Le Temple Jedi 6 (page 68)

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    Zadyssa

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    Le lendemain de notre passage à l'infirmerie, je décidai qu'il était temps de s'entraîner un peu. Il y avait tellement de choses que je devais encore découvrir... Kinsa nous avait transmis des exercices à réaliser, comme elle nous l'avait promis, et j'avais bien envie de m'essayer à l'Écoute de Force. J'avais hâte de savoir ce qu'il donnerait. J'imaginai au vue de sa description que c'était un pouvoir qui me permettrait d'avoir une ouï sur-développée , ce qui me paraissait fort utile.

    Moi : Alors Lysandre, prêt ?
    Lys' : Ouep !

    En effet, j'avais proposé au jeune togruta s'il voulait y participer et il avait accepté. Nous nous assîmes donc en tailleur dans la  même pièce dans laquelle nous avions médité quelques temps plus tôt et entreprîmes d'entrer en connexion avec la Force. J'étais toujours étonnée de la facilité avec laquelle cela était réalisable, maintenant. Je n'avais jamais connu la Force sous son plus beau jour, étant née après le déchirement du Côté Lumineux, et j'avouai que la ressentir me faisait désormais bizarre, comme si elle était nouvelle. Et en même temps, c'était très apaisant...

    Je la laissai donc m'investir comme je l'avais appris et - yeux fermés - calmai ma respiration. Restant longuement en méditation, je ne sentais pour le moment aucun changement notable. Je suivais toujours le fluide omniprésent de la Force, mais je ne percevais encore aucune amélioration. Les minutes passèrent tandis que je me demandai où en étais Lysandre...

    Moi, mentalement : Allez, concentre-toi !

    Focalisant mon attention sur la Force, je fis en sorte de ressentir les ondes qu'elle émettait ainsi que celle du monde ambiant et au bout d'une quinzaine de minutes, j'eus la surprise de constater que je sentais les vibrations de l'air. Concentrée dessus, je mis une heure supplémentaire à parvenir à décrypter ces vibrations. Autrement dit, à entendre des sons et non percevoir des ondes. J'arrivais à écouter la respiration de Lysandre et un grand sourire se peignit sur mon visage. Essayant d'en entendre le plus possible, je réussis à déterminer qu'une personne approchait de la salle.

    J'ouvris les yeux et me remis sur pieds en même temps que Lysandre et nous nous tournâmes d'un même mouvement vers la porte qui s'actionna devant... Ilan.

    À vrai dire, je ne savais que penser. C'était mon demi-frère, mais... Compliqué, c'était le mot. Il était d'ailleurs accompagné d'un... chien Akk ?

    Ilan : Salut ! Je vous présente Akky, nous sommes liés à travers la Force. Vous vous entraîniez ?

    J'ouvris la bouche pour répondre mais la refermai sans qu'aucun son n'en sorte.

    Lysandre : Oui, à l'Écoute de Force.
    Ilan : Ah ? Et vous avez réussi ?

    J'échangeai un regard avec le togruta qui acquiesça. Quelques secondes plus tard, je fis de même.

    Moi : Oui. Enfin, je crois.

    Ilan sourit tandis que Lysandre se mettait à tourner autour du chien Akk en le dévisageant de tous les côtés. Il était relativement grand et ce fut à ce moment qu'une idée fleurit dans mon esprit. Certainement pas des plus matures, mais j'avais tellement envie d'essayer que je craquai.

    Moi : Est-ce que... on peut monter Akky ?
    Ilan : Hein ? Euh... pourquoi pas.

    N'attendant pas, je grimpai sur le chien Akk qui était resté dans le couloir et, sans montrer de signes d'hostilités, il se mit à avancer lentement, puis de plus en plus vite. C'était génial. Lui-même semblait s'en amuser, d'ailleurs. Puis après quelques minutes, il se stoppa devant Ilan. Ce dernier se saisit d'un sabre pendouillant à sa ceinture que je n'avais pas vu et - m'en lançant un en même temps - entreprit de me porter une attaque circulaire.

    Je me laissai tomber à bas du chien Akk pour l'esquiver avant d'allumer le sabre à mon tour. C'était la première fois que j'en tenais un vrai entre mes mains, et le fait que je n'ai que le poids du manche dans les mains rendait son utilisation étrange. Mais j'outrepassai cela et parai  la prochaine offensive du Korun. J'avais déjà appris le Shii-Cho et je connaissais quelques parades types Soresu que Kinsa m'avait apprise.

    Ilan : Un petit combat entre apprentis ?
    Moi : Ça me va.

    Je compris rapidement que les sabres étaient réglés à puissance minimale. Alors que j'allais parer une nouvelle offensive d'Ilan, Lysandre prit part au duel en s'attaquant à lui également. Je profitai de ce temps de répit pour remonter sur Akky et l'incitai à foncer sur les deux garçons afin de les prendre par surprise.

    Ilan, amusé : Alors comme ça, Akky, tu me trahis ?

    Brusquement, le chien Akk se déporta de côté, me faisant tomber à la renverse pile entre les deux belligérants. Je fis une grossière balayette à Lysandre avant de parer un coup de Ilan et de lui sauter par-dessus, aidée d'un Saut de Force.

    Lysandre : Tu as appris quelques techniques au sabre, toi aussi ?
    Ilan : Je me suis entraîné.

    Et le semblant de duel s'éternisa jusqu'à ce que nous nous effondrions de fatigue.

    dimanche 18 juin 2017 - 12:18 Modification Admin Permalien

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    Cole_PrCol

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    (Désolé pour le post un peu long, mais c'était pour assurer la transition)


    Dxun, quelques heures avant le départ de Cera Ordo pour Mon Cal

       Alors même que le jeune Ryff, aidé de Keller finit de réparer l’antenne, les senseurs repèrent un point en orbite autour de la lune d’Onderon.

       Jayla – Oncle Cera ! Un intrus dans le cadran 14-C !
       Aussitôt le Jedi Noir fut auprès de sa protégée.
       Ceno – Est-il seul ? De quel type d’appareil s’agit-il ?
       Jayla – Pas d’autre vaisseau en vue apparemment. Et il s’agit d’un yacht de luxe SoroSuub 3000. Non armé d’après les senseurs.
       Sous son casque, le Mandalorien fronça ce qu’il lui restait de sourcils….
       Ceno – Secteur 14-C, tu as dit ?
       Jayla – Oui ! Qu’y a-t-il là bas ? En tout cas ça ne peut pas être un simple visiteur ! Quel inconscient irait faire du tourisme sur Dxun ?
       L’ancien Sabre des Jedis jeta un regard sur le blaster pendant à sa ceinture offert par Solo quelques temps auparavant, mais secoua finalement la tête. Tout avait été vérifié.

       Jayla – Je fais quoi alors. Je le contacte ? J’enclenche les batteries d’assaut?
       Ceno – Surtout pas ! Nous devons rester discrets. Préviens Keller et Ryff de faire profil bas. Je vais voir de quoi il s’agit. Si Thore essaie de nous contacter, avertis moi immédiatement.
       Et il s’engagea dans les couloirs menant au hangar dans lequel étaient stationnées les moto-jets.

    ********

       Cole amorça la manœuvre d’atterrissage. Le Moi,Génie n’était pourvu d’aucun dispositif de camouflage mais Le Gotal connaissait cette partie de la planète par coeur et savait comment s’y poser tout en échappant aux capteurs d’Onderon.

       Pr’Col n’aurait pas dû se sentir si heureux, mais il avait l’impression de revenir à la maison. Il était né sur Lothal, avait passé presque vingt ans sur Antar IV et plus encore sur Myrkr, mais Dxun restait le lieu de « vacances » de son enfance, où il échappait à la désapprobation de son père et retrouvait la complicité unique qui l’avait lié à son grand-père. Certes l’entraînement à la survie, apprendre à traquer des cannoks, à se cacher des drexls... Tout cela avait été particulièrement ardu les premiers mois. Mais grâce à l’amour et au sens pédagogique de son grand-père, il avait fini par s’y faire et même à apprécier la retraite paisible que représentait Dxun, loin des intrigues galactiques.
       Le chasseur n’y revenait toutefois pas par nostalgie. Damraa lui avait laissé un héritage qu’il venait à présent récupérer.

       La clairière dans laquelle il fit se poser le vaisseau de Krégovla n’était pas naturelle, contrairement aux apparences. Le vieux Gotal, qui avait été Ranger Antarien bien avant Cole lui-même, avait utilisé des substances spécifiques pour délimiter un espace dégagé qui le resterait pendant des décennies. Encore fallait-il connaître son emplacement, juste assez grand pour abriter le yacht.

       En descendant de l’astronef, Cole eut l’impression de revivre. L’atmosphère était libérée de toutes les perturbations électroniques qui saturait l’air des autres planètes. Il put même retirer les gaines qui protégeaient ses cornes des émanations électriques excessives de la technologie et les rangea dans un étui à sa ceinture.

       En dépit de ces sensations revigorantes, il resta aux aguets. La faune de Dxun, encore plus que celle de Myrkr ou de Wayland, ne pardonnait aucun moment d’inattention. Il ne se trouvait plus très loin de l’ancienne cache mandalorienne inachevée qui avait servi de refuge à son grand-père lorsqu’il repéra des signaux qui n’avaient rien à faire dans une jungle. Aussitôt il pointa son fusil sonique dans la direction de laquelle venaient les perturbations.
        ? - Tu as des sens aiguisés, Guildeur…

       A la surprise du Gotal, Cera Ordo sortit du couvert des broussailles.
       Ceno - Que viens-tu faire ici, Cole Pr’Col ?
       Cole -  Récupérer quelque chose qui m’appartient. Mais je pourrais vous retourner la question, Maître Ordo.
       Ceno – Ne m’appelle pas comme ça. Et ici, c’est moi qui procède aux interrogatoires.
       Le Gotal réfléchit quelques secondes et conclut :
       Cole – Vous avez une base dans le coin. Logique, Dxun a longtemps été un foyer mandalorien.
       Ceno - … ! Une information que tu ferais bien de garder pour toi, Guildeur.
       Cole – Si vous me laissez terminer ce que je suis venu faire.
       Ceno – Je n’aime pas les chantages !
       Cole – Ni moi les menaces !
       Ils s’affrontèrent un moment du regard, mais las de cette confrontation stérile, le chasseur rompit le premier.
       Cole -Accompagnez-moi, ça nous fera gagner du temps à tous les deux.

       Et il remit son fusil en bandoulière et poursuivit son chemin sans s’assurer que le Jedi Noir le suivait. Mais tout en marchant, il raconta son passé sur Dxun avec son grand-père.
       Ceno le suivait sans dire mot, activant parfois son sabre pour dégager un chemin dans la végétation dense, ce que le Gotal aurait mis beaucoup plus de temps à faire avec sa simple vibro-lame.

       Enfin, ils arrivèrent devant la porte blindée d’une ancienne cache d’armes mandalorienne inachevée.
    Un simple mécanisme empêchait les prédateurs d’entrer. En fait, seule la façade était façonnée dans le métal. A l’intérieur, les murs et le sol étaient composés de roche irrégulière. Sur des étagères et dans des niches creusées à même les parois avaient reposé des bocaux renfermant divers organes animaux et essences végétales servant à préparer le fameux cocktail de jouvence Gotal, mais Cole avait depuis longtemps épuisé les dernières réserves.

       Pr’Col s’approcha du mur et actionna un interrupteur soigneusement dissimulé sous une saillie rocheuse. Un pan de paroi sembla se détacher légèrement. Le chasseur s’arc-bouta pour pousser de toutes ses forces, mais la porte de pierre ne bougea que de quelques centimètres. Après tant d’années, les gonds de métal devaient être rouillés. Cole recula un instant pour reprendre son souffle avant une nouvelle tentative. Ceno s’avança, bras tendu, et le panneau de roche pivota sans résistance apparente sous son inexorable poussée. Le Gotal remercia son compagnon d’un signe de tête.

       Ceno – Pourquoi n’avoir pas utilisé de technologie plus sophistiquée ?
       Cole – Mon grand-père était hyper-sensible aux champs électriques. Il ne pouvait demeurer sur une planète comme Coruscant sans devenir fou de douleur. Chaque voyage interplanétaire était une épreuve pour lui. Mais sur les planètes sauvages comme Dxun, il n’y avait pas meilleur éclaireur que lui.
       Le Mandalorien se contenta de hocher la tête

       Ce qui se trouvait derrière la porte valait bien les efforts déployés. Ils se tenaient à présent dans une cheminée de roche naturelle pas tout à fait circulaire. Dans un coin se trouvait un cairn auprès duquel Cole se recueillit plusieurs minutes. A l’opposé fleurissait un jardin sauvage. Les rayons du soleil parvenaient jusque là et des filets d’eau affleurant la roche témoignaient de la présence d’une source non loin.

       Ceno, s’approchant du jardin Je ne suis pas très versé en botanique, mais toutes ces plantes ne sont pas originaires de Dxun, je me trompe ?
       Cole – En effet. Mon grand-père était un jardinier et un herboriste d’exception. Il savait préparer des remèdes inconnus de la plupart des guérisseurs. Des poisons aussi… Son savoir s’est malheureusement perdu. Il n’a laissé aucune note et ne m’a pas transmis le dixième de son savoir.
       Ceno – C’est dommage.
       Cole ne releva pas l’euphémisme, allant d’une plante à l’autre pour recueillir diverses parties végétales.

       Cole – Venez, rapprochez-vous.
       Le Gotal était en train de cueillir le fruit d’une plante particulièrement étrange. La baie elle même présentait des formes régulières, tel un minéral, et irradiait d’une douce lueur ambrée.
       Cole – Un cristal scintillant Yuuzhan Vhong. C’est la raison essentielle de ma venue ici.
       Ceno – Un cristal ? Tu comptes te forger un sabre laser ?
       Cole – Un sabre ? Non. Sans pouvoir utiliser la Force, ce serait un gâchis dangereux. Surtout, ce ne serait pas du tout adapté à la voie de l’oiseau-griffe, ma technique de combat.
       Ceno attendit que le Gotal poursuive, en vain. Il ne chercha pas à en savoir plus.

       Cole rangea précautionneusement le cristal vivant dans un écrin spécial préparé pour l’occasion, avec autant de délicatesse que s’il se fut agi d’un oisillon tombé du nid .
       Cole – J’ai tout ce que j’étais venu chercher. Au fait, j’ai reçu un message de Kinsa récemment. Elle va bien et venait de vaincre un ennemi. Vous pouvez être fier.
       Ceno – Je ne veux pas parler d'elle...
      
    Il était difficile à l'ancien Ranger d'en être certain du fait de la voix déformée par le casque, mais le Jedi Noir semblait plus amer que véritablement en colère.  
       Cole – Cette mésentente est ridicule.
       Ceno – Tu n’es pas Mandalorien. Tu ne peux pas comprendre.
       Cole – Mandalorien ou pas, je sais ce qui est bien ou mal. Elle a défendu son propre père et vous a empêché de commettre un autre meurtre. Pour moi, ce ne sera jamais un acte condamnable.
       Ceno – Comment... ?
       Cole – "Je ne vais jamais sans mes yeux ni mes oreilles". Et les Jedi ont beaucoup parlé sur Tython. Il m’a suffi de rassembler les pièces.
       Ceno – Ca ne te regarde pas, Guildeur. Si tu as fini ce que tu étais venu faire, tu devrais repartir. Et si tu trahis l’emplacement de cette base…
       Cole, haussant les épaulesJamais. Mais entends-moi, Mandalorien : si personne ne met du sien dans cette histoire, elle finira mal pour tout le monde. Kinsa est l’avenir des Jedi. Et peut-être aussi, indirectement, de Mandalore.

       Ceno préféra couper court à la conversation et sortir du jardin secret.
       Ce n’est qu’à l’extérieur de la cache d’armes que le Gotal le rattrapa.
       Cole – Attends Ceno !
       Le Jedi Noir s’arrêta abruptement et fit volte face. Le chasseur lui tendait un flacon contenant une poudre transparente aux reflets verts.
       Cole – Un cadeau pour m’avoir laissé agir. Je viens de cueillir les ingrédients de base. Ca, c’est le produit raffiné. Ca pourrait te servir.
       Ceno – Qu’est-ce c’est ?
       Cole – De l’épice d’Arvabush. Ca induit une profonde somnolence chez celui qui l’absorbe. Ca peut aussi servir de sérum de vérité. Ca pourrait t’éviter d’avoir à tuer quelqu’un d’autre.
       Le Mandalorien tendit la main, hésita un court instant, puis hocha la tête avant de prendre la fiole et de la ranger dans une de ses sacoches de ceinture.

       A ce moment, des rugissements détournèrent leur attention…
       Le Gotal perçut deux champs électro-magnétiques non loin empreints de colère et de souffrance. Cole céda à la curiosité et s’engagea avec une discrétion de prédateur à travers la végétation. Haussant les épaules, le Jedi Noir le suivit.

       Ils tombèrent sur une scène de la vie quotidienne sur Dxun. Une meute de maalraas et un énorme boma s’affrontaient. Ou plutôt, le combat venait de s’achever. Plus d’une demi douzaine de félins gisaient au sol, morts. Seul l’alpha, à la robe rouge, vivait encore. Mais à peine. Le reptile à face de bouledogue cornu avait dû le piétiner, car trois des pattes du chasseur de nuit faisaient un angle étrange avec le reste de son corps. Il semblait épuisé, attendant le coup de grâce. Mais les ondes de son champ démentaient cette apparence. Le boma s’approcha lourdement, sa gueule garnie de défenses entr’ouverte et prête à broyer le corps du félin. Mais, à la dernière seconde, le long cou du maalraas se détendit comme un serpent et sa tête ronde aux crocs saillants mordit l’orbite de l’agresseur avant d’en arracher l’oeil. Le reptile rugit de douleur, recula de quelques pas, chancela roula sur lui-même avant de se redresser sur ses pattes et de s’enfuir. Le chasseur de nuit perdit connaissance.

       Cole ne sut pas exactement ce qui motiva sa réaction, mais il bondit à son secours. Ce n’était pas dans ses habitudes. Généralement, le coeur serré, dans des situations similaires, il laissait faire la nature. Acceptait et se pliait aux lois de la vie et de la mort. Il aurait dut laisser le félin mourir. Il n’était pas vétérinaire et le fauve semblait au-delà de toute guérison. Il s’agissait de plus d’un vieux chasseur, sauvage, indomptable et donc dangereux même dans son état.
       Un vieux chasseur, tout comme Cole. Indomptable, ses signes vitaux restaient forts en dépit de son corps ravagé. Il voulait vivre !
       Cole ne pouvait le laisser mourir. Il aurait eu l’impression d’abandonner un frère… Il s’affaira à soigner les blessures les plus sérieuses de l’animal.
       Derrière lui la voix du Mandalorien, jusqu’à alors impassible, s’éleva :

       Ceno – Attention, l’autre revient.
       A la lisière de la clairière, le boma était de retour. Ecumant de rage, des ruisselets de sang s’écoulant de son orbite, le monstrueux reptile se prépara à charger.

       D’un pas décidé, Ceno se plaça sur la trajectoire, s’interposant entre la bête et Cole, activant son sabre laser. Le vrombissement de l’arme emplit l’atmosphère.
       Une voix familière résonna dans son casque.
       Jayla – Oncle Cera !
       Ceno – Thore ?
       Jayla – Oui !
       Ceno – Deux secondes.
       Le boma chargea. Le Jedi Noir attendit le bon moment. Et porta un unique coup en diagonale de haut en bas, alimenté et par la Force et par ses servomoteurs.
       Ceno – Dis lui que j’arrive dans trois minutes.
       Les spasmes d’agonie de la créature n’avaient pas cessé que le Mandalorien avait déjà disparu de la clairière, laissant Cole et le chasseur de nuit seuls survivants.

    (à suivre).

    Ce message a été modifié par Cole_PrCol le dimanche 18 juin 2017 - 16:46

    dimanche 18 juin 2017 - 12:47 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

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    J'avais été congédiée, ainsi que Lidije, de la salle du trône afin que le débat puisse avoir lieu. Peu de temps après, Lemann et Deanna nous rejoignirent. Mais le silence demeurait. Je n'osais pas leur adresser directement la parole : j'avais toujours cette impression d'être détachée d'eux... J'étais une Jedi et eux paraissaient être devenus des personnes importantes au sein des Néo-Mandaloriens...

    J'entendais parfois des éclats de voix, sans toutefois en percevoir le contenu exact. Le débat semblait être houleux, ce qui ne me surprenait qu'à moitié : pouvait-il en être autrement ? Le pire, c'était d'ignorer si l'opinion générale était ou non en ma faveur. À vrai dire, j'en doutais, et je n'espérais qu'à moitié être réhabilitée. Et ce silence. Ce terrible silence qui laissait libre cours aux pensées.

    Enfin, la porte se rouvrit sur un des chefs de clan que je ne connaissais pas. C'était bien le seul, d'ailleurs...

    Xor Dyre : Pour l'instant, Kinsa Talik, vous êtes réintégrée au sein des Néo-Mandaloriens.

    J’acquiesçai, en tentant de ne pas montrer mon soulagement. Mon esprit avait pu échafauder dix mille situations possibles, et celle-ci était une des meilleures à laquelle j'avais pu m'attendre ; bien que le "pour l'instant" laisse suggérer que cette réintégration ne serait définitivement décidée qu'à partir de mes actes. Ce n'était pas pour me rassurer, mais je me contentai de sourire. Ne rien laisser transparaître. Voilà une des règles d'or qu'il valait mieux respecter si on voulait survivre, surtout face à des Mandaloriens qui scrutaient la moindre de nos expressions faciales.

    Un par un, les chefs de clan quittèrent la salle. Je sentis le regard glacial de Fett sur moi, sans compter que le mécontentement de Davrel Skirata se sentait à des kilomètres. Cependant, j'avais du mal à déterminer si ce mécontentement était contre moi ou puisait son origine dans autre chose... Sans doute un peu des deux. De plus, je remarquai qu'il tenait contre lui sa main bandée. Une minute plus tard, Jaia était la seule qui était restée.

    Jaia : Cela n'a pas été une mince affaire de convaincre les chefs de clan. Seul Xor Dyre était pour ta réintégration.
    Moi : Merci...
    Jaia : Ne me remercie pas. Montre-toi digne de la chance que nous te donnons. Il n'y en aura pas d'autre.
    Moi : Je saurai m'en montrer digne.
    Jaia : Je l'espère pour toi. Et de manière toute à fait personnelle et officieuse...je suis contente de te revoir, Kinsa. Rares sont les Résistants à encore fouler le sol de Mandalore... Bien. Je te confie à Deanna. Elle pourra t'expliquer la situation.

    En me retournant, je constatai qu'en effet, Deanna était encore là, sur le pas de la porte, observant la scène avec sa bienveillance habituelle. Je l'avais toujours considérée comme une tante, de la même façon que j'avais toujours considéré Ejar comme un oncle. Elle m'invita à la suivre et je lui emboîtai le pas jusqu'à une maison que je reconnus immédiatement : la maison où Deanna, Ejar et les jumeaux habitaient la dernière fois où je les avais vus tous ensemble. Une vague d'émotion me submergea quand je passai le pas de la porte et découvris le salon. Rien n'avait bougé. Les meubles, déjà rares, étaient exactement à la même place qu'avant. Peut-être les couleurs un peu défraîchies, mais à part ça...

    Deanna : Je sais...ça n'a pas beaucoup changé. Je n'ai pas eu le coeur de... Enfin, tu comprends.
    Moi : Je comprends...moi aussi je n'aurais pas... Enfin...(je me tus un instant). J'ai vu Ryff et Jayla. C'est...bizarre de les voir comme ça. Je me rappelle encore d'eux comme quand ils avaient quatre ans.
    Deanna : Ils vont bien ?
    Moi : Je crois. Je ne leur ai pas vraiment parlé, mais... Ils ont l'air à l'aise en situation de combat.
    Deanna, soupirant : Ils ressemblent à leur père... Je l'ai toujours su.

    Elle m'invita à m'asseoir. L'une à côté de l'autre, comme avant. À la différence qu'il n'y avait pas de jumeaux qui rampaient sur le sol, l'un tentant de renverser l'autre pour lui voler son jouet. Ryff en avait toujours voulu aux jouets de Jayla, qui en général ne se laissait pas faire. Dés l'enfance, Jayla avait été la stratège : elle feignait d'abandonner pour soudain bondir sur son frère et remporter la bagarre.

    Deanna : C'était tout juste deux ans après la disparition des Jedi. Ryff et Jayla avaient neuf ans et Davrel était encore Mand'alore. Cera a débarqué et a expliqué que les jumeaux n'étaient pas en sécurité sur Mandalore, à cause de ces créatures qui chassaient les Forceux. Il m'a dit qu'il était le frère d'Ejar et que Ryff et Jayla avaient une faible sensibilité à la Force, comme Ejar, mais que ça suffirait pour qu'ils soient repérés. J'ai accepté qu'ils partent avec lui, mais...je crois que je n'ai jamais autant regretté une décision de toute ma vie. C'était pour leur bien, je sais.
    Moi : Peut-être quand tout ça sera terminé...quand la République sera défaite, que la galaxie sera à nouveau libre et que les Shaax n'existeront plus... Ryff et Jayla reviendront. Je suis sûre que tu leur manques.
    Deanna : Tu es bien optimiste... La guerre ne finit jamais, ou plutôt, quand une se termine, l'autre enchaîne. C'est la vie. Non, le pire c'est que je ne sais même pas s'ils pensent à moi, parfois, ou à Ejar... Le jour où tu seras mère, Kinsa, tu comprendras.
    Moi : Je comprendrai dans très longtemps, alors, tante Deanna.

    Elle sourit quand je l'appelai "tante Deanna".

    Moi : Et je voulais te dire que...j'étais désolée. Je n'ai pu faire pour sauver Ejar.
    Deanna : Ce n'est pas à toi que j'en veux, Kins'ika, mais à Cera. Ce n'est pas toi qui a tué Ejar. Mais...en vouloir à quelqu'un, qui que ce soit, ne le ramènera jamais. La rancune est inutile. Elle ne sert qu'à se morfondre dans le passé en ignorant l'avenir. C'est pour ça que j'essaie de ne pas y penser.

    J'acquiesçai. Personnellement, j'avais encore du mal à me détacher du passé, mais j'y parviendrai sans doute un jour, en y travaillant. Je l'espérais, en tout cas... Mais pour l'heure, je ne voyais en l'avenir qu'une guerre qui était loin d'être terminée. Deanna n'avait pas tort. Même si cette guerre se terminait en notre faveur, il y aurait toujours des ennemis à combattre, et ce que je craignais par dessus-tout, sans oser le formuler à haute voix, c'était que ces ennemis soient un jour des Mandaloriens. Car je ne savais pas qui, entre les Jedi et les Mandaloriens, je choisirais...

    Deanna : Tu sais que ta réintégration ne tient qu'à toi, bien sûr ? Je te conseille d'y penser sérieusement. Fais attention aux choix que tu feras, à l'avenir. Ils te définiront auprès des chefs de clan. Chacune de tes actions sera scrutée et interprétée. Ne désobéis à aucun ordre

    Elle s'interrompit un instant, songeuse, et commença à enrouler une de ses mèches toujours aussi blondes autour de son doigt. À quoi pensait-elle ?

    Deanna : C'est amusant... Il y a vingt-six ans, je te soignais ici même, après que tu aies protégé Jared malgré tout ce que les Death Watch pensaient t'avoir fourré dans le crâne. Tu avais défié Jaxx...(elle sourit). Ironique. Quoi qu'il en soit, ce jour-là, tu avais fait un choix qui te définirait pour le reste de ta vie. Tu avais choisi de te battre pour ce quoi tu croyais, te battre envers et malgré tous ceux qui te disaient de ne pas le faire. Tu vas avoir besoin de ce trait de caractère, crois-moi. Dans une guerre...il est important de savoir où on va. Si nos objectifs sont troubles, on se laisse engloutir.
    Moi : Pourquoi tu me dis ça, Deanna ?
    Deanna : Ejar s'est laissé engloutir. Il voulait la vengeance... Puis il a cru trouver un objectif, mais ce n'était pas vraiment le sien. Je lui ai parlé, tu sais. Je pense qu'au fond de lui, il savait que les nouveaux Death Watch n'étaient pas une bonne cause, mais il s'en est persuadé.

    Je restai silencieuse, ne sachant que répondre. Est-ce que Deanna n'essayait-elle pas de se persuader elle-même de la version des faits qu'elle me racontait ?

    Deanna : Toi aussi, Kinsa, fais attention à ce que tu veux. Parce qu'il faudra en être sûre si tu essayes de concilier Jedi et Mandaloriens. Réfléchis à ça, d'accord ?

    Puis, sans attendre de réponse de ma part, elle se leva et me tourna le dos. Manifestement, elle n'en dirait pas plus.

    Deanna : Je n'attendais pas à avoir des invités, donc... Le dîner ne sera pas excellent, mais c'est mieux que de rester le ventre vide.

    Et cinq minutes, nous étions attablées pour dîner : j'avais presque l'impression d'être une Mandalorienne normale...

    lundi 19 juin 2017 - 16:34 Modification Admin Permalien

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    Cinnagar, capitale de la planète souverainiste du système Teta dans les Mondes du Noyau, est devenue depuis l’essor du premier Empire Galactique une titanesque ville moderne à l’architecture noble. Ces centaines de bâtiments et quartiers autour du palais avaient été reconstruits selon un style architectural mêlant l’apparence sobre et impériale des gratte-ciels de Kaas City ainsi que la majesté des châteaux d’Aldérande. Le gouvernement à cette période voulait embellir la cité pour lui redonner sa gloire d’antan. Aujourd’hui, elle continue de faire partie des mondes civilisés les plus majestueux dans la galaxie. Même le gouvernement local a conservé certains aspects de l’Empire.

    C’est dans cette ville, sous un temps clément malgré la chaleur du soleil, que l’activité urbaine bat à son plein. En dehors des allées-et-venues des habitants principalement humains qui aiment les promenades, les achats auprès de différents commerces et autres loisirs, la plupart ont décidé de venir assister à l’attraction du moment.
    Dans l’enceinte des murs extérieurs du palais de Cinnagar, une grande arène ovale se dresse ; l’amphithéâtre accueille en ces gradins un bon million de spectateurs qui applaudirent et crient de joie en observant le curieux spectacle qui se tient au cœur du terrain sableux. Marchant de manière lente et vicieuse, un Nexu observe sa proie et se prépare pour une attaque fulgurante. Sentant le moment venu, il se lance dans une demi-course et bondit sur son adversaire. Cependant… ce dernier avait prévu le coup et esquive l’animal d’un pas avant de passer la lame de son sabre sur le thorax. Le coup est bien exécuté et le Nexu tombe à terre, mortellement blessé. Un coup de grâce porté à la tête et c’est fini. Alors que le survivant reprend son souffle, toussant deux fois, un autre adversaire se présente. Un mâle falleen en armure de mercenaire et armé d’une lourde vibrolame hurle de rage puis court vers l’humain au sabre. Il est si sûr de le toucher qu’il a baissé sa garde : l’humain évite le coup puissant puis frappe du pied l’épaule du falleen, qui tombe sur le côté droit, puis il abat sa lame sur sa poitrine pour l’empêcher de continuer. Le combattant falleen est vaincu.
    Exténué mais reprend normalement son souffle, l’humain se tourne en direction de la loge royale et lève le bras droit armé du sabre-laser à lame argenté.

    Perseus Arek : - Il se pourrait que vous n’ayez plus beaucoup d’exécuteurs, « maréchal ».

    Observant la scène de combat depuis la grande loge, parmi des serviteurs et les gardes, une femme humaine d’âge mûr vêtue d’une robe blanche à décolleté peu renversant bleu-ciel est tranquillement installée dans un siège à accoudoirs ; son coude gauche posé et la main caressant sa joue, elle admire la manière dont l’ex-général de la République vainc le falleen. L’homme à sa gauche, un haut-gradé en uniforme militaire beige clair et une petite cape de velours rouge à l’épaule gauche, prend un air plus nerveux et agacé en voyant la facilité dont le combat s’est terminé.
    Avec un sourire en coin, la dame émet un commentaire.

    Dame noble : - Il est toujours debout malgré les adversaires coriaces qu’il rencontre. Remarquable.
    Tyren Lanyster : - Ce n’est qu’une question de temps. Il finira par perdre toutes ses forces et ce sera fini pour lui. Rien qu’une question de temps… et de nombre.
    Dame noble : - Vos efforts pour mettre le général Arek à terre n’ont pas abouti, cher maréchal. Voilà trois semaines qu’il combat dans le sable de l’arène et les seuls cadavres que l’on trouve sont ceux de ces adversaires. Votre « exécution » maquillée en spectacle d’arène aurait pu se retourner contre vous, si le peuple n’était aussi comblé par la tournure des combats. En bas, il est le champion. Chaque victoire lui attire l’attention et le succès. Et j’aime voir mon peuple se divertir dans la joie.
    Tyren Lanyster : - Votre clairvoyance me comble, madame. (À un maître d’arène) Essaye avec les « déchiqueteurs ».

    Le maître d’arène s’incline devant l’ordre du maréchal puis s’en va. Entretemps, un officier plutôt jeune en uniforme vert-de-gris entre dans la loge et s’approche de lui, pour lui donner à voix basse une étrange nouvelle.

    Officier : - Maréchal, nous avons un souci. Un de nos satellites de surveillance a repéré un chasseur venir vers la planète. C’est un Aile-V de classe Alpha Nimbus de fabrication républicaine mais il n’appartient ni à la République ni à la Coalition et ne figure pas dans les vaisseaux de combat de la grande armada.
    Tyren Lanyster : - Et alors ?
    Officier : - Nous avons vérifié sa signature d’identification. C’est le chasseur d’un chevalier Jedi. Et il y en a qu’un à notre connaissance qui en possède un depuis les évènements de Rhommanmool.

    À ces mots, le maréchal redresse sa tête blonde aux joues creuses puis se lève de son siège. La noble ne prête que peu d’attention, habituée à ce genre de choses, et écoute la réplique habituelle.

    Tyren Lanyster : - Veuillez m’excuser madame. Des obligations m’attendent, je me dois de m’y rendre par devoir pour notre monde et le gouvernement de la République.
    Dame noble : - Faites, Lanyster, faites. Tant que cela n’ébranle pas la sécurité de Cinnagar et la mienne.

    Le maréchal s’incline humblement puis se dirige vers la sortie de la loge, l’officier sur ses talons et quelques gardes à sa suite. Habillés à la manière des gardes royaux Impériaux, ceux-ci ont remplacé le rouge par le blanc et ont conservé le heaume distinctif des gardes sénatoriaux de l’Ancienne République. Le groupe quitte enfin l’amphithéâtre de combat et prend un transport, direction le spatioport.

    ***
    Je mène ma traversée à son terme en atteignant Koros Major, une géante tellurique aux teintes arctique et forestière, et je manœuvre mon chasseur pour me diriger correctement vers sa surface et sa capitale. Alors que je m’approche de l’orbite de la planète, je suis aussitôt entouré par deux chasseurs de patrouille. Je me dis que décliner mon identité est une mauvaise idée, en inventer une est encore pire. Mais, sans que je comprenne, l’un des chasseurs m’ordonne tout simplement de les suivre jusqu’au spatioport. Là, c’est très mauvais. Ils doivent se douter de qui je suis. Alors pourquoi ils ne n’abattent pas quand ils en ont l’occasion ? Il se trame quelque chose. Je me jette à corps perdu dans la gueule du loup mais il n’est pas question de faire marche arrière. Un seul mauvais geste et je suis perdu. Je me laisse donc escorter par les deux chasseurs vers la cité de Cinnagar.

    J’arrive enfin en vue de Cinnagar, que je découvre pour la première fois. Le palais impérial de la ville est aussi grand qu’un gratte-ciel et les différents bâtiments ont l’air d’être des immeubles. Je vois aussi que les périphéries de la ville ont une mine moins belle, avec ses habitations non-rénovées et aussi triste que celles de Tatooïne. C’est entre le premier cercle d’immeubles et celui de la première zone de périphérie que j’aperçois le spatioport : un grand bâtiment couvert avec des quais ouverts.
    L’un des chasseurs me dit que je dois atterrir au quai numéro 1 puis ils s’en vont pour me laisser continuer seul. Je repère le quai au numéro dessiné sur le sol puis je pose mon Aile-V doucement.
    Je me défais de mon baudrier puis ouvre le cockpit. Je descends naturellement pour rejoindre le sol métallique, bien droit, puis je m’avance pour sortir de la zone d’atterrissage. Je constate en jetant des coups d’œil autour qu’il n y a personne, que c’est trop calme. Et pour comble de tout, mon sens du danger est en alerte. Trop tard ! La grande porte à cinq mètres devant moi s’ouvre.
    Des soldats en armure blanche de la République se précipitent et braquent leurs blasters vers moi pour m’encercler, tandis que des gardes royaux à bure blanche s’avancent. Je soupire.

    Moi : - Charmant accueil.

    Les gardes royaux se scindent en deux pour former comme une haie d’honneur et j’aperçois un homme en uniforme de haut-gradé et cape d'épaule de prestige. Je devine que c’est le maréchal. Ce dernier s’arrête à deux mètres de moi, m’observe et fait des mimiques intriguées.

    Tyren Lanyster : - Je… m’attendais à quelqu’un de plus vieux.
    Moi : - Je suis venu pour le général Perseus Arek. Où est-il ?
    Tyren Lanyster : - Oh… Mais il est en vie. En fait, il combat depuis des jours dans l’arène du colisée de la capitale.
    Moi : - Toujours aussi loyal à la tradition autoritaire impérialiste sur ce monde. Ça ne m’étonne pas.
    Tyren Lanyster : - Au lieu de déblatérer… vous feriez mieux de penser à votre cas. Vous êtes cerné et en infériorité numérique. Vous devez être stupide mais brave de venir en plein centre de la République pour un militaire obsolète. Je crois bien que c’est terminé pour vous, Kayliburn.

    Encore ce nom de code ! Ils ont eu des soucis de fiche d’identité dans leur base de données ou quoi. Ce n'est pourtant pas compliquer de retenir ou de se remémorer mon nom et prénom. Je cesse de penser à ça et me concentre sur ce qui m’arrive ; je suis entouré par une quinzaine de soldats, sans oublier les gardes royaux et leur vibrolance. Faire un saut de Force maintenant est risqué car il n’y a pas d’endroit où se percher ni atterrir sans crainte. Courir reviendrait à foncer dans le tas… et me faire abattre. Quant à se battre… mieux vaut ne pas y penser. Il ne me reste plus qu’à me rendre pour l’instant. Je lève les mains pour montrer qu’ils maîtrisent la situation. Un des soldats s’approche et me prend les bras pour les attacher. Un autre me prend mon sabre (et pas l’autre qui est bien caché dans mon manteau). Me voilà réduit à l’impuissance pour un certain temps.
    Le maréchal s’approche davantage et affiche un sourire moqueur.

    Tyren Lanyster : - Vous voulez retrouver votre père ? Vous allez pouvoir le rejoindre.

    Ce message a été modifié par galen-starkyler le samedi 29 septembre 2018 - 21:22
    Ce message a été modifié par galen-starkyler le mercredi 27 mai 2020 - 15:45

    lundi 19 juin 2017 - 21:45 Modification Admin Permalien

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    Padme111

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    Dans une rue mal famée, une silhouette marche d’un pas décidé dont la destination est connue d’elle seule. Revêtue d’un large poncho noir dont la capuche recouvre la tête, cet inconnu ne semble pas impressionné par les regards interrogateurs et méfiants des passants. Les bottes tout aussi noires calquent sur le sol d’un pas militaire et le poncho ne laisse apparaître que de rare fois, le pantalon beige que porte la personne déterminer qui fini par rentrer dans un bar tout aussi mal fréquenter que la rue. L’individu s’installe à une table du fond où une autre personne est déjà assise.

    Un Poncho beige dont la capuche retombe sur le visage recouvre cette autre bipède qui attendait depuis plus d’une demi-heure sont interlocuteur. 

    L’être au Poncho beige – Tu en as mis du temps, j’ai failli venir à ta rencontre. 
    L’être au Poncho Noir – Il est furieux de nous savoir ici. 

    Les deux êtres s’affrontent du regard. L’être au Poncho beige était inquiet pour un sensitif de la Force qu’elle avait souvent protégé. Leurs opinons ont divergé et il était parti sans plus laissé de ses nouvelles depuis quelques années déjà. L’être au Poncho Noir avait toujours gardé contacte avec un ami commun au couple et au sensitif de la Force. Ce contact est Walter, un Bothan. Grâce à lui, les deux êtres savent que Dexter est probablement sur Byblos car Walter surveillait les frères Ingvers. 

    L’être au Poncho beige – Vynce, J’aimerai tellement le retrouver… La Force est maintenant revenue et il est une cible vivante !

    Vynce – Il l’a toujours été Patsy. 
    Patsy – Il est loin d’avoir le potentiel d’un simple sensitif ! Il n’a jamais voulu m’écouter, mais au vu de tout ce que je lui ai enseigné, les chasseurs de Forceur vont le retrouver plus facilement !
    Vynce – Et si nous ne quittons pas cette planète, c’est toi que les chasseurs de Forceur vont retrouvés !
    Patsy – Si Dexter n’est pas ici alors ...

    Elle allait se levé, mais la poigne ferme de son mari la sert au bras droit et l’oblige à rester assise. 

    Vynce – Attends ! Walter vient de m’apprendre que Perseus est en prison. 

    Ces paroles ont l’effet d’une douche froide à Patsy. Perseus Arek fut un ami. En l’an 180, ils s’étaient rencontrés alors que cet homme de la BSR voulu aider Dexter à fuir un chasseur de Forceur. C’est dans c’est circonstance, que Patsy Flam à sauver Perseus, qui venait de sauver Dexter. Depuis, Patsy et Vynce avaient souvent assisté Arek pour sortir d’autres sensitifs à la Force d'un mauvais pas. Mais leur opinons ont divergé par la suite. Lui voulait les ramener à Phoenix, dans la ville de refuge. Elle voulait les dispersées dans la Galaxie, en les plaçant en lieux sur. Perseus et Patsy ont fini par trouver un accord. Hélas, dans le même temps, Dexter et Patsy s’étant disputés une fois de trop, et le Besalisk avait décidé de partir seul. Cette décision affecta beaucoup le couple.

    D’un commun accord, Perseus et le couple Flam décidèrent d’arrêter leur collaboration avec l’ex-agent du BSR afin de se concentrer sur deux choses. Premièrement, placé les sensitifs de la Force en lieux sûr mais jamais au même endroit. Deuxièmement, s’attarder sur une enquête plus personnelle. Patsy voulait reprendre tout les indices laissée par l’histoire de Coruscant et des Jedi depuis vingt ans. 

    Après avoir entendu parler de la mort de Dexter Malachite, le couple refusait d’y croire et ils ont recherchés des indices de sa survie, voilà pourquoi ils renouèrent contacte avec Walter. 

    Le réveille de la Force ayant changé la donne, Patsy Flam voulu retrouver Dexter. Elle le connaissait suffisamment pour comprendre que si le MIII01-DMW était revenu sur Phoenix, c’est que Dexter est en vie. Mais le connaissant bien, Patsy craignait qu’il n’attire une fois de plus les chasseurs de Force sur lui ou pire… un de ses monstres hexapodes !

    mercredi 21 juin 2017 - 19:10 Modification Admin Permalien

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    Kinsa-Talik

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    Le repas fut étonnamment silencieux : c'était comme si nous n'avions plus rien à nous dire. Pourtant, nous avions vingt ans à nous raconter ; enfin, seulement huit pour moi, et ils étaient assez peu intéressants.

    Deanna : Dis-moi, Kinsa...tu as quelqu'un ?

    Je cessai soudainement de manger, avalai ce que j'avais dans la bouche et reposai ma fouchette. Le temps que la question arrive à mon cerveau et que je réalise ce qu'elle signifiait...

    Moi : Euh... C'est bien dans le sens auquel je pense ?
    Deanna, amusée : Si tu es gênée, c'est bien ça, oui.
    Moi : Eh bien... Oui. Il s'appelle Galen. Il est Jedi, comme moi.
    Deanna : Galen... C'est un beau prénom.
    Moi : Il n'y a pas que le prénom qui est beau...

    Le sourire attendri de Deanna me fit rire à mon tour. Ça faisait très longtemps que je n'avais pas pu parler comme ça à quelqu'un. Depuis que j'étais partie de Mandalore, les personnes avec qui je partageaient mon quotidien étaient essentiellement masculines, si on excluait Shina et Oraclem, ou Aynor. Mais à elles, je ne faisais pas assez confiance, ou plutôt pas ce genre de confiance. Quant à Ange...j'avais toujours volontairement évité de genre de sujets avec elle.

    Soudain, quelqu'un toqua à la porte. Deanna me fit signe de rester assise et alla ouvrir, mais la curiosité l'emporta : je me décalai légèrement pour pouvoir distinguer la porte. Je reconnus Lemann, Lidije et Tselos. Ils étaient accompagnés de deux enfants qui paraissaient plutôt intimidés. Qui étais-ce ? Impatiente de dire bonjour à Tselos, je me levai et allai à leur rencontre.

    Tselos avait toujours cette mèche rouge dans ses cheveux, celle avec laquelle il adorait jouer autrefois. Mais à part ça, il avait tellement changé... Il avait de la barbe ! De la barbe ! Cela me fit un choc. J'avais toujours en mémoire le visage juvénile de Tselos, lorsqu'il avait treize ans... Et à présent, il devait en avoir trente-cinq.

    Lidije : Kinsa...je te présente nos enfants, à Tselos et moi. Sosha, Teekel, je vous présente Kinsa Talik, une vieille amie.

    C'était...leurs enfants ? Lidije et Tselos étaient ensemble et avaient des enfants ? J'en eus le souffle coupé. J'avais bien conscience que la vie avait continué durant ces vingt ans, mais de là à ce que mes amis d'enfance deviennent parents...il y avait un fossé. Je mis quelques instants avant de m'accroupir et de les dévisager. La petite fille devait avoir dix ou douze ans, et son frère trois ou quatre ans. Les deux avaient la peau mate, à mi-chemin entre le blanc pâle de Lidije et du noir de jais de Tselos. Ouah. Je n'arrivais toujours pas à assimiler l'information.

    Sosha : Pourquoi est-ce que vous nous regardez bizarrement ?
    Moi : Excuse-moi. Vos parents à tous les deux étaient mes amis, quand j'avais votre âge, et cela fait très longtemps que je ne les ai pas vus. Je suis ravie de voir qu'ils ont pu s'épanouir et...

    Je m'interrompis. J'ignorais comment formuler ma pensée, ni même comment agir avec eux. Pourtant, quand j'étais plus jeune, j'étais très douée avec les enfants....mais là, je me sentais comme étrangère. Ce qui, d'un certain point de vue, était vrai. Les Jedi avaient passé vingt ans coupés du monde, et nous commencions tout juste à en mesurer les conséquences. Cette galaxie était complètement différente de celle dans laquelle nous vivions auparavant.

    Tselos : Bonjour Kinsa. Ça fait très longtemps.
    Moi : Bonjour Tselos. Tu as...changé.
    Tselos : Quoi de plus normal avec le temps ? Tout a changé. Et parfois, pas pour le mieux...

    Il y avait tellement d'amertume dans cette voix que je ne reconnaissais même plus ! Deux décennies de perdues, et tout s'écroulait...même si je défendais volontiers notre décision, je commençais vraiment à regretter de m'être congelée puis d'être restée dans la flotte. Je tentai de changer de sujet :

    Moi : Et Rezyn, qu'est-il devenu ? Vous êtes toujours en contact ?
    Lidije : Rezyn...est mort il y a sept ans, sur le champ de bataille. Je suis désolée.

    Je tressaillis. Rezyn, mort ? Non...impossible... Il ne pouvait pas être mort, non ! Il ne pouvait pas ! Je le connaissais depuis mes cinq ans, il avait fait partie intégrante de ma vie pendant plus de huit ans... Nous avions risqué notre vie ensemble contre les Death Watch, et nous nous étions toujours soutenus... Il méritait de vivre une vie heureuse, et maintenant, il était quoi ? Un nom sur une liste de soldats morts au combat ? Une liste qui ne cesserait de s'allonger au fur et à mesure que la guerre se prolongerait ?

    Mais je fis taire toute cette révolte en moi, pour prononcer ces simples et difficiles mots :

    Moi : Il sera toujours dans nos coeurs.

    À ce moment-là, Lemann s'avança et me fit un bref signe de tête. Même si nous nous étions déjà vus, nous ne nous étions pas du tout parlés. J'avais encore en mémoire mon bref échange avec Freyler et, je ne savais pas pourquoi, j'avais peur que son père réagisse de la même manière. Mais ce dernier ne fit aucun commentaire sur ce qui s'était passé et se contenta de dire :

    Lemann : Veux-tu que je fasse quelques mises à jour sur ton armure ? Notre technologie des beskar'gam a beaucoup avancé et si tu comptes te battre, quelques améliorations ne seraient pas inutiles.
    Moi : Volontiers. Oui, je compte aller sur le terrain, et pas qu'une fois !
    Lemann, souriant : Je te reconnais bien là !

    Je lui confiai mon beskar'gam et il s'éclipsa, nous laissant moi, Deanna, Tselos, Lidije et leurs enfants. Après son départ, je restai, les bras ballants, sans savoir quoi faire : heureusement, Deanna me sauva la mise en proposant à Sosha, qui avait déjà bien entamé son entraînement, de me montrer ce qu'elle savait faire.


    mardi 27 juin 2017 - 19:43 Modification Admin Permalien

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    galen-starkyler

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    L’escadron de soldats Républicains et de gardes royaux de Cinnagar, mené par le maréchal, me guide hors de spatioport et en direction d’un char-transporteur à plaques antigravitationnelles en duracier blanc pâle ; ce véhicule doit être celui qui a amené ce groupe armé ici depuis l’arène. Nous entrons dans le véhicule au pas puis, une fois tous à bord, celui-ci décolle doucement et horizontalement pour traverser en l’air la longue et grande avenue devant.
    Je suis au milieu du large espace passager, derrière le maréchal et entre quatre gardes royaux immobiles et impassibles ; j’observe la ville avec curiosité, la comparant plus petite et moins haute que celle de Coruscant même s’il y a une certaine ressemblance. Chaque gratte-ciel ne dépasse pas les cent cinquante étages et leur forme architecturale est presque la même pour tous. Et le seul bâtiment le plus impressionnant de la ville reste le palais impérial, une véritable grande citadelle à l’allure de château fort d’Aldérande mais aux formes prismatiques.

    Pendant le voyage, je prête attention aux menottes qui me serrent les poignées devant moi. Ce sont des menottes basiques, avec une fermeture mécanique, mais elles ont été confectionnées avec du cortosis. Il me serait donc impossible de les briser avec mon sabre-laser. Il ne me reste donc plus qu’à employer la Force. Je me concentre assez pour me visualiser le mécanisme des menottes puis laisse couler la Force en moi. Le mécanisme du verrou est assez complexe, un travail d’expert doit être nécessaire pour l’ouvrir ; sauf que je n’ai aucune expertise dans le crochetage, ni dans l’évasion. Mais mon père m’a si souvent montré comment fonctionnait le mécanisme des menottes quand j’étais gosse que je peux me projeter la solution. Je crochète la serrure par télékinésie.
    Alors que j’arrive presque au bout, j’entends le maréchal me parler alors qu’il est de dos à moi.

    Tyren Lanyster : - Nous serons bientôt en vue des remparts du palais puis du secteur de l’arène. D’ici là, vos retrouvailles familiales seront vite réglés. Sachez, de même, que nous avons entre les murs de l’arène et du palais des ysalamiris au cas où nous aurions des prisonniers sensibles à la Force. Vous aurez donc les mêmes chances de survie que votre père. S’il survit.
    Moi : - J’en déduis à votre affirmation que mon père n’a pas eu un seul moment de répit depuis qu’il combat pour sa survie. Vous n’avez donc aucun respect pour l’ex-général du BSR.
    Tyren Lanyster : - Votre déduction est juste. Pour la République, un traître est un traître et peu importe qu’il ait grandement servi pour être reconnu. Perseus Arek mérite de mourir de la manière la plus pitoyable qu’il soit, et cela depuis trop longtemps. Et en fin de compte, nous nous débarrasserons aussi de vous, Kayliburn. En détruisant père et fils, je fais d’une pierre deux coups.
    Moi : - Détrompez-vous maréchal. Avec votre pierre, vous ne ferez rien d’autre que des ricochets.

    Les menottes tombent. Je me retourne précipitamment et utilise le désarmement de Force pour récupérer mon sabre-laser dans la main du soldat qui me l’avait confisqué. Celui-ci est surpris par l’arme qui lui échappe des mains. Je prends mon sabre en main à temps pour l’allumer et parer la triple attaque de vibrolance des gardes royaux. Une contre-attaque pour les faire reculer, ce qui fonctionne car ils ont repoussés en arrière, puis je fais un saut de Force pour m’échapper.
    Ma chute vers le sol n’est que de courte durée car je me sers du mini lance-grappin de ma ceinture pour aller m’accrocher au mur d’un des bâtiments autour. Une fois attiré contre le mur, je regarde le véhicule de transport passer et les soldats de la République me tirer dessus. Les sons de tirs font paniquer la population de passants juste en-dessous, qui décident de se mettre à l’abri. Je fais remonter le câble de mon grappin, évite par la même occasion les tirs sur moi puis je me hisse sur le rebord de terrasse pour passer de l’autre côté. Les gens présents reculent en me voyant mais ne s’enfuient pas. Une fois debout et entier, je les rassure.

    Moi : - Tous va bien, mesdames et messieurs. Je ne fais que passer.

    C’est alors que j’entends derrière le bruit grondant d’un véhicule. Je découvre alors des soldats Républicains en armure blanche sur des speeder-bikes Lancer 105-K, leur fusil-lance pointé vers moi. Puis, vers les ascenseurs de la salle de l’étage, d’autres soldats en armure blanche sortent avec leurs blasters parés à l’attaque. Il me faut réagir.
    Je décide de me tourner vers les soldats sur speeders ; j’en saisi un avec la Préhension de Force et l’oblige à bousculer les autres. Le speeder du milieu bouge de partout et cogne les deux autres, qui viennent tomber sur la terrasse en se renversant. Quand au dernier, je soulève son pilote pour l’envoyer valsé contre les premiers soldats qui arrivent de la pièce. Ces derniers tombent en quilles.
    Je saute ensuite sur le Lancer Bike puis je pilote pour prendre la direction de l’arène. Je manœuvre le véhicule aussi bien qu’avec mon propre speeder mais je fais attention avec la hauteur où je suis du sol. Je ne veux pas de souci où je risque de tomber de très haut et m’écraser.
    Alors que je me rapproche de quelques kilomètres du mur d’enceinte du palais, je sens du danger derrière moi. D’autres soldats sur Lancer Bike 105-Z rappliquent ; je suis obligé de les semer ou de zigzaguer pour les éviter. Sauf qu’ils ne me lâchent pas d’une semelle. Et le pire, c’est qu’ils me tirent dessus avec les armes de leur speeder. Je m’efforce de tout faire pour les semer et les éviter ; je décide même de ralentir brusquement pour me mettre derrière eux mais ils font des arcs de cercle pour se remettre à ma poursuite.

    Finalement, un tir de canon d’un des speeder a eu raison de moi : il vient se loger dans le moteur arrière du mien. Le moteur surchauffe et explose. Et je m’écrase juste au moment où je commençais à atteindre les remparts. Le speeder tombe… et s’écrase contre le sol du chemin de ronde des remparts. Je suis éjecté brutalement de mon siège et mon corps ricoche sur le sol, tournant sur moi-même durant ma chute. Je finis par m’arrêter et me retrouve au sol, allongé, en train de gémir de douleur. Mon corps commence à se remettre rapidement des conséquences de la chute grâce à ma maîtrise du Curato Salva. Je me relève doucement, lâchant un cri étouffé de colère.

    Moi : - Pétrin de m*rde ! Ils m’ont salement amoché !

    Je suis maintenant debout. J’aperçois le bâtiment ovale de l’arène sur ma gauche, à quelques mètres de ma position, puis je porte mon attention vers le reste du chemin de ronde.
    Une vingtaine de soldats foncent vers moi des deux côtés, les soldats sur Lancer Bike reviennent à la charge, et le mur d’enceinte est trop haut pour que je me risque à sauter en bas. Je dégaine mon sabre-laser et l’allume, sa lame bleue azur jaillissant une fraction de seconde. Je dois me défendre pour avoir le temps de réfléchir à une solution. Les soldats arrivent enfin et commencent à me tirer dessus. Je pare tous les tirs qui viennent sur moi, je les dévie dans d’autres directions et je fais ça pour un bon bout de temps. Les tirs de blasters fusent de partout mais je résiste autant que je peux. Les soldats continuent d’user les batteries de leurs blasters, sans se rendre compte que je le leur fait faire pour gagner du temps.
    Je m’aperçois que les soldats sur speeders arrivent. Leurs tirs de canon viennent sur moi mais je les dévie sans souci. Je réussis même à en renvoyer plusieurs, qui frappent les Lancer Bike pour les faire exploser et tomber avec leurs pilotes. Là ! Des ennemis de moins.
    Manque de vigilance, je me fais toucher à l’épaule et érafler aux autres membres. Je dois reprendre ma concentration si je veux survivre à cette bataille. Les tirs continuent de fuser et je les pare tous.
    Puis… les blasters se turent. Leurs batteries étaient vides. Paniqués, les soldats se dépêchent de changer leur batterie pour continuer la lutte. Pas de chance pour eux, je profite de l’occasion pour me concentrer sur tous et leur infliger un étourdissement collectif par la Force. Sonnés, les soldats tombent sur le sol et perdent conscience. Une fois que tous sont à terre, je rengaine mon sabre éteint puis me frotte les mains.

    Moi : - Parfait. Me voilà hors de danger et débarrassé de tout ennemi.
    … : - Ça, c’est ce que tu crois…

    Je me retourne en reconnaissant la voix. Sur ma droite, à quelques mètres de près, la jeune humaine blonde en tenue noire et veste vert forêt est là et pointe à nouveau son pistoblaster sur moi.

    Fanny Keto : - … Kayliburn !
    Moi : - Encore vous ?!!
    Fanny Keto : - On n’arrête pas si facilement une Chasseresse en action. Je vous ai enfin retrouvé.
    Moi : - Je pense que vous n’avez retenu la leçon de la dernière fois.
    Fanny Keto : - Que les choses soit claires. Notre combat dans la station spatiale n’a rien d’exceptionnel. J’ai affronté des Forceux aussi redoutables que vous et je m’en suis toujours sorti. Comparé à ce que j’ai vécu, c’était pour vous une manière de s’échapper.
    Moi : - Et je vais encore vous échapper^^.
    Fanny Keto : - Non, pas cette fois !!!

    Fanny appuie sur la détente. Des tirs répétitifs m’assaillent vite et je suis vraiment obligé de tout esquiver. Je n’ai même pas le temps de dégainer à nouveau mon sabre pour l’allumer. À mon regret, je dois sortir mon propre blaster, durant une roulade sur le côté, puis appuyer sur le petit bouton vert sombre au-dessus de la détente. Un long trait laser de couleur bleu pointe entre les deux yeux de la jeune fille. Fanny, dans un gémissement de douleur, se couvre le visage pour empêcher le fin rayon bleu de lui blesser l’arrête du nez et de l’aveugler temporairement. Une fois que je cesse de pointer, elle recommence à me fusiller dessus.
    Le duel s’annonce particulier. La chasseresse de Forceux me tire désespérément dessus en espérant m’avoir tandis que je la déstabilise avec mon rayon laser bleu. C’est entretemps que je m’aperçois que d’autres soldats arrivent des deux côtés. Je me dois donc de quitter le combat.

    Moi : - Au plaisir de ne plus vous revoir, Keto.
    Fanny Keto : - Non ! Kayliburn, revenez !

    Je m’élance sur le rebord de la muraille et réalise un grand saut de Force, qui me permet de passer en planant au-dessus du vide, et d’atterrir pile dans un conduit d’aération de l’arène. Je disparais de la vue de tous. Je me laisse glisser dans le conduit, les bras collés le long de mon corps et les jambes tendues. J’atterris enfin dans une salle… qui est celle où les gladiateurs devaient loger pour se préparer. La salle est vide, aucune affaire ne traîne et le couloir menant à la scène est grand ouvert. J’entends les clameurs venant des gradins retentir faiblement jusqu’ici.
    C’est au cœur de l’arène que mon paternel se trouve. Je dois l’aider.
    Prenant mon courage entre mes mains, je m’avance dans le couloir et me prépare… pour le combat !

    Ce message a été modifié par galen-starkyler le mercredi 27 mai 2020 - 15:51

    mardi 27 juin 2017 - 21:09 Modification Admin Permalien

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    waren

    15805 Crédits

    Wobani, complexe pénitencier impérial..

    Marcus regardait les deux prisonniers verrouillés les portes du bloc trois au fer à souder, après avoir disposés le long de son couloir des explosifs à des endroits stratégiques, tout en murmurant des psaumes évangélistes de multiples cultures. Reno qui se trouvait à sa droite sourcilla, si la république se décidait à déclencher les hostilités et envoyer ses monstres de l'enfer, les bombes ne les stopperaient pas avant d'avoir atteint leurs cible. Le directeur tourna la tête et lui jetta férocement un de ces air malveillant dont il avait l'habitude. Le médecin impérial le regarda, puis sentit la présence d'une autre personne dans la pièce. La chevalière Jedi se tenait dans l'encadrement de la porte. Tous se figèrent. La Morue enleva ses lunettes de ferronnerie et déglutit en voyant la demoiselle. La non humaine fit un pas et demanda ce qu'il se passait.

    - Nous ne faisons rien, grommela Marcus, nous scellons une section en prévisions de potentielles représailles de nos amis de la très grande République. Vos pouvoirs magiques vous ont chuchotés quelque chose à ce sujet ? Une vision avec des chiens de l'enfer ou une vague de robots armés d'une moulinette ? Si ce n'est pas le cas, veuillez m'excusez, je dois retourner à mon bureau. Reno, quand ce bloc seras finit, affectez ces deux idiots aux suivant. Et dites à cette Jedi de cesser de se pavaner avec sa robe et son sabre. On est dans une prison ici !! Et mes détenus sont des matricules à doubles chromosomes. Des récalcitrants !! Des troubles pets, aussi intelligents que des rats Womp, oui c'est de toi que je parle La Morue. Remet toi au travail. Et toi aussi, le Charognard.

    La sensitive ne dit rien, elle serra le poing et ferma les yeux, il n'y a pas d'émotions.. il y a la paix. Elle se répéta deux fois cette phrase. Puis elle fut bousculer par un rodien borgne.

    -  Chef !! Le radar as capté un truc sur le réseau, mais ça as duré que deux secondes, après plus rien. C'est peut être un astéroïde ou..

    - Ou peut être ma main dans ta figure Numéro 13, nom d'un cigare mal roulé, mais pourquoi j'ai été transféré ici ? J'ai que des imbéciles ici.
    Reno vous savez ce que vous devez faire, désolé ma petite dame, j'ai un machin à vérifier. Pus de hutt à la morve moelleuse, je déteste les mercredi..

    Le médecin soupira et les hommes reprirent leurs travail. L'ancien officier impérial s'excusa auprès de la demoiselle du comportement de ce Directeur colossal qui ne mâchait pas ses mots.

    Ce message a été modifié par waren le vendredi 21 juillet 2017 - 10:41

    mercredi 28 juin 2017 - 16:57 Modification Admin Permalien

  • Avatar Padme111

    Padme111

    27168 Crédits

    Byblos

    Malik – Bien le bonjour l’ami ! C’est vous qui réceptionner la livraison ?

    Rien qu’en entendant la phrase prononcé par son ami, Dexter se doute que l’interlocuteur est Wilko, même s’il a du mal à reconnaître sa voix. Et en descendant la rampe et arrivé derrière Malik et Felise, Dexter constate que son intuition à vu juste. Felise semble déjà nerveuse, Malik faussement détendu devant Wilko qui est leur fait face et deux gardes humains sont chaque côté. 

    Wilko – Exactement ! J’ai le regret de vous dire que cette commande fut annulé le jour même de l’envoie et que je ne comprends pas pourquoi vous êtes quand même venu !

    Felise – Oh, toutes nos excuses, monsieur Ingver, mais je puis vous assurer que nous n’avons pas reçu l’annulation. 

    Les gardes humains en uniformes placent en joue les trois membres d’équipage du Fusé. Wilko espérait que Felise s’excuse et dise qu’ils allaient repartir immédiatement mais en reconnaissant Dexter, il eu un hoquet de surprise. 

    Wilko – Mais qu’est-ce que … Vous avez amené quelqu’un d’autre avec vous ???

    La tension est à son maximum et Dexter ressent très facilement dans la Force que Wilko est très surpris, nerveux et contrarier de le voir. Le Besalisk Forceur plonge dans la Force afin de mieux ressentir Wilko et réalise que c’est bien plus que de la nervosité, Wilko à peur. Dexter essaye de jouer le jeu tel le plan établi dans les minutes précédentes. 

    Dexter – Doucement, je ne veux pas d’ennuie. J’ai juste ma prothèse bloquée. 

    Wilko est figé et les gardes entourent Dexter muni d’un appareil dans une main et leurs armes dans l’autre. Felise voulu intervenir mais Malik la retient. 

    Instinctivement, Dexter active mentalement l’ordinateur. Son implant oculaire s’active et lui donne déjà des informations utiles. 

    Activation 
    Attention Danger : Armes détecter – Blaster. 
    Scan des humains : Analyse Normal. 
    Scan des outils : Scan biométrique des spécificités artificielles. 

    Dexter réalise que les gardes vont vérifiés l’état de ses prothèses. Aussi, mentalement et par la confirmation d’un clin d’œil artificiel, il désactive son bras supérieur gauche.

    Le garde scan Dexter qui se laisse faire, plaçant ses trois autres bras vers le haut. Wilko semble ne pas en revenir que Dexter soit devant lui. Il est parfaitement clair, qu’il l’a reconnu. Malik et Felise reste pochent l’un de l’autre observant tour à tour les gardes et Dexter, ainsi que Wilko. Enfin, l’un des gardes se retournent vers Wilko. 

    Le garde 1 – RAS, Monsieur Ingver. Il semble dire vrai. 

    Le garde 2 – C’est étrange que la prothèse vienne d’ici car je ne retrouve pas son matricule d’identification ?

    Wilko – C’est normal. 

    Tous les regards interrogateurs sont maintenant tourner sur Wilko. 

    Le garde 2 – Monsieur Ingver, c’est impossible. Je peux lire la marque de fabrique de cette prothèse, c’est bien l’une de chez nous, mais…

    Wilko – Je sais, il n’y a pas de matricule et donc pas identification. 

    Le garde 1 – Et comment vous l’expliquer ?

    Wilko – C’est le garde du corps personnel d’un homme d’état et c’est tout ce que vous devez savoir. Je m’occupe personnellement d’eux. Gardes, disposer ! Tout est en règle. 

    Au grand étonnement de Malike, Félise et Dexter, les gardes saluèrent Wilko et partent. Pendant un instant, le regard de Wilko et Dexter restent figé l’un vers l’autre. Dexter peut ressentir de la peur, de la joie, de l’inquiétude et de la colère en Wilko. Puis, Malik essaye de désamorcer la situation. 

    Malik – Si la commande est annulé, nous pourrons le vérifié, mais sommes nous d’accord pour une vérification de la prothèse de …

    Wilko – Oui ! C’est par ici, suivez moi.

    mercredi 28 juin 2017 - 17:43 Modification Admin Permalien

  • Avatar Zokuron

    Zokuron

    2044 Crédits

    Post fait avec Zadyssa



    Zokuron avait passé la visite médicale sans problème notoire. Il avait fallut lui expliquer plusieurs fois en quoi cela consistait ainsi que son utilité avant qu'il n'accepte d'être tripoté dans tous les sens, mais finalement il s'était laissé faire.

    Aujourd'hui, alors que Zokuron vagabonde dans les entrailles de l'immense créature métallique, observant avec intérêt son fonctionnement, il croise l'humaine présente lors de son rapatriement chez les jedi. Il s'approche d'elle, un sourire au lèvres, attendant de voir si elle repèrerait sa présence. Elle se retourne finalement vers lui, l'air agréablement surprise de le voir.

    Zadyssa: Oh, salut ! Zokuron, c'est ça ?

    Il hoche de la tête en signe de confirmation, puis demande:

    Zokuron: Oui, c'est ça. Et toi, c'est Zadyssa je crois...?

    Zadyssa: Exact.

    Un rapide silence s'installe, les deux jeunes gens hésitant sur la suite. C'est le togruta qui se lance en premier:

    Zokuron: Tu es une jedi depuis longtemps ?

    Zadyssa: Non, j'ai été récupérée quelques heures avant toi par Kinsa. Mais sauvée est le mot le plus juste, je pense.

    Etonné, Zokuron hausse les sourcils. Il n'avait pas remarqué de traces d'un sauvetage musclé chez elle lorsqu'il fut récupéré. Mais maintenant qu'il y repense plus en détail, il se souvient que Zadyssa avait passé une bonne partie du voyage dans sa chambre.

    Zokuron: Oh ? Sauvée de quoi ?

    Zadyssa : Des griffes de la République...

    Zokuron: Qu'est-ce que c'est la...république ?

    Cette fois, c'est au tour de l'humaine d'afficher une expression d'étonnement.

    Zadyssa : Tu. Ne. Connais. Pas. La. République ?

    Sur quoi, le togruta répond d'une voix des plus banales.

    Zokuron: Non. J'ai lu sur l'holonet que c'était un genre de rassemblement de peuples, comme les clans en tribus chez moi. Mais je n'y suis jamais allé.

    Zadyssa: C'est un peu ça. Apparemment, avant, c'était une république démocratique, alliée des Jedi et membre de la Coalition. Mais maintenant... Elle chasse les sensitifs à la Force...

    Zokuron: Pourquoi ça ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

    Zadyssa : Je ne sais pas exactement... ça s'est passé avant ma naissance. Tout ce que je sais, c'est qu'elle s'est retournée contre leurs alliés...

    Zokuron: Les sith, tu penses ?

    Zadyssa : Je ne sais pas... Peut-être, ou peut-être pas.

    Zokuron: Hm....

    Le togruta détourne la tête, observant le couloir dans lequel ils sont.

    Zokuron: Je ne m'attendais pas à ce que les jedi vivent dans des vaisseaux. De ce que j'ai lu, ils ont des temples sur des planètes normalement, je crois.

    Zadyssa: Oui, mais je présume que si la République traque les sensitifs, elle a également mis de quoi garder ces lieux, d'où le fait qu'ils n'y sont sans doute pas retournés. D'autant plus que les Jedi ayant survécu à la purge sont restés dans la carbonite pendant vingt ans, alors...

    De la surprise est visible chez Zokuron quand Zadyssa parle de la carbonite et de la durée. Le togruta n'a aucune idée de ce qu'est la carbonite, mais il se dit qu'être prit dedans pendant vingt ans doit être insupportable. Toutefois, il préfère garder ça pour une prochaine fois et dit:

    Zokuron: La république est si grande que ça ?

    Zadyssa: Oh oui. Elle a beaucoup de secteurs sous contrôle. Ma planète natale, par exemple...

    Le visage de Zadyssa s'attriste.


    Ce message a été modifié par Zokuron le jeudi 29 juin 2017 - 21:16

    jeudi 29 juin 2017 - 21:10 Modification Admin Permalien

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