Le Temple Jedi 5 (page 16)

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  Huge

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  Huge s’ennuyait à mourir sur Myrkr. Même pire qu’à mourir. Il se sentait las, fatigué, même s’il ne faisait rien ces derniers temps. Il était sur un ordinateur de la base de Myrkr, en train d’errer sans but sur l’Holonet. Éteignant la machine, il sortit, marcha dans les couloirs et alla sur un balcon, respirer un peu l’air et regarder l’immense jungle de verdure, lui qui n’était habitué qu’au béton et à l’acier des grandes villes. Il pensait, énormément. Après avoir découvert et lu sur Holonet des textes de penseurs connus, tels Destartes, Raton, A’Rendth, Dreuf, Max, Soh’Qwett, Kir Keggaard et autres Sârtr, il se mit à penser à lui, son être propre.
  
  Huge (pensif) : Je ne suis pas heureux. Je crois d’ailleurs que je ne l’ai jamais été. Toujours vivre dans la haine, le mensonge, le risque… pas de repos, il faut toujours être sur mes gardes. Une vie entre qu’apéritif avec la Mort et descente dans les abysses de l’alcool. Est-ce qu’un homme arrive à tenir ? Oui, quand on est un Guildeur. Mais en ai-je vraiment l’étoffe, moi, un garçon qui ne tient son habileté et son ardeur au combat que grâce à ses jeux, à ces Call of Palpy ?
  
  Il tourna les talons et marcha, lentement, dans les couloirs et les allées désertes. On eût dit qu’il n’y avait plus âme qui vive. Son raisonnement se tournait de plus en plus sur un questionnement existentiel.
  
  Huge (toujours pensant) : Suis-je… ou ne suis-je pas un Guildeur ? J’ai l’impression d’être… non, je suis différent. Un Guildeur sans en être un. Guildeur dans les membres, mais pas dans l’esprit : oui aux armes, non à la drogue, qu’est-ce que ça veut dire ?
  Pourquoi faut-il que je me batte sans cesse, et contre qui ? Quel ennemi ? Et dans quelle guerre ? Un conflit qui n’existe même pas, une guerre entre moi et la galaxie. Est-ce que je suis destiné à tuer, à faire pleurer ? Faudra-t-il que je termine ma vie comme ça ? (il entre dans des toilettes et se dirige vers les lavabos) Est-ce que je peux, est-ce que je dois changer ?
  
  Il ouvrit un robinet et se jeta de l’eau sur le visage, puis referma l’eau. Il resta un moment penché sur le lavabo avant de relever la tête et de se regarder dans la glace devant lui. Il ruisselait, puis se mit à parler à voix haute.
  
  
  
  Huge : Qui suis-je réellement ? Je ne suis pas que « Huge ». Ce n’est qu’un surnom, pas une identité. Le destin n’est pas tout écrit, c’est à nous de le tracer, à moi… (il frappe soudainement le miroir et le casse) Il est temps de briser la glace, de découvrir mon autre moi, celui que j’ai sans doute abandonné à mes trois ans. J’aurais peut-être pu devenir quelqu’un d’autre, qui sait…
  
  Huge continuait son raisonnement réfléchit à cette dernière phrase en se dirigeant lentement vers le hangar, là où se trouvait La Fumée. Le vaisseau était là et attendait la moindre commande.
  
  Huge : J’ai l’impression de ne pas avoir eu autant de soutien que je ne l’imaginais en arrivant ici, pas assez compris, pas apprécié à ma juste valeur… (il caresse le fuselage du Dx-9) Toi au moins, tu as toujours été là, tu es la seule chose dont je n’ai jamais douté.
  
  Huge se dirigea vers la porte du hangar et activa la commande d’ouverture. La porte s’ouvrit lentement et laissait entrer petit à petit le soleil dans le hall très sombre de la pièce. Le jeune homme s’adressa toujours à son vaisseau, mais prit son colmink et le regarda.
  
  Huge : Refaisons un voyage, mon ami, comme autrefois. Mais…
  
  Il lança soudain son colmink dans le vide, alluma le sabre laser accroché à sa ceinture et trancha les quatre canons lasers du vaisseau, puis après l’avoir éteint, jeta le sabre lui aussi dans la jungle. Prenant son casque dans les mains, il le lança à son tour puis, en un éclair, empoigna son E-11 et tira. Le laser couleur safran parcourut une distance en un temps record avant d’atteindre et de trouer le casque au niveau du portrait d’Asha Lemon, pour le laisser se perdre dans la jungle. Huge sentit une sorte de bien-être, un soulagement, une libération ! Se dirigeant vers le transport, il détacha son bracelet de cortose et le laissa tomber au sol.
  Huge entra alors dans son vaisseau, s’installa aux commandes et commença à faire chauffer les moteurs.
  
  Huge : … mais un voyage différent, un voyage vers une autre vie, peut-être !
  
  Il décolla, en ne laissant derrière lui que son bracelet de cortose et son gant à pointe, ainsi que des faits devenus des souvenirs. Dans l’espace, il décida d’allumer la radio pour écouter un peu de musique. En recherchant des fréquences intéressantes, il continua son monologue.
  
  Huge : Et on pourra toujours me reprocher, plus personne ne peut me contacter et je n’ai pas de compte à rendre. Plus de signature magnétique, nouvelle fréquence de colmink et nouvelle peinture pour toi, mon ami… Je ne déserte pas, la Guilde n’est pas l’armée. Il n’y a aucun regret. La Galaxie continuera à vivre sans moi. Je me battrai pour ma propre défense, pas pour une idéologie ou une caste, c’est fini, ça. Fini les magouilles, les retournements de chemise, et les remontrances et l’hypocrisie !
  
  Il tomba soudainement sur un morceau de rap.
  
  Huge (ironique) : Hin ! Encore un excité qui veut se la jouer rebelle… (il écoute quelques secondes) Aaaah… Bah finalement, l’est pas si mal que ça, ce morceau. Je l’écouterai bien jusqu’au bout…
  
  Huge, tout en écoutant sa musique, entra des coordonnées et sauta en hyperespace, vers une destination totalement inconnue de lui-même.
  
  
  
  … les parlements sont inefficaces
  Et les tyrans se lavent les mains avec la peur et les menaces.
  Ha ! Trop d’faits nous dépassent, trop d’faits nous échappent,
  Je condamne à mon échelle le faux trophée de Captain America.
  
  Bourrage de crâne pour nous faire croire qu’le monde est calme,
  Reste dans ton paradis, attends qu’la vérité te canne !
  Comment voulez-vous qu'on s'en sorte devant trop d’mauvaise foi,
  Trop d’mauvais sorts ? Je sors parfois juste pour penser à ça.
  
  Alors j’veux bien condamner les parlottes qui se terminent dans l’vide,
  Arrête d’te plaindre, arrête de geindre mon pote, j’me concentre sur la vie.
  L’humain a un nombril trop profond et l’nombre il diminue pas,
  Tu comprends pas, leurs lois auront raison de tous nos droits !
  
  La chanson en entier ici (lien supprimé car non accessible) .
  
  

  Ce message a été modifié par: Huge le 15-03-2014 23:28

  mercredi 18 avril 2012 - 21:55 Modification Admin Permalien

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  KiAdiMundi

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  Il y a plus de deux ans de ça, Kiad a quitté l'effervescence de la galaxie et est retourné sur Ithor une fois de plus. Des journées entières consacrées à l'écoute de la Force lui ont permis de se ressourcer et de savoir quand sa présence serait de nouveau souhaitée. L'heure est venue.
  Comme à son habitude, le chevalier gris a prit la destination d'Ossus pour faire son retour au sein de l'ordre jedi. Le temple en place sur la planète a toujours été une valeur sûr pour le jedi.
  
  Il sort enfin d'hyperespace après plusieurs jours de voyage (haltes comprises lol). Approchant à vive allure de la planète, la Force lui indique que quelque chose ne tourne pas rond. Il a à peine le temps de froncer les sourcils que son tableau de bord signale une transmission.
  
  Kiad: J'écoute, dit-il après avoir appuyé sur le bouton idoine.
  Transmetteur: Vaisseau en approche, veuillez décliner identité et motif de votre visite.
  
  Le gris ne répond pas, il reste immobile. Frappé d'incompréhension, il fait ralentir son Yt-2000 afin de lui laisser un peu de temps pour cogiter. Car il est encore loin de l'espace de la planète et il ne devrait donc pas recevoir de transmission du temple à cette distance. A moins qu'une station orbitale n'ait été construite ? Mais il n'en voit pas, pas plus que ses senseurs. Comment est-ce possible ? Il n'y a personne dans les environs et pourtant-
  
  Transmetteur: Veuillez décliner votre identité et le motif de votre visite.
  
  Et ça aussi, une voix de femme très douce malgré la fermeté qu'elle tente d'arborer. une voix qu'il n'a pas entendue depuis longtemps, depuis bien avant ses deux ans d'ermite. Ce n'est pas Pad, elle a une voix plus affirmée et tranchante...ce n'est pas non plus Aynor, elle qu'il reconnaîtrait entre mille.
  
  Kiad: Lumi ?
  Transmetteur: C'est moi, qui êtes-vous ?
  Kiad: Chevalier KiAdi Mundi, au rapport !
  Luminara: Kiad ! Heureuse de te savoir de retour.
  
  Aussitôt, les scans s’emballent. Trois bâtiments de guerre apparaissent de nulle part sur la droite de l'YT. Kiad a d'abord un réflexe d'esquive qui secoue le vaisseau, puis il se reprend et se dirige vers eux. Lumi lui demande de monter à bord du Défiance, croiseur central de la flotte, sur quoi il rejoint le hangar principal.
  
  Kiad: Luminara ! Kateo. Mais qu'est-ce que vous faites ici ? La planète est sous siège ou quoi ?
  Kateo: Nope, mais on a un problème de la même envergure.
  Lumi: Jadden est en plein repos et on l'attend pour négocier avec Edoras...
  Kiad: Edoras est ici ?! Comment ça se fait ?
  Lumi: Tu devrais écouter ça.
  
  Elle sort à ce moment un datapad et lance un enregistrement:
  
  « Jadden, je te confie la sécurité de l’Ordre Jedi ! Tu as raison, il a besoin d’une armada qui lui appartient. Restes vigilant car le côté Obscur est plus que jamais en effervescence. Méfies-toi d’Edoras, j’ignore ce qui ne va pas chez lui. Je l’ai trouvé tellement changé physiquement. Il m’a parlé des hommes de l’ennemi de Baaaaaaal qui l’auraient torturé. Un tel traitement, ça change forcément quelqu’un, même lui. J’ai un mauvais pressentiment en ce qui le concerne.
  N’oublie jamais ta connexion avec la nature et l’univers tel que tu me l’as appris sur Ithor. Veille sur le Conseil Jedi car avec mimi, les politiciens et les militaires qui ont leur mot à dire, j’ai peur qu’ils dénaturent la Force. Que la Force soit avec toi ! »
  
  Décidément, énormément de choses ont changées depuis la dernière fois. Le conseil jedi n'est plus uniquement formé de jedi ? Jadden et Pad sont allés sur Ithor ? Kiad est aussi interloqué par le "N'oublie jamais ta connexion avec la nature et l'univers", il faudra qu'il en parle avec Jad'.
  
  Kiad: Qu'est-ce que Edoras est venu faire ici ? demande le gris d'un ton sévère alors que toute expression de joie ou de bonne humeur disparaît de son visage.
  Kateo: Il est venu négocier avec Pad. Il a soit-disant des infos sur Baaaaaaaal et sur des ennemis de la république, mais il veut les codes jedi en échange. Jamais il ne doit les avoir !
  Lumi: Il souhaite maîtriser la Force, d'après ce que ma dit Pad.
  Kiad: Lui ?! Apprendre à maitriser la Force ? HA HA, elle est trop bonne...
  Kateo: La situation n'est pas drôle, Kiad ! Il nous reproche de faire preuve d'un manque de tact sans se rendre compte que la situation est plus que tendue ! Je ne serais pas étonné que tout cela débouche sur un incident diplomatique.
  Lumi: Nous ferons en sorte que non, dès que Jadden sera à nouveau opérationnel.
  Kiad: Laissez Jadden en dehors de ça, je m'en occupe. Où est Edoras ?
  Lumi: Sur le Soleil Bleu, mais je crains que tu t'y rendes seul.
  Kiad: T'inquiète ! Répondit-il en se dirigeant déjà vers son vaisseau. J'ai à parler en tête à tête avec lui...ça fait longtemps que j'attends une occasion comme celle-là.
  Lumi: Il a un enfant avec lui.
  
  A cette phrase, Kiad marque un arrêt. Cela le contrarie légèrement, mais il fera avec. Il ne compte pas manquer une chance pareille !
  Alors qu'il s'apprête à passer la porte de son appareil, il se retourne une dernière fois et demande:
  
  Kiad: Au fait, comment ça se fait qu'il n'y ait personne d'autre à par nous ici ?
  Kateo: Jad' contrôle les vaisseaux par la Force ! Pas besoin d'équipage ou de cannoniers.
  Kiad: Vous voulez dire qu'Edoras est tout seul avec son gamin sur l'autre croiseur ?
  Kateo: Ouaip, sur le Soleil Bleu ! Celui à gauche là.
  Lumi: Que la Force soit avec toi.
  
  Le gris renvoi la formule de politesse plus par habitude que par réel engagement ou conviction. Son vaisseau s'élève dans le hangar et il ressort en direction du Soleil Bleu. Edoras...Enfin il est à sa portée ! Ce mécréant, malandrin sans foi ni loi, cette espèce de bouse de bantha puante et visqueuse sur laquelle il n'a pas pu remettre la main après être enfin suffisamment aguerri pour le défier se trouve à quelques dizaines de mètres de lui ! Un sentiment très malsain mais satisfaisant se généralise chez le gris à mesure qu'il approche...
  
  
  
  
  
  
  
  

  dimanche 06 mai 2012 - 17:47 Modification Admin Permalien

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  maly

  4024 Crédits

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  À bord du Soleil Bleu – Station orbitale d’Ossus
  L’oiseau le plus petit dans sa cage, met toute la force de l’enfer dans sa rage… W. Blake
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  Maly : Parrain ! Un appareil en approche.
  Édo : Hmmm ? Ah ! Notre négociateur.
  
  Le bourlingueur se releva de son fauteuil en cuir, et demanda à son novice de descendre accueillir leur hôte à l’entrée du Soleil Bleu. Une fois l’arrimage de son Yt-2000 terminé, Le gris marcha jusqu’au perron où l’attendait Maly. Le petit plissa les yeux en voyant une silhouette s’approcher au loin. Dans ses muscles naissants, il ressentait une pointe de tension à la vue de cette masse imposante qui s’avançait vers lui dans l’obscurité. Lorsque le Jedi eût enfin rejoint la passerelle – ses yeux, à la manière d’un round d’observation, se plongèrent dans ceux de Maly – laissant sa bonne conscience s’offusquer de l’étendu des possibles.
  
  KiAdiMundi : [voix grave et sévère] C’est donc toi le gamin dont on m’a parlé. Où est Édoras ?
  
  L’homme resta stoïque, les sourcils froncés et le regard dur. Une espèce de duel de face-à-face débuta, Maly tenant tête au Jedi. Ce dernier dû insister pour qu’il cessa enfin de s’obstiner.
  
  KiAdiMundi : Ne me fais pas attendre.
  Maly : C’est par là.
  KiAdiMundi : Je te suis.
  
  KiAd et Maly débarquèrent dans la salle de réception de la corvette d’assaut. L’enfant s’éloigna un court instant pour informer Édoras de l’arrivé du Jedi.
  
  Maly : Il est ici.
  Édo : J’arrive, fais-le patienter autour d’un verre de Cotyg.
  
  Il retourna dans le séjour pour proposer un rafraîchissement à son invité, sans succès. Alors que le gamin rebouchait soigneusement la bouteille millésimée, Édoras fit apparition prêt du barnum, ysalamiri sur l’épaule.
  
  Édo : Notre cher négociateur !
  KiAdiMundi : Mon cher beau-père !
  Édo : Prenez la peine de vous asseoir. Avez-vous fait bon voyage ?
  KiAdiMundi : Tu sais, tu peux me tutoyer. Ce n’est pas la politesse qui a étouffée tes manières lors de nos dernières rencontres… il y a de cela de nombreuses années.
  
  La légende marqua un silence.
  
  Édo : [se tournant vers Maly, resté à l’écart de la discussion, et plongeant sa main pleine de cicatrices dans les cheveux châtains clairs du petit] N’est-il pas adorable ? A peine 7 ans est déjà le goût du risque et du service. Si fragile, si loyal.
  KiAdiMundi : Je suis d’accord. Je suis de l’avis qu’il n’a plus à rien faire ici. Nous avons à discuter toi et moi, en privé.
  
  D’un clin d’œil qui valait plus que des mots, le patriarche demanda à Maly de quitter le salon. La porte coulissa et se referma derrière l'enfant.
  
  Édo : Pourquoi ignorer le contexte politique dans lequel est engluée la Coalition ? J’ai des informations sensibles sur Baaaaaaal qui feraient pâlir un fiévreux prépubère déboutonnant un corsage. Croyez-vous vraiment que je prendrais plaisir à m’immiscer dans les affaires de l’Ordre, si je savais que dehors ça sent la mort. J’ai arraché ces renseignements à Baaaaaaal, mais j’ai déjà assez payé de ma personne… [esquissant un petit sourire, il enlève son œil factice laissant entrevoir une plaie encore suppurante qui coagule d’un liquide gras].
  
  Édo : Oui… Je sais tout de votre prochain ennemi ! Il serait imprudent pour l’Alliance de prendre à la légère mon avertissement, mais ces pièces à conviction sont à négocier ! Primo, je veux qu’on me restaure mon vaisseau, intact. Deuxio, je veux aussi la totalité de ma cargaison et le plein de tibanna. Tercio, je veux permettre au p’tit de visiter le temple, une promesse que je lui ai faite…
  
  
  
  :n1:
  -------------------------------------
  Puîné de la Guilde.
  Filleul et Protégé d'Édoras.
  
  J'ai plus de malice dans les yeux que de sang sur les mains…
  
  

  Ce message a été modifié par: maly le 15-05-2012 11:33

  mardi 15 mai 2012 - 11:00 Modification Admin Permalien

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  KiAdiMundi

  5879 Crédits

  Le chevalier est très perturbé de se trouver coupé de la Force, lui qui passe son temps à apprécier sa compagnie et à chercher d'en découvrir ses secrets. Mais il était conscient depuis le début qu'il serait confronté à cette situation, Edoras étant reconnu pour toujours se "protéger" des Forceux.
  
  Lorsque le guildeur découvre son oeil, Kiad ne peut s'empêcher d'avoir un petit choc. Il faut avouer que ce qui lui est arrivée n'a pas dû être très drôle. Mais il reprend ses esprits, conscient qu'Edoras avait dû remarquer sa réaction, et répond:
  
  Kiad: Pour commencer, B7al semble avoir un ennemi dont il doit s'occuper bien avant nous, cela nous laisse donc du temps. Ensuite, sais-tu qu'en refusant de nous divulguer ce que tu sais, tu deviens son complice ? Tu nous menaces d'un incident diplomatique avec la guilde mais c'est toi en réalité qui provoque l'incident. Fais bien attention, ça peut mener loin ce genre d'histoires...
  
  Le visage d'Edoras se durcit pendant un instant, n'appréciant certainement pas ce que le gris vient de lui dire.
  
  Edo: Je ne représente pas la guilde, loin de là. Je suis venu en nom pro-
  Kiad: Mais la guilde se tient à ton service si jamais on te parle un peu de travers, c'est ça ?
  
  Voilà qui gèle les négociations pour un temps. Le grand guildeur tire une tête de trois pieds de long en face d'un jedi imperturbable. Cela se comprend, du moins Kiad le comprend, puisque les seules garanties d'Edoras viennent d'être balayées. Pourtant, c'est lui qui reprend la parole.
  
  Edoras: Tout travail mérite salaire et il se trouve que ce travail m'a déjà coûté très cher. A vous de choisir, jeedaï, si vous voulez être détruit ou si vous souhaitez améliorer vos rapports avec la guilde...
  Kiad: Au fait, concernant tes trois conditions....j'ai cru comprendre que deux autres devraient s'y ajouter...Par exemple, que l'on te donne les codes d'accès à nos holocrons. Ou encore que tu souhaites apprendre la Force...
  Edoras: En effet, mais vu l'accueil pareil à la bouche d'un saarlac que vous autres m'avez fait, j'ai préféré revoir mes tarifs à la baisse.
  Kiad: Tu n'oserais pas utiliser le gamin pour repérer les lieux, n'est-ce pas ?
  Edoras: Quoi ? Jamais ! Il a toujours voulu voir comment était fait un temple jedi, j'ai donc décidé de mettre cette demande dans la clause du marché.
  
  "Comme si j'allais croire ça" pense Kiad à ce moment.
  
  Kiad: Hum...Bien, pour te prouver notre bonne foi, ton vaisseau te sera rendu, ainsi que ta cargaison en totalité et je t'accorde le plein de carburant. Néanmoins, le gamin ira visiter le temple sans toi, que ce soit clair. Je lui ferais moi-même la visite.
  Edoras: C'est très généreux, il faut le dire. Surtout venant d'un je-
  Kiad: Et je t'enseignerais les pouvoirs de la Force.
  
  Le gris arbore un large sourire au moment où le grand maitre guildeur laisse transparaître toute sa surprise. Visiblement, Edoras ne s'attendait pas à ce qu'un jeeadaï accède à cette requête, et Kiad sait que si ses frères étaient en ce moment dans la même pièce qu'eux ils crieraient au scandale. Il pense surtout à Cenovii qui a énormément souffert à cause de la guilde et se rappelle encore le corps ensanglanté et défiguré d'Asha...
  
  Edoras: Je...Je ne sais pas si c'est une bonne idée. Je dois beaucoup voyager ces temps-ci...
  Kiad: Pas grave, officiellement je ne suis pas encore retourné dans l'ordre jedi. J'ai donc tout mon temps...
  -------------------------------------
  La puissance est la fille de la connaissance, le pouvoir le fils du savoir.
  
  

  Ce message a été modifié par: KiAdiMundi le 27-05-2012 15:38

  dimanche 27 mai 2012 - 15:38 Modification Admin Permalien

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  waren

  15805 Crédits

  Lieux : Passerelle du croiseur de la guilde, l'ISD Warenichou
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  Sur la passerelle de commandement, Waren observait l'historique de ses effectifs, le nombre de chasseurs embarqués ainsi qu'un tas de choses plus ou moins compliqué qui donnerait la migraine à un pilote de x-wing qui aurait passer la nuit avec un ewok en bas résille vétu d'un casque de stromtrooper. Soudain, venant du fond la piéce, un jeune humain arriva avec un databloc.
  
  - Commandant Horn, fit le jeune conscrit en fesant claquer séchement ses bottes, le générateur de particule ionique allégé au saindoux est opérationel ! Nous pouvons lancer les simulations de fenêtres subliminiques mais je pense pouvoir affirmer que le Warenichou peut entrer en Hyperespace quand vous le voudrez.
  
  - Du calme, rétorqua le corelien en recrachant un nuage de fumée, nous sommes peut être sur un croiseur impérial mais je te rapelle que je l'ai arraché à Dark Bricous pour y mettre le logo de la Guilde. Arrête de péter comme un officier Sith et décontracte toi, tu veut boire quelque chose ?
  
  - Une biére corelienne avant le départ de la flotte ?
  
  Le vieux de la vielle appuie sur une commande situé prés de son fauteuil.
  Un mini bar sort du coté droit, laissant dévoiler moultes bouteilles..
  
  - La meilleure boisson en fait c'est le Blaster Mag.. c'est un tord boyaux dont les effets seraient un peu comme si on vous broyait le cerveau avec un énorme lingot d'or enveloppé dans une fine rondelle de citron.
  
  - Dans ce cas, à la votre..

  lundi 28 mai 2012 - 02:58 Modification Admin Permalien

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  Edoras

  7665 Crédits

  La perplexité dut s'afficher quelques temps sur le visage du vieux caïd. Il y avait forcément un piège quelque part. De plus, il n'avait jamais demandé à ce qu'on lui enseigne la Force - juste à ce qu'on le laisse se renseigner, seul, sur le sujet - cette attitude cachait quelque chose. Mais quoi ? Il reprit confiance en se rappelant comment il avait réussi à duper Baaaaaaal : son esprit devait être devenu aussi hermétique que celui d'un Hutt, avec le temps.
  
  Pour se rendre une contenance... et surtout parce qu'il avait soif, le borgne se versa un cotyg. La bouteille, refusée par Kiad et abandonnée par Maly, semblait l'appeler avec autant d'insistance qu'un nuna appelant ses petits. Les glaçons émirent un craquement, puis tintèrent dans le verre. Après avoir bu une gorgée, le baroudeur se sentit mieux.
  
  Édo : M'enseigner la Force... bon, j'avoue que c'est intéressant. Mais tout ce que je veux, c'est en savoir assez pour pouvoir me protéger des tours de Baaaaaaal. Je n'ai pas envie de l'utiliser, je veux surtout pouvoir l'éviter ou résister à ses effets.
  
  " Hmm. Vous savez, pour Maly... je pense qu'il a secrètement envie de devenir Jedi, plus tard, quand il saura piloter. Je préfèrerais le voir reprendre une part de mon business, mais s'il en a les capacités, je me vois mal le lui refuser. Quand il sera plus grand. Pour l'instant, il a besoin d'un modèle paternel dans mon genre. Et puis... j'ai toujours aimer pouponner.
  
  Il savoura longuement une gorgée de whyren, puis laissa subitement le feu descendre dans son estomac. Il esquissa un sourire en remarquant que son interlocuteur évitait de fixer son oeil estropié.
  
  Eddy : Je suis pas beau à voir, hein ? J'aimerais assez tuer Baaaaaaal de mes propres mains. Mais je n'en suis pas capable pour l'instant. Pas tout seul. Je repartirai dès que notre affaire aura été conclue. Carte galactique !
  
  L'intensité lumineuse baissa soudainement et une holocarte se matérialisa au-dessus de la petite table ronde du salon. Elle s'aggrandit jusqu'à prendre à peu près les proportions de la pièce. Édoras s'avança jusqu'à un coin de la salle, hésita quelques secondes en scrutant les taches lumineuses, puis fit un geste de la main. Plusieurs système furent mis en surbrillance. Une zone encore trop vaste que pour être fouillée systématiquement.
  
  Édo : C'est dans ce coin. Comme vous voyez, Baaaaaaal est pris en étau. J'vous donnerai les coordonnées exactes de toutes les bases que j'ai recensées, après que vous m'ayez rendu ma cargaison et effacé des fichiers judiciaires. J'ai aussi repéré quelques chantiers navals. Pour la plupart, ils sont situés dans des coins difficiles d'accès, avec des astéroïdes ou des radiations. Ca sera pas facile des les extraire, mais y a peut-être moyen d'envoyer des commandos sur certains points, pour réserver les attaques frontales sur d'autres points.
  
  :jf:

  lundi 28 mai 2012 - 19:08 Modification Admin Permalien

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  Aynor

  9863 Crédits

  Ceno - Comme vous voudrez, maîtres. Et vous qu'allez-vous faire pendant ce temps ?
  Kaarde - Nous allons veiller à ce que le prochain discours du chancelier à l'attention de Baaaaaaal soit convaincant.
  
  Un léger bruit d'aspiration se fit entendre lorsque la porte de la suite de l'Ambassadrice Jedi s'ouvrit, laissant entrer un Hutt plutôt à l'étroit entre les chambranles. Cette visite surprise laissa tout juste le temps à Aynor d'éteindre son dispositif d'holocommunication disposé sur un bureau massif. Ainsi disparurent les images du Conseil ...
  
  Zordo le Hutt < Pardonnez mon intrusion Ambassadrice, j'espère ne pas vous avoir interrompu une communication importante >
  
  Les regrets de Zordo le Hutt n'étaient probablement que de façade et son intonation brûlait de curiosité.
  
  Aynor - Le Conseil souhaitait savoir comment se déroulent les festivités ici sur Boonta. Je leur ai fait part de votre réussite et le Chancelier Mahan vous en félicite.
  
  Zordo le Hutt, comme tout Hutt se respectant, n'était pas du genre naïf à boire n'importe quelles paroles comme du petit lait, en revanche son statut de politicien invétéré réhaussait son appétit insatiable pour la flatterie et la mise en exergue de son prestige. Ce faisant il oublia, pour un temps, ses suspicions d'autant plus qu'ils se rapprochaient, après avoir quitté la chambre d'Aynor, vers un festin, un autre parmi les nombreux qui se succédaient en cette période de fête. Elle y retrouva, en pleine discussion, son ami Otto Pontus sénateur de Glee Anselm.
  
  Pour la Maître Jedi en mission ces banquets étaient la promesse de récolte de nombreuses informations susceptibles d'éclaircir le mystère qu'elle était venu lever, ou pour le moins de la mener sur une piste. Ce ne fût pas une mince affaire. Délier des langues aussi fourchues et tordues que celles de politiciens, d'affairistes, et Lord du crimes chevronnés s'averra peu aisé malgré toute son expérience. Ce soir là se trouva t-elle néanmoins atablée en face d'une richissime exportatrice de biens de luxes lutrillian dénommée Vreta Horme, d'ailleurs actionnaire majoritaire du plus grand casino d'Oseon.
  
  Vreta Horme - Goûttez de cet excellent brandy Ambassadrice, il provient d'Oseon, une excellente cuvée, vous m'en direz des nouvelles.
  
  La conversation s'engagea sur les banalités et les sourires forcés d'usages. Elle ne tarda pas à se focaliser sur le centre d'intérêt principal de Vreta Horme : les affaires et les crédits.
  
  Aynor - Ce blocage des routes commerciales de Triellus ne doivent pas faciliter vos affaires.
  Vreta - Le problème est grandement surestimé bien que nous accusions déjà des pertes financières importantes. Il est à espérer que le problème se règlera rapidement.
  Aynor - Une requête auprès du Sénat pourrait vous y aider.
  
  Un Kubaz, assis non loin d'elles, prit part à la conversation.
  
  Kubaz - Ce ne sont là que des troubles régionaux, les gouvernements concernés n'auront pas jugé nécessaire de déranger le Sénat et la Coalition dont nous connaissons tous la fragilité.
  
  La dernière remarque fut particulièrement appuyée par le Kubaz, mais Aynor sirota son verre de Brandy faisant mine d'acquiescer à ses propos. Propos non dénués de vérité, oui la Coalition se trouvait être extrêmement fragile. Que ce soit un fait établit ici dans la Bordure Extérieure n'était guère étonnant et pas très réjouissant.
  
  Aynor - Sans doute. Quoi qu'il en soit je ne suis pas ici pour cela, mais pensez-y.
  
  Otto Pontus, qui s'était levé de table vint à la rencontre de la Maître Jedi, n'omettant pas de saluer les convives l'entourant.
  
  Otto - Les Hutt savent recevoir pas vrai !?
  Vreta - Si un jour vous passez par Oseon vous constaterez que nos amis les Hutt ne sont pas les seuls à savoir recevoir.
  Otto - Je vous prend au mot ! Profitons de notre présence dans cette partie de la galaxie.
  Aynor - Allons sénateur Pontus, notre emploi du temps est déjà très serré, nous ne pouvons pas nous en écarter.
  Otto - Bon, ça va, ça va, vous êtes bien une Jedi, le devoir avant tout, jamais de détente ...
  
  Le soirée se termina très tard et festivement. Aynor et Vreta Horme décidèrent de regagner leurs chambres respectives ensemble. Un moment d'intimité propice pour une requête du même ordre ...
  
  Aynor - J'ai peur d'abuser mais j'aimerais vous demander une faveur.
  Vreta - Allons Ambassadrice, pas de chichis entre femmes de la Galaxie.
  Aynor - Vous savez ce que c'est, la politique, pas un moment de répit, une vie privé quasi inexistante...
  Vreta - Oui je l'imagine.
  Aynor - Il se trouve que le sénateur Otto Pontus et moi nous ... enfin vous voyez ce que je veux dire.
  
  Clin d'oeil malicieux de la lutrillian.
  
  Aynor - Je pensais qu'avec votre aide Otto et moi pourrions nous échapper une journée sur Oseon, loin des holoprojecteurs médiatiques,
  loin des enjeux politiques, loin même du regard de l'Ordre Jedi, et profiter d'un peu de temps à nous. Evidemment nous paierons !
  Vreta - Mais pas question ! Vous serez mes invités très chère Aynor. Et je vous promet la plus grande discretion.
  Aynor - Je vous remercie Vreta.
  
  Suite à quoi Aynor regagna ses appartements afin de communiquer la nouvelle à Otto, ainsi qu'aux membres du Conseil Jedi.
  
  

  Ce message a été modifié par: Aynor le 01-06-2012 19:41

  vendredi 01 juin 2012 - 19:35 Modification Admin Permalien

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  Dark-Spencer

  2529 Crédits

  ~~~Chantier spatial sith~~~
  ~~~Salle de commandement~~~
  
  Enfoncé dans son siège en fourure de wampa, Dark Spencer ronchonne, grogne, il ressace son combat contre la clone, cette clown, il aurait tant voulu la mettre en pièces, en faire de la charpie. D'ailleurs depuis l'éxécution des clones traitres, plus rien à se mettre sous les crocs, ça en devient vraiment ennuyeux. C'est alors que le chef en second des opérations lui apporte une excellente nouvelle. Les ingénieurs qui travaillaient sur la mobilité de l'engin, les moteurs subliminiques et le système d'hyperpropulsion, ont terminé leur travail. Niveau déplacement, la station est donc opérationnelle. Ho joie! Le fauve salive d'avance, ça fait un moment qu'il voulait “remanier” ses effectifs selon les désirs du seigneur Baaaaaaal.
  
  Spencer - Convoquez-les.
  
  Une vingtaine d'ingénieurs, mécaniciens pour la plupart, pénètrent dans l'antre de l'apprenti sith sous bonne escorte. La bête leur sourit aimablement, il se montre courtois, amical, les invite à rassembler leurs affaires et à se rendre dans le hangar pour recouvrer leur liberté. Certains sont sceptiques, d'autres sont en larmes, ces deux ans d'enfer touchent à leur fin. Ils sortent. Spencer a un sourire sadique. S'adressant à son second:
  
  Spencer - Dugland, fais passer une annonce. Les travailleurs qui ont terminé leur tâche vont être relâchés, comme l'a promi le seigneur Baaaaaaal. Transmets les images de leur départ sur tous les écrans de la station.
  Clone - A vos ordres!
  
  Le Cathar se lève, se dirige vers le hangar tout en réfléchissant.
  
  "... comment vais-je me débarasser de ces abrutis? Je les jete dans le vide spatial...? Non... Trop classique. Sinon je distribue leurs organes aux différents membres de leur famille...? Grrmmm.... Trop long, je dispose pas des infos nécessaires. Hmmm... Ha! Je sais! Oui, oui, ça va être fun! Gnnrahaha!”
  
  Son Infiltrateur sith l'attend, ainsi qu'une escouade de clones commado au garde-à-vous. Il leur ordonne de mener les ingénieurs à bord. Pendant ce temps, il programme un voyage à destination de Felucia. Une fois les captifs bercés d'illusions à bord, le vaisseau quitte le chantier secret sith et entre en hyperespace. Le départ a été suivi par tous les travailleurs de la station, pour eux c'est clair désormais, il y a une chance de réchapper à ce cauchemar. Ils redoubleront d'effort pour y parvenir.
  
  ~~~Quelques heures plus tard~~~
  ~~~Ciel de Felucia~~~
  
  L'infiltrateur vole en stand-by au dessus de la jungle aux fleurs géantes. Les ingénieurs à bord y croient de plus en plus. Si c'était vraiment son intention, Dark Spencer les auraient déjà éliminé, pensent-ils.
  
  Le fauve place le vaisseau au dessus de la fosse d'un Sarlacc, ouvre la soute et leur dit : "Vous voyez, on vous avait promis de vous relâcher, allez-y, sautez!". Le désespoir se lit sur le visage de chacun, certains sautent sans demander leur reste, d'autres hésitent avant de choisir le Sarlacc plutôt que Spencer. Il y a bien quelques récalcitrants, mais la la boule de poils a tôt fait de les lancer hors de la soute, sans la moindre difficulté, "Suivant!". Une pluie de corps se déverse dans le bec du monstre, son régal n'a d'égal que celui de Spencer, contemplant, admiratif, ces pauvres êtres condamnés à être digéré pendant 1000 ans.
  
  Spencer - Quel spectacle magnifique, Gnnrrr, il faudra que je fasse ça plus souvent!
  
  Avant de repartir pour le chantier spatial sith, Dark Spencer décide de prendre un peu de bon temps. Il se pose sur Felucia avec l'intention de se défouler un peu sur les otoctones du coin. Puis, après avoi rasé deux villages, un pressentiment étrange vient titiller le félidé, sans prévenir. Comme si un forceux se trouvait dans les parages. Pas n'importe lequel, un jedi, sans l'ombre d'un doute. Il ne cache même pas sa présence, on dirait qu'il se montre délibérément au sith. Décision à prendre: foncer sur cet individu, en faire sa proie, ou se replier, ne pas prendre de risque.
  
  C'est tout vu.

  jeudi 14 juin 2012 - 18:03 Modification Admin Permalien

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  KiAdiMundi

  5879 Crédits

  Bien qu'attentif aux descriptions du guildeur, le chevalier gris rit intérieurement. Non seulement Edo vient de rajouter une clause au contrat genre "ni vu, ni connu" mais il semble avoir déjà tout prévu en démontrant la stratégie que la coalition devrait employer....et cela ne rassure en rien le jedi. Certes, il a visiblement des motifs valables pour vouloir s'en prendre à B7al, mais a-t-il seulement dit la vérité ? Kiad le soupçonne de mentir comme un arracheur de dents mais sans la Force il n'a aucun moyen de s'en assurer.
  
  Lorsque Edo a fini son exposé, Kiad se permet de reprendre la discussion:
  
  Kiad: Hu-hu-hu, tu veux te protéger de B7al ? Tu veux savoir comment résister à sa puissance ? HA HA HA ! Cela fait plus de quinze ans que je cherche un moyen d'y parvenir. Je cherche encore.
  Edoras: Alors t'as peut-être pas cherché au bon endroit, jeedaï ?
  Kiad: Ton Ysalamiri ne t'a pas protégé de lui non plus.
  Edoras: En effet, c'est bien pour ça que je cherche un autre moyen.
  
  Le gris marque un temps avant de répondre:
  
  Kiad: Suis-moi.
  
  Kiad interrompt ainsi l'échange et tourne déjà sur ses talons en direction de la sortie d'un pas décidé, ne laissant pas le choix au guildeur. Ils descendent dans le hangar, ce grand hangar immense et rempli de caisses dans tous les coins. Lorsque les pas d'Edoras résonnent sur le duracier à seulement quelques mètres de lui, le jedi se retourne et ajoute:
  
  Kiad: Tu connais les limites de la Force face à tes artifices, mais tu n'as aucune idée des limites de tes artifices face à la Force...Tu veux apprendre à combattre un Forceux ? Soit !
  
  Il se recule jusqu'à être sortit du champ de non-Force provoqué par l'ysalamiri, soit une dizaine de mètres -à peine depuis sa position-. Le retour de la Force est comme une grande bouffée d'air frais après une intense noyade. Un sentiment de planer s'installe en lui, qu'il chasse néanmoins pour recouvrer ses capacités.
  
  Kiad: Je t'offre une leçon de premier ordre. Tâche de tout mémoriser, ça va aller vite et je ne te le montrerais pas deux fois.
  
  Les jambes du guildeurs s'arquent aussitôt dans une posture plus adéquate à une réaction rapide en même temps que les lèvres de Kiad se courbent en un grand sourire mesquin. Une brève surprise s'affiche sur le visage d'Edo quand un fracas se fait entendre depuis une pile de caisses. Le temps qu'il tourne la tête, le gris dirige déjà une des boîte de métal droit sur lui avec suffisamment de puissance pour qu'elle touche sa cible même à travers la bulle de non-Force. Mais le guildeur à le temps de sauter de côté et esquive l'attaque comme Kiad l'avait prévu.
  
  Le chevalier recule pour s'éloigner de la bulle de non-Force pendant qu'il envoie encore plusieurs projectiles sur l'imposant sang-mêlé. Ce-dernier avance vers le jedi tout en évitant les caisses et en conservant l'ysalamiri sur son épaule, ce qui contrarie légèrement le jedi qui avait espéré qu'il s'en prenne au moins une.
  Il est maintenant très certainement clair dans la tête du guildeur que le jedi ne lui veut pas du bien. Sachant pertinemment qu'il ne peut pas fuir, il choisit de dégainer un pistolet-blaster en signe de dissuasion.
  
  Edoras: Eh bien, qui provoque l'incident diplomatique cette fois, hum ? La guilde sera heureuse d'apprendre la façon dont sont traités les siens par la coalition...En pleine négociation qui plus est, l'un des moments où l'immunité des parties en opposition est la plus grande !
  Kiad: Je croyais que tu étais ici en nom propre ? N'est-ce pas ce que tu as dit ? HOooo, je vois, on en revient à "Je viens tout seul, mais j'ai tous mes copains derrière moi"... Nous sommes tous les deux ici en notre nom et nous allons régler une vieille affaire qui me tient à cœur.
  Edoras: J'imagine dans ce cas que l'accord que nous nous étions fixés est factice. Tout ceci n'était qu'une mise en scène, non ?
  Kiad: Non, je m'engage à remplir toutes les conditions que je t'ai concédées. Mais il se trouve que tu en as rajouté une à la va-vite: Effacer tes casiers judiciaires. Je ne suis pas contre, mais tu te doutes bien que tu ne vas pas t'en tirer aussi facilement, n'est-ce-pas ? Une vie de crimes et de malfaisance mérite punition.
  Edo: Ne te surestime pas trop, jeedaï ...tu crois vraiment être en mesure de me punir ?
  Kiad: He he, côtoyer des guildeurs a été très instructif...
  

  samedi 21 juillet 2012 - 23:37 Modification Admin Permalien

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  Bencenovii

  14850 Crédits

  Se déplaçant langoureusement vers l’orbite de Wayland, la colossale flotte de la Coalition Galactique s’apprête à rejoindre sa position initiale, la planète Coruscant. Toutefois, une force de défense a été assignée à la protection de Wayland et du chantier du vaisseau-monde, sérieusement menacé pendant l’attaque des sith. Les jedi s’accordent à dire que leurs ennemis ancestraux ne reviendront pas ici, leur offensive a été menée dans le but de piller des ressources, comme sur Vergessio deux ans auparavant. L’objectif de Dark Spencer n’était donc pas le vaisseau-monde, pourtant il a envoyé un de ses cuirassés s’écraser dessus. Ces méthodes ne sont pas celles de Baaaaaaal et tous les jedi sont maintenant conscients du danger public que représente l’apprenti du seigneur noir. Le Taris II passe enfin en hyperespace suivi de toute la flotte. Beaucoup de choses se passeront dans la galaxie pendant ces quelques heures de voyage.
  
  Dans la salle d’holo-conférence, le chevalier Cenovii se tient face à l’immense baie vitrée, les yeux fermés, des effets lumineux défilent devant lui, stries bleutés témoignant du déplacement hyperspatial. Il est songeur, son casque posé à quelques mètres de lui, sur la table circulaire qui avait vu se réunir les plus grandes pointures galactiques à peine une heure plus tôt. Les idées du mandalorien étaient claires jusqu’à ce qu’il quitte Endor et se replonge dans le chaos qui règne en maitre dans cet univers. Tellement de bruit, si peu de sens. La quête d’une force de frappe suffisamment puissante pour éradiquer complètement les fléaux tels que Baaaaaaal n’était pas une mauvaise idée en soi, dommage qu’elle aille à l’encontre des principes jedi auxquels Ceno restera loyal coûte que coûte. Il faudra trouver autre chose.
  
  « Si Baaaaaaal supervise l’attaque de Korriban personnellement, nous le trouverons et nous en finirons une bonne fois pour toute ! »
  
  A cette pensée succède celle de Padme. Les jedi auront besoin d’elle…
  
  C’est alors que Kaarde pénètre dans la salle d’un pas décidé. Le mando sort de ses songes et s’en retourne vers le maitre jedi, celui-ci s’approche des commandes de communication et active une ligne sécurisée en déclarant :
  
  Kaarde - Tu tombes bien, Yavin IV essaie de nous contacter.
  
  Le chevalier s’approche à son tour de la table. Kaarde se recule vers lui et la seconde qui suit, l’image de maitre Hubby Keller apparait.
  
  Kaarde - Maitre Keller, j’ai reçu votre message, qu’y a-t-il de si important ?
  Hubby - J’ai ressenti un trouble dans la Force, j’ai eu une vision de Felucia. Cette perturbation est liée au côté obscur, j’en suis convaincu.
  
  Les deux jedi présents à bord du Taris II échangent un regard intrigué.
  
  Kaarde - Pensez-vous que c’est la prochaine cible des sith ? Pensez-vous qu’il s’agisse de Felucia ?
  Ceno - Ya rien là-bas…
  Hubby - En réalité rien ne me permet de le penser, je ne saurais vraiment interpréter la sensation que j’ai ressentis, mais il va se passer quelque chose sur Felucia, dans peu de temps.
  Kaarde - Je prends votre avertissement en compte maitre Keller mais nous n’avons hélas que trop peu de jedi disponibles, je ne peux pas en envoyer sur Felucia. Je peux cependant demander la présence d’une force militaire sur place.
  Hubby - Je vais m’y rendre en personne, je suis le plus proche.
  Ceno - Si vous quittez Yavin, les padawans seront livrés à eux-mêmes.
  Hubby - Je ne serai pas absent longtemps, je pensais confier la responsabilité de l’académie au padawan Seprada, il saura s’en sortir.
  Ceno - Il est encore un peu jeune pour se voir confié une telle mission.
  Kaarde - Maitre Mordi est en route pour Yavin IV, il pourra s’occuper des padas en l’absence de maitre Keller.
  Hubby - Dans ce cas, je pars pour Felucia sur le champ.
  Kaarde - Hmmm… Entendu. Je vous envoi un commando de la Coalition. Soyez très prudent.
  Ceno - Hubby, je vais vous rejoindre avec votre petit-fils, nous ne serons pas de trop.
  Kaarde - Oui c’est une bonne idée, je préfère vous savoir nombreux au cas où il y aurait effectivement une présence sith.
  Hubby - Très bien, je vous y attendrai. Académie de Yavin IV, terminé.
  
  Une fois la communication débranchée, le frère de Pad ne se retient pas d’exprimer son inquiétude, cette dernière est partagée.
  
  Kaarde - Je n’aime pas ça…
  Ceno - Moi non plus mais n’ayez crainte, nous allons porter main forte à Hubby. Nous prendrons deux intercepteurs dés notre arrivée sur Coruscant et nous accompagnerons le commando de la CG.
  Kaarde - Je compte sur toi pour ne pas en faire trop, si c’est Baaaaaaal qui apparait là-bas, ne tente rien de stupide.
  Ceno - C’est enregistré maitre. Au fait, toujours pas de nouvelles d’Ossus ?
  Kaarde - Non, mais tel que je connais Edoras, les négociations ne doivent pas être faciles. Nous devons faire confiance à nos amis.
  
  Aucun d’eux ne se doute qu’au même moment en orbite d’Ossus, Kiad le gris règle ses comptes avec le torpilleur. Quelques instants après, c'est Aynor qui cherche à contacter les jedi pour les informer de l'avancée de son enquête.
  -------------------------------------
  Cenovii, Mandalorien de Nar'Shaddaa
  Chevalier en armure, Maitre de Keller
  
  

  Ce message a été modifié par: Bencenovii le 22-07-2012 20:01

  samedi 21 juillet 2012 - 23:57 Modification Admin Permalien

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