Salle Commune des Padas (page 20)

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  • Avatar Zadyssa

    Zadyssa

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    Alors que je comptais m'entraîner, j'étais tombée sur un jeune Bothan qui semblait complètement perdu. Sans doute un nouveau, son visage ne me disait rien en plus du fait qu'il n'avait pas l'air de savoir où il était. J'appris qu'il venait tout juste de passer son épreuve d'admission et souhaitait se rendre à la salle commune. Un sourire amusé aux lèvres, je l'y accompagnai et le présentai à Galen. Là, nous prîmes une boisson puis commençâmes à parler. Le Bothan qui se nommait Enoliwen m'annonça qu'il avait pris la décision d'intégrer l'académie malgré le fait que ses parents étaient totalement contre.  Cela avait d'ailleurs eu des conséquences désastreuses sur leur relation, au point qu'ils ne voulaient plus le revoir.

    Moi, compatissante : J'espère que tes parents accepteront de te revoir.

    Quelques secondes et une réponse plus tard, la porte s'ouvrit sur Kinsa et je lui fis un signe de la main pour l'inviter à nous rejoindre.

    Kinsa : Tu as déjà rencontré le petit nouveau ?
    Moi : Hé oui.

    Je reportai mon attention sur le Bothan. Son visage s'était assombri et ses poings étaient serrés. Je compris immédiatement la raison de ce changement et posai une main sur son épaule.

    Moi : Ne t'en fais pas, je suis sûre que ce n'est qu'un mauvais moment à passer.

    Enoliwen acquiesça sans toutefois se décrisper. Par réflexe, je lui transmis une bouffée de Force réconfortante. Kinsa me l'avait fait tellement de fois que lorsque je voyais des personnes dans un cas similaire, je ne pouvais m'empêcher d'agir de la même façon. C'était instinctif. Le jeune Bothan releva la tête en croisant mon regard, étonné.

    Enoliwen : C'est...
    Moi + Kinsa : La Force.

    J'échangeai un regard complice avec ma grande soeur, l'air de dire "Cette fois, c'est moi qui transmets ça".

    Moi : Chaque Jedi a une histoire, souvent douloureuse. Tu n'es pas le seul à avoir des problèmes avec ta famille. Alors si tu as besoin de parler, tu peux venir me voir. Ou venir voir la mamie, là.

    Bien évidemment, je désignai Kinsa qui réagit au quart de tour en me lançant un regard qui ne présageait rien de bon.

    Kinsa : Répète.
    Moi : Voyons, il faut assumer son âge auprès des plus jeunes. Ne te voile pas la face.

    Je n'eus pas le temps de répondre qu'elle m'immobilisait déjà grâce à l'une de ses techniques mandaloriennes.

    Kinsa : Bah alors, incapable de te défaire de l'emprise d'une mamie, jeune impertinente ?

    Enoliwen nous dévisageait, amusé. Il ne se doutait probablement pas de notre incroyable sagesse avant d'en voir un aperçu. Au moins, il ne se morfondait plus. J'espérai qu'il se confie à quelqu'un mais je ne le sentais pas encore prêt à en parler, alors autant détendre l'atmosphère plutôt que l'alourdir.

    Moi : Si, si, attends.

    Finalement, au bout de deux minutes, Galen nous interrompit en prétextant qu'il ne voulait pas qu'il y ait de désordre dans la salle commune et qu'il ne fallait pas traumatiser le nouveau dès son premier jour.

    Moi, après avoir retrouvé en crédibilité : Bon. Tu as déjà une idée de la voie que tu vas choisir ou pas ?
    Enoliwen : De la voie ?
    Kinsa : Oui. Au terme de sa formation, un padawan choisit une voie entre quatre : il y a les Gardiens, ceux qui interviennent dans les conflits armés - Zadyssa et moi sommes des Gardiennes -, les Sentinelles, ce sont un peu nos espions. Ils font des infiltrations, récupèrent des informations, sont doués en informatique...
    Moi : Et il y a les Guérisseurs et Consulaires. Les premiers soignent et étudient diverses maladies, en gros, et les autres sont des diplomates et étudient en profondeur les voies de la Force.

    Le jeune Bothan hésita un instant avant de nous avouer qu'il n'avait aucune idée de son orientation pour le moment.

    Moi : Ce n'est pas grave, tu as tout ton temps. Au fait, j'ai une question. Est-ce que je peux t'appeler Eno ?

    samedi 15 septembre 2018 - 20:00 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

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    Zadyssa: Bon, ben, tu vois, ce n'était pas si compliqué !

    J'esquissai un sourire. Mon ancienne padawan, alias Zadyssa Yunixy, alias ma petite soeur, paraissait s'être prise d'affection pour le nouveau padawan, Enoliwen. J'en profitai pour enchaîner :

    Moi : Tu sais, quand je suis arrivée sur Yavin IV, je n'avais jamais mis les pieds sur une autre planète que Mandalore et j'étais entourée de personnes avec qui je n'avais pas forcément d'affinité. Mais j'ai fini par me faire des amis, comme Galen. Alors, ne t'en fais pas, ça viendrai. Si tu veux, je te présenterai des jeunes de ton âge, vous pourrez vous entraîner ensemble.
    Enoliwen : Oh ! C'est gentil. Il y en a beaucoup ?
    Moi : Plutôt, oui. Il y a beaucoup d'enfants qui étaient passés entre les mailles du filet pendant l'autarcie des Jedi.
    Enoliwen : L'autarcie des Jedi ?
    Zadyssa : Je vais laisser mamie Kinsa raconter l'histoire, elle au moins était née à cette époque.

    Je ris. C'était parfois étrange de penser que ces évènements avaient eu lieu avant la naissance de Zadyssa, alors que pour moi ils remontaient à moins d'une dizaine d'années. Depuis quelques temps, il m'était devenu plus facile d'en parler, ayant pris du recul. Mais cette mise à distance n'était que récente et j'avais souvent un pincement au coeur en y pensant.

    Moi : C'était il y a une vingtaine d'années, donc ni toi ni Zadyssa n'étiez nés cette année-là. La situation sur des planètes jumelles nommées Rhommamool et Osaria devenait critique et la République a décidé d'y envoyer la quasi-totalité des Jedi disponibles pour endiguer le conflit. À cette époque, l'Ordre avait perdu beaucoup de son crédit à cause d'un piège tendu à notre Grand Maître qui l'avait amené à commettre des actions regrettables. J'étais ausi sur Rhommamool, mais pour des raisons différentes. Je passerai les détails, c'est plutôt compliqué.

    En vérité, je souhaitais plutôt passer sous silence l'implication de mon père dans le conflit. Il l'apprendrait bien assez tôt : le nom de Talik était dans les datacartes d'histoire, maintenant...

    Moi : Bref, la situation s'est envenimée et il y a eu une bataille, la bataille de Kehalt, à laquelle j'ai participé. Mais tout cela s'est révélé être un immense piège puisque les troupes de la République se sont retournées contre nous. Autant dire que les Jedi ont été massacrés...
    Enoliwen : Comment est-ce que tu t'en es sortie ?
    Moi : La raison de ma présence sur la planète m'a menée lors de la bataille dans un secteur où il n'y avait pas de soldats. On peut dire que j'ai eu beaucoup de chance. Puis, un groupe de Jedi m'a rejointe et nous nous sommes échappés.
    Enoliwen : Tu étais la seule Jedi dans le secteur ?

    Non.

    Moi : En quelque sorte. Comme je te l'ai dit, c'est une histoire compliquée, et si je te racontais tous les détails, on y serait encore demain. Donc, nous nous sommes enfuis de Rhommamool et, après un saut à Coruscant où le Temple Jedi avait été attaqué par des créatures nommées Shaax, nous avons rallié le Chu'Unthor, le vaisseau principal des Jedi à cette époque. Mais la République nous a retrouvés et nous avons encore été obligés de nous battre. Nous n'aurions pas pu nous en sortir sans l'intervention d'autres membres de la Coalition Galactique : les Mandaloriens, les Chiss, l'Empire... Finalement, nous avons dû évacuer et sommes allés à la localisation d'une ancienne flotte Sith qu'une Jedi avait tenue secrète en cas d'urgence. Nous y sommes resté vingt ans.
    Enoliwen : Pourquoi ?
    Moi : Le côté lumineux avait été déchiré, ce qui limitait considérablement nos moyens d'action, sans compter le fait que nous étions à peine une centaine à avoir survécu, plus ou moins en bon état. Si nous allions nous battre, nous pouvions être sûrs de nous faire tuer, et si nous faisions ça c'était tout l'Ordre Jedi qui disparaissait. Le côté lumineux n'allait pouvoir être restauré que vingt ans plus tard, alors nous nous sommes mis en congélation dans la carbonite. Je me suis réveillée huit ans trop tôt à cause d'un dysfonctionnement, c'est pour ça que je n'ai pas quinze ans. En 195, nous avons enfin pu sortir et restaurer le côté lumineux sur Tython, la planète d'origine des Jedi. Ensuite, il y a eu la guerre, dont tu as sûrement entendu parler, et la reconstruction de l'Ordre. Voilà, c'était le petit cours d'histoire de la journée. Ça ne peut que te faire du bien de savoir ce qui s'est passé !

    lundi 15 octobre 2018 - 18:51 Modification Admin Permalien

  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

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    Évènement banal – À vous de deviner.

    C’est une bien étrange saison qui semble s’annoncer sur la quatrième lune de Yavin, notamment avec le passage du ciel bleu vers une teinte plus jaune-orangée due à l’effet renvoyé par la planète gazeuse qui est bien plus proche qu’auparavant, ce qui est rare. La majestueuse et luxuriante jungle de la lune est désormais baignée dans une luminosité chaude, accompagnée par la présence de nombreux feuillages d’arbres et bosquets qui perdent lentement leur verdure pour tendre vers les mêmes couleurs que le ciel. Il y a même quelques-unes de ces feuilles qui recouvrent le sol herbeux, où les tendres herbivores passent par-ci par-là et le reste de la faune semble rester immobile et tranquille sous les arbres. Notamment parce que l’air automnal est particulièrement lourd.

    Il l’est plus particulièrement autour du secteur de l’Académie Jedi, là où les temples massassi encore debout ne souffrent que peu de cette vague tiède mais pesante de l’après-midi. Les grands bâtiments ancestraux de pierre rouge-brun sont même harmonieusement en accord avec la teinte que prend le ciel d’automne et laissent apparaître des emplacements d’ombres autant à l’extérieur de leurs murs qu’à l’intérieur. Et quand quelques grands nuages gris passent devant l’astre solaire réflecteur, ces ombres prennent plus d’ampleur et une ambiance plus fraîche et lugubre vient temporairement s’infiltrer dans l’enceinte du temple massassi principal, le tonnerre au loin grondant.
    C’est à peine si un gigantesque nuage gris d’orage vient survoler le ciel orangé au-dessus du bâtiment que le hall d’entrée est comme plongé dans la semi-obscurité. La forme ronde et lumineuse est peu cachée derrière l’assombrissement du nuage, créant un net contraste, et un hurlement d’animal canin résonne au fin fond de la jungle. Et d’autres lui répondent de la même manière.

    Une mélodie synthétique et enchaînée vient apporter une petite touche de frisson à ce moment environnemental dans le temple principal, silencieux et vide d’activité. La lueur lointaine du soleil derrière le nuage éclaire à peine l’entrée du hall pour dissiper l’ombre du fond. C’est dans l’ombre du hall et de l’escalier principal qu’une forme humanoïde s’avance vers la zone de lumière, d’une cadence lente et balancée en traînant ses jambes, les bras pendants et la tête baissée… avant de s’arrêter une seconde puis levant brusquement les bras et la tête vers le haut, sous l’explosion mélodique de clavier. Bras sur les côtés, genoux pliés vers l’intérieur puis inversement, le jeune humain se lance aussitôt dans le couloir menant à la SCdP en moonwalk.
    Il me fallut atteindre la moitié du couloir pour je change de démarche et enchaîne avec des mouvements saccadés et rapides. Ma chorégraphie rythmée aux sons réunis de guitare-basse, batterie et clavier-synthétiseur m’emmènent directement vers la Salle où les derniers préparatifs n’attendent que moi. Et comme je suis lancé dans ma motivation du jour, je commence à chanter.

    It's close to midnight
    Something evil's lurkin'in the dark
    Under the moonlight
    You see a sight that almost stops your heart


    J’arrive devant la porte d’entrée coulissante, qui s’ouvre à mon arrivée, et entre dans la Salle plongée dans la semi-obscurité (j’ai volontairement coupé l’éclairage principal), avec au plafond l’holoprojecteur d’effet qui simule un ciel orageux de nuit et des lampes bleu-mauve rondes sur les murs, dissimulés par de la fausse toile d’araignée. La mélodie instrumentale continue de se diffuser à travers les enceintes emmurées, donnant un peu de fun à l’ambiance. Les tables recouvertes de nappe noire sont regroupés en petits îlots plus prêts les uns des autres qu’éloigné du centre de la grande pièce où se trouve la piste de danse où je me dirige.

    You try to scream
    But terror takes the sound before you make it
    You start to freeze
    As horror looks you right between the eyes
    You're paralyzed


    Des hologrammes de fantômes blancs anonymes et de morts de Dathomir en bure noire apparaissent aussitôt à travers les tables et le sol de la piste, au moment où je m’arrête sur ladite piste et termine mes trois dernières lignes de couplet. Et comme animé par la même chorégraphie… nous exécutons la même danse caractéristique de la musique pop.

    'Cause this is thriller
    Thriller at night
    And no one's gonna save you
    From the beast about to strike
    You know it's thriller
    Thriller at night
    You're fighting for your life
    Inside a killer
    Thriller tonight, yeah


    Je termine enfin mes pas de danse sur le refrain puis je quitte la piste, laissant la musique instrumentale tourner tout du long, pour me diriger tranquillement vers le comptoir, où mon camarade astromech et ma sœur m’ont rejoint discrètement.
    R1-P7 continue de faire diffuser les hologrammes dans la salle selon le module réalisé, allument par la même occasion la boule disco qui reflète de partout la lumière bleue-mauve malgré la lueur orangée du ciel qui passe à travers les lucarnes du plafond. Il est accessoirement coiffé sur son dôme d’un large chapeau noir et pointu qui lui permet de se mettre dans le thème de la semaine.
    Reyn, elle, est assise sur une des chaises hautes du bar et continue de faire les guirlandes de papier noir et orange qu’elle compte accrocher dans toute la salle. Elle a maquillé son visage de blanc pâle avec le tour des yeux noir et de la bouche pour faire comme une sorte de visage crânien ; une longue tunique noire sans manche et ceinturé d’un ruban la couvre. Elle prend même la peine de faire des grimaces effrayantes en me voyant passer, nous faisant sourire.

    Quand à moi, je commence à préparer les boissons et collations pour potentiellement ceux qui seraient intéressés, vu que cette fête n’est pas tant célébrée partout dans la galaxie. Pour cette occasion, je me suis préparé en guise de costume une réplique noire et blanc or de la bure de Revan, chemise cuirassée à manches courtes (que je porte en ce moment) et cape avec capuche seulement. Revêtir l’habit de ce seigneur Sith d’antan en cette occasion, dont j’ai passé plusieurs laps de temps libre à le reproduire, est une aubaine pour moi et une manière d’honorer autant les esprits que de s’amuser. Je dispose par télékinésie chaque table d’un bol rempli de confiseries avant de préparer de quoi réaliser des cocktails non-alcoolisés et colorés au thème.

    Reyn use de la télékinésie pour accrocher les guirlandes de papier, laissant les lampes bleu-mauve donner de l’effet aux citrouilles et mini-fantômes, puis s’en va vagabonder entre les tables en rabattant sur sa tête la capuche noire de son large foulard pourpre sombre. R1 continue de faire animer les hologrammes de fantômes et morts dathomiriens en danse sur la même musique, s’employant à ce que chacun puisse aller bouger dans tout la salle. Quant à moi, en voyant que tout est fin prêt pour la sauterie, je retourne sur la piste de danse. Tend un bras pour happer télékinétiquement ma cape et la mettre sur moi. Et reprendre mon élan dans la chorégraphie collective avec les hologrammes. Et mon chant.

    That this is thriller
    Thriller at night
    'Cause I can thrill you more
    Than any ghoul would ever dare try
    (Thriller)
    (Thriller at night)
    So let me hold you tight
    And share a
    (Killer, diller, chiller)
    (Thriller here tonight)


    'Cause this is thriller
    Thriller at night
    Girl, I can thrill you more
    Than any ghoul would ever dare try
    (Thriller)
    (Thriller at night)
    So let me hold you tight
    And share a
    (Killer, thriller)


    La tête ensuite penchée vers le bas en avant, je la redresse lentement devant moi… la capuche rabattue et le masque de Revan dissimulant mon visage. Une fausse lueur obscure illuminant la ligne horizontale de la visière en T pour donner un effet terrifiant. Comme quoi, c'est sympatoche de fêter le Jour du Crépuscule.

    Bienvenue à ma petite sauterie du mois x)-
    Ouvert à tous ceux qui veulent participer, avec costumes et maquillages de préférence^^.

    Ce message a été modifié par galen-starkyler le samedi 20 octobre 2018 - 09:30

    vendredi 19 octobre 2018 - 18:28 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

    12884 Crédits Modo

    Galen m'avait averti qu'il préparait une petite fête pour Halloween cette année dans la salle commune, et m'avait informé qu'il était préférable de venir déguisé. J'avais donc affiché cette annonce dans mes salles de combat, tandis que je réfléchissais quel déguisement j'allais devoir préparer pour ce jour-là. J'optai finalement pour un costume de Soeur de la Nuit – qui n'auraient certainement pas apprécié l'emprunt, mais elles ne le sauraient jamais – et le fabriquai moi-même avec du tissu rouge. Cela me prit quelques heures à l'atelier mais au final j'étais assez fière. Plus précisément, j'avais essayé de reproduire l'habit d'une archère furtive, notamment avec ses collants en bandelettes, sa capuche et son demi-masque qui ne cachait que jusqu'au nez.

    Le jour J, je fus l'une des premières à arriver à la salle commune, après Galen et sa sœur, évidemment. Je fus ainsi immédiatement plongée dans l'ambiance avec la musique et les décorations. Soudain, je sursautai à la vue d'un homme masqué qui se dirigeait vers moi et instinctivement je lui imprimai une Poussée de Force qui le fit valser quelques mètres plus loin.

    Homme masqué : C'est gentil, Kinsa.
    Moi : Galen ?
    Galen : Hé oui.

    Il se releva.

    Galen : Tu as eu peur ?
    Moi : Non, absolument pas. C'est juste un réflexe Jedi face à un Sith qui... est mon petit ami;
    Galen : Oui, j'ai pensé me déguisé en Revan pour mettre un peu d'ambiance. Et te faire peur. J'ai réussi à te faire peur !
    Moi : Très drôle... Interdiction de le répéter à quiconque.
    Eckmül : Trop tard !

    Je me retournai pour faire face à mon ancien camarade padawan, le Bith avec qui j'avais effectué bien des missions jusqu'à maintenant et qui me connaissait très bien. Lui aussi avait succombé à la mode Sith, en se grimant en Dark Tenebrous, le seul de sa race à avoir rejoint l'Ordre Sith. En riant, il me donna une petite tape amicale dans le dos et chuchota :

    Eckmül : Ne t'inquiète pas, j'ai vu des choses plus compromettantes pour ta crédibilité quand on était padawans.
    Galen : Ah, ça m'intéresse...
    Moi: Non, non, non, ça ne t'intéresse absolument pas. Allez, retourne pousser la chansonnette, tu le fais très bien.
    Galen : Je vais plutôt vous servir ces cocktail sans alcool, tiens. Pour toi, Eckmül... l'élixir sanglant.

    Il tendit à Eckmül une coupe remplie d'un liquide rouge aux nuances variables. À ce moment-là, ce fut au tour de Zadyssa de faire son entrée, elle aussi en soeur de la nuit. Nous nous étions mises d'accord pour faire des déguisements assortis – soeur un jour, soeurs toujours, même à Halloween.

    Galen : Et deux philtres magie noire pour nos sorcières de Dathomir, deux !

    Avec adresse, il nous donna deux verres contenant une boisson noire aux reflets verts. Plutôt méfiante, j'y trempai mes lèvres et constatai qu'il avait un goût très agréable. Dans les minutes suivantes, la salle commune se remplit de Jedi méconnaissables, parmi lesquels comptaient Orvi, qui s'était grimé de façon à faire croire qu'il était contaminé par un ver du cerveau géonosien. Je m'approchai du Kiffar, amusé.

    Moi : Je connais quelqu'un qui a passé quelques heures aux archives en épluchant les rapports de missions étranges...
    Orvi : Tu m'as démasqué ! Joli déguisement, au fait, les filles.
    Zadyssa : Merci, c'est gentil.
    Moi : Je te retourne le compliment. Chouette fête, n'est-ce pas ?
    Orvi : Oui, Galen et Reyn se sont surpassés.

    Je souris. Tous les habitués savaient que le Tythonien se faisait toujours aider de sa soeur pour de tels évènements.

    vendredi 26 octobre 2018 - 20:38 Modification Admin Permalien

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    Zadyssa

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    Event, anniversaire

    Aujourd'hui était un jour particulier pour moi. Aujourd'hui, je fêtai mon dix-huitième anniversaire. Enfin, j'avais dix-huit ans, parce que ce n'était que la deuxième fois que je le fêtai depuis mes huit ans. J'étais donc particulièrement enthousiaste et motivée. Pour moi, ce jour ne marquait pas que ma naissance mais également le fait que j'étais désormais entourée d'une nouvelle famille. Kinsa, Zokuron, Ilan... ils comptaient énormément à mes yeux, et fêter ce jour en en leur compagnie était tout ce que je pouvais rêver de mieux.

    La journée débuta par un parcours de combat que j'avais demandé à Kinsa, et je m'y amusai comme une folle, avec Zokuron et Enoliwen qui peinaient un peu à suivre, derrière. Puis mon petit ami s'éclipsa en me demandant de le rejoindre au lac pour le déjeuner. Je compris immédiatement qu'il avait une idée en tête mais ne cherchait pas à en savoir davantage pour garder l'effet de surprise. Et pour cela, moi, une grande curieuse, dus me faire violence. Comme prévu, je le rejoignis et passai le reste de la journée à ses côtés (voir Vie Quotidienne su Yavin IV).

    Le soir venu, je rejoignis la salle commune pour dîner et m'étouffai de surprise lorsqu'un sonnant "Joyeux anniversaire !" m'accueillit. Presque aussitôt, des larmes d'émotion me montèrent aux yeux. Je ne pouvais pas dire que je ne m'en doutais pas, pour avoir déjà aidé à organiser ce type d'événement, mais cela me faisait tellement plaisir... Je n'avais pas encore l'habitude de toutes ces attentions, ce n'était que mon deuxième anniversaire depuis mes huit ans... C'est-à-dire depuis dix ans. Mon regard croisa celui de Kinsa, qui m'adressa un sourire attendri. Décidément, cette journée était riche en émotion.

    Moi : Je... merci... merci beaucoup.

    Ils étaient tous là, Galen, Dexter, Ilan, Zokuron, Kinsa, et même mon nouveau padawan, Enoliwen. Je voulais tous les remercier, mais les mots ne sortaient pas. Au lieu de cela, je portai mon regard sur la décoration. Ballons, guirlandes, buffets avec bonbons... tout était là pour passer une bonne soirée.

    mercredi 14 novembre 2018 - 16:28 Modification Admin Permalien

  • PSW
  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

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    Anniversaire de Zadyssa

    Aujourd'hui était un jour spécial : nous fêtions les dix-huit ans de ma padawan, alias ma petite soeur Zadyssa. Dans de nombreux mondes, surtout ceux du Noyau, j'avais appris que c'était l'âge de la majorité, alors que chez les Mandaloriens j'étais considérée comme adulte depuis mes treize ans. Zokuron m'avait demandé s'il pouvait être dispensé d'entraînement, étant donné qu'il prévoyait de passer la journée avec elle, et je lui accordai volontiers l'autorisation avec un sourire attendri. Eh oui, Zadyssa grandissait... Et cela incluait de passer la journée de son anniversaire avec son petit ami, et non avec sa grande soeur.

    Toutefois, cela me laissait le temps avec Galen de lui préparer la surprise, qui fut prête juste à temps pour son retour. J'avais pris le soin d'inviter toutes les personnes que Zadyssa appréciait, même Shina qui la voyait plus à l'infirmerie qu'en dehors, et bien sûr son nouveau padawan Enoliwen. Dés qu'elle pénétra dans la salle, nous criâmes en choeur "Joyeux anniversaire !", la faisant s'étouffer de surprise. À travers notre lien, je la sentis très émue de cette attention, à un tel point qu'elle en perdait ses mots. Ainsi, je décidai de sortir du rang et de la serrer très fort dans mes bras.

    Zadyssa : Merci... C'est...
    Moi : ...normal ? Évidemment. Alors, selon la loi de Metellos, j'ai plaisir à t'annoncer que tu es officiellement une adulte !
    Zadyssa : Ah bon ?
    Moi : C'est dur à croire, hein ?
    Zadyssa : Hé !

    Elle me donna un coup de coude amical dans les côtes. Heureusement pour elle que j'avais préféré enlever mon armure. Je la couvai un instant d'un regard affectueux, avant de la pousser vers les autres.

    Moi : Allez, va remercier les autres.

    Quelques minutes et beaucoup de sucreries plus tard, ce fut l'heure des cadeaux. Je fus la première. J'avais passé plusieurs heures à l'atelier pour le faire, puis je l'avais emballé plutôt brouillonnement dans du papier. Un peu nerveuse, je le lui tendis et attendis qu'elle l'ouvre.

    Moi : C'est... C'est une broche de la version stylisée d'un oiseau qu'on trouve sur Mandalore, un talik. C'est le symbole du mon clan. Alors j'ai pensé que...te le donner c'était un peu...te faire rentrer dans la famille. Je sais que rien ne pourra jamais remplacer celle que tu as perdue, mais... Voilà. Tu es ma petite soeur.

    lundi 19 novembre 2018 - 11:55 Modification Admin Permalien

  • Avatar Zadyssa

    Zadyssa

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    Après une multitude de sucreries, l'heure des cadeaux arriva. Ma grande soeur s'approcha la première, et j'attendais de voir ce qu'elle comptait m'offrir, un sourire aux lèvres. En la dévisageant, je me rendis compte qu'elle était étrangement nerveuse et je me demandais bien pourquoi. Elle me tendit son paquet et me fis signe de l'ouvrir, toujours avec sa nervosité apparente.

    Tout sourire, je déballai le cadeau - déchiquetai l'emballage serait plus juste -jusqu'à me retrouver avec une magnifique broche. C'était un oiseau stylisé fait main que j'étais certaine d'avoir déjà vu quelque part. Mais où ?

    Kinsa : C'est... c'est une broche de la version stylisée d'un oiseau qu'on trouve sur Mandalore, un talik.

    Ça me revint immédiatement. C'était le symbole qu'il y avait sur l'une des épaulettes de son armure. Je la fixai alors dans les yeux, attendant la suite avec impatience, comprenant que ce n'était pas qu'un simple présent mais quelque chose de plus... symbolique. Je compris alors pourquoi elle était si nerveuse.

    Kinsa : C'est le symbole de mon clan. Alors j'ai pensé que... te le donner c'était un peu... te faire rentrer dans la famille. Je sais que rien ne pourra jamais remplacer celle que tu as perdue, mais... Voilà. Tu es ma petite sœur.

    Émue, je restai quelques secondes les bras ballants, la fixant toujours, sans savoir comment réagir. C'était... c'était... "te faire rentrer dans la famille.", elle m'avait déjà dit ça à propos des Jedi qui formaient une famille. Mais là, c'était "la famille", pas "la famille que forment les Jedi", mais la sienne. Une famille aux liens plus... étroits. Et puis, elle me l'avait déjà dit, mais le fait qu'elle me répète que je sois sa petite sœur me faisait extrêmement plaisir. Je... je tenais énormément à elle. C'était mon modèle, le pilier sur lequel je m'étais reconstruite.

    Elle n'eut pas le temps de me reparler : je lui sautai au cou, la serrant très fort. À travers notre lien, je sentis qu'elle était soulagée, rassurée par ma réaction et qu'elle était aussi heureuse que je l'étais.

    Moi : Merci, grande soeur. Je... tu n'imagines pas combien ça me fait plaisir...

    Kinsa passa sa main dans mes cheveux tandis que je me lovais contre elle. Après quelques secondes, nous nous séparâmes et je lui demandai aussitôt de m'accrocher la broche.

    Moi : Elle est magnifique ! Merci Kinsa ! Je vais la porter tous les jours !

    mercredi 21 novembre 2018 - 19:54 Modification Admin Permalien

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    galen-starkyler

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    Évènement festif – À vous de deviner

    Un jour particulier pour une nouvelle saison annuelle s’annonce pour la quatrième lune de Yavin, un manteau blanc recouvrant toute l’hémisphère septentrional pendant quelques longs jours. Une fine couche de neige et de poudreuse recouvre les branches encore feuillues des arbres de la jungle ainsi que le sol terreux et sableux. Dans la plus grande clairière où le temple massassi fut bâti, l’Académie eut droit à quelques coins et rebords blanchi par ce givre. L’environnement de la lune en lui-même a commencé une longue période de calme hivernal, dans un sommeil doux et silencieux où la pluie a laissé la place à des flocons tombant lentement du ciel. Il était temps que tout devienne aussi blanc que le Côté Clair.
    L’intérieur de l’Académie est encore calme aux premières heures matinales de la journée, la plupart des résidents étant rentrés chez leurs familles pour les festivités et les autres restent dans leurs chambres pour faire la grasse-matinée. Les salles et couloirs sont éclairés par une lumière jaune dorée émise par les lampes et il n’y a aucun signe d’activité. Enfin… pas toutes.

    La Salle Commune est en cette période plus illuminée et plus animée que jamais. La grande salle de vie aux murs blancs est envahie par une chaleureuse musique d’ambiance, une symphonie jouant de manière plus qu’harmonieuse l’air le plus connu de l’hiver ; chaque façade est recouverte des grosses guirlandes en buis et guis vert sapin reliées par des nœuds papillons argentés. Les tables ont revêtues leurs magnifiques nappes blanches à motif de sapin et de boules, les chaises ont été renforcées de cousins d’un beau rouge vin… Et le comptoir du bar vient de reprendre son aspect digne d’un chalet de bois sur les hauteurs d’une montagne de la planète Correlia. Et au milieu de la salle, parmi les tables, le grand sapin est dressé.
    Le grand sapin de Ruusan (4 mètres de hauteur), bien vert et bien robuste et bien touffu. Il trône avec majesté au centre du cercle de tables, bien dressé dans un pot rempli de terre fertile à la forme du tronc et décorer de rouge, de bleu, de jaune doré et de blanc à des emplacements différents les uns des autres.

    Je suis en ce moment même en plein montage, malgré que je sois vêtu de ma courte bure rouge à bord blanc épais, de pièces de bois verni et coloré qui donne au final un splendide traîneau à six places. Un beau traîneau, où les deux places avant ont un espace assez large pour qu’un grand bonhomme rouge s’asseye dedans avec un ou deux enfants sur ces genoux. R1-P7, portant son bonnet vert à pompon, me passe de temps en temps mes outils pour le montage.
    Me remplaçant derrière le comptoir, Reyn est reconnaissable à sa taille et sa finesse dans une jolie robe blanche aux manches rouges. Elle va-et-vient tranquillement entre les coins de la cuisine pour préparer les nombreux chocolats chauds qu’elle accompagne par un sucre d’orge et deux papillotes. La préparation et la présentation lui prend un peu de temps mais elle ne s’en fait pas tant pour ça ; une tasse bleue en céramique sur un petit plateau portatif entre ses mains, elle marche dans ma direction pour me l’apporter et avoir son avis gustatif de barman.

    Reyn (télépathie) : - Tiens Galen, un premier chocolat chaud.
    Moi, stoppant un moment mon activité : - Ha bien ! Voyons donc ce breuvage…

    Je saisis délicatement la tasse du plateau d’une main puis la porte à mes lèvres avant de sentir mes papilles savourer la boisson chaude. Le chocolat chaud est doux, sucré à point et tendre, un magnifique goût de cacao mélangé avec de la crème laitière et de la praline avec un soupçon de cannelle.

    Moi : - Hum ! Parfait, la recette est plus que réussie. Mes compliments, jeune apprentie barmaid.
    Reyn, rougissante (télépathie) : - Ho, ça va…

    Elle me laisse la tasse au cas-où puis elle retourne tranquillement derrière le bar. Sa seconde activité culinaire en cours l’amène à sortir du four traditionnel une belle série de sablés en forme de bonhommes de pain d’épice. Je termine enfin de mon côté le montage du traîneau puis R1 me tend les prises électromagnétiques qui je branche l’une à l’autre. Le traîneau rouge, or et argent s’illumine de ses diodes luminescentes bien cachées et clignote à son emplacement au pied du sapin. Le droïde astromech est très ravi du résultat, tournant sur lui-même et faisant des bips joyeux.

    Moi : - Oui c’est vrai R1. L’idée du traîneau est un succès qui va mettre plus que de l’ambiance pour ce beau Noël. Il ne manque plus qu’à mettre quelques cadeaux qu’on a reçus des connaissances à chacun et ce sera la totale.

    Je commence à me diriger vers le local d’entretien, où j’ai eu l’idée de bien dissimuler les paquets colorés et bien décorés dans des étagères peu visibles derrière des planches lourdes, puis j’en prends quelques-uns pour les déposer autour du traîneau. Il me faut trois tours en tout pour prendre et déposer les paquets à des places bien en vue, disposés de manière à ce que chacun de nous puissent les voir et les déballer dans leur coin. Je me recule pour voir ce que ça donne et je ne peux qu’admirer toute cette disposition faite en un temps record avant que tout le monde ne se lève.

    Moi, soupirant de bonheur : - Enfin… Tout est en ordre, tout est fin prêt. Ça va être un magnifique Noël.

    Le silence de la Salle commençait à revenir que des bruits de pas résonnent. Des pas lointains marchés dans la neige, qui attire autant mon ouïe que celle de Reyn ou de R1. Ces pas sont ceux que l’on entend craquer dans la poudreuse blanche, ceux-ci sont clairement audibles pour moi que je peux savoir qu’ils viennent du côté externe de la Salle.

    Moi : - J’ai la curieuse impression qu’on va avoir droit à une mauvaise surprise…

    Les mystérieux pas ne se font plus entendre dans la neige derrière le large mur externe de l’Académie, remplacés par le doux murmure du vent hivernal de la matinée. Puis… on frappe à la porte. Celle de derrière le bar, celle de service et de sortie de secours. Reyn sursaute un peu, laissant de côté les autres sablés pour le moment, puis elle regarde vers la porte. R1 reste sur ses gardes, surpris mais pas tant terrifié. Je me dirige tranquillement vers la porte de service puis je l’ouvre en baissant la barre. Le lourd battant métallique s’ouvre vers l’extérieur et je peux voir la personne qui attend dehors dans le froid. Même si elle est chaudement bien vêtue… et qu’elle est l’une des personnes que je ne pensais pas voir débarquer ici en hiver.

    Fanny : - Salut Galen !
    Moi : - Fanny… Je ne pensais pas te voir un matin comme celui-ci. Qu’est-ce que tu fiches ici ?
    Fanny : - Eh bien, je me suis dit que c’était la période hivernale de Yavin IV alors je viens passer par ici. Et comme en hiver il y a la célébration de Noël, où tout est partagé et pardonné…
    Moi : - Il m’semble que l’Empire Téta célèbre aussi Noël, et qu’une jeune personne de ta condition est censée être auprès de sa famille lors de diners et bals organisés pour la haute gente. Pourquoi venir ici ?
    Fanny : - Je suis venue voir comment les Jedi fêtent Noël et en passer de différent qu’à Cinnagar. Je souhaiterais aussi ajouter que ça… m’a fait penser à toi et que… je voulais à nouveau me faire pardonner avec toute cette guerre passée… Est-ce que je peux entrer ?
    Moi : - Certains auraient dit non. Moi je ne vais pas te laisser dehors comme ça. Vas-y.

    J’ouvre davantage la porte et me place sur le côté pour laisser la jeune blonde cinnagarienne pénétrer dans la Salle, en tendant mon bras libre comme pour l’inciter. Je referme derrière elle, en évitant que le froid et des flocons ne s’amènent davantage, puis je rattrape au pas forcé la jeune demoiselle. Fanny Keto contemple avec émerveillement la décoration de toute la Salle ainsi que le grand sapin avec le traîneau ; à voir les étoiles dans ses yeux aux pupilles élargies, j’ai l’étrange pressentiment qu’elle n’a rien vue de tel.

    Fanny : - Galen, c’est… Cette Salle est magnifique. Toutes ces couleurs et cette présentation… c’est magnifique. Je n’avais jamais vue une salle commune aussi bien aménagée.
    Moi : - Quoi, tu veux dire que tu n’as jamais vue de salle décorée comme ça pour Noël ?
    Fanny : - Bof. Entre ma famille, qui se contente de quelques banderoles dorées à nœuds et le peu d’accessoires liés, et au BSR à l’époque, où on ne prenait pas la peine de poser des jours pour célébrer quoi que ce soit, je crois bien que cet endroit est encore mieux que dans les rues de la capitale ou d’autres allées marchandes des planètes du Noyau.
    Moi : - Ah. D’accord…

    Elle continue de fixer des yeux rêveurs l’aménagement très convivial de la Salle et me déclare que la présence du traîneau est une bonne chose. Elle se tourne ensuite vers le bar et elle aperçoit le décor de chalet autour. Elle s’approche des chaises hautes et voit Reyn qui en a profité pour se dissimuler un peu dans l’ombre du comptoir. La jeune femme lui sourit et la salue avec un grand sourire.

    Fanny : - Salut Reyn, contente de te voir. N’aie pas peur, je viens en paix.
    Reyn (télépathie) : - Je préfère rester sur mes gardes pour l’instant.
    Moi : - Il ne faut tout de même pas oublier Fanny que tu as été une ennemie pendant un moment. Ta présence en ces lieux n’est pas très agréable pour certains, même si le temps a fait son chemin.
    Fanny : - Pas de soucis. Je ne resterais pas très longtemps dans ce cas, juste quelques minutes. Mais dites… ça sent drôlement bon par ici. Qu’est-ce que vous cuisinez de si bon matin ?
    Moi : - Reyn s’est occupée de faire les chocolats chauds et les sablés pour ce matin. Normalement, il y en a assez pour une bonne partie encore là de l’Académie et pour après. Tu voudrais goûter ?
    Fanny : - Hum, ma foi. Je n’ai rien contre une bonne tasse et un biscuit, ce voyage m’a ouvert l’appétit.

    Je fais signe à Reyn de s’exécuter et celle-ci hoche verticalement sa tête. Je demande non-verbalement à Fanny de venir d’installer à une table et se poser, ce qu’elle accepte avec grand plaisir. Elle se pose donc tranquillement à la première table près du sapin, retirant son manteau de feutre synthétique vert sapin pour être à l’aise avec… un pull rouge de laine fait main où une couronne de Noël orne le devant. Venant de sa part, c’est surprenant… mais pas tant déroutant en fin de compte. Elle s’aperçoit que je lorgne sur son pull et ricane d’amusement en se pinçant les lèvres.

    Fanny : - Je l’ai acquis en passant commande auprès d’un marchand local. Il me donnait envie de le porter pour l’occasion alors j’en ai pris un. Il est beau, hein ?
    Moi : - Oui, on peut dire qu’il est chic.

    Aussitôt depuis la cuisine du comptoir, Reyn revient avec une énième tasse de chocolat chaud et un sablé au passage en apportant tranquillement le tout à la visiteuse. La jeune blonde attend que ma sœur lui tende son petit plateau puis elle prend d’abord la tasse qu’elle porte à ses lèvres. Son regard montre un air satisfait, tant par la qualité de la boisson que par sa douceur, puis elle prend le sablé pour le croquer. À l’entendre, les sablés sont eux aussi succulents et bien réussis.

    Fanny : - Alors c’est ça un chocolat chaud de Noël et un sablé. J’adore. Du très bon travail Reyn, c’est un vrai délice et ton sablé est aussi moelleux à l’intérieur que doré et croquant à l’extérieur.
    Reyn (télépathie) : - Merci beaucoup.
    Fanny, finissant sa tasse et son sablé : - Il faudra que tu me prêtes ta recette pour d’autres occasions. (Elle porte son regard vers le traîneau.) Galen, si tu permets, je pense que je vais aller m’installer sur ce traîneau. Il m’a l’air bien solide et bien décoré.
    Moi : - Je me suis débrouillé pour qu’il soit à l’épreuve des grandes charges, en le concevant avec du bois venant des arbres de Kasshyk et aussi ressemblant que l’on le pense. Pour les rennes, de vrais n’auraient pas marché alors j’ai mis des versions holographiques.

    Fanny Keto montre à bord et s’installe doucement sur la première banquette. Le bois du traîneau grince dans un léger murmure mais il ne tremble ni ne bouge d’un poil ; elle dépose son manteau et un petit sac plutôt rempli puis elle reste assise sur la banquette aussi longtemps qu’elle le souhaite. Ladite banquette est recouverte d’un revêtement en grosse et épaisse laine synthétique avec quelques petits coussins sur les côtés. En m’approchant, je me rends compte qu’elle passe de la gaieté à la mélancolie.

    Moi : - Fanny, qu’est-ce qui ne va pas ?
    Fanny : - Non rien, ça va. Je me souvenais juste… que c’est la première fois que je montre sur un traîneau mais qu’il n’y a pas le Père Noël. Gamine, j’enviais les autres enfants qui pouvaient venir sur les genoux de ce vieux et grand monsieur pour lui demander un souhait. Mes parents ne m’ont jamais permis de genre de faveur, disant que je n’avais pas besoin de ce personnage pour avoir ce que je souhaitais. (Elle marque un court silence puis elle tourne sa tête vers moi.) Galen, je crois que j’ai bien fait de venir vous voir à l’Académie pour un petit passage bien mérité. Et à te voir, on dirait que tu fais le…
    Moi, ironiquement mais gentillet : - C'est voulu en fait. Disons que comme les maîtres Jedi sont tous occupés et ne participent que rarement aux fêtes, c'est à moi de jouer le petit "père Noël" pour cette saison.
    Fanny : - C'est génial.

    Enfin une réponse qui est agréable à entendre. Du moins, la première que j'entends avant d'entendre mon ami R1 m'alerter de ces bips préventifs que quelqu'un arrive. L'heure convenue est arrivée, les derniers restants de l'Académie vont venir ouvrir leurs cadeaux et prendre un bon repas matinal de Noël.


    JOYEUX NOËL À TOUS ! (Signé Galen)

    Ce message a été modifié par galen-starkyler le mercredi 19 décembre 2018 - 22:09

    mercredi 19 décembre 2018 - 12:43 Modification Admin Permalien

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    Kinsa-Talik

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    Noël à l'Académie

    Aujourd’hui, c’était Noël ! J’avais mis un peu de temps avant de m’habituer à cette tradition du Noyau mais après plusieurs années j’avais fini par l’intégrer. Comme tous les jours, je pénétrai dans la salle commune, mais une mauvaise surprise m’y attendait : Fanny Keto. Je me figeai un instant. La jeune femme était clairement dans ma liste des personnes de qui mon instinct disait de me méfier. Cerise sur le gâteau, elle était assise juste à côté de Galen, trop près pour quelqu’un qui avait essayé de le tuer à plusieurs reprises il n’y avait pas si longtemps. Je serrai les dents, puis lançai froidement :

    Moi : Je me demandais qui s'était posé sans autorisation. J'imagine que j'ai la réponse, mademoiselle Keto.

    Les deux se retournèrent, visiblement surpris de me voir.

    Galen : Ah Kinsa... Tu es là. Je suppose que te souhaiter "joyeux Noël" est peu approprié à la situation.
    Moi, rogue : Je vous dérange, peut-être ? 
    Fanny : Non non, pas du tout. On... terminait juste de discuter. Rien de bien important d'ailleurs. 

    Elle se leva du traîneau en prenant ses affaires. 

    Fanny : D'ailleurs, je m'apprêtais à partir. J'étais seulement de passage.

    Je la fusillai du regard.

    Moi : De passage ? Vous n'auriez jamais dû venir ici.
    Fanny : C'est juste un petit passage de rien du tout, d'accord ? Rien de bien alarmant puisque je suis venue sans armes et sans mauvaises intentions. Et puis, Galen m'aurait laissée dehors depuis un moment si c'était le cas.

    Elle commença à se diriger vers la sortie de service, mais je croisai les bras d’un air sévère. Au-delà de mon ressentiment personnel, je me devais de garder l’Académie en sécurité. 

    Moi : Et je suis censée croire une Chasseuse comme ça ?
    Fanny : Je ne vous demande pas de me croire mais de me laisser me justifier. Je ne fais que passer par ici parce que j'avais besoin de changer d'air. De trouver un Noël plus joyeux que ceux dans le centre galactique. Et je suis venue, j'ai vue et je repars d'où je viens avec la certitude que j'ai eu raison de venir. J'ai pris le temps de me faire pardonner avec Galen et ça me convient parfaitement. Sur ce, je vous laisse... et joyeux Noël. 

    Elle ouvrit la porte, enveloppée dans son manteau, puis la passa pour sortir et s'enfoncer dans la jungle enneigée en fermant derrière elle. Galen croisa les bras, exaspéré, mais je ne le laissai pas formuler les reproches qu’il préparait.

    Moi : Elle faisait quoi ici ?
    Galen : Elle vient de le dire.
    Moi : Tu m'excuseras de rester sceptique....
    Galen : Kinsa, je peux comprendre que tu tiens à la sûreté de cette Académie autant que de l'Ordre, mais je peux t'assurer que je n'aurais pas laisser entrer Fanny si elle nous voulait du mal. Je l'aurais senti. Et puis, qui serait assez bête de toquer poliment à la porte de service pour nous attaquer ? Pas elle en tout cas.

    Je soupirai. Mon petit ami était bien trop naïf, parfois…

    Moi : Je sais. Mais à l'avenir, sois un peu plus prudent. Tu as tendance à t'attacher aux âmes que tu penses en rédemption. Elles ne le sont pas toutes. 

    Galen se dirigea vers le comptoir pour voir ce qu'il peut faire d'autre pour cette matinée, en rajustant son manteau de bure de Noël.

    Galen : C'est mon côté Jedi qui ressort voilà tout. Je te sers quelque chose ou tu veux patienter un peu, vue que tu es la première arrivée ?
    Moi : Oh je vais attendre Zadyssa, je pense. Mais je suis sérieuse à propos de Keto. Je ne la sentais pas à l'époque et je ne la sens pas davantage aujourd'hui.
    Galen : C'est réciproque après tout, elle a été durant un long moment une ennemie et les blessures de guerre sont généralement dures à cicatriser. 

    J’eus un sourire amer. Cela m’aurait étonné que Fanny Keto m’apprécie, et je n’y tenais franchement pas. Et puis, j’avais mon idée de la raison de son animosité envers moi, et ce n’était pas uniquement lié à la guerre…

    Moi : Galen, cette fille te tourne autour.. Juste pour que tu saches.

    Il se dirigea vers le sapin et l'observa un moment, puis donna un dernier petit coup de verni sur le bois du traîneau. 

    Galen : Je ne suis pas aveugle tu sais. Ce n'est pas parce que je ne peux pas influer sur son mental que je ne sais pas reconnaître des signes physiques qui témoignent de ça. Et depuis quelques temps, j'y vois... de la honte et du remord.
    Moi : Ce n'est pas de ta faute. À moins que les signes proviennent de toi…

    Cette éventualité fit mon cœur se serrer, même si j'étais certaine que c'était impossible.

    Galen : Et toi, qu'est-ce tu vois au juste ? Saurais-tu me dire ce que je ressens maintenant ?

    Je me concentrai. Nous avions déjà expérimenté l’empathie l’un sur l’autre, et puisqu’il me donnait l’autorisation ce serait facile même si je n’étais pas particulièrement douée. Après quelques secondes où je m’ouvris à la Force et à l’esprit de Galen, je pus constater que le doute ne paraissait pas permis. Il était amoureux de moi. Cependant, alors que je m’apprêtais à rouvrir les yeux, je ressentis quelque chose qui me plut beaucoup moins : bien que minime, elle avait également une place dans son cœur… Mais il me laissa rien dire et se retourna, souriant, et dit :

    Galen : Un chocolat chaud, ça te tente ?
    Moi : Je veux bien, merci !

    Reyn, qui avait tout entendu, sort un petit moment plus tard et vient vers la table habituelle pour y déposer un mug de boisson chaude accompagné d'un sablé fait maison et d'un sucre d'orge. Elle m’incita à venir m'asseoir et prendre le petit-déjeuner. Galen se plaça pas très loin de la table, attendant le retour de R1. J’hésitai un instant, puis me forçai à ignorer mes pensées négatives en ce jour de Noël. Cette discussion serait définitivement pour un autre jour. Ainsi, je déclarai avec un sourire :

    Moi : Allez, viens t'asseoir avant que Zadyssa arrive et nous charrie. On le mérite bien, et c'est Noël après tout.
    Galen : Tu préfères la table habituelle... (Il me montra le traîneau.) Ou ce traîneau bien conçu et exclusif pour s'y asseoir ?
    Moi : Il est pas mal, j'avoue. C'est toi ou Dex qui l'a fait ?

    Galen me fit une mine faussement gênée :

    Galen : À ton avis ? même si je serais curieux de voir comment Dexter arriverait à reproduire cette même ambiance festive pour l'an prochain.

    R1 arrive au même moment et lui donne un bonnet rouge à bord blanc laineux et à pompon blanc qu'il revêt sur sa tête brune. 

    Galen : Bon, moi je t'attends là-bas !

    Il alla vers le traîneau et s’installa sur la banquette avant, un genou posé sur l'autre. Je le rejoignis, mon chocolat chaud dans les mains, et je ne pus m’empêcher de rire :

    Moi : Tu fais un magnifique Père Noël, Galen Arek.
    Galen : Évidemment, même sans la barbe !

    Je posai ma tête contre son épaule et soufflai :

    Moi : Joyeux Noël.
    Galen : Joyeux Noël aussi, Kinsa.

    Mais au fond de moi, je pensais à Galen et Fanny assis sur ce même traîneau, heureux et complices. Et cela me faisait plus mal que je le pensais.

    lundi 24 décembre 2018 - 12:52 Modification Admin Permalien

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    Zadyssa

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    Noël à l'Académie

    Ce matin je m'étais organisée un entraînement matinal en prévision de la suite de la journée : étant donné que c'était Noël, j'aurai peu de temps pour m'entraîner, et il était hors de question d'en profiter. J'avais des mouvements à perfectionner, notamment l'association de l'Ataru et du Soresu avec l'Inertie. Et je devais encore trouver les meilleurs moments pour exploiter mes aptitudes au corps-à-corps dans tout cela, afin que cela devienne un automatisme et que je me forge mon propre style. Enfin bref, j'avais du boulot. Ainsi, accompagnée de mon fidèle sabre laser, je m'entraînai deux heures durant avant d'arrêter et d'aller me doucher pour être propre pour la fête.

    Je m'habillai et décidai de mettre un "bonnet de Noël", comme ils disaient, pour être un peu dans le thème. Je n'avais jamais réellement fêté Noël avant d'arriver à l'Académie. Bien sûr, c'était une fête propre aux mondes du Noyau mais ma mère ne le fêtait pas et je n'en avais jamais eu l'occasion ensuite. J'ignorai même pourquoi il y avait une fête. Je savais juste qu'il fallait s'offrir des cadeaux et qu'il y avait une sorte de code couleur à respecter : vert et rouge.

    Ainsi, je pénétrai dans la salle commune et tombai nez à nez avec ses seuls occupants : Galen,Reyn et Kinsa. Ma grande soeur avait sa tête sur l'épaule de Galen et je ne pus m'empêcher de sourire.

    Moi : Comme c'est miiiignon !

    Aussitôt, les deux amoureux se séparèrent tandis que je fixai Kinsa avec un sourire taquin.  Elle ne me renvoya pas la balle alors que d'habitude elle en profitait toujours pour me parler de Zokuron et moi. Notre lien confirma ce que je pensais : il s'était passé quelque chose. Mais comme ce quelque chose semblait avoir un lien avec Galen, je ne dis rien et me contentai de le saluer, lui ainsi que sa petite sœur, Reyn.

    Galen : Sympa ton bonnet, Zadyssa.
    Moi : Merci, j'ai essayé d'être dans le thème, cette fois.  (je désignai le traîneau) : Pourquoi il y a ça ?

    Il me regarda avec étonnement tandis que j'attendais sa réponse.

    Galen : Tu ne connais pas l'histoire de Noël ?
    Moi : Y'en a une ? Et je devrais la connaître ?

    Il me dévisagea avec le regard signifiant "Tu es désespérante" tandis que je haussai les épaules. Je ne voyais pas l'intérêt de la connaître. Tout ce qui était important, pour moi, c'était que cette fête réunissait tout le monde. Mais comme il semblait vraiment désespéré, je sortis mon datapad et effectuai quelques recherches jusqu'à tomber sur des informations.

    Moi : Hum... Je vois toujours pas pourquoi un vieux et gros monsieur habillé en rouge avec un traîneau, des rennes et des lutins doit donner des cadeaux à tous les enfants. Et il fait comment pour passer en hyperespace ? Et puis, vous trouvez pas ça bizarre ? Qui de normalement constitué laisse un inconnu entrer chez soi pour avoir des cadeaux ?

    À leurs têtes, notamment celle de Reyn, je compris que je venais de réduire à néant le mythe du Père Noël.

    Kinsa : Eh bien... Ça doit être pour ça que cette tradition est propre aux mondes du Noyau.

    J'esquissai un sourire tandis que Galen se levait pour me demander si je voulais un chocolat chaud. J'acquiesçai avec joie et il partit avec Reyn s'affairer au bar. J'en profitai alors pour sauter dans le traîneau et m'asseoir à côté de ma grande soeur. Je la prise dans mes bras :

    Moi : Joyeux Noël !
    Kinsa, m'ébouriffant les cheveux : Merci. À toi aussi.

    J'hésitai un instant avant de demander, en baissant d'un ton :

    Moi : Dis... il s'est passé quelque chose avec Galen ?

    Elle se crispa et je sus que j'avais vu juste.

    Kinsa : Je... oui. Mais... ce n'est pas le moment d'en parler.

    J'acquiesçai lentement, n'insistant pas. Alors je lui mis le bonnet sur la tête en me débrouillant pour qu'il tienne.

    Moi : Tiens, comme ça tu es associée à ton Galen. Le père et la mère Noël. Moi je fais une lutine.

    Je me créai une image mentale puis lui pris la main.

    Moi : Et là, on vole au-dessus des nuages et on voit les étoiles !

    Pour ponctuer cette phrase, je lui transmis par télépathie et grâce à notre lien ce que je voyais, prête à continuer jusqu'à la fin de mon histoire. 

    Moi : Ensuite, on plonge sous l'eau ! Une bulle l'empêche de de nous noyer. Et au-dessus, à la surface, on voit une lune qui brille. Après... on va dans un canyon. Le soleil se couche dessus et il apparaît orange-rouge. C'est beau, hein ?

    Je lui lâchai la main tandis qu'elle clignait des yeux pour se réhabituer à la luminosité de la salle commune.

    Kinsa : Très beau. Tu as vu tous ces paysages ?
    Moi : Non. C'est juste mon imagination.
    Kinsa : Et tu fais ça souvent ?
    Moi : Je le faisais. Quand j'étais seule avec Law. Pour passer le temps, me rassurer... Croire que je n'étais pas enfermée...

    Elle ne sut pas quoi dire et se contenta de me serrer contre elle.

    Moi : Je me suis dit que... je pouvais te le partager. Parce que ça ne doit pas rester quelque chose de négatif.
    Kinsa : Et tu as raison. (elle me rendit mon bonnet) : Allez, garde ça, petite lutine, et viens boire ton chocolat.

    En effet, Galen et Reyn nous attendait à notre table habituelle, et j'eus le plaisir de goûter le délicieux chocolat chaud de Reyn, que je n'hésitai pas à féliciter. Elle me tendit alors ses sablés et je dus me faire violence pour ne pas tous les dévorer.

    La fête ne faisait que commencer, les autres ne tarderaient pas à arriver.

    lundi 24 décembre 2018 - 16:39 Modification Admin Permalien

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  • Création du Nouvel Ordre Jedi --- Après ses terribles épreuves sur Byss, Luke ne pouvait plus se reposer sur un Jedi plus âgé et devint un vrai Maître Jedi, le premier du Nouvel Ordre Jedi. Il demanda officiellement en 11 ap. Yavin à la Nouvelle République la permission de créer une Académie Jedi, où il fit venir tous les candidats sensibles à la Force à travers la galaxie, y compris ceux qui comme Kyle Katarn avaient pour un temps délaissé la Force (celui-ci devint d'ailleurs maître à son tour). (Evénements & Histoires - Campagnes)
  • Farrell Jake, Commandant --- Ce pilote servit l’Ancienne République durant ses derniers jours avant la création de l’Empire. (Personnages - Rebelles)
  • Tambor Wat --- Wat Tambor est l’imposant président du Techno Syndicat. L’une des organisations industrielle les plus importantes de la galaxie. (Personnages - Séparatistes)
  • Kuro An'ya --- Peu de personnes connaissaient son vrai nom, An’ya Kuro. Maître Tholme était l’un des rares à le connaître et à être son ami. Elle avait choisi ce surnom de « Femme Sombre » par humilité vis-à-vis de la Force dont elle pensait être en fait la servante, elle estimait que cette symbiose avec la Force devait aller jusqu’à l’abandon de son nom. Elle était familière du côté obscur dont elle connaissait le danger… (Personnages - Jedi)
  • Véhicule Civil : Flare-S Swoop --- Le Flare-S Swoop est une version improvisée du Nébulon-Q Swoop. (Droïdes & Transports)

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