ERIKA - pourquoi faire appel et payer ?

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    padawanthrawn

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    ERIKA : Total indemnise les parties civiles - Questions/Réponses


    1. Pourquoi décidez-vous de faire appel ?

    Le problème est plus complexe qu’il n’y parait.
    Cela ne se résume pas à faire appel ou pas.
    Il faut comprendre qu’il est essentiel, dans cette affaire, de distinguer l’indemnisation des victimes de la question de la sécurité de la chaîne maritime.

    S’agissant des victimes de la pollution, Total reconnaît pleinement le préjudice qu’elles ont subi.
    Le naufrage de l’Erika a été un traumatisme pour l’ensemble de la population française et pour l’ensemble du personnel de Total.

    Total est une entreprise qui revendique son sens des responsabilités. C’est en cela que le Groupe a décidé de leur verser le dédommagement prévu par le Tribunal.

    Le Groupe s’engage, pour les parties civiles qui les accepteront à verser ces indemnités immédiatement et définitivement.


    Sur la question de la sécurité maritime, chacun son métier ! Vous comprendrez que Total ne peut accepter d’être désigné comme responsable du naufrage.

    Nous sommes un pétrolier et donc seulement un utilisateur de bateaux. Nous louons les bateaux.
    Il nous a été reproché d’avoir commis une faute d’imprudence dans la sélection du navire. Comme si nous avions pu en contrôler la solidité !
    Nous ne pouvons l’accepter. Nous ne pouvons pas vérifier le bateau dans sa structure. Ce n’est ni notre rôle ni notre métier.

    2. Si vous faites appel, pourquoi payez-vous ?

    Il faut comprendre qu’il est essentiel, dans cette affaire, de distinguer l’indemnisation des victimes de la question de la sécurité de la chaîne maritime.
    Oui, nous reconnaissons le préjudice y compris même l’atteinte à l’environnement tel qu’il a été défini et encadré par le Tribunal.
    Oui, nous ne lâcherons pas sur la question de la sécurité maritime ! Nous serons intransigeants sur ce point !


    3. Vous rendez-vous compte qu’aux yeux des victimes, vous ne tournez pas la page ?

    Nous voulons aider les victimes à tourner la page. En revanche, nous ne voulons pas tourner la page de la partie juridique du dossier, car il n’était pas nécessaire de nous rendre responsable du naufrage pour indemniser les parties civiles.


    4. Vous sentez-vous responsable de cette catastrophe ?

    Non !! Nous ne sommes pas responsables du naufrage. Bien entendu, le Groupe reconnaît le préjudice subi par les victimes. Et nous acceptons de les indemniser !
    Et il n’est pas question d’en rester là.
    Le Groupe s’engage à ce que le processus d’indemnisation des victimes fonctionne mieux, plus largement et plus rapidement.

    Cependant, Total ne peut accepter d’être désigné comme l’un des responsables du naufrage.

    Le Groupe considère qu’il n’est pas à l’origine du naufrage et veut rétablir la vérité vis à vis des citoyens, de ses clients, parties prenantes, actionnaires et salariés.

    Nous attribuer la responsabilité de la solidité du navire, ce n’est pas sérieux ! Notre métier n’est pas de construire les bateaux, ni d’en vérifier la solidité.

    En revanche, il y a des entreprises dont c’est le métier, ce sont les armateurs et les sociétés de contrôle et de classification.
    Faire porter le chapeau aux utilisateurs des bateaux que nous sommes et déresponsabiliser ceux qui contrôlent la solidité des navires dont c’est le métier, c’est peut-être populaire, mais c’est terriblement dangereux.

    Pour illustrer mon propos, même pour le contrôle des voitures, le législateur a créé les sociétés de contrôle technique automobile.


    5. Reconnaissez-vous votre faute d’imprudence ?

    On ne met pas un bateau en cale sèche avant chaque location!

    Nous avons été condamnés pour avoir commis une faute d’imprudence dans la sélection du bateau. Le Groupe ne peut pas l’accepter, puisque ce n’est pas son métier de vérifier le bateau dans sa structure.

    Attention à ne pas confondre les rôles. L’utilisateur que nous sommes a ses obligations, le contrôleur et l’armateur ont les leurs !

    Par voie de conséquence, Total ne peut accepter d’être accusé d’une faute d’imprudence dans sa procédure de sélection du bateau.


    6. Estimez-vous que vous vous en sortez bien ?

    Les dégâts pour le Groupe en terme d’image ont été considérables. C’est vécu comme injuste par nos 95 000 salariés, qui se donnent sans compter pour exercer leurs difficiles métiers le plus professionnellement possible.
    8 ans, c’est trop long ! Il faut tourner la page et nous sommes en train de la tourner.


    7. Considérez-vous que le montant des indemnités est juste ?

    Le Tribunal a estimé le préjudice subi par les pouvoirs publics, les collectivités locales et les associations. La justice a été rendue.

    Il faut désormais aller de l’avant et préparer l’avenir, Total décide donc, de verser aux victimes de la pollution, le dédommagement prévu par le Tribunal.
    Le Groupe s’engage à les verser immédiatement et définitivement dès qu’elles sont acceptées par les parties civiles.


    8. Que pensez-vous de la reconnaissance du préjudice écologique ?

    Le Tribunal a reconnu les préjudices résultant d’une « atteinte portée à l’environnement ».

    C’est une avancée qui était attendue par le public. Compte tenu de notre volonté de régler immédiatement les préjudices fixés par le Tribunal, nous nous engageons à régler ces indemnités dans les plus brefs délais.

    Mais le Groupe n’a pas attendu le jugement pour s’impliquer dans la réparation des préjudices. Dès le naufrage, il a mis en place deux actions de grande envergure :

    Il a dépensé plus de 200 millions d’euros pour remédier le plus rapidement possible aux conséquences de la marée noire :
    - nettoyage des côtes particulièrement difficiles d’accès,
    - pompage de la cargaison restant dans les épaves,
    - et traitement de déchets issus du nettoyage des côtes.

    Après la catastrophe, Total a milité pour que le plafond d’indemnisation du FIPOL soit porté de 185 à 900 millions d’euros. Désormais, c’est chose faite.
    Le FIPOL est le Fonds International qui indemnise les victimes de pollution. Les demandes d’indemnisation ont été satisfaites dans leur totalité.
    Total rappelle qu’il est un des principaux contributeurs financiers du FIPOL (la participation de Total est autour de 10%). Si ce niveau avait été en cours au moment de l’Erika, il n’y aurait pas eu besoin de procès pour indemniser les victimes.

    9. La décision du Tribunal permettra t-elle d’éviter d’autres marées noires ?

    Le Groupe a tiré de nombreux enseignements depuis le naufrage. Total n’a pas attendu le jugement pour agir.

    Si l’on veut que ce genre de catastrophe ne se reproduise plus, il faut en comprendre les causes profondes. Il faut élaborer avec tous les acteurs de la chaîne maritime des mesures de sécurité plus performantes.


    10. Qu’avez vous mis en place concrètement aujourd’hui ?

    L’âge des navires :
    Par exemple : pas de bateau de plus de 15 ans transportant du fuel lourd.
    L’âge moyen de notre flotte est aujourd’hui de 5 ans comparé à environ de 10 ans pour la profession.
    Nous rappelons qu’au moment du naufrage de l’Erika, la moitié des navires de la flotte mondiale avait plus de 15 ans.

    La qualité des navires
    Aucun produit lourd transporté sans double coque

    Total rappelle que 150 pétroliers transportant des cargaisons dont il est propriétaire sillonnent la mer chaque jour. Au total, pour l’ensemble de la production pétrolière, plusieurs milliers de pétroliers sillonnent les mers chaque jour. Le nombre de marées noires a considérablement diminué depuis 20 ans. Il y a des tempêtes mais il continuera aussi des accidents. Le risque zéro n’existe pas. Mais l’engagement du Groupe pour une sécurité maritime maximale est à 100 %.





    samedi 26 janvier 2008 - 10:00 Modification Admin Réaction Permalien


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