On y va maintenant ?
    Kinsa : Non. Tu y vas maintenant. Aller chercher son cristal, c'est une chose qui se fait seul.

    Assez stressée, j'acquiesçai et enfilai le bandeau lampe-torche, puis vérifiai les emplacements de mes barres nutritives, de mon blaster, de mon comlink et de l'eau avant de prendre une grande inspiration et de descendre à bas du vaisseau. Je restai quelques secondes à fixer le boyau dans lequel j'allais m'engouffrer avant de faire un pas en avant.  Seulement, je fus retenue par Kinsa :

    Kinsa : Zadyssa ? Surtout, aie confiance en toi et en la Force. Tu as tout ce qu'il te faut pour trouver ton propre cristal, alors...  que la Force soit avec toi.

    Un sourire naquit sur mes lèvres tandis que mes yeux brillaient d'une lueur pleine de gratitude. Je la remerciai en lui retournant la maxime avant de prendre une ultime inspiration, j'activai ma lampe et m'avançai vers le boyau en rajustant ma bure la plus chaude afin d'éviter de frissonner dès les premiers mètres. J'en avais mille à parcourir, et quelque chose me disait qu'ils ne seraient pas de tout repos.

    Ce message a été modifié par Zadyssa le lundi 17 avril 2017 - 19:38

    lundi 17 avril 2017 - 17:10 Modification Admin Permalien

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    Zadyssa - 2ème étape : À la recherche du cristal. Partie 2/2

    L'obscurité. Le froid. Le silence. La Force. C'étaient les seules choses qui m'entouraient si l'on omettait la roche spatiale. Cela faisait déjà cinq bonnes minutes que je continuai de m'enfoncer toujours plus profondément dans le boyau au fond duquel je découvrirai mon cristal. Les parois rétrécissaient tandis que je faisais de mon mieux pour ne pas frissonner ou sursauter à chaque bruit suspect se révélant dans tous les cas de légères chutes de pierres. Je manquai de trébucher et me rattrapai in extremis en me tenant au plafond que je pouvais désormais atteindre. Plus bas encore, je dus me courber jusqu'à finir à quatre-pattes cinq minutes plus tard. Mon souffle était court. Je n'étais pas claustrophobe, mais cela ne changeait rien au fait que j'avais l'affreuse impression d'être étouffée par les roches. Et... il fallait bien avouer que c'était presque le cas. Je ne revenais d'ailleurs toujours pas du fait qu'il puisse y avoir de l'oxygène à l'intérieur d'un astéroïde... Mais ce n'était pas pour me déplaire.

    Bientôt, je dus me mettre à plat ventre en devant me tortiller pour avancer. Je fis de mon mieux pour éviter de me rapper les mains, coudes et genoux et continuai mon chemin. La lampe que je possédai éclairant le sol devant moi, je pus donc apercevoir juste à temps un trou qui m'aurait occasionné une belle chute. Je me stoppai quelques secondes pour me fondre dans la Force et sut que je devais y pénétrer. Mon regard fixe sur l'orifice, je restai plantée là un certain temps en tentant d'apercevoir le fond avant de prendre mon courage à deux mains et de me contorsionner pour me trouver dans une position propice à une descente sans risque. Glissant mes pieds dans l'embouchure, je fis pause de cette manière un nouvel instant avant de les caler dans des reliefs de la parois et de débuter une séance d'escalade.

    Le trou était juste assez gros pour que j'y passe sans trop de soucis. Ainsi, je calai pieds et mains de chaque côté de la roche et descendis de cette façon. Plus d'une fois, je manquais de chuter mais parvenais toujours à me rattraper. Même en harmonie avec la Force, c'était compliqué d'escalader dans l'obscurité - la lampe n'éclairant pas forcément toujours tout. Mes bras étaient constamment crispés, de même pour mes jambes, ce qui me provoqua à long-terme une certaine douleur. Me rappelant mon entraînement à l'Art du mouvement, j'appliquai les enseignements que j'avais tiré de cet exercice et la suite des choses fut plus simple, mais pas forcément de tout repos.

    Dix minutes plus tard, j'évoluai toujours dans le trou lorsque j'aperçus ce qui ressemblait fortement à un sol. Soudain euphorique à l'idée d'en finir avec ceci, j'exécutai un mouvement trop vif et mon pied se retrouva dans le vide, très vite suivit par moi. À l'aide de mes paumes, j'empêchai mon crâne de heurter la parois mais chutai tout de même pour tomber douloureusement à terre. Sonnée, je me redressai et constatai que j'avais un certain nombre d'écorchure au niveau des mains, mais que j'avais évité le pire. Je me les essuyai sur ma bure qui n'était de toute façon plus toute propre puis détaillai l'endroit dans lequel j'étais tombée. Une chose était sûre : il était revigorant de Force. C'était l'un des endroits les plus forceux que je n'avais jamais vu, outre l'Académie.

    Réorientant ma lampe qui avait pour ainsi dire, déviée de sa trajectoire, ce que je vis me laissa bouche-bée. Des cristaux et des cristaux. Par endroit, le sol en était recouvert, ainsi que le plafond de la grotte dans laquelle je m'étais fourrée. La lumière se refléta sur l'un d'eux et ainsi de suite, et je restai en extase devant tant de beauté. Un quart d'heure passa avant que je ne me remette en mouvement, ma main parcourait la roche cristalline comme pour s'imprégner davantage du décor. J'allai me mettre dans un coin pour méditer afin de chercher mon cristal lorsque j'entendis des craquements. Surprise, je me remis illico debout et découvris que la roche sur laquelle je m'étais assise était fissurée depuis belles lurettes, déjà. Je n'eus pas le temps d'effectuer un geste que la terre se déroba sous mes pieds. Une douleur fugace me traversa la cheville tandis que je sentais les pierres me lacérer jambes et bras. Cependant, la chute ne s'arrêta pas de sitôt et je continuai à tomber en hurlant de frayeur. Je tentai vainement de trouver des prises sur mon chemin mais je ne réussis qu'à m'abîmer davantage les mains.

    Je heurtai finalement une surface liquide dans un plat monstrueux. De l'eau. Il s'agissait de l'eau. Loué soit ce liquide. Malheureusement, il était glacé et ce me fit comme un choc électrique. Un sentiment de panique m'envahit alors que j'essayai de remonter à la surface à l'aide de petits gestes rapides. Sans succès. J'avais l'impression que mes poumons étaient sur le point d'exploser tandis que je grelottai et que mes doigts s'engourdissaient. J'avais froid. Très froid. Je voyais la surface éclairée par ma lampe disparaître aussi rapidement que mes forces. Des tâches noires finirent par apparaître devant mes yeux, dansant dans mes orbites et tous mes efforts pour rester consciente me paraissaient vain.

    Brusquement, un flash mémoriel me traversa et je repris mes esprits. Que je me calme, il fallait que je me calme. Mon lien avec la Force renforcé par mon état moins paniqué, je trouvai les moyens pour remonter à la surface. Ma tête émergea de l'eau et je pris une grande bouffée d'air avant de faire de mon mieux pour rester à la bonne hauteur. J'avais vaguement appris les rudiments de la nage et je fus soudain très heureuse de m'en souvenir. Guidée par l'attrait de mon cristal, je rejoignis une berge se situant non loin de là, frigorifiée.

    Je m'y hissai et restai un long moment allongée sur le dos à chercher ma respiration. J'étais trempée et complètement gelée. J'en tremblais. J'essorai ma bure avant de la revêtir : même mouillée, elle restait un moyen utile de défense contre le froid, et en ce moment, j'en avais grandement besoin.

    Moi : Tout le monde a eu autant de problèmes ou ça n'arrive qu'à moi ?

    Le silence me répondit. Je me penchai donc sur le problème de la cheville... et découvrit qu'une assez imposante pierre pointue s'y était logée. Je grimaçai en découvrant la blessure avant de me rendre compte que je n'avais pas emporté de patch de bacta.

    Moi : Oh la misère...

    Il n'y avait pas que ma cheville qui était dans un sale état : mes mains étaient également en sang et je ne comptai pas le nombre d'éraflures ou de petites écorchures que j'avais. Je soupirai puis pris une grande inspiration pour retirer la pierre. Serrant les dents, je le fis d'un geste et déchirai un bout de ma bure (la pauvre) pour stopper l'hémorragie. Le tissus fut rapidement imbibé de sang mais je décidais de passer outre.

    Me relevant en m'aidant de la parois, je dégustai une barre énergisante avant de continuer mon chemin en évitant de trop m'appuyer sur ma cheville blessée, j'espérai que ce n'était pas trop grave et que je n'avais pas fait d'erreur en retirant la pierre... Toujours était-il que j'étais assez amochée et que je me demandais bien comment j'allais remonter ! Alors que je m'apprêtai à débuter l'ascension de la parois, j'eus un flash sensitif et me retournai d'un coup. Comme appelée par mon cristal, je m'enfonçai dans un boyau que je n'avais jusqu'à présent pas vu. Celui-ci demeura large en tout temps avant de me faire déboucher sur un fin pont naturel me faisant traverser une sacrée cavité. Prenant mon courage à deux mains, je m'avançai dessus. Il était juste assez large pour me permettre de le franchir en clopinant sans chuter. Arrivée de l'autre côté, je repris mon souffle, appuyée contre la paroi et jetai un regard en arrière, appréhendant d'avance le retour.

    L'obscurité était toujours de mise, seulement percée par un faible rayon émanant de ma lampe. Je manquai de me laisser tomber par terre d'épuisement et de désespoir lorsque je me rendis compte que j'avais emprunté un cul-de-sac avant de remarquer un petit passage à même le sol à l'instar des réseaux souterrains des taupes. Soulagée, je me résignai à entrer dedans. Ignorant les douleurs, je continuai à me traîner dans la poisse et la poussière. Le tunnel vint à monter jusqu'à ce que ma tête ne heurte le plafond. Complètement effrayée à l'idée de rester coincée ici, je frappai du poing le plafond et esquissai un sourire en constatant qu'il se disloquait. Rapidement, je parvins à me créer un passage et... me rendis compte que j'étais arrivée dans un endroit similaire à celui de la dernière fois : une formation cristalline. Une autre. Mais différente de la précédente. En son centre trônait un gigantesque cristal d'une rare pureté et puissance. Éblouie par sa beauté, je m'avançai pour le toucher et rien qu'à son contact, je pus admirer la Force qui le constituait. Évidemment, ce n'était pas mon cristal. J'ignorai quel Jedi serait capable de répondre aux attentes de ce dernier, mais c'en serait un très doué, assurément.

    Sentant que cette fois, c'était le bon endroit, je m'assis en tailleur dans un coin sans fissure et laissai la Force m'envahir. De part l'endroit où je me trouvai, la connexion fut extrêmement rapide et je me trouvai aisément en résonance avec mon cristal. Celui  après lequel je courrai après depuis tant d'épreuves. Épreuves m'ayant par ailleurs inexorablement rapprochée de lui. Mon rythme cardiaque s'apaisa tandis que j'entrai dans un état méditatif profond. Longuement, je me contentai de ressentir les douces ondes de celui qui allait être mon second cœur, afin d'installer une sorte de confiance entre lui et moi. Ce que j'étais en train de vivre était probablement un moment unique, je ne voulais pas l'écourter. Petit à petit, par le biais de la méditation, j'appris à le connaître. Mon cristal était autant doux que vif. Je sentais qu'il avait une grossière forme d'un dodécaèdre deltoïde mais que ce ne serait clairement pas sa forme finale. Enfin, cela, ce n'était pas pour maintenant. Me concentrant, je l'entourai de mes propres ondes et attendis un instant avant de le détacher de son socle par Télékinésie, hésitante. Après réflexion, je décidai de m'abandonner à une méditation plus profonde. Je rejoignis le lieu parfaitement harmonique de mes méditations semblables précédentes et sentis que cette fois, je n'étais pas seule. En effet, quelques temps plus tard, je vis réellement mon cristal. Bien trop gros pour entrer dans le manche d'un sabre mais plus petit que d'autres, il flottait là, devant moi. Je souris mais ne m'avançai pas de suite. Ce n'était pas le bon moment. Pas encore... Je n'avais pas encore répondu à son appel. Fermant les yeux, je lui envoyai donc une vague de Force mêlant toutes les émotions que je ressentais en cet instant. Il n'y avait plus de doute possible, je ne m'étais pas trompée. Cette pensée me réconforta.

    Lorsque je rouvris les yeux, je me rendis compte que le cristal résidait désormais dans mes paumes. Mon cœur eut un soubresaut euphorique et je devais bien avouer que j'étais actuellement sur le point de hurler ma victoire à tout bout de champ. Mais je me contentai simplement de le serrer dans ma main droite en toujours aussi mauvaise état. J'étais liée à lui, je le sentais et j'avais également l'impression d'être sur un petit nuage, comme si un poids entier m'avait été enlevé. Ce fut là que...

    ? : Je suis très fière de toi, ma chérie.

    Je sursautai en me relevant en vitesse, mon regard détaillant chaque coin de la grotte. Cette voix... c'était impossible... je sentis les larmes me monter aux yeux sans que je n'en comprenne la raison.

    Moi : Qui est là ?
    ? : Chut... calme-toi. Tu ne peux pas me voir.

    Je prononçai alors un mot que je n'aurais jamais cru pouvoir dire à nouveau :

    Moi : Ma... maman ?
    Keira : Oui, Zadyssa, oui.
    Moi : Mais... co... comment ?
    Keira : Je ne peux te parler que dans ta tête. Et uniquement dans des cas particuliers, lorsque la Force qui t'entoure est suffisamment puissante pour t'adresser la parole.
    Moi : De... tu... tu connais la Force ? comment ?

    Je ne comprenais rien, je ne comprenais vraiment rien à ce qu'il se passait. J'avais tellement de questions à poser... tellement qu'aucune d'entre elle ne parvenait à franchir mes lèvres.

    Keira : Depuis que tu es née, oui. Ce n'est que lorsque je t'ai tenu dans mes bras que j'ai pris conscience que j'étais sensible à la Force. Lorsque j'ai ressenti le don que tu possédais.

    J'ignorai vraiment comment réagir. Toutes mes pensées se bousculaient dans ma tête, impossible de parvenir à aligner deux phrases. Finalement, après un temps infini, je posai une question :

    Moi : Pourquoi tu ne m'as rien dit ?
    Keira : Il fallait que tu le découvres par toi-même...
    Moi : J'ai plein de questions, maman. Je veux vraiment, vraiment savoir si... vous... me vouliez réellement ?

    Elle fit silence tandis que je restai en apnée à l'attente de la réponse. Je ne savais pas comment je réagirai, quel que soit ce qu'on m'expliquerait...

    Keira : Je ne peux pas te répondre, Zadyssa. Pas maintenant, du moins.
    Moi, la voix tremblante : Pourquoi ?
    Keira : Tu as beau avoir développer une grande maturité, elle n'est là que pour contrebalancer ta grande sensibilité. Tu es dans une étape compliquée, et je ne veux pas qu'elle le soit davantage.

    J'eus l'impression que tout un monde s'écroulait. Ce fut avec une voix plus tremblante encore, et des larmes qui commençaient à couler que je repris la parole :

    Moi : Est-ce que ça veut dire que c'est une réponse négative... ?
    Keira : Ça ne veut rien dire du tout !
    Moi : Alors... pourquoi tu ne veux pas me répondre ?
    Keira : Quel que soit ma réponse, elle amènera des questions, et je n'en veux pas, même si tu en as tous les droits au vue de ce que tu as vécu. Je ne suis pas venue pour ça.
    Moi, soudain plus froide : Pour quoi tu es venue, alors ?
    Keira : Écoute, je... je suis terriblement désolée pour ce qui t'es arrivé par ma faute. C'était une erreur, une horrible erreur de notre part. Tu n'imagines pas combien je l'ai regrettée par la suite ! Je suis simplement venue te dire qu'en dépit de ce que tu peux penser, je n'ai jamais cessé de t'aimer.

    Je restai silencieuse, ne sachant comment réagir. J'ignorai comment elle avait pris mon silence, mais j'eus brusquement un flash mémoriel différent de ceux que j'avais déjà eu. La scène... la scène m'était familière, mais... différente également. Je compris rapidement qu'il s'agissait de la mort de ma mère mais... de son point de vue. La vue brouillée , je m'apercevais le visage en larme, pleurant sur son corps agonisant. Je ne ressentais pas sa douleur, seulement ses émotions. De la tristesse, beaucoup de tristesse mais également beaucoup d'amour. À tel point que mon cœur manqua un battement. Je n'entendais pas les sons, je ne faisais que voir et ressentir. Puis, tout s'estompa et je me retrouvai dans l'obscurité de la grotte.

    Toujours debout, je ne sentais plus la présence de ma mère, uniquement celle de mon cristal que je serrai toujours dans ma main. Mes jambes me lâchèrent et je tombai à genoux avant d'éclater dans d'incontrôlables sanglots. Je restai longuement ainsi, à pleurer sans interruption et sans forcément en comprendre la raison. Ce ne fut qu'un bon quart d'heure plus tard que je ne me repris. Ce n'était pas le moment de me relâcher, je devais encore faire le chemin en sens inverse !

    Les yeux rougit, je me déplaçai en clopinant d'une caverne à l'autre, grimaçant sous le poids de l'effort. J'eus l'impression de prendre une éternité avant d'apercevoir de nouveau l'étendue d'eau, et je dus me faire violence pour y pénétrer sans paniquer, mon cristal en sécurité dans ma ceinture. L'escalade me prit également un temps fou du fait de ma cheville qui me handicapait grandement. Mais je parvins tout de même au sommet, et ma déambulation dans l'astéroïde reprit. Enfin, j'aperçus la fin du boyau par lequel j'étais arrivée, et le vaisseau et donc Kinsa. Retrouvant le sourire, je me saisis du cristal et le brandit fièrement :

    Moi : Je l'ai ! je l'ai trouvé ! j'ai mon cristal !

    Ce message a été modifié par Zadyssa le mercredi 19 avril 2017 - 08:34
    Ce message a été modifié par Zadyssa le mercredi 19 avril 2017 - 17:04

    mardi 18 avril 2017 - 19:47 Modification Admin Permalien

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    darkknight

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    Désolé pour le retard 

    Recherche du cristal de Damind

    L'humain acquiesce à mes idées et me dit qu'on va d'abord sur Daminia. Je le regarde d'un air interrogatif, ne sachant pas grand chose sur cette planète et Galen me propose donc de me laisser une demie-heure pour me renseigner. Je vais dans les archives, croisant par le même temps Zadyssa qui entrait dans l'Atelier. Un petit sourire. 

    Dans les archives, je trouve pas grand chose sur Daminia, mais c'est suffisant de savoir pour moi que cette planète est particulièrement désertique.


    Retournant dans mes quartiers, je vais rassembler deux trois affaires indispensables tels que mon Comlink et je vais voir Galen, déjà prêt dans le hangar.


    Galen: Je savais que tu n'étais pas ponctuel, mais à ce point!!!

    Moi: J'essayais de trouver le meilleur moyen pour t'embêter pendant le voyage.

    Galen: Voyons Lysandre, je suis ton maître.


    Je lui souris d'un air malicieux et nous montons dans le petit vaisseau. Le voyage est certes long mais j'en profite pour me reposer, au grand plaisir de mon maître pour qui ça évite un mauvais tour. 

    Je ne me repose pas vraiment, j'essaye de méditer. La Force m'envahit, j'essaie de la canalise, de la contrôler et de la repousser quand Galen m'annonce que nous arrivons. 

    Moi: Tu vois, j'ai rien fait de mal.

    Mon maître soupire quand je lui demande comment je fais pour trouver mon cristal à moi. 

    Galen: Tu sais Lysandre, ce n'est pas vraiment toi qui choisi le cristal, c'est la Force. 


    Fort de ce conseil, je vais m'assoir en tailleur contre une des pierres de ce monde désertique qu'est Daminia. Réfléchir, se concentrer, être ouvert à la Force, voici ce que je crois important pour trouver mon cristal. Mais peut-être que ça change en fonction des personnes. La manifestation du cristal. 

    Je me tourne vers Galen resté un peu à l'écart. Il me fait un grand sourire et hoche la tête pour m'encourager. 

    Je vois un amas de cristaux, accrochés à plusieurs gros blocs de rochers en dessous de ce qui ressemble à une falaise.


    J'essaye de me convaincre, la perle rare est surement là.

    Je m'assois sagement, et me plonge dans cette transe que je ressens à chaque fois que la Force m'envahie. Dans mon esprit, je vois des centaines de cristaux hurlants "Choisis moi, choisis moi". J'essaye de me contrôler. 

    Mais la phrase de Galen me revient en tête. C'est la Force qui choisi, pas toi Lysandre.


    Je ne sais comment gérer ces cristaux se manifestants tous en même temps. Et tout d'un coup, je remarque dans mon esprit, un cristal, plus calme, moins brillant mais dont la Force se dégageant de lui me semble plus pure.

    La Force avait choisi, ça serait lui.


    Je rouvre mes yeux et essaye à l'aide du sens de la vie de sentir où la Force est la plus présente dans les cristaux, pour le reconnaitre. 

    Et instinctivement, mes yeux se posent sur un tout petit cristal, pas bien grand, ni brillant, pas bien poli, mais je sais que c'est lui. La Force me l'a soufflé. 

    Je le sais c'est tout, et ce n'est pas moi qui l'ai décidé.


    Je m'approche, détache délicatement le cristal qui se met à briller dans ma main et c'est à ce moment que je comprends définitivement qu'il m'est destiné. 

    Je le mets dans une des poches de ma ceinture et je vais voir Galen.


    Moi: Galen, je l'ai trouvé. Regarde.

    Je sors le cristal et lui montre, le cristal ne me ressemble pas vraiment, je l'ai ressenti comme calme et timide mais on fera la bonne paire...


    A suivre avec le retour de la quête du cristal: Episode 2: Rafa V ou comment trouver son Cristal de Firkrann.

    Ce message a été modifié par darkknight le dimanche 14 mai 2017 - 18:43

    dimanche 14 mai 2017 - 12:33 Modification Admin Permalien

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    Zadyssa – 2ème étape

    Je vois arriver, en courant, la jeune padawan humaine par la porte coulissante de l’atelier. Je suis pleinement occupé à passer le balai dans la salle mais cela ne m’empêche pas de sentir la présence de Zadyssa, avant qu’elle ne franchisse le palier de la porte.
    Avant qu’elle n’arrive à moins d’un mètre de ma position, je tends automatiquement le bras et use de la Préhension pour l’arrêter dans son élan. Un mètre de plus et elle m’aurait bousculé et elle aurait basculée en échappant son cristal des mains. Je la regarde fixement, mon balai en main gauche, et sévèrement.

    Moi : - On ne court pas dans l’Atelier, surtout avec un cristal en main.
    Zadyssa : - Désolé. Tu peux me relâcher maintenant, s’il-te-plaît ?

    Je relâche ma prise et Zadyssa retrouve l’usage de ses mouvements. Au même moment, je vois débarquer Kinsa au pas de course. Elle s’arrête de justesse dans l’encadrement de la porte, un peu fatiguée.

    Kinsa : - Zadyssa, tu aurais pu m’attendre. Rien ne nous presse.
    Moi : - Je suppose que tu as hâte de me présenter ton tout-récemment trouvé cristal.
    Zadyssa : - Kinsa n’a pas voulu me donner d’avis et m’a dit que le tien était le plus important.
    Moi : - C’est normal. Les cristaux de Force reflètent une part de personnalité de leur détenteur, ce qui les rendent autant différents que nous tous. L’expérience de ton maître est différente de la tienne. Ou pas.

    Kinsa commence à rougir en m’écoutant et s’est reconnue. Je me souviens qu’elle avait raconté une fois son expérience avec son cristal de Force, avec certains détails.
    J’incite ensuite Zadyssa à me raconter comment elle a vécu son premier contact. La jeune humaine me narre un récit approfondi et riche en confrontations ; je note en tête son parcours dans la cavité humide, sa connexion avec la Force Unificatrice et surtout… ses retrouvailles avec sa mère. Quand je disais que la jeune humaine de Metellos était bien l’apprentie de son maître, j’avais raison.
    Une fois le récit terminé, je ne prononce pas un son et tends la main, dans laquelle Zadyssa me remets son cristal. Je le prends délicatement et l’observe d’un œil averti. Le cristal Opila est de taille normale, sa couleur est nette et éclatante et je sens autant de vigueur en lui que chez celle qui l’a trouvé. Le lien est présent, il est assez fort et résistant… si la jeune padawan arrive à l’entretenir correctement au fil de sa formation. En soi, c’est tout simplement un minerai empli de bonne chose et d’aisance. Il a trouvé sa partenaire et c’est une bonne chose.
    Je le rends à sa propriétaire et annonce la couleur.

    Moi : - C’est excellent. Tu as su communié ton aura avec celle du cristal pour trouver le lien. Ce cristal Opila a parfaitement répondu à ton invitation et, grâce à la Force, il est lié à toi tant que tu entretiens bien ce lien si fort. Ce qui, selon moi, se fera au fil du temps.
    Zadyssa : - Merci pour ton approbation, Galen !
    Moi : - Ce n’est rien. Toutefois, j’aimerais te dire que tu as vécu un moment de partage avec ton cristal, au point que la Force t’a permis de revoir ta mère une nouvelle fois.
    Zadyssa : - Mais je l’ai juste entendu…
    Moi : - Parce que la Force n’était pas encore assez puissante en toi pour qu’elle te permette de revoir « intégralement » ta mère. Le cristal a servi de son mieux d’intermédiaire mais seulement pour te permettre d’entendre et non de voir. Retiens bien ceci Zad : la Force apporte le réconfort dans les moments les plus particuliers de notre existence. Elle nous offre des possibilités pour chaque étape et de manière différente. Entendre la voix de ta mère est un premier réconfort.

    Zadyssa reste silencieuse mais je sens qu’elle comprend ce que je viens d’énoncer. Je lui souris et elle le fait en retour. Après un court silence, je reprends mon rôle.

    Moi : - Bien. Maintenant que tu as trouvé ton cristal, il est tant de le raffiner. Ta prochaine étape consistera à rendre ton cristal plus beau et mieux adapté à ton futur sabre.
    Zadyssa : - D’accord. Comment je dois m’y prendre ?
    Moi : - Tu va commencer par nettoyer ton cristal avec l’un des petits chiffons à ta disposition, afin d’enlever les tâches de saletés et de poussière. Ensuite, il faut que tu sondes ton cristal en utilisant la Force afin de faire apparaître les impuretés présentes à travers les différentes couches du cristal. Par précaution, sonde-le jusqu’à ce que tu voies le cœur de ton cristal ; le cœur est très fragile et il risque d’exploser si jamais tu le touches lors du raffinage. C’est pourquoi tu vas te servir du faisceau-laser à lame ajustable avec plus de précaution que tu ne le dois. Raffine ton cristal par fines couches et là où les impuretés se trouvent.
    Zadyssa : - Ilan m’a raconté. Il faut faire comme si j’épluchais un légume.
    Moi : - Exact. En prenant en compte que tu dois seulement lui ôter ses impuretés et lui donner une taille convenable pour alimenter ton sabre.
    Zadyssa : - Alors je me lance.

    Je l’arrête dans son élan pour terminer.

    Moi : - Attention hein. Le cristal est à présent une partie de ton être. Considère-le comme un second cœur. Pour réussir cet exercice, il faut de la patience, de la concentration et surtout de l’attention. Prends tout ton temps, réfléchis à la manière dont tu vas t’y prendre et surtout fais bien attention à ne pas trop tailler ton cristal et de ne pas toucher le cœur. Un seul mauvais pas et c’est foutu.

    Je laisse Zadyssa devant le plan de travail et je retourne à mes occupations.

    ***
    Ilan – Équipement d’Akky

    Ilan Yunixy revient à l’Atelier à nouveau et je pensais qu’il revenait pour se confectionner son second sabre, ce que je lui interdisais encore pour un bout de temps. Mais aujourd’hui, il est venu me voir pour réaliser un équipement pour son chiot Akk : une sorte de harnais muni de sacoches de voyages, qui peut se mettre et s’enlever facilement. Il ajoute qu’il hésite à construire quelque chose en supplément pour faire voler/planer Akky. À vrai dire, en regardant l’animal de mon padawan, je me dis que l’idée du harnais de voyage devrait suffire.
    Et lorsqu’Ilan me demande mon verdict, je réfléchis encore une minute avant de parler.

    Moi : - Je trouve que concevoir un harnais de voyage pour Akky n’est pas une mauvaise idée en soi. Ton chien Akk a aussi besoin d’être utile dans n’importe quelle situation où tu te trouves, et avoir un compagnon bien équipé est un atout à prendre. Je pense que l’on peut faire un harnais à sacoches pour ton cher Akky. Et je pense que tu pourrais aussi envisager des protections à ajouter sur le harnais. Ça évitera Akky de se faire gravement blesser, en combat comme en voyage. Pour le matériel, c’est comme d’habitude. Et si besoin, j’apporterai mon aide.

    lundi 29 mai 2017 - 15:28 Modification Admin Permalien

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    Zadyssa

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    Zadyssa - Étape 3 : Raffinage/taillage du cristal (Partie 1/2)

    Le voyage du retour était passé très rapidement. Entre le récit de mon parcours dans ses moindres détails et les soins que j'avais dû recevoir à l'issue de celui-ci... J'avouai avoir eu plus de mal à révéler le passage avec ma mère, mais j'avais été assez troublée, en l'entendant, alors j'avais fait l'effort d'orienter la discussion vers ce sujet. En réalité, je ne savais que penser de... ces retrouvailles. Évidemment, j'étais heureuse d'avoir de nouveau pu l''entendre, l'écouter, mais... je ne savais pas. Si je n'avais pas appris tant de choses depuis, j'aurais certainement été la padawan la plus heureuse, mais là, non. J'avais tellement de questions mais si peu de réponses... ou alors des affirmations qui sonnaient réellement vraies, mais qui n'étaient pas cohérentes avec le reste. Dans tous les cas, pourquoi ma mère avait donc t-elle accepté un marché avec Law... ?

    Je soupirai et repensai à ce que m'avais dit Galen : patience, concentration et attention. J'avais beau déborder d'enthousiasme, je ne ferais que tout gâcher en m'y lançant maintenant. Je serrai mon cristal dans ma main avant de me saisir d'un chiffon. Je pouvais au moins le nettoyer aujourd'hui. M'asseyant, je commençai à le frotter aux endroits les plus sales avant de m'attaquer aux autres parties, puis de revenir sur les premières. Contre toute attente, cela prit plus de temps que je ne le pensais, et je me dis qu'il faudra que je fasse preuve d'une grande patience... j'en grimaçai d'avance. Mais bon, ce ne serait qu'ainsi que j'aurais le meilleur résultat possible, et puis, ça renforcera probablement mon lien avec mon cristal. Rien qu'à cette idée, je souris.

    Continuant à le frotter, le caressant presque, je me connectai à la Force afin de saisir sa présence dans cette dernière pour la reconnaître instantanément. Quelques temps plus tard, j'estimai en avoir assez fait et - tenant mon cristal à deux mains avec prudence - partis à la recherche d'un étui pour le ranger. Deux minutes plus tard, je trouvai mon bonheur et refermai la boîte qui contenait désormais mon cristal en réfléchissant au lieu où l'entreposer en attendant le lendemain. Finalement, je décidai de la poser sur mon plan de travail, dans un coin bien à l'abri des dangers.

    Il était déjà tard et ma journée avait été longue : entre premiers pas et mini-mission pour trouver mon second cœur, j'avais de quoi être épuisée. Je passai à la salle commune pour déjeuner avec les autres mais les quittai plus tôt afin de me coucher de bonne heure.

    Ainsi donc, le lendemain, en forme et parée à m'occuper de mon cristal, je pointai le bout de mon nez à l'Atelier et saluai Galen, déjà présent.

    Galen : Au fait, Zadyssa, n'hésite pas à te réciter le Code du Cristal lors du taillage et raffinage, ça pourrait t'aider.
    Moi : C'est quoi ?
    Galen : "Le cristal est le cœur de la lame. Le cœur est le cristal du Jedi. Le Jedi est le cristal de la Force. La Force est la lame du cœur. Tous sont entrelacés ; le cristal, la lame, le Jedi ne font qu'un."
    Moi : D'accord. Merci !

    Et je me dirigeai vers mon plan de travail, songeuse. Nous étions liés, le cristal et moi, comme le disait si bien ce code. Nous ne faisions qu'un. Mue par cette idée, je m'assis en tailleur et méditai jusqu'à ressentir cette connexion si particulière que j’entretenais avec ce minerai. Apaisée, mes pensées se mettaient en place d'elle-même. Tout d'abord, commencer par le taillage, plutôt que de raffiner des parties inutiles. Quant à la forme... plusieurs apparurent dans mon esprit : diamant, simple sphère, triangle, et j'en passai. Mais alors que je me demandais laquelle choisir, je me rendis compte que ne faisant qu'un avec mon cristal, c'était quelque chose que nous devions choisir ensembles.

    Accentuant ma concentration avec la Force, je tâtonnai durant de longues minutes à la manière dont je devais m'y prendre avant de simplement me laisser aller au gré de ce fluide si apaisant. Je ne saurais dire combien de temps s'était écoulé avant que je ne ressente quelque chose, mais j'eus ensuite comme un flash sensitif que je décodai petit à petit, instinctivement. En réalité, le nom de cette forme, je le connaissais déjà, probablement grâce à la méditation que je faisais, mais j'ignorai à quoi elle ressemblait. Un triakitétraèdre. Douze faces. Je le gravai dans ma mémoire avant de passer aux choses sérieuses.

    J'allais approcher ma main du faisceau laser mais j'eus l'intuition que c'était une assez mauvaise idée : je ne serais jamais assez adroite pour le tailler correctement. Et rien qu'à l'idée qu'une simple petite erreur puisse tout faire échouer suffit à me convaincre d'écouter mon instinct qui me soufflait de m'y prendre par Télékinésie. Ce serait sans doute plus épuisant, mais plus précis.

    J'étendis mes perceptions - toujours yeux fermés - et fis quitter mon cristal de sa boîte en le faisant léviter avant de présenter une face au faisceau-laser que j'activai de la même manière. Ce fut à ce moment que je me félicitai d'avoir autant travaillé sur cette aptitude. La Force me guidait dans ce que je devais entreprendre, ainsi que mon cristal. J'approchai lentement ce dernier du laser pour débuter la première des douze faces. J'ignorai comment cela se faisait que je sache la manière dont m'y prendre, mais ce n'était pas pour me déplaire.

    Je sentais les parties du cristal que je devais tailler, celles que je devais garder, ainsi que celle que je taillai en cet instant. Je compris rapidement que le triakitétraèdre était la forme la plus optimale pour qu'il transmette le plus d'énergie et de pureté, d'où l'intérêt de ne pas avoir pris une forme au hasard et seulement pour sa beauté comme je l'envisageai au départ.

    Approchant tout doucement la face pour la tailler plus profondément, je stoppai soudainement toute nouvelle avancée et relâchai mon emprise sur le faisceau-laser. Il fallait arrêter. Arrêter et commencer une nouvelle face avant de revenir sur celle-ci ; sinon, j'abîmerai la future forme et par extension, mon cristal et la stabilité de mon futur sabre laser. Mon cœur jouant du tambour dans ma poitrine, je pris avant tout le temps de me calmer, puis m'y remis.

    Au final, la tâche s'avéra assez monotone, mais je parvins à conserver la même rigueur tout le long. Le début d'une face, puis le début d'une autre et ainsi de suite. Sentant la fatigue arriver, je désactivai le faisceau-laser et reposai délicatement le cristal dans son étui avant d'ouvrir les yeux. Je n'avais taillé que la moitié de l'ébauche du triakitétraèdre...

    Kinsa : Il ne faut pas que tu sois déçue. Tu as déjà bien avancé, tu sais ?

    Je sursautai en lâchant un petit cri.

    Kinsa : Tu mettras un certain temps avant de l'achever, alors ne te presse pas, tu as tout ton temps.
    Moi : Je mettrai combien de temps ?
    Kinsa : Le temps qu'il faudra. En attendant, viens manger ! Il est dix-sept heures et je suis certaine que tu n'as rien pris ce midi.
    Moi : Déjà cette heure ?

    Pour toute réponse, elle m'entraîna dans la salle commune où j'engloutis tout un plat avant de partir sabrer un peu : ce n'était pas en passant mon temps avec le cristal que j'allais le tailler convenablement. Au contraire, je m'en lasserai. Je ne revins donc que le lendemain matin, à la même heure que la dernière fois, avec la ferme intention d'achever la dernière partie du cristal. Je devinais qu'il me faudrait au moins trois passages pour atteindre une taille correcte. Peut-être un quatrième. Patience, donc. Et attention, surtout sur les derniers passages qui seront décisifs.

    En état méditatif sur ma chaise, je fis léviter le cristal entre mes mains et présentai une nouvelle face au laser. Et le taillage continua. Je faisais tout mon possible pour qu'il conserve un alignement parfaitement parallèle avec le laser pour que ce soit le plus précis possible. Toujours guidée par la Force et mon cristal, je passai plus de temps sur certaines faces afin de les faire plus profondes que les autres, ce qui lui donnaient pour l'instant une étrange allure. Cependant, je devinais que c'était parce que leurs emplacements le leurs permettaient, et que ce n'était pas définitif. Loin de là. Alors que je décalai mon cristal pour le faire changer de faces, on l'attrapa au vol et le mit dans sa boîte. J'ouvris les yeux, surprise.

    Kinsa : Incorrigible ! On ne saute pas les repas ; surtout lorsque l'on taille un cristal. Tu te fatigues plus vite, au quel cas.
    Moi : Mais je ne vois pas l'heure passer...
    Kinsa : D'où l'intérêt de te le rappeler, non ?

    J'esquissai un sourire et acceptai de bon cœur le sandwich qu'elle me tendait. Ilan et Galen étant présents, nous engageâmes donc une discussion riche en rebondissement avant que je ne me remette au travail, une heure et demie plus tard.

    En phase avec la Force, je me rendis compte que plus je taillai mon cristal, plus mon lien avec lui se renforçait. Une face, puis une autre, et rebelote, je reprenais la première avant de passer à une nouvelle. Au fur et à mesure, je sentais vraiment que mon cristal changeait d'aura, ou plutôt que ce dernier augmentait, devenait plus fort, plus saisissant et moins embrumé qu'auparavant. Ce constat me tira un sourire et une petite fierté. La journée approchait à sa fin et je décidai de moi-même de stopper le taillage. J'en avais suffisamment fait pour aujourd'hui : la première ébauche était finie !

    Je prévins Galen de mon départ avant d'aller rejoindre Ellyne pour un entraînement aux pouvoirs de la Force pour achever la journée et me défouler un peu car il s'agissait d'un au Saut de Force, et à la Vitesse.

    Je pointai le bout de mon nez plus tardivement, cette fois, ayant passé du temps à la salle commune avec Ilan, Lysandre et Zokuron. Toutefois, je me mis rapidement au travail. Je remarquai qu'ayant pris le coup de main, les faces s'achevaient plus rapidement et je ressentais moins de fatigue. En revanche, je pris sur moi pour ne pas accélérer le rythme et ne pas me laisser emporter pour éviter toute catastrophe potentielle. Pour le moment, je n'avais pas encore besoin de savoir précisément où était le cœur : je n'avais pas encore attaqué la partie la plus fastidieuse. Elle arriverait prochainement, mais ce n'était pas encore le moment. Je songeai également que ma forme n'étant pas simple à réaliser, je prendrai plus de temps. Mais étrangement, cela me dérangea moins que ce que j'aurais pensé.

    Pour cette étape, je passai plus de temps sur les faces et les copeaux se révélèrent plus nombreux. Quelques temps plus tard, des éclats de cristal plus imposant que les précédents apparurent sur mon plan de travail. Mon enthousiasme manqua bien de me faire esquisser une mauvaise direction au minerai, mais je me contrôlai et restai calme et posée. Ce n'était pas encore le moment de sauter de joie, pas encore. Je sentais que j'approchai de la fin de cette première étape, mais rien n'était encore finie. Mais bon, après trois jours, il y avait de quoi être contente d'arriver bientôt à la fin. Toutefois, c'était encore loin d'être fini, c'était perceptible. Il fallait encore achever ce taillage et en faire ensuite un dernier avant de faire les finissions sur le jour suivant. Même si le travail était considérablement réduit contrairement aux premiers jours.

    Je décidai d'en rester là pour aujourd'hui. Il commençait à être tard et moi-même je fatiguai. J'avais taillé plus de la moitié du cristal.

    Le lendemain matin, de bonne heure, je m'assis à mon plan de travail et repris le taillage de mon cristal avec un certain calme. En réalité, je bouillonnai d'impatience de voir le résultat, mais je parvenais à me contrôler. Une face, puis une seconde. Peu à peu, de nouveaux bouts de cristal s'ajoutèrent à la liste tandis que j'étais à l'écoute totale de la Force. Mon second cœur en lévitation entre mes mains, je ressentais chacune de ses parcelles et contrôlai mon avancée de cette façon. Je le fis tourner sur lui-même afin de présenter une nouvelle face et m’interromps quelques secondes, le temps de ressentir son cœur. Je m'attendais à percevoir une sorte de palpitation, mais c'en était rien.

    Il diffusait des ondes dans tout le minerai et agissait plus comme une flamme. Une flamme qui chauffait le cristal et dont je devais retirer les parties les plus froides afin de lui permettre un maximum d'efficacité sur les plus brûlantes. Je comprenais mieux pourquoi si je le touchais, il exploserait... c'était simplement une source infini d'énergie et de pureté qu'il fallait que je révèle.

    Je mis fin à mon travail en percevant que ce taillage était fini et que le prochain serait le plus complexe. Il faudra que je sois extrêmement concentrée pour cela. Ainsi donc, une pause s'imposait.

    Je revins vers huit heures du matin pour un quatrième jours de taillage, motivée et en pleine forme. Je présentai les premières faces au faisceau-laser et me permis - cette fois- de les regarder fondre. Ma vue se perdait dans cette vision tandis que je prenais gare à ne pas approcher trop près du cœur. Écoutant mes deux guides, je me stoppai à une certaine distance de celui-ci à chaque face. J'avançai plus lentement que les fois précédentes, mais c'était volontaire : je ne voulais pas faire exploser mon cristal. Assidûment, j'arrivai petit à petit à la moitié du cristal mais décidai de continuer encore un peu en achevant une face supplémentaire. Jetant un coup d’œil à l'horloge, je constatai qu'il était quatorze heures. J'allais manger avant que Kinsa ne vienne me le rappeler une fois encore (la pada fait des progrès^^) et revins une heure et demie plus tard avec l'objectif de le finir. Je pouvais le faire le jour suivant, mais je comptai le terminer maintenant.

    Ainsi donc, je repris avec ardeur mon travail et essuyai quelques gouttes de sueur qui venaient perler sur mon front par moment, me rappelant que cette tâche était loin d'être simple. Je sentais que mon excitation prenait de l'ampleur, en parallèle de ma connexion avec le cristal que je devinais comme étant de plus en plus forte. Elle pouvait bien évidemment l'être encore plus, elle n'en était qu'à ses prémices, mais je jugeai que c'était déjà pas mal pour une débutante en la matière. Ma patience faillit bien atteindre son terme lorsque je débutai la dernière face, mais je me forçai à me contenir et pus enfin sauter de joie lorsque je désactivai le faisceau-laser.

    Moi : Oooouuiii ! Première étape finie ! Plus que le raffinage à faire !

    J'allais courir annoncer cette nouvelle à Galen et Kinsa mais me retins : cette étape n'avait pas atteint son terme et au fond de moi, je voulais plutôt le leur montrer une fois qu'il serait fini, ça aurait plus d'intérêt. J'observai mon cristal sous toutes ses coutures. Son volume avait fortement diminué et il était désormais de taille à entrer dans le futur manche de mon sabre laser. Sa forme de triakitétraèdre était élégante et le mettait en valeur, ainsi que son énergie. Je passai plusieurs coups de chiffon afin de le nettoyer, le plus délicatement possible. Il réfléchissait désormais la lumière et brillait à son contact. Un sentiment de fierté me gagna mais je me contins : rien qu'à l'oeil nue, je percevais des tâches à sa surface. Il y avait encore beaucoup à faire...

    Ce message a été modifié par Zadyssa le jeudi 01 juin 2017 - 19:23

    mercredi 31 mai 2017 - 17:34 Modification Admin Permalien

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    Zadyssa - Étape 3 : Raffinage/Taillage (Partie 2/2)

    Je m'étais accordée une journée de pause entre la première et deuxième partie, histoire de m'accorder une petite journée d'entraînement afin de ne pas perdre le rythme ni de créer un sentiment d'ennui vis-à-vis du taillage de mon cristal désormais achevé. Il arborait à présent une jolie forme de triakitétraèdre et il ne restait plus qu'à le raffiner. À l'aide de deux faisceau-lasers, cette fois... Il faudra donc que je renforce ma prise télékinétique pour parvenir à tout contrôler. 

    Assise devant mon cristal, je me répétai une à deux fois le Code du Cristal pour me le mettre en tête et m'imprégner de ses idées plus encore. Il s'agissait de la partie la plus complexe des deux. Je ne voulais pas tout faire rater maintenant, pas après tout ce que j'avais déjà réalisé. Je m'autorisai donc une petite séance de méditation pour garantir une connexion la plus optimale avec la Force et mon cristal. Je fis de mon mieux pour qu'elle soit la plus profonde possible et eus la surprise de rejoindre cet état d'harmonie que j'avais découvert avec le Sens de la Force : je ne l'avais jamais atteint aussi rapidement. Preuve que je m'améliorai. Mais bon, cet état n'était peut-être que le commencement d'un nouveau ; j'avais encore tant à découvrir... c'était si excitant !

    Le cristal se mit à léviter tandis que les faisceau-lasers se placèrent au-dessus de la plus grosse tâche. J'allais faire de la plus grande à la plus petite, donc de la plus facile à la plus difficile. C'était raisonnable. J'activai les laser et sentis qu'ils détruisaient l'impureté, permettant au cristal de libérer un peu plus d'énergie. Je compris immédiatement l'utilité de cette étape et entrepris de m'y prendre au mieux. À l'écoute de la Force, j'arrêtai au moment opportun les lasers et ouvris les yeux pour voir le résultat. La tâche avait entièrement disparue. Du moins, je l'espérai. Me rendant compte qu'il en restait tout un paquet, je soupirai mais ne baissai pas les bras, ce n'était pas le moment.

    Buvant une gorgée d'eau et grignotant une barre que j'avais ramenée, je repris mon travail avec ardeur. Certaines impuretés prenaient plus de temps à se révéler, d'autres à se disloquer. Je m'attelai également à ne m'occuper que de celles situées à la surface. La profondeur attendrait un peu plus d'expérience : dans deux à trois jours, peut-être. Calant les faisceau-lasers le plus précisément possible sur l'impureté, je les actionnai et une de plus disparu. Ça avançait bien, dis donc ! Continuant sur ma lancée, je ressentis la présence d'une plus imposante que les autres, située un peu plus profondément également. Sa présence était perceptible au point que l'énergie du cœur ne se diffuse pas harmonieusement dans cette partie. Si les fois précédentes cela était peu visible, là, c'était tout le contraire. Réglés sur la puissance minimal pour avoir le moins de risque possible de faire exploser le cœur, je pointai les faisceau-lasers sur l'impureté qui se détruisit lentement. Je pouvais ressentir l'énergie se rediffuser, comme si le bouchon disparaissait au fur et à mesure.

    Ravie, je repris cette longue tâche en me disant que j'allais désormais faire des journées complètes, à la place de demie-journées. Peut-être m'en accorderais-je une entière de repos à mi-parcours, je verrais bien. Les impuretés disparaissaient une à une tandis que la fiabilité, la stabilité et l'énergie de mon cristal prenaient de plus en plus d'ampleurs.

    Galen : Je vais devoir fermer l'Atelier, Zadyssa.

    Surprise, je quittai mon état méditatif, désactivant par le même temps les faisceau-lasers, mais laissant le cristal en lévitation.

    Moi : Ah ? Oui, pardon.

    Ainsi donc, j'allais me coucher et m'endormis comme une pierre, ne me réveillant seulement vers dix heures. Une demie-heure plus tard, j'étais de retour à l'Atelier et retrouvai avec sourire mon cristal. Je pris le temps de le détailler longuement pour prendre conscience de mon avancée. À l’œil nue, je ne distinguai pratiquement plus d'impuretés sur la plupart des faces. En revanche, sur certaines, c'était encore la catastrophe.

    M'attelant à faire disparaître celles-ci, je réactivai les faisceau-lasers et fis léviter mon cristal. Son aura bienveillant était désormais pleinement distinguable. J'avais envie de finir de détruire les premières impuretés aujourd'hui, afin de me retrouver avec un défi plus grand le lendemain. Mais il fallait toujours que je prenne mon temps, et malgré ma grande impatience, je n'accélérai pas le rythme. La fin de la journée approchait et je remarquai que j'aurais fini à temps. Lorsque la dernière impureté visible fut détruite, je sautai de joie, à la grande surprise de Galen qui sursauta, ce qui me fis bien rire. Rangeant mon cristal et arrêtant pour aujourd'hui, je courus faire part de mon avancée à Kinsa (tout en lui précisant qu'elle ne verrait mon cristal qu'à la fin. Surprise et mystère).

    Le lendemain, je refis mon apparition pour commencer à raffiner les impuretés à une profondeur plus importante que la dernière fois. Leurs détections prenaient plus de temps, mais en fin de compte, j'arrivais à discerner leurs présences, en partie grâce à mon cristal qui me guidait également. Elles disparaissaient plus lentement, aussi : j'avais diminué la puissance des lasers pour plus de sûreté vis-à-vis du cœur.

    Deux jours passèrent et les impuretés disparaissaient à vue d’œil. L'énergie et la pureté du cristal étaient bien plus harmonieuses qu'auparavant et son rayonnement lui-même le démontrait. Les deux jours avaient été longs et avaient nécessité beaucoup de patience ainsi que de régularité pour ne pas bâcler le travail, mais j'étais parvenue à conserver la même ardeur et la même envie de voir le meilleur résultat possible au final. Désormais, il ne me restait qu'à le finaliser en recensant ses impuretés les plus petites et profondes, ainsi que celles que j'aurais éventuellement pu manquer.

    Rejoignant cet état méditatif profond, je distinguai immédiatement une impureté à la surface que j'avais outrepassé. Les lasers la firent disparaître et je repris la quête. Deux impuretés se révélèrent. Proches du cœur du cristal. Le mien fit un soubresaut mais je pointai tout de même les lasers dessus. À mes risques et périls. Stressée, je pris le plus de précaution possible avant de les allumer, et à mon grand bonheur et soulagement, ils ne les firent que disparaître ; rien de plus dramatique. L'étau qui me serrait le ventre se relâchant et mes muscles se décrispant, je passai au peigne-fin toute la structure de mon cristal et éliminai plus ou moins d'impuretés. La plupart se situait entre le centre et la surface. 

    À la mie-journée, je m'accordai une pause et ne revins qu'une heure plus tard pour une dernière grande vérification. Là encore, je dus me servir plusieurs fois des faisceau-lasers pour détruire des impuretés restantes. C'était assez marrant, mais j'avais l'impression que ma connexion avec la Force était légèrement plus simple en la présence de mon cristal, comme si mon lien avec ce dernier renforçait également celui avec elle. Je souris de ce constat et repris de plus belle.

    Galen : Zadyssa...
    Moi, le coupant : Je sais, tu vas devoir fermer. Est-ce que je peux rester un peu plus tard ? Je fermerai. Allez, s'il-te-plaît... j'ai bientôt fini !
    Galen, après une longue hésitation : C'est d'accord. Mais je fermerai quand même derrière moi. Je poserai le double des clés à côté du terminal et après les avoir utilisé, tu devras les ramener à la Salle Commune. J'y serais.
    Moi : Ok, super ! Merci !

    Continuant donc, je sondai plusieurs fois mon cristal sous toute ses coutures, l'inspectant de long en large et de travers. Je décelai quelques nouvelles impuretés que je m'empressai d'enlever. Vint un moment où la fatigue se joignit à moi, mais je ne lâchai pas prise : j'étais sur le point d'achever le raffinage de mon cristal, tout de même ! La Force m'aida à conserver une certaine lucidité et à agir plus instinctivement.

    Après un énième sondage d'une heure, j'eus le sentiment que cette fois-ci, c'était bon. J'avais réussi. Mon cristal était taillé en triakitétraèdre et raffiné du mieux que je le pouvais. Désactivant les faisceau-lasers, je m'attardai une demie-heure supplémentaire pour polir mon cristal, le câlinant presque. Une fois que j'estimai que c'était bon, je me levai d'un coup, cristal fermement en main, et courus vers la porte tout en laissant un message via comlink à Kinsa comme quoi j'avais fini cette troisième étape.

    J'étais fatiguée, il n'y avait pas de doute. Mon lit m'attendait de pied ferme, et moi, j'avais très envie de sauter dedans. Mais avant, je voulais montrer mon cristal à Galen et mon maître. J'ignorai l'heure qu'il était. Peut-être plus d'une heure du matin, peut-être vingt-trois heures... qui savait ? Certainement pas moi. Arrivée proche de la porte, je l'ouvris via Télékinésie avant de... me rendre compte que Galen avait fermé et que c'était à moi de l'ouvrir puis de lui apporter les clés. Trop tard. Je me heurtai à elle - m'assommai, pour être plus précise - et m'effondrai en arrière, sonnée.

    Allongée sur le sol frais et mes paupières se fermant d'elle-même, je me dis que Galen et Kinsa attendraient le lendemain, et qu'il valait mieux dormir là au risque de déclencher plusieurs catastrophes en déambulant dans les couloirs à moitié ensommeillée. Je m'endormis sur cette pensée en laissant mon esprit divaguer loin des petits points noirs représentant les impuretés.

    Ce message a été modifié par Zadyssa le vendredi 02 juin 2017 - 20:15

    vendredi 02 juin 2017 - 18:55 Modification Admin Permalien

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    Zadyssa – 3ème étape

    PFFOOOOUUUWWW !!!
    Le hurlement strident de l’option corne-à-air-comprimé de R1 retentit dans la salle de l’Atelier, réveillant la jeune humaine de Metellos en sursaut. Elle se redressa du sol, paniquée et troublée, puis elle se rend compte qu’elle a bien dormi sur place ; enfin elle s’aperçoit que je me tiens devant elle.
    Je dois dire que c’est une situation délicate : j’avais laissé Zadyssa hier soir dans l’atelier pour qu’elle puisse finir son taillage et j’avais laissé le double des clés, pour qu’elle referme et me les rendent après. J’ai patienté un long moment dans la Salle Commune pour la voir arriver mais, après plusieurs heures à attendre, je suis revenu voir ce qu’elle faisait. Et c’est entrant que je l’ai vu allonger au sol, en position de quelqu’un qui s’est pris la porte il y a peu, et dormant comme un loir. J’aurais pu la réveiller ou bien la soulever pour la porter jusqu’à sa chambre (ou Kinsa l’aurait fait) mais je ne voulais pas troubler le sommeil dont elle avait besoin. Et c’est donc le lendemain, vers huit heures tapantes, que je suis venu.

    Je la dévisage, paupières mi-closes et sourire moqueur, et croise les bras.

    Moi : - Alors, bien dormi la marmotte ?
    Zadyssa : - Euh… Galen, désolé. J’avais oublié que la porte était fermée et je suis cogné en me précipitant. Et puis, comme j’étais fatiguée…
    Moi : - ...Tu as préféré dormir sur place par forfait. Estimes-toi heureuse que je tolère ce genre d’incident, mais la prochaine fois fais attention à ce que tu fais et à te rappeler les directives de tes aînés. Bon, trêve de bavardages. Où il en est ce cristal ?
    Zadyssa (redevenue enthousiaste) : - Ça y est je l’ai terminé. Je voulais te le montrer hier soir.
    Moi : - Maintenant, tu en as l’occasion. Tu peux me le donner ?

    Zadyssa tend son bras puis sa main et me donne son cristal. Je le prends en main et le coince entre mon pouce et mon majeur. Le cristal Opila est maintenant plus petit que sous sa forme initiale, qu’il a perdu pour une autre. La forme géométrique du solide est composée de quatre faces triangulaires, ce qui donne donc un triakitétraèdre. Une forme originale. J’observe le cristal placé devant mes yeux et face à la lumière de la lampe du plafond ; mon regard devient celui du juge connaisseur.
    Je me mets à faire une série de « hum » répétitifs, pour chaque attrait que je découvre sur le petit minerai translucide ; la surface est bien polie, les traces de poussière et les couches d’impuretés ont disparues tandis que l’épaisseur entre le cœur et la surface est convenable. Le cœur du cristal palpite doucement, ce qui est un bon signe. Mais il vaut mieux prévenir que guérir.
    J’entends la porte s’ouvrir et perçoit la présence de Kinsa ; la chevalière me voit en pleine concentration sur le travail de sa padawan et décide de ne pas me perturber. En tout cas, son visage illuminé m’en dit long sur ce qu’elle pense du cristal de Zadyssa.
    C’est alors que je descends un peu mon bras puis me dirige vers un tiroir. Je l’ouvre et en sort un petit instrument métallique en forme de long U avec une queue. Je m’assois sur un tabouret devant une paillasse et commence mon essai : j’approche le cristal entre mes doigts à deux centimètres de la table puis, de l’autre main, je frappe la boule à l’extrémité du bout de l’instrument sur la paillasse. Un son vibrant en sort et se répand ; le cristal se met à vibrer à son tour, de manière cadencé. Je frappe une nouvelle fois le diapason et constate le même résultat. Zadyssa, me voyant faire, est intriguée.

    Je me redresse de mon tabouret et me plante bien droit devant l’intéressée.

    Moi : - C’est bon Zad. Ton cristal est bien réussi. La forme est bien taillée et sa surface claire comme l’eau de roche. Tu as fait du bon travail et tu peux en être fière.
    Zadyssa : - Merci Galen. Mais… pourquoi à l’instant tu t’es servi d’un diapason avec mon cristal ?
    Moi : - Le cristal Opila est connu pour rendre la lame du sabre rapide et capable de fendre l’air. Cela est dû au fait que le cœur du cristal émet, si j’en crois mes récentes recherches, de l’énergie sonique. À la différence des autres cristaux, le cristal Opila s’est formé dans l’espace. Celui-ci possède alors un cœur d’énergie qui réagit au contact de l’air et donc du son. Une fois taillé et raffiné, il faut vérifier que le cœur s’est adapté au son sous sa forme finale.
    Kinsa : - D’où l’utilité du diapason, d’accord. Mais Ceno ne m’a pas parlé d’une telle précaution.
    Moi : - Parce que la découverte est récente. Donc, j’ai utilisé un diapason pour vérifier que le cœur s’adaptait bien au son et ses fréquences. Maintenant, il est prêt à être utilisé.
    Zadyssa : - Génial ! Je vais illico passer à l’étape sui…
    Kinsa+Moi : - Stop !!!

    La jeune padawan sursaute en nous entendant.

    Kinsa : - Zad, je refuse de te laisser poursuivre la réalisation de ton sabre sans avoir pris un repas pour le matin. Travailler le ventre vide, c’est perdre en concentration et en capacités.
    Moi : - Donc tu vas tranquillement poser ton cristal à l’abri, sur ta paillasse, et tu vas nous suivre à la Salle Commune. Petit déjeuner obligatoire et pas de « mais ». Allez ouste, je ferme l’Atelier pour ce matin.

    Zadyssa > Pour la prochaine fois, fais un post moins long et synthétisé. Un seul est amplement suffisant.

    jeudi 08 juin 2017 - 21:00 Modification Admin Permalien

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    Zadyssa

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    Zadyssa - Étape 4 : Création et assemblage du manche


    J'étais toute contente : Galen avait validé le taillage et le raffinage de mon cristal après avoir utilisé un diapason afin de vérifier que ce dernier rediffusait bien les vibrations de l'air. Ce que je trouvai autant étrange qu'intéressant. Toutefois, je n'eus pas le loisir de passer immédiatement à l'épreuve suivante : Kinsa et Galen me retinrent en m'obligeant - c'était le mot - à aller manger. D'ailleurs, maintenant qu'ils le disent, c'est vrai que j'avais faim...

    Je les suivis donc sans broncher et me régalai tout en écoutant leurs conseils pour la suite de la création de mon sabre. Bien évidemment, le point le plus important était sa maniabilité, le reste en découlait - surtout pour un Jedi Gardien. Le restant de la journée, je le passai allongée sur un rocher à fixer le ciel en cherchant les futures caractéristiques de mon sabre. Légèreté, c'était sûr. Mais ensuite... Je savais déjà que ce serait un sabre standard à lame violette. Je fermai les yeux pour me l'imaginer, mais les images ne vinrent pas. 

    À court d'idées, je me surpris à observer le sabre de chaque membre de l'académie que je voyais passer. Certains en avaient des basiques, d'autres personnalisés. Je sus tout de suite que j'en aurais un plus à mon effigie. En plus du fait que cela me plaisait plus, je savais que de ce surplus de travail ne pouvait en ressortir que du bon, comme par exemple un lien plus approfondi avec mon cristal.

    Je me dirigeai donc vers l'Atelier à la recherche d'informations sur les différents composants du sabre. Les idées me viendraient probablement après avoir décidé de tout ceci. Le métal léger que je dénichai fut le Phrik qui était réputé pour l'être. Pour le reste... j'entrai naturellement et presque instinctivement en méditation pour avoir un meilleur jugement, et étudiai chaque aspect des composants. Chacun avait son lot d'avantages et désavantages. J'optai donc pour la combinaison d'une lentille de Duel d'Ossus, d'une cellule d'énergie au Diatum et d'un émetteur de parade rapprochée. La lentille était parfaitement adaptée pour les pratiquants du Soresu, et ce point me plaisait. La cellule d'énergie qui diffusait une puissance plus importante aussi, si ce n'était pas la chose la plus importante, elle était nécessaire tout de même.  Et l'émetteur contrebalançait avec la distance de la lentille.

    Assurée quant à mes choix, j'eus soudainement l'idée d'ajouter des morceaux de caoutchoucs sur le manche pour renforcer ma prise sur ce dernier. Réunissant tous les composants pour le lendemain, je posai tout cela sur ma paillasse avant d'aller me coucher.

    Je me levai de bonne heure et pris le temps de déjeuner avant de me rendre à l'Atelier. Je comptai débuter le moulage. Me rendant donc à l'imprimante 3D, je débutai la création du design du manche. Il devrait être suffisamment fin pour que je puisse le tenir sans difficulté dans ma main. Soit six centimètres de diamètre pour trente centimètres de longueur. Le pommeau serait légèrement arrondie et juste avant ce dernier, il y aurait la boucle pour ceinture. Il y aurait également un embout anti-ondulation de la lame pour une meilleure stabilité encore.

    Contente de ce rendu, je m'attelai à faire fondre le phrik, le fixant longuement jusqu'à ce qu'une nouvelle idée ne vienne me cueillir. Je sortis en courant sous le regard étonné de Galen et rejoignit le rocher sur lequel je m'étais tenue plusieurs heures auparavant. Là, je pris une imposante pierre que je ramenai à l'Atelier. Entrant en méditation, la pierre devant moi, j'attendis au moins une bonne heure avant que la Force ne me souffle de l'ajouter à ce moment là dans la fonderie. Par télékinésie, je la jetai donc dedans et restai tous sens éveillé pour surveiller la cuisson.

    La journée passa jusqu'à ce que ce soit suffisamment fondu. C'est là que venait la tâche la plus ardue... je vérifiai qu'il y avait beaucoup plus de phrik que de roche afin que cela n'entrave pas sa légèreté avant d'amener le liquide à couler dans son moule cylindrique par télékinésie. Moule créé auparavant grâce à l'imprimante 3D. Je laissai le métal fondu refroidir tout en mangeant mais ne le quittant pas des yeux. Galen m'informa que l'Atelier fermerait dans un peu plus d'une heure et je passai le restant du temps à faire les cent pas tout en observant le refroidissement du phril mélangé à de la roche yavienne. J'avais bien entendu déjà lancé la création des moules de l'embout, du pommeau et de la boucle, mais je les ferai le lendemain.

    Galen : Je dois fermer boutique.
    Moi : Pas de problème.

    Avant toute chose, je pris le temps de me connecter de manière plus harmonieuse à la Force avant de me dessiner à retirer le moule délicatement par Télékinésie. Je plaçai de la même façon le tube dans un bain anti-oxydant puis suivis Galen dehors.

    Reposée, je revenus pour un deuxième jour et sortis mon tube de son bain avant de faire réchauffer le métal que je plaçai dans les moules du pommeau, de la boucle et de l'embout. Ne les quittant pas des yeux, j'attendis qu'ils aient refroidis - ce qui prit bien deux à trois heures - puis les mis à leur tour dans des bains anti-oxydant.

    Je commençai à réunir les fils et à créer les moules pour les boutons et quand cela fut fait, j'allais voir Galen pour une petite question.

    Moi : Est-ce que tu as du latex naturel ?
    Galen : Tu veux faire du caoutchouc ?

    Je hochai la tête.

    Moi : Oui. Pour avoir une meilleure prise. Et comme je veux décider moi-même de la forme desdits pièces...
    Galen : Tu veux le créer toi-même. Je vois. Alors je vais te commander ça, tu en auras sûrement dans quelques jours.
    Moi : D'accord, merci !

    Ne reprenant pas immédiatement ma tâche, je me rendis avant tout à la salle commune pour un bon repas et discuter un peu avec les autres. J'expliquai également avec beaucoup d'enthousiasme tout ce que j'avais commencé pour le moment à Kinsa.

    Revenant à l'Atelier, je commençai par assembler l'embout anti-ondulation avec le tube. Tous deux s'assemblaient parfaitement et possédaient une jolie couleur argentée. Ni trop sombre, ni trop clair (ce qui pouvait aveugler en plein soleil). Ensuite, je fis refroidir les futurs boutons et préparai des petits cercles de métaux isolants pour ces derniers. Ce serait bête d'avoir un sabre inutilisable à la moindre goutte d'eau. J'attendis presque patiemment que tout cela refroidisse en vérifiant plusieurs fois que les emplacements que j'avais choisi pour ces derniers correspondaient bien. Pour le moment, pas d'erreurs... J'espérai que cela continuerait tout le long.

    Enfin, l'attente fut récompensée et je me retrouvai avec mon bouton pour l'activer et celui pour la variation de la puissance de la lame. Les fils étaient prêts... Plongée dans la Force, mon cristal à mes côtés, je pris les fils qu'il fallait via télékinésie et les amenai à leurs emplacements où je les reliai avec le bon bouton qui s'encastra parfaitement. Le cercle métallique fut mis en place à son tour. Je me rendis compte que cette simple action d'apparence avait pris plus au moins une heure... La même chose pour le second prit le même temps. Je décidai donc de finir la journée avec l'assemblage du circuit de modulation énergétique. Tâche ardue, même par télékinésie.

    Épuisée, je cessai toute activité et dormis comme un loir. Je me présentai pour le troisième jours et glissai en même temps les activateurs de champ cyclique et le canal énergétique de la lame. Garder ma concentration sur le manche et ces trois éléments fut extrêmement complexe, mais je parvins au bout, quoi que passablement fatiguée. J'étais sûre d'avoir manquer de tout faire rater plus d'une fois... Aussi, je vérifiai deux fois le sens dans lequel j'avais mis chacun de ces composants avant de m'accorder une petite pause décompression. 

    Après ceci, il faudrait installer les cristaux de mise au point et le principal, avec son support, les chambres d'énergie puis dans la foulée, la cellule et la bague énergétique en vortex. Ce ne serait pas si simple... 

    Voyant que ce serait passablement épuisant, je décidai de faire cela au quatrième jours et allais prendre des nouvelles de mon latex. J'appris donc qu'il arriverait dans deux jours. Parfait !

    Je revins le lendemain et entrai de suite en méditation. Mon travail se mit à léviter tandis que j'incitai les pièces à venir se placer là où la Force et moi le voulions. Mon cristal à mes côtés m'appuyait également et je souris. D'abord, une première couche d'isolation sur toute cette partie. Ensuite les activateurs de cristaux de mise en point, puis ces derniers. Le tout, dans l'axe pour une lame la plus parfaite possible. Ensuite, les clapets d'énergie entre le support du cristal principal. Délicatement, je fis léviter mon cristal jusqu'à celui-ci et le posai de manière à ce qu'il l'épouse le mieux. Ce support avait été créé sur-mesure, alors...

    Je fis lentement légèrement pivoter le sabre pour vérifier qu'il tienne et.... oui ! Il tenait ! Un poids s'envola de ma poitrine et je continuai avec ardeur la suite des choses. Dans l'axe du support, je plaçai ma cellule énergétique Au Diatum, entourée de sa bague énergétique en vortex et du conducteur du champ d'énergique. Et pour finir... le pommeau et la fixation de la boucle de ceinture.

    Lorsque tout fut assemblé, je reposai doucement le manche et relâchai toute pression. C'était bon. Le point le plus compliqué était désormais fini. Soulagée, je me rendis compte que c'était la fin de l'après-midi. Je filai à la salle commune manger un bout avant qu'on me le demande et revins pour quelques vérifications. Je repassai en boucle les étapes pour finalement me dire que je n'avais rien fait de travers. J'étais tout sourire, mais il me manquait encore des choses à faire. Notamment le caoutchouc. Mais cela attendrait demain. J'allais donc me coucher et m'endormis comme une pierre.

    C'était parti pour le cinquième et, peut-être, dernier jour. Galen me donna mon latex et je le plaçai immédiatement dans la fonderie avec les autres composants qui allait créer le caoutchouc. Pendant ce temps, je fis créer les moules et me saisis du faisceau-laser pour faire de légers emplacements juste assez profonds pour les futurs morceaux de caoutchouc.

    Cela me prit bien deux bonnes heures, mais au bout du compte, je parvins à mes fins. Je séparai le caoutchouc dans plusieurs petits pots dont certains finirent dans les moules. Aux autres, j'ajoutai du colorant vert foret qui - pour moi - symbolisait l'espoir. La couleur naturel du caoutchouc étant le noir, je n'avais pas particulièrement envie de le voir partout. Les moules étaient plusieurs bandes que je fixerai au sabre en spiral.

    Les heures passèrent et je pus fixer la première bande à l'aide d'une colle spécial. Petit à petit, le manche prit forme, me plaisant de plus en plus. Il était assez élégant, je trouvai. À la fin de la journée, les bandes étaient collées, espacées entre elles et certaines étaient vertes sans que cela ne soit trop flashy. Il ne restait maintenant plus que les finitions...

    J'amenai le manche sous le faisceau-laser réduit à puissance minimal et - toujours de la même façon - gravai le symbole de l'Ordre Jedi puis en bas, un Y dans un Z. Mes initiales. Maintenant... il me semblait que c'était bon. J'avais enfin mon propre sabre laser qui marquerait ma vraie appartenance aux Jedi. J'étais vraiment émue. Je pouvais sentir dans la Force la présence de la roche yavienne... la roche de la planète qui avait bouleversé ma vie pour me faire prendre un nouveau départ et me faire rencontrer de nouvelles personnes. Mon cristal, quant à lui, qui m'avait permis d'écouter de nouveau la voix de ma mère bien que ce soit dans des circonstances que j'aurais souhaité plus adaptées, diffusait ses ondes dans tout mon sabre. Une unique larme coula le long de ma joue sans que je ne sache réellement pourquoi. Je la séchai bien vite.

    Avant de me précipiter - bien que j'en mourrai d'envie - je pris le temps de vérifier que tout était bien installé et ne décelai pas d'erreurs. Maintenant... le moment fatidique... à petits pas, assez appréhensive, j'allais présenter mon sabre à Galen. Avant cela, je l'avais soupesé et fis quelques gestes avec. Léger et maniable. Il ne tiraillait pas le bras et était équilibré. Ce qui m'avait tiré un soupir de soulagement.

    Je le trouvai en pleine conversation avec mon maître et esquissai un sourire.

    Moi : J'ai fini ! Enfin... je pense... je crois.

    mardi 13 juin 2017 - 19:51 Modification Admin Permalien

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    Zadyssa – 4ème étape

    Cinq jours d’affilée, cinq jours que la jeune humaine de Metellos passe à confectionner le manche de son sabre-laser. Elle ne savait trop ce qu’elle voulait réaliser comme forme à son manche puis, comme inspirée par une force nouvelle, elle s’est aussitôt lancée. Elle s’est servie dans le caisson de minerais de phrik pour la composition de son manche et elle est même allée à l’extérieur du bâtiment pour aller récupérer une pierre de la planète. Au début, ça m’a étonné puis je me suis dit que Zadyssa avait son idée derrière la tête. Je lui ai volontiers commandé du caoutchouc, qui lui avoir grandement servi. Il lui a fallu cinq jours pour confectionner son arme de Jedi.

    Le cinquième jour, après que j’ai donné à Zad son caoutchouc qui le prenait avec plaisir et joie, je reçois quelques instants plus tard la visite inopinée du mentor de la jeune fille. Kinsa est venue à l’Atelier pour avoir mon aide sur son beskar’gam : elle désirerait que je lui répare quelques parties pour éviter de mauvaises surprises. Ce qui m’étonne grandement est le fait que Kinsa me demande de « réparer » des parties de son armure mandalorienne, je décide de faire mon possible pour remettre d’aplomb les zones touchées et à les renforcer en cas de mauvaise occasion.
    L’opération prend un long moment, d’autant parce que c’est la première fois que j’ausculte un beskar’gam et que je le bidouille comme si c’était une arme. Assise sur une paillasse, patientant le temps que je règle les soucis de son armure, Kinsa observe sa pada en plein travail.

    Kinsa : - Ça fait combien de temps qu’elle planche sur son sabre à concevoir ?
    Moi (sans me déconcentrer de mon travail) : - Quatre jours. Cinq, en comptant aujourd’hui.
    Kinsa : - Elle a l’air de s’en sortir. Je me disais que Zad aurait autant de mal que son frère pour cette étape, mais non. L’inspiration lui manquait juste et puis maintenant elle est lancée comme tout.
    Moi : - Zadyssa sait ce qu’elle veut et elle fait confiance à la Force pour l’aider. Elle est plus à son écoute, trouve des solutions à ses soucis et se laisse guider. Et puis, une fois qu’elle a une idée, elle le fait sans forcément demander de l’aide. C’est pas comme Ilan qui n’arrêtait pas de me demander toutes les heures.
    Kinsa : - Il faut dire que vous vous êtes bien trouvé mutuellement. En parlant de cela… le parcours de Zad ressemble presque au mien. Il y a vraiment une cohésion maître-padawan.
    Moi : - Tu dis ça parce qu’elle pratique le Soresu comme toi et qu’elle a trouvé un cristal Opila comme toi, avec le même type de rencontre ? Bah^^. Attends encore quelques années et on verra si vous avez toujours des similitudes. Parce que, question similitude, on dit dans mon dos que je commence à ressembler à Aynor quand elle n’était pas si mâture pour une maître Jedi. Genre à l’époque où je venais à peine d’arriver. La bonne blague.
    Kinsa : - Hé hé hé… c’est vrai que parfois, c’est le tempérament du maître qui déteint sur l’apprenti. Ça voudrait dire que j’aurais presque la même mentalité de Ceno quand il était encore Jedi.
    Moi : - Hum… Possible. (Je termine mon travail.) Voilà, c’est réglé !

    La jolie twi’lek mando se redresse et tourne de peu sur elle-même pour vérifier que son beskar’gam est opérationnel. Tout semble aller et elle me remercie pour mon aide.

    Kinsa : - Merci Galen pour la réparation. J’ai envie de t’embrasser.
    Moi : - Un conseil : évite. On a ta padawan dans le coin^^

    Et quand on parle de la louve… Zadyssa se dirige vers nous, son arme confectionnée et un sourire de victoire sur son visage. Je me place face à elle pour me préparer à l’entendre.

    Zadyssa : - J'ai fini ! Enfin... je pense... je crois.
    Moi : - Tu le penses ou tu le crois ?
    Zadyssa : - Je suis certaine d’avoir terminé la confection de mon sabre mais je suis inquiète à l’idée d’avoir fait une erreur dans mon travail.
    Moi : - L’erreur est humaine. Mais elle ne serait pas de Metellos.
    Zadyssa : - Quoi ?
    Kinsa : - Tout va bien Zad, Galen faisait de l’humour pour te rendre plus gaie.
    Zadyssa : - Ah d’accord. C’est vrai que c’est drôle quand j’y pense.
    Moi : - C’est un plaisir de te voir plus joyeuse d’un coup. Allez, on y va ?

    « On y va ! », me répond-t-elle avant de me tendre son sabre-laser, que je regarde et consulte avec une mine inquisitrice. Le manche du sabre est léger, conformément à la propriété du phrik, et sa forme est bien adaptée au maniement d’une à deux mains. Je le soupèse et découvre qu’il est bel et bien léger, même si je vérifie aussi en jonglant avec dans ma main droite. Les pièces sont bien placées comme il se doit, les fils bien connectés où il faut et je sens que le cristal Opila résonne amicalement et intensément dans tout le manche de sabre. Le choix d’une lentille de duel d’Ossus me paraît efficace, la cellule d’énergie au diatum une composante valide pour donner plus de puissance à la lame alimentée par le cristal et l’émetteur de parade est compté comme un atout personnel. Les bandes de caoutchouc en vert forêt m’intrigue un peu, surtout avec le fait que la couleur va faire étrange avec celle de la lame. Mais c’est la personnalisation de Zad, qu’est-ce que j’y peux.
    Après une bonne analyse de l’arme entre mes mains, je la rends à sa propriétaire.

    Moi : - C’est bon Zad ! Ton sabre-laser est bien confectionné et il est prêt à être utilisé.
    Zadyssa : - C’est vrai ?!
    Moi : - Oui oui.
    Kinsa : - Allez Zad, allume donc ton sabre pour l’essayer.
    Zadyssa : - D’accord !

    Toute contente, la jeune padawan tient son sabre entre ses deux mains et presse le bouton.
    FZZZZOOOOUW !
    La lame unique et violette jaillit de l’arme et éclaire la salle de sa douce lumière. Zadyssa fait quelques techniques basiques avec son sabre puis l’éteint, avant de bondir de joie en criant « Ça y est, j’ai enfin mon propre sabre-laser ! ».

    lundi 26 juin 2017 - 21:20 Modification Admin Permalien

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    Vérification du Sabre Laser du padawan Dexter CHO

    Sortant de la salle des padawans avec le Chevalier Arek, le padawan Besalisk digère tranquillement l’excellent repas qu’il vient de prendre tout en marchant. Dexter avait déjà visité l’atelier à ses huit ans, mais n’avait pas prix le temps de construire un sabre. En entrant, il observe la pièce, Dexter réalise qu’elle n’a que peu changée. 

    Padmée lui avait parlé de Galen. Dexter ne doute pas que ce chevalier le connait de réputation. Par contre, Cho n’est pas certain que le chef d’atelier soit au courant qu’il a connu son père. 

    Dexter marche derrière Galen observant les outils pour la construction de Sabre Laser, la décoration de la salle et l’espace de travaille. Le Chevalier lui demande son sabre laser et le padawan le décroche de la ceinture pour lui poser entre les mains. Dexter est calme et confiant. Il est sur de son arme puisqu’elle a déjà servi de nombreuse fois et qu’elle ne lui a jamais fait défaut. 

    Galen observe le sabre, l’active, fait quelques maniement avec la lame bleue. Pendant ce temps, le padawan Besalisk décide de s’installer à une des tables. Comme d’habitude, la chaise comme l’espace entre les tables sont fort justes pour sa corpulence. Détails qui n’avaient pas été aussi flagrant lors de son dernier passage à l’académie. Le Besalisk de deux mètre soupir et renonce à s’asseoir. Il reste debout face au chevalier. 

    Galen – Tradition, mais joli. Tu peux me décrire sa fabrication ?

    Cho n’avait pas l’intention de recommencer une autre construction de Sabre Laser quoi qu’en dise qui que ce soit. Il est hors de question pour lui de retourner sur Ilum. Néanmoins, il joue le jeu et aime discuter avec le chef d’atelier. Il espère qu’il validera de son Sabre laser. 

    Dexter – Ok, je suppose que vous désirez les détailles ?

    Galen – Oui. 

    Le Typhonien désactive le Sabre de Dexter mais le garde en main. Cela ne dérange pas le Besalisk. Il racle la gorge afin d’éclaircir sa voix et trouver les mots justes. 

    Dexter – Avant la déchirure de la Force, je suis allé sur Ilum et c’est là que j’ai ressenti le cristal. Puis, un peu après, j’ai choisi un manche parmi six. Celui que vous avez en main. Et j’ai commencé la construction. 

    Galen – Euh… ce n’est pas très détaillé ça.

    Dexter comprend l’utilité pour le chevalier de connaitre la fabrication. Hélas, les étapes et le contexte de construction de ce Sabre Laser sont liés à des souvenirs auxquels le padawan n’a pas envie de plonger. Il inspire profondément pour se donner du courage, puis se lance. 

    Dexter – Ok. J’ai passé la main au-dessus des manches laissant la Force – ce qui en restait- me guider. Puis, j’ai soupesé un par un chacun des six manches. Au bout de quelques secondes, je les ai reposés sur le sol. J’ai usé de nouveau la Force – avec difficulté à l’époque - pour en choisir un. Ma décision tomba sur un manche métallique avec des stries noir en guise de poignée afin d’adhérer à une meilleur tenue en main. Le bout de cette poignée était arrondi et argenté. Une chambre du Cristal qui ressemble à une grosse bague noir avec en dessus l’activateur. Plus haut, c’est sur la surface argenté que l’ajusteur de puissance de lame est. La gaine d’émetteur de lame est noire et coupé en biais. L’ajusteur de longueur de lame juste sur le dessus. Il m’a plu et je ne l’ai jamais regretté. 

    Galen – C’est le modèle type de…

    Dexter – Dark Vador ! Je sais… C’est l’utilisation de l’arme qui est importante, pas le modèle. Et donc…

    Le padawan s’empresse d’enchaîner. Il avait déjà eu cette conversation avec Padmée et il veut éviter de recommencer avec Galen. 

    Dexter – Et donc, j’ai taillé le cristal. Ce ne fut pas simple pour moi au début. J’ai donc prix mon temps à observer… 

    Il allait dire : « A observer son maître » Mais évoqué Maître Brûle pourrait faire dévier la conversation là où il ne le désire pas. Rapidement, il trouva l’échappatoire. 

    Dexter – observé… un maître. Puis, je me suis concentré sur mon travail. Fort heureusement j’avais rapporté un bouquet de cristal d’Ilum car le premier morceau de cristal que je voulu taillé éclata en tout petits morceaux. J’avais mit trop de force dans ma main. Après cet échec, j’ai prix plus de temps, de concentration et de dextérité. Je suis parvenu à détacher le cristal du bouquet et taillé la forme et la taille idéal du cristal. Mes doigts sont plus épais que ceux d’un humain, mais l’utilisation des outils, ça me connait ! Je suis aussi un peu mécano. 

    Galen avait bien noté les hésitations dans la voix du padawan. Il décide de le laisser poursuivre son récit avant de le questionner. Dexter profite d’une pause pour se souvenir de la suite, puis il met ses idées en ordre et continue son récit. 

    Dexter – J’ai réexamine le manche, le cristal d’Ilum et les différents circuits. Réalisant que j’avais commis deux petites erreurs, je les ai corrigées. Si j’avais activé mon sabre avec ces erreurs là, j’aurais pu gagner ma main mécanique plus tôt ! 

    Galen – Quels erreurs ?

    Dexter – Mon cristal était mal placé de deux millimètres et un fil s’est détaché dans ma manipulation. Un cristal qui n’est pas correctement aligné ça fait boum. Enfin, après avoir rectifié tout ça, j’ai refermé le manche. 

    Galen – Ta lame est bleue, tu veux être un Gardien, je suppose ?

    Aïe ! Le padawan ne pensait pas devoir aborder ce point si rapidement. Il se mort la lève intérieur. Le Besalisk sait qu’il doit être honnête. Le souci n’est pas sa sincérité, mais l’inquiétude de l’incompréhension de son interlocuteur. Encore une fois, Dexter prend une profonde respiration avant de se lancer. 

    Dexter – Je l’ai voulu. J’ai aimé. Réellement aimer défendre et protéger les autres. Pourtant, aujourd’hui, j’aspire à quelques choses d’autres. Quelque chose de plus calme. En réalité, c’est une des raisons qui m’ont poussé à revenir au temple. J’ignore quelle voix choisir ! J’hésite, je m’interroge. 

    lundi 11 septembre 2017 - 12:54 Modification Admin Permalien

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