Fanfiction [JDR] - L'Exil Initiatique (page 3)

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  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

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    Bon, je réponds aux deux d'un coup !
    Le chapitre est très bien, même si je suis un peu surprise qu'Altaïr Sheelal se montre si peu méfiant à l'égard de Galen et Astrid, même si Galen est Jedi. Après tout, on ne raconte pas sa vie à n'importe qui !
    Sinon, pour ta proposition, je suis pour, mais arriveras-tu à cumuler deux fics ? Parce que moi, j'ai déjà du mal à suivre le rythme pour une seule (pour info, le prochain chapitre de "Résister" arrivera...je ne sais pas quand^^).

    samedi 01 octobre 2016 - 18:14 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar darkknight

    darkknight

    2931 Crédits

    Salut Galen, 

    Bon déjà ta fan fin je dois avouer je l'ai pas lu en entier mais les passages que j'ai lu me plaisent beaucoup!

    Ensuite la fan fin sur Talon m'intéresserais beaucoup, c'est un personnage qui titille ma curiosité! Après faut que tu tiennes le rythme de deux fan fictions. Déjà que moi j'ai du mal comme Kinsa...

    samedi 01 octobre 2016 - 20:39 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

    17633 Crédits

    Je n’attendais bien évidemment à une telle question, Pad^^. Altaïr est peut-être un descendant de Grievous mais la haine des Jedi de celui-ci ne s’est pas transmise à travers les générations suivantes ; le général cyborg kaleesh était trop occupé par sa position Séparatiste et donc absent envers les siens. Et puis, Altaïr a dit que son grand-père paternel vivait de la philosophie Jedi sans en devenir un, ce qui montre que les Sheelal ne sont pas tous des ennemis des Jedi et qu’ils n’ont aucun problème à accepter la Force. Il faut essayer de voir le grand-père d’Altaïr comme un Yoda pour les Kalessh mais sans l’usage de la Force^^.
    Pour les autres, sachez que je vais d’abord terminer cette fanfiction avant de me lancer dans la prochaine. Alors pas de panique. Tout va bien^^.
    Bien, pour cet autre chapitre, je tiens à vous informer que je le ferrais en deux parties pour bien élargir l’histoire et surtout parce que j’ai tant de choses à mettre avant que nous arrivons au dernier chapitre. Donc cette première partie est consacrée à la recherche d’informations, avec une partie avec des maîtres-chevaliers de l'Empire et une autre avec un Hutt. Bonne lecture^^


    Chapitre XIII (première partie)


    La ville de Taris semble revenue à son calme habituelle, chacun des districts reprennent le cours quotidien de leurs activités. Le second district reste toutefois vigilant à cause de l’attaque terroriste aux banques et des unités armées de police arpentent les rues et avenues de jour comme de nuit, veillant à la sécurité de tous. Les habitants et citoyens n’ont pas cessé de continuer leur vie, prenant en compte le fait que leur ville reste en proie aux tentatives criminelles. Quant aux voyageurs ayant fait escale sur la planète, ils ont tous repris la route pour éviter d’éventuels accidents diplomatiques et civils. Tous les vaisseaux ont quitté les hangars du spatioport du district. Tous ? Non !
    Galen Arek est resté, occupé à remplir le coffre de son vieux vaisseau Aile-X de provisions et de matériels pour le voyage. Il le fait par anticipation pour partir plus vite, une fois que la mission qu’il a pris la peine de faire soit réalisée et réussie. L’objectif, il se le répète à chaque fois : retrouver Gengis Spaar, le capturer et le confier aux Chevaliers Impériaux. Tout ça pour toucher une prime exceptionnelle. Le jeune garçon sait qu’il ne doit y penser avant d’être sûr que Spaar sera bel et bien mis livré à l’Empire. Mais il veut se souvenir qu’une fois l’argent récupéré, il en donnera la moitié à Altaïr. Parce que le guerrier kaleesh aura aussi participé et mérité cette prime. Galen s’arrête de penser et termine son travail. Il ferme le coffre puis descend de l’échelle.

    Au même moment, une jeune femme en armure pourpre se dirige vers lui. Galen est enfin arrivé en bas de l’échelle et la bouge sur la gauche, avant de se retourner et de faire face à la Chevalière de l’Empire.

    Astrid : - Alors, tout est prêt ?
    Galen : - Oui. Ma cale est pleine et j’ai vérifié l’état et le fonctionnement de mon chasseur. Maintenant que j’ai fait les préparatifs, c’est bon on peut y aller.

    La jeune femme affiche un sourire ravie. Le tythonien remarque qu’elle prend de jolies courbes dans cette armure de chevalier, taillée de manière à bien épouser sa silhouette mince ; elle a reprise sa chevelure blonde, lisse et tombante qui lui valait mieux que sa queue-de-cheval. Galen se rend compte qu’il est en train de penser n’importe comment, ça ne lui ressemble pas de faire ça devant une guerrière comme Astrid. De plus, la jeune Impériale fait vraiment guerrière dans son armure. Ils se mettent en route.

    Astrid : - Parfait. Tu vas pouvoir nous rejoindre au consulat Impérial de Taris.
    Galen : - Au consulat ? Pourquoi là-bas ?
    Astrid : - Durant notre escapade au District 4, un communiqué venant de mes supérieurs est arrivé au commissariat. Ils ont reçu mon rapport concernant l’arrestation des bandits weequays et de l’interrogatoire. Un transfert des prisonniers a été fait et nous sommes attendus sur place au consulat parce que nous y sommes convoqués.
    Galen : - Minute ! « Nous » comment ?
    Astrid : - Nous deux. Je n’ai pas parlé d’Altaïr aux agents de mon gouvernement, à cause d’un actuel référendum sur la question de confiance envers les Kaleesh. Il vient de débuter et le temps d’obtenir les réponses de chaque citoyen peut prendre longtemps. Donc j’ai évité d’autres soucis à notre allié.

    Mais il reste encore un détail gênant dans ce cas-là, et Galen ne pressent rien de bon. Il décide cependant de poser la question.

    Galen : - Il a encore moi dans cette affaire. Je suis Jedi.
    Astrid : - Oui ! Justement ! Euh… J’ai pris en compte de… de ne pas révéler ce détail. Et je t’ai cité dans mon rapport… comme… comme étant…
    Galen : - Un cadet sous votre responsabilité.
    Astrid : - Oui. Et surtout, fais en sorte d’être crédible pour le comportement. Je sais que tu peux le faire.

    Galen et Astrid, après deux heures de traversée du district, arrivent enfin en vue du complexe militaire appelé le consulat Impérial. Ce bâtiment gris parait immense pour le jeune garçon, que ce soit autant l’extérieur que l’intérieur. Ils entrent et parcourent un hall rempli de nombreux soldats, officiers et personnes du cadre politique. Astrid prend soudain Galen par la manche et le conduit dans un couloir puis dans une salle. Un bureau vide, on dirait. La chevalière sort un grand paquet du bureau et le donne au jeune padawan.

    Astrid : - Je pense que tu devrais porter ça. Cet uniforme personnalisé renforcera ta couverture.

    Galen sort le contenu et découvre bel et bien un uniforme noir sombre ; sauf que celui-ci possède des manches raccourcies au niveau des coudes, le buste est plus épais en cuir pour optimiser la protection, le pantalon est souple et taille ses jambes tandis que les grandes bottes noires lui montent jusqu’en haut des tibias, sans oublier l’emblème Impérial cousu en blanc en haut des bras et celui représentant la Force cousu au niveau du cœur. Galen se résigne à le porter, malgré qu’il puisse garder sa ceinture avec son sabre. Astrid lui révèle qu’il ressemble maintenant à un vrai apprenti Chevalier Impérial.
    Tous deux sortent et retourne dans le hall, pour monter un grand escalier et parcourir un grand couloir et atteindre la porte du fond. Galen se retrouve dans une salle de réunion, où se trouvent d’ors et déjà le commissaire et trois hommes imposants en armure. Astrid s’incline devant eux et il en fait de même. Le chevalier le plus sévère s’avance. Sur sa plaque militaire, il y est inscrit son nom : Galan Taris.

    Galan Taris : - Chevalière Draco. Vous êtes en avance, à ce que je vois.
    Astrid : - Sauf votre respect, maître Taris, je voulais répondre présente au moment où vous arriveriez au consulat. J’ai considéré cette convocation comme une urgence et me devais d’agir correctement à votre égard.
    Galan Taris : - Je ne peux que comprendre. Mais passons aux présentations, voulez-vous ?
    Astrid : - Oui. Maître Taris, je vous présente…
    Galen décide de la couper dans son élan pour se présenter lui-même, avec un nom d’emprunt.
    Galen : - Cade Alkorion, monsieur. C’est un honneur de rencontrer un chevalier Impérial de votre trempe.

    Le jeune tythonien a entendu parler de Galan Taris, assez pour connaître sa renommée parmi ses pairs. Il serre la main à l’imposant homme, qui lui rend la pareille avec un sourire gratifié.

    Galan Taris : - Enchanté, Cade. J’ai cru comprendre que vous étiez devenu très proche d’elle. Astrid, votre père est-il au courant ?
    Astrid : - Navré, monsieur, mais je n’ai pas contacté mon père parce qu’il ne n’aurait pas adressé la parole, sous prétexte que ma mission passe avant tout.

    Le chevalier Taris semble comprendre ce que je veux dire Astrid. Galen est un peu paniqué par cette question : "proche d'elle" est un terme utilisé dans une relation... La conversation entre les chevaliers débute et Astrid relate ses moindres faits et gestes, en partant de l’attentat-braquage au quartier Nord puis en finissant par l’escapade dans la cantina du Haut-quartier. Quelque fois, on demande à Galen de donner sa version des faits et celui-ci la donne sans souci et avec aisance, se mettant dans le rôle qu’il tient malgré lui. À la fin, Galan Taris remercia les deux jeunes gens et les autorise à partir. Il ajoute qu’ils peuvent continuer leur avancée. Galen suit Astrid jusqu’à la sortie et il quitte le consulat, pour se perdre dans la nuit.

    Altaïr leur a donné rendez-vous dans une ruelle déserte du quartier Nord du district 4, afin de ne pas attirer d’attention sur eux. Pour ça, les deux utilisateurs de la Force passent par la voie des airs en passant de toit en toit ; la chevalière saute ou enjambe les espaces vides sans peur ni difficultés, Galen essaye de rester à son niveau malgré quelques ratés à l’atterrissage. Il a dû garder son uniforme d'Impérial pour rester incognito. Ils arrivent enfin au lieu de rendez-vous. Et le kaleesh semble de mauvaise humeur.

    Galen : - On est désolés pour le retard.
    Astrid : - Des maîtres-chevaliers de l’Empire nous ont convoqués.
    Altaïr : - Inutile de vous excuser. Je ne suis pas en colère contre vous, mais pour ça.

    Il désigna dans un coin de ruelle ce qui ressemble à une cantina mais en deux fois plus grand, où une vingtaine de gars armés de blasters et d’armes lourdes surveillent les alentours. Le jeune humain s’approche un peu plus et remarque que le bâtiment est presque dessiné comme le palais de Jabba mais avec moins de tours. Il comprend ce qui se passe tout-à-coup.

    Galen : - D’accord. On a un palais de bandit bien gardé.
    Astrid : - Ces contrebandiers sont des hommes du Hutt ?
    Altaïr : - Oui, ce sont ses hommes de main. Leur présence devant l’entrée veut dire qu’ils s’attendaient à recevoir de la visite. On ne peut pas passer par là.
    Galen : - Y-a-t-il un autre moyen d’entrer dans ce palais ?
    Altaïr : - Les fenêtres de ce bâtiment sont si hautes qu’il nous faut les atteindre par les toits et puis…
    Astrid : - Nous n’avons pas de grappin pour nous accrocher.
    Galen : - Que nous reste-t-il à faire ?
    Altaïr : - Peut-être la Force ?

    Mais oui, pense Galen. Il leur faut se servir de la Force pour faire partir ces gardes loin de l’entrée. Mais comment ? Il se demande intérieurement de quelle manière il pourrait utiliser un des pouvoirs classiques de la Force. Instinctivement, il penche pour la télékinésie. Il décide de chercher un objet dans le décor à faire bouger ; dans une ruelle opposée, il y voit un rodien qui va passer à proximité des gardes et il a un gobelet dans la main. Le jeune padawan se lance, il fait appel à la Force et tend la main vers le bras du rodien. Il se concentre et fait le vide en lui, désireux de contrôler les mouvements de l’alien. Il sent la Force venir à lui et affluer de sa main vers le bras du rodien. Il sent qu’il le tient par télékinésie et, au grand dam du rodien qui ne comprend pas ce qui lui arrive, fait lancer le gobelet rempli de boisson sur le garde de devant. Celui-ci se reçoit le liquide sur la tête et commence à se fâcher. C’est là que la chevalière, comprenant que le jeune Jedi avait provoqué l’incident, usa aussi de la Force. Mais pour convaincre le garde aspergé que lui et ses gars doivent poursuivre ce rodien. Chose dite, chose faite. Le rodien court en hurlant, la vingtaine de bandits à ses trousses.

    Astrid : - Et voilà. La voie est libre maintenant. Belle initiative de ta part, Galen.
    Galen : - Merci Astrid !
    Altaïr : - Bien ! Allons-y.

    Les trois partenaires s’élancent vers l’entrée du bâtiment, passant la porte, et pénètrent dans un hall de plâtre jaune crème tapissé de banderoles pourpre et mauve. Ils avancent avec vigilance dans ce hall, rencontrent des droïdes ménagers et certains clients de l’autre cantina, puis le kaleesh les guida dans une immense salle. Tout comme le hall et les couloirs, les murs aux couleurs jaune crème sont par endroit recouvert par de longs morceaux de soie pourpré et mauve ; des tables basses sont installées tout le long d’un cercle qui entoure une piste de danse ; sans oublier que des buveurs et ivrognes traînent devant un comptoir et que plusieurs danseuses twi’leks font des pas un peu partout pour le public. Pauvres twi’leks ! Galen continue de suivre le guerrier à travers la salle, regardant de partout ce monde qu’il n’a jamais connu auparavant. Dans son inattention, il voit arriver au dernier moment, face à lui, une jeune twi’lek couleur ciel qui danse pour le charmer. Mais Astrid, derrière lui, le ramène sur la route et ils avancent.
    Le trio s’arrête finalement devant un énorme banc de pierre à baldaquin, où se trouve assise une grosse limace vert-de-brun aux deux gros yeux verts et portant un collier d’or et de perles ainsi que des bagues. Le Hutt regarda dans le vide un moment puis porta son attention sur le trio avec rapidité et étonnement.

    Jota la Hutt : - Altaïr Sheelal !!
    Altaïr : - De même, précieuse de limace.

    Au grand étonnement du jeune tythonien, la musique ambiante ne s’arrête et personne ne prête attention à la scène. Au moins il est rassuré pour ce moment. La Hutt semble cependant ni contente ni fâchée de le voir.

    Jota la Hutt : - Eh bien, je ne m’attendais pas à voir le grand guerrier de Kalee venir dans mon palais, en ces temps troublés. Et en plus, des Impériaux l’accompagnent. Quelle étrange scène.
    Altaïr : - Navré de te déranger dans ton bazar, Jota, mais je suis venu afin de parler affaires. Disons plutôt, pour te demander un service.

    La Hutt se dresse pour se tenir debout et regarder le Kaleesh avec un certain dédain masqué en lassitude. Galen n’aime pas la manière dont elle les regarde, comme si elle se croit supérieure. C’est peut-être le cas.

    Jota le Hutt : - Je n’ai pas de temps à t’accorder pour cela. De plus, tu sais que je ne parlerais avec toi que si tu as… une offrande de valeur à m’apporter.
    Altaïr : - Comme ceci ?

    Altaïr sort quelque chose de derrière sa cape et le tends devant la grosse limace, qui s’émerveille tout d’un coup. Une grosse pierre précieuse d’un bleu éclatant se tient dans la main du kaleesh.

    Altaïr : - On m’a dit que tu cherchais un Saphir de Duranius.
    Jota la Hutt : - Voilà une offrande qui me convient parfaitement…

    Au moment où la Hutt veut saisir le saphir, la main du kaleesh recule et se ferme d’un seul mouvement. Altaïr fait claquer de la langue pour montrer sa désapprobation et reprend la parole.

    Altaïr : - Avant toute chose, je veux ta parole que tu accepteras de faire le service que je te demande, ô Jota, et que tu me diras ce que je veux entendre.
    Jota la Hutt : - Tu n’es pas en position de marchander, Sheelal. Je suis chez moi et je commande ici.
    Altaïr : - Je peux toujours aller vendre ce saphir à l’un des joailliers du district 2, si tu ne m’aides pas.
    Jota la Hutt : - Alors tu as ma parole. Sur l’honneur de mon grand-père. (Altaïr lui remets le saphir.) Je t’écoute.
    Altaïr : - Eh bien voilà. Jota, nous désirons mes compagnons et moi que tu nous dises où se planque ton associé.

    La Hutt fit mine de s’étrangler. Cette mise-en-scène fut assez bruyante et crédible que la plupart des personnes présentes regardent en direction du groupe et du banc. Jota se reprit.

    Jota la Hutt : - Mon associé ?! Tu veux que je révèle l’emplacement secret de mon associé ? Tu lui en veux toujours ?!
    Astrid : - Il ne s’agit pas de vengeance ni de représailles. Gengis Spaar est un criminel recherché pour ses actes envers l’Empire et il doit être mis hors-d’état de nuire. Alors, autant tenir votre parole.

    Jota la Hutt se met soudainement à rire, par moquerie. Et Galen se doute que ce rire est pour se moquer de la parole de la chevalière Impériale, concernant les lois sur Taris.

    Jota la Hutt : - Quel dommage, jeune fille. Les lois de l’Empire n’ont pas leur place dans ce district. Et ici, comme je l’ai dit, c’est « moi » qui commande. Et je ne vais pas accéder à ta requête, mon pauvre Altaïr, parce que je ne vais pas trahir mon associé yevetha.

    Autour du groupe, des mercenaires les encerclent avec l’arme au poing. La chevalière Impériale se prépare à se défendre tandis que le chasseur kaleesh se met en posture de contre-attaque. Seul Galen reste immobile et détendu. Et il a soudain une réflexion insensée mais plausible à demander à la Hutt.


    Galen : - Si je comprends bien, dame Jota, vous protégez Gengis Spaar. Vous tenez vraiment à votre associé, même pour les pires raisons ?

    La Hutt se désintéresse des deux combattants pour fixer le jeune humain, d’un air ahuri. Pensant que la cible avait changée, ses hommes entourent tous le padawan et braquent leurs blasters sur lui, attendant le signal de leur maîtresse. Mais… au lieu de ça, la Hutt se met à rire d’amusement.

    Jota la Hutt : - Tu n’as pas tort, mon garçon. Gengis Spaar est mon associé, certes… mais il a à présent dépassé les limites de notre accord. Ce sale yevetha m’a volé la moitié d’argent d’une cargaison volée qu’il m’avait promis. Il a recruté des contrebandiers à moi sans me demander. Et, contrairement à ton ami le Kaleesh, il n’est pas fichu de m’apporter un aussi beau saphir.

    La limace semble baver en caressant dans ses mains la pierre précieuse. Galen reste patient, il attend que la maîtresse de maison ordonne à ses gardes de le laisser tranquille. Ce qu’elle fait en leur hurlant dessus.

    Jota la Hutt :
    - Je ne suis généralement pas du genre à aider un morveux dans ton genre, mon garçon. Mais je veux bien faire une exception. Tu trouveras ce sale yevetha sans-honneur dans un endroit vide et abandonné depuis longtemps. À vrai dire, depuis l’époque où il y avait des Jedi dedans.

    Le jeune padawan se plonge alors dans une réflexion intensive. Il doit comprendre qu’il cherche un lieu vide et abandonné sur Taris, qui ferrait une bonne cachette. Il se creuse la cervelle encore longtemps, jusqu’à se rappeler de la dernière indication. « Depuis l’époque où il y avait des Jedi dedans. »
    Tonnerre de Tython, mais c’est bien sûr !

    La Tour Jedi !

    Ce message a été modifié par galen-starkyler le jeudi 06 octobre 2016 - 20:54

    mardi 04 octobre 2016 - 06:48 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Padme111

    Padme111

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    Talon Darita? Euh... oui, oui, je me mets à lire le résumé du TJ6 et j'ai l'impression que je serai un rien moins larguée. Merci les jeunes, vous m'avez vraiment redonner l'envie de lire le TJ6. Bref, j'ignore qui est Talon Darita. Je découvre seulement maintenant sa fiche dans Wikia. Donc, oui son histoire m’intéresse. 

    Merci d'avoir répondu à ma question Galen et effectivement, je comprends mieux Altaïr. 

    J'aime beaucoup ce dernier chapitre. Fait bien attention, lorsque l'on commence avec les identités secrets, on aime de plus en plus et après cela devient un drogue. En lisant les TJ précédent, tu remarqueras que Padmée Naberry a utilisé très souvent des identités secrètes. LOL. Franchement, tu maîtrises bien ton sujet, l'histoire tient la route alors continue et ne soit pas presser d'en finir. 

    Comme tu le dis souvent: LIKE

    mardi 04 octobre 2016 - 10:28 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

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    Qui dit commentaires, dit bonne humeur^^. Merci Pad pour l’info, je ne me doutais pas que ton personnage avait aussi de fausses identités sur les précédents TJ. En ce qui concerne le mien, j’aimerais te prévenir que le nom « Cade Alkorion » sera une identité qu’il prendra à chaque fois qu’il rencontrera d’autres Impériaux et qu’il viendra peut-être, un jour, vagabonder dans l’Empire pour une mission (soit Chu’Unthor soit TJ). Enfin bref, revenons à notre histoire. Cette seconde partie va mettre en scène une bataille entre les forces de police de Taris et les hommes de Gengis Spaar. Galen et ses deux associés seront de la partie pendant un moment puis ils iront dans l’immédiat se mesurer au terrible yevetha pour le capturer. Le combattre, pour Galen.

    Chapitre XIII (seconde partie)


    Autrefois une gigantesque ruine de plusieurs morceaux, elle a été reconstruite il y a cent ans.
    Bâtie dans une zone peu fréquentée de Taris, la Tour Jedi est une gigantesque superstructure en duracier conçue sur une base circulaire. Les structures alentours étant séparée par un canyon, la Tour n’est accessible que par une étroite allée suspendue. Le pont est parcouru de plusieurs piliers jusqu’en son centre, et donne accès aux premiers étages de l’Académie qui abritaient les dortoirs et les salles de cours des padawans. Afin d’accéder aux niveaux supérieurs, un turbo-ascenseur, soutenu par une tour parallèle de moindre circonférence, parcoure l’extérieur de la structure sur toute sa hauteur jusqu’en son sommet. En son centre, l’Académie abrite un hangar et une aire d’atterrissage prévue pour accueillir tout type de cargo et de navette de transport. Le sommet de la Tour abrite la Chambre du Conseil, dont l’accès était autrefois régulé par un droïde de sécurité capable de scanner tout individu entrant. La Chambre du Conseil de la Tour Jedi ressemble en de nombreux points à celle du Temple Jedi sur Coruscant. Cependant, elle est dépourvue de fenêtres et ne dispose que de cinq sièges. Son plafond est fait de transpacier, ce qui permet à la lumière du jour d’éclairer la chambre.

    Galen ne s’attendait pas à voir un bâtiment comme celui-ci, et se demande comment un tel monument n’est plus utilisé par les Jedi après sa reconstruction. Le jeune padawan se trouve devant la Tour, revenu dans ses habituels vêtements, et patiente pendant qu’à l’arrière les troupes de police de Taris et leur officier supérieur discutent du plan à suivre avec la chevalière Impériale. Une attaque organisée du bâtiment pour l’investir et mettre la main sur le criminel yevetha. Galen n’est pas tant enthousiaste que normalement, parce que quelque chose l’a perturbé précédemment.

    ***
    Le commandant de police, dans son siège derrière son bureau, venait de terminer d’accéder à la demande de la jeune chevalière Impériale. Elle pourra donc mener les soldats-policiers avec leur capitaine pour aller à l’arrestation et la capture de Gengis Spaar. L’officier haut-gradé reprend son travail dès qu’Astrid quitte son bureau, rejoignant le jeune humain tythonien dans le couloir. Galen, dos contre le mur et bras croisés, tourne sa tête vers elle.

    Galen : - À ce que j’ai entendu, c’est bon pour nous.
    Astrid : - C’est cela. Nous aurons une centaine d’hommes à notre disposition pour prendre d’assaut la Tour Jedi. Avant tout, il faudra se montrer discret.
    Galen : - Altaïr pourra être de la partie ?
    Astrid : - Le commandant n’a pas omis d’objection à ce que notre allié nous vienne en aide. Et comme c’est un partisan Impérial, je lui ai fait croire que c’était un humain.
    Galen : - D’accord.

    La jeune femme s’avance dans le couloir tandis qu’il se redresse et se poste devant elle, faisant barrage.

    Galen : - Une dernière chose, Astrid. Lors de la conversation avec Galan Taris, vous parliez tous les deux de votre père et de nouvelles. Alors j’aimerais savoir ce que vous avez dit « exactement » à mon sujet.
    Astrid (soupirant de honte) : - Tu as raison, j’admets. Galen, j’ai fait croire à mes supérieurs et mes camarades que j’avais, durant cette mission, amené avec moi un apprenti que j’ai rencontré ; seulement, j’ai aussi spécifié que je commençais à entretenir une relation assez particulière avec cet apprenti… Ah, je suis désolé Galen, ils pensent que tu es mon petit ami.
    Galen : - Je m’en doutais. Et c’était l’argument le plus plausible pour rester dans cette affaire ?
    Astrid : - Le fait d’engager un contrebandier pour cette mission était inacceptable à cause de la Guerre du SEZ qui fait rage, sans oublier qu’ils penseraient que ça pouvait être un espion de Spaar. Donc oui. Et… disons que j’ai aussi… un petit faible pour…
    Galen : - Il me semble que les Draco n’apprécient pas les Jedi, je me trompe ?

    Astrid ne termine pas sa phrase et reste muette un moment à l’affirmation du jeune padawan. Elle se demande intérieurement si ce jeune garçon, dont elle est a fait par orgueil son petit ami, ne vient pas de comprendre un problème venant de sa famille.

    Astrid : - Ma famille n’apprécie guère les Jedi à cause de l’héritage laissé par mon grand-père*.
    Galen : - Je comprends. Ce ne doit pas être facile d’avoir un aïeul maître-chevalier et dévot à l’Empire. Pour ce qui est de relation, je ne suis pas sûr que ça fonctionne vraiment entre nous. Pas de regrets ?

    La jeune chevalière de l’Empire lui répond un « non », avec un petit sourire. Galen sait qu’il ne peut pas vivre dans l’environnement de l’Empire alors qu’il vient à peine de reprendre la voie du Jedi. Et aussi, il veut retrouver ceux qui l’ont accepté, là-bas sur Yavin IV, pour leur montrer qu’il a changé. Sur ce, les deux jeunes gens quittent le poste pour aller entreprendre leur mission.

    ***
    Galen pense à ce que doit ressentir la pauvre Astrid. Peut-être lui a-t-il brisé le cœur ou lui a fait grandir le mépris héréditaire de sa famille. Il voit pourtant la jeune femme aussi forte et assurée que la première fois qu’ils se sont rencontrés ; sa position de chevalier la met en valeur à côté du capitaine et face à ces soldats en armure blanche. Il décide de quitter du regard Astrid pour se concentrer sur la tour ; ce bâtiment encore inhabité par son ordre est envahi par ce sale yevetha et ses sbires. Galen se sent de l’intérieur comme frustré et nerveux, son envie de chasser et de capturer Spaar grandissant ; pour tous les méfaits qu’il a commis, pour avoir investi un monument Jedi, Gengis Spaar va avoir affaire à lui. De sa main droite, Galen prend sur son flanc droit son arme reçue sur la lune Ashla et la regarde ; de nombreux souvenirs de son aventure initiatique lui reviennent, lui rappelant à quel point la Force ne l’abandonne pas et l’accompagne encore et encore. Si son futur est vrai, alors il l’accepte avec fierté. Sorti de ses pensées, il voit le guerrier kaleesh se placer à ses côtés, le regard droit vers la tour.

    Altaïr : - Les hommes de Spaar ne vont plus tarder à réagir. C’est un bon jour pour se battre avec honneur.
    Galen : - Bizarre que tu sois aussi calme, avec ces Impériaux derrière toi.
    Altaïr : - C’est parce qu’ils savent que je suis leur allié qu’ils gardent leur sang-froid. Ce sera une bataille où nous devons unir nos forces pour vaincre, même avec mon aide. Je compte mettre au travail ma vibroépée, et toi ?
    Galen : - Moi ? J’utiliserais ça.

    Le jeune humain dresse son bras et tient droit son sabre, pressant le bouton pour faillir une unique lame bleue. L’arme elle-même émane d’une puissance mystique. Galen la brandit, la pointe vers le sommet du monument. Altaïr regarde en silence et avec jugement l’arme du jeune Jedi avant de lâcher un commentaire**.

    Altaïr : - Le sabre d’un grand Chevalier Noir.

    Galen fit un mouvement de tête pour confirmer, avant de baisser son arme et l’éteindre. Au même moment, Astrid et la troupe de soldats les rejoignent, parés pour commencer l’intervention armée. Ensemble, ils avancent à travers la grande plateforme circulaire et extérieure de la ville pour atteindre son centre où se dresse la Tour Jedi. Ils traversent la longue passerelle menant l’entrée, le trio en avant et la garnison de police derrière eux en marchant en carré et d’un pas militaire. Galen se sert de ce qu’il a appris sur Ashla pour demander de l’aide à la Force pendant qu’il marche. Il se rend compte en levant les yeux que la Tour est vraiment très haute, lui donnant le tournis à force de regarder sa hauteur. Astrid lui pose la main sur l’épaule pour lui conseiller de se reprendre, il lui gratifie d’un mince sourire. Les voilà enfin devant l’entrée. Le capitaine de la garnison s’approche du panneau électrique de la porte et accroche une clé magnétique dans l’unique trou ; le panneau réagit à la clé et le déverrouillage de la porte se déclenche. La lourde porte s’ouvre et la troupe pénètre dans le hall d’entrée du monument, une grande pièce circulaire avec un double escalier en arc et trois autres arcades pour trois directions différentes. Les murs sont grisés mais il n’y a pas la moindre trace de moisissure, de végétation nuisible ou de poussière. Tandis que tous sont rentrés dans le hall, Galen s’avance un peu. Son instinct lui dit de sonder la pièce et il le fait. Il se concentre debout et observe, écoute et sens l’environnement où il se trouve. La jeune femme et le kaleesh s’approche et le regarde.

    Galen : - C’est sûrement un piège.
    Astrid : - Un piège ?
    Altaïr : - Un piège. C’est trop calme…

    Soudain, une sirène stridente accompagnée de lumières jaunes rotatives brise le silence et surprend les trois compagnons et la garnison de police. L’alarme, se dit Galen. Elle résonne dans toute la pièce, sans s’arrêter ni diminuer de volume.

    Galen : - Ils ont déclenché l’alarme pour nous déstabiliser !

    Au même moment, les trois portes s’ouvrent d’elles-mêmes et chacune laisse passer un groupe de six devaronniens à la peau brune et armé de blaster lourd. Seul le groupe sorti par la porte du milieu compte sept personnes, dont l’une se distingue de ses camarades par une peau pourpre. Le Devaronnien pourpre saute sur la table devant lui, bien posté en haut de la balustrade centrale d’escalier, tandis que les autres se placent tout le long des marches jusqu’au sol. Galen se rappelle alors d’une chose : le cornu pourpre est celui de la cantina.

    Clyd : - Mais qui voilà ?! Altaïr Sheelal et les deux curieux ! Avec des soldats de la police. Désolé, c’est une propriété privée ici !!!
    Astrid : - La Tour Jedi est un monument, pas une planque à voyous dans votre genre !
    Galen : - On est là pour faire le grand ménage, qui veut dire qu’on vous renvoyer au trou !
    Clyd : - Sauf… si vous clamsez avant. (Il arme son blaster.) BUTEZ-LES !

    Tous les devaronniens pointent leur arme sur la troupe de police et tirent à volonté. Les soldats ont anticipé la manœuvre et se protègent avec leur grand bouclier, utilisant dans leur main directrice leur blaster d’assaut. Le combat a commencé. Galen, Astrid et Altaïr se font canarder par le fusil de Clyd mais chacun d’entre eux esquive les tirs à leur manière ; Astrid se sert de sa souplesse féminine pour réaliser toute une série d’acrobaties pour rejoindre un côté du mur et sauter dans la direction de l’adversaire ; Altaïr grimpe au mur opposé et s’accroche ensuite à la rembarre d’escalier pour arriver sur la position du cornu pourpre. Clyd, cerné des deux côtés, cesse de tirer et utilise la capacité principale de son arme : le fusil se changea subitement en lance électromagnétique. Il frappa des deux bouts, attaquant la jeune femme et le kaleesh en même temps. Galen, qui s’en est sorti et s’est plaqué contre le mur sous la balustrade d’escalier, regarde le combat entre ses deux coéquipiers et le devaronnien. La maîtrise de celui à la lance ressemble étrangement à celle des droïdes Magna-Gardes et le jeune tythonien n’est pas rassuré.
    Astrid réussit à dégainer son sabre et l’allumer, la lame argenté jaillissant ; Clyd se déchaîne dans ses techniques à la lance et frappe simultanément, attaquant Altaïr en premier, qui se protège avec son épée, et Astrid en second. Alors que les deux sabreurs trouvent une faille dans la défense de Clyd, celui-ci tourne sur lui-même et frappe violemment le kaleesh à la poitrine, le laissant tomber en bas des marches. Altaïr se retrouve dans les vapes. Astrid saute de colère sur le devaronnien et le rue de coups ; Clyd se défait brutalement de la jeune femme puis jette contre le sol. Une fois Astrid à terre, il pointe sa lance comme pour s’apprêter à la transpercer.

    Clyd : - J’vais te faire couiner comme une truie, sale Impériale… AAAAH !
    Astrid : - Galen !

    Galen, debout sur la table, venait de tirer de son blaster de poing dans l’oreille gauche du cornu pourpre, qui infligea une douleur atroce à celui-ci. Clyd se retourna et afficha un regard haineux et rageur envers le jeune humain ; il rugit et s’élança vers lui, frappant de tous côtés. Galen fit un salto arrière dans le vide et atterrit tant bien que mal sur le sol de la pièce, regardant l’enragé cornu bondir de l’escalier pour le rattraper. Il se précipita dans la mêlée entre soldats et bandits, se faufilant entre les jambes tandis que l’autre bouscule tous ceux sur son passage.
    Galen arrive dans une zone dégagée du combat et se prépare à se retourner, son sabre en main. Clyd est à présent derrière lui et va le frapper violemment avec sa lance. Mais Galen fait un tour sur lui-même et la lame de son sabre bloque l’attaque. Le croisement-de-fer entre les deux armes dure parce que l’un et l’autre veulent avoir le dessus ; le jeune padawan fait de son mieux pour pousser la lance mais le devaronnien a plus de muscle. Finalement, Galen fait une roulade sur le côté et laisse la lance électromagnétique frapper lourdement le sol. En position de genou-à-terre, Galen attends une prochaine attaque. Clyd se reprend, lève son arme pour asséner un grand coup et… une main osseuse à six doigts le serre par la nuque et le soulève du sol. Altaïr, remis de son inconscience, serre fortement le cou de Clyd, qui hurle de douleur.
    Galen voit le devaronnien en l’air, soulevé du sol par le bras gauche d’Altaïr, et se redresse précipitamment, le sabre rengainé, pour asséner un coup de poing dans le ventre de Clyd. Celui-ci a le souffle coupé. Altaïr lâche sa prise, qui tombe sur les genoux ; Astrid surgit aussitôt et lui frappe l’échine avec le plat de sa main. Clyd tombe lourdement au sol, dans les vapes.

    Galen : - Il est hors d’état. On y va ?

    Le trio se lance vers le haut de l’escalier, pour rejoindre la porte du milieu. De leur côté, les soldats de police et leur officier prennent peu à peu l’avantage sur les bandits. Galen passe la porte en courant et longe un couloir qui mène devant un ascenseur. Celui-ci est gardé par un droïde de sécurité intégré.

    Droïde de sécurité : - Halte ! Identification requise.
    Astrid : - Je suis Astrid Draco, chevalière de l’Empire en mission. Je demande à accéder au dernier niveau.
    Droïde de sécurité : - Erreur ! Identification refusée.
    Astrid : - Quoi ?
    Altaïr : - Je crois comprendre. Ce droïde de sécurité fonctionne avec les fichiers des anciens résidents de la Tour ; ce que veut dire qu’il faut se présenter sous l’un des noms des jeed’hai de Taris.

    C’est alors que Galen, à l’écoute de ce que le kaleesh vient d’annoncer, trouve la solution et se présente devant le droïde.

    Galen : - Lucien Draay, maître Jedi et membre du Conseil de Taris. Demande à accéder à la chambre du Conseil.

    Le droïde de sécurité fait soudain une analyse, vérifiant si la demande est conforme et si la reconnaissance vocale est correcte. Après une minute d’analyse, il finit par lâcher un « Identification acceptée ! Demande acceptée ! Bienvenue, maître Draay ! ». Galen se dit que le droïde doit être vraiment obsolète. Toutefois, les portes de l’ascenseur s’ouvrent et le trio entre dedans. L’ascenseur monte au sommet de la Tour, jusqu’au dernier étage. Durant la montée, tous les trois se préparent pour le combat final. Galen ferme les yeux et s’imprègne de la Force, concentré dans sa méditation et se remémore tout l’entraînement passé durant son exil. Il se remémore ses deux combats sur la lune, ses gestes et ses tactiques.
    L’ascenseur arrive enfin au dernier étage, à l’entrée de la chambre. Galen ouvre les yeux et passe le premier dans le couloir puis dans la grande salle. La chambre du Conseil est circulaire, en dôme et vide. Sur les cinq sièges vides, un seul est occupé. L’alien se redresse et se tient droit dans la direction du trio. Galen se rappelle la photo sur l’avis de recherche. Il reconnaît aussitôt cet homme.
    C’est Gengis Spaar.

    * : Je vous laisse deviner de quel célèbre chevalier Impérial de la série « Legacy » on parle^^.
    ** : Ben oui ! Même les personnages de fanfiction peuvent faire des commentaires^^. LOL^^


    jeudi 13 octobre 2016 - 19:35 Modification Admin Réaction Permalien

  • PSW
  • Avatar Padme111

    Padme111

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    Encore un grand merci Galen! Je n'ai rien lu en legacy ni les BD Chevaliers de l'Ancienne République. Je découvre un ancien temple Jedi dont j'ignorai l’existence.  

    Pour ton histoire, j'aime beaucoup son déroulement et tu parviens à aller droit dans l'action avec les descriptions qu'ils faut. C'est vraiment agréable à lire. 


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    lundi 17 octobre 2016 - 19:29 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

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    Merci pour ton commentaire Pad^^ et désolé pour le retard. Et voilà, nous en sommes au quatorzième et dernier chapitre de cette fan-fiction. Comme vous avez dû le voir dans le chapitre précédent, l’attaque de la Tour Jedi semble avoir pris un mauvais tournant pour les forces de police de Taris face aux sales hommes de main du criminel yevetha. Toutefois, Galen et ses deux associés ont réussi à reprendre l’avantage de la situation, mis hors d’état de nuire le lieutenant de Spaar et à prendre l’ascenseur privé et sécurisé qui les a conduits illico presto à la chambre du conseil. C’est maintenant que l’ultime combat commence et que Galen va devoir mettre en pratique son apprentissage face à Gengis Spaar. La fin de ce chapitre sera plus axée sur le départ du jeune tythonien vers Yavin IV et quelques adieux, pour prévenir. Bref, que la bataille commence !


    Chapitre XIV


    Le jour où la justice prendra enfin sa revanche est arrivé. C’est au sommet de la Tour Jedi de Taris, dans la chambre vide du conseil, que l’issue d’une période de traque et de recherche va se finir, quel qu’en soit le dénouement. Le mieux à espérer est que cela penche du bon côté.

    Le criminel yevetha Gengis Spaar se tient face à la baie vitrée de la grande salle circulaire et se retourne pour faire face au trio de justiciers malgré certains. Son apparence est, comme pour tous ceux de son espèce, celle d’un humanoïde blafard au corps épineux et dénué de pilosité ; ses doigts ont des extrémités pointues comme ses oreilles tandis que sa tête prend entièrement la forme de son crâne. Il se dresse avec arrogance et dédain dans sa combinaison de combat lourde et marque un sourire sadique en voyant le trio s’avancer. Les bras croisés derrière le dos, il campe sur sa position et prend la parole.

    Gengis Spaar : - Tiens donc, qu’avons-nous là ? Astrid Draco, chevalier de l’Empire. Altaïr Sheelal, mon vieil ennemi. Et… un gamin inconnu dont je n’ai que faire. Drôle de brochette.

    Galen n’est pas atteint par le poids de l’insulte et continue d’être serein. Il a devant lui le dangereux bandit qu’il a vu sur l’avis de recherche, il se concentre intérieurement pour profiter de tous ces moyens quant il l’affrontera. Ce n’est plus qu’une question de temps pour le capturer vivant. Déjà, Astrid s’avance d’un pas militaire et assuré, bien déterminée à faire son métier de chevalier de l’Empire, tandis qu’Altaïr la soutient par sa présence.

    Astrid : - Gengis Spaar ! Au nom de l’Empire et de la Coalition, vous êtes en état d’arrestation pour les crimes que vous avez commis !
    Gengis reste impassible devant elle.
    Gengis : - Dans vos rêves, jeune fille. Vous ne m’impressionnez guère et vous n’arriverez à pas à m’arrêter.
    Astrid (allumant son sabre) : - Je vous déconseille de tenter quoi que ce soit. Vous n’êtes pas en position de force.
    Altaïr : - C’est terminé, Gengis. Tu ne peux plus échapper à la justice.

    Le yevetha reste silencieux puis plisse encore plus ses lèvres pour montrer son sadisme. Il laisse subitement tombé ses bras le long de son corps, les poings serrés et… deux lames longues et droites sortent de ses brassards métalliques.

    Gengis : - C’est ce qu’on va voir !

    Il s’élance vers eux avec une rapidité furtive incroyable puis bondit. Astrid et Altaïr positionnent leurs armes pour se défendre ou contrer les attaques de leur adversaire, en suivant ses mouvements. Seulement, celui-ci a disparu de leur champ de vision. Galen, qui suivait jusqu’au bout ce qui se passait, sentit un picotement aigu et vibrant le long de sa nuque le parcourir, comme pour le prévenir de quelque chose. Il entendit ensuite un bruit suspect derrière lui qui l’obligea à se rendre sur ses gardes. Astrid se retourne et crie de panique « Attention ! » au jeune humain. Galen se retourne instinctivement, dégaine et allume son sabre-laser pour bloquer à temps la vibrolame du poignet droit du yevetha qui allait le transpercer. Gengis tente de lui planter son autre lame mais Galen dévie la précédente sur la gauche pour ensuite reculer en bondissant. Le yevetha se relève et s’exclame.

    Gengis : - Un padawan ! Je n’ai jamais eu d’occasion d’en tuer un. Je me ferais un grand plaisir de t’ajouter à mon tableau de chasse, gamin.
    Galen : - Va te faire voir, sale yevetha !

    Gengis s’élance à nouveau vers eux en attaque. La jeune chevalière Impériale se place dans sa trajectoire et réceptionne le coup qu’elle contre avec son sabre ; un échange de coups entre eux deux se fait durant deux minutes, puis Altaïr vient à la rescousse. Le guerrier kaleesh se sert de sa vibroépée pour assener de grands coups au yevetha, permettant à sa camarade de réaliser des attaques rapides. Malheureusement, Gengis a comme une longueur d’avance sur ses deux attaquants et pare leurs attaques une après l’autre sans faillir ; finalement, il adopte une nouvelle tactique et bouscule Astrid d’un coup d’épaule et Altaïr d’un coup de pied qui le propulse. Astrid tente de riposter mais elle se reçoit en pleine côté la lame gauche de Gengis. La jeune femme s’écroule, blessée.
    Galen, resté jusqu’à présent à l’arrière, se rend compte que ses deux partenaires sont hors-combat pour un bon moment. Gengis Spaar face à lui maintenant, il décide de se mettre en garde médiane et se remémore les précieux conseils de Satele Shan. Galen est concentré et il s’avance au pas de marche sur le côté gauche. Le yevetha en fait de même.

    Gengis : - Tu ferais mieux d’abandonner, et de déguerpir pendant que tu es encore en vie.
    Galen : - Alors que je suis si prêt du but ? Non, je ne reculerais pas devant un vulgaire criminel.
    Gengis : - Je te trouve bien sûr de toi pour un novice. As-tu au moins peur de la mort ?
    Galen : - Je n’ai ni peur de la mort… ni peur de la vie… et certainement pas de vous. Parce que je suis un Jedi.

    Gengis s’arrête de tourner et bondit sur Galen. Le jeune tythonien se fit à la Force et contre la première attaque, un coup vers l’épaule gauche, puis attaque à son tour. Un ballet d’offensives et de contre-offensives se fait entre le padawan et le yevetha ; pendant une dizaine de minutes, ils s’affrontent à coup de lame dans différentes directions et en diverses positions. Tandis que le yevetha va empaler Galen, ce dernier fait un long pas sur la droite et contre-attaque. La fois suivante, Galen saut au-dessus de Gengis faisant une attaque circulaire avec ses bras. Galen est concentré et il tente de ne pas faillir face à cette brute. Cependant, la fatigue commence à se faire sentir et il commence à perdre l’entrain qu’il avait. Le ballet de combat continue et aucun n’arrive à prendre le dessus.
    Finalement, Galen perd sa concentration. Alors qu’il a contré les sept attaques et feintes suivantes, il ne voit pas la huitième et se met à esquiver. Gengis repasse rapidement à l’attaque et tente un arc d’air sur la poitrine du jeune Galen. C’est dans un ultime geste de contre-attaque que Galen brandit son sabre-laser. Mais, au lieu de cela, la lame droite du yevetha passe très vite et tranche le bout du sabre, avant que celui-ci soit propulsé hors de la main de son porteur. Galen voit son sabre tomber à quatre mètres au sol, rouler un demi-mètre plus loin avant de s’arrêter et… de se désintégrer. L’arme du Jedi que Galen s’était servi durant son exil vient de disparaître sous ses yeux.
    Le jeune padawan est aussitôt poussé en arrière. Il tombe au sol sur le dos et ne se relève que deux secondes après, pour voir le yevetha s’approcher.

    Gengis : - Dommage pour toi. Tu ne vivras pas longtemps. (Il lève ses deux lames au-dessus de lui) Fais tes prières, pathétique pada…
    Altaïr : - NON !!!

    Le kaleesh Altaïr s’était relevé avec force et bondit sur le yevetha. Les deux aliens humanoïdes roulent de partout dans la salle, se donnant mutuellement des coups de poing et renversant les fauteuils. Galen se redresse en vitesse et va aider Astrid à se relever. La pauvre est marquée d’une entaille au flanc droit et perd peu à peu de son sang. Galen la porte du mieux qu’il peut vers l’entrée et la dépose sur le sol, en lui prenant un pack de bacta qu’il lui applique en vitesse. Galen décide de retourner sur le round et voit qu’Altaïr n’en a pas fini. Ce dernier bloque le yevetha au sol et lui hurle dessus.

    Altaïr : - Je ne te laisserais pas continuer, ordure ! Rends-moi le masque de Grievous !
    Gengis : - Qu’est-ce que tu comptes faire, hein ? Me tuer ? Pour venger ta belle ? Pathétique !
    Altaïr : - Tu me l’as prise !!
    Gengis : - Elle m’a doublée. (Il se sert de ses pieds pour projeter Altaïr qui tombe au sol puis il se relève.) Elle s’est jouée de moi et je n’aime pas quand on me trahit ou qu’on me contredit. Ce masque dont tu parles a une valeur symbolique pour toi mais je compte le vendre à très bon prix, voir le mettre dans mes trophées. Ta chienne et toi n’êtes que des idiots qui se bornaient d’illusions. (Ses lames jaillissent à nouveau.) Ne t’en fais pas, tu vas aller la rejoindre tout de suite. Adieu Altaïr !!!

    PZZIWOUH !
    Une détonation magnétique se produit et le criminel Gengis Spaar s’étouffe de douleur, les yeux vitreux et les lèvres recourbés. Il s’écroule dans l’inconscience la plus totale, sur le ventre et avec en supplément la marque du bout du canon d’un pistoblaster. Galen tenait fermement de ses deux mains son arme, calme et posé, et respira longuement en voyant le yevetha vaincu. Altaïr se redresse et demande au jeune Jedi ce qu’il a fait. Galen lui montre son arme en mode « rayon paralysant », expliquant que le tir appliqué contre la nuque de Spaar le rendait hors d’état de nuire. Peu après, il se rendit auprès de la chevalière blessée tandis que le kaleesh s’occupe de leur cible, en profitant de l'occasion pour récupérer le masque.

    ***
    L’astre solaire de Taris commença à disparaître derrière l’horizon, annonçant la venue du crépuscule. Le périmètre de la Tour Jedi est envahi par une centaine de soldats de police, la moitié étant des soldats de l’armée Impériale. Déjà ils faisaient le transfert des bandits devaronniens dans les navettes de transport ; tous sont menottés et avancent deux par deux. Une fois tous montés, on voit deux chevaliers Impériaux et un groupe de soldats lourds qui sortent en accompagnant un Gengis Sppar menotté, ligoté par un étau en duracier et bâillonné par un masque anti-son. Il est conduit vers une navette autre que les précédentes.
    Pendant ce temps, Galen et Altaïr sont devant la tente médicale installée pour les blessés de la bataille ; ils attendent que la jeune Draco en ressorte sauvée et sur pied. Leur attente est récompensée car Astrid quitte la tente après une demi-heure d’opération. La blessure a été soignée.
    Le trio est ensuite demandé devant les portes de la Tour. C’est en arrivant que Galen découvre que ce sont Galan Taris et ses camarades qui les attendent. Face à eux, Astrid exécute son salut militaire devant ses supérieurs tandis qu’Altaïr s’incline un peu. Galen reste lui sur ses gardes car un mauvais pressentiment le guette.

    Galan Taris : - Chevalier Astrid Draco, je vous félicite pour cette opération rudement menée. Gengis Spaar est à nouveau entre les mains de la justice Impériale et cela grâce à vous.
    Astrid : - Maître Taris, je n’ai fait que mon devoir. Il fallait que l’on mette la main sur lui rapidement et j’ai agis comme l’aurait fait n’importe lequel des membres de notre ordre.
    Galan Taris : - Je ne crois pas, non. Vous avez outrepassé les règles en demandant de l’aide à une personne extérieure, surtout un kaleesh, pour votre enquête. Vous mériteriez que l’on vous donne une correction exemplaire.
    Astrid : - Je… je suis désolé.
    Altaïr : - Maître chevalier, accordez-moi un instant. Je ne suis là que parce qu’Astrid Draco avait besoin de mon aide, tout comme j’avais besoin d’eux. Gengis était quelqu’un que je connaissais et que je pistais depuis longtemps. Sans mon intervention à la cantina, ils seraient morts. Sans moi, ils n’auraient jamais pu remonter jusqu’au yevetha. Et sans eux, je n’aurais pas pu récupérer ce qui m’appartenait.
    Galen : - Je peux vous assurer, maître Taris, qu’Altaïr a eu de bonnes intentions de nous aider.

    Le chevalier Impérial réfléchit longuement à leurs paroles puis prend sa décision.

    Galan Taris : - Très bien, vous ne serez pas sanctionné pour cela Astrid. Quand à vous, Sheelal, l’Empire vous remercie pour votre collaboration et vous certifie que toutes les charges contre vous seront levées. Vous pouvez disposer. (Altaïr s’éloigne du groupe) Bien. Parlons un peu de vous, Cade. Les soldats présents lors de l’attaque m’ont appris que vous vous étiez bien battu contre le lieutenant de Gengis, ainsi que c’est vous qui avez mis à terre ce sale yevetha.
    Galen : - C’est exact. J’ai vu une opportunité dans l’égoïsme de Spaar et je l’ai neutralisé.
    Galan Taris : - Cette initiative sera prise en compte dans votre dossier, jeune cadet. Je veillerais à ce que vous soyez fait chevalier le plus tôt possible.

    C’est alors qu’Astrid se place devant Galen et face à l’imposant homme.

    Astrid : - Une dernière chose, maître Taris. Je veux vous avouer que Cade n’est pas ce que vous croyez. Il n’est pas cadet de notre ordre.
    Galan Taris : - Comment ?! Alors qu’est-il ?
    Astrid : - Cade est…

    Un long silence se produit tandis que Galen voit le regard de la jeune chevalière Impériale peser sur lui. Il voit qu’elle hésite à décliner la véritable identité du jeune Jedi qu’il est et cherche une réponse à donner. Pour rattraper le coup, il prend la parole à sa place.

    Galen : - Je suis contrebandier ! Je suis un membre de la Guilde depuis seulement très peu. J’étais venu sur Taris en quête de travail et j’ai vu l’avis de recherche sur Spaar, ce qui m’a motivé à partir à sa poursuite. J’ai rencontré par hasard Astrid et je lui ai proposé de travailler avec elle ; mon père étant soldat Impérial, elle a accepté que je me fasse passer pour un cadet. Je peux vous assurer que j’ai fait cela pour rendre service.
    Astrid : - Cade n’avait rien à voir avec ces bandits qui pullulent dans la galaxie et j’avais senti de la sincérité au fond de lui.
    Galan Taris : - Je vois. Je vous avoue, Cade, que j’aurais été furieux de savoir qu’un contrebandier était mêlé à cette affaire. Mais vous vous dites membre de la Guilde et fils d’un soldat de l’Empire, je ne vous en veux donc pas. Et puisque nous vous en sommes reconnaissants…

    Galan Taris claque aussitôt des doigts et un soldat arrive avec un sac aussi gros qu’un ballon ; au bruit, Galen comprend qu’il est rempli de beaucoup de crédits. Le soldat tend le sac à Galen, qui le prend dans ses bras.

    Galan Taris : - Comme convenu sur l’avis de recherche, ces 100 000 crédits sont à vous. Faites-en bon usage, Cade.
    Galen : - J’y veillerais, je vous le promets. Merci. (Il se tourne vers Astrid) Bon, je vais devoir y aller. Prenez bien soin de vous, Astrid.
    Astrid : - Merci. Toi aussi, Cade.

    Galen tourna les talons avec le sourire puis s’éloigna du groupe de chevaliers, qui à son tour se rend dans les navettes. Seulement, au moment où il se retourne pour voir les vaisseaux de l’Empire décoller, il tombe sur Astrid qui l’a rejoint… pour lui déposer un baiser sur la joue avant de monter définitivement. Galen reste immobile et béat, les joues empourprées, et regarde les navettes s’envoler pour l’espace. Il reprend ensuite ses esprits et continue son chemin. Il arrive face au guerrier kaleesh, qui était resté avec une moto-jet, et ouvre le sac pour le lui présenter.

    Galen : - J’estime que tu as droit aussi à ta part, Altaïr. Tu peux te servir.
    Altaïr : - Merci infiniment, jeed’hai Galen. Ta bonté me touche, et je préfère te laisser la plus part de cette récompense. Tu la mérites plus que moi.

    Altaïr récupère donc une poignée de quarante mille crédits, les fourrent dans son sac puis monte sur sa moto-jet pour s’en aller. Il adresse un « au-revoir » au jeune tythonien et lui dit qu’il espère le revoir bientôt, ce que répond aussi Galen. Le kaleesh lance sa monture dans la course et s’élance en direction de l’horizon où il disparaît au loin.
    Galen, quand à lui, reprend sa route, le sac de crédits dans sa besace et en sifflant une mélodie. Son seul regret est la perte de son sabre mais il se dit qu’il pourra en construire un dès son retour sur Yavin IV. Cette petite aventure lui aura permis de faire quelque chose de bien dans sa vie et il compte continuer dans cette démarche. C’est ainsi qu’il avance en direction des spatioports, pour reprendre la route vers son vrai chemin de vie.

    ***
    La Tour Jedi est redevenue silencieuse depuis le départ des navettes Impériales et des forces de police de cette planète. La solitude et l’ambiance aussi sinistre de ce prestigieux ancien bâtiment revient peu à peu que le souvenir qu’il a été habité s’estompe peu à peu. Et du haut de cette grande tour, une ombre mystérieuse guette.
    Un étrange personnage vêtu de noir observe, depuis la vitre de la salle du conseil, le point lointain et coloré qu’est le jeune Galen et qui va vers la civilisation. Il observe depuis un instant, attentif au parcours fait par le jeune garçon jusqu’au moment où il ne le voit plus du tout. De son immobilité passive, il laisse tomber ses bras desserrés pour réajuster sa légère bure noire aux manches moulantes et le bas tombant au niveau des genoux. Son visage caché par sa capuche n’exprime aucune émotion à cause de cette cagoule noire qui ne laisse entrevoir que ses yeux injectés de sang. Tout son corps est entièrement recouvert de noir profond. Son habit refait, il plaque ses mains dans son dos en croisant les mains. Il continue de regarder dans la direction où Galen est allé, tout en observant l’horizon.
    Grâce à son aura de pure malice, il sent la présence du jeune humain dans cette marée d’êtres vivants.

    Seigneur Sith : - Enfin je te retrouve. Galen Arek.

    dimanche 04 décembre 2016 - 19:32 Modification Admin Réaction Permalien

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    Épilogue

    Le gigantesque espace noir constellé de points blancs scintillants, qu’est le secteur de l’Étendue Gordienne, est enfin en vue pour le petit vaisseau léger à peine sorti d’un couloir hyperespace. Il revient en une minute au mode de pilotage manuel et il file tout droit en direction de la planète la plus proche de sa position actuelle. Il y a à peine trois parsecs de distance à atteindre, en sachant que l’appareil est assez vieux. Une dernière ligne droite pour lui, vers la gigantesque planète gazeuse rouge dont il veut atteindre l’un de ses satellites naturels. C’est la quatrième lune, sa destination, et il approche dangereusement.

    Le vieux chasseur Aile-X est enfin entré dans l’atmosphère de la quatrième lune de Yavin et se dirige vers la région des temples ; il descend de manière horizontale au-dessus des immenses étendues de jungle qui recouvre la lune, en essayant de temporiser le moment où il commencerait à lâcher. Il arrive en vue des temples massassi, passant les dernières rangées d’arbres tempérés et exotiques. L’Aile-X descend de plus en plus et, dans la grande clairière de terre et de sable qui sert d’aire d’atterrissage devant le temple, il se pose… brusquement et brutalement. Le chasseur stellaire bondit sur le sol une première fois, puis une seconde fois avant de déraper sur le sol et de ralentir pour terminer sa course. Le vieux chasseur Aile-X est enfin rentré à la maison.
    Ouvrant le couvercle de cockpit, qui monte tout seul par son mécanisme, le jeune Galen Arek sort de son poste de pilotage et monte sur le par-devant du vaisseau, histoire de se mettre en hauteur. Il regarde devant lui et marque un fin sourire sur ses lèvres : le temple de l’Académie Jedi de Yavin IV se dresse devant lui. L’idée de revoir l’imposante pyramide massassi le réjouit à un tel point qu’il crie « victoire » ou « hourra » dans sa tête. Il décide de descendre du vaisseau, en sautant depuis la carrosserie, et atterrit sur le sol de l’aire. Le contact de la terre et du sable le rend presque nostalgique. Il se dirige ensuite vers le coffre du chasseur puis l’ouvre ; à l’intérieur, il y récupère un sac à dos avec ses affaires de voyage et ses infimes provisions restantes, ainsi que la sacoche de cuir plastifié contenant 60 000 crédits en liasses de billets, une somme rudement offerte. Ses affaires récupérées, il enfile son sac sur son dos puis la sacoche en bandoulière sur son épaule puis ferme le coffre avant de prendre le reste du chemin à pied. Il se dirige tout droit vers l’entrée principale.

    Galen Arek en aura vécu des aventures. Il lui aura finalement fallu quatre ans ou plus pour chercher et trouver la force de devenir un vrai Jedi. Un exil comme celui-ci, il ne l’oubliera pas et il se remémore les bons moments tout comme les mauvais. Le jeune humain continue de marcher pendant qu’il pense, revivant ces longues années d’apprentissage rattrapée. Il lui faut dès à présent aller de l’avant, approfondir son expérience et rentrer dans le système pédagogique de l’Ordre. En franchissant cette arche, il espère y retrouver ceux qui lui ont manqué : le chevalier mandalorien Cera Ordo qui l’avait accueilli au sein de l’Académie, la maître Padmée Naberry qui l’avait aidé et soutenue pour les pouvoirs de la Force, mais aussi Aynor A’lask la twi’lek azurée dont il était le padawan. Revoir la tête de cette femelle alien aussi déjantée qu’astucieuse le réjouit.
    Et c’est alors qu’il monte les marches de l’entrée. Qu’il franchit l’entrée. Et qu’il arrive dans le hall principal de l’Académie. Il n’y a personne, aucun maître ou padawan qui déambule pour aller-et-venir. Galen soupire de tristesse mais il se dit que, tôt ou tard, ils se rendront compte de sa présence.
    Et au même moment, sortant d’un grand couloir en courant, vêtu d’une armure rouge mandalorienne…

    Ceno : - Galen ?!! C’est toi ?!!!

    THE END

    Mes Remerciements

    À Kinsa, Zadyssa, Lysandre et Padmée pour avoir lu les posts-chapitres de cette fan-fiction et pour avoir laissé leurs commentaires.
    À Kinsa, Zad et Lys’ pour avoir réagi lorsque les moments les plus hard ont été postés.
    À Kinsa et à Padmée pour m’avoir bien juger sur la qualité de mon histoire et de mon écriture.
    Et à Padmée, un grand bravo, pour avoir suivi jusqu’au bout ma fan-fiction.
    Vous tous, je vous remercie du fond du cœur.

    Maintenant… c’est une autre saga qui s’annonce.

    lundi 16 janvier 2017 - 19:18 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

    12884 Crédits

    Alors tout d'abord un grand bravo pour avoir réussi à aller jusqu'au bout de ta fanfiction ! J'ai beaucoup apprécié suivre les aventures de Galen, autant la première partie sur Tython que la deuxième sur Taris. Tu as su nous tenir en haleine au fil et à mesure que l'histoire progressait et c'est un grand atout. Vas-tu, comme annoncé, commencer une nouvelle fic ? Si oui, je serais ravie de la lire !

    mardi 17 janvier 2017 - 19:44 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Padme111

    Padme111

    27168 Crédits

    Un immense merci pour cette Fan-Fiction! Elle est vraiment représentative de tous ce que j'aime dans le JDR ... d'autre fois. De l'aventure, des émotions, du rebondissement, des découvertes sur des pages de l'UE (qui pour moi n'est pas à jeter à la poubelle... Compris Disney!!?) et surtout sans être trop crache dans les descriptions de batailles. 


    Vraiment Galen, j'espère qu'Ayonr est consciente du padawan qu'elle a. Merci pour cette histoire qui complète ton personnage. J'aime avoir partager cette aventure avec toi en te lisant. "LIKE, LIKE"

    Oui, ne t'arrête pas d'écrire d'autres fictions, je continuerai à te lire... Même si je mets le temps à le faire. 

    Que ton parcours de le nouveau JDR (plus si nouveau que ça) puisse t'épanouir. Que la Force soit avec toi!


    mercredi 18 janvier 2017 - 11:13 Modification Admin Réaction Permalien

  • PSW


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  • Abynishi --- Cette espèce reptilienne était intelligente. Elle vivait sur la planète Inysh. (Espèces & Civilisations - Civilisations)
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