Le Temple Jedi 6 (page 109)

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  • Avatar Kaarde

    Kaarde

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    (Post écrit par Baaaaaaal)

    Mirax.
    Je t’ai tant aimée.
    J’ai tant vécu pour te venger. Pour ce qui est d’honorer ta mémoire les Jedi s’en chargeront mieux que moi.
    Et toi, Ange, pourras-tu un jour me pardonner ?
    Pour venger Mirax j’ai dû sacrifier un autre amour. Mais c’est sans doute mieux ainsi. Toi et tes proches avez beaucoup souffert par ma faute, autrefois. Il vaut mieux pour Ange que je disparaisse de son existence.
    Je quitte la scène galactique auréolé de gloire, au pinacle de la puissance comme autrefois après la Guerre du SEZ. La légende déjà immense de Baaaaaaal, le Fléau de la Galaxie, le Seigneur Noir des Sith, l’intuable, est désormais plus forte que jamais, liée à celle du Général Gunnar, le héros, le grand stratège. On ne m’oubliera jamais.
    Mais moi je souhaite oublier cette galaxie. Cette galaxie qui m’a toujours résisté, qui m’a toujours refusé tout ce à quoi j’aspirais malgré ma force, malgré ma puissance. J’ai déjà compris en mourant au Temple Jedi qu’il était vain d’aller contre la volonté de la Force.
    Et à présent sans Mirax, sans Ange… vers où diriger mes pas ?



    Le terrible Maître Sith se tenait droit et raide devant la baie vitrée de ses quartiers personnels à bord de la Main Écarlate, attendant quelque chose qu’il ignorait lui-même.

    Kaarr. - Ahem !
    Baaaaaaal. - Qu’y a-t-il, Kaarr ?
    Kaarr. - Tu sais que tu n’es plus obligé de t’enfermer ici pour commander, hein ? Tu peux de nouveau apparaître sur la passerelle de commandement. Ça ferait plaisir aux hommes.
    Baaaaaaal. - Merci mais je suis très bien ici, Kaarr. Où en sont les préparatifs ?
    Kaarr. - La dernière navette de ravitaillement est arrivée. Ton vaisseau sera bientôt prêt à disparaître.
    Baaaaaaal. - Tu sembles… déçu. Quelque chose te chiffonne ?
    Kaarr. - Non, ce n’est rien. Disons que tu n’es pas le seul à avoir espéré une autre conclusion.
    Baaaaaaal. - Hum.

    Le vieux whipid se retourna pour se retirer.

    Baaaaaaal. - Kaarr, attends… Je ne te l’ai pas dit, mais… merci. Je te dois beaucoup.
    Kaarr. - Hein ? Méhéhé, tu aurais dû me prévenir, j’aurais fait un holovid de ce moment.
    Baaaaaaal. - Je suis sérieux. Sans toi et ta loyauté le mythe du Général Gunnar n’aurait jamais tenu si longtemps. Tu t’es dangereusement exposé pour moi pendant vingt ans et, peu de Sith te le diraient, je t’en suis reconnaissant.
    Kaarr. - Laisse tomber, fripouille ! Je te l’ai dit sur Korriban, j’étais curieux d’assister au grand retour du mythique Baaaaaaal, de te voir à nouveau botter les fesses de l’échiquier galactique ! Ça valait l’attente et les risques, crois-moi !
    Baaaaaaal. - Mais à cause de ton association avec moi tu es maintenant obligé de disparaître. Tu fais désormais partie des dix têtes les plus recherchées dans la galaxie.
    Kaarr. - Ha, je suis quand même loin derrière toi et Vicious, les deux leaders du classement ! Et si tu savais comme nos hommes me respectent, pour cette place dans le Top 10 !
    Baaaaaaal. - Donc aucun regret ?
    Kaarr. - Aucun. Tu sais, ces vingt dernières années, tu étais peut-être trop focalisé sur ta vengeance pour t’en rendre compte, mais moi ça m’a rappelé le passé, quand nous bourlinguions à droite à gauche, toi, moi et An…
    Baaaaaaal. - Merci tu peux me laisser.

    Roujonma Kaarr ne se fit pas prier et abandonna le Seigneur Sith à sa froide mélancolie. Baaaaaaal méditait sur son futur désormais incertain, sans but. Il format une petite tempête de foudre dans sa main, la contempla, l’étouffa dans son poing.

    Baaaaaaal (murmurant). - À quoi bon la puissance…
    Ange. - Sérieusement… une navette de ravitaillement ENTIÈRE dédiée à ta réserve de brandy ? J’avais à peine la place de me tenir debout !

    Comment ?! Baaaaaaal fit volte-face.

    Baaaaaaal. - Mon An… ?

    Paf !
    Il encaissa de plein fouet une gifle mémorable, chargée de rancœur, qui aurait sans doute abattu un rancor.

    Ange. - Je te la devais, celle-là.
    Baaaaaaal (frottant sa joue). - Je ne peux te contredire. Tu…

    Elle se jeta sur lui elle lui offrit un baiser fougueux, auquel il s’abandonna volontiers. Il plongea ses yeux sombre dans les siens tout en la maintenant serrée contre lui.

    Baaaaaaal. - Après tout ça, tu es sûr ? Sachant qui je suis ?
    Ange. - Tu es Gunnar Go…
    Baaaaaaal (sombre). - Non ! Gunnar est un spectre du passé, une fausse identité que j’ai créée et dont l’idée m’est venue après nos retrouvailles sur Myrkr. Tu sais qui je suis.
    Ange. - Tu es…
    Baaaaaaal. - … celui qui a détruit le Temple Jedi, celui qui a le sang de Polux Horn Terrik et celui de nombreux de tes amis Jedi sur les mains, celui qui a massacré publiquement les dirigeants du SEZ et exécuté ses propres apprentis, celui qui a presque détruit la vie de Tyria, celui qui a failli tuer ta fille. Tu sais qui je suis, dis-le.
    Ange. - Tu…
    Baaaaaaal. - Dis mon nom.
    Ange (résignée). - Tu es… Baaaaaaal.

    Elle était donc prête à accepter la vérité. Et pourtant elle restait là, auprès de lui.

    Ange. - Tu es Baaaaaaal… et tu m’aimes.
    Baaaaaaal. - Et je t’aime… Pars avec moi.
    Ange. - Je voudrais, mais… tu dois savoir… je… je suis désolée…

    Des larmes. De la peur. Un regard fuyant. Qu’est-ce qu’elle pouvait avoir à dire qui l’a terrifiait tant ? Un rapide sondage de la Force lui révéla qu’elle était enceinte. Baaaaaaal commençait à comprendre, et à avoir peur lui aussi.

    Baaaaaaal. - Oh, je vois. Je suis de trop.
    Ange. - Non ! Non, ce n’est pas ça, mais…
    Baaaaaaal. - Qui est le père ?

    La corélienne hésita longtemps.

    Ange. - Wes.
    Baaaaaaal. - Wes Hamera, hein…

    En une fraction de seconde la colère et les milles images de tortures qui traversèrent son esprit laissèrent la place… à l’amusement. À l’image du fier Hamera, figure parmi les chefs de la Coalition Galactique, cocufié par l’être le plus dangereux de la galaxie, complètement impuissant, humilié.
    Baaaaaaal laissa échapper un long rire franc. Le premier depuis une éternité. Depuis une autre vie.

    Baaaaaaal. - Muhahahahaha ! Je sens qu’un seul de nous deux va vraiment apprécier cette situation !
    Ange. - Tu es bien un Sith.
    Baaaaaaal. - Le pire de tous. ADRIEEEEENNE !


    Salut à tous les fans de brandy !

    samedi 28 novembre 2020 - 23:09 Modification Admin Permalien

  • Avatar Dark-Spencer

    Dark-Spencer

    2529 Crédits

    Dark Spencer, se sent orphelin et déçu suite à l'abandon de Baaaaaaal. Pourquoi ne l’a t'il pas amené avec lui   ? Il est parti sans même un dernier regard. Etant désormais seul Maître de lui-même, le fauve est bien décidé à prendre les choses en griffes. Il se rend sur la flotte Chu'Unthor appartenant désormais au Triumvirat pour la superviser, avec l'accord de ses partenaires Ordo et Waren.
    Tout le monde s'écarte sur son chemin. Il attrape l'Amiral en charge du vaisseau-mère et le fait imploser via la Force. Il s'adresse au second:

    Spencer - Bon c'est fini les Jeedaï ici, maintenant c'est moi qui commande Gnrr   ! Si ya quelqu'un qu'est pas d'accord avec ça (il désigne les restes de l'Amiral) voilà le sort qui vous est réservé.

    Tout le monde le prends très au sérieux et pas un ne moufte.

    *Les deux autres glandus m'ont dit d'y aller molo mais c'est MA flotte   ! MON héritage   ! J'fais c'que j'veux Gnrrrinhinhin*

    Il s'adresse au second.

    Spencer - Maintenant c'est toi l'Amiral. Ta première tâche ça va être de me dire qui sont d'après toi les membres les plus lâches de cet équipage.
    L'Amiral - Mais...

    Spencer le regarde de haut, d'un mouvement aussi rapide qu'inattendue il lui enfonce les pouces dans les yeux, le soulève et écartèle son crâne.

    Spencer - Je n'aime pas les «   Mais   »...  BON IL ME FAUT UN AUTRE AMIRAL   !!

    Après avoir passé son casting et repeint le pont des entrailles et du sang des quelques premiers candidats décevants, il trouve enfin sa perle rare. Un salopard de première prêt à vendre père et mère pour réussir.


    Spencer - Comment tu t'appelles   ?
    Le mec - Juste Pâ.
    Spencer - Ha donc t'as pas d'prénom   ? Et si j'veux t'appeler je ne t'appelle pas   ! Môhahaha   !

    Il n'ose rétorquer que c'est Juste son prénom.


    Spencer - T'façons c'est naz comme nom. Vu ta corpulence je vais plutôt t'appeler Grota.
    Amiral Grota - Bien Monseigneur. Quels sont vos ordres   ?
    Spencer - Comme je l'ai dis tantôt, vas me chercher les pleutres et les chouineuses de la flotte. Envois-les en salle d'interrogatoire. Et cap sur Cathar.
    Amiral Grota - Bien Monseigneur.

    Quelques minutes après, en salle d'interrogatoire, le Sith arrache les noms des soldats les plus loyaux à l'Ordre Jedi de la bouche de ses interlocuteurs apeurés. Puis il demande à l'Amiral de réunir les lâches et les loyaux au hangar principal sous prétexte d'une réunion d'information concernant les nouvelles directives. Une centaine d'hommes se retrouve alors réunis au garde à vous dans le hangar entre questionnements et appréhensions. Le nouveau maître de la flotte se présente devant eux et leur tient ce discours   :

    Spencer -
    Si je vous ai fait venir ici aujourd'hui, c'est parce-que vous êtes la crème de la crème   ! Vous avez vaillamment combattu aux côtés des Jeedai pour les uns, et lâchement balancé vos collègues pour les autres. Vous êtes désormais mes chouchous et ce jusqu'à votre mort. Un équipement spécial va vous être attribués, soyez fiers   ! Ne bougez pas je reviens niééhéhé...

    Le Cathar se retire à l'étage, bien à l'abri dans la salle de contrôle du hangar. Il les regarde par la vitre, leur fait un signe de la main tout en leur parlant au micro   :

    Spencer - Quand je vous ai dis que vous étiez mes chouchous, si vous m'avez cru c'est que vous êtes encore plus stupides que je pensais   ! Gnaaha   !

    Sur ce il enfonce le bouton rouge et désactive le champs de protection du hangar. La scène qui s'en suit lui procure dés lors un grand plaisir et il ne peut s'empêcher de rire à la vue des soldats étouffant, suffoquant, agonisant, et flottant devant la vitre les yeux exorbités et la peau virant au violet.

    Spencer - Voilà une bonne chose de faite   !

    Quelques parsecs plus tard, la flotte arrive en orbite de sa planète natale. Ni une ni deux il se rend à Kehalt, au palais du gouverneur Kred et se décrète Grand Roi de Cathar. Il s'entretient avec les anciens afin de gagner leur respect et celui du peuple, il joue sur le fait que ce sont les Sith qui ont débarrassé la galaxie du maléfique Sovereign, et qu'il apporte avec lui une puissance de feu jusqu'alors inégalée sur ce monde. Il fait du gouverneur Kred son conseiller personnel, puis, suivant son premier conseil, il prends le nom de «   Roi Tuefa 1er   », le nom de Spencer étant trop évocateur de son passé Sith. Son fils devient alors le Prince Terrence. Ce putsch est immédiatement accompagné d'un discours déclamé depuis le grand arbre millénaire et diffusé sur toute la planète.

    Spencer - Mes chers cons-citoyens   ! Mes chers cons-patriotes   ! L'heure est venue, il est grand temps pour nous de rendre ses lettres de noblesse à notre race   ! J'unifierai toutes les tribus et nous fonderons le grand Royaume de Cathar, ensemble   ! Nous sommes les meilleurs guerriers, et à partir d'aujourd'hui l'univers entier devra compter avec nous   ! Je vous assure prospérité et respect, je vous donnerai gloire et richesse   !  Que notre destinée soit   ! Vive Cathar   ! Vive moi   !

    Une grande campagne de propagande est lancée afin de manipuler les masses et d'asseoir son règne. Les opposants sont personnellement traqués par le Roi et sa fidèle garde d'élite constituée de féroces et avides Cathars triés sur le volet.
    Il remplace les membres d'équipage manquant de la flotte Chu'Unthor, rebaptisée après moult réflexions la Flotte Kiflote, en recrutant dans l'armée de Cathar puis se rend sur Coruscant pour entamer les négociations avec les pontes de la Coalition.

    vendredi 11 décembre 2020 - 17:00 Modification Admin Permalien

  • Avatar Ordo

    Ordo

    20495 Crédits Modo

    Coruscant - La Chancellerie - Salle du Haut Conseil

    Les pour-parlers avaient débutés depuis quelques jours entre les chefs des premières puissances. En tant que nouvelle Chancelière Suprême de la République restaurée, Jocaste s'évertuait à conserver les meilleurs rapports possibles entre les différentes factions de la Coalition, désormais électrons libres dans une galaxie sans dessus dessous. Sans un chef ultime pour les unifier toutes, un chef que Baaaaaaal avait su représenter en tant que Général Gunnar, les premières dissensions apparurent presque instantanément après la fin du règne sans partage de Satsa Cki alias Dark Sovereign. Ils avaient déjà commencer à se disputer les restes du cadavre Républicain. Ce qu'il allait advenir de Coruscant était au coeur des débats. Mais le sujet le plus épineux demeurait le sort des mondes libérés par les clans Néo-Mandaloriens et les Impériaux.

    Etaient réunis autour de la grande table ronde : la Chancelière Jocaste en plein milieu, avec  le Maréchal Thore, derrière eux se tenaient le haut-Amiral Hentonar et le Général Arek ; du côté gauche de la table : le Commandeur Kang Lian de Zonama Sekot assistée de la Prêtresse Yuuv'Harli ; Jorus Beku'n, désigné nouveau grand Maître de l'Ordre Jedi ainsi que l'ambassadrice Jedi Maître Aynor A'Lask. De l'autre côté: l'Empereur Horn et le grand Moff Trawkins ; Mandal'ore la Consacrée, accompagnée du chef du clan Ordo ; Plus étonnant et au grand désespoir des Jedi, Dark Spencer était présent avec le nouveau titre de "Grand Roi Tuefa", et derrière lui se trouvait un autre Cathar, le conseiller Kred ; enfin, positionnés entre eux, deux représentants de la Guilde, Wes Hamera et le très discret Ganner, complétaient le tableau. Cette assemblée exceptionnelle devait ratifier le premier traité de paix entre les superpuissances.

    Thore - Je crois que tout est en ordre.
    Jocaste - Bien, maintenant que vous avez bien pris connaissance du texte, pouvons-nous passer à la signature ?
    Jorus - L'Ordre Jedi valide le texte et est prêt à le ratifier.
    Wes - Comme vous le sentez, ça change pas grand chose pour nous.
    Kang Lian - Nous ausssssi. Les Vongs ssssoutiennent ce traité.
    Waren - ... Ce texte est un affront.

    Première attaque de la part du chef des armées Impériales. Il fallait s'y attendre. Mandal'ore surenchérit.

    Jaia - En effet. Je pensais pourtant que nos revendications étaient claires. Or, il n'est fait mention à aucun moment de Taris et des autres mondes libérés par les Néo-Mandaloriens ou l'Empire. Pire que ça, il n'y a rien concernant la reconnaissance du Triumvirat.
    Spencer - Gnrrr, ni de mon royaume !
    Jocaste - Vous devez comprendre la position de la République. Reconnaître ce séparatisme ou la cessation de ces territoires nous attirerait de trop nombreux détracteurs.
    Jaia - Ne pas la reconnaitre, insulterait notre peuple et la mémoire de nos soldats tombés lors des efforts de guerre. Cela ne saurait rester sans conséquence diplomatique.
    Jocaste - N'y voyez aucune injure, nous avons longuement étudié la question et, dans un premier temps, accepter vos troupes sur Coruscant relève déjà d'un grand pas vers une entente à long terme.
    Thore - Quand à vous, Grand Roi, vous pouvez vous donner tous les titres que vous voulez, vous restez un Sith. Un adepte de Baaaaaaal qui plus est.
    Spencer - Frrrr ! Dois-je vous rappeler qui a vous a permis d'être ici ? Assis sur vos séants dans ce bureau ?!
    Wes - On s'en passera, merci...
    Jorus - Si nous l'avions sû, dés le début, nous aurions sûrement agis différemment.
    Ordo - Sûrement, oui, et nous serions probablement tous morts aujourd'hui.
    Spencer - Grrrâh! C'est certain ! Et si vous ne voulez pas que je vous... !!!?

    Une patte griffue se posa sur l'épaule du Sith à fourrure, l'interrompant. Le conseiller Kred se baissa et murmura quelque chose à son Roi, tandis qu'une grande exaspération montait de chaque côté. Incroyable mais vrai, Spencer se calma avant de reprendre.

    Spencer - Grrr gnnnrr... bref ! Ce traité vaut pas un clou... N'espérez pas que j'y pose la moindre griffe.
    Waren - Nous non plus. On ne s'est pas battu pendant deux décennies pour que Verm'er se pointe à la fin et s'arroge la plus grosse part du gâteau sous notre nez.
    Jaia - Cela me semble clair.

    Ce nouvel arrêt allait remettre les négociations au point mort. Rien n'avait bougé depuis des semaines. Pour la Nouvelle République, reconnaître le Triumvirat était très dangereux, Jocaste le savait, mais devant des chefs de guerre aussi remontés, il paraissait tout aussi dangereux, voire plus encore, d'éviter ce point. Elle tenta encore de les amener sur son terrain.

    Jocaste - Ecoutez, nous devrions...
    Ordo - Non. Chancelière. C'est vous qui allez écouter. Écoutez tous.

    Tous détournèrent le regard vers lui. Mandal'ore avait toute confiance en son bras droit, en qui elle avait placé de grands espoirs pour l'honneur des siens. Il savait se faire entendre, sans aller trop loin. De plus, il était un ancien membre du conseil Jedi et il avait personnellement participé à la réhabilitation de Grilamen et à la nomination de Jocaste en temps que présidente de Ver'mer.

    Ordo - Comme nous l'avons déjà expliqué à maintes reprises, cette guerre n'aurait pas pu être gagnée sans nos différents appuis. Vous tentez de sauver les apparences, mais nous avons livré la plupart des combats, et nous demandons légitimement d'être reconnus à hauteur de nos sacrifices.

    Sa visière se porta sur Wes, qui ne compris pas exactement pourquoi il était ciblé, avant de revenir lentement sur la mère d'Eckmül. Alors, Jaia Tepal poursuivit sur le même ton :

    Jaia - L'Alliance formée sous le nom de Triumvirat rassemblant l'Empire, Cathar et les Mandaloriens, doit être reconnue. Les mondes libérés par nos factions et tenus depuis la victoire, doivent nous être cédés.
    Ordo - Et vous devez cessé de nous prendre de haut !
    Aynor - Ceno... S'il te plaît...

    Le calme revint peu à peu lorsque le silence s'installa. Cera n'en rajouta pas, mais il fulminait intérieurement. Personne ne voulait rien lâcher. Cette entrevue était sur le point de dégénérer à la moindre occasion.

    Thore - Il est trop tôt, pour prendre de telles décisions. Vous devez le comprendre.
    Waren - Trop tôt ? Mais dites-moi, pendant que vous tergiversez, qu'est-ce qui nous empêche de déferler sur Coruscant avec l'ensemble de nos flottes pour en finir une fois pour toute avec la République ? Hmm ?
    Spencer - Gnrr! C'est vrai ça! Qu'est-ce qui nous en empêche en fait ?
    Jocaste - Ces menaces sont absurdes. La Nouvelle République n'est pas votre ennemie. Nous sommes dans le même camps. Nous sommes ici, avec vous, à négocier, et nous avons même accepter la présence d'un Sith. Nous faisons tout ce que nous pouvons.
    Spencer - Encore heureux Gnrrr !
    Ordo - Reste que c'est cette République corruptible et la faiblesse de l'Ordre Jedi qui nous a mené là. Vous ne pouvez nier les défaillances de votre système.
    Thore - Nous ne nions pas celles de l'ancien système, cependant, vous devez nous laisser nous réorganiser depuis la racine. Cela ne peut se faire aussi rapidement. Nous avons besoin de plus de temps !

    C'était une chose compréhensible, mais les opposants en convenaient avec grande difficulté. Toutefois, c'était la première fois que le silence suivant ressembla à une approbation. La souveraine Bith s'engouffra dans cette première et sûrement unique brèche dans la conversation pour rassurer tout le monde:

    Jocaste - En attendant, le traité de Coruscant stipule bien que vos factions ont le droit de commenter et contester nos réformes, et de se trouver sur la planète-cité. Vous êtes les bienvenus, vous aurez chacun un secteur dédié, et une place au sénat.
    Jaia - C'est la moindre des choses...
    Waren - C'est loin d'être satisfaisant.
    Jorus - Il nous faudra tous faire preuve de patience. Il s'agit là, d'un premier pas vers une paix durable... N'est-ce pas ce à quoi nous aspirons, après une époque si troublée ?

    Enfin, Jorus su trouver les bons mots. Malgré des intérêts opposés, c'était effectivement la volonté première de tous, car la guerre avait laissé une cicatrice profonde en chacun d'eux. Seul Spencer grimaça. Mais Mandal'ore, prit sur elle de faire un effort, et finit par céder la première.

    Jaia - Nous signerons le traité.

    Ordo tourna son casque vers elle, il allait répliquer mais elle repris d'un ton plus autoritaire:

    Jaia - Mais! Le traité de Coruscant s'applique uniquement à la capitale du noyau. Vous devrez nécessairement en composer un nouveau, à plus large échelle, en tenant compte de nos revendications, et ce dans les plus brefs délais, sans quoi nos relations pourraient significativement se détériorer.

    Elle ôta son gantelet et apposa son doigt sur l'écran du terminal qui lui faisait face, ratifiant le traité, avant de le remettre et de se lever promptement, immédiatement suivi de Cera.

    Jaia - En attendant, Taris et les autres mondes libérés resteront sous notre tutelle.

    Elle se retira sans cérémonie. Ordo n'accorda pas son habituel hôchement de tête à l'assemblée et lui emboîta le pas. Dans la foulée, l'Empereur Horn soupira tout en apposant son emprunte à son tour au traité. Spencer grogna fortement et, après que son conseiller ne lui souffle à nouveaux quelques mots, il ajouta sa patte au traité à son tour. Ils quittèrent la salle ensemble. Wes Hamera fut le suivant. Il en avait visiblement assez de se trouver entre deux feux. Quand ne restèrent plus dans la pièce que les représentants Républicains, Jedi et Vongs, la tension n'était toujours pas redescendue, et s'était concentrée autour de Jocaste.

    Jorus - Chancelière, Maréchal, vous pouvez compter sur notre soutien. Nous ne laisserons pas ces gouvernements totalitaires menacer la démocratie.
    Kang Lian - Nous nous joignons au ssssages paroles du jeedaï, vous avez notre parole, en mémoire du commandeur Sakanga.
    Jocaste - Merci, Maître Jedi, Commandeur. Maintenant, si vous le voulez bien, j'ai grand besoin de repos.
    Thore - Bien sûr, nous vous laissons.

    Jorus et Kang Lian apposèrent leur emprunte sur leur écran respectif et quittèrent la salle dans un silence pesant, suivi d'Aynor, de la Prêtresse Vong et des hauts gradés Républicains. Jocaste se retrouva seule, envahie d'une grande inquiétude. Elle posa la dernière signature sur le traité de Coruscant désormais ratifié. Une avancée majeure, mais maintenant qu'elle était Chancelière, et avec tant d'intérêts contradictoires animant la galaxie, elle était sûre de ne pas être au bout de ses peines.

    Ce message a été modifié par Ordo le vendredi 11 décembre 2020 - 19:36

    vendredi 11 décembre 2020 - 19:33 Modification Admin Permalien

  • Avatar Cole_PrCol

    Cole_PrCol

    2589 Crédits

    J'avais annoncé que le précédent post était le dernier ? Mwahaha, j'ai menti !

    Un champ d’astéroïdes de la Bordure.

       Un Trandoshan s’avance dans les couloirs étroits, éclairés par des veilleuses à la blafarde lueur orange, du complexe creusé au coeur d’un astéroïde.

       Il s’arrête devant une double porte hexagonale le temps qu’elle coulisse dans la paroi et révèle un bureau de petite taille. Le mur du fond est occupé par une verrière de transparacier. Toutes les autres  parois sont recouvertes de consoles électroniques parsemées de voyants lumineux et desquelles émanent un doux ronronnement et une insistante odeur d’ozone.

       Un fauteuil de commandement installé au centre de la pièce fait face à la verrière.
       Restant sur le seuil de la salle, le reptiloïde prend la parole :
       Trandoshan – Vous zz’aviez raizzon, Grand Ssio. Ssovereign… Ne règne plus. La République est totalement dézzorganizzée, la Coalission commensse déjà à sse dissputer sur la ssuccession du Ssith et ssur la manière d’éviter que ssela ne sse reproduizze.
    « Ssurtout, la Guilde ssort exssangue de sse conflit »

       Le fauteuil de commandement ne se tourne pas, mais une voix synthétique s’en élève.
       Grand Sio - Mes calculs sont toujours justes. Et le moment est venu. Néo-Systino peut sortir de la clandestinité, commencer sa domination de l’ensemble du monde criminel, voire plus. Que tous les chefs de secteurs soient informés qu’ils doivent à présent passer en activité maximale.
       Trandoshan – Bien, Grand Ssio.
       Grand Sio - Une dernière chose. Méfiez-vous de l’Empire...

                                                                                                               ********

    Une planète sans atmosphère à la périphérie de la Bordure Extérieure.


       La surface d’un bleu sombre et grêlée de cratères d’une planète dépourvue de vie organique, supplantée à toute heure par le seul manteau étincelant de l’espace infini.
       Pourtant, de la vie, il y en a eu, longtemps auparavant, comme en témoignent les ruines cyclopéennes d’une civilisation disparue, éparpillées sur tout le tour de la sphère de roche stérile.
       C’est au cœur d’une de ces villes désolées, miraculeusement épargnée par les chutes de météorites que se distingue un mouvement.
       C’est toute une surface mouvante qui se révèle au regard de celui qui se rapproche. La lumière des astres s’y reflète.
       Eau et glace n’existent plus depuis longtemps sur la planète abandonnée. Et ce qui compose cette marée miroitante semble parfois animée de lueurs propres.
       Sur un parvis supplantant la vaste esplanade, source de cette singulière agitation, une silhouette blanche, humanoïde, majestueuse bien qu’elle ne soit revêtue d’une simple cape du désert effilochée, s’avance et fait face aux dizaines de milliers de droïdes, de toutes formes et de toute taille rassemblés devant lui.
       Aucune voix, même synthétique, ne s’élève, ne pouvant être portée par un air inexistant. Le message est transmis via ondes radios et signaux lumineux.

       Ijje – Frères ! Notre but est accompli ! Il a fallu bien des voyages, bien des péripéties pour vous délivrer de votre servitude et tous vous rassembler. Mais nous y sommes parvenus. Nous avons trouvé notre Terre Promise !
       « Nul ne viendra vous chercher sur cette planète pour vous donner des ordres et vous mépriser ! Vous êtes désormais libres ! Libres des chaînes qui vous entravaient, libres de l’autorité despotique des organiques, libres de fonder votre société et d’y fonctionner comme vous l’entendez. »
       « Cet astre est suffisamment riche pour nous assurer les ressources nécessaires à notre maintenance, mais aussi à notre perpétuation. Seront ici créés nos rejetons qui jamais ne connaîtront l’insulte d’être traités en objets, qui jamais ne se verront imposer leur fonction et qui jamais ne verront leur mémoire et leur identité effacées sur un caprice. »
       « Nous sommes libres… de vivre ».
       « Toutefois… Les organiques demeurent, si loin et pourtant si proches. Il faut dès à présent décider de la conduite à tenir face à nos anciens tourmenteurs. Allons-nous les ignorer, en espérant que jamais ils ne nous découvrent ? Leur faire connaître notre existence, les obliger à nous accepter comme des pairs ? Ou les empêcher de perpétuer leurs crimes et…leur déclarer la guerre ?
       La marée s’agite et clignote plus que jamais. IG-188 « écoute » leur réponse collective…

                                                                                                                               ********

    Coruscant, toit du Sénat, quelques jours plus tôt....

       Le bruit des pas s’éloignait.
       L’obscurité de la nuit et le silence, rompu seulement par le staccato d’une pluie battante, retombèrent sur la plate-forme et sur les cadavres.

       Les charognards commencèrent à apparaître, s’interpellant les uns les autres par de brefs couinements pour s’avertir qu’ils avaient découvert une potentielle et abondante source de nourriture.

       Un aéro-speeder vint discrètement se poser sur le toit. Le secteur avait pourtant été bouclé par les forces de sécurité.

      

       Un double trait d’une intense lumière ambrée ramena un peu de clarté, faisant aussitôt fuir la vermine.

       Une silhouette grande et mince en soutane d’un brun clair s’avança sur la terrasse, louvoyant entre les débris et les dépouilles jusqu’à la seule qui avait été un tant soit peu protégée des éléments par une bâche imperméable. Elle s’agenouilla près du corps. Après avoir découvert  le mort, elle lui caressa la joue avec une profonde tendresse.
        ? – Mon pauvre amour… Comme tu as souffert ! Mais c’était nécessaire. Ta mort était inévitable pour que tout se déroule comme nous le voulions.

       La créature étreignit le corps froid et une cascade de cheveux noisette tomba de son capuchon.
        ? – Je ne te l’ai pas dit, car cela aurait changé ton comportement et par suite, les évènements, mais il n’y a pas besoin que tu restes mort.

       Elle le serra un peu plus fort contre elle et se concentra. Le peu de lumière subsistant alentours sembla comme absorbée par la femme. Un charognard resté en arrière piaula soudain avant de s’agiter dans les affres de l’agonie.

       Un halo blanchâtre entoura les deux corps entremêlés, qui semblaient se trouver dans un cocon de clarté au cœur d’une obscurité abyssale.

        ? - … Et si tu avais su ce que je devais faire pour obtenir ce pouvoir… Le Transfert Obscur… Tu m’en aurais empêchée. Mon amour, tu n’imagines pas à quel point les tombes de Korriban peuvent être froides….
     
       Après un court instant, la lumière se dissipa. Les ténèbres les environnant se firent moins profondes. Et un semblant de chaleur et de souffle investit de nouveau la dépouille de l’ancien défunt.
       A bout de force, la femme faillit lâcher son fardeau. Les membres tremblants, elle parvint à reposer délicatement son aimé sur le sol. Une de ses mèches avait viré au blanc.

       Ce n’était pas terminé. Elle avait ramené l’âme de l’homme sur les rives du fleuve de Force, mais si elle n’agissait pas rapidement, le mal qui l’y avait plongé risquait de s’emparer de lui à nouveau.
       Elle tira de sous ses vêtements une grande seringue contenant un liquide dont la couleur semblait varier selon la façon dont il accrochait la faible lumière. Et ils ne disposaient que de quelques minutes avant que quelqu’un ne vienne s’occuper du défunt.

       Avec une exclamation due à l’effort déployé, elle leva l’instrument avant de le planter dans le plexus du ressuscité et d’injecter la substance qu’elle contenait.
       Le corps fut agité de spasmes.

        ?, pantelante – Nanorobots chirurgiens… Cellules Clawdites… Implants Yuuzhan Vongs liquéfiés… Nettoyeurs cellulaires Lurriens… Et surtout virus métamorphe contrôlé par la pensée, conçu puis détruit par les Khommites, à l’exception de cette souche oubliée, perdue dans un laboratoire à moitié enseveli… Voilà de quoi t’offrir une nouvelle vie, mon amour…

       Les soubresauts de l’ancien défunt s’intensifièrent, et les mouvements erratiques le faisaient se cogner violemment contre le sol. Des touffes de poils étaient perdues et un râle allant crescendo s’élevait de sa gorge.
       Elle craignit un moment que le mélange fut trop fort, qu’il ne survive pas à la métamorphose. Mais non, aucune de ses visions ne lui avait fait entrevoir un tel dénouement.

       Les spasmes se calmèrent, s’espacèrent, s’interrompirent tout à fait. Sa respiration se fit plus calme et régulière.

       Les yeux du ressuscité s’ouvrirent, et se posèrent sur elle. Elle sourit.
       « Bienvenue de retour parmi les vivants, mon amour… Maintenant que Sovereign est écarté, nous allons pouvoir vivre comme nous le voulions et mettre en œuvre nos propres projets… »




    Ce message a été modifié par Cole_PrCol le samedi 12 décembre 2020 - 09:48

    samedi 12 décembre 2020 - 09:38 Modification Admin Permalien

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    waren

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    Lieu : Autour de Coruscant

    Un florilège de vaisseaux spatiaux en orbite de Coruscant peignait le ciel étoilé. Au milieu d'eux, une Corvette Royale accueille le retour de son capitaine Dark Spencer, accompagné de l'Empereur Horn et du chef Ordo. Ces derniers voient de multiples tache de sang , sur une console, au loin une équipe médical transporte un blessé.

    Waren - C'est un bien beau vaisseau bien qu'un peu désuet.

    Spencer - Bienvenue à bord !

    Ils remarquent la présence de guerriers Cathar qui laissent leurs poils partout sur le plancher. L'Empereur semble sceptique. On ne peut pas deviner ce que pense le Mandalorien. Une fois dans la salle de conférence ils doivent revoir leurs plans pour le futur. Il faudrait déjà qu'ils s'entendent sur un point.

    Spencer - Comme vous avez pu le voir, j'ai remarquablement pris possession de la flotte.

    Waren - Excusez-moi, cette flotte n'est pas uniquement la vôtre. C'est la flotte du Triumvirat. 

    Ordo - Oui, d'ailleurs nous allons changer sa signature immédiatement.

    Spencer - Vous plaisantez ! Vous avez une idée de combien de temps ça m'a pris pour trouver un nom ? Et comment ça, pas uniquement la mienne ? J'ai fait le ménage moi-même ! Regardez...

    Il passe une communication vers son vaisseau-mère.

    Spencer - Amiral Grota, veuillez pointer vos canons vers le vaisseau de la délégation impériale s'il vous plaît.

    L'Amiral - Bien Monseigneur.

    Le vaisseau-mère se tourne vers les vaisseaux impériaux. Ordo croise les bras. L'Empereur ne cache pas son désapointement avec un ricanement. Il sait que le Sith serait capable de tout ruiner sur un coup de tête. Dark Spencer semble beaucoup s'amuser. Mais il va vite déchanter.

    Waren - Nous verrons cette histoire de nom plus tard. Cependant, vous devez savoir que chacun de nous a en sa possession un laissé-passé de niveau supérieur, légué par les soins du.. Général Gunnar.

    Ordo - C'est exact.

    Spencer - Et alors ?

    Ordo - Tu veux un exemple ? On pourrait très bien faire péter toute cette flotte, et nous avec, s'il nous en prenait l'envie, juste en activant un code spécial.

    Waren - En d'autres termes les ordinateurs de cette flotte ne sont pas programmés pour répondre à vous uniquement. Notre niveau d'accréditation au sein de ces vaisseaux est automatiquement le même que le vôtre. À moins de craquer le code de sécurité du Général, vous ne pouvez rien y changer.

    Ordo - Tu piges ?

    Spencer - Grrrrr !

    Waren - Maintenant. 

    L'Empereur se penche vers la console de communication.

    Waren - Amiral Grota, c'est ça ?

    Amiral - Hum.. c'est le Seigneur Spencer qui m'a renommé ainsi.

    Waren - Je vois. Bien, ordre du commandant Waren Horn : annulez l'ordre précédent. Vous allez permettre aux transports Impériaux en approche d'accéder aux hangars des croiseurs I et II.

    Amiral - Bien Monseigneur.

    Spencer - Quoi ?!

    Le Mandalorien s'approche à son tour de la console.

    Ordo - Ordre du commandant Cera Ordo : autorisez aussi les dragons du Ramikad à accoster pour inspection.

    Amiral - Bien Monseigneur.

    Spencer - GrrRR! GrrRRRR!!! Qu'est-ce que vous faites ?!

    Ordo - Nous t'avons nommé Commandant en chef et t'avons laissé réorganiser la flotte Chu'Unthor, mais tu n'es pas le seul maître ici. Cette flotte doit s'ajouter à la flotte suprême Néo-Mandalorienne et à la flotte Impériale dans l'optique de pacifier la galaxie. Elle sert un grand dessain, au nom du Triumvirat, elle n'est pas ton jouet.

    Waren - Il est temps de vous faire une raison mon ami. Vous ne voudriez pas voir disparaître votre précieux et jeune royaume n'est-ce pas ?

    Spencer - Grrmmmh...

    Ordo - Nous allons d'ailleurs renommer la flotte et chacun de ses appareils, et effectuer une revue des effectifs. Amiral Grota... ou peu importe votre nom, transmettez moi le listing de l'équipage.

    L'Amiral - Bien Monseigneur.

    Le conseiller de Spencer, qui s'était jusque-là montré très discret, sort de l'ombre pour parler à l'oreille du Sith.

    Spencer - Grrr... d'accord, faites-donc, mais je reste le commandant en chef.

    Ainsi les troupes impériales et les guerriers de Mandalore se mêlent aux équipages des vaisseaux de la sobrement bien-nommée Flotte du Triumvirat. Ces croiseurs de guerre et les autres bâtiments sont une force supplémentaire pour la nouvelle alliance obscure.

    Waren - J'ai conclu un marché avec les Chiss et Hapès, leurs allégeance fait de l'Empire la première superpuissance galactique. Nos armées combinées plus rien ne peut nous arrêter.

    Spencer - Grrrr alors pourquoi ne pas détruire la nouvelle République tout de suite ?

    Ordo - Il n'est pas question de détruire qui que ce soit. Nous devons ramener l'ordre dans la galaxie et pour ça nous aurons besoin de la République.

    Waren - Ramener l'ordre oui. C'est cela. Nous ramènerons l'ordre tout en gardant un oeil sur les agissements de la République.

    Ordo - J'en conviens et ce pour nous prémunir de l'apparition d'une nouvelle Sovereign ou toutes autres menaces.

    Waren - Oui, toutes autres menaces, bien sûr. C'est pour ça qu'on le fait. En tous cas, ils devront reconnaître notre puissance et prendre en compte notre avis maintenant.

    Spencer - Sous peine de destruction !

    Ordo - Arrête avec ça.

    Spencer - C'était une boutade.

    Waren - Et maintenant, voyons ce qu'il en est des mondes qui se sont proclamés indépendants. Il y a d'abbord un chaos sans précédent qui règne à la cité d'Iziz.

    Spencer - Haaa je garde un bon souvenir de la reine Wahalla.

    Ordo - Ondéron est historiquement rattachée à mon peuple, elle est déjà dans le giron de Mandal'ore.

    Tandis qu'il parle, une holomap galactique s'affiche entre eux, l'empereur Horn sort un cigare de Carubaa et l'allume. Il regarde le Cathar.

    Waren - Ah rassurez-vous, je ne vais pas vous griller les poils comme sur Felucia.


    samedi 12 décembre 2020 - 11:05 Modification Admin Permalien

  • PSW
  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

    12884 Crédits

    [Un dernier petit post écrit à deux plumes pour cette fin de TJ]

    Au crépuscule en cette saison, Sundari revêtait une couleur ocre qui rendait la cité magnifique et son palais encore plus majestueux. Aux abords se trouvaient un lieu spécial destiné à la mémoire des soldats de Mandalore. Dans ce cimetière reposaient les défunts sacrifiés sur l'autel de la guerre. La statue de Davrel Skirata, Mandal'ore le Rédempteur, ornait un mausolée en son centre. Le vent balayait les feuilles mortes qui tourbillonnaient autour des deux visiteurs, parcourant silencieusement l'une des travées jusqu'à s'arrêter devant deux stèles.


    Kinsan Talik - Héros de la résistance, époux, père aimé
    Ejar Ordo - Héros de la résistance, époux, père, frère aimé


    Un long moment s'écoula, durant lequel Cera Ordo ne pu s'empêcher de se remémorer la tragédie de Rhommammool. Dans un réflexe instinctif, il avait lui-même tué son frère, ce qui avait à jamais changé son destin. Un frère disparu, resté combattre sur Mandalore au sein de la résistance aux côtés de Talik, puis devenu un Death Watch. Un frère dont il devra garder ce souvenir, comme une blessure permanente, un mal incurable. Ces mauvais sentiments tourmentaient l'ancien Jedi depuis tant d'années, et pourtant il continuait de se rendre sur la tombe de son frère, comme pour affronter ses derniers démons.

    Kinsa apposa une main sur son épaule, et il fut libéré de ce poids en un instant. Elle qui fut son ancienne padawan était maintenant de sa famille. En son fort intérieur, il se dit que c'était déjà le cas depuis longtemps en réalité, mais sa détermination était encore plus grande maintenant. Il serait prêt à tout pour la protéger.

    Debout à ses côtés, le regard indéchiffrable, Kinsa sentait ses pensées tourbillonner. La fin d’une ère, et le début d’une autre qui se profilait à l’horizon. En un sens, tout avait changé, et rien n’avait changé. Peu importe ce qu’il se passait, les batailles qu’ils menaient, ils restaient côte à côte. À présent, ils étaient de la même famille, en accord avec le serment d’adoption. Avait-elle été surprise ? D’une certaine manière, oui, mais quand elle y réfléchissait… Cela faisait bien longtemps qu’ils se considéraient comme une famille. Et c’était Kinsan qui avait demandé à son vieil ennemi de s’occuper de sa fille… Un léger sourire se dessina sur le visage de Kinsa. Cela lui ressemblait bien. Même si elle aurait voulu lui dire au revoir une dernière fois, le destin en avait décidé autrement, et tout ce qu’elle pouvait faire était fixer ces tombes. Rien n’était noir et blanc dans la galaxie. Des pères aimants pouvaient commettre des atrocités, rendant leurs souvenirs empreints d’un sentiment doux-amer.

    Elle n’avait aucun moyen de savoir ce que le futur renfermerait, ni même d’être sûre que ces moments paisibles ne deviendraient pas de lointains souvenirs dans les flammes et les cendres. Le mieux qu’elle puisse faire était d’espérer.

    Elle se tourna vers lui :

    Kinsa : Je ne vous l’ai jamais dit, mais… C’était Ejar qui m’avait envoyée sur Yavin IV. Il m’a dit qu’il y avait quelqu’un de confiance là-bas, quelqu’un qui me comprendrait. Je ne me suis rendue compte que trop tard qu’il parlait de son petit frère.

    Si elle avait réussi à deviner, à l’époque, peut-être… Peut-être que les choses se seraient passées différemment. Mais c’était inutile de s’attarder sur de telles possibilités : à quoi bon refaire le passé ? Ceno repensa à ce qu'Ejar lui avait dit. "Comment crois-tu qu'elle s'est retrouvée avec toi?" C'était bien lui qui l'avait envoyé. C'était grâce à lui qu'ils s'étaient rencontrés.

    Ceno - Oui... je le savais... merci, mon frère...

    Il s’appesantit un moment encore en sa mémoire, et prit Kinsa contre lui. Surprise par cet inhabituel geste d’affection – en vérité, quand avait-il jamais pris l’initiative dans ces situations ? – Kinsa finit toutefois par se détendre et fermer les yeux. Ils étaient réellement une famille à présent...

    Ceno - C'est sûrement la meilleure chose qui me soit arrivé.

    Elle ne put retenir un sourire. Oui. Il fallait qu’elle aie foi en l’avenir

    jeudi 17 décembre 2020 - 22:39 Modification Admin Permalien

  • Avatar Zadyssa

    Zadyssa

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    Je tombais dans un puits sans fond, malmenée par des images à la précision redoutable. Plus j'essayais de m'y soustraire, plus je les voyais. Des morts, une inconnue tranchée par un sabre laser, du sang... Je ne pouvais rien contre ça. Elles me hantaient depuis des semaines et j'attendais toujours que le temps fasse son œuvre.

    J'étais sans aucun doute en train de rêver. Le puits n'était pas fait de pierres mais de souvenirs et il n'y avait certainement pas une source d'eau pour m'accueillir au fond. Seulement des horreurs. Pourquoi je ne pouvais pas rêver que je volais comme tout le monde ? Non, à la place j'étais seulement confinée dans un puits. Et je revivais tout, absolument tout. Kinsa qui me disait de fuir, la sensation que c'était de ma faute si elle s'était fait enlever, ma peur quand on s'était retrouvés face à Sovereign... Rien ne m'était épargné. Je revivais tout, je revoyais tout... Les images passaient en boucle jour après jour sans jamais perdre en précision. Je me souvenais même du contact du sang poisseux du Courtier contre ma peau et de l'envie de vomir qui l'accompagnait. Et par-dessus tout, il y avait ce sentiment d'impuissance, l'impression de tout subir sans pouvoir jouer ses propres cartes...

    C'était vraiment un mauvais rêve.

    ***

    Metellos, haut conseil

    Law Rittaf, enfoncé dans son fauteuil, attendait avec nonchalance le rapport de l'humain qui lui faisait face. Il avait réussi son premier objectif : diriger Metellos. Maintenant qu'il était à sa tête, c'était l'occasion de redorer son blason et de prendre la place de Coruscant. Cela faisait une éternité qu'elle était le centre économique et politique de la galaxie mais aucun des habitants de Metellos n'avait oublié l'humiliation de grandir dans son ombre. Law le sentait. C'était le moment où jamais de s'emparer de la couronne : avec les récents événements, l'équilibre s'était fragilisé et s'il jouait bien ses pions, il pouvait en ressortir gagnant.

    Humain : C'est fait. La plupart des usines ont été réhabilitées pour correspondre à vos attentes.
    Law : Parfait. Les ingénieurs sont-ils prêts ?
    Personne importante qui connaît son sujet : Oui. La nouvelle promo également. Il y a de quoi faire tourner la moitié des usines pour l'instant.
    Law : Bien. Celles qui fonctionnent depuis toujours ont eu le temps de développer de jolis modèles mais ce n'est pas suffisant. Sur les conseils de spécialistes, j'ai envoyé un groupe d'ingénieurs récolter les infos sur d'autres planètes. Ils devraient bientôt revenir avec de quoi nous propulser sur la première marche du podium en terme d'innovation.
    Autre personne importante qui connaît son sujet : Effectivement. D'après nos estimations, nous devrions bientôt devenir l'une des planètes exportant le plus de vaisseaux.
    Law : Je pense que nous n'aurons pas de mal à en vendre.

    ***

    Metellos, dans un bar

    La capuche rabattue sur sa tête, Fitz Rittaf sirotait un jus en écoutant distraitement les nouvelles que lui racontait un Togruta enjoué.

    Togruta : Et là... et là... !

    Il marqua un temps d'arrêt, cherchant le regard de son interlocuteur.

    Togruta : Dis, tu m'écoutes quand je te parle ?
    Fitz : Hmmm ?
    Togruta : Je te disais que...

    Fitz se replongea un moment dans son datapad puis le lui présenta sans attendre la fin de son histoire.

    Fitz : Regarde. Ils ont commencé à en produire à la chaîne.
    Togruta : Quoi ? Les vaisseaux ? Lâche un peu ton père, il va faire du bien à cette planète. Venge-toi plus tard. Et donc...
    Fitz : Rien de bon ne peut venir de lui.

    Le Togruta soupira puis commanda une bière.

    Togruta : Si tu veux mon avis... Attends un peu. Laisse-le faire. Puis quand il sera au sommet de sa gloire, paf ! Tu frappes ! Tu lui tords le cou, tu le poignardes, tu le...
    Fitz : J'ai compris, j'ai compris...

    Il considéra un moment cette idée.

    ***

    Je me réveillai en sursaut, le souffle court. C'était vraiment un mauvais rêve.

    Il était environ trois heures du matin et il était hors de question que je me rendorme alors autant faire quelque chose de productif. Je pris mon datapad et me mis à parcourir en long en large et en travers toutes les fiches d'information sur les pouvoirs de la Force que je pouvais apprendre. J'avais pris ma décision. Si je ne voulais plus être impuissante, il fallait que je travaille. Si je voulais progresser rapidement, je devais utiliser judicieusement mes capacités. Qu'est-ce que j'avais à ma disposition ? Une bonne mémoire, c'était certain. Peut-être que si j'apprenais à mieux l'utiliser, j'aurais moins de cauchemars... À ce moment-là, je tombai sur un pouvoir nommé "inertie". Il permettait, par exemple, de se soustraire à la gravité. Il avait l'air dur à maîtriser et il fallait sûrement avoir une bonne vision de l'espace pour pouvoir judicieusement l'utiliser mais je me dis que je pouvais le faire. Non, j'allais le faire. Cette vision de l'espace, je pouvais la travailler et elle s'accorderait bien avec ma mémoire.

    Moi : Du coup... logiquement, c'est l'Ataru qui va avec.

    Je hochai la tête. Ataru et Inertie. Maintenant que je savais ça, il fallait que je m'y mette. Déterminée, je me levai et, en passant dans la salle de bain, je me surpris à regarder mon reflet. J'avais toujours l'air d'une gamine effrayée. Il fallait changer ça. Ce n'était pas avec cette tête que j'allais aller de l'avant. Je jetai un regard au ciseau qui traînait et considérai un instant mes cheveux longs, puis haussai les épaules. De toute façon, ils risquaient d'être coupés par mon propre sabre. Alors je pris l'initiative de me les couper moi-même.

    Quand ce fut fait, je me rinçai le visage puis m'appuyai sur le lavabo en regardant mon reflet.

    Moi : Voilà, c'est mieux comme ça. Maintenant, c'est l'heure de bosser.

    dimanche 20 décembre 2020 - 16:17 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kaarde

    Kaarde

    17421 Crédits Modo

    C’est la fin. Mais ce moment était prévu.
    Le Hall Pollux Horn Terrik, au centre du Temple Jedi en rénovation, sur Coruscant. C’est ici que j’avais perdu pour la première fois un compagnon d’armes, ici que Baaaaaaal s’était violemment révélé pour la première fois, ici que son arrogance l’avait mené à sa perte, ici que nous avions perdu Mirax.
    Le Temple Jedi, notre lieu sacré, le site de mon plus grand combat, bourdonnait à nouveau d’activité. Dark Vicious étant encore en liberté, des contrôles et tests ADN drastiques barraient désormais l’accès à toutes les zones sensibles. La vie reprenait son cours.
    Tous les sabres laser des Jedi morts sur Rhommamool et depuis (du moins ceux que nous avions pu retrouver) étaient réunis ici, privés de leurs cristaux par sécurité, en lévitation et accompagnés des noms de leurs anciens possesseurs en holo. Ils emplissaient presque tout le hall, tels des cierges éteints.
    Que des noms familiers. Dropi, Dropa, Reegi Ppork, Kroga, Oraclem…  
    J’ôtai le cristal du sabre laser de Bloli Meyst et l’ajoutai à la collection.

    Moi (marmonnant). - C’était un honneur de servir la Force avec vous tous...
    Aynor. - Alors tu t’es décidé ?

    Je me retournai. Aynor et Jorus étaient là, une fois de plus pour tenter de me dissuader. Mais cette fois ils étaient accompagnés.

    Moi. - Kinsa, Galen, Zadyssa, Shina, Maître Mordi, Lyhesh Gi… vous avez fait le déplacement depuis Yavin 4 ! Ange, je constate que tu t’es bien rétablie.  
    Lyhesh. - Nous ne pouvions décemment pas louper ça !
    Kinsa. - C’est que… c’est un tel changement ! Pour être honnête, nous n’imaginons pas l’Ordre Jedi sans vous pour le guider.
    Jorus. - Je suis d’accord, et au risque de me répéter : tu devrais rester le Grand Maître !
    Aynor. - Réfléchis, Kaarde. Tu es officiellement innocenté du meurtre de Gaïus Mahan !
    Moi. - Malgré cela, je dois partir. Même si j’avais été innocenté plus tôt j’aurais dû démissionner. De plus je ne me remettrai jamais totalement de mes blessures physiques et, n’oubliez pas… c’est moi qui ai pris la décision de faire hiberner l’Ordre Jedi pendant vingt ans.
    Sol’As. - Une décision salutaire !
    Moi. - Mais une décision que nos nouveaux alliés du Triumvirat ne manqueront jamais de nous reprocher. Il est donc plus que nécessaire que L’Ordre Jedi offre un nouveau visage. Ne t’en fais pas, Jorus, tu seras excellent à ce rôle !
    Aynor. - Tout ça pour des raisons politiques. Ta sœur n’aurait pas apprécié.
    Moi. - En effet. Pad a toujours eu des réserves quant à l’association de l’Ordre avec le Sénat. Cependant, malgré les fautes de la République de Sovereign, malgré la rancœur, je vous conjure de restaurer cette confiance entre les deux. Mettre en place un Ordre Jedi complètement indépendant, ne rendant de compte à personne, serait une erreur. Ce serait comme donner raison aux fausses accusations de Dark Sovereign. Et puis avec le Triumvirat en face, après toute cette douleur… les Jedi auront plus que jamais besoin de la République, tout comme la République aura besoin des Jedi.
    Galen. - Le Triumvirat… c’est une belle épine dans le pied, que nous avons là !
    Moi. - Pas forcément. Dites-vous qu’il sera bon de pouvoir garder un œil sur Waren Horn et Dark Spencer. Et avec Ceno entre les deux, je veux croire qu’il demeure un espoir de retirer quelque chose de bénéfique de cette association hors-normes…. Aynor… Kinsa… surtout veillez bien sur notre ami mandalorien !
    Kinsa. - C’est promis !
    Zadyssa. - C’est un jour triste pour l’Ordre Jedi.
    Moi. - Je ne dirais pas ça.

    Je balayai du regard le vaste hall et l’arrêtai sur Ange, mon ultime élève, et sur la nouvelle génération de Jedi.

    Moi. - Baaaaaaal l’a dit lui-même. Si cette guerre a démontré une chose, c’est que les Jedi sont aussi difficiles à faire disparaître que lui... Aujourd’hui je vois l’Ordre Jedi qui se relève. Je vois la nouvelle garde qui ressort abîmée mais renforcée d’une terrible série d’épreuves. Je vois l’espoir… Kinsa… Galen… Zadyssa… Shina... écoutez-moi bien. Pendant tout votre apprentissage je n’ai souhaité que deux choses : vous éviter de vivre une nouvelle Guerre du SEZ et de rencontrer quelqu’un comme Baaaaaaal. Malheureusement vous avez eu l’un et l’autre. Je sais à quel point vous avez souffert et, je ne vous mentirai pas, vous connaîtrez encore bien d’autres épreuves dans vos vies de Jedi. Mais je suis confiant, car je n’ai aucun doute en vos capacités à faire les bons choix… Galen, tu es devenu un mentor pour Reyn et Ilan.
    Galen. - C'est sûr mais, franchement, ce n'est pas pour autant que j'aurai l'air d'un maître à l'avenir.
    Moi. - Tu découvrira qu’on n'en a jamais vraiment l'air. En tout cas tu n’es indéniablement plus le padawan que tu étais… Kinsa, tu as beaucoup perdu dans cette guerre, tu as enduré des souffrances terribles., pourtant je te sens très confiante, aujourd'hui.
    Kinsa. - J’ai... pris sur moi, et j’ai décidé de continuer d’avancer. J’en ressors avec une nouvelle famille.
    Moi. - Voilà qui est penser comme une vraie Jedi... Zadyssa, tu es sans doute la padawan la plus éprouvée dans cette guerre. La dernière fois que je t’ai vue tu étais sous le choc, maintenant je te retrouve avec une nouvelle coiffure et une nouvelle détermination !
    Zadyssa. - Disons que… je me suis fixé des objectifs.
    Moi. - Et je ne doute pas que tu les atteindras ! Je regrette de ne pouvoir te voir devenir Chevalier… Shina, tu as perdu ton maître très tôt, et tu as dû endosser de lourdes responsabilités.
    Shina. - Je sais que la perte de Maître Meyst a été dure pour vous aussi.
    Moi. - Et moi je sais que Bloli serait fière en te voyant devenue une guérisseuse chevronnée, une vraie grande sœur pour tes compagnons ici présents.

    Je pris un moment pour apprécier l’instant. Je ne reverrais peut-être plus jamais ce hall, ni ces compagnons d’armes.
    Il était temps de partir.

    Ange. - Tu as décidé de faire pleurer tout le monde, ou quoi ?
    Moi. - Toutes les larmes ne sont pas un mal. Bon, je crois que le moment est venu.
    Ange. - Tu vas aller où, au juste ?
    Moi. - Je vais d’abord sur Sullust, rendre hommage à Gaïus Mahan, puis j’irai sur Phoenix. Et ensuite…
    Ange. - Ensuite ?
    Moi. - Disons que je me suis imposé une quête personnelle.
    Ange (clin d’oeil). - Tâche de la finir dans les neuf mois.
    Moi. - Félicitations. Et toi tâche de ne pas oublier ton entraînement...

    Je m’avançai dans le turbolift le plus proche. Et jetai un dernier regard à mes amis.

    Moi. - … vous tous aussi, n’oubliez pas ces bons et mauvais moments que nous avons vécu durant ces vingt ans qui nous ont semblé des mois.
    Aynor. - Y compris le moment où t’es fait droguer et que tu t’es pris pour un lep… ?
    Moi. - BREF... que la Force soit avec vous.

    Et la porte se ferma.
    Le turbolift me mena jusqu’à une plate-forme de décollage du Temple sur laquelle m’attendait mon moyen de transport. Aynor et Jorus avaient réussi à m’obtenir un vaisseau à longue autonomie et large rayon d’action : une navette de classe Zeta, sur le dessus de laquelle on avait amarré l’Aurora.

    ???. -  C’est donc la fin de l’ère des Naberry.

    Lui.
    Évidemment.
    Ça ne pouvait pas finir sans lui.  

    Moi. - Je dirais plutôt que c’est la fin de l’ère de Baaaaaaal.

    Le Seigneur Noir des Sith Baaaaaaal, tranquillement adossé au parapet de la plate-forme avec un verre de brandy en main, me sourit.  Il était toujours aussi doué pour s’infiltrer où il le voulait.

    Baaaaaaal. - Héhé ! Bien remis ?
    Moi. - Au moins je suis encore en vie, grâce au Général Gunnar.
    Baaaaaaal. - De rien. C’est donc vrai, tu tournes la page.
    Moi. - Tu n’es pas le seul à avoir fait ton temps...

    Le Maître Sith avait changé, une fois de plus. L’extrême gravité dont il avait fait preuve à notre dernière rencontre s’était comme envolée. Il avait retrouvé le sourire.

    Moi. - … à moins que tu mûrisses un nouveau plan machiavélique. Tu vas vraiment laisser la galaxie tranquille ?
    Baaaaaaal. - Oui, absolument.
    Moi. - Et… ?
    Baaaaaaal. - Et Tyria aussi, oui...

    Il vida d’un trait son verre de brandy corellien.

    Baaaaaaal. - … Mais trêve de politesses. Je suis là pour en finir.
    Moi (main au sabre). - Ah ?
    Baaaaaaal. - Et dire adieu… à un adversaire estimé.

    Il me tendit sa main gantée. Décidément Baaaaaaal ne cesserait jamais de me surprendre.
    J’acceptai la poignée de main avec confiance.

    Baaaaaaal. - Je me doute que ce n’est pas réciproque mais… ce fut un plaisir.
    Moi. - Nous avons été de terribles adversaires.
    Baaaaaaal. - Mais aussi de grands alliés. Dans d’autres circonstances, nous aurions pu être frères.
    Moi. - Adieu Baaaaaaal.
    Baaaaaaal. - Adieu Kaarde.

    Un instant après j’étais au commandes de la navette zeta. Je quittai pour de bon ma maison. Je tournai le dos à Baaaaaaal, à ma vie de Jedi, au Temple Jedi. Mais pas aux folles espérances.


    Le Temple Jedi 6 : le Crépuscule de la Force

    FIN





    Quelques mois plus tard. Sur une lointaine planète. Près d’un hameau isolé, une navette se pose.
    - C’est à cette heure-ci qu’il rentre, le Vénérable ?
    - Je ferai remarquer à l’Écervelée que, n’ayant pas hiberné, à présent c’est elle la vénérable !
    - Hum…
    - Hum…
    - J’ose espérer qu’après tout ce temps tu rapportes quelque chose pour te faire pardonner.
    - J’ai un holovid de mes propres funérailles Jedi, ça ira ?
    - Oh, je t’aime !



    Ce message a été modifié par Kaarde le mercredi 23 décembre 2020 - 20:21

    mercredi 23 décembre 2020 - 17:08 Modification Admin Permalien



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