Concours Fan Fic 3 [Depots de Texte]

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  • Avatar Tyria

    Tyria

    8000 Crédits

    La section Fan Fiction d'AW a décidé de relancer un concours de... Fan Fics !^^ Pour cette troisième Edition, Anakin.S remets donc son titre en jeu de la première édition pour ce concours qui durera jusqu'au 20 Aout 2005.

    Le jury sera composé de Sidarks, Mirax_Terrik et de moi même. Nous noterons les fiches selon le barème suivant :
    - Scénario : 10 pts
    - Cohérence UE : 5Pts
    - Fautes/Styles d'écriture : 3 Pts
    - Originalité : 2 Pts

    Les prix seront :
    1er : 150 crédits.
    2eme : 75 crédits
    3ème : 50 crédits

    La fic devra être composée d'environ 15 000 mots au maximun. Et il est inutile de préciser que le plagiat est strictement interdit et que toute personne surprise en train de tricher sera éliminée du concours.

    Vous posterez vos créations ICI et uniquement vos créations... A partir du 21 Aout le topic sera fermé!

    Vous pouvez également écrire votre fan-fiction en Duo.
    Pour poster voila l'exemple à suivre :

    Nom de(s) Auteur(s) :
    Nom de la Fan-fiction :
    Nombre de chapitres :


    Chapitre 1

    ...

    Chapitre 2

    ...

    -------------------------------------
    Tyty...
    Félée jusqu'aux cotes et fière de l'être !
    Terrik Sarkin !

    [Ce message a été modifié par: Tyria le 02-07-2005 17:02]

    mercredi 22 juin 2005 - 15:36 Modification Admin Permalien

  • Avatar grievious

    grievious

    569 Crédits

    Nom de l'auteur : grievious ( wolff jocelin )
    Nombre de chapitres : encore inconnu
    Nom du fic : La guerre noire-les aventures de Kayi Dao



    LA GUERRE NOIRE
    les aventures de Kayi Dao



    Introduction:
    Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine...

    ...Ces une époque de conflits. Les séparatistes gagnent de plus en plus de systémes pour leur cause.
    La République est en crise, des problémes éclatent de partout à travers la galaxie. Pour restaurer l'ordre dans la République et la défendre, les pleins pouvoirs sont donnés au chancelier suprême, Palpatine et une grande armée de clones et donné.
    Pendant ce temps, sur Géonosis deux jedi, Obi-Wan Kenobi et Anakin Skywalker et une sénatrice, Padmée Amidal, sont prés à étre exécuter dans une grande aréne. Quelques instants aprés, ils sont sur le dos d'un reek, entouré de destroyers de la Fédération. Les destroyers sont prés à tirer quand, deux cent jedi sorte de nul part. Les géonosiens s'enfuisent par toutes issues et une armée de droïdes de combat et de super droïdes de combat rentre dans l'arène géonosienne. La bataille commence.
    Un jeune jedi (humain), Kayi Daho et son maitre (humain lui aussi), Wel-Gari Gata, saute d'une estrade de l'aréne pour attérire en plein centre, et se méler à la bataille, jedi contre droïdes et géonosiens. Ils prennent leur sabres laser et les allumes. Le combat débute ..

    Chapitre I :

    ... Des blasters sont tirés de partout, Les deux jedi dévient les blaster sur les droïdes sans difficultées. Mais la n'est pas le problème. De plus en plus de droïdes rentre dans l'aréne, et les jedi ont du mal à riposter contre une tel armée. Autour de Kayi et de son maitre les jedi tombent, tuer par les blasters qui ne cessent d'être tirer. Ils ne peuvent plus marcher sans voir un cadavre. Kayi essaye tant bien que mal à éviter les blaster, mais cela devient plus difficile. Son maitre arrive à renvoyer les blasters avec des gestes souples et agiles, tout en blaissant personnes de son clamp qui sont prés de lui, et tout en détruisant les droïdes, jusqu'à ce qu'un destroyer fédérale se déplie et envoie une de ses rafalles de blasters en pivotant et tirant sur Wel Gari.
    Maitre attention aux ... cria Kayi qui s'était éloigné de Gata.
    Gata qui était concentré sur un autre tir de blaster venant d'un super droïde de combat, n'entendat pas se qu'avait crié Kayi et se prenat la rafale de blasters tiré par le destroyer dans le dos. Bléssé à mort, il mourut en tombant par terre.
    Non, hurla Kayi, Maitre !
    Il renvoyat un blaster sur un droide qui perdit sa tête, et se dirigeat vers son maitre gisant à terre. L'amitié qui le liait à son maitre venait d'être perdu sous ses yeux. Oubliant se qui vient se passer, ne laissant aucun sentiment l'obscurcire, il se reconcentra sur le moment présent. Le destroyer recommencat à tirer une salve de blasters mais la Kayi ce ne laissa pas avoir. Il renvoyat les blaster, avec une grande rapidité, et le destroyer explosa et tout suite Kayi enchainat avec un saut qui lui faisat évité un blaster, et ratérit en plein milieu de droïdes et les découpat tous en un geste et renvoyat tout de suite aprés quatre blasters qui tua un géonosien parmie les trois droïdes détruit. Mais ses attaques ne servirent pas à grand chose. Les jedi tombés petit à petit. Ceux qui restérent forma un cercle qui rétréssicat vite, très vite. Kayi rejoignat le cercle. Les jedi ne pouvant plus résister, ils sont prés à étre tuer quand le comte Dooku arréta le massacre et passat un accord avec le maitre jedi, Mace Windu. N'étant pas daccord avec le marché donner par le comte Dooku, les droïdes repointérent leur blasters sur les jedi qui se préparérent a se défendre de leur mieux jusqu'à leur mort. Kayi se préparat à recevoir les miliers de blasters qui allaient étre tiré.

    Chapitre II :

    Les droïdes pointèrent leur blaster sur les jedi quand soudain ... Des cannonières de la République entrérent dans l'arène par les airs utilisant leur laser pour détruire tout ennemie autour du cercle jedi. L'arrivé des cannoniéres créa une suprise parmie les séparatistes et les droïdes et le comte Dooku.
    - Un périmétre autour des rescapés formée, ordona maitre Yoda au pilote d'une cannoniére.
    Les blaster étaient maintenant tirés sur les jedi et les clones arrivés sur le sol de l'aréne, ainsi que les cannonières. Les clones détruire les droïdes facilement et les jedi purent monter à traver les vaisseaux Républicain. Kayi montat dans une des cannonières, qui commença à monter dans les airs pour aller sur le champ de bataille. Kayi Daho regarda le massacre de l'aréne et le cadavre de son maitre, de son ami, avant de disparaître de cette vue.
    Kayi, etait avec les Maitre jedi Plo Koon et Kit Fisto du conseil, plus un maitre et un padawan qu'il ne connaissait pas et ayant survécu à la tueri. Au sol on pouvait voir la bataille. Des milliers de clones et de droïdes s'échangérent des blaster, des tirs de canon blaster, des missiles, des laser et des canons laser. En tout cas cela l'étonna que la République montat une tel armée de clones.
    Posez-vous au sol, dit Fisto.
    Oui et chacun prend un escadron de clones, dit Koon.
    Oui maitre, lança Kayi et les deux autres jedi.
    La cannoniére attérit et les jedi descendirent. Tout de suite les ordres donnés se sont fais éxécuté. Un escadron de onze clones restant sur place et attendant des ordres approchérent prés de Kayi Daho et il dirent à l'unisson:
    A vos ordre commandant, que faisont nous!
    Kayi Daho ne savait pas quoi faire. C'était la premiére fois qu'un escadron de clones attendait ses ordres. Il vit Kit Fisto prendre un autre escadron en main, et avança vers le camp adverse en renvoyant les blaster tiré en sa direction. Les clones tirés sur les droïdes en place au loin, mais qui se rapprochérent petit à petit.
    Alors commandant que faisont nous! Nous attendont nos ordres commandant, dit un clone.
    Euh ... Oui! Nous avençons vers l'ennemie en le détruisant! Aller soldat, on y va!
    Ouai, cria l'escadron.
    Kayi pris en charge l'escadron, et avança vers l'ennemie. Il évita les blaster et les renvoya tres facilement.
    Il était avec l'escadron, en plein milieu du champs de bataille de géonosis. Les bruits d'explosion, de blaster de coup de sabre laser rendit le champ de bataille insuportable, on l'entendait plus rien. A un moment un grand fracas retentit, et un nuage de poussiére recouvra la bataille. Une sphére de la Fédération venait de retomber à cause de tirs puissants venant de SPHA-T. On voyait que les tirs de blaster et de sabre laser à travers le nuage de poussiéres. Kayi découpa des dizaines de droïdes. La mort de son maitre renforça sa maitrise au sabre laser. Sa lame bleu frole l'air avec agilité et rapidité, tout blaster est renvoyer et tout droïdes se trouvant autour de lui est détruit.
    La bataille tourna en faveur des clones. Les séparatistes apeuré, prirent la fuite, les droïdes se faisaient exterminer et les mécanoïdes adverse pareil. Kayi était content. Il n'était que padawan, c'était sa premiére grande bataille et il avait survécu et vaincu les séparatistes sur la planéte de Géonosis. Pendant que les droïdes gagner en pertes, il laissa son escadron et se rendit dans les soutérains de Géonosis ou il vit un jedi y aller alors il fit pareil pour voire se qu'il si passait. Il savait que quelque chose de pas normal se passait dans les soutérrains, gràce à son instint jedi.

    Chapitre III :

    Kayi rentrat dans les soutérrains. Il descendit les marches d'un escaliers et traversa des couloirs. On pouvait voir des droïdes en train d'étre fabriquer. A cause du bruit des machines on entendait rien et Kayi descendat plus bas dans les soutérrains. Un mauvais présentiment l'envahie et il alluma son sabre laser quand deux géonosiens lui sautérent dessus. Il les découpat d'un geste très habile mais plein de géonosiens aparairent. Il utilisa la Force pour en propulser la majorité contre un mur. Il fesat tournoyer son sabre d'une grande habilité et découpa les géonosiens un par un avant de réutiliser la Force pour projeter le reste dans le vide de l'usine. Mais encore six des géonosiens mais volant cette fois ci arrivérent avec leur canons que Kayi leur enleva gràce encore une fois à la Force et sauta à leur auteur pour coupé les ailes d'un des géonosiens qui heurta un mur, et la tête d'un autre qui tomba inerte par terre. Les quatres autre qui ont évité Kayi revenérent vers lui. Il sauta et ratérit sur un tapis roulant servant à emmener et à fabriquer des matiéres. Les géonosiens arrivérent et Kayi décrocha des droïdes qui été en train de se construirent et les projeta sur les géonosiens volants. Deux évitérent l'envoye de droïdes et deux se les prirent. Kayi resauta pour ratérire sur un balcon ou l'on pouvait voir une partie de l'usine. Kayi vit deux stalactites et les décrochat et les envoyat sur les deux géonosiens qui se firent transpércer. Il resta immobile pendant quelques seconde et dit :
    Sa y est ! Il y en a plus !
    Mais avançant discrétement, un géonosiens sauta pour pousser Kayi mais rata. Kayi l'ayant sentit, faisat un roulis par terre pour l'éviter, se retournat et découpa les deux jambes du géonosiens qui cria de douleur.
    voilà, cette fois-ci il y en a plus, je le sent, se dit-il.
    Et puis il entendat des bruits de sabres laser se heurtant, plus bas dans les sous sol de Géonosis. Un autre mauvais présentiment le renvahit. Il descendit pour aller voir se qui se passait en bas.

    [Ce message a été modifié par: grievious le 07-07-2005 14:06]

    samedi 02 juillet 2005 - 19:18 Modification Admin Permalien

  • Avatar BobaFett

    BobaFett

    1681 Crédits

    Il y a bien longtemps,dans une galaxie lointaine,très lointaine....

    STAR WARS

    DARK MAUL:LA NAISSANCE DU MAL

    An 32 avant la bataille de Yavin,une semaine avant le blocus de Naboo.Si les Sith sont considérés et ce considèrent comme les opposés des Jedi,ils furent cependant,des Jedi autrefois.Mais eux préférés faire appel à leur sentiments comme la haine,la peur,la colère qui mènent aux côté obscur de la force.Les Sith,ayant été massacrés par les Jedi il y a très longtemps,appliquaient la loi des deux,un maître et son apprenti.En l´occurence,Dark Sidious le maître et Dark Maul,l´apprenti.
    Dark Maul mesurait un mètre soixante quinze environ,avait huits cornes sur la tête car il était un Zabrak originaire d´Iridiona,était habillé tout de noir,avait un double sabrolaser et SURTOUT,s´était tatoué tout le corps de symbole rouge et noir,représentant le côté obscur et sa puissance.Ses yeux était jaunis à cause de la force obscure.Il avait perdu toutes sa personnalité pour n´être que l´arme de son maître,n´être que l´ombre de ce dernier.Maul s´entrainait tout les jours dans sa salle d´entrainement sur Coruscant,face à des droides.Les droides avaient une fonction pour ne jamais achevés leur ennemis à terre.Mais Maul avait désactivé cette fonction depuis longtemps,pour avoir plus de plaisirs.
    Maul se tenait debout,au centre de la salle,sa main sur le manche de son sabrolaser.Quatre droides l´encerclaient.Le premier,était armé d´un sabrolaser jaune.Le deuxième avait un sabrolaser or dans chaque main.Quand aux deux derniers,ils avaient des batons électrifiés.
    Le premier attaqua.Maul savait qu´il n´aurait pas le temps d´activer son sabrolaser et de parait l´attaque.Il fit une roulade sur le côté,avant de transpercer son ennemi en deux.Ce dernier tomba par terre dans un fracas de métal assourdissant.Le deuxième chargea à son tour.Maul échangea cinq coups de sabrolaser avant de sauter très haut dans les airs pour retomber très loin de son ennemi.Il fit appel à la force pour lui lançer son sabre en plein dans la figure.Le droide n´était pas programmer pour parer cette attaque et s´éffondrat.Les deux derniers attaquèrent ensemble.Maul recula de deux pas pour éviter les batons électrifiés et leva la main gauche face à lui pour faire jaillir de sa main des éclairs d´électrifiés qui firent tomber le métal qui était encore il y a quelques secondes,des droides de combat.Trop facile,pensa t-il.Sa dernier mission avait été beaucoup plus intéressante.Il avait massacré,un par un,tout les membres du Soleil Noir,une organisation criminelle.Le plaisir qu´il avait atteint en les tuant était incroyable.Le Soleil Noir ne pourrait plus nuir aux plans de son maître.Maul tourna les talons lorsque son bracelet,accrochet à son poignet gauche,émit un bruit avant de clignoter.Cela ne pouvait être que son maître.L´idée de ne pas répondre ne lui vint même pas à l´esprit.Il devait tout à son maître.Il répondit:
    -Mon maître.
    Il se mit à genoux.L´hologramme de son maître apparût.
    -Seigneur Maul,une nouvelle mission vous incombe aujourd´hui.
    -Je ferai ce que vous voudrait,répondit le Seigneur Sith.
    -J´attend une cargaison très importante d´Holocron Sith pour mes affaires personnelles.Cependant,le convoi transportant les Holocron ne donnent plus signe de vie deppuis quatre jours.J´ai envoyé,il y a deux jours,des mercenaires sur places mais ils ne sont jamais revenus.Retrouvez les mercenaires et ma CARGAISON!
    -Quelles est leur dernière position connu mon maître?
    -La planète des glaces,Hoth,lui répondit Dark Sidious.
    -Très bien mon maître.
    L´hologramme de son maître disparût.Maul partit vers son vaisseau,le Sith Inbfiltrator,que son maître lui avait offert.
    Dark Sidious s´éloigna du projecteur holographique et se mit à méditer.Cette mission prouvera sa valeur et son potentiel,pensa t-il....

    Pour la suite allez ici :

    http://www.jeuxvideo.com/forums/1-10583-706-1-0-1-0-0.htm

    dimanche 03 juillet 2005 - 15:18 Modification Admin Permalien

  • Avatar ani13

    ani13

    2382 Crédits

    Nom des Auteurs : Ani13 et Superman
    Nom de la Fan-fiction : L'Amitiée Consumée
    Nombre de chapitres : 6


    Chapitre 1 : La Séparation (écrit par Superman) :


    Tout commence sur un transporteur, un des membres de l’équipage trouva deux bébé endormi. Ils devait être âgés de quelques mois, comment pouvait- on abandonner ses enfant, l’homme les emmena à l’infirmerie pour qu’on évalue leur santé. Quelques jours plus tard une femme du nom de Karlea accepta de les adopter tout les deux, elle retourna sur la planète Ondéron la où était sa maison.


    17 ans plus tard sur la planète Ondéron


    « Tratla où est encore passer ton frère » demanda Karlea
    « s’entraîner dehors avec la nouvelle sphère qu’il c’est fabriquer » dit Tratla
    « va le chercher toute suite » dit Katlea
    « oui maman j’y cours » lança Tralea

    Alors il parti chercher son frère qui devait encore être dans sa cabana, une fois arriver devant la porte Tratla utilisa la force pour ouvrir la porte et se mit à appaler son frère que maman voulait le voir toute suit. Après dix minutes ils arrivèrent à la maison, entrèrent sans faire trop de bruit pour aller rejoindre leur mère au salon principale.

    « je veux bien que vous partiez faire votre jeux de survit dans la forêt mais que ça ne dépasse pas 7 jours sinon vous allez avoir des ennuis je suis assez claire » dit Karlea
    « oui maman » dire Tratla et Treoperr
    « bien aller filer avant que je change d’avis » conclu Karlea

    Chacun allant dans leur chambre chercher ce qu’il appelait leur trousse de survit personnel, puis une fois prêt ils prirent la direction de la forêt sans perdre une seul minutes du temps qu’ils avaient eu. Marchand droit devant vers une super avanture de survit dans cette forêt très dangereuse où la végétation était très dense et où on pouvait trouver des immense falaise.

    Les deux frères s’étaient entendu pour marcher les deux premier jours, camper pendant 3 jours au même endroit et matcher 2 jours pour retourner à la maison. Les heures passaient et Tratla s’amusait à faire trébucher son frère en usant de la force ce qui avait pour bu d’énerver Trepperr qui finissait toujours par frapper son frère pour l’avoir fait tomber. Et comme toujours ça finissait en bataille, Treoperr prenait toujours un certain plaisir à fesser sur son frère qui se trouvait immobilisé sur le sol.

    Treoperr était facile à faire énerver et en générale il avait tendance à utilisé sa force plutôt que son intelligence. Faut dire qu’il avait parfois tendance à frapper son frère sans raison, il donnait juste comme excuse qu’il avait besoin de se défoulé et que c’était amusant de taper sur son frère. Tratla avait plus de difficulté à contrôler la force que son frère donc Treoperr en profitait toujours quand il tapait sur son frère. Ainsi il pouvait le bloquer au sol ou contre un mur pour fesser dessus aussi longtemps qu’il voulait mais en générale c’était leur mère qui les séparait.

    « ça t’apprendra à me faire tomber » lança Treoperr

    Qui venait de relâcher son frère après l’avoir assommer de coups pendant 5 minutes, Tratla avait riposter du mieux qu’il pouvait mais étant immobiliser sur le sol c’est pas facile de se défendre. Ils se remirent en route quand Treoperr s’arrêta et regarda dans la direction de leur maison qu’il venait de quitter quelques heures plutôt. Il avait un drôle de pré-sentiment et préféra faire demi-tour sans perdre une minutes.

    Ils se mirent à courir sans savoir ce qu’il allait trouver une fois de retour à leur maison, ce n’était pas évidant de courir dans cette végétation sans risquer de se prendre un arbre ou une branche. Ils mirent la moitié du temps pour revenir à leur maison et en arrivant la maison était en feux, ils étaient impuissant face à cette catastrophe, les voisins avait appeler les secours mais il ne fallait pas espéré de survivant de ce brasier. Après deux heures de lutte contre le feu les deux frère entrèrent dans la maison pour voir ce qui pouvait être encore sauvé.

    Ce fut Treoperr qui retrouva le cadavre de leur mère brûler comme le reste de la maison, elle avait été enfermer dans une pièce par quelqu’un et cette personne avait mit le feu à leur maison. Tratla commençait à regretter d’être parti pour leur stupide jeu de survie dans la forêt.

    « qu’est-ce qu’on va fait maintenant » demanda Tratla
    « retrouver les coupable et j’ai déjà mon idée sur le sujet » annonça treoperr
    « l’empire j’aurais du y penser » s’exclama Tratla
    « l’empire n’est pas lâche se sont les rebelles qui ont fait ça » lança Treoperr
    « je suis sur que non » continua Tratla
    « les rebelles sont coupable aller viens on va aller rejoindre l’empire pour vengé notre mère » ajouta Treoperr
    « mais…… » commença Tratl
    « l’empire est innocent alors arrête de discuter et viens » coupa Treoperr

    Marchant vers le spatioport Treoperr trouva cacher dans ub paquet deux sabres lasers et le plus étrange c’est que le paquet leur était adresser mais aucune adresse de l’expéditeur apparaissait sur le dessus de la boîte. Treoperr choisi le premier et donna l’autre à son frère il ne restait plus qu’à trouver comme utiliser les sabres, après quelques minutes à jouer avec ils finirent par trouver comme le faire pour canaliser leur énergie pour allumer leur sabre sans appuyer sur le bouton. Treoperr contrôlait très bien ses mouvement avec son sabre mais Tratla avait encore quelque difficulté mais s’en sortait quand même bien.

    Ils reprirent leur chemin vers le spatioport le plus proche et ainsi pouvoir aller au centre de recrutement de l’empire. Treoperr voulant s’inscrire comme pilote de chasseur TIE un vaisseau qu’il rêvait de piloté depuis des années, quand à Tratla c’était le x-wing qui avait attirer son attention depuis qu’il en avait aperçu il y a 3 ans de cela. Il avait garder pour lui le fait qu’il rêvait d’un x-wing car sinon sont frère lui aurait fait la fête, le spatioport était en vue plus que 15 minutes et ils seraient en route pour l’empire.

    « j'ai changer d’idée je veux rejoindre les rebelles, je suis toujours sur que c’est l’empire qui a fait le coup » lança Tratla
    « les rebelles sont le problème de notre univers la source de malheur de plusieurs planètes et toi tu veux les aidé à détruire tout ce qu’a bâti l’empire depuis de années » ajouta Treoperr
    « l’empire n’est qu’un monstre sans pitié et oui je pré-faire être un rebelle qu’un membre de l’empire, je ne travaillerait pas pour ceux qui ont assassiné notre mère » déclara Tratla
    « bien fait comme tu veux mais ne viens pas ramper chez l’empire quand tu auras la vérité sur les vraies assassins de maman » rétorqua Treoperr
    « j’ai pas l’intention de ramper devant eux car je préfère mourir plutôt que de servir des assassins » annonça Tratla
    « je te préviens tout suite si jamais tu te trouve sur mon chemin je t’abattrai comme une limace sans importance et comme un traître et un lâche que tu es » dit Treoperr
    « vas-y tu n’auras qu’à le faire j’ai pas peur de tes menaces, la prochain fois qu’on se verra tu seras considérer comme mon ennemie » répliqua Tratla

    Puis le deux frères qui étaient inséparable depuis leur enfance venait de dire adieux à leur amitié qu’ils avaient toujours eux l’un envers l’autre. L’un marchant vers l’empire et l’autre vers la résistance ils savaient qu’un jour ils seraient de nouveau face à face et que ce jour la un seul devrait survive à moins que l’autre reconnaisse ses tords et change de camps. Mais la probabilité que l’un des deux change était pratiquement impossible car chacun voulant vengé leur mère.

    Treoperr embarqua dans une navette impériale qui allait directement au centre de recrutement alors que Tratla cherchait un moyen de rejoindre les rebelles chose pas facile car il se cache pour leur survie. Arpentant le spatioport Tratla fini par tomber sur une personne qui allait l’aidé à rejoindre les rebelles seul sont désir de connaître la vérité l’empêchait de vouloir attaquer à lui tout seul l’empire.


    Chapitre 2 : Affialiation dans un escadron (écrit par Ani13) :


    Les temps étaient dur et sombre, la galaxie subissait les guerres. Tratla avait réussis à embarquer dans un croiseur Mon Calamari MC-40. C'était la première fois qu'il en approchait un de si près. C'était gigantesque, mais il ne fallait pas se laisser impressioner, autrement que serait-ce lors des batailles ?
    Une personne entouré de cinq soldats arrivé, des médailles orné son uniforme.

    "-Bonjour à tous nouvels recrues. Vous êtes mainteant rebelles, vous combattrez ce dont vous ave toujours détestés. Certains veulent faire partie de la Chasse Rebelle, d'autre de la Guérilla ou dans la Flotte. Les listes des recrues vont surtout vers la Chasse Rebelle. En ce moment, nombreux rejoins notre cause depuis notre victoire à Endor. Je comte sur vous pour nous faire remporté une victoire définitive contre l'Empire !
    -Oui monsieur ! lachérent simultanément les nouvelles recrues, dont Tratla.

    La réunion de recrutement fut finit, Tratla suivit plusieurs des nouveaux pilote de la Chasse Rebelle dans une salle de briefing où les attendait le commandant de la Chasse Rebelle.

    -Bonjour messieurs, je vois que vous arrivez en nombre. La Chasse Rebelle prend de l'ampleur, elle devient une partie majeur de l'Alliance. Grâce à ses pilotes, elle remporte de victoire contre l chasse impérial, repousse des attaques. Nous vous faisons confiance. Mais pour l'heure, vous devrez faire une simulation pour voir vos talents et savoir dans quel escadron vous assigner.
    -Entendu commandant !
    -Vous pouvez y aller, chacun un simulateur.

    Les pilotes ne le se firent pas répété deux fois, ils allérent dans un simulateur juste après avoir reçu l'objectif du teste. Les 18 pilotes postulant pour entrer dans les escadrons de la Chasse Rebelle allait devoir faire face à deux escadrons de Tie, des mirettes dans le jargon rebelle.

    -Les voilà ! cria Tratla après avoir basculait sur la fréquences de l'escadon. Mais il n'y a qu'un escadron.
    -Je les vois, effectivement, je ne vois que 12 mirettes ! répondit un pilote.

    Tratla stoppa la conversation et visa une mirette qui approchait trop. La réticule de visé passa au rouge, Tratla s'appréta à faire feu mais son adversaire fut plus rapide : il fut toucher à ses deux ailes tribord.
    -J'ai perdu le contrôle de mon X-wing !

    Il essaya de redresser mais le pique de son X-wing penchait vers la droite, il allait se cogner sur une mirette. A peine commençait que le teste était déjà finit pour lui, mais une idée lui vient comme un éclair. Il stoppa soudainement son appareil, les moteurs s'arrêtérent et le chasseur tombait déjà en chute libre. Tratla remis ses moteurs en marche, des petits écran se rallumait, il tira le manche à balai et son X-wing monta en chandelle.Il revint sous la mirette qu'il avait touché, il allait maintenant tenir sa vengeance, il fit feu trois salves et vis son adversaire exploser.

    -C'est bon les gars, je l'ai eu.
    -Bien joué vieux, mais l'autre escadron rapplique.
    -Ils sont combien maintenant ? demanda un autre pilote.
    -19 ou 18 je croix, répondit Tratla.
    -Un vrai jeu d'enfant !

    Tratla rejoignit un autre rebelle et tout les deux allérent à la rencontre de trois mirettes.

    -On les laisse prasser puis on les prend de revers, proposa l'autre rebelle.
    -Je te suis, fit tout simplement Tratla.

    Les trois mirettes lachérent un feu nourris, tout les lasers furent évité par les deux jeunes pilotes. Le vaisseau de Tratla trembla un peu, un tir l'avait touché. Ses boucliers étant maintenant à 25 %, il devrait faire attention. Le feu ennemi stoppa, les deux X-wing passérent entre eux et firent un demi-tour aussitôt, leurs ennemis n'avaient pas encore pigé, le temps qu'ils comprennent, ils furent réduirent en poussière.

    Dix minutes de combat intensif passérent, les mirettes se faisaient détruire, ainsi que les rebelles. Heureusement que c'est une simulation pensait tout le temps Tratla. Les mirettes étaient maintenant au nombre de 8, les X-wing étaint 10. Ils avaient l'avantage numérique. Tratla et l'autre rebelle faisait un bon duo. A eux deux ils avaient mit en déroute plus d'une mirette sans même trop forcé.

    -On est des pros, se marrer les deux colléugues quand ils abattaient une mirette.
    Un tir frola le chasseur de Tratla dont les boucliers étaient maintenant à 10 %.
    -Je devrais tout même faire attention, lança Tratla à son compagnon.
    -Ouai, moi aussi, j'ai plus de boucliers, un tir et pouf, je suis plus ici.

    C'était pas très rassurant, même dans une simulation, surtout quand cette dernière dépendait de l'affiliation de l'escadron. Les tirs volaient de partout, les explosions surgissaient de n'importe où. Les deux camps perdaient en pilote. La simulation touchait à sa fin, les deux compéres rebelles étaient toujorus là avec trois autres pilotes. Seul quatres ennemis leurs faisaient encore face. Les derniers rebelles se réunirent et commencérent à pourchassé les mirettes. L'une d'elle fut en plein dans le viseur de Tratla, alors que la mirette fonçait pour échapper à son adversaire, trois tirs la rattrapa ceux qui lui mit fin à ses jours. Le combat dura encore 5 grosses minutes, le compagnon de Tratla fut détruit, il était maintenant seul avec un rebelle. Tout les deux face à une mirette. Cette dernière tira un coup auquel Tratla ne porta aucune attention. Le tir atteint les réacteurs du chasseurs qui commençait à s'embraser et fut tout de suite après désintegré. Tratla ferma les yeux à cause de la lumière qui surgissaient de tout les côtés de son cockpit.

    Quand Tratla rouvrit ses yeux, il vit le simulateur et en sortit. Il vit alors un rebelle s'approchait.

    -C'est moi, Maqué, le pilote avec qui on a désintegré plein de mirette.
    -Ah oui ! Moi c'est Tratla !

    Le jeune rebelle et avant-dernier pilote à être sortit de la simulation regarda le commandant qui lui souriait.

    -Bon ! commença le commandant. Vos talents sont plutôt bien, même très bien. Voici donc les résultats.

    Il commença à dire dans quels escadron ils seraient quand ce fut au tour de Maqué et Tratla.

    -Maqué : Escadron Spectre, tu seras Spectre 11. Tratla : Escadron Spectre, tu seras Spectre 12.

    Les deux nouveaux Spectre se sautérent dans les bras. Ils étaient dans le même escadron, dans le même Vol en plus. Tratla trouva le sourire, d'ailleurs, il avait aussi trouvé un nouvel ami. Et il se jura aussi une nouvelle fois de trouver qui a tué sa mère.

    -Vas y avoir du grabuge chez les impériaux !!! s'exclama Maqué.
    -Bon, vous pouvez vous rendre dans la cantina du croiseur : "A l'Impérial Grillé".

    "Youpi" fut le cri de joi qui emplit la salle, tout les pilotes étaient heureux d'avoir integré le camp dans lequel ils avaient rêvé d'entré pour combattre ce qu'ils détestaient le plus au monde.

    Les pilotes se retrouvérent dans la cantina, le droïde serveur : Wilfried fut demandé de partout. Une bière corelliennes par si, une par là. Les conversations règnait dans la pièce. Un chahut l'emplissait, il y avait de quoi oubliait les soucis de la vie pour se détendre une bonne fois. Finalement, ils allérent se couché, Tratla partageait la même chambre que son ami Maqué.
    -Bonne nuit Maqué. Fait de beaux rêves.
    -Ouai, je vais rêvé de détruire de l'impérial.
    Les deux nouveaux rebelles partirent en rire avant de s'endormir, s'endormir dans un sommeil profond.


    Chapitre 3 : Formation sur Carrida (écrit par Superman) :


    Haine et colère grandissait dans le cœur de Treoperr, son propre frère avait décidé d’aller rejoindre les assassins de leur mère, comment osait-il faire ça. Avant il était frère, ami maintenant il seront ennemi rien ne pourra empêcher ça, Tratla un traître qui doit mourir et qui mourra. La vie de ce petit traître s’arrêtera très bientôt, il mourra comme un lâche, comme un moins que rien.

    Le transporteur arriva à l’académie Carrida avec plusieurs autres recrue certains voulait se diriger dans la bataille terrestre, d’autres comme pilote de TIE, certains voulait être sur les croiseurs ce qui était sur c’est que tout le monde trouvera sa place. La salle d’enregistrement était bonder de monde, Treoperr discutait avec ceux qui attendait mais aucun ne semblait attirer par la bataille dans l’espace pour le moment.

    Son tour arriva et il donna son nom et son âge, celui qui faisait les inscription lui dit qu’il était un peu jeune et qu’il devrait suivre une formation avant de pouvoir partir dans l’espace combattre l’ennemi. Dans le fond ça ne le dérangeait pas car il allait en profiter pour trouver le meilleur moyen de tuer son ennemi. C’était prioritaire il devait réussir sa formation pour détruire son ennemi , le traître qui avait les assassins de sa mère.

    Le recrutement pour la journée était fini, les nouveaux furent envoyer à différent endroit dans l’académie selon l’orientation qu’il avait choisie.

    « bienvenu à tous dans la secteur formation de pilotes, ceux qui ont déjà de l’expérience en pilotage votre formation sera de court durer, pour les autres c’est la formation complète qui vous attend à moyen que vous arriviez à démontrer un réel talent de pilotage avant la fin » dit le générale

    « bien la salle 12 est l’endroit où vous dormirez, la salle 25 est votre cafétéria, les salles 15 à 22 seront pour les cours théorique de la formation et les salles 30 à 35 seront pour les simulateurs de vols » ajouta le générale

    « le couvre feu à 22h, le réveille à 6h, les 6 premiers mois c’est une formation générale que vous aurez, dès le 7ième mois vous serez disperser en plusieurs groupe selon vos compétence acquisses ce qui permettra aux meilleurs de pouvoir progresser plus vite sans attendre après les plus lent, vous avez cartier libre jusqu’au couvre feu, et interdiction de quitter le secteur pilote » conclu le générale

    Et le général quitta la pièce sous le regard des nouvelles recrues impatient de commencer leur formation pour ainsi pouvoir offrir leur service à l’empire.

    « et bien c’est strict comme règle » dit une recrue
    « oui mais bon si ça nous permet de devenir les meilleurs faut pas le plaindre » dit Treoperr
    « je suis Plariar et je suis ici pour devenir le meilleur pilote de la galaxie et pouvoir suivre les traces de mon frère qui à péri en se battant contre les rebelles » déclara Plariar
    « moi c’est Treoperr et je suis la pour venger la mort de ma mère et tuer mon traître de frère qui sait allié au assassin de ma mère » ajouta Treoperr
    « super on pourra faire équipe ensemble si on passe les épreuves qui on lieu dans 6 mois » dit Plariar
    « ont peux déjà commencer comme ça on sera les meilleurs de cette académi et les rebelle devront faire attention » lança Treoperr


    Les jours passèrent, Treoperr et Plariar étaient devenu les deux meilleurs recrue novice, ils faisaient déjà preuve d’une très grande complicité dans le travail en duo. Faut dire que leur objectif était de passer avec les meilleurs dans 6 mois, car il aurait la chance de pouvoir écourter sa formation et ainsi pouvoir plus rapidement aller se battre dans l’espace.

    Les semaines passait rapidement et les deux amis étaient devenu les meilleurs, déjà très douer pour les entraînes solitaires leur performance était encore meilleur quand c’était les performance en duo rien ne pouvait arrêter ce duo de pilotes. Tout les deux étaient animés par le désir de vengeance, ce qui les poussaient d’avantage à se surpasser et avoir ainsi une chance de gagner le droit d’aller se battre dans l’espace.

    Les 6 mois étaient écouler et les testes de classement étaient fini il ne manquait que les résultat des classement solitaire et classement duo. Pour le duo les deux amis savait qu’il serait parmi les meilleurs à moins d’être les meilleur, il ne resta plus qu’à attendre pour le classement solitaire.

    Réussit ils avaient réussit et ils figuraient comme étant les meilleurs recrue que ce soit pour le duo ou en solitaires. Étant donner leur très succès ils étaient assurer qu’ils n’auront pas besoin de tout la formation pour partir se battre. Treoperr se dit que c’était le bon moment pour commencer à préparer sa vengeance contre son traître de frère.

    Étant parmi les meilleurs il avait le droit d’utilisé les simulateurs en dehors des heures réglementaires, ce qui lui permit de mettre au point plusieurs manœuvre qui serait peut-être utilisé pour détruire ce traître. Les mois passaient et Treoperr améliorait à chaque jours ses manœuvre pour être sur qu’elle soit parfait et s’assurer que le résultat serait le meilleur. Il montra plusieurs de ses manœuvres à Plariar car il avait l’intention de les modifier pour qu’elles soit faisables en combat duo, ce qui leur permettraient d’être les meilleurs pilotes de l’académie.


    Quelques années s’étaient écouler depuis son entrer dans l’académie et Treoperr était devenu l’un des meilleurs pilotes jamais former dans l’histoire. Il était devenu un excellent stratèges au combat dans l’espace, préférant le travail d’équipe avec Plariar leur manœuvres de combat était très impressionnante et les instructeurs venait de mettre fin à leur formation après avoir passer 2 semaines de testes et d’évaluation.

    Seul 15 pilotes parmit tous ceux qui c’étaient inscrit le même jour que lui avaient réussit à obtenir le droit de rejoindre les escadrons de l’empire pour les combats contre les rebelles. Les autres devait continuer leur formation mais certains approchait de la fin, Treoperr et Plariar furent placer dans le même escadron car le duo qu’il formait était dangereux et efficace.

    Pour le moment les deux amis participait à de batailles contre les rebelles mais c’est batailles n’était de grande importance, car avant de rejoindre les escadrons sur le vraie espace de batailles les pilotes devaient faire leur preuves face à une bataille réelle. C’était la dernière étapes avant d’avoir l’autorisation final de rejoindre les vraies pilotes et combattre la où la victoire leur serait très utile.


    Chapitre 4 : La vie rebelle (écrit par Ani13) :

    -Ici Spectre leader, le croiseur Carrack est en vue.
    -Entendu leader, dirent à l'unisson les pilotes.

    Sur ces deux phrases, la huitième mission de Tratla et Maqué chez les Spectres commença. Des tirs étaient déjà tiré de partout, emplissant l'obscurité de l'espace par des lumières vertes et rouges. Des tirs des spectres touchaient le croiseurs, mais celui-ci n'était pas leur cible. Hé oui ! C'était à un croiseur rebelle de l'éliminer, mais pour l'effet de surprise, ce dernier arrivera plus tard.

    -Spectre leader, regardé, des frelons ! s'égosilla le Spectre 8.
    -J'ai vu Spectre 8. Spectre, en position de combat.
    -Entendu leader.

    Les feux rebelles se dirigérent vers les petits chasseurs impérial lachant leur hurlement dans l'espace. Les premiers tirs des frelons furent envoyés. Certains touchérent des X-wings mais sans faire de dégats.

    -Spectre 12, dégage de là t'en à un aux fesses, je m'en occupe ! s'exclama Maqué
    -Où ça Spectre 11 ? Je le vois pas !
    -Vire sur la gauche !

    Tratla obéit snas poser d'autres question, lorsqu'il vira sur la gauche, il vit deux trait deu lumière verte passé à l'endroit où il se trouvait à l'instant. Au même moment il entendit un cri de joie provenant de Maqué.

    -C'est bon je l'ai eu ! T'ai hors de danger Spectre 12 !
    -Ouf, c'était moins une, dit Tratla.

    Ce ne fut que bien après que le croiseur rebelle fit son entrée. C'était un superbe MC-80, un nouveau modéle. Celui-ci, à peine sortit de l'hyperespace, fit feu de tout ses tourelles laser sur le croiseur Carrack. Ce dernier rentra en bataille avec son nouvel adversaire.
    Pas très loin de là, Spectre 5 et 8 avaient étaient détruit mais les Spectres prenaient l'avantage. Ce fut le leader qui élimina le dernier frelon.

    -Bizarre, commença celui-ci, ils n'ont pas d'ordre escadron. Bon pas grave, allons aider notre croiseur !
    -Compris leader !

    Les 9 X-wings restants changérent de direction et se dirigérent vers leur nouvelle cible. Tratla évita un tir perdu et riposta aussi sec avec trois torpilles qui allérent se cogner contre le bouclier du Croiseur Carrack.

    -Ils ont encore leur bouclier, en conclut le leader.
    -Pas pour longtemps, il est bientôt détruit, remarqua le capitaine du croiseur.
    -Si vous le dites !

    Alors que la discussion s'en arrêta là, le bouclier fut, effectivement comme prévus, détruit. Tout les tirs furent concentré vers les propulseurs du croiseurs, ces derniers résistaient aux tirs mais commençaient à céder. Cela se voyait aux flammes qui commençaient à apparaitre. Un propulseur s'embrasa avant d'exploser, ralentissant la tentative de fuite que venait d'essayer les impériaux.
    Les tirs pilonnaient toujours les propulseurs, ne laissant aucune chance au Carrack qui tentaient vainement de repousser le MC-80 des rebelles. D'ailleurs, ce dernier avait perdu ces boucliers, mais rien de grave sur la coq. Un appel à des renforts fut quand même demander.

    -Nous les avons envoyer, avait dit la voix dans le haut parler des X-wings et du MC-80.

    Pour l'heure, les rebelles avaient l'avatange, les secours n'étaient que au cas où. Donc pas d'inquiètude pour Tratla, "la victoire est pour nous" se répétait-il. Les propulseurs finrent par tous être désintégré. Les canardements des tirs rebelles furent maintenant aux hasards. Touchant le croiseur Carrack de partout.
    Ce ne fut que très tard après que ce dernier explosa. Les renforts arrivérent : deux corvettes corelliennes.

    -Vous avez tout manqué les renforts.
    -On voit ça ... pas juste !
    -Allons, ça se fête, une tournée général pour le retour !
    -Ouai !!!

    Sur ce petit échange bien sympathiques, les rebelles rentrérent au bercail. Maqué et Tratla s'amusérent comme des foux lors de cette petite fiesta. Wilfried fut demander de partout.

    -Une huitième victoire pour nous Tratla !!!! s'écria Maqué.
    -Et ouai !!! affirma Tratla.

    Les deux amis trinquèrent en l'honneur de la réussite de la mission. Tel était maintenant la vie de Tratla chez les rebelles.
    Vie, qui d'après lui, n'allait pas durer, d'ailleurs, il n'avait pas l'air d'avoir tort. Voilà maitnenant 1 année qu'il était rebelle et deux mois sans missions. Il perfectionnait son art du sabre laser, ce ne fut qu'en se blessant à la main droite qu'il se souvint alors d'un truc important, très important. Découvrir les assassins de sa mère et la venger ! Il devait avoir un jour celui qui fut son frère : Treoperr.

    -Ce sale traître, marmonnait le rebelle.
    -Tratla ! Tu pleures ? demanda une voix.
    -Maqué ?
    -Ouaip, c'est à cause de cette égratinure ?
    -Bien sur que non, bon je vais te raconter un peu mon passé, les raisons qui m'ont poussé à devenir rebelle, dit Tratla entre deux larmes.

    Il sécha ses dernières et éteind son sabre laser à lame bleu. Il s'assit confortablement et commença son récit.
    Une demi-heure plus tard, il avait la gorge séche mais avait finit de raconter son passé à son ami.

    -Je suis désolé Tratla ...
    -Ce n'est pas grve, vient je te fais une démonstrtion de la Force et du sabre laser !
    -Cool !

    Le rebelle ralluma son arme jedi et fit quelques coups dans l'air. Il faisait tournoyer son sabre, donner des coups dans le vent. Maqué regardait, il était impréssioné et lacher des cris d'exclamaions après chaque figure. Tratla fit léviter une chaise et la reposa, la lévitation, une spécialité pour Tratla !
    Le soir venu, alors qu'ils allaient se couché, une alarme sonna.

    -Escadron Spectre ! Rendez-vous dans la salle de briefing. Je répéte : Escadron Spectre ! Rendez-vous dans la salle de briefing.

    Les deux rebelles se rélevérent immédiatement, ils coururent vers la salle pour savoir ce qu'il y a. Le leader les attendait devant un hologramme d'une planète : Mustafar !

    -Mustafar, c'est pas aux deçu qu'on a fait notre dernière mission ?
    -Vous ne vous trompez pas Spectre 6 ! Elle est retomber aux mains des impériaux, ils n'ont pas de défences, un seul impérial à fait ce coup, il s'est infiltré et à détruit de l'intèrieur nos défense. Il va falloir la reprendre.
    -On s'était emmerdé à avoir ce maudit Croiseur Carrack en plus !
    -Je sais Spectre 3, je sais !

    Le cerveau de Tratla ne fit qu'un bond, il ouvrit immédiatement la bouche pour parler.

    -Leader, j'irais seul là-bas, seul moi peut ariver au bien fait de cette mission.
    -Quoi ? Mais vous êtes dingue Spectre 12 !
    -Je sais qui est cette personne !
    -Alors qui ?
    -Mon frère ...
    -Comment pouvez-vous le prouver ?
    -La Force, je le ressens là-bas !
    -Hmmm ... bon entendu, je vous couvrirais aux yeux du commandant de la Chasse, profitez-en pour y aller.
    -Merci leader !

    Tratla sourit, c'était la promesse qu'il réussirait sa mission ... et pourra enfin éxécuter son envie de vengeance.

    -N'oubliez pas Spectre 12 ! Mustafar est bizarrement envié par les impériaux, il ne faut pas leur laissé cette planète à eux !
    -Ne vous inquiètez pas leader !

    Tratla, une fois son chasseur préparez, décolla. Son envie de vengeance fut amplifier de savoir qu'il irait rendre uen visite à son frère ...


    Chapitre 5 : Mission prioritaire (écrit par Superman) :


    C’était il y a quelques jours Treoperr prenait du repos après une dure bataille, il eu droit à deux jours de permission. Il en profita pour perfectionner sa coordination dans ses mouvements au sabre lasers, il était devenu très douer en peux de temps. Animer par la vengeance et la haine contre son frère et les assassins de sa mère il avait jurer de les retrouver pour les exécuter.
    Il pouvait s’entraîner pendant des heures et parfois il passait tout la nuit à s’entraîner pour améliorer ses mouvement se concentrent sur l’attaque plus précisément. Il n’avait pas peur d’utilisé ses émotion pour devenir plus puissant, car il avait découvert que si il laissait ses émotions prendre le dessus ça le rendait plus fort alors il avait décider d’exploiter cette voix.
    Deux jours plus tard
    Le haut commandement convoqua Treoperr pour une mission spécial. Il devait aller détruire les défenses ennemis sur Mustafar pour ainsi permettre à l’empire de reprendre le contrôle de ce qui était leur planète. L’empire devait récupérer le contrôle de cette planète, les défenses devait être neutraliser peut importait la méthode utilisé ce qui contait était qu’il réussisse. Ça faisait à peine 6 heures que les rebelles venaient de prendre le contrôle de Mustafar. Il ne devait pas s’attendre à ce que l’empire tent aussitôt de la récupérer ce qui jouait en leur faveur.
    Treoperr parti pour Mustafar dans un veille vaisseau cargo pour ne pas se faire repéré par les rebelles. Il peut dormir tout le long du voyage car le vaisseau possédait un système de pilotage automatique encore opérationnel. Quand il arriva à proximité de la planète il enfila une tenu plus discret que son uniforme impérial,
    « ici la tour de contrôle identifiez-vous » dit un Voix
    « ici le Strapage, je viens visiter la planète en vu d’une association enter galaxie » dit Treoperr
    « très bien vous pouvez atterrir, hangars 8 plate forme 2d » annonça la voix

    Trop facile ils sont bêtes ses rebelles pensa Treoperr, une fois atterrir il fit semblant de visiter cette planète alors qu’en fait il cherchait à trois le centre de défense qui devait détruire pour permettre à l’empire de reprendre le contrôle de leur planète. Il ne tarda pas à repéré ce qu’il cherchait, il ne restait plus qu’à trouver un moyen d’y entrer et d’installer quelques explosif et tout fera badaboum.
    Faisant le tour du bâtiment tout en restant discret, cherchant une entrée qui ne soit pas garder par des rebelles. Après avoir fait le tour 3-4 fois il fini par trouver ce qu’il cherchait, une fois à l’intérieur trouver des explosif allait être facile. Il suffisait d’écouter les conversations rebelles qui parles de tout et de rien, marchand dans cette base sans savoir où était leur explosif et écoutant les conversation.
    Il fini par entendre deux rebelles parler de deux pilotes qui avait participer à la bataille spatiale et qu’il avait remporter la 8ième victoire de suite. Il peut entendre le nom de Maqué et de Tratla, donc sont frère avait participer à la chut de l’empire sur cette planète cette devenait très intéressant. Finissant pour trouver l’endroit où était stocker leur explosif il trouva également les plans de la base et repéra l’endroit parfait où mettre les jolis explosif ce qui serait catastrophique pour les rebelles et ainsi plus de système de défense.
    Faisant plusieurs voyage pour transporter un maximum d’explosif pour être pour sur du résultat final que ça allait donner. Branchant un système électronique permettant de tout faire exploser à distance Treoperr prit la direction de la sorti pour ne pas être blesser quand tout fera boum. Ayant prit une bonne distance avec le bâtiment il mit son doit sur le bouton et un grand boum se fit entendre, le bâtiment était maintenant prit avec le feu, les murs menaçaient de tomber à tout moment.
    Admirant le spectacle Treoperr prit son communicateur et envoya un message au haut commandement de l’empire pour lui signaler que les rebelles venait de perdre leur défense et qu’il allait quitter la planète. Une fois le message envoyer il décida d’aller boire un verre pour fêter ce joli coup.

    Ça faisait 3 heures que l’alliance Rebelle venait d’apprendre que leur défense venait d’être détruite par l’empire alors qu’il venait juste de leur prendre cette planète.
    Treoperr qui avait finalement prit plus qu’un simple verre pour fêter sa belle explosion reprit la direction du spatioport. Ne voulant pas rentrer avec un vieux vaisseau il décida d’en choisir un parmi ceux qui était dans les hangars, il se choisi un vaisseau qui était aussi gros qu’un x-wing et qui était en plus armer. Puis il décolla sans perdre une minute entra les donne de son trajet pour retourner dans le secteur de l’empire
    Il se préparait à sauté en hyperespace quand un x-wing passa à proximité de sa position, il cru grâce à la force sentir une présence familière dans ce vaisseau. Tratla était dans ce vaisseau enfin il aurait la chance de lui faire payer sa traîtrise face à l’empire. Il lui donnerait une chance de se rendre et si il refuse Tratla deviendrait de l’histoire, Treoperr était décider à tuer son ex-frère si c’était nécessaire. De tout façon Tratla était devenu un traître le jour où il est parti rejoindre les assassins de ça mère.
    Après tout ce temps à s’entraîner pour ce jour qui venait enfin d’arriver, il n’avait l’intention de laisser un rebelle nuire à sa mission alors soit il changeait d’avis soit il mourrait comme un traître et un assassin. Treoperr était décider il n’allait pas laisser ce traître en vie plus longtemps, il allait profiter de cette opportunité pour mettre un terme à ce Tratla une bonne fois pour toute.


    Chapitre 6 : Haine et vengeance : (écrit par Ani13)


    -On dirait qu'un vaisseau est en approche, c'est lui, pensa dans sa tête le rebelle. Le jour est enfin arrivé ! s'exclama-t-il.
    Il baissa la commande de l'hyperespace et il revient à une vitesse normal. Devant lui, Mustafar, la planète volcanique. Cette planète représenté bien la colére de Tratla. Le rouge de la lave représentant sa haine féroce envers son frère. Il se rapprochait de la planète quand ses radars détectérent un vaisseau en approche.
    -Le voilà ...
    Il ralentit la vitesse de son vaisseau et aperçut un vaisseau qu'il ne prit pas le temps d'identifier arriver. A peine l'avait-il vut qu'il tira une torpille.
    Pendant ce temps, dans l'autre chasseur, Treoperr repéra la torpille qu'il évita en effectuant un superbe tonneau.
    -Merde elle revient.
    Il accéléra à fond en se dirigeant vers son frère. Il passa à côté et la torpille prit Tratla pour cible. Ce dernier tira sur sa propre torpille pour la détruire avant le choc final. L'impérial fit demi-tour et canarda son ex-frère de laser.
    Ce dernier les évitait un par un. Une fois les salves de lasers lancé, Tratla contre attaqua aussi sec. Il envoya tout d'abord une torpille suivit d'une multitude de tirs.
    -Approche crétin d'impérial.
    Treoperr ne fit pas vraiment ce que Tratla voulait. Il avait mit ses réacteurs en pleine puissance et partait vers la planète volcanique. Le rebelle le poursuivait. La course-poursuite était couvert par des tirs de laser et décorer par Mustafar qui grandissait au fur et à mesure que les deux ennemies se rapprochaient d'elle.
    Ils traversérent l'atmosphére et en un coup de chance, Tratla réussit à avoir son frère. Ses propulseurs étant touché, l'impérial allait s'écraser. Il faisait tout pour monter le nez de son chasseur pour remonter mais s'était trop tard. Son vaisseau toucha le sol. Tout tramblait, Treoperr ouvrit son cockpit et de la poussière rentra. Le chasseur commençait à freiner. Le pilote était sous la protection des boucliers d'une base pour se protéger de l'atmosphére de la planète qui était irrespirable à cause des volcans.
    L'impérial courait le plus vite possible vers la base et sortit son sabre laser. Il prit vite quelques explosif, règla l'explosion sur l'approche d'une personne. Puis dégagea en courant.
    Tratla atterit pas loin du vaisseau de son frère et l'éxamina.
    -Il est partit vite on dirait, si j'étais à sa place et que j'étais pousuivit que ferais-je ?
    Il regardait les alentours et aperçut la base.
    -Que je suis bête ...
    Il prit son blaster en main et le manche de son sabre dans l'autre main. Il avançait prudemment vers les portes central de la base. Avec la Force, il sonda le bâtiment. Il sentit une pértubation et décida de courir, s'il sentait une pértubation, son frère en était la cause. Il s'approchait de plus en plus vite, quand il sentit le danger, c'était trop tard. Les explosifs provoquérent un souffle qui pulvérisa tout à 5 mètres à la ronde. Tratla fut envoyé en arrière et retomba le bras ensenglanté. Il lacha le blaster, il ne pouvait plus tenir deux armes à la fois avec un bras blesser. Cette blessure ne fit qu'amplifier sa colére envers son frère. Il prit son sabre et le tena fermement dans sa main utilisable. Il activa et la lame bleu jaillit. La lumière bleuté vint se mélangé au rouge de la lave. Un geyser de lave apparut derrière le rebelle au moment où il dit :
    -Vient te battre Treoperr, sort de ta cachette si tu n'as pas peur. Montre que tu es plus digne que ces impériaux et vien que nous règlons nos comptes une bonne fois pour toute, cria-t-il.
    Sa voix était amplifier par sa haine, il entendit un bruit de sabre laser. Une personne en sortit, un sabre laser vert à la main.
    -Te voilà traitre ! lança l'impérial
    -Il n'y a qu'un seul traitre ici ! Et c'est toi !
    Ils se mirent en garde et se jaugérent du regard pendant une vingtaine de secondes. Ils se sautérent ensuite l'un sur l'autre, les sabres se touchant près des visages des deux combattants. Les lames s'entrechoqués déjà depuis 5 bonnes minutes. Tratla était sur la défensive pendant que Treoperr lançait des attaques plus puissantes les unes que les autres. Tout en parant les coups, Tratla reculer, les deux adversaires étaient maintenant à côté d'un puis de lave. Une giclée des laves atteignit les deux combattants qui durent reculer pour la laisser tomber. La giclée fut suivit par une pluie de pierres incandescente. Le crépitement des sabres se mélait à tout ça. Ils se remirent au combat en plein milieu de la chute des pierres. Ils se servaient des projectiles pour attaquer. Tratla ne perdait ps l'avantage mais en le gagnait pas pour autant. Les deux combattants se fatiguer. Les coups étaient moins rapide, moins efficace. Tratla prit par surprise son ennemi en changeant soudainement de tactique. Il attaquait maintenant offensivement, ne laissant à son adversaire aucun répit. Treoperr, faitiguer, parer les coups au dernier moment. A chaque fois, la lame de son frère s'approchait de plus en plus de son visage.
    L'impèrial se concentrait, il arrêta la chute d'une dizaine de pierres et les laissa s'écrouler sur son frère pendant ce temps il s'enfuirait. Il s'éloigna d'une centaine de mètres et reprit son souffle. Il restait planter là pendant 2 bonnes minutes. Son frère ne venait pas, il alla vérifier s'il était bien mort. Un tas de rocher était entreposé sur le sol. Une légére fummée sortait de l'intérieur, les habits de Tratla devait prendre feu vut la chaleur des pierres.
    -J'ai tenu ma vengeance, je l'ai assouvrit. Toute fois, je n'ai pas encore eu les assassins de maman, juste le traitre.
    Il se retourna, les yeux orangée, laissant paraitre sa haine. Il commençait à partir tranquillement quand un bruit s'éleva derrirèe son dos. L'impérial se retourna trop tard, son frère, les vêtements à moitier cramer, avait sauté, sabre laser allumé. Il tenait Treoperr à la portée de lame.
    -C'est la fin maudit impérial, sale traitre.
    -Tu est le traitre ! s'empomonna Treoperr.
    -NON, c'est TOI, TOI et rien que TOI !
    A chaque fois que Tratla criait un "TOI" il donnait un violent coup de sabre sur son frère qui faisait tout pour parer ses attaques. Les lames s'entrechoquaient plus violemment que jamais.
    -Tu as trahi maman, tu as rejoins les assassins de notre mère ! criait Tratla.
    -JAMAIS ! TU M'AS TRAHIS ! TU AS TRAHIS NOTRE MERE ! ET TU VAS PAYER !
    L'impérial se releva. Les deux adversaires se regardérent avec des yeux amplit d'une grande haine. Ils se lancrent à l'attaque en même temps. Ils sautérent en fendant l'air de leur sabre. Lorsque les lames se touchérent, la violence du coup fit propulser les deux frères. Ils tombérent à terre et se relevérent immediatement.
    Ils avaient recommencé l'opération deux fois mais aucun ne cédait. Tout ce qui était près des deux combattants servait d'armes contre l'autre. Tout était bon à prendre pour l'envoyer sur l'adversaire. Après un magnifique enchainement d'attaque, Treoperr parvint à couper le bras blessait de son frère. Celui-ci mit les genoux à terres et cria de douleur. Cette douleur qu'il avait n'été rien contre celle qu'il a eu à la mort de sa mère à cause de ces impériaux ! Impériaux que Treoperr avait rejoins.
    -SALE TRAITRE !
    Le rebelle, dans un exés de haine et de courage se releva et repris son sabre qu'il pointa vers son ennemi à une main. Des larmes perlaient le long de ces joues. Il partit à l'assaut, donnant des coups incroyablement puissant. L'impérial ne voulait pas céder mais il était impossible de résister à de pareil coups. L'un de ces derniers détruit le sabre de son frère. Tratla mit sous la gorge de son frère le bout de la lame bleu de son sabre.
    -Traitre, tu vas enfin payer pour ce que tu as fais ! Tu m'as trahis ... tu as ... tu as trahis ... notre mère. Aujourd'hui, l'heure de la revanche à sonner. Mes ennemis vont tous mourir ! Et il se trouve que tu sois le pire de mes ennemis !
    Le rebelle reprit son souffle, ses yeux étaient rougeà force d'avoir pleuré et à cause de sa haine. Sous le bruit assourdissant de la lave qui couler à flot sur la terre, Treoperr prit la parole. Sa voix était plein de tristesse, il ne pouvait presque plus parlait.
    -Mon frère, j'ai compris la leçon. J'ai maintenant compris que les impériaux étaient tous des ordures, et maintenant j'en suis devenu une, lacha-t-il.
    Il reprit son souffle et reprit :
    -Je ne mérite plus la vie, tue moi ! Tu as raison depuis le début.
    -N ... NON ! Je ne peux pas faire ça !
    -Tue moi ... c'est la dernière chose qu'il reste à faire.
    Tratla refusa encore une fois mais son sabre partit tout seul. Sa lame traversa la chaire de son frère. Les yeux plein de haine de Treoperr avait été devenu des yeux triste. Maintenant, ils étaient sans vie. C'était comme un océan qui s'étendait à l'infinie, aucune âme n'était là. Treoperr ... était mort ! Le rebelle voulut refusait cela, il secouait la tête.
    -Non ... non, non et non ! Je n'ai pas pus faire ça ! NON !
    Les larmes coulérent à flot sur son visage salit par la transpiration et par ses blessures.
    Alors que Tratla s'approchait du puit de lave, son frère sans vie dans son bra, il murmurait la même phrase : "Mais qu'est-ce que j'ai fais ? Qu'est-ce que j'ai fais ?!?". Il était maintenant au-dessus de la lave. Il tendis son bras, le corps de son frère inerte au bout.
    -Adieu mon frère, je t'aimerais encore malgré le différent qu'on a eu, réussit-il à articuler clairement.
    Il ouvrait lentement son poing, les vêtements de son frère glissait le long de ses doigts souillaient par le sang. Le corps de Treoperr tomba le long du puit avant de se noyer sous la lave. Trapla murmura un dernier adieu à son frère avant de faire marche arrière en pleurant. Il ne portait maintenant plus qu'une douleur physique, il avait sous la conscience la mort de son frère.
    Le rebelle rentra dans son chasseur et décolla. Il quitta l'atmosphére, les larmes aux yeux. Le sang qui coulait encore des blessures de Tratla sallissait déjà le chasseur. Il rentra les coordonées hyperspatial et passa dans l'hyperespace. Il s'endormit d'un repos bien mérité. Arrivé à son QG, il fut acceuilit par un foule d'applaudissement. Maqué remarqua le bras coupé de Trapla et lui dit qu'un bon bain de Bacta lui fera du bien.
    -Va falloir te faire un bras mécanique, rajotua-t-il. Tu me raconteras ce qui s'est passé là-bas ?
    Tratla hocha de la tête et jura à son ami de le faire.
    Un mois plus tard, alors que Tratla allait mieux et avait eu son nouveau bras, la cérémonie des médailles commença. Le rebelle rentra dans la pièce un fois les portes ouvertes. Il était habillé de son costume de pilote qu'il adorait tant. Il s'approchait de l'estrade, le commandant l'attendait là-bas, une médaille à la main. Les soldats étaient tous au garde-à-vous le long de la salle. Tratla eut un vague sourire, le seul qu'il avait eu depuis qu'il avait tué son frère. Il arriva sur l'estrade.
    -Pour son courage et sa bravoure. Pour sa détermination et son audace. Pour n'avoir pas hésité à tuer son propre frère pour le bien de l'Alliance, je remets cette médaille à Tratla !
    Le rebelle pencha la tête et le commandant passa la médaille autour du cou. Tratla se retourna et regarda les soldats qui applaudissaient fortement ...

    ...Fin !

    Dans la fan-fiction, plusieurs clin d'oeil ont été mis aux Star Wars (pas beaucoup mais ils sont voyant !)

    PS : J'espère que vous avez passé une bonne lecture !
    -------------------------------------
    Mari de Superman.
    Bizzzz à la famille

    [Ce message a été modifié par: ani13 le 06-07-2005 00:26]

    lundi 04 juillet 2005 - 01:01 Modification Admin Permalien

  • Avatar Dark_geo

    Dark_geo

    551 Crédits

    Auteur:Dark_geo(Par geoffroy maxime) ,aidé de son ami pierre Gatinois.
    Titre:La guerre des Mandaloriens.
    Nombres de chapitres: 5.

    je suis désolé si j'ai fait des fautes d'orthographes,car je ne suis pas très bon et j'ai essaiyé de mon mieux de ne pas en faire.Merci de votre compréhencion.






    STAR WARS
    La guerre des Mandaloriens.-

    Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine très lointaine...



    STAR
    WARS
    La guerre des Mandaloriens.

    4000 ans avant la bataille de yavin IV .Une guerre fait rage ,l'ancienne République croule sous les attaques des Mandaloriens.Nous sommes 2 jours avant la bataille final de Malachor V.
    L'orde des jedi se diminue ,l'ancienne République sens ses forces diminuées,quand Revan chevalier jedi et son companion de toujours Malac chevalier aussi, revienne de Gacho avec comme nouvelle que les Mandaloriens c'étaient regroupés sur Malachor V pour lancer une dernière attaque contre Corucant....


    Chapitre 1:La nouvelle.


    Au conseil des jedi,
    Maître Vandar :
    -Attendons avant de partir dans cette bataille,la sagesse est la meilleur chose que nous puissions faire !
    -Oui maître vandar à raison ,fesons appel à notre sagesse ,elle nous a aidée plus d'une fois! dit Maître Vrook.
    Mais sans nous la république ne gagnera jamais!Réplica Revan,je suis sur que si nous y allons au plus vite ,ont gagneraient facilement cette bataille.
    Maître vandar dit:
    -Les jedi resterons ici!
    -Moi j'irai et tous les jedi qui veulent sauvaient la république avec moi ,me suivront!répondu Revan!





    Chapitre 2: Le recrutement.



    Revan et Malac partèrent donc annoncés aux jedi qu'ils partaient sur Malachor V pour en finir avec les Mandaloriens ,a la fin de la journée une dizaines de jedi étaient près à suivre Revan .
    Après avoir demander au jedi de le suivre ,il prit son speeder et alla à la caserne de la republique.Arrivait là bas ,il demanda au général kogio combien d'hommes partaient au combat !Il lui répondit qu'ils ne seraient qu' un millions de soldats et peut d'artillerie lourde!Revan soucieux lui demanda si "Le super canon a proton plasma"était terminé car sa seraient sans doute la meilleur arme dans cette bataille.
    -Il est terminé mais nous ne l'avons pas encore testé,dit le général Kogio.
    Malac lui dit:
    -Quoi ,mais sa risque de dévaster la planète et il y aurait autent de mort dans les deux camps à cause de cette arme.
    Revan répondit:
    -Je sais ,mais nous enveront un groupe commandot ,ou à la tête il y aura un chevalier jedi pour qu'ils nous disent précisément ou sont les point stratégique à détruire ,et après sa nous tiront deux ou trois fois sur chaques endroits et nous enveront nos troupes juste après ,ils seront débousoler et notre victoire sera obligé!







    Chapitre 3: J-1.


    Les jedi passèrent la journée a méditer et s'entrainer et se préparer pour le lendemain .La république installa les canons à proton plasma dans les vaisseaux de combats,Recharger les munitions des croiseurs ,installer les chasseurs dans les croiseurs!
    Le soir Revan leurs dit:
    -Demain sera le jour de gloire pour le république .





    Chapitre 4:Tension avant la bataille.


    Au QJ de la caserne , Revan et le général Kogio répartirent les charges.
    -Le maître Mota et le chevalier Laite seront en chasseur jedi!
    Revan dit:
    -Maître Tseuda ,chevalier Tango , Tito as troudé , Paji muto , Oij ,Numiofac , Sepatu , Chewa , Pacrie , Malac et moi auront un régiment de soldat!
    -Le général Kogio supervisera les attaques du vaisseaux mère ,après avoir mis un endroits sécurisé nous enveront les artilleries lourdes !
    -Le chevalier Jiju et trois soldats seront le commando SFOTR (Super Fighter Of The Republique)s'infiltreront avant pour nous informer des points faibles,ou nous pourons tirez avec le canon a proton plasma .Alors bonne chance et allons y!





    Chapitre 5:La bataille de malachor V.

    La flotte décolla ,après avoir passer le bouclier de Corucant ils passèrent en hyper espace.Cinq minutes après, ils étaient arrivaient,ils virent Malachor V,c'était la 5 eme lune de Malachor ,c'était une petite planète.Ils se mirent en orbite autour de la planète et envoyèrent le commando SFOTR en reconnaissances .Le jedi qui était arriver discrètement ,s'infiltra dans un batiment ,passa par une bouche d'aération quand il aperçu par une grille , une centaines de millers de soldats armé jusqu'aux dents ,il reussit a envoyer des photos et endroit exacte au vaisseau mère .Ils s'infiltrèrent dans 10 batiments et réussirent à envoyer leurs cordonner au vaisseau , quand un garde aperçu le jedi ,Jiju ordonna au vaisseaux mère de tirer dans les endroits indiqués! Revan après avoir entendu ca ,ordonna au cannonier de faire feux .Les canon dévastèrent tout ,on voyait du vaisseau des tonnes de pousièrent j'aillirent de la planète qui explosait de partout ,ce cannon détruisait tout. Après avoir dévastés les endroits indiquer Revan ordonna l'assault, des milliers de vaisseaux partèrent sur la planète en ruine .Les quelques chasseurs de protections ,mais Revan lancé dans son action,pulvérisa tout les chasseurs Mandaloriens Quand les troupes arrivèrent ,les soldats de Revan et lui même préparait un secteurs sécurisait.Après que tous les vaisseaux ont déchargés leurs troupes et artilleries ,les soldats partirent à la rencontre des Mandaloriens .Revan fut le premier à partire au front et ,ses soldats n'avait aucun mal a tuer les survivants des endroits détruits par les canons!Les soldats finnisaient le travail du canon ,jusqu'a se qu'ils arrivèrent au limite ou jiju étais allait,et là une immence armée les attendaient,les Mandaloriens c'étaient regrouper devant les décombres des entrepôts,un champs immence les séparés .Revan brandit son sabre laser bleu argenté et tous les jedi furent comme lui et ils fonçèrent sur les Mandaloriens ,les soldats suivèrent leurs jedi ,les artilleries tirèrent des centaines de coup ,la bataille étaient énorme .Malac se battait avec un chef Mandaloriens, on le reconnaisaient car il avait une armure Mandalorienne de couleur or.Quand le Mandaloriens fit tombé son sabre grâce à sa vibrolame , le mandaloriens dégenna son pistolaser et tira.Il s'écroulit ,Revan avait mis son sabre devant son pistolaser qui avait renvoyé le tir en plaine tête du soldat,il récupéra le sabre de Malac et lui donni en disant:
    -Ne perd plus jamais ou tu le regrèteras!
    Revan repartit au combat .
    Dans l'espace la bataille était aussi présente,les deux jedi et les "elits wings"(vaisseaux de la république) combattait les super vaisseaux d'attaque des Mandaloriens!
    Sa fesait plus de 24h qu'ils se battaient ,les troupes étaient de plus en plus fatiguées ,Revan et les jedi avaient changé pendant cette journée , après 12h de combat Revan tuer facilement les Mandaloriens ,une rage était en lui,pour une foi il n'avait plus besoin de respecter le code jedi et en se lesant aller vers le coté obscure il mmassacrie des centaines de milliers de Mandaloriens,de même pour les autres jedi Malac tuer ses adversaires comme s'il écrasait des fourmies. Il ne restait plus beaucoup de Mandaloriens ,puis les troupes de la Répuclique en finisèrent avec les derniers ,la planète était dévaster il ne rester que des ruines et des cadavres à la fin de cette bataille ,dans l'espace il y avait eu aussi un combat sanglant mais les deux jedi et les pilotes de la républiques réussirent à vaincre les pilotes Mandaloriens, 8 jedi et 100.000 milles soldats survécurent .Les vaisseaux se posèrent sur la planète .
    Ils restèrent 1 jourle temps de soigner les soldats et de réparer les véhicules.Quand le général Kogio déclara l'heure de retour,les jedi dirent au général qu'ils rentraient seuls,ils prirent un vaisseaux de transport et partirent vers la bordure extérieure.



    Si m'on histoire vous à plus, j'écriverait la suite!

    prochain épisode:Korriban,le vestige sith.

    samedi 09 juillet 2005 - 14:26 Modification Admin Permalien

  • PSW
  • Avatar OBI-WAN7

    OBI-WAN7

    7126 Crédits

    Nom de(s) Auteur(s) : OBI-WAN7
    Nom de la Fan-fiction : La Destinée du Jedi - L'Enquête
    Nombre de chapitres : 3 + épilogue



    Chapitre 1

    La planète Endor était une géante composée essentiellement de forêts. Les Ewoks croyaient qu’une fois mort, le défunt pouvait trouver paix et amour en rejoignant l’essence des arbres. On marquait souvent le nom des personnes décédées sur les conifères les plus proches du drame. Un arbre gigantesque portait le nom de Ileca Pelenda. Cet arbre était le plus beau et le plus haut de la forêt. Il resplendissait. Ses feuilles semblaient douces et diffusaient une odeur très agréable. Des petits insectes ressemblants fortement à des papillons de Corellia dansaient autour de cet arbre dont de nombreux Ewoks étaient intrigués. C’est alors qu’une femme de taille moyenne et dont les cheveux bruns resplendissaient apparus à la base du sapin. Elle était si belle et douce. Elle inspirait l’innocence et la compassion…

    — Bien médité as-tu, Chevalier Keiran ? demanda un petit homme vert aux oreilles pointues
    — Oui Maître, répondit Keiran.

    Keiran Sorn était un jeune Chevalier Jedi. Il avait, sous sa tutelle deux padawans : Nadica Jifer et Sinael Kiessory. Souvent, pendant que les deux jeunes filles s’entraînaient au sabre laser, Keiran se rendait dans la Salle des Milles Fontaines où il retrouvait Yoda pour méditer. Malheureusement, un rêve lui revenait toujours. Il voyait Ileca Pelenda, une femme qu’il eut aimé pendant un certain temps mais qui était désormais décédée.

    — Communication de Triffis à l’attention de Maître Yoda, siffla une voix dans l’intercom.
    — Bien, répondit le Maître Jedi.
    — Maître Yoda, dit une femme dont l’hologramme apparaissait sur l’intercom.
    — Bonjour Reine Maladan, salua le petit homme. Longtemps, cela faisait que revu nous ne nous étions pas.
    — Oui, et ce n’est hélas pas pour de bonnes nouvelles que je m’adresse à vous Maître Yoda. Il y a maintenant quelques jours que ma fille, la Princesse Maladan a disparue. Ce n’est pas dans son habitude de disparaître sans même m’en avertir.
    — De la jeune Princesse Maladan, je me souviens. Quel âge a t-elle maintenant ?
    — Vingt et un an, répondit la Reine. Je commence sérieusement à me faire du soucis et je m’adresse à vous Maître Yoda pour m’envoyer un Chevalier Jedi afin de retrouver ma fille.
    — Bien, Chevalier Sorn, occupé en ce moment, tu es ?
    — Non, je suis prêt pour partir en mission.
    — Préparer tes affaires avec tes Padawans, tu vas. Régler les derniers détails avec le Reine, je vais m’engager. Lorsque dans ton vaisseau, tu seras, les coordonnées, nous t’enverrons.
    — D’accord Maître Yoda. Je vais chercher Nadica et Sinael.
    — Que la Force soit avec vous !

    La salle d’entraînement accueillait de nombreux Padawans tout au long de la journée mais le soir, seuls Keiran et ses padawans ne s’y rendaient. Sorn favorisait l’entraînement le soir ou le matin. Il réservait la journée à résoudre des missions ou bien à enseigner diverses techniques Jedi à ses Padawans. Alors qu’il s’attendait à retrouver Nadica et Sinael en train de s’entraîner dans la salle, il fût bien surpris lorsqu’il constata que personne n’était dans la salle. Ne comprenant pas ce qui se passait, le Jedi décida de consulter son comlink qu’il avait éteint lors de sa méditation. Un message apparaissait en basique : Nous sommes à l’infirmerie Maître – signé Sinael.
    Sans réfléchir, Sorn se précipita à l’infirmerie du Temple Jedi, située à trois étages en dessous. Il commença à penser que les filles s’étaient encore disputées pour savoir qui serait nommée Chevalier Jedi la première.
    Arrivé à l’infirmerie, Keiran patienta dans la salle d’attente alors qu’il était écrit un message au dessus de la porte demandant de ne pas déranger l’infirmière. Keiran faisait les cent pas dans la petite salle. Enfin, une silhouette se forma derriere la porte vitrée et Sinael apparue.
    — Maître, Nadica s’est cassé le bras.
    — Que s’est il passé ? demanda Sorn.
    — En fait, on était en train de s’entraîner au sabre et elle a voulu m’attaquer par surprise en sautant au dessus de moi et elle est tombée derrière moi. Là, elle s’est cassé le bras.
    — Ah, bon il faut que je voie l’infirmière. En attendant, vas préparer tes affaires, nous partons bientôt. Quand tu auras terminée, rejoins-moi dans mes quartiers.
    — Bonjour Maître Thyme. Alors, vous avez enfin été nommée infirmière ?
    — Bonjour Keiran. Oui, ils se sont enfin décidée à m’enfermer dans l’infirmerie, plaisanta la Jedi Thyme.
    — Je viens d’apprendre que ma Padawan s’était cassée le bras. Comment vas t-elle ?
    — Nous avons mis du bacta tout autour de son bras mais nous allons la garder un moment au chaud pour voir si rien d’autre n’est cassé.
    — Nous devons partir en mission. Elle pourra nous accompagnée ?
    — Et bien je crains que non.
    — D’accord, je vais en parler au Conseil.

    Il commençait à se faire tard mais le Conseil Jedi était réuni pour parler de choses importantes. Keiran en profita, lorsqu’ils eurent enfin fini, pour les contacter.
    — Tu as demandé à nous voir Keiran ? demande Mace Windu
    — En effet, Maîtres. Je dois me rendre sur Triffis. J’avais prévu d’y aller avec mes deux padawans mais il se trouve que Nadica s’est blessé au cours d’un entraînement au sabre laser et elle ne pourra m’accompagner. Dois-je la laisser seule ici ou bien attendre qu’elle aille mieux ?
    — Averti de la situation, nous avons été, répondit Yoda
    — Et nous pensons qu’il est plus sage que vous partiez maintenant, poursuivi Ki-Adi Mundi. Elle sera très bien ici et elle pourra suivre les cours de Maître Sora Bulq afin de se réhabituer au sabre laser. De plus, je serai là en cas elle est besoin d’un Maître pendant ton absence.
    — Bien Maîtres.
    — Vous partirez demain. Il est préférable que vous ne partiez pas ce soir, vous aurez le temps de vous reposer Sinael et toi, termina Saesee Tiin.
    — D’accord, merci Maîtres.

    Sur ce, Keiran salua l’ensemble du Conseil et quitta la salle pour se rendre à l’infirmerie informer Nadica et retrouver Sinael dans ses appartements.



    Chapitre 2 : Nouveau départ, nouvelle mission

    Cos-137 avait fini les dernières petites réparations sur l’Oeil de Cristal, le vaisseau que Ileca avait « confié » à Keiran. Maintenant, il ne manquait plus que Sorn et l’équipage serait au complet. Sinael était arrivé, comme lui avait demandé son Maître, un peu plus tôt pour vérifier avec le droïd les senseurs du vaisseau. Sinael s’intéressait beaucoup aux vaisseaux stellaires et Cos était ravi de lui servir de mentor. Il était quatre heures du matin et Keiran n’était toujours pas là. Sinael commençait à s’inquiéter car Sorn lui avait donné rendez-vous à trois heures dans le vaisseau. Après une dizaine de minutes occupée à réparer la transmission défaillante, Sinael aperçu enfin Keiran à travers le cockpit du vaisseau.
    — C’est pas trop tôt Maître ! lança Sinael
    — Je discutait un peu avec Nadica. Tu as eu le temps de te familiariser avec les commandes de l’Oeil ?
    — Heu… non, pourquoi ?
    — Ah, et bien je comptais sur toi pour piloter !
    — C’est vrai Maître ? Super, mais je peux vraiment piloter ?
    — Ben… oui pourquoi pas ? Aller, fais chauffer les moteurs !
    —Ouais !!!!

    L’Oeil de Cristal, sans bruit, s’éleva dans les airs et sorti du hangar Jedi. Lorsqu’il sorti du ciel pollué de Coruscant, il se retrouva dans l’espace où, la sécurité spatial avait récemment été renforcé par le Chancelier Palpatine. Après être passé par l’identification obligatoire de la sécurité, l’Oeil traversa l’espace pour ensuite activer l’hyperdrive et passer en hyperespace. L’espace était très froid mais le vaisseau était équipé pour s’adapter à toutes les situations. Un chauffage se trouvait dans chaque siège en cuir noir des pilote et copilote.
    — Maître, est-ce normal que le voyage soit si long ? Où sommes-nous ?
    — Oui c’est normal ! Et bien, pour te donner un ordre de grandeur, regarde la carte, nous sommes aux alentours de… Corellia, ma planète natale.
    — Ici seulement ?
    — Oui, nous sommes donc à peu près à un tiers du voyage.

    Quelques heures plus tard, l’Oeil de Cristal atterrit près d’une prairie située à quelques maisons du Palais de la Reine. Le voyage avait été long mais surtout fatiguant. Même si les techniques Jedi les aidaient à repousser la fatigue, les Jedi s’étaient levé à deux heures du matin et maintenant ils avaient besoin d’un peu de sommeil. Pour le moment ils devaient rejoindre la Reine et comprendre la situation.
    Le palais n’était pas loin du tout. La Reine avait proposé aux Jedi de se poser dans le hangar royal mais ils avaient préféré laisser le vaisseau plus loin au cas où le kidnappeur soit à l’intérieur du Palais. De cette façon il ne serait pas informé de l’arrivé des Jedi.

    Dix minutes de marche à pieds avaient suffit pour rejoindre le palais. Les maisons rappelaient Naboo à Keiran. L’architecture ressemblait beaucoup et on pouvait distinguer le même type de vêtements sur les personnes. L’entré de la demeure royale était gardée par cinq gardes qui confisquaient les armes à toutes personnes. Personnes ne devait être au courant que des Jedi étaient ici à part la Reine et son garde du corps personnel. Keiran décida de cacher ses sabres laser dans les manches de sa toge et demanda à Sinael de faire de même. Celle-ci s’exécuta. Les gardes ne remarquèrent rien et les laissèrent passer mais l’un deux les accompagna jusqu’à la Reine. Keiran s’était identifié comme étant un dompteur de kaadu, un animal que la Reine appréciait particulièrement.

    Le garde laissa enfin Keiran et Sinael lorsque les Jedi furent devant la Reine. Ils la saluèrent et, une fois qu’il ne restait plus que le garde du corps et la souveraine, se présentèrent.
    — Je propose qu’on aille dans la petite ferme à deux pas d’ici. Nous y serons plus tranquille.
    — Bien, nous vous suivons.

    La ferme dont parlait la Reine était en faîte l’ancienne habitation de cette dernière. Ce n’était pas une ferme comme les autres. Celle-ci était beaucoup plus grande et plus haute que les autres. C’était une sorte de Ranch. La Reine avait préférée venir ici car elle savait que personne ne pourrait les entendre alors qu’au Palais, toutes les Salles étaient sur écoute en continue pour des raisons de sécurité.
    — Alors, Votre Majesté, quand est-ce que vous vous êtes rendu compte de la disparition de votre fille ? commença Keiran.
    — Il y a de cela neuf jours. Je pensais qu’elle était partie chez une amie mais j’ai appelé toutes ses connaissances et aucune ne l’avait vu. J’ai alors contacté le Temple Jedi.
    — Connaissez-vous quelqu’un qui serait capable de faire une telle chose ?
    — Et bien, non, je ne crois pas.
    — Votre entourage a t-il été… différent depuis que votre fille a été kidnappée ?
    — Non, je n’ai rien trouvé d’anormal.
    — Bien. Je penses que nous avons terminé pour aujourd’hui. Ma padawan et moi-même allons enquêter mais, en attendant, nous vous demanderons de garder le silence sur notre venue.
    — Oui bien sûr. Merci Chevalier Jedi.

    Les Jedi avaient quittés la ferme et étaient retournés à l’Oeil de Cristal. Keiran venait d’envoyer un message à Nadica pour prendre de ses nouvelles et Sinael méditait sous les conseils de son maître. Sorn ne savait pas vraiment par où commencer. C’était sa première mission sans son Maître. Krythis était toujours là pour le guider et lui expliquer ce qu’il fallait faire lorsqu’il était Padawan. Maintenant, il devait se débrouiller tout seul. Il se concentra et se demanda ce qu’aurait fait Kaan.
    Il aurait sûrement commencé par faire une liste des potentiels kidnappeurs en rassemblant les personnes les plus proches de la Reine. Keiran s’exécuta.
    — Cos, prépares une liste des prédécesseurs de la Reine qui sont toujours en vie. Tu devrais trouver ça sur l’Holonet. Moi, je m’occupe de la famille et des amis.
    — Bien Monsieur.
    — Alors voyons. Déjà, la Reine n’a pas de famille proche si ce n’est ses parents. Et encore, ils habitent à l’autre bout de la planète et je doute qu’ils aient capturés leur propre petite fille. Ensuite, les amis : la Reine m’a expliqué qu’elle n’avait que peu d’amis du fait qu’elle avait passé sa vie à apprendre ce qu’une Reine devait savoir. On a donc juste Mei’lua, une amie d’enfance qui a elle aussi apprit à devenir Reine. Elle est maintenant sur Ando, une planète voisine de Triffis. L’autre personne est Shemel Dia : la mère de la meilleure amie de la fille de Maladan. Je crois que j’ai fais le tour des amis. Et toi Cos, t’as trouvé quelque chose ?
    — Tous les prédécesseurs sont décédés que ce soit d’une mort naturel ou bien d’un attentat.
    — Bon, ça ne nous fait plus grand monde. Je vais sortir Sinael de sa méditation…
    — Ce n’est pas utile Maître, je suis réveillée.
    — … et nous irons rencontrer cette Shemel Dia, poursuivi Keiran tout en souriant.
    — Et le père de la fille ? demanda Sinael.
    — Il ne fait plus qu’un avec la Force Sinael, répondit tristement Sorn. Il est décédé suite à un attentat visant la Reine et il a voulu protéger sa femme.

    Shemel Dia habitait dans ville à coté du palais. Keiran n’avait que son adresse mais n’avait aucune idée du physique de la femme concernée. Sinael suivait Keiran de près. Alors qu’ils arrivaient vers la petite bâtisse, Keiran aperçu une petite dame sortire avec une sorte de panier. Ils la rejoignirent.
    — Bonjour madame.
    — Bonjour monsieur, bonjour mademoiselle.
    — Vous êtes Shemel Dia ?
    — Oui, pourquoi ?
    — Je suis Keiran Sorn, Chevalier Jedi. Vous savez sûrement que la princesse a disparue.
    — Oui j’ai appris cette triste nouvelle.
    — Pourrions-nous vous poser quelques questions Madame ?
    — Oui, je me rends au marché, nous pourrions parler en chemin.
    — Bien sur. Donc, vous qui connaissez bien la famille royale, sauriez-vous qui aurait pu commettre un tel acte ? questionna Sorn.
    — Seul un employé du palais à mon avis. Ce sont les seuls qui auraient pu pénétrer dans le palais et kidnapper la jeune fille.
    — C’est bien possible. Hm, pardonnez moi de vous poser une telle question mais, pourriez-vous me dire où vous étiez le jour du kidnapping ?
    — Oh, ne vous en fait pas. Je travaillais dans les services de sécurité de la planète il y a quelques années. Je comprends tout à fait. J’étais chez mes voisins. Ils ont invités tout le quartier. Et ils peuvent en témoigner.
    — D’accord, merci. Je suis sûr que vous me dîtes la vérité. Je vais me renseigner sur les employés du Palais. Je vous demanderai de ne parler de cette conversation à personne.
    — Bien entendu. Vous pouvez compter sur moi.
    — Merci infiniment Madame.

    Keiran et Sinael retournèrent au Palais. Le moment de dévoiler leur identité était arrivé. Ils devaient faire passer un interrogatoire à tous les employés du Palais, comme l’avait suggérée Shemel Dia. La Reine approuva. Une convocation fut alors déposée dans les casiers de chaque membres du Palais et un rendez-vous entre eux et les Jedi fut prit. A la grande surprise de tous, seul Gryh Garel répondit absent à l’appel. La Reine n’était au courant de rien. Garel était parti du jour au lendemain.
    — Votre Majesté, je pense que Gryh Garel est le responsable du kidnapping. Nous allons donc partir à sa recherche. Savez-vous où il aurait pu se réfugier ?
    — Et bien, dés qu’il avait une permission, il rejoignait quelques amis dans les montagnes de Talyn, de l’autre coté de la planète.
    — Merci Madame. Nous allons faire de notre mieux pour le retrouver.
    — Merci beaucoup Chevalier Jedi. Tenez-moi au courant s’il vous plait !
    — Bien entendu !



    Chapitre 3 : A la recherche du fugitif

    — Cos, prépares le vaisseau, on pars pour les montagnes Talyn ! demanda Keiran
    — Oui tout de suite Monsieur ! Mais où se trouvent elles ?
    — Et ben, regarde sur l’Holonet !
    — Je ne comprendrais décidément jamais l’humour des humains !
    — Sinael ? N’oublis pas ton sabre laser. Tu risques d’en avoir besoin !
    — Oui Maître.
    — Sinael… si tu te sers de ton sabre, fais attention, ce ne sera pas un entraînement.
    — Bien Maître !

    Le vaisseau décolla pour atterrire quelques minutes plus tard près des montagnes de Talyn. Cos-137 s’était parfaitement débrouillé pour trouver le chemin. Le terrain était plutôt accidenté mais c’était compréhensible : plusieurs années auparavant, de nombreuses guères eurent lieu dans ces montagnes. De l’herbe recouvrait des cratères d’obus vromk. L’endroit idéal pour le camouflage. Plusieurs petites maisons étaient dispersées dans les parages. Elles étaient toutes séparées d’au moins cinq cents mètres. Keiran et Sinael virent une maison plutôt grande et bien différentes des autres.
    — C’est celle-ci ! affirma Keiran.
    — C’est la Force qui vous la dit Maître ?
    — Oui Padawan. Allons-y. Garde une main sur la poignée de ton sabre. Il peut toujours te servir !

    Keiran sonna à la porte en bois. Personne ne répondit. Après maintes reprises, il décida qu’il était temps d’utiliser les grands moyens : il dégaine son sabre et fît un trou dans la porte. Lorsqu’il arrivèrent à l’intérieur de l’habitat, il n’y avait plus personne. Pourtant, Keiran avait senti une présence. Et il y en avait toujours une. Keiran fouilla la pièce pendant que Sinael cherchait une porte de sortie par où les kidnappeurs auraient puent passer. Sorn découvrit alors une petite trappe au centre de la pièce, située sous un tapis. Il l’ouvrit et vit une petite cave souterraine. Il y entra et aperçu la princesse Maladan attachée et bâillonnée. Keiran la détacha
    — Sinael ! Occupes toi de la Princesse. Je pars à la recherche de notre fugitif !
    — Oui Maître.

    Keiran sortit rapidement de la pièce et, à l’aide de la Force, chercha où son fugitif aurait bien pu aller. Il sentit une perturbation dans la Force lui indiquant le sud. Il prit alors cette direction. Utilisant la Force, il multiplia sa vitesse de course et retrouva le garde du corps. Malheureusement, ce dernier enfourchait une motojet. Heureusement, un swoop était garé à coté. Keiran se précipita sur le swoop et, comme il l’avait prévu, ce ne fut pas chose aisée de le piloter. Il réussi tout de même à rattraper Garel. Maintenant, ils étaient tous deux côte à côte. La Force prévint Sorn que Gryh Garel allait le pousser. Le Jedi vira alors à gauche pour l’éviter et reprit une position plus confortable. Il dégaine son sabre laser à lame bleue.
    — Monsieur, vous êtes en état d’arrestation, veuillez vous ranger sur la droite !
    L’homme ne répondit pas. Keiran reprit :
    — Je me verrais obligé de vous neutraliser si vous n’acceptez pas de vous rendre.
    Le fugitif ne fit rien. Le Jedi trancha alors le stabilisateur droit de la motojet du garde du corps avec son sabre. Le fugitif finit par sauter de son véhicule et tomber. Keiran arrêta son swoop et rejoignit l’homme. Il parvint à l’immobiliser et lui lança une décharge paralysante d’un blaster qu’il avait emprunter à Cos-137.





    Epilogue

    De retour au Temple Jedi de Coruscant, Keiran prit le temps d’aller voir Nadica. Il lui expliqua toute la mission dans les moindres détails et lui demanda si son bras allait mieux. Jifer s’était bien remise et eu même le privilège de méditer aux côtés de Ki-Adi Mundi. Après avoir passé un long moment avec Nadica, Keiran s’en alla consulter le Conseil Jedi.

    Tout le Conseil était réuni à part Maître Shaak Ti qui était sur Felucia avec Aayla Secura pour une mission de routine. Le Conseil demanda alors à Keiran ce qui s’était passé. Sorn expliqua la situation. Ensuite il souhaitait savoir ce qu’il adviendrait du garde du corps.
    — Il est actuellement dans une prison. Il sera jugé demain après-midi. En attendant, il n’est pas près de retrouver sa fonction de garde du corps.
    — D’accord Maîtres. Je tiens à signaler que lorsque je suis partis à la poursuite de ce Gryh Garel, Sinael s’est très bien débrouillé avec la Princesse. Je pense qu’il serait sage que la sécurité de la Princesse soit renforcée en attendant un garde du corps dont la Reine pourrait avoir entière confiance.
    — Raison tu as, Chevalier Keiran, répondit Yoda. Envoyer un Jedi en attendant nous allons. Des liens d’amitiés, ta padawan a créée avec la princesse.
    — Keiran, continua Windu. Nous avons décidé de t’envoyer un moment là-bas avec tes deux padawans pour assurer la sécurité de la Reine. De plus, la Reine semble vraiment te faire confiance.
    — C’est avec un grand plaisir que j’accepte cette mission Maîtres. Je vais tout de suite avertir mes Padawans. Elles seront ravies, j’en suis sûr. Nadica voulait justement visiter cette planète, ça tombe bien.

    Après avoir saluer le Conseil, Sorn sortit et se rendit dans les quartiers de Nadica. Les deux jeunes filles étaient en train de faire une partie de sabacc.
    — J’ai une bonne nouvelle les filles !
    — A bon ? Je peux reprendre l’entraînement du sabre ? demanda Nadica, intriguée.
    — Non, nous repartons pour Triffis… avec Nadica !
    — Génial !!! firent les deux padawans en cœur.

    samedi 09 juillet 2005 - 18:11 Modification Admin Permalien

  • Avatar blasters

    blasters

    1099 Crédits

    nom de l'auteur : Blasters (Simon Bauchet)
    nombre de chapitres : 4 chapitres
    nom de la fanfic : Les 6 Jedi

    LES 6 JEDI

    STAR WARS

    (cette histoire se passe 6 mois apres la Revanche Des Sith)

    Partout dans la galaxie, les jedi ont été traqués et massacrés par les clones au service de l’Empereur.6 mois après la chute de la république, il subsiste quelques jedi rescapés du massacre,des jedi oubliés de tous,jusqu’au jour où un mystérieux Croiseur de la république apparaît sur les senseurs du destroyer impérial Adeasa

    CHAPITRE 1

    Sur la passerelle du destroyer impérial Adeasa,tout était calme,les officiers travaillaient en silence.Le jeune capitaine Allean regardait les étoiles.Il s’accordait un moment de pause, voila 6 mois qu’ils cherchaient des jedi rescapés.Ils n’avaient trouvé que quelques apprentis Jedi.Allean se demandait bien pourquoi l’Empereur s’obstinait a détruire les Jedi, peut etre parce qu’ils sont les derniers vestiges d’une République disparue.Soudain, son comlink cracha d’une voix glaciale mais calme
    <<-Capitaine Allean.Veuillez me rejoindre dans mes appartements.
    -Tout de suite,Grand Amiral.>>
    Le capitaine Allean coupa la communication et commença à marcher vers les appartements du Grand Amiral.

    Le maitre jedi Alk-ten marchait dans les couloirs blancs immaculés du croiseur de la République.Il arriva sur le pont.
    <-eh bien,Général,depuis 9 mois,nous n’avons plus de contacts avec la république,et l’attaque des pirates rique de finir par nous être fatale.L’hyperdrive est complètement détruit ,aucune réparation possible,nos systèmes de survie ne vont plus tenir très longtemps.
    -Estimation ?
    -Général,je pense qu’ils peuvent nous maintenir en vie encore une semaine, tout au plus.
    Je suggère d’essayer de trouver rapidement une planète et de nous y poser.
    -Impossible ,capitaine,sans l’hyperdrive,trouver une planète nous est impossible.
    -Oui, acquiesça le clone,Excusez moi,je n’avais pas pensé a cela
    -Bien capitaine,prévenez moi s’il y a du nouveau.
    -Oui,général Alk-Ten>>
    Le jedi repartit vers ses appartements,la ou les autres l’attendaient.

    Sur le pont,le capitaine-clone, retourna à sa console.Un clone vient alors vers lui.
    <<-Capitaine,le service de réparation vient de rétablir les communications.
    -Très bien, dit le capitaine,allez prévenir les Généraux.Moi , je m’occupe de regarder les messages que nous n’avons jamais pu voir.
    Le capitaine écrasa un bouton,alors, partout dans le croiseur,chaque hologramme s’activa.Une image bleutée d’un homme au visage ridé et encapuchonné apparut.Sa bouche s’ouvrit et dit cette seule phrase : « Executez l’ordre 66 ! »
    -Bien, mon altesse, lachèrent tous les clones du vaisseau

    Cet holomessage allait sceller le destin des derniers Jedi présents sur le vaisseau.

    CHAPITRE 2
    Le capitaine Allean se tenait devant la porte des appartements du Grand Amiral.La porte coulissa sans bruit .Le capitaine pénétra dans une salle remplie d’objets d’art d’une quelconque planète.Le Grand Amiral Thrawn se détourna d’un objet pour faire face au capitaine.
    <<-Bonjour capitaine.Approchez.Que pensez vous de l’art géonosien ?
    Le capitaine approcha.Jeta un regard a ce que le Grand Amiral donnait le nom d « art ».Il s’aperçut enfin que ce n’étaient que des représentations holographiques d’objets.
    -C’est….Le capitaine se racla la gorge, c’est…recherché..
    -Vous ne m’avez pas l’air convaincu capitaine Allean., dit Thrawn d’un ton glacé.Ses yeux rouges se detournerent du capitaine,-enfin ,qu’importe,je suppose,capitaine,que vous vous demandez pourquoi nous sommes la ?
    -Exact, avoua Allean,pourquoi rester dans ce secteur abandonné ?
    -eh bien,le Grand Amiral afficha soudain une expression de fierté,j’ai moi-même cherché dans les archives de l’Ancienne république,et j’ai découvert une information intéressante,figurez vous,capitaine,que 3 mois mois avant l’avènement de l’empire,pendant la guerre, un croiseur républicain dirigé par 6 maîtres Jedi est parti pour explorer la bordure exterieure.Mais cela fait 9 mois qu’ils sont partis,et personne n’a eu aucune nouvelle d’eux.
    -Je ne comprends toujours pas,Grand Amiral.
    -Et bien, ils ont sûrement rencontré quelques problèmes au cours du voyages,et après maintes déductions,j’ai établi que le Croiseur républicain devrait se trouver dans ce secteur.

    Soudain, une voix emplit toute la salle :
    -Grand Amiral Thrawn !Un croiseur républicain vient d’apparaître sur nos senseurs !
    Le capitaine Allean se retourna vers Thrawn.Le Grand Amiral esquissa un sourire.

    Jorus C’Baoth sortit de sa transe Jedi.Il sortit immédiatement dans le couloir.Il n’y avait aucun bruit.Il se dirigea rapidement vers les appartements des 5 autres maîtres Jedi.
    Mes amis, avez-vous senti cette vague de violence dans l’esprit des clones ?
    -Oui,Maitre C’Baoth, rendons nous sur le pont


    Les deux Jedi se rencontrèrent a l’intersection d’un couloir.Sans un mot, ils se dirigèrent
    Tous deux vers le pont.Le croiseur était étrangement calme.Quand ils arrivèrent sur le pont.Il n’y avait personne, les clones semblaient s’être volatilisés.
    -Je les sens, ils sont dans l’armurerie !s’exclama Maitre Voosd
    -Il faut aller a leur rencontre,et prévenir les autres maitres ! dit Jorus C’Baoth

    Maître Alk-Ten s’était réveillé au beau milieu de sa transe Jedi, il ressentit une vague de violence émaner des clones présents sur le croiseur.Il se leva sans bruit.Il sentit la présence des maîtres Voosd et C’Baoth sur le pont.Ils se dirigeaient vers l’amurerie.Et lui aussi.

    CHAPITRE 3

    Le capitaine Allean arriva sur la passerelle.Il n’avait meme pas besoin de regarder les senseurs.Il voyait devant le destroyer impérial un croiseur de la République.Il était très endommagé.De multiples taches noires constellaient a coque.
    -Dois-je donner l’ordre d’attaquer,Grand Amiral ?s’enquit Allean
    -Oui,souffla Thrawn avec un rictus

    Maître Alk-Ten toucha de sa main la garde de son sabre.Un sabre laser n’est qu’un outil mais mieux valait l’avoir sur soi.Soudain, Maîtres C’Baoth et Voosd surgirent d’une porte.
    -Maître Alk-Ten, que se passe t-il ?demanda très calmement Maitre Voosd

    -Je n’en ai aucune idée Maître Voosd,mais..,Alk-Ten s’arrêta net.Les clones se sont déplacés !Je ne sens plus la présence de Maitre Vvon !

    -C’était donc ça !déclara C’Baoth, les clones se rebellent et on déjà tué Maitre Vvon

    Les 3 Maîtres Jedi se consultèrent du regard, ils se mirent à courir vers l’emplaçement des clones.Ils amplifiaient leur vitesse graçe a la force.Ils devaient arriver a temps pour sauver les 2 autres Maîtres Jedi.

    Deux escadres de TIE sortirent des hangars du Adeasa.
    Thrawn déclara :
    -Visez les batteries de turbolaser puis les moteurs conventionnels !
    -Mais,Grand Amiral,je me pose la question,pourquoi attaquer ce croiseur, sachant que son équipage était formé de clones, ils auraient déjà du tuer les Maîtres Jedi il y a 6 mois.
    -En êtes vous sur capitaine ?Voyez vous, s’ils n’ont pas contacté l’ancienne République, c’est parce qu’ils n’avaient plus de système de communication.Les clones n’ont donc pas reçu l’ordre de tuer les Jedi qui sont a bord du Croiseur.
    Allean regarda son Grand Amiral, étonné par sa force de déduction.
    -Donc les clones sont encore du coté de la Republique, mais je m’étonne qu’ils ne nous aient pas attaqué,ils ne nous ont même pas tiré dessus une seule fois !s’exclama le capitaine
    -C’est parce que les clones ont sûrement réparé le système de communications il y a quelques heures,ils ont donc reçu l’ordre de tuer les Jedi il y a quelques heures seulement,ce qui explique pourquoi ils ne nous attaquent pas,ils sont sûrement occupés a tuer les Jedi qui sont a bord du croiseur.
    Allean resta bouche bée
    -Que..que devons nous faire, Grand Amiral ?
    -Prêtez main forte aux clones,envoyez nos troupes et tuez les Jedi qui sont a bord du croiseur, dit Thrawn d’un ton glacé
    -Bien,Grand Amiral.

    Maître Terrax évitait les tirs de blasters avec son sabre.Les lasers explosaient contre les murs en laissant des taches noires.Voila 3 minutes que les clones étaient entrés dans ses appartements.Il avait sondé leurs esprits et n’y trouvait que de la violence.Tout en évitant les lasers,Maître Terrax lança la force et prit le contrôle des esprits d’une dizaine de clones.Il leur ordonna de tirer sur les autres clones.Il lui fallait gagner du temps.Les autres Maîtres n’allaient pas tarder a arriver.Il avait senti la mort de Maître Vvon dans la force.Ils n’étaient plus que 5 Jedis sur le croiseur.Soudain, un laser tiré par un clone atteignit le poigent de Maître Terrax, son sabre tomba a terre.Le jedi tomba a terre en estompant la douleur graçe a la force.Mais il ne pouvait plus contenir les clones.Il sentit 3 tirs de blasters qui penetrerent son corps.
    Maître Voosd sentit la mort de Maître Terrax.Il poussa un soupir.Déja 2 Maîtres Jedi tués !
    C’Baoth et Alk-Ten courraient derrière lui, il sentit leur trouble.Eux aussi avaient senti la mort de Maître Terrax.Ils devaient faire vite.Il sentait que les clones se dirigeaient vers les appartements de Maitre Kast’O.

    CHAPITRE 4

    Les Clonetroopers pénetrerent dans le couloir d’accès au pont.Leur mission était claire, retrouver les Clones et les aider a massacrer les Jedi.
    -Commandant, les clones sont au 10 ème niveau !
    -Bien soldat, ejoignons les immédiatement.

    Les 3 Maîtres Jedi arrivèrent dans le dos des Clones,C’Baoth lança la force,une vingtaine de Clones volèrent dans le couloir.Les clones se retournèrent vers les Jedi en brandissant leurs blasters.Maitre Alk-Ten et Voosd brdirent leurs sabres lasers a lame verte.Les clones étaient une centaine engouffrés dans les appartements de Maître Kast’O,qui venait de mourir.
    Les nuées de lumière verte fauchèrent les clones, les tuant par dizaine.Les sabress s’abattaient et se relevaient,tuant,tranchant en deux les clones.C’Baoth n’avait pas de sabre laser.Il ne se servait que de la force.Il envoya voler une nouvelle fois les clones.La colère le submergeait, il serra sa main,une vingtaine de clones décolla du sol,C’Baoth les étrangla tous d’un coup.C’était fini,tout les clones étaient morts.Soudain, Maître Voosd s’ecroula.Les clonestroopers impériaux avaient pénétré le vaisseau et tiraient sur les 2 derniers Jedi.Maitre Alk-Ten se retourna mais mourut dans la seconde d’après, touché par une rafale de lasers.Il s’effondra par terre.C’Baoth comprit qu’il ne pouvait plus rien,il ne pouvait échapper à son destin.Il s’effondra, executé par les clonetroopers.Les derniers Jedi étaient morts.

    Thrawn écoutait le rapport de son capitaine avec attention.
    -Les clonetroopers ont abattu les 3 derniers Jedi,et sont revenus sur le Adeasa
    -Merci capitaine, fit Thrawn, voila qui me vaudra les honneurs de l’Empereur.
    -Que faisons nous du Croiseur,Grand Amiral ?
    -Détruisez le, il est bien bien trop abîmé pour servir encore.
    -Bien,Grand Amiral.
    Allean se dirigea vers ces hommes

    -Turbolasers a puissance maximale sur le croiseur !

    5 minutes plus tard, une énorme gerbe de feu illumina l’espace

    -Et maintenant, Grand Amiral ?
    -Calculez un cap vers Coruscant et envoyez un message destiné a l’empereur,annoncez lui que les derniers Jedi sont morts

    dimanche 17 juillet 2005 - 18:01 Modification Admin Permalien

  • Avatar Obi-Wan2011

    Obi-Wan2011

    1785 Crédits

    Fan Fiction StarWars
    Concours août 2005

    par Obi-Wan2011

    Introduction :

    StarWars

    La République s’effondre peu à peu. La menace séparatiste s’est accrue et les Jedi, peu nombreux sont incapables de ramener l’ordre dans la galaxie.
    Le pouvoir exécutif est entravé par la lenteur et la division qui règnent au Sénat.
    La République tente de rallier des systèmes à sa cause et envoie ses armées de clones jusqu'aux confins de la galaxie reprendre les mondes s'étant engagés aux côtés de l'ennemi.

    Après la mort du Comte Dooku et la libération du Chancelier Palpatine, la capture du général Grievous, chef des armées séparatistes, devient la principale mission des Jedi. La réussite pourrait entraîner la fin de la Guerre des Clones avec la capitulation des Séparatistes.



    Chapitre 1 : La Mission

    Le soleil se couchait sur Coruscant, embrasant le ciel d’une flamme orangée tournant peu à peu au rouge et transformant l’horizon en un véritable brasier. Les immenses bâtiments de la capitale en étaient métamorphosés, tout entiers cernés par cette lueur envahissante recouvrant la nue toute entière, et tombant sur la cité. Le joyau de la République était en ce soir un écarlate rubis.

    Le Maître Jedi Hen Eddann avançait lentement dans le couloir du Temple qui menait à la Salle du Conseil, un couloir droit, long, s’ouvrant sur l'horizon, un soleil couchant presque effacé par la vivacité des couleurs imprégnant le ciel. Il était en avance, il le savait, c'était une habitude chez lui. Il patienta donc, le regard perdu, étendu sur la ville. Depuis deux jours et la fin de la bataille au dessus de la cité, tout était calme, le trafic aérien s'était presque stoppé. Il tendait à reprendre un rythme presque normal depuis la veille.

    Eddann s'avança et pénétra dans la salle du Conseil. C'était une pièce circulaire, au sol décoré de motifs stylisés et pourvue de larges et épaisses vitres. Les fauteuils des membres du Conseil étaient disposés en cercle. Les plus éminents représentants de
    l'Ordre Jedi étaient présent : Yoda, le Maître Jedi, Mace Windu, le sage, mais aussi Ki-Adi Mundi, présent sous forme d'hologramme car envoyé en mission à la tête des bataillons de clones, Kit Fisto et le Maître Jedi Obi-Wan Kénobi plus récemment admis au sein du Conseil. Il remarqua, non sans trouble, que le chevalier Anakin Skywalker, disciple de Maître Kenobi, siégeait lui aussi dans la salle. Il croisa son regard, un regard plein d'une haine subite mais enfouie. Comment un jeune homme comme lui, n'étant même pas maître, pouvait être accepté au sein du Conseil ? Le cas n’était pas unique, mais l’impétuosité de Skywalker était bien trop élevée… dangereuse même…
    Les visages semblaient préoccupés, soucieux. Eddann s'avança silencieusement pour s'arrêter au centre du cercle inscrit sur le sol.
    Yoda prit la parole :
    « Maître Eddann, une nouvelle mission le conseil te confie. Sur Kamino te rendre tu dois. De nouveaux clones les Kaminiens ont entraîné et de leur commandement nous te chargeons.
    Il marqua une pause, attendant une réaction de la part d’Eddan. Celui-ci se contenta de répondre :
    - Bien Maître.
    - Dans la bordure extérieure tu iras et le général Grievous tu chercheras. Quand des troupes tu auras pris la tête, au Conseil tu feras ton rapport. Des renforts dès qu'il sera possible nous t’enverrons.
    Eddann acquiesça.
    Mace Windu intervint à son tour:
    - Hen, n'oublie pas que le Général Grievous est en fuite pour l'instant, il tentera de se cacher. Mais n'intervenez pas sans en avoir averti le Conseil. S'il s'avère qu'il se terre bien dans la Bordure Extérieure comme tout nous porte à le penser, les zones d’explorations sont très vastes, nous aurons besoin d’un grand nombre d’unités et de vaisseaux. En premier lieu, rend toi dans le secteur 507, puis dans les secteurs 519 et 531.
    Quoi qu'il en soit, n'intervenez pas seul. Préviens le Conseil et des renforts seront envoyés.
    Que la Force soit avec toi.

    Cette phrase signifiait que l'entrevue était terminée, Eddann s'inclina respectueusement devant le Maître Jedi et sortit de la salle.
    Kamino était un système éloigné. Sur la planète en question, la République avait commandé une armée de clones afin de pouvoir lutter contre l'influence grandissante des Séparatistes menés par le Comte Dooku. Ce dernier mort, c'était son bras droit, le Général Grievous qui avait pris la tête des armées séparatistes. Eddann le savait, le retrouver ne serait pas tâche facile, l'arrêter encore moins. Mais l’issue de la guerre en dépendait.

    Eddann regagna ses appartements. Il entreprit de se plonger dans sa méditation, faisant le calme en lui et vidant son esprit du flux de pensées que cette mission entraînait.
    Après avoir nettoyé son sabre et endossé une bure propre, le Jedi sortit. Il gagna le hangar à vaisseaux.
    Il y croisa quelques Jedi en discussion et atteint la plate-forme de décollage des intercepteurs Jedi, le plus maniable des vaisseaux, peu lourd, peu armé, mais très performant. C’était le véhicule de transport et de mission des Jedi. Il grimpa dans le sien, mit le moteur en marche et décolla.
    Il atteint l'anneau hyperdrive du vaisseau, stationnant en orbite, et s'y amarra. Puis il enclencha l'hyperespace, après avoir entré les coordonnées de la destination : Kamino.



    Chapitre 2 : Kamino

    L'intercepteur Jedi sortit de l'hyperespace. Une voix émana de l’émetteur-récepteur du vaisseau :
    - Identification requise pour entrée dans l’atmosphère, identifiez-vous s’il vous plait.
    - Ici le Maitre Jedi Eddann, mandaté par le Conseil. Je viens chercher les clones.
    - Veuillez donner le passe, s’il vous plait !
    - CENTURIE
    - Bien, autorisation accordée : vous pouvez entamer votre descente, Maître Jedi. Nous vous transmettons les coordonnées du site.
    Le vaisseau se détacha de son anneau et pénétra dans l'atmosphère de Kamino.

    C'était un immense bâtiment, dressé sur l'écume d'un océan sans cesse soumis aux orages et dont les vagues prenaient des proportions gigantesques. Eddann se posa sur une plate-forme prévue à cet effet et sorti de son vaisseau. Il gagna l'entrée, la porte s'ouvrit et il pénétra dans le bâtiment. Il déboucha dans un couloir aux parois d'un blanc éclatant entrecoupées, ça et là de vitres que les gouttelettes de pluie venaient frapper. La partie supérieure des murs était ornée de larges sources lumineuses.
    L'un des Kaminiens vint à sa rencontre. Créature d'aspect tout à fait respectable, à la peau d'un blanc tirant sur le violet, aux fines écailles. La tête, chauve, est perchée sur un long et fin cou, et possède deux gros yeux noirs ovales, à l'emplacement deux nez, on trouve deux fines fentes, à la manière des serpents. L'ensemble du corps est très fin, si bien qu'il en parait très fragile.
    Ce Kaminien était vêtu d'une robe fine, dont le col épousait les formes droites du cou :
    - Bienvenue, maître Jedi. Le centre de contrôle nous a prévenu de votre arrivée.
    Eddann répondit à la demande, tout en jetant discrètement un regard à l'ensemble de la structure :
    - Je viens chercher les nouveaux bataillons.
    - Bien, je vous conduis immédiatement à notre Premier ministre, il se chargera de traiter avec vous et de vous faire visiter notre complexe.
    Tous deux longèrent le couloir aux parois de verre, en empruntèrent quelques autres jusqu'à parvenir à une porte plus grande qui s'ouvrit sur une salle intensément illuminée. Trois Kaminiens y siégeait. Apercevant le Jedi, le plus grand fit signe aux autres de sortir.
    - Maître Jedi, dit-il sur un ton très posé, nous fonctionnons au maximum de nos capacités. La nouvelle génération de clone est prête au combat, et dix milles autres clones pourront être fournis à la République d’ici peu.
    Eddann répondit, très diplomatiquement :
    - Bien, le Conseil m’envoie prendre la tête de toutes les troupes aguerries dont vous disposez.
    - Il sera fait selon les volontés du Conseil. Si vous voulez bien me suivre, je vais vous conduire jusqu’aux salles d'embarquements.
    Il enclencha un appareil incrusté dans son siège :
    - Ordonnez aux clones de se préparer à embarquer immédiatement !


    ***

    Ils suivirent quelques couloirs jusqu’à déboucher sur une passerelle d'observation. Eddann contempla non sans un certain frisson les clones s'assembler par bataillon sous le commandement d'officiers aux épaulettes jaunes. La salle résonnait des pas lourds des soldats sur le sol froid, tous avançaient vers les vaisseaux, implacables.
    Certains sénateurs s'étaient opposés à la création de cette armée. Lui-même la considérait comme allant contre les principes naturels et d'harmonie. Certes ces clones étaient supérieurs aux droïdes des Séparatistes, mais y avait-il une réelle différence entre eux ?
    Eddann le savait, le choix avait été inévitable pour la République, son maintien en dépendait.
    Une fois la totalité des clones embarqués à bord des transports de troupes qui décolèrent pour se placer en orbite, Eddann se rendit à son vaisseau, regagna l'anneau hyperdrive de son vaisseau et posa ce dernier dans la soute du vaisseau amiral.
    Ils mirent le cap sur la zone 507.



    Chapitre 3 : Utapau

    Eddann était assis, méditant, dans son quartier, quand il reçut le message du Conseil. L'hologramme lui apparu au centre de la table, par l'intermédiaire d'un holoprojecteur. Le Maître Windu s’adressa à lui :
    - Eddann, nous avons localisé Grievous, un message a été intercepté. Il se trouve sur Utapau. Nous y avons envoyé Obi-Wan et des renforts seront nécessaires.
    Débarquez-y vos troupes et investissez le complexe dont je vous envoie les coordonnées. Le Général Grievous ne doit nous échapper sous aucun prétexte, il est la dernière porte avant la paix.
    - Bien, Maître. Je vous contacterai une fois sur place.
    Eddann se leva et entra dans la cabine de pilotage. Il mis en marche l'émetteur holographique et s'adressa aux pilotes de vaisseaux :
    - Ici le Général Eddann, mettez le cap sur Utapau et avertissez les troupes : qu’ils s’apprêtent à débarquer.
    Utapau se trouvant précisément dans la zone voisine à celle qu’Eddann s’était vu confiée, ils atteignirent l’orbite de la planète en peu de temps.
    La base fut localisée et deux escadrons de clones prirent leur envol pour sonder le ciel. Les transports entamèrent quant à eux la descente vers la surface.
    Vue de l'espace, la planète semblait riche en végétaux. La zone de destination en était plus faiblement revêtue. C'était un espace de collines de roche ocre entre lesquelles étaient creusés de profonds tunnels verticaux, habitat des Utapauns du fait d’une existence en surface impossible. Les transports de troupes se posèrent dans un puit en construction tandis que l'intercepteur de Eddann s'enfonçait dans le tunnel pour se poser sur une plate-forme d'atterrissage, recouverte d'une voûte aux aspects squelettiques. Il sortit de son vaisseau. Un Utapauns l'accueillit. Il avait la morphologie d'un humain, mais une peau grisâtre verticalement striée, et était vêtu d'un vêtement rouge vif, lui aussi hachurée par des traits verticaux, dont le col remontait jusqu'à atteindre la base du crâne allongé. Tout chez cet être évoquait une totale impassibilité.
    - Soyez le bienvenu. Etes-vous ici pour rejoindre le maître Jedi qui est déjà arrivé il y a quelques temps ?
    - Oui. Je viens aussi vous informer que les troupes de la République sont en cours de débarquement sur la partie supérieure de votre complexe, il faut que nous investissions votre base. Le Général Grievous ne doit pas s'enfuir.
    Je suis certain que nous comprenons tous deux l'importance de sa capture, fit Eddann sur un ton péremptoire, face à la grimace que fit l'Utapaun à l'annonce de l'arrivée de l'armée.
    Après avoir prononcé ces mots, il saisit son émetteur et s'adressa aux commandants sous ses ordres :
    - Ici Eddann, contact établit, autorisation d'intervention. Que l'infanterie quadrille les alentours, pénètre dans les hangars et que les escadrons de chasseurs se déploient au-dessus de la zone. Ils ont ordre de détruire tout vaisseau tentant de quitter la base, sans sommation.
    -Bien reçu, Général.
    Eddann rangea son émetteur et s'approcha de l'Utapaun :
    - Où est le Général Grievous ?
    - Il doit se trouver dans les niveaux inférieurs du complexe, c’est là qu’il a établit son quartier général.
    - Merci.
    Eddann s'approcha du vaisseau, enclencha l'émetteur holographique et engagea la transmission vers le Conseil. Quand l'image apparut, il fit son rapport :
    - Maître Yoda, j'ai prit contact avec les Utapauns. Maître Kenobi est déjà sur place mais je ne l'ai pas encore aperçu. Il doit chercher le Général Grievous. Les troupes sont débarquées et sur le point de prendre possession des lieux. Le secteur est quadrillé afin d'empêcher toute fuite.
    Le Maître Yoda lui répondit alors :
    - Le trouver et le neutraliser tu dois. De se rendre, jamais le général n'acceptera. Mais c'est avec Maître Kenobi qu'engager le combat tu devras. Plus de chances à deux vous aurez.
    - Entendu Maître, je ferai en sorte de retrouver Maître Kenobi.
    - Que la Force soit avec toi!
    Eddann rompit le contact et ferma sa bure. Un groupe de clones vint à sa rencontre :
    - Général Eddann, les issues sont closes, nous sommes à vos ordres.
    - Que quelques hommes me suivent et que le reste surveille cette plate-forme, nous ne devrions pas être longs.
    Il se tut, ferma ses paupières et fit le silence en lui. Il chercha une quelque fluctuation dans la Force aux alentours. Rien au départ, puis un petit murmure lui parvint, s'accentuant peu à peu. Obi-Wan … il avait recourt à la Force… il devait donc déjà se battre.
    Il tenta de le localiser. Le hangar nord. Il s'élança grimpa quelques escaliers jusqu'à parvenir jusqu'à un ascenseur qui le conduisit aux niveaux inférieurs. Là il trouva une grande porte qui débouchait sur une salle immense au sol marqué de longues entailles.
    Il courut jusqu'à l'extrémité du hangar jusqu'à y trouver le Général Grievous allongé à terre, mort, abattu par ce qui semblait être un tir de blaster. Le soulagement s’empara du cœur d’Eddann, la guerre allait bientôt se terminer, ce n’était plus qu’une question de jours…
    Restait à retrouver Obi-Wan Kenobi et à défaire les troupes droïdes encore présentes sur le site.
    Il songeait quand des tris de blaster se firent entendre à l'étage inférieur. Eddann fit le chemin inverse en courant. Les clones avaient du découvrir les troupes des droïdes de la Fédération. Quand il déboucha dans la salle, les tirs de blaster fusaient des deux cotés. Les droïdes couvraient la fuite des leaders, partis depuis peu, mais certainement avant leur arrivée. Dehors, la bataille avait éclaté entre les vaisseaux : si les chefs séparatistes étaient donc encore sur place, leur capture était cruciale.
    Eddann dégaina son sabre. Quand les droïdes aperçurent le bleu de la lame, une partie d'entre eux focalisèrent leurs tirs sur le Jedi. Celui-ci para les lasers, les renvoyant sur les droïdes, tentant de se rapprocher de l'issue.
    Le commandant des clones lui cria alors :
    - Allez-y Général, on vous couvre !
    Eddann s'enfonça alors à travers les lignes de droïdes, tranchant les têtes mécanisées, écartant les carcasses métalliques à l'aide de la Force. Et il traversa ainsi les rangs jusqu'à atteindre la porte qui s'ouvrit sur son passage. Il déboucha sur une grande aire de décollage de vaisseaux monoplaces et de petits transports. Ici encore un mur de droïdes faisait obstacle à son passage vers les chefs en fuite.
    Il brandit son sabre laser et s'approcha lentement, les droïdes armèrent leurs blasters et se mirent en position de feu. Eddann s'élança, bondit pour se poser au milieu des droïdes déstabilisés par la vitesse de l'attaque et trop désordonnés pour tirer correctement. En quelques coups bien ajustés, Eddann eut raison de la garnison. Mais la plupart des vaisseaux avaient déjà décollé, escortés par deux escadrons de chasseurs ennemis. Eddann contempla, impuissant, l'envol des chasseurs, priant pour que les chasseurs ARC fussent assez rapides pour stopper la fuite.

    La bataille s'engagea dans le ciel.
    Les vaisseaux de la République ouvrirent le feu, tandis que les chasseurs ennemis se divisaient, une partie escorta les transports, l’autre fit volte-face et fondit sur les chasseurs républicains.
    Bien vite la puissance de feu ennemie s'avéra supérieure. Les escadrons de la République furent mis à mal. La moitié des chefs fuyards furent abattus, l'autre moitié parvint à s'échapper. Tout ce qu'il restait des vaisseaux de la République fut détruit par les feux de la Fédération.
    Eddann se retourna, et courut jusqu'à la porte qui débouchait sur la grande salle. Les droïdes avaient été vaincus par les clones, leurs carcasses jonchaient le sol, monticule immobile de ferraille. Les Kaminiens avaient raisons, ces nouveaux clones s'avéraient bien plus fiables et plus efficaces que les droïdes. Leur « intelligence » les rendait supérieurs, en de nombreux points.
    Le capitaine tenait sa main ouverte, une silhouette holographique s'adressait à lui. Quand il aperçut Eddann, il referma son gant, la silhouette disparu.
    - Abattez-le ! ordonna-t-il aux clones, en tendant le bras.
    Eddann mit quelques instants à réagir. Les clones firent feu sur lui. Il tira son sabre alors que quelques tirs le manquaient de peu. Il dévia les tirs de blasters. Les clones intensifièrent leur feu.
    Ils étaient plus de trente. Eddann ne put rien faire. Les rayons des blasters le frappèrent de plein fouet. La douleur le traversa, fulgurante, tandis que les tirs continuaient. Il lâcha sabre qui s'éteint et frappa le sol dans un bruit métallique
    Eddann s'effondra à terre. Son dernier regard fut pour le commandant qui le fixait droit dans les yeux, tenant son casque blanc sous son bras. Et ce qu'il vit dans ces yeux terrifia Eddann.
    Il avait de plus en plus de mal à respirer… Le sang affluait dans sa gorge…
    Ses forces l'abandonnaient… il ne sentait plus rien… plus rien à part des centaines de cris résonnant en sa tête…

    Dans la galaxie, en même temps que lui, alors que le soleil de la gloire se couchait dans un horizon de sang et de larmes et que la nuit étalait sur le ciel son empire, les âmes de centaines de Jedi rejoignaient la Force… à jamais.



    [Ce message a été modifié par: Obi-Wan2011 le 07-08-2005 10:31]

    mardi 26 juillet 2005 - 12:57 Modification Admin Permalien

  • Avatar Siri1

    Siri1

    752 Crédits

    Auteurs : Siri1 et son maître Angel
    Titre: Perdus dans la guerre
    Nombre de chapitres : 5 chapitres


    Chapitre 1 :


    Coruscant. La guerre des clones a fait beaucoup de ravages dans nos rangs. Certains grands maîtres sont tombés, certains padawans ne se sont pas élevés. De plus, nous sommes éparpillés dans toute la galaxie...
    Nous répondons fièrement à l'appel de maître Windu. Siri est avec moi, ma padawan, mon meilleur soutien. Nous sommes un duo en escalade, nos liens se resserrent de plus en plus et nous fonctionnons de mieux en mieux. Nous sommes en phase et c'est sûrement une des clefs qui nous ont permis de passer la porte de la survie pour toutes ces périlleuses missions.
    Autour de nous, les jedi s'agitent. Des padawans errent seuls et des maîtres vont, entourés de plusieurs padawans. Plus rien n'est comme avant, plus rien ne le sera jamais.
    Les hangars du temple sont en ébullition, maître Tiin et maître Windu traitent d’un plan de défense de la capitale. Chaque maître jedi s’était vu attribuer un escadron, ainsi qu’un secteur à défendre ou encore un objectif militaire. Siri sera avec moi, c’est une chance par rapport à tous ces maîtres qui partiront avec des padawans n’étant pas les leurs. Nous avons l’avantage de nous connaître et de savoir fonctionner ensemble.
    Les chasseurs ARC-170 sont déjà infestés de clones : pilotes, copilotes et artilleurs, alors que nous nous séparons pour rejoindre nos vaisseaux respectifs : des intercepteurs jedi Actis Eta-2, dignes remplaçant des chasseurs jedi delta-7, dont j’ai toujours un petit faible, et plus armés.
    En temps normal, j’aurai tenu à utiliser un chasseur Delta, j’y suis plus familiarisé. Seulement les temps ont changé et l’heure est à l’armement. Notre secteur d’activité est situé en atmosphère, directement au milieu de la ville de Coruscant. Notre but est d’empêcher les barges de débarquement de se déverser sur la ville. Les propulseurs sont chauds et la phase de décollage est amorcée.
    Evidement nos hangars sont assaillis, le combat commence dès la piste de décollage où il nous faut déjà éviter des tirs de barrages. Un vaisseau Arc vient de tomber sous un tir non loin de moi, la carcasse vient de glisser sous mon appareil en faisant des tonneaux et en heurtant d’autres vaisseaux. Je n’y prête pas plus d’attention, je dois me concentrer. Siri est derrière moi, elle manœuvre à merveille, nous allons passer au travers de la pluie de salves.
    -Siri ? Appelais-je par notre communication radio.
    -Oui ! maître Angel.
    -Que la Force soit avec toi…
    -Que la Force soit avec vous maître, me répondit-elle par grésillement dans mes haut-parleurs.
    Je sens Siri derrière moi, elle s’absente de cette dimension pour communiquer avec la Force. Elle s’écarte de mon sillage pour passer à ma droite, elle sait où elle doit traverser.
    Je me concentre à mon tour. Tout le brouhaha qui m’entoure est aspiré dans ma concentration, je le filtre et l’efface de mes oreilles. Toutes ces images que mon cerveau analyse sont muettes, des explosions silencieuses, des visages crispés de douleur et des appels à l’aide sans suite. Je suis seul avec la Force, en phase. La Force me montre des vecteurs : des trajectoires, des forces, des intensités, des points de rupture… J’entrevois un passage dans la masse d’acier qui grouille autour du hangar, comme des guêpes autour d’un essaim. Mais cette faille est celle que Siri a décidé d’exploiter. Je vais donc utiliser un point de rupture.
    Usant de mes lasers, j’envoie deux salves en les accompagnant d’un léger virage sur ma gauche, assez pour détruire les deux chasseurs droïdes qui me barraient la route, sans toucher le chasseur Arc qui navigue à mes côtés. La Force m’indique que les clones à ma suite vont y passer, or j’ai besoin d’eux, la République à besoin d’eux. Une accélération accompagnée d’un tir bien ajusté au point de rupture me font traverser le barrage de tirs laser, une salve passe juste derrière moi. Siri l’avait sentie, voici pourquoi elle s’était déportée pour passer à ma droite. Je laisse une mine dans mon sillage qu’un chasseur droïde vient heurter. L’explosion se répend et le chasseur à ma suite la traverse. J’aperçois dans la Force Siri qui exécute une vrille pour se dégager d’une rafale laser. Nous sommes passés…

    Mes oreilles réentendent, mon cerveau cesse de filtrer les sons ou toutes sensations que je ressens. Je sors petit à petit de la Force ambiante, sans pour autant délaisser ce qu’elle est : un guide et ma plus grande alliée.
    L’environnement est instable, le ciel de Coruscant est saturé, ses immeubles sans fin fragilisés par des impacts de torpilles. L’orage s’est levé depuis quelques minutes déjà. Le vent et les éclairs foudroient tout, alors que la pluie arrose sans cesse. C’est la guerre.
    Mon escadron a dû se séparer pour faire son chemin dans toute cette pagaille. J’ai avec moi une grosse partie de mon escadron alors que Siri a regroupé l’autre partie. Je la sens prudente et attentive, elle ne prend aucun risque inutile.
    Nous sommes maintenant en position de combat. Siri navigue à ma droite, nous pourrions presque parler en direct tant nos appareils sont proches et tant nous sommes liés. Nous transitons vers notre secteur, notre route est parsemée de chasseurs droïdes et de barges de débarquement. Sur notre passage nous essayons de détruire un maximum de cibles. Les clones font de même mais sans trop s’écarter de leur route, chacun son rôle.
    Une barge de débarquement nous barre la route. Face à nous, elle ressemble à un immense « T » dont la mâchoire est prête à s’ouvrir.
    -Soldats, attaquez ma cible à mon point d’impact.
    -Cible engagée général. Me répondent les clones d’une seule et même voix synchronisée.
    La Force me communique le point de rupture de la barge. Au moment opportun j’envoie un missile à proton dont le but est d’éclater la carlingue à la base de la barge. Siri s’est calée sur ma cible et nos deux torpilles explosent au point d’impact prévu, il ne reste plus qu’à laisser les clones mitrailler l’intérieur de la barge pour détruire un premier char qui déclenchera une explosion en chaîne. Seulement un escadron droïde croise dans notre secteur et fait feu sur nos troupes.
    -Impact négatif général Angel.
    -Maître, les clones ont manqué la cible, la barge est toujours active, je refais un passage !
    -Je te couvre Siri, répondis-je.
    A ma droite, je vois Siri décrocher et passer au-dessus de moi jusqu’à ma gauche dans un tonneau superbe. J’aurai pu lui taper dans la main tant les bulles de nos cockpits sont passées proche. De là, Siri fait demi-tour pour relancer une attaque à la barge. Faisant feu devant elle, ma padawan nous ouvre un couloir jusqu’à notre objectif. De mon côté je lui assure ses arrières. Vue du dessus, la barge ressemble à un grand « H ».
    Notre adresse et notre synchronisation sont redoutables. Après avoir remonté notre route sur quelques mètres, un looping nous replace face à notre cible initiale. Cette fois pas question de louper l’impact…
    Mise à feu. Siri a largué ses torpilles et elle ne change aucunement sa trajectoire, elle sait que moi aussi j’ai tiré mes torpilles. De chaque côté de son cockpit, ma padawan peut admirer la manufacture de mes torpilles à protons qui dépassent son appareil.
    Cette fois-ci, nos quatre torpilles font mouche, un premier char transmet son explosion à un autre, puis un autre, et encore un autre, ainsi qu’aux droïdes, dans une chaîne sans fin ou plutôt une chaîne dont l’aboutissement est la fin de la barge. « Bien joué Siri ! » lui annonçai-je.
    A présent, nous rejoignons l’escadron, esquivant tirs, missiles, chasseurs et épaves. A peine arrivé sur le site que mon haut-parleur grésille : « cible à 2h général. » m’annonce un clone de sa voix monocorde et sans intonation.
    Nous sommes au-dessus d’un bon nombre de plates-formes. Elles constituent toutes un passage direct pour les hangars du temple, le Sénat ou encore les appartements sénatoriaux.
    Notre escadron est derrière nous. Nous faisons route vers l’escadron ennemi directement face à nous. Un point de rupture se présente à mon esprit. Je décide de l’exploiter et envoie une rafale bien placée. Une torpille perdue s’avance et heurte mes salves, l’explosion souffle deux chasseurs. Siri s’écarte légèrement de moi, nous allons rencontrer les chasseurs droïdes…
    Nous sommes passés au travers des chasseurs et des tirs maladroits, Siri est touchée. De mon cockpit je l’observe, elle ne constitue plus une cible pour les processeurs droïdes.
    -Siri ça va ?!!
    -Aucun souci, je vais pouvoir me poser sans mal.
    -Très bien, je te rejoins très vite.
    Je lance une formation de combat en groupe de trois. La chasse commence. Plus bas, une barge ouvre ses grandes portes pour laisser descendre chars et troupes droïdes, je plonge avec mon chasseur pour y faire pleuvoir ce qu’il me reste de torpilles : trop peu hélas.
    J’ai réussi à faire pas mal de dégâts, mais mon passage trop prêt de mes cibles m’a coûté, l’arrière de mon chasseur est en feu et mes réservoirs fuient. Moi aussi je profite du contrôle encore possible de mon appareil pour atterrir tant bien que mal, cette plate-forme fera l’affaire.
    Celle-ci grouille de droïdes : Génial ! J’ai toujours adoré le bowling ! Afin de faire un maximum de dégâts, j’enclenche la sortie de mon train d’atterrissage. Celui-ci s’arrache immédiatement ; ma vitesse doit être encore importante je présume ; et tombe en ricochant parmi les droïdes de combat.
    Je descends jusqu’à heurter le sol une première fois, mon appareil écrase une bonne dizaine de droïdes au passage avant de rebondir et de reprendre les airs. Mes ailettes sont à moitié arrachées et me voilà aux commandes d’un gros poids mort. Je retombe un peu plus loin et heurte encore une fois un bon nombre de carcasses mécaniques.
    « Maître, vous allez trop vite ! », ses paroles étaient celles de Siri, elle me parlait via la Force. Il était temps pour moi de finir ma route à pieds, je tira la commande d’éjection du cockpit : des explosions retentirent tout autour de moi et la manette d’éjection me resta dans la main : « j’ai un petit souci Siri, j’arrive. ».
    Finalement je sors mon sabre et l’active au travers de cette fumée qui remplit mon habitacle. Ma bulle s’arrache enfin et va s’écraser parmi les droïdes derrière moi. . Mon appareil ne comporte plus que les restes d’une carlingue : sans réacteurs, sans réservoir, sans vitres, ni train d’atterrissage et sans siège s’il avait voulu s’éjecter…
    D’un bond, je m’extirpe du vaisseau pour mettre pied à terre. Dans mon saut périlleux je tranche dans le vif et sabre quelques têtes droïdes. Une fois fermement sur le sol, j’entreprend une course avec quelques salves de laser et saute d’une plate-forme à une autre.
    Siri m’y attend, elle jette un œil ironique au ciel de Coruscant, nous sommes à nouveau tout les deux, mais au sol.
    Notre objectif n’est pas encore rempli, Je sens Siri dans mon dos, elle est prête à combattre. Nos lames crépitent dans une odeur d’air ionisé. Nous sommes presque encerclés, mais avec quelques clones derrière nous…

    Chapitre 2 :




    Les lasers sifflent à nos oreilles comme des insectes enragés. La bataille fait rage sur Coruscant. Tout va très vite et un seul moment d'inattention pourrait nous coûter la vie ! Mon maître, Angel, prend son élan et saute au beau milieu d'une troupe de droïdes, sabre laser en main. Il ne perd pas une seconde et les terrasses un par un pendant que je l'imite de mon mieux.

    Nous faisons virevolter nos lames dans un tourbillon de lumière et les lasers ennemis ne semblent pas pouvoir nous atteindre. Cela dura longtemps, nous détruisons tous les droïdes de combats et même quelques barges de débarquement quand nous en avons l'occasion. Les explosions, les cris de jedi ou de clones, le bruit des vaisseaux se pourchassant les uns les autres dans la ville, tout ceci est assourdissant.

    Nous sommes à présent sur une des innombrables plates-formes d'atterrissage de la planète, une barge commence à déverser ses troupes de droïdes ainsi que ses véhicules de mort. Une fois de plus mon maître n'hésite pas à attaquer. Je le suis, mais deux chars me barrent la route. Je m'élance, saute par-dessus tout en parant leurs tirs. J'en abîme un et utilise la Force pour projeter le second dans le vide. A ce moment précis, je sents une perturbation dans la Force, mon maître l'a lui aussi sentie et nous commençons à courir de concert. Trop tard ! La barge explose, touchée par une torpille à protons. Nous sommes projetés à terre...

    Les clones sont des droïdes. Techniquement, ils sont vivants et conscients. Pourtant, ils sont machinaux dans leurs actes. Celui qui vient juste de désintégrer la barge sur la plate-forme où nous sommes a vu un bel impact militaire. Il voulait assurer le coup, ne pas risquer que Siri et moi laissions passer les droïdes de combats et les chars. A moins qu'il n'ait su que nous allions sentir l'explosion dans la Force ?.. A moins qu'il n'ait plus confiance en les jedi ?

    Siri a senti comme moi la puissance de l'explosion de la barge, légèrement à l'avance, pas assez pour que nous nous éloignions suffisamment. Je la perçois dans la Force, elle est vivante, inconsciente. Les droïdes que nous n'avons pas mis au placard sont soufflés, ainsi que les chars et la barge, évidemment. Moi je suis au sol, gravement blessé, mon corps ne répond plus très bien. Mais je ne perçois pas la douleur, pas encore. Il faut que je reste éveillé, il me faut entretenir mon esprit, je vais méditer un peu... Non ! Je chute dans l'inconscience à mon tour, il… Faut que... Je...

    Je mets plusieurs minutes à reprendre mes esprits. Les carcasses des droïdes gisent près de moi et je sens du sang couler de mon front. Je ne fais qu’un avec la force et je me relève petit à petit avec peine. J’observe les alentours, aucun droïde n’a échappé à l’explosion. Angel est étendu à quelques mètres de moi et semble être inconscient. Je le rejoins en ramassant sur le chemin nos sabres, et j’essaye de lui faire reprendre ses esprits, mais sans succès. Je n’ai pas le choix je dois demander de l’aide, je n’ai aucune connaissance médicale. Je prends donc mon comblik et je contacte le temple, une jeune fille m’assure alors, après que je lui aie expliqué notre situation, qu’une équipe de secours arrivera dès qu’elle le pourra. Attendre n’est pas mon fort mais je n’est pas le choix…

    Une guérisseuse m’ausculte, elle a déjà soigné ma tête et s’assure que je n’ai rien de cassé. Une équipe médicale est arrivée pour nous aider, quatre heures après mon appel à l’aide. Dès notre arrivée au temple, Angel a été mis dans une cuve de bacta. Son état est stable. L’infirmerie est submergée par les blessés, la bataille a duré des heures et finalement les troupes ennemies se sont retirées. Personne ne veut me renseigner sur ce qui c’est passé et tout ça m’a extrêmement fatigué. La guérisseuse me demande d’aller me reposer et d’attendre que mon maître se rétablisse, ce qui, d’après elle, ne devrait prendre que quelques heures. Mais j’étais persuadé que même si Angel était plutôt solide, il mettrait plusieurs jours à se remettre. Il s’était quand même prit l’explosion de plein fouet ! Mais ne voulant pas débattre là-dessus je regagne en silence ma chambre et je m’endors tranquillement.



    Chapitre 3 :



    Trois jours s’était écoulé depuis la bataille de Coruscant, et mon maître, comme je l’avais prédis, est toujours inconscient. En attendant son rétablissement, je m’entraîne au sabre avec une amie et j’essaye comme la plupart des padawans d’obtenir des informations sur ce qui s’est réellement passé dans cette guerre. J’apprends ainsi que le jeune Anakin Skywalker, est entré au conseil, que maître Yoda est parti aider les wookies et enfin que maître Kenobi pourchasse un dénommé Grievious dont je ne sais rien à part qu’il vaut mieux pas s’y frotter !! Tous les évènements important s’enchaînent et je suis déçu de ne pas y contribuer, mais sans mon maître je ne peux rien faire.

    Une nuit qui me semble être comme toute les autres, j’entends un grand cri dans le temple, puis tout un boucan comme si une bataille avait lieu ici même !!Je me lève doucement en essayant d’en entendre un peu plus pour comprendre l’origine de ce bruit incessant. Mais il n’y a rien d’autre que des cris et le son des sabres laser s’abattant sur leur ennemi. Je suis obligée de sortir pour me renseigner et lorsque je me glisse en dehors de ma chambre je constate que tous les padawans voisins m’ont imité et semblent aussi affolés que moi !! Mais que se passe t- il ?? Il n’y a pas trente six mille solutions pour le savoir et je me dirige vers les salles principales sous le regard curieux des autres. J’arrive après avoir parcouru une assez longue distance loin des chambres dans un des grands corridor du temple !! C’est là l’origine du bruit et à peine ai-je glissé ma tête discrètement dans le long couloir qu’un tir de blaster frôla mes cheveux et que j’ai dégainé mon sabre sans plus attendre !!C’est un vrai carnage, plusieurs maîtres gisent par terre sabre encore en main pendant que ce qui ont survécu font tout leur possible pour contrer les tirs des soldats clones. Au milieu de tout ça, j’aperçois un jeune homme caché par sa capuche qui tue tout ce qui se trouve sur son chemin, je ne sais pas qui c’est mais ce qui est sur, c’est qu’il n’est pas de mon côté. Tout cela me perturbe je n’y comprends plus rien.

    Un maître jedi est en train de se défendre élégamment contre tous les clones qui l’encerclent .Il est complètement bloqué et ne semble plus avoir de sortie de secours, mais personne ne peut rien faire pour lui ; nous sommes tous concentrés sur nos adversaires et je vois ce maître se faire écrasé par les clones, mourrant l’arme à la main sans jamais montrer une seule marque de peur sur son visage. Perdu dans cette bataille je fais moi aussi tout ce que je peux, mais je ne suis pas assez forte pour cette attaque, je ne peux rien faire d’utile, je gène plus qu’autre chose !! L’un des maîtres, un géant de trois mètres, qui m’a remarquée me prend soudain par le bras et nous écarte du combat et me dit rapidement :
    « Va chercher tous les maîtres qui sont à l’arrière nous avons besoin d’aides dépêche toi !! »
    Et il repart aussitôt me laissant plantée là.

    Je mets quelques seconde à réagir, et tout à coup, je me mets à courir aussi vite que je le peux. J’emprunte d’abord le même chemin qu’à l’aller mais, arrivée aux chambres, je prends la direction de celles des maîtres. Sur la route je croise des padawans et leur mentor qui se précipitent au combat et Angel me revient à l’esprit bloqué dans son bloc de bacta toujours inconscient, je dois aller le chercher mais prévenir tout le monde s’impose en priorité, et arrivée enfin aux chambres, je cours à travers les couloirs en criant le plus fort possible et dans tous les couloirs possibles ce qui se passe ! La réaction ne se fait pas attendre, les maîtres qui n’avaient pas encore senti le problème, prennent le chemin de la bataille, certains récupérant leur padawan en route, ou au contraire les obligeant à rester en en lieu sûr pour leur sécurité.

    J’ais fait ce que je peux pour trouver de l’aide et maintenant je dois aller chercher mon maître à l’infirmerie. Je ne mets que quelques minutes pour y arriver, là, des guérisseuses affolées se jettent sur moi et me demandent ce qui se passe, je leur expliques rapidement provoquant une nouvelle vague d’affolement et je me précipite enfin auprès de mon maître toujours inconscient. Pas le choix ! Je dois le réveiller de force, pas de temps à perdre, je sorts mon sabre et détruis le bloc de bacta tout en rattrapant mon maître au vol !! Il ne réagis pas, je n’avais pas prévu ça, tant pis, je me concentre pendant quelques secondes et entre en symbiose avec la force qui me porte à l’intérieur de l’esprit de mon maître … CLAC ouf !!! Angel ouvre avec peine les yeux, il est complètement étourdi, je le secoue violemment mais il m’envoie valser à travers la pièce et rouspète :
    « Non mais ça va pas, je suis pas un objet, fait doucement !! Qu’est ce qui c’est passé ?? »
    Il regarde autour de lui et me questionne du regard. Je dois donc, désespérée, raconter à la va vite tout ce qui s’est passé depuis la bataille de Coruscant jusqu’à l’attaque du temple. Comme tout les maîtres, il réagit très vite et après s’être relevé d’un bond, comme si il n’avait rien, il me fait signe de le suivre et nous entrons dans ce qui doit être l’infirmerie, mais qui n’en a plus vraiment l’air. En effet les guérisseuses et guérisseurs courent de partout préparant les blessés pour une évacuation rapide, certains maîtres se battent avec leurs guérisseurs pour essayer de s’enfuir en criant qu’ils sont entièrement aptes à combattre. L’une des guérisseuses s’arrête net devant nous et pousse un cri d’effroi :
    « Qu’est ce que vous avez fait pauvre folle, me cria t-elle en me lançant un regard noir, votre maître est en réanimation il ne quittera pas l’infirmerie !! »
    Mais Angel considère qu’il n’a pas de temps à perdre et il traverse rapidement la grande salle sans que personne ne puisse l’en empêcher !! Du coup, les maîtres présents et qui se sentent la force de se battre l’imitent et on se retrouve être un petit groupe qui se dirige vers la bataille d’un pas précipité.

    Nous ne mettons que cinq minutes à rejoindre les autres. Nous sortons notre sabre en même temps et nous nous dispersons pour pouvoir assurer une plus large surface de manœuvre. Je combats auprès de mon maître, nous sommes parfaitement coordonnés !! L’un et l’autre, nous nous protégeons mutuellement et le résultat est très prometteur !! Malheureusement, cela ne suffit pas, les clones sont bien entraînes et il semble que dès que nous en terrassons un , quatre autres arrivent encore plus forts . Nous nous fatiguons trop, tout cela ne servait à rien, la bataille est perdue d’avance, pourtant, personne ne renonce et nous nous battons du mieux que nous pouvons !! Je ne sais pas combien de temps dura notre lutte, je sais juste qu’à chaque coup que je portais, mes jambes avaient un peu plus de mal a me porter.

    Tout à coup, alors que mon maître, moi ainsi que quatre autres maîtres sommes réunis, une vague de force extrêmement puissante nous envoie valser à plusieurs mètres de la bataille . Aucun de nous n’y échappe, nous nous retrouvons avachis sur le sol, un peu étourdis, sans comprendre d’où venait cette attaque. La réponse ne se fait pas attendre, le jeune homme que j’avais aperçu un peu plus tôt, sort de la mêlée des clones et des jedis. Dès qu’ils le voient, les cinq maîtres éparpillés autour de moi s’exclament en chœur :
    « Anakin ?? »


    Chapitre 4 :





    Anakin ?? Anakin Skywalker ?? C’est impossible pourquoi nous a t-il attaqué ?? Mais je n’ai pas le temps d’y réfléchir, l’un des maîtres, appelé Talos, brandit son sabre et se précipite à toute vitesse en direction du jeune homme. Mais celui-ci n’essaye pas de contrer cette attaque, il lève son bras en direction de son agresseur et je sens la force jaillir de son corps. Talos, est arrêté net dans son élan, ses pieds quittent le sol. Il lâche son sabre, et porte ses mains à son cou comme s’ il essayait de retirer une main invisible qui l’étouffait un peu plus à chaque seconde. Mais ses compagnons n’attendent pas de le voir mourir sans rien faire, et à leur tour ils se s’élancent vers Anakin, qui, cette fois, lâche Talos et sort son sabre laser à lame bleue.

    Aussitôt, un combat fulgurant s’engage, et je comprends tout de suite qu’il me serait impossible d’y participer, notre nouvel ennemi est bien trop puissant pour moi. Angel ainsi que les trois maître présent, sautent, bondissent autour leur ennemi, et l’attaquent avec une puissance fulgurante que je n’ai jamais vue dans un combat jusqu’à aujourd’hui, je suis épatée mais je ne reste pas longtemps à les observer !!


    Pendant leur combat, je me suis approchée prudemment du corps de Talos et je l’ai traîné un peu plus loin en sécurité. Il était encore en vie mais à peine. Tout ce que je pouvais faire pour lui c’était de le protéger contre les clones qui n’avaient pas mis longtemps à nous repérer. Alors que j’étais entrain d’achever un de mes nombreux ennemis, je jetai un coup d’oeil sur le combat de mon maître et je vis qu’ils n’étaient plus que deux en course, le deuxième et le troisième gisant par terre. Le maître qui tenait encore le coup aux côtés de mon maître était gravement blessé à la taille et perdait dangereusement son sang à chaque seconde qui passait … Je savais qu’il allait bientôt s’effondrer !!!
    Que devais je faire ?? Mon maître ne tiendrait pas longtemps seul, je devais aller l’aider …



    Pam Pam Pam ! Des bruits de pas interrompent mes pensées, de nouveaux clones viennent d’entrer juste derrière moi, en même temps je vois le quatrième maître tomber inanimé et mon maître seul fait ce qu’il peut pour lutter. Mais je ne pense plus à ça, la panique me gagne soudain, si ces clones viennent de l’autre extrémité du temple, cela veut dire que tous les autres fronts ont été décimés. C’est impossible, ils sont plus nombreux à combattre à l’arrière, et tous les padawans que leur est-il arrivé ?? Je ne sens plus rien je n’arrive plus à appeler la force en moi … Sans est trop, cette bataille est définitivement perdue, peut- être même la guerre ! Angel a lui aussi vu les clones son expression est aussi perdue que moi. Je regarde alors Anakin et brusquement la raison principale de notre défaite me semble évidente. C’est la faute de ce traître !! S’il a mis tout ce tems a venir nous attaquer, c’est parce qu’il venait lui aussi de l’arrière, il est responsable d’une grande partie de ce massacre.

    Je sens la haine m’envahir, il faut qu’il paye, oui il allait me le payer ! Une fureur intense m’emporte, j’allume mon sabre, oubliant ce qui se passe autour de moi et tout en poussant un cri je me jette sur l’être que je considère maintenant, comme la créature la plus répugnante que j’ai jamais rencontrée. Angel ne s’attendait pas du tout à cela, et quand je débarque dans son combat il ne réalise pas tout de suite que c’est moi. Je commence à frapper brutalement dans tous les sens sans vraiment réfléchir, Anakin pare tous mes coups sans aucun problème et mon maître essaye désespérément de m’arracher à ce combat perdu d’avance. Mais je ne le remarque, pas tout est flou devant moi comme si quelqu’un d’autre contrôle mon corps, ma haine me dirige et je n’arrive pas à lutter pour m’en libérer. Finalement mon adversaire finit par se lasser, alors qu’il pare l’un de mes coups il me frappe au visage, déstabilisée, je ne réussis pas à éviter son sabre qui déchire l’épaule. Pour en finir, il m’envoie valser à quelques mètres plus loin. J’entends mon maître courir vers moi, il me soulève et nous nous enfuyons pourchassés par des dizaines de clones…


    Chapitre 5 :




    Tous cela m’a bouleversée, je ne suis plus du tout concentrée, je ne sens plus la force en moi. Mon épaule me fait mal, la blessure est profonde, Anakin ne m’a pas ratée !! Angel me pousse à travers les couloirs , je ne sais pas combien nous en avons traversés , je n’en pouvais plus mon sang coulait abondamment, mais je n’essayait pas de l’arrêter Enfin mon maître ralentit ses pas, et m’entraîne dans un étroit passage où il me lâche enfin , j’entends des bruits de pas réguliers à ma droite, des clones … Angel calme rapidement son souffle et commence à me faire un garrot , la douleur s’apaise un peu , et je reprends petit à petit le contrôle de mon corps. Je sens le regard de mon maître peser sur moi, j’ai agi stupidement et même s’il ne dit rien je sais qu’il est déçu de mon comportement. Mais l’heure n’est pas aux reproches, nous devons sortir du temple le plus vite possible sans se faire repérer.

    Angel me remet sur pieds et nous sortons à la première occasion, de notre cachette. Notre course effrénée reprend et nous mettons plusieurs minutes avant d’atteindre une bouche d’aération. Nous nous glissons à l’intérieur et nous continuons notre fuite en rampant. Mon maître connaît les chemins, moi je n’ai jamais vu l’utilité de les apprendre, j’ai eu tort !!

    Nous avons parcourus des dizaines de mètres, mais je ne vois toujours pas de sortie. Enfin Angel me dit de le suivre et il plonge dans un trou sombre de l’aération. Je n’ai pas d’autre choix que de l’imiter et une descente infinie commence dans une totale obscurité. Je n’ai rien pour me rattraper et je me cogne régulièrement aux parois étroites. Je n’en peux plus, j’ai du mal à respirer, ma plaie s’ouvre et je recommence à perdre du sang, ma tête tourne … J’ai à peine le temps de sentir mon maître m’attraper au vol à la sortie du tunnel, avant de m’évanouir.

    Une énorme migraine, rend ma vue floue ? Je commence à reprendre conscience, le visage d’Angel m’apparaît, il me porte dans ses bras et courre toute allure. Une chaleur suffocante m’envahit, je ne sais pas comment mais nous sommes arrivés dans les bas fonds de Coruscant !!Je serre la toge de mon maître pour lui indiquer mon réveil, mais il n’y porte pas attention. Ce n’est pas pour rien qu’il coure, quelque chose nous poursuit.

    J’observe les alentours, des déchets, des carcasses de vieux droïdes et des flammes, il n’y a rien d’autre. Les fondations des gratte-ciels obligent mon maître à zigzaguer dans tous les sens, et tout à coup, un cul de sac arrête sa course. Mon ouie revient et j’entends les pas synchronisés des clones approcher. Angel me pose par terre et allume son sabre laser. Un nouveau combat s’annonce …

    Des bruits de sabres, des cris de rage et de souffrance, tout ça se mélange dans ma tête, mon maître lutte pendant longtemps, moi je ne bouge plus mon corps tremble, j’ai de la fièvre la chaleur m’étouffe en silence, puis le calme revient je ne veux plus faire d’effort, des bruits de pas synchronisés s’approchent prudemment de moi, c’est la fin …


    Siri1, Angel ( histoire finie mais pouvant avoir des changements avant la fin du concour !!!) :pol:














    jeudi 18 août 2005 - 16:22 Modification Admin Permalien

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    hypertonyk

    23751 Crédits

    Ayé, la mienne est finite, alors la voilou :


    Titre : Premières armes sur Devaron
    Auteur : Tony LECLAIRE, alias Hypertonyk, alias Jocasto Ny
    Nombre de mots : 14 334
    Nombre de chapitres : 10


    Premières armes sur Devaron


    Prologue

    Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine…

    La Guerre des Clones fait rage. De nombreux Chevaliers Jedi ont trouvé la mort dans les batailles qui opposent la République et les forces séparatistes. La mort du Comte Dooku, et la tentative avortée d’enlèvement du Chancelier Palpatine, ont à peine remonté le moral de l’Ordre, désorganisé par les tensions entre le Conseil Jedi et le chef de l’état.
    La Confédération a implanté de nombreuses bases secrètes sur des planètes affiliées à la République, gagnant insidieusement du terrain sur ses adversaires. Le Conseil a envoyé deux Jedi enquêter sur Devaron.

    Chapitre 1

    « Kay ! Kayna ! Reviens avec nous ! »
    La jeune Twi’lek s’ébroua mentalement pour chasser les derniers miasmes de sa rêverie éveillée. Les images du Conseil Jedi et d’Anakin Skywalker retournèrent au plus profond de ses lekkus, les deux queues crâniennes qu’elle a avait noué sur sa nuque. Il fallait qu’elle se force à rester concentrée sur sa mission, qu’elle se montre digne de la confiance que lui avait montré le Conseil en lui permettant de suivre Maître Syan sur Devaron. Ses yeux croisèrent ceux de son mentor. La Devaronienne la fixait d’un regard mi-fâchée, mi-amusée.
    « Reste fixée sur le moment présent, ma jeune Padawan.
    - Pardon, Maître Syan. »

    Le Conseil aurait sûrement désapprouvé ce manque de concentration, mais Kayna était si excitée à l’idée d’effectuer sa toute première mission aux côtés de son Maître, qui était déjà une héroïne de la Guerre des Clones. Blessée sur Geonosis, elle avait très vite récupéré ses forces et avait joué un rôle prépondérant dans bon nombre de batailles. Mais le Conseil avait considéré que sa Padawan n’était pas assez prête pour la suivre dans ses campagnes guerrières. Même sur Jabiim, où bon nombre d’apprentis s’étaient battus auprès de leurs Maîtres, Kayna n’avait pas obtenu l’approbation du Cercle pour partir au combat. Mais cette fois-ci, elle y était, accompagnée d’une trentaine de soldats clones, sur Devaron, la planète où son idole, la belle Aayla Secura, avait combattu – et vaincu – Aurra Sing.

    « Kay ! » Le rappel à l’ordre la fit sursauter, et la jeune Twi’lek se maudit intérieurement pour s’être une fois de plus laissée dissiper, quand elle entendit un marmonnement sur sa droite :
    « Les Jedi…
    - Un commentaire, Commandant Elic ?
    - Nous approchons de la ville de Tillian Serat, Général Syan, répondit le clone.
    - Tant mieux, je commençait à en avoir assez de marcher tête baissée dans ses satanées galeries », ajouta le Maître Jedi.

    Kayna n’aimait pas trop les clones. Elle les trouvait si… impersonnels, si froids. Mais, paradoxalement, elle préférait le silence des simples soldats clones à l’impertinence de leur commandant, dont le matériel génétique différait si peu du modèle d’origine, Jango Fett. Il la mettait mal à l’aise, ne s’adressant jamais à elle, sauf pour lui donner des ordres, et ne rendait de compte qu’à Maître Syan. Il est vrai que la Padawan n’avait pas de grade militaire, et cet Elic, tout héros de la bataille de Muunilinst qu’il fut, n’y comprenait rien aux pouvoirs de la Force.

    Après quelques heures de marche dans les interminables galeries souterraines des montagnes bleues, le commando déboucha enfin à la lumière… enfin, c’eut été le cas si ce n’était pas le milieu de la nuit. Les soldats clones se répartirent sur les pitons rocheux, attendant les ordres de leur commandant, ou de leur Général Jedi. Syan, Kayna et Elic, accroupis derrière un rocher, s’armèrent chacun d’une paire de macrobinoculaires, afin d’observer la ville endormie de Tillian Serat en contrebas.
    « Où et quand devez-vous retrouver votre contact, Général ? demanda le clone.
    - Dans à peu près une heure standard, au Nord de la ville, une cantina du nom du Diable farceur répondit Syan.
    - Peut-on lui faire confiance ?
    - Peut-on faire confiance à un mâle Devaronien ? rétorqua la Jedi.
    - Je suppose que non… Pourtant vous êtes vous-même… »

    Un cri de douleur, dans leur dos, coupa court à la discussion. Deux lames de lumière verte apparurent simultanément alors que les deux Jedi se retournaient, sabre au clair, et évaluaient d’un coup d’œil la situation.
    « Des quarras… » siffla Elic, en tirant son blaster DC-15 de son holster. Il ouvrit le feu en même temps que l’ensemble des soldats clones, sur la quinzaine de monstres reptiliens qui chargeaient dans leur direction en rugissant.

    Kay bondit, repérant d’un coup d’œil le soldat blessé, qui se faisait dévorer vivant par un énorme quadrupède aux dents effilées comme des vibrolames, et atterrit souplement auprès de lui, après un salto avant parfaitement exécuté, enfonçant dans le même mouvement la lame de son sabre laser dans le crâne du monstre, juste en-dessous de sa corne nasale. Sans prendre le temps de se stabiliser, elle fit tournoyer sa lame, ouvrant dans son mouvement la gorge d’un deuxième quarra qui se jetait sur elle. Puis elle termina le mouvement circulaire de son sabre dans le flanc d’une troisième bête, l’enfonçant jusqu’à la garde, tout en sautant par-dessus sa crête dorsale. Trois monstres éliminés en quelques secondes ! Comme à l’entraînement ! Elle se sentait tellement vivante dans l’action, virevoltant comme une danseuse, bondissant, tailladant, tout en évitant le terrible tranchant des crocs et des griffes des prédateurs, sautant par-dessus les tirs de blaster des clones, évoluant dans une ronde d’éclairs de lumière verte, trop rapidement pour que l’œil humain puisse suivre ses mouvements, petite silhouette frêle parmi les énormes reptiles…

    En quelques minutes, la bataille fut terminée. Les cadavres des quarras jonchaient le sol, fumant de la chaleur des tirs de blaster et des coups de sabre.
    « Pas de blessés ? cria Elic à la cantonade.
    - Un soldat à terre », répondit un clone.
    Kayna se précipita au secours du clone, dont la jambe avait été arrachée par les dents du quarra… mais il était déjà trop tard.
    « Il est mort, Maître, dit la jeune Twi’lek en se retournant vers son mentor. Je n’ai rien pu… »
    La vision la frappa de plein fouet, faisant mourir la fin de sa phrase dans sa gorge. La Jedi devaronienne n’avait pas bougé durant toute la bataille. Elle était là, appuyée à son rocher, le sabre laser éteint, massant sa main mécanique dans son autre main, les yeux fixé sur les cadavres des quarras. La terreur que Kay pouvait lire dans son regard la dispensa de tout commentaire.

    Chapitre 2

    « Etes-vous sûr de pouvoir le faire, Maître Syan ? »
    La Devaronienne se tenait debout, au centre du cercle formé par les fauteuils des Maîtres qui composaient le Conseil Jedi. La plupart n’étaient remplis que par les doubles holographiques de leurs occupants habituels. La Guerre les avait appelés ailleurs et la présence physique de l’ensemble du Conseil était de plus en plus rare. Le Maître Jedi à la peau sombre qui lui faisait face était un des plus respectés de tout l’Ordre, et ses exploits n’étaient ignorés de personne.
    - Oui, Maître Windu, je suis la seule, en l’absence de Maître Jeisel, à connaître suffisamment Devaron pour mener à bien cette mission.
    - Très mal s’est déroulée votre dernière mission sur Devaron, hum ? objecta le plus ancien et le plus sage - mais aussi le plus petit - des membres de l’assemblée.
    - J’en suis consciente, Maître Yoda, répondit Syan, mais je dois vaincre mes démons intérieurs. Et la seule façon de les affronter est de retourner sur mon monde d’origine.
    - Ainsi soit-il, trancha Mace Windu. Vous partirez donc pour Devaron, et vous éclaircirez cette rumeur de base secrète du Clan Bancaire implantée sur la planète. Les services de renseignement de la République soupçonnent également un membre du gouvernement Devaronien d’être de mèche avec les Séparatistes, et de protéger la présence de cette base. Vous découvrirez de qui il s’agit, et mettrez fin à ses agissements. De combien de clones voulez-vous disposer ?
    - Une trentaine fera l’affaire. » Syan hésita un instant puis : « J’ai une autre requête, Maîtres.
    - Parle. Nous t’écoutons, dit Yoda avec un hochement de tête d’encouragement.
    - Je ne suis plus la bienvenue sur Devaron, et j’ai besoin de quelqu’un qui puisse y évoluer sans crainte d’être reconnue. Je vous demande la permission d’emmener avec moi Kayna, ma Padawan.
    - N’est-elle pas trop jeune ? objecta Mace Windu. Je crois savoir qu’elle n’a pas terminé sa formation au Temple. Et cette mission peut s’avérer dangereuse pour une apprentie inexpérimentée. »
    Kayna, qui se tenait en retrait jusqu’ici, trouva le courage de s’avancer et de faire entendre sa voix :
    « Maîtres, je me sens prête.
    - De qui est prêt et qui ne l’est pas, seul le Conseil peut décider », répondit Yoda.
    Kay baissa les yeux, ravalant sa colère, pour ne pas donner raison au vieux Maître Jedi, quand la voix du plus jeune Jedi qui siégeait dans la salle - elle mise à part - s’éleva :
    « Maîtres, je pense que la place d’un Padawan est auprès de son tuteur. C’est ainsi que Kayna pourra se développer en tant que Jedi. C’est en suivant Maître Kenobi que moi, j’ai pu me développer.
    - Anakin, le coupa Obi-Wan Kenobi. Rappelle-toi que tu ne sièges ici que parce que le Chancelier l’a imposé. Tu ne dois pas intervenir dans les décisions du Conseil.
    - Pardon, Maître… ».

    Le cœur de Kayna bondit dans sa jeune poitrine. Anakin Skywalker, le plus grand héros de la Guerre, prenait sa défense. Elle posa les yeux sur lui et vit qu’il la regardait d’un air complice et amusé, malgré les remontrances de son ancien Maître. Il était si beau, malgré cette cicatrice qui lui barrait la paupière et la pommette… En dépit de ses efforts pour contrôler ses émotions, elle sentit qu’elle s’empourprait (ce qui était du plus bel effet sur sa peau turquoise). Yoda interrompit cet instant gênant en reprenant la parole :
    - Raison le jeune Skywalker a. Deux Jedi cette mission nécessite, et réduits nos effectifs sont. Morts au combat, ou assassinés par les chasseurs de primes, beaucoup de Jedi sont, ces derniers temps ».
    Il riva son regard, empli de la sagesse de près de huit siècles passés à former des Jedi, dans les yeux verts de Kayna. « Prête, tu dis que tu es ?
    - Oui, Maître Yoda. Je connais bien Maître Syan, j’ai l’habitude de combattre à ses côtés… à l’entraînement, je veux dire. Et je sais être très discrète… et Maître Syan pense que j’ai de grands talents de persuasion dans la Force… Et je me débrouille très bien au sabre laser… Et puis je connais bien Maître Syan…
    - Tu l’as déjà dit, dit Obi-Wan Kenobi en souriant gentiment.
    - Beaucoup d’impatience je sens en toi, reprit le vieux Maître. Apprendre à contrôler tes émotions tu dois. Car de ton sang-froid cette mission peut dépendre, quand tu seras sur Devaron.
    - Alors je pars avec Maître Syan sur Devaron ? demanda la jeune Twi’lek, pleine d’espoir.
    - Si son approbation le Conseil te donne… »

    Tour à tour, les Jedi présents hochèrent la tête en signe d’acquiescement.
    Obi-Wan, le premier.
    Puis l’hologramme de Plo Koon.
    Celui de Ki-Adi Mundi.
    Eeth Koth.
    Agen Kolar.
    Ne manquait plus que l’approbation de Mace Windu. Kay retint sa respiration, attendant la sentence. Les yeux du Maître se plissèrent, semblant jauger la jeune Twi’lek. Elle sentit son regard pénétrer jusqu’au plus profond de son être, mais le soutint néanmoins. Le Maître Korun hocha la tête, presque imperceptiblement. Il approuvait ! Kayna respira à nouveau.
    Yoda reprit la parole :
    - Son accord le Conseil a donné. Ensemble vous partirez sur Devaron, Maître et Padawan. Que la Force soit avec vous. »

    Kayna était aux anges. Enfin sa première mission ! Retenant ses larmes de soulagement, elle fit du regard le tour de l’assemblée. La chaleur l’envahit de nouveau quand ses yeux rencontrèrent ceux d’Anakin.
    Il lui souriait…


    Chapitre 3

    Le Diable farceur restait ouvert toute la nuit. Le contact leur avait assuré que c’était l’endroit le plus discret pour se rencontrer et échanger les informations dont la République avait besoin.
    Le plus discret, peut-être, mais les clients auraient quand même pu s’étonner de voir tout un commando de clonetroopers en armures pénétrer dans le bar. Et Syan voulait à tout prix éviter d’attirer l’attention. Les nouvelles circulaient vite, sur Devaron, et arrivaient rapidement aux oreilles de ceux qui pouvaient payer.
    C’était une caractéristique des mâles de cette planète. On ne pouvait pas faire confiance à un Devaronien. Ils étaient pour la plupart fourbes, malhonnêtes et sans honneur, offrant leurs services, ou les informations qu’ils détenaient, au plus offrant. D’ailleurs, c’est ainsi que les services de renseignement de la République avaient pu avoir vent de ce qui se tramait sur Devaron. Mais la mission aurait pu être gravement compromise si les femmes qui composaient le gouvernement en apprenaient la nature. Aussi, Elic et ses soldats restèrent cachés dans les montagnes qui surplombaient la ville de Tillian Serat, d’un endroit où ils pouvaient surveiller l’entrée de la cantina, se maintenant en état d’alerte.

    Kayna avait compris que Syan ne désirait pas être reconnue, et les deux Jedi se couvrirent de leur robe de bure, prenant garde de ne pas dévoiler leur visage, et passèrent la porte du Diable farceur.
    Le patron, un Aqualish à l’air belliqueux, surveillait de ses quatre yeux méfiants les rares clients qui n’étaient pas encore affalés sur leur table, enivrés par les liqueurs douteuses que servait la maison. Dans le coin le plus sombre de la salle, les deux pieds sur la table, une bouteille de rhum calamarien à la main, un Devaronien semblait attendre une visite. Les deux silhouettes encapuchonnées s’arrêtèrent dans l’entrée. La plus grande se pencha sur sa compagne :
    « Lequel, Kay ?
    - Le grand au fond à droite, Maître. Je sens son impatience. C’est lui qui nous attend.
    - Peux-t-on lui faire confiance ? »
    La petite Twi’lek plissa les yeux sous l’effet de la concentration, et s’immisça plus profondément dans l’esprit du Devaronien :
    « Non, je ne crois pas. Je sens beaucoup de duplicité en lui. Je crois que c’est un piège.
    - D’accord, Kayna, de toute façon nous n’avons pas d’autre alternative. C’est notre seul contact. Mais restons sur nos gardes. »

    Les deux Jedi s’approchèrent de la table, tentant de se rendre invisibles dans la Force pour les autres clients du bar.
    « Hello, Jedi ! s’écria le Devaronien en se redressant quand les deux femmes s’approchèrent.
    - Criez encore plus fort, crétin de Devaronien, siffla Syan.
    - Jedi peut-être se croient très discrètes ? Tout le monde peut deviner vous Jedi dès que vous entrées dans cantina.
    - Vous êtes Gordan Terdakh ?
    - Certains appellent moi comme ça, oui. Jedi a ce que Gordy attend ?
    Syan tira des plis de sa bure une bourse remplie de crédits et la jeta sur la table.
    « Mille cinq cent, comme convenu. »
    Terdakh éclata de rire :
    « Pour mille cinq cent, moi vous donne le nom de capitale de Devaron. Pas ce que Jedi avaient convenu avec Gordy. Avaient convenu trois mille. »
    Kayna s’avança, balayant lentement de sa main l’air devant le visage de Gordan.
    « Mille cinq cent crédits suffiront… »
    Le Devaronien s’esclaffa de plus belle. Déstabilisée, la jeune Jedi se tourna vers son Maître, qui lui murmura avec indulgence :
    « Ca ne marche pas avec les Devaroniens… ».

    C’était bien sa veine. La persuasion était le talent de la Force quelle maîtrisait le mieux, et pour sa première mission, elle se retrouvait sur une planète sur laquelle les habitants y étaient insensibles…
    « Non, enchaîna Terdakh, trucs de Jedi marchent pas avec Gordy. Seul truc qui marche est crédits ! Trois mille, ou Jedi peuvent retourner sur Coruscant. A moins que… »
    Gordan Terdakh tendit la main et rabattit le capuchon de Kayna en arrière, découvrant son visage juvénile, et ses grands yeux verts effrayés.
    « A moins que petite Jedi tête-de-ver très gentille avec Gordy… »
    La jeune Twi’lek, bien qu’encore adolescente, était déjà d’une grande beauté, et provoquait souvent ce genre d’effet sur les mâles de nombreuses espèces humanoïdes. Elle s’était même déjà servie de ce charme naturel – une ou deux fois – pour appuyer son talent de persuasion dans la Force auprès de certains hommes, papillonnant de ses longs cils sur ses yeux verts en amandes, pour obtenir ce qu’elle voulait. Mais cette fois-ci, ce qu’elle pouvait lire à travers les yeux lubriques de cet homme à l’apparence de diable la glaçait et elle chercha à croiser le regard de son Maître, paniquée. Elle fut soulagée lorsque Maître Syan lança une deuxième bourse sur la table, en crachant d’un air méprisant :
    « Laisse cette enfant tranquille, Devaronien ! Voilà ton fric. Le nom, maintenant.
    - Oh oh ! » ricana Gordan en faisant disparaître la bourse dans sa poche, tel un prestidigitateur démoniaque. « Jedi a la haine contre Devaroniens, on dirait. Pourtant toi des nôtres. Gordy connaît toi.
    - Tu me confonds avec quelqu’un d’autre, Devaronien. Je n’ai rien à voir avec toi ou avec cette planète.
    - Pourtant toi Devaronienne.
    - De sang peut-être. Mais je suis une Jedi. Assez discuté, Terdakh ! Crache le nom, maintenant ! »
    Le Devaronien reposa les pieds sur la table, passant les deux mains derrière sa tête cornue d’un air nonchalant :
    « Gordy sûr ça va te plaire… »

    Chapitre 4

    Marchant en tête de la troupe de clones à travers les rocheuses, Kayna se perdit à nouveau dans ses pensées. Elle connaissait finalement très peu son Maître. C’est elle qui l’avait découverte sur Ryloth, il y a quelques années, alors qu’elle n’était encore qu’une petite fille, destinée à être vendue comme danseuse, ou comme servante d’un riche seigneur, comme toutes ses semblables. Elle l’avait délivrée d’une vie de servitude, lui offrant de nouveaux rêves d’aventures, de voyages, de batailles. Et d’autres buts. Aider son prochain, sauvegarder les idéaux de la République… Elle l’avait entraînée, éduquée, protégée… Elle savait presque tout de la vie de la petite Twi’lek.
    Mais elle, Kayna, que savait-elle de Maître Syan ? D’ailleurs, et c’était la première fois qu’elle y pensait, était-ce son véritable nom ? Syan, ça ne sonnait pas très devaronien… Sûrement un diminutif. Alors, quel était son véritable nom ? Et puis, elle ne lui avait jamais dit comment elle avait perdu sa main… Et pourquoi détestait-elle autant son peuple d’origine ?
    Kay avait fait quelques recherches à la Bibliothèque du Temple avant de partir en mission, et elle savait que les hommes et les femmes de cette espèce différaient totalement, tant physiquement que par leurs traits de caractère. Les hommes, à la peau rouge et à l’apparence de démons cornus des légendes de nombreuses civilisations, étaient pour nombre d’entre eux cupides, puérils et lâches, alors que les femmes étaient beaucoup plus responsables, mais aussi très ambitieuses, et occupaient tous les postes-clés de la planète. Leur apparence physique, et notamment l’absence de cornes et la fourrure qui entourait leur visage, en faisait également des interlocuteurs moins effrayants que leurs mâles, bien qu’elles ne soient pas obligatoirement plus dignes de confiance. Mais Syan ne semblait pas seulement mépriser les hommes de son peuple, elle semblait détester tout ce qui avait trait à cette planète…

    Les paroles de Maître Yoda lui revinrent en mémoire : Très mal s’est déroulée votre dernière mission sur Devaron…Qu’avait-il pu se passer, lors de cette mission ? C’était avant que Kayna ne devienne son apprentie. Est-ce que cela avait un rapport avec ce qui s’était passé avec les quarras ? Elle revit le regard terrorisé de son Maître face à ces monstres. Maître Syan, si décidée, si courageuse, si combative… Elle n’était plus qu’une petite fille apeurée face à ces prédateurs.

    Et enfin, l’élément qui inquiétait le plus la jeune Padawan.
    Que s’était-il passé quand Gordan Terdakh avait prononcé le nom du contact du Clan Bancaire au gouvernement. Qui était cette femme ? Comment s’appelait-elle déjà… Kayna puisa dans les souvenirs stockés dans ses lekkus. Ah, voilà : Lyan’sai’Tolac, ministre de la présidente sai’Ulrahk. Au moment où Gordy avait prononcé ce nom, la Jedi s’était figée, avec dans le regard une expression similaire à celle qu’elle avait eu face aux quarras… avec quelque chose en plus… de la tristesse peut-être, ou de la douleur. Syan connaissait-elle cette femme ? L’avait-elle rencontrée lors de sa précédente mission ? Et y avait-il un lien entre tous ces éléments ?
    « Nous arrivons aux coordonnées que nous a fournies le Devaronien, Jedi. »
    La remarque d’Elic la tira de ses réflexions, et elle pensa, amusée :
    « Tiens, le Commandant daigne me parler à présent que le Général Syan n’est plus avec nous… ».
    Les deux Jedi avaient décidé de se séparer pour accomplir le reste de la mission. Syan était partie à la rencontre du ministre renégat, et sa Padawan, accompagnée des clones, s’était mise à la recherche de la base secrète du Clan Bancaire.

    « Je ne vois rien, Clone », répondit-elle effrontément. Elle détestait cette façon qu’Elic avait de l’appeler Jedi ! Dans sa bouche, ce mot sonnait comme une insulte… Mais l’ARC trooper ne tiqua même pas, à sa grande déception. « C’est pas drôle ! » se dit-elle intérieurement.
    Si on en croyait Gordy Terdakh, ils devraient être en vue de la base, à présent. Mais où que son regard se pose, Kayna ne voyait que des rochers.
    « Première mission, hein ? » dit Elic entre ses dents.
    La Jedi fulminait, en cherchant une réplique bien sentie à jeter à la face du clone impertinent, quand celui-ci lui tendit son databloc, sur lequel s’affichait la représentation en trois dimensions d’une installation immense.
    « Qu’est-ce que c’est ? Vous avez eu ça comment ? demanda la Twi’lek, interloquée.
    - C’est le plan de la base du Clan Bancaire que nous cherchons, répondit Elic avec un soupir exaspéré.
    - Ah oui ? Et où est-elle cette fameuse base ?
    - Juste sous nos pieds… »
    Devant l’air interrogateur de la jeune Jedi, il ajouta, méprisant :
    « Pendant que vous rêvassiez, nous n’avons pas perdu notre temps, nous. »

    Kayna fit rapidement du regard un tour de la troupe de soldats qui l’accompagnaient. Ils avaient installé une demi-douzaine de scanners de surface portables tout autour de leur position, et ils avaient obtenu ce plan détaillé de toute la base séparatiste. Elle se maudit intérieurement. Pourquoi se laissait-elle toujours distraire, alors qu’on lui avait confié, à elle, une mission aussi importante ? Pas à Kenobi et Skywalker, le duo de choc de l’Ordre Jedi, pas à Maître Windu, ni même à Maître Syan, mais à elle, la petite Twi’lek qui n’était jamais allée au feu, et qui devait faire ses preuves, si elle voulait un jour être adoubée Chevalier par Maître Yoda. Et elle, elle se ridiculisait devant un… un clone insolent !
    « Bon, se dit-elle, il est temps de se reprendre, et de montrer à ces hommes qui commande ici ! »
    « Allons-y, lança-t-elle à l’assemblée en activant son sabre laser.
    - Il serait peut-être plus prudent de… » commença Elic, mais Kayna avait déjà enfoncée sa lame dans le sol rocailleux, à l’endroit où le plan indiquait une écoutille, et commençait à découper une ouverture. « Maudite gamine Jedi » termina-t-il en dégainant son fusil DC-15 modifié, et en s’engouffrant dans le trou à la suite de la jeune femme, bientôt imité par les vingt-huit clones.

    Chapitre 5

    « C’est mieux, Kay, mais ce n’est pas encore ce que je veux… ».
    La petite fille se redressa, jeta son bâton d’entraînement au sol et tira la langue à son Maître d’un air espiègle :
    « J’en ai assez de cet exercice, Maître Syan… Quand aurai-je le droit d’avoir un vrai sabre laser ?
    - Si tu te sers d’un vrai sabre comme tu te sers de ce bâton, je ne donne pas cher de tes lekkus, jeune fille…
    - Hey ! s’exclama la petite. Je n’ai cassé qu’un seul mannequin, et je n’ai pas manqué une seule cible ! Et en plus, j’ai amélioré mon temps…
    - Oui, c’est vrai, tu es très rapide. Mais, maintenant, imagine que ce mannequin ait été un civil, que tu es censée protéger, et que ton bâton ait été un vrai sabre laser…
    - Pfff ! Un mannequin c’est un mannequin ! grogna Kay en flanquant un coup de pied dans les débris de la silhouette brisée. Si j’avais eu un vrai sabre laser et des vraies personnes à défendre, j’aurais fait plus attention…
    - Eh bien si tu me prouves que tu peux faire cet exercice sans
    tuer un autre civil avec ton bâton, on reparlera de ce sabre laser. Allez, recommence ! ».

    La petite Twi’lek ramassa son bâton en marmonnant, vexée de ne pas savoir le faire venir jusqu’à sa main à l’aide de la Force, et se remit en garde, attendant le signal de son Maître. La salle d’entraînement était à peine éclairée, ce qui renforçait la difficulté de l’exercice. Maître Qui-Gon lui-même s’était entraîné dans cette pièce du Temple Jedi, quand il n’était encore que le Padawan du Comte Dooku. Et l’exercice était déjà le même. Simple en apparence, il permettait de développer plusieurs aptitudes dans la Force, simulant un combat au milieu de la foule.
    Bâti sur deux niveaux, le parcours d’entraînement était une sorte de patchwork de constructions, qui reproduisaient tous les terrains qu’un Jedi pouvait rencontrer en milieu urbain : des escaliers, des murs, des échelles, des pentes escarpées, etc… Un générateur holographique faisait apparaître de façon aléatoire des silhouettes « ennemies » à divers endroits de la pièce, qui se désactivaient dès que le bâton d’entraînement les touchait.
    Il s’agissait de détruire toutes les cibles sans toucher aux mannequins répartis dans la salle, et qui symbolisaient les civils qu’il ne fallait surtout pas blesser.

    Depuis qu’elle avait commencé cet entraînement, Kayna avait beaucoup progressé, surtout en ce qui concernait la vitesse d’intervention, mais elle ne parvenait pas à rester concentrée pendant toute la durée de l’exercice, la moindre chose la distrayait et, en voulant aller toujours plus vite, elle multipliait les erreurs.

    Syan se servit de la Force pour soulever la silhouette – sans tête à présent – que son apprentie avait fait tomber, et la remit en place, sous l’œil admiratif de Kayna. Elle perçut la frustration de la fillette alors qu’elle déposait doucement le mannequin :
    « Kay, la télékinésie n’est pas l’élément qui fait un bon Jedi. De nombreux Maître ne savent pas se servir de la Force pour déplacer les objets… Tu as d’autres talents. Je ne connais personne qui sache autant que toi percevoir les gens. Tu dois développer ce que tu as et ne pas te focaliser sur ce que tu n’as pas.
    - Je sais, Maître, répondit tristement Kay, mais j’aimerais tellement savoir faire ça !
    - Ca viendra peut-être, Kay. Mais pour le moment, concentre-toi sur ton exercice, d’accord ? Je ne veux pas que tu blesses un seul civil cette fois-ci. N’essaie pas d’aller trop vite. »

    C’était toujours le problème avec la jeune fille. Elle voulait toujours avoir terminé avant d’avoir commencé, faisant les choses sans réfléchir, se laissant trop souvent guider, non pas par la Force, mais par ses instincts, et parfois… par ses caprices. Elle se nourrissait de trop de rêves de gloire, s’identifiant à d’autres Jedi qui avaient fait leurs preuves sur le champ de bataille. Le jeune Anakin Skywalker, le petit garçon de Tatooine en qui le Conseil voyait l’Elu, ou encore Aayla Secura, la belle Twi’lek qui avait été libérée par les Jedi, sur Ryloth, tout comme elle, et qui combattait aux côtés du mystérieux Quinlan Vos… En voulant leur ressembler, elle oubliait trop souvent d’être simplement elle-même, et de faire ce qu’elle savait faire.

    Et pourtant elle possédait certains talents que peu de Jedi partageaient. Elle était capable de « percevoir » les personnes, c’est à dire de les reconnaître avec certitude à partir d’une seule image, ou d’un mot prononcé. Même si son interlocuteur était déguisé, maquillé, ou si sa voix était modifiée, même à partir d’un enregistrement holographique, et même si elle ne l’avait rencontré qu’une seule fois, elle pouvait à coup sûr savoir qui il était. Elle avait dans ses lekkus toute une banque de données de noms, de visages, de voix et elle ne se trompait jamais. Elle savait également très bien capturer les pensées des personnes qui l’entouraient et pouvait à tout moment connaître leur état d’esprit. Elle avait par ailleurs un grand talent pour influencer les décisions des autres, et particulièrement celles des mâles de nombreuses espèces, mais cette aptitude n’était pas très encouragée par son Maître, qui craignait les dérives qu’un tel pouvoir pourrait entraîner, utilisé par une jeune écervelée. Et comme Kayna voulait s’éviter de longs discours sur le danger du Côté Obscur, elle évitait de s’en servir trop souvent.

    Mais pour l’heure, il fallait qu’elle réussisse cet exercice, si elle voulait avoir son propre sabre laser.
    « Tu es prête ?
    - Oui, Maître, allons-y ».
    Alors que l’exercice commençait et qu’elle se mettait sans effort à virevolter dans les airs, frappant de son bâton les ennemis holographiques qui apparaissaient, elle s’imaginait ce que ce serait de manier une vraie lame de lumière. Quelle allure de guerrière elle aurait avec ça, quand elle serait plus grande ! Peut-être sera-t-elle aussi belle qu’Aayla Secura ! A cette pensée, un immense sourire éclaira son jeune visage, et elle fit joyeusement voltiger son bâton…
    … décapitant un autre mannequin.


    Chapitre 6

    Syan s’approcha silencieusement d’une des fenêtres qui était encore éclairée malgré l’heure tardive, en équilibre précaire sur la corniche dominant le vide. La Ministre avait bien choisi l’endroit où faire construire sa demeure. De ce piton rocheux, ses gardes personnels pouvaient surveiller l’arrivée des visiteurs tout le long du petit sentier qui serpentait à travers la montagne. Il leur était impossible de rater quelqu’un, même en pleine nuit… Sauf un Jedi, bien entendu. Syan savait se rendre invisible aux perceptions du commun des mortels. De plus, elle n’avait pas eu besoin de suivre le sentier, s’aidant de la Force pour escalader la face rocheuse escarpée, bondissant de rocher en rocher pour atteindre la façade la moins surveillée de la demeure.
    Elle ne s’était pas contentée d’aller sonner à la porte, comme n’importe quel émissaire de la République en mission aurait pu le faire, car elle voulait atteindre la dignitaire sans passer par les voies protocolaires officielles. Elle savait que sa tête était mise à prix depuis sa dernière visite sur Devaron, et qu’elle n’aurait pas atteint Lyan’sai’Tolac vivante. Les Devaroniens étaient bien connus pour leur soif du profit, et nul doute que l’un d’entre eux aurait sauté sur l’occasion de tuer une renégate afin de renflouer ses caisses.
    La Jedi se stabilisa sur l’étroite corniche, et jeta un coup d’œil par la vitre de transpacier. Elle était là ! A peine plus vieille que dans son souvenir, un verre de brandy corellien à la main, les jambes croisées de manière aristocratique dans son fauteuil au milieu du salon richement décoré, le regard vague, apparemment plongée dans ses pensées.

    Syan ne pouvait pas entendre ce qui se passait de l’autre côté de la fenêtre insonorisée, mais soudain sai’Tolac sembla sortir de sa torpeur. Elle se releva et donna un ordre, probablement destiné à son garde du corps qui devait se trouver à la porte, comme il en avait l’habitude – en tout cas, c’est ce dont Syan se rappelait de sa dernière visite. La lumière changea dans la pièce, ce qui lui laissa supposer que la porte venait de s’ouvrir, et Lyan se déplaça en souriant pour accueillir son invité. La position de Syan ne lui permettait pas de voir qui était le nouvel arrivant, mais le visage de la Ministre s’assombrissait au fur et à mesure qu’elle l’écoutait, et elle finit par sortir un petit comlink d’un tiroir, dans lequel elle donna des ordres d’un air apparemment préoccupé. Syan se déplaça de quelques pas sur la corniche, s’exposant dangereusement au regard des occupants de la pièce, pour tenter d’apercevoir qui était ce mystérieux visiteur de la nuit. Quand ses traits finirent par apparaître dans son angle de vue, elle sursauta et une vague de colère la submergea. Gordan Terdakh ! Le traître ! Elle aurait dû s’en douter. Sa Padawan l’avait pressenti dans la cantina, et elle ne doutait pas un instant de la teneur des informations que le Devaronien était venu monnayer auprès du membre du gouvernement. Les hommes devaroniens étaient bien tous les mêmes !

    A ce moment, elle croisa le regard porcin du garde du corps gamorréen de sai’Tolac qui la fixait d’un air cruel. Il aboya quelque chose en la montrant du doigt, ce qui fit se retourner les deux autres occupants de la pièce. Lyan’sai’Tolac cria quelque chose et Terdakh dégaina son blaster, rapide comme l’éclair, et tira dans la vitre, qui vola en éclat… mais rata Syan d’un bon mètre. La Jedi avait plongé sur le côté, à travers la fenêtre, et atterrit dans une roulade sur la moquette du grand salon, activant dans le même mouvement son sabre laser. Sans marquer une seule pause, elle se redressa, parant de sa lame un nouveau tir de Gordan et arrachant à l’aide de la Force la vibro-hache des mains du garde du corps. Puis elle courut en direction de l’informateur, et d’un seul mouvement de son poignet mécanique armé de la lame étincelante, réduisit le blaster en petit tas de pièces fumantes, et décocha un coup de pied tournant à la mâchoire du Devaronien, l’envoyant au tapis. Elle se retourna et fit un mouvement de l’autre main en direction du Gamorréen, qui s’envola et s’écrasa contre le mur dans un grand fracas, puis glissa au sol, assommé.

    A ce moment, la porte s’ouvrit à la volée, et une douzaine de droïdes de combats fit irruption dans le salon en ouvrant le feu sur la Jedi. Des droïdes de la Fédération du Commerce. Voilà qui balayait les derniers doutes quant à l’implication de sai’Tolac dans la protection de la base ennemie de Devaron. Syan plongea derrière un canapé, le renversant, et une dizaine de tirs de blasters vinrent s’écraser contre ce rempart improvisé, sans le traverser. Elle en déduisit que les armes étaient réglées sur paralysie, et qu’on ne cherchait pas à la tuer. S’appuyant contre le mur, elle envoya une poussée de Force sur le meuble renversé, qui balaya trois droïdes sur son passage, et sortit des plis de sa bure son deuxième sabre laser. Peu de Jedi savaient se battre à deux sabres, mais la Devaronienne avait été récemment obligée, d’apprendre cette technique très utilisée par les Jedi d’antan. Elle lança son premier sabre à travers la pièce, le guidant avec la Force pour qu’il tournoie tout en décrivant un arc de cercle, décapitant trois droïdes supplémentaires, tout en déviant de sa deuxième lame les tirs des adversaires restant, les renvoyant à leur destinataires, qui s’écroulèrent. Quand son sabre principal revint dans sa main, il ne restait plus que deux droïdes. Pas pour très longtemps. Syan courut dans leur direction, déviant leurs tirs de ses deux sabres, et finit dans une longue glissade sur le parquet ciré, pour arriver à genou à leurs pieds, juste entre les deux, enfonçant comme une banderille, les bras en croix, une lame dans le thorax de chacun.
    Puis elle se releva en désactivant ses deux armes, sans se soucier de ses deux adversaires qui tombaient dans un grand bruit de ferraille, et fit face à Lyan’sai’Tolac, en époussetant négligemment la manche de sa bure. Le combat n’avait pas duré plus de quelques secondes.

    « Bonsoir, Madame la Ministre.
    - Syan’sai’Tolac, répondit Lyan sur un ton posé en pressant sur un bouton dissimulé sous l’accoudoir de son fauteuil. Quelle surprise de te voir à nouveau parmi nous. ».
    En une fraction de seconde, apparurent dans l’encadrement de la porte un détachement de huit Super Droïdes de Combat, accompagnés de quatre droïdes destroyers. Syan se remit en garde, réactivant ses deux sabres, puis, évaluant rapidement les forces adverses, prit la seule décision raisonnable… elle les désactiva, et les jeta au sol, signant ainsi sa reddition. Puis elle fixa la femme droit dans les yeux :
    « Je m’appelle Syan, tout court. Je ne donne à personne le droit de m’appeler par un autre nom. J’ai renoncé à ce nom, sai’Tolac, en devenant Jedi… et vous le savez très bien.
    - Oh ! dit Lyan en se rasseyant dans le fauteuil et en reprenant son verre de brandy. Syan tout court… Jedi. J’avais oublié que les Jedi lavaient le cerveau de leurs disciples, effaçant leur passé, leur identité, les réduisant à l’état d’outil de la République. Et s’en débarrassant lorsqu’ils ne lui sont plus utiles. Pas de passé, pas d’avenir… Mais tu n’en restes pas moins Devaronienne.
    - Les Jedi ne lavent pas le cerveau, répondit calmement Syan, et ne se débarrassent pas de leurs disciples. Et ils ne mangent pas les enfants non plus, contrairement à ce que vous semblez croire. Mais je ne suis plus Devaronienne. Comme je vous l’ai dit à ma dernière visite, les Jedi sont la famille que j’ai choisie. Et en choisissant cette famille, j’ai aussi choisi de ne plus faire partie de cette société corrompue et malhonnête.
    - Et pourtant tu resteras à jamais Syan’sai’Tolac, la Devaronienne.
    - Dans mon corps peut-être, et dans mon sang. Mais je n’ai plus rien à voir avec cette planète, ni avec ses intrigues… ni avec vous, mère. »

    Chapitre 7

    C’était la première fois qu’elle revenait sur la planète depuis son enfance. Elle avait insisté auprès du Conseil pour faire partie de la mission, et il ne s’y était pas opposé. C’était une mission très simple, plutôt une visite diplomatique. Mais la présidente avait insisté pour qu’un Jedi fasse partie de la délégation.
    Les relations politiques entre Devaron et la République avaient besoin d’être resserrées depuis que Palpatine avait été élu Chancelier Suprême. Les Devaroniens étaient de fervents partisans du Chancelier Valorum et des Jedi, et ce depuis la Guerre hyperspatiale de Stark. Sans les actions conjuguées des Chevaliers de la République et du politicien, la planète aurait été privée de bacta, et il était considéré comme un héros depuis cette époque. Sa destitution par le Sénat avait fait beaucoup de bruit, et le nouveau gouvernement n’était pas sûr de pouvoir compter sur le soutien des Devaroniennes. Cette réunion avait donc été organisée pour rassurer les deux parties sur la continuité de leur collaboration.
    Devaron n’était pas à proprement parler une planète de la République Galactique. Depuis toujours, le gouvernement planétaire avait tenu à son indépendance politique. Cependant, des liens économiques existaient entre la planète de la Bordure Intérieure à l’industrie très développée, et la République, qui contrôlait les routes commerciales. Et comme Palpatine voulait mettre toutes les chances de son côté, il avait accepté l’exigence de la présidente de Devaron relative à la présence d’un Jedi aux côtés des parlementaires. Grâce au rôle qu’ils avaient joué dans l’échec de la tentative d’assassinat de Finis Valorum sur Eriadu, les Jedi avaient encore vu leur cote de popularité augmenter de façon exponentielle auprès des Devaroniens. Et le fait d’envoyer une Jedi dans le groupe des diplomates, et qui plus est, une Jedi issue de leur peuple, donnait à la République un atout certain dans les négociations.

    Aussi, le choix de Syan avait été évident. Mais la Jedi n’avait pas accepté cette mission pour participer à ces repas mondains et ces discussions interminables sur les avantages d’une alliance… De plus, elle n’y connaissait pas grand chose en politique, et on ne lui demandait pas vraiment son avis. Elle n’était là que pour le symbole… Rien de bien exaltant en somme. Elle avait accepté parce que, depuis sa petite enfance et son adoption par l’Ordre Jedi, elle n’était pas revenue sur sa planète, et elle était curieuse de connaître ses origines.
    Elle était déçue. La mentalité des natifs était vraiment très éloignée de celle des Jedi, altruistes et désintéressés. Les femmes de Devaron étaient si avides de pouvoir, si carriéristes… Quant aux hommes…

    A la fin d’un de ces interminables dîners, durant lequel Syan avait dû échanger deux paroles sur le climat de la planète et la pollution de Coruscant avec ses voisins de table, une femme très élégante l’avait abordée. Une politicienne, membre du parti pressenti pour gagner les prochaines élections, d’après ce que pensait avoir compris Syan. Elle s’était présentée comme étant une grande admiratrice de l’Ordre Jedi, et souhaitait s’entretenir avec elle. Syan avait accepté l’invitation, piquée par la curiosité, et trop heureuse d’échapper à ces ennuyeux débats économiques, et elle se retrouvait à présent dans le salon de cette femme. C’était la première personne qui désirait lui parler, au lieu de la regarder avec admiration, depuis son arrivée, et elle espérait en apprendre enfin un peu plus sur cette planète.

    « Un verre de brandy ? demanda la politicienne. Je le fais venir directement de Corellia.
    - Non merci, madame, avait répondu Syan. Je suis en service. »
    L’élégante Devaronienne avait souri, amusée, en s’installant confortablement dans un fauteuil richement décoré, tandis que son invitée s’asseyait sur un canapé en face d’elle.
    « Je ne vais pas y aller par quatre chemin, ma chère, avait commencé la politicienne. Connaissez-vous vos origines ?
    - Je… balbutia Syan, prise au dépourvu. Je sais que je suis née sur cette planète, mais… J’ai été repérée très jeune par Maître Windu, et je n’ai pas de souvenir de cette période. Les Jedi renoncent à leur passé, à leur famille, à tout ce qui peut provoquer un attachement, pour servir la liberté, la paix, et la République…
    Le sourire de la femme s’élargit :
    « Et jamais vous n’avez désiré savoir ? Qui étaient vos parents, vos origines, votre héritage culturel ?
    - Eh bien, je… Oui, peut-être… Je ne sais pas…
    - Moi, je sais qui vous êtes. »
    Ces simples mots provoquèrent une foule d’émotions mêlées dans l’eprit de la Jedi : curiosité, étonnement, espoir, peur de savoir… Elle préféra garder le silence, attendant la suite, qui ne tarda pas :
    « Quel est votre nom ?
    - Je m’appelle Syan.
    - Syan… Ce n’est très Devaronien, n’est-ce pas ? Quel est votre nom complet ?
    - Je… je ne sais pas. On m’a toujours appelé Syan. Comme je vous l’ai dit, les Jedi…
    - … renoncent à leur passé et à leur famille, je sais. Et si je vous disais que votre véritable nom est Syan sai’Tolac ?
    - Sai’Tolac ? répéta Syan, abasourdie. Vous voulez dire… que je porte le même nom que vous ?
    - Oui, répondit Lyan sai’Tolac. Syan, je suis ta mère. »

    Durant les jours qui suivirent, Syan passa beaucoup de temps avec Lyan sai’Tolac, qui lui expliqua en détail l’histoire de la planète, le système complexe du gouvernement local, les relations économiques qui liaient l’industrie devaronienne au reste de la galaxie... Elle lui montra également les sites les plus beaux de Devaron, des Montagnes Bleues aux magnifiques jardins artificiels de Tillian Serat. Elle lui raconta comment, alors qu’elle n’était qu’un bébé, Maître Windu l’avait repérée, et l’honneur qu’il avait fait à la famille sai’Tolac en l’emmenant sur Coruscant pour la former à devenir un Jedi. Malheureusement, Lyan n’avait pas compris que cela impliquait qu’elle ne devait plus jamais revoir sa fille unique. Jusqu’à ce jour, où, par hasard – ou était-ce la Force qui l’avait voulu ainsi ? – elle avait entendu le nom du délégué Jedi qui devait participer au colloque sur l’alliance galactique, et ce nom, qu’elle n’avait plus entendu depuis vingt-cinq années standard, lui avait redonné l’espoir de revoir son héritière.

    « Je suis heureuse que tu sois revenue parmi nous, Syan », déclara Lyan alors que les deux femmes se promenaient dans les allées verdoyantes des jardins de Tillian Serat, le dernier jour du sommet. « Nous allons pouvoir accomplir de grandes choses, toutes les deux, mère et fille enfin réunies. »
    - Mère, je… commença Syan, incertaine. Je suis un Chevalier Jedi, à présent. J’ai été adoubée par Maître Yoda lui-même…
    - Et je suis très fière de toi, ma fille, la coupa Lyan.
    - Vous ne comprenez pas… Je ne suis plus un membre de la famille sai’Tolac. Enfin, plus vraiment… J’ai dédié ma vie à la défense de la paix et de la liberté dans la galaxie. Je ne peux pas rester sur Devaron. Et encore moins participer à la politique planétaire. En plus, le Conseil vient d’approuver ma demande de prendre une apprentie, et la petite Kayna, que j’ai découverte sur Ryloth, compte sur moi…»

    Lyan pâlit et ses jointures blanchirent sur la rambarde du petit pont suspendu sur lequel les deux femmes s’étaient arrêtées pour admirer les superbes cascades artificielles qui faisaient la renommée des jardins.
    « C’est toi qui ne comprends pas, Syan, souffla-t-elle. Tu es ma fille, et tu es une Jedi. Dans quelques temps auront lieu les élections présidentielles, et avec ton aide, je peux aspirer à être plus qu’une sous-fifre de sai’Ulrahk. Les Devaroniens aiment les Jedi, et notre lien de parenté fera pencher la balance en ma faveur. Tu comprends, Syan ? J’ai besoin de toi ! »

    Syan recula, horrifiée par la lueur de folie ambitieuse qui venait de s’allumer dans l’œil de sa mère, et bredouilla :
    « Je… Non, je ne peux pas. Je suis une Jedi ! Pas un jouet politique pour satisfaire vos ambitions.
    - Mais je suis ta mère, Syan, cracha la politicienne, soudain agressive. Ces fichus Jedi ont beau t’avoir arrachée à moi, tu es de mon sang ! Et tu me dois tout !
    - Je vous dois la vie, mère, c’est vrai. Mais ma famille est l’Ordre Jedi. J’ai prêté serment…. Je suis désolée.
    - Réfléchis bien, Jedi, siffla Lyan, dont les yeux lançaient des éclairs. Je suis très influente sur Devaron, et je peux faire en sorte que tu ne ressortes pas de cette planète ! »
    Stupéfaite par le brusque changement qui s’était opéré sur sa mère, Lyan fit un pas en arrière, tendant sa main vers son sabre laser.
    « Est-ce que vous me menacez ? »

    Soudain la tension sembla retomber, et la politicienne retrouva instantanément son masque d’impassibilité.
    - Non, je ne te menace pas. Je ne menacerai jamais le sang de mon sang. Je t’offrais le pouvoir, mais tu préfères jouer les larbins pour ces scélérats de la République. Soit ! Pars, puisque c’est ton choix.
    - C’est mon choix, en effet, mère. Pardonnez-moi », répondit Syan en s’éloignant sans se retourner, bouleversée.

    Cette étrange conversation tournait encore dans sa tête alors qu’elle quittait la suite qui lui était réservée pour se rendre au spatioport où l’attendait le cargo qui la ramènerait auprès des siens, sur
    sa planète, Coruscant. Elle avait un peu de temps devant elle, et la nuit était claire ; elle décida donc de s’y rendre à pied. Elle connaissait un raccourci à travers la montagne, assez difficile d’accès pour un être normal… mais pas pour un Jedi, et l’exercice physique lui ferait le plus grand bien, et lui permettrait de s’éclaircir un peu les idées sur les récents évènements.
    Elle ne s’était pas trompée, la brise qui agitait sa fourrure lui procura une sensation de bien-être, alors qu’elle bondissait de rocher en rocher, libérant ses muscles de la tension accumulée pendant son séjour. Elle avait un peu négligé son entraînement ces derniers jours, les longs repas trop copieux n’arrangeant rien. Elle se sentait à nouveau libre et s’ouvrit totalement à la Force… quand un pressentiment la frappa. Elle n’était pas seule. Quelqu’un – ou quelque chose - l’observait. Elle arrêta sa course et étendit ses perceptions.
    Ils étaient quatre. Quatre animaux, énormes, à l’esprit essentiellement tourné vers une seule idée.
    Tuer.
    Et elle était la proie.

    Elle reprit sa course, augmentant sa vitesse, et sentit les prédateurs accélérer, à leur tour, évoluant avec aisance au milieu des aspérités rocheuses. Ils se rapprochaient. Trop vite. Elle comprit qu’elle ne pourrait pas éviter la confrontation, et décrocha son sabre laser de sa ceinture. La lame couleur de jade perça l’obscurité, faisant danser des ombres fantomatiques sur les rochers.
    C’est alors qu’elle les vit. Quatre énormes quarras la fixait, semblant la jauger du regard, attendant le meilleur moment pour lui fondre dessus. C’était la première fois qu’elle croisait cette espèce, mais elle en avait déjà vus en holo à la bibliothèque du Temple. Cependant elle n’avait pas envisagé qu’ils puissent être aussi… gros !
    Les adversaires s’observaient mutuellement, immobiles et en silence, quand soudain, avec une parfaite synchronisation témoignant de leur habitude de chasser en meute, les quarras fondirent sur leur proie. La « proie » poussa un cri de guerre et fit virevolter son sabre laser. Elle s’élança par-dessus le reptile le plus proche, effectuant un salto par-dessus l’énorme gueule, sabre laser pointé vers le bas, ce qui eut pour effet d’ouvrir la tête du monstre en deux sur toute sa longueur. Syan retomba au milieu des trois adversaires restant, et se fendit en avant, tentant d’embrocher un deuxième quarra de sa lame de lumière. Mais le monstre, très rapide, fit un bond de côté, et le sabre se ficha dans son épaule, le faisant rugir de douleur. Alors qu’une des bêtes se ramassait sur elle-même, s’apprêtant à se jeter sur la Jedi, celle-ci tendit sa main libre, envoyant une brève impulsion de Force au-dessus de la tête du quarra, descellant un énorme rocher de la paroi, qui s’écrasa sur l’animal, le réduisant en un amas indescriptible de chair et d’os dans un grand bruit liquide et répugnant. Puis Syan sauta, s’appuyant sur la Force, pour atteindre une arête rocheuse surplombant le champ de bataille.

    Plus que deux.
    Dont un blessé.
    Le quarra encore indemne sauta à son tour, gueule en avant, en direction de la Jedi, qui le cueillit au vol d’un mouvement circulaire de sa lame, lui ouvrant la gorge. Le monstre retomba dans un gargouillement. Quelque chose retomba aux pieds de Syan, semblant provenir du cou du quarra. Elle abaissa sa lame, et découvrit dans la lumière émeraude la nature de cet objet : un collier ! Elle avait dû le trancher en même temps que la gorge du quarra. C’étaient donc des animaux apprivoisés ! Et Syan devina instantanément par qui.
    Sa mère avait essayé de la tuer ! Hébétée par l’horreur de sa découverte, elle ne vit pas le quatrième quarra se jeter sur elle. Au dernier moment, elle vit l’énorme gueule se rapprocher d’elle. Elle cria, se laissant tomber sur le côté, tendant sa main armée vers la bouche du monstre. La lame du sabre laser pénétra dans la gorge du quarra, ressortant à l’arrière de sa tête. Mais le reptile avait eu le temps de refermer ses terribles mâchoires sur le bras droit de Syan, broyant ses os juste au-dessous du coude, avant de s’effondrer.
    La douleur foudroya la Jedi. Elle roula sur le côté en gémissant, tenant son bras mutilé de son autre main, regardant son sang s’échapper de son moignon. Se servant de la Force pour comprimer l’artère et juguler l’hémorragie, elle se concentra pour s’obliger à respirer calmement, s’enfonçant dans une semi transe Jedi pour tenter d’oublier la douleur.

    La façon dont elle parvint à rejoindre le spatioport n’était pas très claire dans son esprit. Ses souvenirs étaient essentiellement constitués d’une succession d’images et de sensations. Rochers, chutes, épuisement, douleur… Elle ne savait pas combien de temps cela lui avait pris pour apparaître de l’autre côté du versant montagneux, et pour qu’un employé du spatioport la repère et appelle les secours. Et tandis qu’on la transportait jusqu’à l’infirmerie sur un brancard anti-grav, une seule pensée occupait son esprit.

    « Ma mère a essayé de me tuer ! »


    Chapitre 8

    Kayna avançait avec précaution en tête du groupe de clones, à travers le long couloir creusé à même la roche montagneuse. En théorie, la mission était simple : trouver le générateur principal de la base et y placer les charges énergétiques, qui en explosant provoqueraient une surtension dans tout le complexe, détériorant tout le matériel informatique… bref, détruisant toute la structure.
    Cette base n’avait pas l’air très défendue. Ils n’avaient pas encore rencontré un seul garde, un seul droïde, et la Jedi trouvait ça plutôt suspect. Ils progressaient trop facilement en direction du cœur de la base secrète, ce qui n’était vraiment pas normal. Kayna jeta un coup d’œil en direction du commandant clone qui marchait juste derrière elle, le fusil-blaster prêt à tirer à la moindre embûche. Mais comment savoir ce que pensait Elic derrière cette visière ? Elle n’aimait pas ces nouveaux casques dont les clones étaient équipés, qui leur donnaient un air plus cruel que l’équipement originel… et de toute façon, elle n’aimait pas non plus les anciens casques. En fait tout ce qui pouvait masquer le visage la dérangeait, car elle ne pouvait pas lireses interlocuteurs comme elle savait si bien le faire. De toute façon, que pourrait-elle bien lire dans les yeux de ces produits créés génétiquement, et sans personnalité ?

    Kayna s’ébroua. Elle était de nouveau repartie dans ses pensées sur les clones et s’était, une fois de plus, déconcentrée de sa mission. Il fallait vraiment qu’elle travaille là-dessus…
    Elle étendit sa perception, pour détecter d’éventuelles formes de vie à proximité. Mais elle ne perçut pas la moindre étincelle de vie dans les parages. La base semblait totalement désertée.
    « Jedi, nous arrivons au cœur de la base, dit Elic en montrant une porte du doigt. D’après le plan, le générateur d’énergie, qui alimente tout le complexe, se trouve juste derrière cette paroi.
    - Eh bien qu’est-ce qu’on attend pour y aller, répondit la Jedi. Je ne sens aucune forme de vie là-derrière.
    - Restons prudents tout de même. J’ai un mauvais pressentiment. ».

    Kayna haussa les épaules et dégaina son sabre, se préparant à découper une ouverture dans la paroi. Mais au moment où elle enfonça sa lame, la porte s’ouvrit. La Jedi sursauta et entendit les armes des clones s’enclencher derrière elle. Elle n’eut pas besoin de se retourner pour deviner que la troupe s’était mise en position de combat, et que vingt-neuf fusil-blasters étaient braqués sur l’ouverture qui venait d’apparaître.
    « Aucune forme de vie, je vous dis », dit-elle en entrant dans la pièce, suivie par les clones.
    La salle circulaire, d’une hauteur démesurée - ou plutôt d’une profondeur démesurée, puisque elle était souterraine, creusée à même la montagne, se rappela Kayna - était totalement vide, mise à part une grande colonne centrale, qui devait être le générateur. Un bourdonnement résonnait dans l’air, que Kay attribua à l’énergie que devait générer l’immense édifice. Tout autour de la salle, des dizaines de portes fermées se profilaient sur la paroi lisse, sur une trentaine de niveaux en hauteur, et reliés par des escaliers de métal. Le silence, en-dehors du grondement sourd du générateur, était oppressant, et l’écho du bruit des bottes des clones sur le sol ajoutait à l’ambiance pesante de l’endroit. Les trois clones spécialistes en explosifs extirpèrent leurs charges de leur paquetage et s’approchèrent de la colonne.
    « Attendez, ordonna Elic. Je ne le sens pas. Il y a quelque chose qui ne va pas.
    - Quoi encore ? fit Kayna. C’est trop simple pour vous ? C’est ça ?
    - Oui, c’est ça, en gros. Ca ne vous paraît pas étrange que personne ne nous ait encore repérés, qu’il n’y ait aucun système de défense du complexe ? Et pourquoi la porte s’est-elle ouverte d’elle-même ? C’est comme si on nous avait invités à rentrer. Ce n’est pas normal, il…
    - Bon, ça suffit, Elic, coupa la Twi’lek. En l’absence de Maître Syan, c’est moi qui dirige cette expédition. Alors, épargnez-nous vos états d’âme. Artificiers ! Faites votre boulot ! ».

    Les trois intéressés eurent un moment d’hésitation, attendant l’affirmation de leur supérieur direct. Elic hocha la tête, et les trois soldats, avec un synchronisme parfait, enclenchèrent le système de fixation magnétique de leurs charges énergétiques et les posèrent sur la paroi du générateur. Au moment où ils touchèrent la colonne, un éclair bleu sembla les traverser, et ils se mirent à se tordre sur le sol en hurlant, agités de soubresaut, tandis que de la fumée sortait des jointures de leurs armures. Au même moment, les portes de la salle s’ouvrirent dans un chuintement mécanique, et des centaines de droïdes de combat se précipitèrent à l’intérieur, arme au poing. Des traits de laser fusèrent dans tous les sens.

    « C’est un piège ! cria Elic. Repli immédiat ! ». Mais un regard suffit pour que Kayna évalue la situation et perde tout espoir de fuite : la porte par laquelle ils étaient entrés s’était scellée au moment même où les droïdes étaient entrés. Et bien entendu, il n’y avait aucune autre issue, ni aucun endroit pour se cacher. Les clones se disposèrent en cercle autour d’elle et se mirent à canarder les droïdes qui étaient de plus en plus nombreux. Elle avait activé son sabre laser et essayait tant bien que mal de repousser tous les tirs de blasters qui arrivaient sur elle, mais elle sentait qu’elle serait vite submergée. Les clones tombaient l’un après l’autre tout autour d’elle, et la situation semblait inextricable. Dans le vacarme des coups de feu, elle entendit à peine Elic lui crier :
    « Par ici ! Je vais créer une issue ! ».

    Le clone avait mis un genou à terre et placé une roquette dans le canon de son fusil DC-15 modifié. La Twi’lek se tourna vers lui au moment où il fit feu, et suivi des yeux la trajectoire du projectile, suivi par un long sillon de fumée, jusqu’à la porte qui s’était refermée. Le missile explosa dans un grand fracas, démantelant une demi-douzaine de droïdes dans la déflagration. Lorsque la fumée se dissipa, Kayna courut vers l’ouverture, sans cesser de renvoyer les tirs de blasters vers ses adversaires. Au moment où elle atteignait la porte, elle ressentit une vive brûlure au côté, mais n’en tint pas compte, continuant de courir, Elic sur ses talons. Elle continua de foncer le long du couloir, trébucha, et s’étala de tout son long, une immense douleur irradiant de sa hanche blessée. Elle se retourna, et ce quelle vit l’horrifia. Les clones survivants s’étaient placés en travers de l’ouverture et couvraient sa retraite, succombant au fur et à mesure sous les tirs ennemis. Elic, qui avait réussi à la suivre dans le couloir, avait placé une deuxième roquette dans son fusil, et se préparait à la décocher sur ses camarades.
    « Nooooooooooon ! » cria la jeune Jedi quand elle comprit ce que le commandant s’apprêtait à faire.
    Mais il était déjà trop tard.
    La roquette fusa du DC-15, et s’écrasa sur le haut de l’embrasure, faisant s’écrouler le plafond rocheux… et ensevelissant les défenseurs qui n’avaient pas été tués par l’explosion. Quand le nuage de poussière retomba, Kayna vit que l’éboulement avait totalement oblitéré l’ouverture, condamnant les soldats qui étaient encore à l’intérieur. Mais cela lui donnait un répit, ainsi qu’à Elic, pour s’enfuir.
    Elle se releva douloureusement et clopina vers la porte la plus proche.
    « Elic ? » dit-elle en l’interrogeant du regard. Le clone consulta son databloc :
    « Salle des transmissions. Non verrouillée. »
    Kayna entra en trombe, ou plutôt elle se laissa tomber à travers l’ouverture, Elic à sa suite, et le clone verrouilla la porte derrière eux. Puis elle s’appuya au mur, puisant dans la Force pour atténuer la douleur qui montait de sa hanche, et fixa l’ARC trooper d’un œil noir et empli de larmes :
    « Vous avez tué tous ces hommes ! Vos soldats ! Vos amis ! Comment est-ce que vous avez pu faire ça ? Vous êtes un monstre !
    - Ma mission est de vous protéger, Jedi, et de faire en sorte que votremission réussisse ! Et ce au mépris de ma vie ou de celle de mes hommes. Mais on ne peut pas dire que vous y mettiez du vôtre pour que tout se passe bien ! Qu’est-ce qui vous a pris de vous ruer dans cette salle sans être sûre de ce qu’il y avait de l’autre côté ?
    - Je ne sentais personne dans la Force ! Il n’y avait personne…
    - Et vous pouvez sentir les droïdes avec votre Force ?
    - Non, admis la jeune Jedi, penaude. Je ne peux pas sentir les droïdes… mais je croyais que…
    - Au feu, on ne croit pas, jeune écervelée ! C’est vous qui avez tué tous ces soldats, pas moi ! »
    J’aurais préféré que ce clone ait un peu moins de personnalité, finalement se dit Kayna en son for intérieur.
    Mais elle savait qu’il avait raison.
    Maître Syan avait raison.
    Et Mace Windu avait raison.
    Elle n’était pas prête pour le combat. On lui avait confié une mission, et elle avait échoué. Et maintenant elle n’avait pas la moindre idée de la façon dont elle allait pouvoir se sortir de ce mauvais pas. Les droïdes finiraient bien par trouver le moyen de sortir de la salle du générateur. Et par les rattraper. Et non seulement elle avait échoué dans sa tentative de destruction du générateur, mais en plus, elle n’avait aucun moyen de contacter qui que ce soit pour appeler du renfort. Et par-dessus le marché, elle était blessée. C’était bien sa veine...
    « J’espère que Maître Syan a plus de chance que moi… » murmura-t-elle.


    To be continued


    [Ce message a été modifié par: hypertonyk le 29-08-2005 16:53]

    jeudi 18 août 2005 - 22:21 Modification Admin Permalien

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    Chapitre 9

    « J’espère que Kayna a plus de chance que moi… » se dit Syan, tandis que sa mère examinait ses sabres laser avec curiosité. Les liens étaient trop serrés, et lui blessaient les poignets et les chevilles, mais elle restait stoïque, souriante même, immobile dans la chaise sur laquelle elle était attachée. Le garde du corps tenait la porte en se grattant le groin. La cave, humide, était très chichement éclairée par une lampe centrale qui projetait leurs ombres sur les murs sales et constellés de taches rouges sombres, que Syan doutait être des taches de peinture.
    Debout en face d’elle, Lyan jouait distraitement avec les deux sabres désactivés :
    « Ainsi maintenant, ma fille, tu combats avec deux armes… Une seule ne suffisait plus à ta soif Jedi de bataille et de sang ?
    - J’y ai été obligée, répondit Syan, ignorant la provocation. Quand vos quarras ont pris ma main, il m’a fallu un long moment pour récupérer, et pour rééduquer ma main mécanique au maniement du sabre. En attendant, j’ai entraîné mon autre main, car ma mission de Jedi passait avant tout. Et je ne pouvais pas me permettre de négliger mes missions pendant ma convalescence.
    - Eh bien on dirait que ces quarras t’ont rendu service, finalement, puisque tu y as gagné en habileté, ironisa la Ministre. Mais qu’est-ce qui te fait croire qu’ils étaient mes quarras ?
    - Une intuition Jedi », répondit Syan avec un petit sourire en coin.
    Elle ficha son regard dans celui de Lyan, qui le soutint, et demanda dans un souffle :
    « Pourquoi, mère ?
    - Pourquoi quoi, Jedi ?
    - Pourquoi avoir essayé de me supprimer ? Pourquoi vous être liée avec les Séparatistes ? Pourquoi cette haine ? »

    Lyan garda le silence un instant, retournant un des sabres laser devant ses yeux avec un air méprisant. Puis elle pressa l’activateur. La lame jaillit, jetant des reflets émeraude sur les murs de la cave. Elle cracha :
    « Les Jedi ! Ils se croient si supérieurs ! Tout leur est dû ! Et ces imbéciles de Devaroniens qui leurs vouent un véritable culte… Je croyais en les Jedi, moi aussi. Et en la République. Et j’étais fière qu’ils t’aient choisie. Une Jedi dans la famille sai’Tolac, c’était un véritable honneur ! Et ça aurait pu servir mes intérêts, et mes ambitions. Mais je m’étais fourvoyée. En réalité, ces sorciers n’ont rien fait de plus que de m’enlever ma fille unique, pour ne plus jamais me la rendre. Et d’anéantir tous mes espoirs d’arriver un jour à un haut poste politique, et de me faire un nom dans l’histoire de Devaron ! Je les hais, et je te hais pour être devenue l’une d’eux !
    - Et c’est pour ça que vous avez tenter de me tuer ? dit Syan, horrifiée par ce qu’elle venait d’entendre. Par vengeance pour ne pas avoir pu assouvir votre soif de pouvoir ?
    - Tu étais déjà morte pour moi, en refusant d’être mon héritière. Si tu n’es pas mienne, alors tu ne seras jamais à personne !
    - Mais je n’appartiens à personne ! Je suis libre d’être une Jedi, c’est le choix que j’ai fait ! Et pourquoi avoir choisi le camp des Séparatistes ? Devaron a toujours été alliée à la République… Pourquoi ce revirement ?
    - Ma pauvre petite, répondit Lyan, tu ne comprendras jamais rien à la politique… Séparatistes, Républicains… pour moi c’est du pareil au même. Mais le gouvernement de sai’Ulrahk, dont je fais partie, soutient la République. Si Palpatine gagne la guerre, le gouvernement restera en place et je n’aurais rien perdu, je garderai ma place au Ministère, car personne ne connaît mes accointances avec l’autre faction. En revanche, si c’est Dooku qui remporte la victoire, le gouvernement de sai’Ulrahk sera renversé, et ma relation avec les Séparatistes m’assurera la présidence. J’ai tout à y gagner. Sans parler de la grasse rémunération que le Clan Bancaire me verse pour couvrir sa base secrète…
    - Vous me dégoûtez, cracha Syan. Mais vos agissements me confortent dans mon choix de ne jamais faire partie de la société Devaronienne. »
    Lyan éclata d’un rire méprisant, en continuant de jouer distraitement avec le sabre laser. Syan résista à l’envie de le pousser à l’aide de la Force jusqu’à la gorge de la Ministre. Ce serait facile pour une Jedi qui avait autant de talent télékinétique qu’elle. Juste quelques centimètres et la République serait débarrassée d’un traître…
    Mais elle trahirait le Code Jedi et basculerait du Côté Obscur…

    Elle en était là de ses réflexions quand une petite porte s’ouvrit et Gordan Terdakh entra dans la cave.
    « Tout prêt, Madame la Ministre. Festivités peuvent commencer ! Oh, belle arme vous avez là. Vous souvenez ce qu’on convient ? Gordy livre à vous le Jedi, et vous remet à lui son épée-lumière, en plus de la prime.
    - C’est le sabre laser que tu veux, Terdakh ? susurra Lyan en éteignant la lame et en lui tendant le sabre de Syan. Un marché est un marché, il est à toi. »
    Terdakh sourit et s’avança vers la Ministre, tendant la main. Soudain, le sourire carnassier de sai’Tolac le fit s’arrêter net, une lueur d’appréhension dans le regard. Mais il était déjà trop tard. La lame jaillit du sabre laser, entra dans la gorge du Devaronien et ressortit derrière sa nuque. Une odeur d’ozone et de sang cuit envahit les lieux. Puis Lyan désactiva le sabre, et l’accrocha à sa ceinture, tandis que le corps sans vie de Gordan s’écroulait mollement sur le sol. Sans un regard pour lui, Lyan se retourna vers sa fille entravée :
    « A présent, ma petite Jedi, mes amis vont enfin terminer ce qu’ils ont entamé la dernière fois que tu a posé les pieds sur Devaron. »
    Elle recula de quelques pas, et sortit de sa poche une petite télécommande, qu’elle pressa. Le sol sous ses pieds commença à se soulever lentement. Au bruit de chaînes qui accompagnait le mouvement, Syan comprit que sa mère venait d’activer le système de poulies d’une plateforme suspendue, qui l’éleva à quatre mètres du sol de la cave.
    Dans le même temps, une porte dérobée s’ouvrit dans l’obscurité de la pièce et un grondement sourd en surgit, qui glaça immédiatement le sang de Syan. Elle aurait reconnu ce grondement entre tous. Celui de la seule créature qu’elle craignait, contre laquelle elle se sentait démunie. Sa main mécanique la picota douloureusement au souvenir de sa première rencontre avec ces monstres.
    Le quarra entra dans la pièce, les yeux rivés sur la Jedi impuissante. Puis un deuxième apparut derrière lui, puis encore un, et un quatrième. Les quatre reptiles tournèrent autour de la dépouille du Devaronien, lentement, en prenant leur temps, sans quitter Syan des yeux. Puis le premier se pencha et prit un des bras de Gordan dans son immense gueule, presque délicatement. D’un coup sec de sa puissante mâchoire hérissée de crocs aiguisés comme des vibrolames, il le trancha net, dans un craquement liquide répugnant. Les autres quarras se mêlèrent au festin, arrachant de grands morceaux de Devaronien avant de les mâcher bruyamment. Une mare rouge foncé commença à s’étendre sur le sol de la cave.

    Horrifiée, Syan regardait le sinistre spectacle, paralysée par la terreur que lui inspiraient les reptiles. Elle sentait ses muscles se tétaniser sans parvenir à se calmer et à analyser la situation. La seule idée fixe qui tournait dans son esprit était : « ces monstres sont revenus terminer le travail. »
    Puis une voix s’imposa dans son esprit, un souvenir d’une leçon que lui avait apprise un petit homme vert aux yeux emplis de malice et de sagesse.
    La peur mène à la colère, la colère à la haine, la haine mène à la souffrance.
    Yoda avait raison. Les Jedi ne connaissent pas la peur. Ce sont les gardiens de la paix et de la liberté. Elle devait être digne de son rang de Chevalier. Elle se souvint du serment qu’elle avait prononcé lorsque Yoda lui-même avait tranché sa tresse de Padawan.

    Elle ferma les yeux, prenant une grande inspiration, et laissa les ondes de la Force la traverser, l’envahir, tandis qu’elle se répétait le premier mantra du Code Jedi :
    Il n’y a pas d’émotion, il y a la paix.
    Tandis qu’elle sentait ses muscles se détendre et son esprit s’éclaircir, elle prit conscience, à travers la Force, de tout ce qui l’entourait. Ses échos résonnaient dans son esprit contre les murs de la cave, lui donnant une vision des dimensions de la pièce. Elle sentit les esprits apeurés des multiples petites créatures, rongeurs ou insectes, qui peuplaient les lieux, et se terraient pour ne plus sentir l’odeur âcre des fauves qui se repaissaient du cadavre de Terdakh. Elle s’introduisit dans l’esprit des quarras, et comprit qu’ils n’étaient pas ses ennemis. Ils n’avaient pas de haine, pas de colère. Juste un instinct animal de prédateur, et une faim que plusieurs jours de privation avait décuplée. En revanche, la créature qui se délectait du spectacle à quatre mètres de hauteur irradiait la malveillance, et le désir de vengeance brillait comme un phare dans la noirceur de son esprit.
    Syan sentit le poids familier de ses sabres laser, suspendus à la ceinture de la Ministre. Elle les avait construits elle-même, et, plus qu’un outil, ils étaient le prolongement de son esprit. A tout moment elle pouvait les sentir dans la Force, comme elle pouvait sentir ses bras, ses jambes ou les battements de son cœur.
    Elle fixa sa mère du regard et saisit ses armes avec la Force.
    Puis elle tira.
    L’un des sabres se décrocha de la ceinture et vola en tourbillonnant de la passerelle jusqu’à la chaise de la Jedi. Mais l’autre, plus solidement fixé à la taille de la Ministre, l’entraîna avec lui. Lyan hurla en se sentant basculer de la passerelle. Son cri s’interrompit brutalement lorsqu’elle se reçut sur l’épaule à quelques mètres des quarras, le souffle coupé. Le craquement qui accompagnait son atterrissage laissa deviner que son bras venait de se briser net.

    Les quatre fauves sursautèrent et levèrent la tête vers ce nouvel élément qui venait d’apparaître dans leur terrain de chasse. Calmement, le plus gros s’approcha de la silhouette sans connaissance.
    Syan se servit de la Force pour activer le sabre laser qu’elle faisait flotter devant elle, et le fit voleter jusqu’à la chaîne qui entravait sa main mécanique. Le métal se sectionna dans une grande gerbe d’étincelles. Puis elle saisit son arme, et d’un seul mouvement circulaire, coupa les trois autres chaînes qui l’emprisonnaient. Elle se précipita vers les quarras en hurlant. Les quatre monstres se retournèrent simultanément en grognant et se ramassèrent sur eux même, se désintéressant de la proie inanimée, et s’apprêtant à se jeter sur la furie qui courait vers eux.
    Sans prévenir, le premier bondit en direction de Syan, qui se laissa tomber au sol, transformant l’énergie cinétique de sa course en glissade sous le corps du monstre. Sa lame pointée vers le ciel ouvrit l’abdomen de son adversaire sur toute la longueur. Le quarra s’écroula au sol, ses entrailles s’échappant de l’ouverture béante. La Jedi termina sa glissade dans une roulade qui l’amena tout à côté de sa mère. Elle se releva, tira son deuxième sabre de la ceinture de Lyan et fit surgir la lame d’énergie flamboyante, se mettant en garde, les genoux légèrement fléchis, une lame à l’horizontale à hauteur des yeux, la deuxième pointée au-dessus de sa tête vers les monstres. Dans ses yeux, la terreur avait laissé place à une détermination qui aurait fait reculer n’importe quel être intelligent… ce qui n’était pas le cas de ces quarras.
    Deux d’entre eux commencèrent à tourner lentement autour de Syan, attendant le moindre mouvement, le moindre signal pour se jeter ensemble sur la Jedi. Syan suivit leur rotation, fixant l’un après l’autre les fauves dans les yeux, quand un craquement dans son dos la fit se retourner brusquement. Le troisième monstre s’était coulé vers le corps de Lyan et venait de sectionner une de ses jambes au niveau du genou. La Ministre hurla. C’est le moment que les deux adversaires de Syan choisirent pour attaquer. Surprise, la Jedi battit l’air verticalement de l’un de ses sabre laser, ouvrant en deux le crâne de l’un des assaillants, mais manqua le second, qui lui tomba dessus et enfonça ses griffes acérées dans ses épaules. La Jedi roula à terre, entraînant le monstre dans sa chute, et, parvenant à passer ses jambes sous l’abdomen du monstre, poussa violemment avec la Force. Le monstre fut projeté à plusieurs mètres et s’écrasa contre le mur dans un grand craquement, témoin de la fracture de sa colonne vertébrale. Syan se releva, très difficilement, et retomba sur les genoux. Sa chute produisit un bruit liquide anormal. Son regard embué se posa sur le sol et elle comprit : elle baignait dans une mare de sang. Et ce sang était le sien, il jaillissait à grands flots de son artère sectionnée par les griffes du quarra.
    Elle sut à cet instant qu’elle allait mourir.
    Mais elle n’avait pas peur.
    Il n’y a pas de mort, il y a la Force.
    Elle regarda le dernier monstre qui s’éloignait du corps à présent sans vie de sa mère pour s’approcher d’elle. Il avait l’air d’avoir compris qu’elle ne pouvait plus s’enfuir et prenait tout son temps pour en finir. Syan sourit et leva ses deux sabres inactivés au-dessus de sa tête. Elle les lança mollement en direction du reptile, les soutenant avec la Force. Le quarra ouvrit la gueule et goba les deux armes, Puis il commença à entama un grand cercle autour de Syan.
    « Il joue avec moi, se dit la Jedi. Il sait que je suis fichue et il joue un peu avant d’en finir. »
    Elle se retrouvait à présent entre le corps de Lyan et le monstre, qui s’arrêta et s’assit sur ses pattes arrière en la fixant. Syan entreprit alors de ramper jusqu’à sa mère. La distance était minime, mais elle parut une immensité pour la Jedi. Elle sentait ses forces s’échapper en même temps que le sang qui laissait une grande traînée sur son chemin. Au moment où elle atteignait le corps, le quarra se releva et commença à avancer calmement vers les deux femmes, laissant de grandes traces de pas dans le sang de Syan.

    La Jedi ferma les yeux et se laissa une fois de plus envahir par la Force. Elle visualisa la forme familière de ses deux sabres lasers dans l’estomac du monstre. Ils n’étaient pas endommagés. Le quarra les avait avalés tout rond et les sucs gastriques particulièrement corrosifs de son estomac n’avaient pas commencé à attaquer les circuits.
    Elle connaissait dans les moindres détails tous les composants de ses sabres, et la façon dont ils étaient agencés, dans la pure tradition Jedi et sur le modèle du sabre de son ancien Maître.
    Son esprit s’introduisit dans le mécanisme complexe et extrêmement précis de ses armes. Il toucha la cellule énergétique de chaque sabre, frôla le cristal adegan vert que son Maître lui avait légué quand elle avait été adoubée, et qui avait été récupéré par des soldats clones dans l’estomac du monstre à qui elle avait cédé sa main, et le second cristal, celui même qui synthétisait la lame du sabre laser de son Maître, avant sa mort dans l’arène de Geonosis. Il s’arrêta sur les cellules chargées positivement, et sur l’ouverture de l’émetteur de lame chargée négativement, le mécanisme qui permettait à l’énergie générée de se matérialiser en une lame stable d’un mètre de longueur.
    Dans chacun des sabres, l’esprit de la Jedi déplaça une des cellules d’un petit millimètre.

    Syan ouvrit les yeux. Tout était accompli. Le contact du Clan Bancaire avait été trouvé et détruit. Sa mission était un succès, et elle espérait que celle de sa Padawan l’était également. Kayna… Elle repensa à la petite Twi’lek si fougueuse, si impétueuse. Elle ne pourrait pas être présente lors de son intronisation dans l’Ordre Jedi, malheureusement. Mais tout ceci n’avait plus d’importance à présent. Elle était arrivée au bout de sa quête. Elle avait retrouvé ses origines, la boucle était bouclée. Et elle se sentait à présent en paix avec sa planète. Elle n’avait plus de haine envers les Devaroniens et leur gouvernement corrompu, ni même envers l’énorme reptile qui avançait vers elle.
    Elle s’allongea auprès du corps de Lyan en souriant. A l’instant où le quarra bondit sur elles, Syan activa les cellules énergétiques de ses sabres laser, et tout disparut dans une immense explosion de lumière émeraude.


    Chapitre 10

    Kayna sursauta, et se mit à trembler. On ne se rend souvent compte de ce qu’on a que lorsqu’on l’a perdu, et elle n’avait jamais vraiment eu conscience du lien qui l’unissait à son Maître dans la Force. Il s’était construit lentement, progressivement, imperceptiblement. Mais à cet instant précis, sa disparition brutale dans l’esprit de sa Padawan lui fit se rendre compte de son ancienne existence.
    « Que se passe-t-il ? l’interrogea Elic.
    - C’est Maître Syan, répondit la Twi’lek. Je… je crois qu’elle est morte.
    - Ah… répondit le clone, sans laisser transparaître aucune émotion. Je suis désolé… ».
    Une larme roula sur la joue de la jeune Jedi. Son Maître avait été son seul parent, c’est elle qui l’avait formée, rassurée, consolée, disputée… Elle avait été présente à chacun de ses progrès dans son entraînement, et aussi dans chacun de ses échecs. Elle était sa confidente, son professeur, sa mère et son amie.
    Et à présent elle n’était plus.
    Un immense vide envahit Kayna. Maintenant, même si elle arrivait à se sortir du pétrin dans lequel son impétuosité l’avait jetée, elle ne serait jamais une Jedi. En tout cas pas la Jedi qu’elle aurait aimé être, celle dont Maître Syan aurait été fière. Elle ne formerait jamais avec elle le duo de choc qu’elle imaginait calqué sur l’équipe d’Obi-Wan et Anakin.
    Elle savait que ce n’était pas se conduire en Jedi, mais la douleur qu’elle éprouvait la plongeait à la limite du désespoir, la faisant redevenir une petite fille sans défense, lui faisant même oublier la douleur physique de sa blessure. Elle se laissa tomber sur le sol et se mit à sangloter, la tête dans les mains, les genoux repliés contre sa poitrine. La voix impérative du commandant clone la fit sursauter une fois de plus :
    « Debout, Jedi ! Nous avons une mission ! ».
    Kayna releva la tête et le regarda avec colère à travers ses larmes :
    « Il n’y a plus de mission, Elic ! Nous avons échoué. Nous sommes bloqués ici et Maître Syan est morte ! Vous ne comprenez pas ?
    - La mort du Général est certes une très grande perte, mais la mission n’est pas terminée ! Nous avons ordre de détruire cette base.
    - Ah oui ? Et comment allez-vous faire ça, hein ? cria la petite entre deux sanglots. Vous avez utilisé votre dernière roquette pour tuer vos soldats. Tout ce qui vous reste, c’est un blaster et une Padawan incapable et blessée ! Et de l’autre côté de cette porte il y a des centaines de droïdes armés jusqu’aux dents qui vont bientôt nous tomber sur le râble ! Et nous n’avons aucun moyen d’appeler du renfort ! Nous avons été piégés ! Ils savaient qu’on arrivait et ils ont évacué les lieux en nous préparant cet accueil ! Alors qu’est-ce qu’on fait ? On ouvre la porte et on attaque ? Autant que vous me tiriez tout de suite dessus, comme vous avez tiré sur vos amis, on gagnera du temps ! »
    Kayna savait qu’elle était injuste, mais la colère était la plus forte et il fallait qu’elle passe ses nerfs sur quelqu’un.
    Et l’impassibilité du clone n’arrangeait rien.
    « Vous avez terminé ? dit-il calmement quand la petite Jedi se tut enfin.
    - Pour le moment, répondit-elle d’un air boudeur, en enfouissant sa tête dans ses bras.
    - Bien. Alors analysons la situation. Où sommes-nous ?
    - Dans la salle de… Dans la salle de communication ! » s’écria Kayna en sautant sur ses pieds en oubliant sa blessure à la hanche, qui se rappela à elle et lui tira une grimace de douleur.
    « Exactement, dans la salle de communication. Alors au lieu de s’apitoyer sur votre sort, peut-être qu’on pourrait essayer d’envoyer un message pour obtenir du renfort, vous ne croyez pas ? »
    Kay lui jeta un regard noir et s’avança vers la console holographique qui occupait le centre de la pièce :
    « Vous savez faire fonctionner ça ? jeta-t-elle au clone, qui ne répondit pas et s’avança à son tour vers la console. Sans hésiter, il pressa un bouton de la console, et un ronronnement s’éleva, témoin de la mise en marche de l’appareil. Puis il saisit sur un clavier une série de coordonnées. Une diode verte clignota un instant puis vira au rouge, tandis qu’un message d’erreur apparaissait sur le moniteur. Elic recommença la procédure, obtenant le même résultat.
    « Qu’est-ce qu’il y a ? demanda Kayna.
    - Apparemment, on ne peut pas envoyer de message vers l’extérieur. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas. Je vais lancer un programme de diagnostic du problème. ».
    Le clone saisit à nouveau une séquence sur le clavier. Quelques secondes s’écoulèrent et la réponse s’afficha.
    « Alors ? interrogea Kayna.
    - Alors, ce n’est pas bon du tout. Apparemment la console a été sabotée. L’émetteur a été retiré. On ne peut pas envoyer de message.
    - Mais c’est pas vrai ! pesta la Jedi. Bon sang mais le sort s’acharne contre nous !
    - Par contre, il y a quelque chose qui pourrait vous intéresser… »
    Kay s’approcha, intriguée, et Elic reprit :
    « Regardez, les derniers messages reçus n’ont pas été effacés. On dirait qu’ils les ont laissé intentionnellement.
    - Allez-y. »

    Elic lança le premier message. Kayna reconnut instantanément le visage qui apparut. Elle ne fut pas étonnée lorsque le sourire sardonique de Gordan Terdakh s’afficha, grandeur nature :
    « Jedi arrivent. Gordy les a guidées comme vous dites. Moi pas pense que elles seules. Sûrement soldats avec elles. Vous pas oublie Gordy, hein ? Terdakh, terminé. »
    Bien sûr… Maître Syan l’avait bien dit. On ne peut jamais faire confiance à un mâle devaronien. Et Kay avait senti sa duplicité au Diable Farceur. Mais pour autant, elle ne s’était pas plus méfiée. Décidément, elle accumulait les erreurs sur cette mission.

    « Allez-y, Elic, lancez le second message. »
    Le commandant s’exécuta et un nouveau visage apparut au-dessus de la console holographique. Un visage encapuchonné qui ne laissait apparaître que le bas du visage. Un visage qui transpirait la malveillance et les ténèbres. Le visage même du côté obscur de la Force. Kay ne l’avait jamais vu, mais elle sut immédiatement qu’elle avait en face d’elle le Seigneur Noir de la Sith. Celui-là même que l’Ordre Jedi cherchait depuis maintenant douze années. Le Maître du Comte Dooku ouvrit la bouche et une voix sépulcrale, qui glaça le sang de Kayna, sortit des haut-parleurs de la console :
    « Grâce à vos fonds, les travaux de ma nouvelle super-arme avancent à grands pas. Je suis content de vous. Dans deux jours standard, une réunion extraordinaire de tous les dirigeants de notre mouvement aura lieu sur Mustafar. Vous vous y rendrez. Votre récompense vous y attendra. Mon nouvel apprenti s’occupera de vous la remettre personnellement. La guerre des clones est bientôt terminée. Nous touchons au but. ».
    Kay se figea. Ce menton, cette bouche… Et cette voix… Bien que modifiée, certaines intonations ne laissaient aucun doute pour quelqu’un qui avait son talent de perception des personnes. Un nom sorti de l’extraordinaire banque de donnée de ses lekkus s’imposa à elle. Le Seigneur Noir de la Sith était le Chancelier Suprême Palpatine ! Comment était-ce possible ? Comment le leader de la République et celui des Séparatistes pouvaient être une seule et unique personne ? Quel était alors le sens de cette guerre des clones ?

    Soudain, une sonnerie provenant de la console la tira de sa rêverie. Un message ! Elic pressa la commande de réception. Le visage du Seigneur Sith réapparut en trois dimensions. Mais avec quelque chose de différent. Le bas de son visage, la seule partie visible sous la capuche avait l’air… déformé, mutilé. Le Sith ne prononça que trois mots : « Exécutez l’ordre 66 ! » avant de disparaître.
    Kay ne comprenait pas. A qui pouvait s’adresser cette communication ? Palpatine savait que la base était désaffectée, alors…
    Ou alors, il savait qu’ eux étaient dans la base. Mais alors quel était le sens de ce message?
    Ses pensées furent interrompues par le bruit d’une cellule énergétique qui s’enclenchait juste derrière sa tête. Elle se retourna lentement, pour se trouver nez à nez avec le canon noir d’un blaster.
    Et par-dessus le canon, la visière en T qui masquait le regard, et les émotions d’Elic, le clone censé la protéger.
    Kay ferma les yeux.
    Le clone pressa la détente.
    Et les ténèbres s’abattirent.


    Epilogue
    Surplombant la bataille qui faisait rage en contrebas, appuyé sur son bâton de gimer, le vieux Maître regardait avec tristesse les corps qui jonchaient le sol, de plus en plus nombreux. Sous ses yeux, des clones et des Wookies tombaient l’un après l’autre, mais non sans combattre, sous les tirs de l’armée droïde.
    Partout dans la galaxie, la même scène se déroulait, mais pour quel résultat ? Quelle que soit l’issue des combats, Yoda doutait que la République puisse survivre telle qu’il la connaissait. Rien ne serait plus jamais comme avant, à présent. La corruption était devenu la norme au Sénat et dans les gouvernements planétaires, et de plus en plus de citoyens se méfiaient des Jedi, doutant de leur capacité à assurer leur sécurité. Soudain Yoda se sentit vieux, très vieux, et le poids des siècles se mit à peser lourd sur ses épaules. Le Côté Obscur grandissait d’heure en heure dans la Force, et le vieux Jedi ne savait plus qu’en penser.
    Soudain un grand bouleversement retentit dans la Force, comme le cri de dizaines de Jedi qui hurlaient en même temps… et disparaissaient brusquement. Yoda vacilla et porta la main à sa tête. Non seulement il ressentait la disparition de ses pairs à travers la Force, mais il ressentit simultanément un immense sentiment de culpabilité. C’est le Conseil Jedi qui avait envoyé tous ces défenseurs de la paix à la mort. Peut-être était-ce leur destin, peut-être était-ce écrit, mais Yoda ne pouvait pas ignorer que lui-même avait donné son accord pour envoyer en mission des Chevaliers, mais aussi parfois des apprentis qu’il savait ne pas être prêts, et qui ne deviendraient jamais les Jedi qu’il avaient rêvé devenir. Et tout ça pour quoi ? Pour remporter une bataille d’une guerre dont toute la galaxie sortirait perdante.
    Yoda sentit à ce moment que l’Ordre Jedi, symbole d’une époque révolue, et d’une République qui n’était plus qu’une façade, était en train de vivre ses derniers instants, alors qu’il entendait les pas de ses soldats clones se rapprocher…
    Plus près…
    Toujours plus près…

    FIN


    J'espère que vous avez pris autant de plaisir à la lire que moi à l'écrire. (pas facile de refaire la mise en page sur AW...)
    -------------------------------------
    Pour qu'Anakinweb reste un site agréable et intelligent, postez intelligemment.


    [Ce message a été modifié par: hypertonyk le 26-08-2005 20:50]

    jeudi 18 août 2005 - 22:31 Modification Admin Permalien



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