Pouvoirs de la Force saison 6 (page 5)

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    Aynor

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    Galen, Etourdissement de Force.

    Galen – Aynor ! Maître ! Je voudrais vous voir !

    Lysandre, Ilan et moi nous dirigions vers la Salle Commune lorsque le responsable de la salle Galen Arek, aussi accessoirement mon Padawan, me héla. J'indiquai aux deux Padawan de me devancer et laissai Galen me rejoindre au milieu du hall principal.

    Aynor – Laisse moi deviner. Ma commande de bières de Forvish est arrivée et dispo à la Salle Commune !
    Galen – Non, pas vraiment. En fait pas du tout.

    Je tâchai de rester digne et de ne pas montrer ma déception car en cet instant rien ne m'aurait fait davantage plaisir que de poser mon séant sur une des banquettes de la Salle Commune et d'y déguster une délicieuse de ces bières. Galen me regardai fixement avec une sorte d'apitoiement dans le regard.

    Galen – J'ai besoin de ton avis sur un de mes entraînements.

    Nous nous mîmes à marcher à travers le hall, côte à côte, tout en discutant de cette dernière expérience de Galen. Je notai bien mentalement chacun des détails qu'il me conta. Chemin faisant nous étions arrivée au niveau des hangars où se trouvaient quelques vaisseaux. Autrefois cette partie du temple abrita la légendaires escadrons rebelles. Nous nous arrêtâmes devant la grande ouverture qui donnait sur l'extérieur.

    Aynor – Un jeune Padawan et un chiot Akk. Je t'ai connu plus ambitieux.
    Galen – Je te trouve un peu dur. J'ai réussi l'exercice !
    Aynor – Accomplir n'est pas réussir. Il faut assumer ton potentiel Galen. Tu peux faire mieux que ça. Et je crois avoir précisément un challenge à ta mesure.

    Je me saisis de mon comlink et appelai Lysandre qui devait être toujours en compagnie de Ilan.

    Aynor - Je vais avoir un peu de retard. J'emmène le responsable de la Salle Commune à la chasse aux Acklays dans la jungle ! On se retrouve plus tard.

    Je raccrochai le boitier de mon comlink à ma ceinture.

    Galen – Une chasse aux Acklays?!
    Aynor – Si nous en trouvons un. Le Padawan Fieal Rost s'est fait courser par un Acklay l'autre jour et Kinsa a malheureusement du le tuer. Pour nous, hors de question d'une mise à mort, nous devrons l'étourdir suffisamment pour permettre sa capture. Et si nous ne trouvons pas d'Acklay nous trouverons bien autre chose !

    ======= HRP ========
    Galen > Tu l'as compris, je te propose de compléter ton exercice via cette mini mission !


    --------------------------------


    Leanore (maryy), entraînement n°1 :rnSens de la vie.


    Je venais de dispenser un cours en groupe pour de tout jeunes aspirants Jedi. Il s'agissait pour eux de faire leurs premiers pas sur la voie de la Force. Un premier contact avec cette énergie mystérieuse. Je leur avais demandé d'essayer de ressentir leur lien avec la Force pour ensuite tenter de percevoir les présences de vie autour d'eux. A la fin du cours je me dirigeai vers une élève qui avait attiré mon attention. Je croisai son regard d'un vert intense et  lui adressai un sourire amicale avant de lui demander de me rappeler son nom.

    Aynor – Comment t'appelles-tu ?
    Maryy – Leanore Xeria, Maitre.
    Aynor – Enchantée. Je ressens une belle harmonie en toi dans ton lien avec la Force. Tu as bien réussi l'exercice, continue comme ça. Et si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à venir me trouver.

    Je laissai la jeune zélosienne à la suite de son apprentissage, et je partis préparer le cours suivant.

    ====== HRP ========

    Maryy > Dans une logique d'apprentissage tu aurais pu commencer par faire sentir la Force à ton personnage. Pas forcément dans un exercice dédié, mais en introduction. Néanmois je trouve que c'est une belle entrée en matière pour toi dans cette classe.

    « Avec un sursaut, je compris que j'avais réalisé mon premier "vrai" contact, et que cette Padawan avait aussi senti ma présence. »

    Très juste ! Le sens de Force, qui permet notamment de ressentir la présence d'autres êtes vivants, fonctionne dans les deux sens face à des êtres sensibles à la Force. Celui qui peut percevoir peut aussi être perçu.

    Entraînement validé.

    Ce message a été modifié par Aynor le mardi 26 avril 2016 - 13:45

    mardi 26 avril 2016 - 13:43 Modification Admin Permalien

  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

    17489 Crédits Modo

    Galen - Entraînement à l’Étourdissement de Force (suite).
    Ou « Mini-mission : La chasse aux Acklays ».

    Moi : - Une chasse aux Acklays ?!!
    Aynor : - Si nous en trouvons un. Le padawan Fieal Rost s'est fait courser par un Acklay l'autre jour et Kinsa a malheureusement du le tuer. Pour nous, hors de question d'une mise à mort, nous devrons l'étourdir suffisamment pour permettre sa capture. Et si nous ne trouvons pas d'Acklay, nous trouverons bien autre chose.

    La révélation que me fait Aynor ne surprend haut et court. Il y aurait des Acklays sur Yavin IV ? Il me semble que généralement cette espèce de crustacé hexapode à crête ne vit que dans un environnement semi-aquatique comme sur Vendaxa. Ou bien s’il s’agit de son cousin de Géonosis, il y a à craindre. L’Acklay est une créature plutôt dangereuse, surtout dans un environnement comme celui de Yavin IV et c’est un prédateur. Réfléchissant à la manière pour retrouver un Acklay dans une jungle (retrouver une aiguille-à-tricot dans une botte de foin), je donne aussitôt ma réponse.

    Moi : - D’accord. Je veux bien partir capturer de l’Acklay, mais attends-toi à ce que je risque d’y laisser ma peau si ça tourne mal.
    Aynor : - Oh mais ne t’inquiète pas. Je veillerais à ce que nous restions en vie durant cette chasse. Le but étant pour toi d’étourdir un Acklay, on prendra quelques précautions.
    Moi (ironique) : - Étourdir un Acklay. Comparé à ce type de prédateur, un massif passerait pour un félin inoffensif ! Ça ne sera pas de la tarte pour l’étourdir, c’est grand et ça bouge de partout !
    Aynor : - Peut-être. Mais c’est aussi une créature sensible à la Force.

    Là, elle m’a battue. Elle sait quelque chose que j’ignorais à propos des Acklays. Si cette grande créature est aussi sensible à la Force, je ne devrais pas avoir de soucis pour sentir son affinité grâce à mes sens de Jedi. Cette chasse prend alors de l’intérêt pour moi pour la suite de mon entraînement.

    Moi : - Dans ce cas, une fois un capturé, on lui enseignera les arts Jedi. (Aynor me regarde d’air surpris et inquiet.) C’est de l’humour.

    Mon maître sourit amusée, pensant que je suis un incorrigible joueur de mots, puis nous nous mettons en route dans la jungle de la lune yavinienne. Bien que nous sommes partis du hangar à vaisseaux, prendre un d’eux comme véhicule n’aurait aucune utilité car les arbres sont trop serrés entre eux pour qu’il puisse passer. Nous nous enfonçons de plus de plus dans la forêt de Yavin IV, une partie que moi-même je ne connaissais pas et que je découvre, et je regarde en marchant de chaque côté l’environnement luxuriant qui nous entoure, attentif spectateur de cette nature. J’aurais pu prévenir R1 de tenir informé le reste de l’Académie de ma mini-mission, mais le fait qu’Aynor m’accompagne me dit que ce n’est pas nécessaire. Je me plonge ensuite dans la Force pour activer mon sens de la vie ; si un ou plusieurs Acklays, il faut que je me concentre sur leur aura pour pouvoir les dénicher. De la concentration, pour sentir un Acklay et me préparer à l’étourdir. Au bout de ce qui me semble un moment, mon échine me lance et je sens que quelque chose approche. Quelque chose de gros, lourd et qui déracine quelques arbustes sur son passage.

    Moi : - Un Acklay !
    Aynor : - Attention !

    La grande créature s’arrête devant nous et commence à nous menacer de ses pattes avant. J’esquive avec précision et rapidité ses coups et me concentre en même temps à la manière dont je vais assurer la connexion avec elle. L’Acklay, qui doit mesurer moins de trois mètres, nous attaquait chacun à tour de rôle mais décide soudain de s’attaquer uniquement à la cible la plus faible. Moi. Le crustacé me regarde, se poste de face et me positionne pour m’attaquer avec ses deux pattes avant. Seulement, j’ai assez de temps pour trouver un accès à son cerveau à m’y connecter.
    Au moment où il se lance, je planque ma main droite dans le vide et face à lui, comme si je faisais une poussée. Sauf que des vibrations mélodiques accompagnent mon geste et vont se faufiler dans le cerveau de la bête. L’Acklay commence alors à dodeliner de la tête et il cherche aussitôt à garder son équilibre ; je sens que mon esprit est déstabilisé et qu’il perd le contrôle de ses mouvements. Il tente de rester sur ses pattes mais n’y arrive que très peu, trop confus pour cela. Et pour éviter un accident, je refais mon geste devant lui mais en ajoutant l’effet du sommeil. Touché de nouveau par les ondes, l’Acklay hésite à rester debout puis se laisse doucement tomber au sol. Aynor et moi sommes écartés le plus possible pour éviter de subir l’onde de choc de son poids sur le sol. Je m’approche de la créature, du côté de sa tête, et constate qu’il se réagit pas à ma présence (ni celle d’Aynor) et émet un grognement qui ressemble à un ronflement. Il dort. J’ai enfin réussi à endormir un Acklay.

    Moi : - Bon. Et comment fait-on pour l’amener à l’Académie ? Enfin… dans un endroit sûr de l’Académie, pour un crustacé de cette taille ?

    [HRP : Je penses que je pourrais te commander un pack de bières de Forvish une fois cet entraînement terminé ^^. Cela nous ferra une détente bien méritée et j'ai bien envie de goûter à cette boisson.]


    Ce message a été modifié par galen-starkyler le vendredi 29 avril 2016 - 21:35

    vendredi 29 avril 2016 - 14:44 Modification Admin Permalien

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    maryy

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    Leanore Xeria
    Entrainement classique  - Sens de la Force

    Droïde : Debout Padawan Xeria ! Le maître vous attend sur la grande Terrasse pour votre entraînement !

    Avec un sursaut, je me redresse et rejette les couvertures. Mon entraînement !

    Hier, j'ai suivi mon tout premier cours, celui de Sens de la Vie. Et aujourd'hui, je vais suivre mon entrainement au Sens de la Force. Normalement, c'est ce cours que j'aurais dû suivre en premier, mais comme j'avais déjà été en contact avec les esprits d'animaux sur ma planète, les maîtres Jedis avaient jugé plus utile que je commence d'abord par l'étude du Sens de la Vie.

    Je bataille un moment pour enfiler mes bottes (sur ma planète, nous ne portions jamais de chaussures), puis je pars à grandes enjambées vers la grande terrasse.

    Une fois arrivée, je salue le maître Jedi déjà installé, qui me  fait signe de m’asseoir devant lui. Je m'exécute et calque ma respiration sur la sienne. Le maître m'explique alors ce qu'est la Force, et que je dois apprendre à la ressentir en moi. Je l'écoute, très concentrée.

    Il me fait faire ensuite des exercices de respiration pour entrer dans un état de méditation, qui devrait me permettre de plus facilement ressentir l'empreinte de la Force. J'essaie de faire de mon mieux, mais je ne parviens pas à me détendre. Au lieu de cela, je finis les poings serrés sur mes genoux, tellement je voudrais ressentir quelque chose. J'arrive si facilement à entrer en contact avec un esprit, je devrais bien réussir à ressentir la Force en moi !

    Maître Jedi : Arrête, tu n'y arriveras pas comme ça. Est ce que tu es parfaitement à l'aise ? Sinon, tu n'arriveras pas à suffisamment te détendre...

    Prise d'une illumination, je retire mes bottes que j'ai eu tant de mal à mettre, et me rassois, en tailleur cette fois ci. Je reprend les exercices de respiration et tente à nouveau de ressentir la Force, mais rien n'y fait. 

    Mon maître ne semble pas exaspéré par ce nouvel échec et m'expliquer calmement : 

    Maître Jedi : Je crois que tu cherches trop à ressentir une force physique. Mais la Force, ce n'est pas cela. Imagine plutôt une sorte de flux, qui traverse et réunit, ton corps, la pierre, le buisson là-bas...

    Moi : où le rayon de soleil qui travers ma peau pour atteindre ma chlorophylle ? je crois que je comprend mieux...

    Galvanisée par cette nouvelle image, je reprend à nouveau un respiration lente et profonde, essayant cette fois de ressentir une sensation proche de celle que je ressens en plein soleil.

    Et petit à petit, je commence à sentir comme un autre flux d’énergie qui traverse toutes les cellules de mon corps. En me concentrant bien, je finis même par sentir ce flux s'étendre au delà de mon corps, et englober tout ce qui m'entoure. 

    Pour la première fois, je sens que je fais partie d'un tout immense. Mais cette nouvelle sensation ne m'écrase pas, elle me rassure au contraire.

    J'ouvre alors les yeux. Le soleil est déjà très haut dans le ciel, j'ai dû rester plus d'une heure en méditation !



    mardi 03 mai 2016 - 12:03 Modification Admin Permalien

  • Avatar Aynor

    Aynor

    9863 Crédits

    Galen, Etourdissement de Force (suite).

    Galen - Bon. Et comment fait-on pour l’amener à l’Académie ? Enfin… dans un endroit sûr de l’Académie, pour un crustacé de cette taille ?
    Aynor – Pas la moindre idée.

    Galen manqua de tomber à la renverse.

    Galen – Tu nous a mis sur la piste de cet Acklay et tu n'as pas pensé à ce que l'on ferait une fois qu'on l'aurait ???
    Aynor – Je ne pensais pas que nous trouverions vraiment un Acklay. Il était déjà extraordinaire qu'il y en eut un, celui découvert par Fieal Rost et tué par Kinsa, mais alors deux … non je ne m'y attendais pas du tout. C'était juste pour te motiver.
    Galen – N'es-tu pas sensée être sage et clairvoyante, « Maître » ?
    Aynor – Je le suis …. dans une certaine mesure !

    Je déclipsai de ma ceinture une capsule d'un puissant sédatif et indiquait à Galen comment l'administrer à la créature. Ce qu'il fit avec beaucoup de précaution en revenant bien vite à mes côtés. Entre temps je m'étais saisis de mon comlink afin de passer une communication à l'Académie.

    Aynor – On va nous envoyer un vaisseau et on essaiera de l'arnacher aussi bien que possible. On devrait bien trouver un container d'apprivionnement vide avec lequel on pourra improviser une cage. Ensuite on trouvera bien à contacter quelqu'un pour le reconduire sur une planète un peu plus adapté.


    [HRP : Rien d'autre à ajouter. Entraînement validé !]



    ========================================


    Maryy, entraînement classique : Sens de la Force.


    Maître Ka-Tu-Un, le sage céréen avec qui j'avais partagé quelques missions, vint me voir en fin de matinée.

    Ka-Tu-Un – La jeune zélosienne semble prometteuse. Nous avons eu un cours tout à l'heure afin de l'aider à mieux appréhender son lien avec la Force. Je suis partis alors qu'elle était toujours en train de méditer. Tu devrais peut-être aller la retrouver. Moi je dois rejoindre un groupe de Padawan pour un cours de sciences appliquées.

    C'était entendu, j'allai rejoindre la Padawan Leanore Xeria. Ouvrant mes perceptions aux échos de la Force je me mis en quête de sa présence. Sur le toit du Temple, où se trouvait la grande terrasse. Le turbolift, quelques marches, et j'y étais. La jeune Jedi me tournait le dos et dans sa posture je devinai qu'elle venait d'émerger de son état méditatif. Il n'y avait tout autour d'elle qu'un océan calme bercé par les ondes apaisées de son aura.

    Aynor – Bonjour Leanore.

    Elle se retourna, me jeta un regard de surprise puis me sourit en s'inclinant.
    Je lui rendi son sourire et m'approchai d'elle au bord de la plateforme de pierres.

    Leanore – J'ai suivi vos conseils et j'ai demandé à Maître Ka-Tu-Un de m'aider à comprendre mon lien avec la Force.
    Aynor – J'ai l'impression que c'est un bon premier pas, tu sembles tout à fait sereine, signe que tu as réussi à trouver ce que tu espérais. Je me trompe ?
    Leanore – Je crois que oui, je commence à mieux comprendre le lien qui m'unit à la Force.
    Aynor – Bien, très bien. Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas.

    Je portai mon regard vers les bottes de Leanore.

    Leanore – J'ai préféré les ôter afin de me sentir plus à l'aise.
    Aynor – A ta guise jeune Padawan, le règlement n'impose nullement le port des bottes ! Personnellement j'apprécie leur côté pratique. Surtout pour botter le derrière d'élèves dissipés.


    [ Un bon exercice sur la lancée du premier. Entraînement validé ! ]

    Ce message a été modifié par Aynor le jeudi 12 mai 2016 - 23:10

    jeudi 12 mai 2016 - 22:58 Modification Admin Permalien

  • Avatar darkknight

    darkknight

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    Empathie de la Force 2  Lysandre et Ilan entraînement 4


    Cela fait un moment qu’avec Ilan nous avons fait notre première expérience d’empathie. Nous avions décidé de la renouveler après la mission sur Saleucami. Je laisse alors R3P4 dans ma chambre pour qu’il ne nous dérange pas en faisant du bruit. J’arrive dans le hall d’entrée au pas de course et vois Ilan m’attendant impatiemment avec Akky donc on se dirige vers une salle d’entraînement en marchant calmement et en croisant au passage Zadyssa… On lui adresse un sourire avant d’arriver dans la salle.

    Je m’assois tranquillement à même le sol et m’ouvre à la Force. Je la sens partout, elle est omniprésente, elle enveloppe Ilan, je la sens derrière la porte de la pièce grâce aux habitants de l’académie. C’est agréable cette sensation de pouvoir sentir tout les éléments qui m’entourent en fermant les yeux. 

    Je me focalise alors une nouvelle fois sur Ilan, la Force qui l’entoure est plus intense que celle qui imprègne Akky. Je me souviens de comment j’avais fait pour réussir, j’avais essayé de capter les ondes d’Ilan.  Je me plonge encore plus dans la Force pour entrer en connexion avec Ilan.

    Cette fois je reçois une vague d’émotions assez proches. 

    Je distingue une part de joie et d’étonnement qui s’imposent. Je me creuse le cerveau pendant quelques minutes avant de lui demander pourquoi il est joyeux et étonné.

    Ilan : Hum… Tu te souviens de la dernière fois où je me posais aussi des questions sur la vision que Akky nous avait donné.

    Moi : Oui, tu m’as dis après que c’était lié à… Mais Oui c’est vrai ! au fait que Zadyssa est ta demie-sœur. Mais pourquoi de l’étonnement alors ?

    Ilan : J’ai encore du mal à m’y faire… Tu as senti d’autres choses ?

    Moi : Non, je m’y remets.


    Déjà serein et ouvert à la Force, je mets moins de temps à être assaillis par une nouvelle vague d’émotions… Elle me semble aussi elle être positive. De la joie mais dérivant plus vers de la compassion.

    Moi : La compassion, c’est envers ta mère je pense, tu es sûrement soulagé d’avoir pu faire quelque chose pour la sauver.

    Ilan : Oui en partis, je suis aussi soulagé de les savoir en sécurité.

    rnMoi : Je te comprends… Mais était-ce la seule source de joie ? Je pense que c’est beaucoup trop fort pour qu’il n y’ai que ça.

    rnIlan : Non il y’a aussi le fait que je vous apprécie toi et Zadyssa.

    Moi : Je me disais bien qu’il y’avait un truc dans le genre.


    Ensuite nous passons au tour d’Ilan qui me pose des questions après chacune ondes de sentiments et nous décidons pour finir, de méditer et de réfléchir sur certains points…


    Je me relâche complétement et fais le vide en moi. Et je décide de me focaliser d’abord sur le cas d’Ellyne ma peut-être cousine.

    Je me souviens alors distinctement de sa réaction au moment où elle m’a vu pour la première fois. Elle est passé dans un état second et après à répondus d’un air bizarre à Kinsa. Et puis juste après je me souviens aussi de ma vision… Les deux togrutas et le plus vieux togrutas. Ainsi que le moment où Ellyne crie mon nom. Ensuite on a quasiment fait la même vision mais cela ne veut pas forcément dire que nous sommes cousins. Je n’arrive pas à trouver la dernière pièce du puzzle qui pourrait être importante.


    Je pense ensuite à la trahison de Hagan, cela m’a beaucoup affecté car bizarrement je m’étais vite attaché à lui. Mais j’en suis devenus plus méfiant aussi, cette affaire m’a appris à mieux apprendre à connaître les personnes avant de m’ouvrir à elles.


    Et puis je repense aux liens qui m’unissent à Zadyssa et à Ilan. Je repense à tout ce qu’on a vécu ensemble, notre première expérience à la salle commune, les exercices notamment la télépathie ensemble, la mission, les fous rires…et je me dis qu’on est vraiment très très proche. Qu’on a beaucoup vécu de chose en commun et que moi n’en ayant pas, je les considère comme mon frère et ma sœur. Surtout Ilan comme nous sommes arrivés en même temps… Et puis je repense aussi au fait qu’ils sont demi- frère et demie-sœur, cette nouvelle ne nous a pourtant pas éloigné et c’est pour ça que je les apprécie vraiment. On sait rester soudés face aux épreuves. Et cela nous rends encore plus complices. Enfin ce que j’appelle épreuve c’est nos aventures à la salle commune. Zadyssa m’a tout de suite attirée je me souviens car elle m’a un peu guidé et aidé dans mes premiers pas… C’est souvent elle qui prend les bonnes décisions, c’est une sorte de leader. Maintenant les habitants de l’académie sont même de temps en temps étonnés quand il manque un de nous trois car il est rare de nous voir seul alors qu'on forme un inséparable trio.   En conclusion je me suis beaucoup attaché aux deux humains et les vois comme des membres de ma famille.


    Je retourne sur terre après cette longue méditation et vois Ilan toujours plongé dans ses pensées.  J’attends qu’il revienne sur terre à son tour avant d’appeler un maître grâce à mon Comlink.



    Ce message a été modifié par darkknight le vendredi 03 juin 2016 - 21:07
    Ce message a été modifié par darkknight le vendredi 03 juin 2016 - 21:31

    vendredi 03 juin 2016 - 21:03 Modification Admin Permalien

  • PSW
  • Avatar Zadyssa

    Zadyssa

    8745 Crédits

    Zadyssa, entraînement n°9 : Maîtrise de la pression/température

    Après un assez long temps de pause durant lequel je n'avais pas appris de nouveaux pouvoirs, je décidai de reprendre en commençant par la maîtrise de la pression et de la température. Bien sûr, durant le moment où je ne m'étais pas entraînée, j'avais perfectionné du mieux que je pouvais les pouvoirs que je connaissais déjà tels que la Vitesse, la Télékinésie, le Saut et plusieurs autres. Désormais, j'étais prête à m'attaquer à du nouveau.

    Avant de passer à la pratique, je m'étais avant tout renseignée sur ce que je comptai maîtriser. La température était évidente, mais la pression régissait d'un domaine plus complexe où je n'avais pas de suite compris ce en quoi ça consistait.

    J'entrai dans la salle d'entraînement, une gourde à la main que j'avais rempli de cinq centimètres d'eau. Je comptai la faire chauffer pour qu'elle s'évapore, puis faire baisser très rapidement la température ambiante pour enfin maîtriser la pression qui s’exercerait sur la gourde et éviter sa déformation. J'imaginai que ce n'était pas simple, difficile, même.

    Je m'assis en tailleur et fis le vide en moi, m'ouvrant à la Force. Ce fluide omniprésent comme à son habitude se fondit en moi, une présence rassurante qui semblait prête à m'indiquer les gestes que j'aurais à faire. J'esquissai un sourire et prolongeai encore un temps ma méditation et accentuai mon lien avec la Force. Ma respiration se fit plus régulière, j'entendais mon cœur battre et mon sang pulser dans mes veines. Quelques bruits extérieur vinrent chatouiller mes oreilles mais je n'y fis guère attention. Enfin, je me sentis prête et tendis le bras droit au-dessus de la gourde - yeux fermés. M'ouvrant d'autant plus à la Force, je la laissai me guider et commençai par localiser l'eau qui se trouvait à l'intérieur du récipient. Sans réellement savoir comment, la Force m'indiqua qu'elle était à température ambiante. Je réfléchissais un instant ; comment l'augmenter ? La solution me vint au bout de deux minutes de réflexion : je devais accélérer le mouvement des particules, ce qui libérerait de l'énergie dont une partie se transformait probablement en chaleur. 

    Je pris une profonde inspiration avant de me lancer. Seulement, après deux essais vains, un nouveau problème s'imposa à moi : comment faire pour les accélérer ? Je ne pouvais pas me servir de la Force sur chaque particule pour la '"doper". Et je ne pouvais pas les considérer comme une entité car sinon, elles n'entreraient jamais en collision. Finalement, je décidai de me laisser entièrement guider par la Force pour cette partie. Toujours était-il qu'au bout d'un certain temps, je sentis l'eau chauffer et la Force se faire bien plus présente, en moi. Après un certain temps, je ressentis comme un changement, dans l'état de l'eau. Je n'eus pas de mal à deviner qu'elle venait de s'évaporer. Oui, c'était bien ça, je la sentais un peu partout dans la gourde.

    Maintenant, je devais faire en sorte que la température autour de la gourde baisse soudainement, sinon je n'aurais pas l'effet escompté. Cette fois, au lieu de les accélérer, je devais faire en sorte de les figer. Et pour cette action, je pouvais - et devais - les considérer comme une même entité. Je parvins à ressentir chaque parcelle de Force qui les habitait et les baignai et la canalisai d'une manière ou d'une autre pour l'employer sur les particules et les empêcher de se mouvoir. Après un temps durant lequel, je réussi à rester calme et patiente, je devinai que la température avait baisser, je le ressentais également. Je ne l'avais pas fait sur un long périmètre, mais j'étais déjà fière d'être parvenue à le réaliser.

    Étant toujours connectée avec la Force, je sentis soudain comme un étau resserrer la gourde. Ce n'était pas réellement un étau... mais je n'arrivais pas à le définir. Il me fut simple d'en déduire que je venais de prendre conscience de la pression. C'était déjà ça. Désormais, je devais trouver un moyen de la retarder. Comme toujours, la Force était avec moi et m'aida durant cette opération. Pendant le processus, je sentis la pression être exercée sur moi. Ce ne fut qu'après quelques secondes que je sus que c'était exactement ça. Baignée dans la Force et ouverte à toute découverte, je pus ressentir la pression tout autour de moi, la gravité, aussi. Je ne sus pas pourquoi, peut-être était-ce également une sorte de pression ?

    Enfin, je devais l'empêcher d'être exercée ! Rassemblant la Force autour de moi, je fis comme une sorte de barrière autour de la gourde - du moins était-ce l'impression que j'en avais - avant de la relâcher d'un coup. Il y eut comme un choc et durant un instant, l'absence de la pression sur la gourde se fit sentir. Une bouffée de joie m'envahis tandis que je compris que j'avais réussi à la maîtriser pendant quelques secondes. Mais maintenant, je devais faire en sorte de la contrôler réellement, et non de la repousser.

    Comme si j'avais ouvert une vanne, la Force qui parcourait les particules qui faisaient actuellement pression sur m'apparut. Je la sentis très proche et bien plus omniprésente qu'avant... Apaisée, je me laissai guider et étendis ma volonté sur les particules et ne sachant pas trop comment, je parvins à arrêter la pression avant de ressentir les effets de la fatigue sur ma concentration.

    Je quittai le monde de l'infiniment petit et me laissai un temps de méditation durant lequel je n'eus aucune difficulté à être bercée par ce fluide omniprésent qu'était la Force.

    Après une bonne demie-heure de ce qui était désormais mon quotidiens, je pris mon comlink et appelai Aynor pour qu'elle puisse valider ce nouvel entraînement que j'espérai avoir réussi.

    samedi 18 juin 2016 - 18:12 Modification Admin Permalien

  • Avatar Zokuron

    Zokuron

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    (Partie 1/2)

    Entrainement n°1 Sens de la Force: Lien qui unit avec la Force

    Jour 1: Méditation ratée

    Zokuron était arrivé la veille à l'académie, et en tant que padawan il fut sommé de suivre les cours dispensés. Cela tombait bien, il était là pour ça. C'est ainsi que, en début de matinée, il assiste à son premier cour sur la maîtrise de la Force. Un cour qu'il a le bonheur de suivre, avec les autres, en extérieur grâce à la clémence de la météo. La leçon abordée par le professeur,rnune autre Twi'lek à la peau bleue comme le chevalier Talik, a pour thème le lien entre la Force et chaque jedi. Elle explique avec grâce et charme les différents aspects de la Force, quelle soit "vivante" et/ou "unificatrice".

    Lorsque maître Alask parla de la Force unificatrice, Zokuron fut interpellé. Autant il est en accord avec le concept de la Force vivante, qui veut que la Force soit une énergie omniprésente répartie selon les lieux, choses et êtres plus ou moins inégalement, autant le concept de la Force unificatrice le laisse perplexe. Il a un peu de mal à considérer que les jedi, les sith et les autres personnes féru de la Force soient des élus de la volonté d'une quelconque entité. Puis une question le tarauda: Et si ce n'était ni l'un, ni l'autre, mais les deux en même temps ? Et une seconde: Une puissance naturelle et un être qui aurait su se transcender au niveau d'un Dieu ? Et une troisième: Et dans ce cas, qui fut présent le premier ? L'énergie mystique ou l'être-"source" ? Mais ces questions existentielles ne l'ont pas distrait longtemps. Zokuron est patient, et il sait que les réponses viendront tôt ou tard, c'est pourquoi il tient sa langue durant le cour.

    Puis, après la théorie, vient la pratique. Maître Alask demande aux élèves de méditer afin de découvrir leur lien avec la Force d'une manière plus...prononcée. Pour cela, il faut se mettre dans la position joliment nommée "Du lotus", autrement dit en tailleur, et se concentrer sur soi-même. De prime abord, cela paraît facile. Mais il ne faut pas longtemps à Zokuron pour se rendre compte que faire le vide dans son esprit est une tâche peu aisée. Car il faut à la fois se concentrer sur soi et faire preuve d'un grand relâchement.

    Immobile, le Togruta lutte contre lui-même. A chaque fois qu'il chasse une pensée, une image ou un souvenir qui survient dans son esprit, afin de retrouver la sérénité du néant, quelque chose d'autre apparaît. Et plus il chasse, plus vite une nouvelle pensée remplace la précédente. C'est un cercle sans fin.

    Après une demi-heure de méditation, temps qui lui parut extrêmement long, Zokuron en vient à faire le constat qu'il est incapable de ne penser à rien. Que son cerveau, son esprit aussi, ont constamment besoin de stimulation, même minime. Une chansonnette, un visage agréable, des paroles sages, une chasse glorieuse....Autant de souvenirs qui ne tolèrent pas que le vide s'installe au milieu d'eux.

    Le cour prend fin plusieurs heures plus tard, peu avant le déjeuner. L'exercice de la méditation a duré une heure et demi en tout, entrecoupé de "pauses" pour les désireux. Mais rien ne fit pour Zokuron, il n'est pas parvenu à l'état recherché malgré tous ses efforts.

    Il reçoit quelques encouragements de la Twi'lek maître jedi et quitte le lieu d'apprentissage pour rejoindre la cantine, où il ruminera tout le repas durant ce qu'il a apprit et vécu ce matin. L'après-midi, elle, sera destinée à la réflexion à la bibliothèque.


    Jour 2: Première connexion

    Zokuron rejoint la classe pour la seconde fois. Cette fois encore, il apprécie que la leçon se passe en extérieur. Un léger vent s'est levé depuis la veille, mais il n'a apporté aucun nuage avec lui.

    Fort de son expérience, aussi insignifiante soit-elle, le Togruta s'est préparé à la session de méditation d'aujourd'hui. Et lorsque maître Alask déclare le début de l'exercice, c'est avec détermination qu'il s'y plonge. Il est impatient d'essayer une nouvelle stratégie, une qui il l'espère, sera payante. C'est pourquoi, après avoir tenté la voie de la concentration, il tentera aujourd'hui la voie du relâchement.

    Cela passe par un laisser-aller complet et absolu. Zokuron ne refrène aucune pensée, aucun souvenir, aucune image, aucun son ni même sensation extérieure qui s'impose à lui. Il ne s'attarde pas dessus, mais il laisse le chaos s'épuiser de lui-même. Et...ça fonctionne. Mieux qu'hier en tout cas. C'est un long processus, mais petit à petit tout s'efface. Il ne finit par rester plus que le noir, la sensation légère du vent sur son visage par intermittences et une mélodie si douce qu'elle est comparable à de l'eau qui scintille au soleil.

    La paix est en lui. La sérénité, le calme, le vide. Il demeure un long moment dans cet état, vigilant au moindre signe de cette énergie que les jedi appellent la Force, malgré son laisser-aller mental. Mais il n'a pas l'illumination qu'il espère. Il ne ressent rien de nouveau, ni en plus ni en moins qu'auparavant. A peine son regard a-t-il remarqué quelque chose de bizarre, comme une brève étincelle dans l’extrémité de son champ de vision, au moment où l'exercice prend fin sur ordre du professeur.

    En cette fin de cour avant le déjeuner, maître Alask est occupée à encourager d'autres élèves. Zokuron quitte la classe, mange avec les autres puis s'en retourne à la bibliothèque. Là, il passe l'après-midi à s'instruire sur tout ce que la galaxie sait et qu'il ignore. Autrement dit, tant de choses qu'il ne sut pas par quoi commencer, si bien que l'un des gardiens du savoir l'orienta vers des écrits portant sur les espèces qui peuplent les différentes planètes de la galaxie.

    Le soir, une fois de retour dans sa chambre, Zokuron ne résiste pas à la tentation d'essayer une fois encore la méditation. Il s'installe et recommence tout depuis le début. Le laisser-aller prend longtemps à nouveau, mais cette fois les pensées et souvenirs sont davantage liées à ce qu'il a lu durant l'après-midi. Les rodiens, les wookies, les jawas, les chagriens et tant d'autres, et leurs planètes d'origine, leurs mœurs etc. Mais cette fois encore, il laisse venir et partir. Il laisse tout ça glisser sur lui sans lutter ni retenir.

    Il finit par retrouver l'état de béatitude de tantôt. La nuit est tombée, si bien que l'obscurité l'aide a avoir une vision uniforme, sans les couleurs crées par la lumière de la journée au travers des paupières. Et il reste dans cet état, presque en transe. Il reste ainsi une heure, deux heures, trois heures....et, quand la fatigue et l'immobilité l'ont totalement privé de l'intégralité de ses sens, que son esprit est embrumé, il perçoit quelque chose de nouveau. Une lumière faible et opaque, droit devant lui, qui perce le noir de quelques chatoiements.

    Il s'éveille alors aussitôt, ouvrant les yeux, ne sachant pas si ce qu'il arnvu est une déformation de son esprit ou quelque chose de réel. Il ne voit rien. Du moins, rien qui ressemble à ce qu'il a vu. Pour le reste, la clarté de la lune se charge de dessiner les contours de l'intérieur de sa chambre...

    Malgré la fatigue, la curiosité de Zokuron est piquée et il retente l'exercice une énième fois. Étrangement, la fatigue l'aide à entrer en méditation, dans le sens où il est capable de penser à rien plus aisément. Comme si les souvenirs et les pensées étaient un trop gros effort pour son cerveau.

    Il entre à nouveau dans l'état recherché, et se tient vigilant cette fois. Et, après une attente d'une durée indéfinie, la lueur scintillante réapparait. Là, juste en face de lui, alors qu'il a les yeux fermés. Il ne saurait pas juger précisément de sa distance, mais il est certain qu'elle se trouve derrière le mur qui sépare sa chambre de la suivante. Il est intérieurement ébahit.

    Mais plus impressionnant encore, il se rend compte qu'il peut "voir" au delà de son champ de vision normal. En réalité, il est capable de voir jusque dans son dos, car il remarque peu de temps après la première, une seconde petite lueur qui s'allume lentement derrière lui. Elle aussi à quelques mètres de distance, elle aussi cernée par des ténèbres impénétrables. Mais elle luit, comme sa sœur, comme une planète au milieu du vide spatial.

    Cependant, l'expérience de cette nuit ne s'arrête pas là. Zokuron persévère dans sa méditation, l'excitation de la curiosité ayant ragaillardit son esprit, à l'affût d'une autre manifestation. Manifestation qui ne tarde cette fois pas à survenir, et qui lui montre en même temps qu'il ne "voit" pas seulement sur un plan horizontal, mais aussi vertical.

    Car il se voit briller lui-même. Faiblement. Ses contours sont d'un gris argenté, tout comme son lit sur un dizaine de centimètres autour de lui. C'est peu, mais au milieu du noir complet il se voit aussi clairement que si un projecteur le tenait en joue. Médusé, hypnotisé, il lève le bras sans même s'en rendre compte et observe sa main luminescente. Quand soudain, tout s'arrête.

    Zokuron perd sa seconde vue et retrouve la première, celle qui n'est que physique. Mais un sourire est présent sur son visage, un sourire de fierté immense. Il a pu voir, en lui-même, l'énergie des jedi. Et c'est sur cette pensée heureuse qu'il s'endort, ne se rendant pas compte que la lumière de l'aube commence à peine à éclairer le ciel de l'autre côté de l'académie....

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    lundi 11 juillet 2016 - 17:50 Modification Admin Permalien

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    Zokuron

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    (Partie 2/2)

    Entrainement n°1 Sens de la Force: Lien qui unit avec la Force

    Jour 3: Nouvelle expérience

    Cette journée est particulièrement difficile pour Zokuron. Il s'est levé très en retard pour le cour matinal, ayant l'habitude de se lever avec le soleil et non avec le réveil. La courte nuit qu'il a passé l'a marqué de léthargie dans les muscles, d'un esprit embrouillé et d'un regard confus. D'instinct, il rejoint le lieu où il avait suivi le cour sur la Force ces deux derniers jours, mais une douche drue et froide calme son ardeur au moment où il quitte le couvert des bâtiments. Il se ravise, avant de bifurquer pour rejoindre la salle intérieure réservée à cet enseignement. Lorsqu'il arrive enfin, il s'excuse avec honte et gêne, puis rejoint le reste des étudiants sans demander son reste et avec l'espoir de se faire oublier.

    Mais son calvaire ne s'arrête pas là. Le manque de sommeil le tient et ne le lâche pas. Il a toutes les peines du monde à rester concentré plus de quelques instants, et seule la voix de l'enseignante lui permet de garder contact avec la réalité. Zokuron parvient à se maintenir dans cet état, plus ou moins présent, luttant avec lui-même pour ne pas sombrer.

    Puis, inéluctablement, vient l'exercice de méditation. Il prend la posture, comme les autres étudiants autour de lui, et clos ses paupières. Dans son état, ce tout petit geste est d'un grand soulagement, car il n'a plus besoin de se battre pour garder un regard à peu près intéressé. Il peut enfin laisser ses yeux au repos.

    Libéré de cet effort, Zokuron se concentre plus facilement sur l'exercice. Il se détend et fait le vide dans son esprit. Il y parvient avec une étonnante facilité, qu'il met sur le compte de la fatigue, comme cela fut le cas dans la nuit. Ce faisant, il prend confiance et se relâche davantage encore, laissant l'ambiance du lieu s'imprégner en lui. Le togruta entend en premier le son de la pluie battante sur la pierre, ce qui lui rappelle sa jungle natale. Puis il perçoit le roulis du vent soufflant en rafales dans les arbres autour du temple, son sifflement dans les feuilles et le craquement des branches qui cèdent. La stimulation sonore est si présente qu'il se sent transporté quelques années en arrière, quand il vivait encore sur Shili et que la vie était simple. Il se voit assis sur une épaisse branche, sous le couvert d'un arbre, au milieu du chaos d'un de ces orages qui vont et viennent sans que le soleil n'ait le temps de bouger dans le ciel. Il se voit comme il était à l'époque, sans son habit de padawan, vêtu d'un pagne en peau de bête et la lance à la main. Une époque qui lui paraît très lointaine aujourd'hui. Une époque qui lui manque sans qu'il en ai conscience, trop occupé jusqu'alors dans sa mission de rejoindre l'ordre jedi. Une époque qu'il semble pouvoir retrouver, ici, sur Yavin 4.

    Avec les minutes qui passent, Zokuron perd de plus en plus le contrôle de son esprit. Ce dernier l'emmène dans un périple sans fin de souvenirs appartenant à sa vie passée. Le togruta n'a même pas la présence d'esprit de résister, il se laisse simplement vagabonder d'un endroit à un autre, d'un temps à un autre.

    Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, quand une vision singulière et anachronique attire son regard. Alors qu'il se trouve dans un paysage de plaine d'herbe rouge, observant une ancienne chasse glorieuse, une twi'lek apparait sur sa gauche. C'est Kinsa, qui marche dans sa direction, jusqu'à venir se planter devant lui. Le plus étrange là-dedans est qu'elle est habillée à la manière d'une togruta de Shili, ce qui ne dérange aucunement Zokuron. D'ailleurs, la présence de la twi'lek ne le perturbe pas non plus, car dans un premier temps, il ne réagit pas à cette singularité de son rêve.

    Elle se place devant lui, mains sur les hanches, mais sans comportement vindicatif. Le regard de Zokuron, privé du spectacle de la chasse, vient se poser sur le visage de la bleue. C'est à ce moment que les choses dégénèrent: Les traits et la morphologie du chevalier Talik changent jusqu'à prendre la forme de maître Lask. Zokuron en reste bouche bée. Autant d'admiration que d'effroi, car il comprend par cette transformation qu'il est en plein rêve. Et, par voie de conséquence, cela induit qu'il dort. Il dort alors qu'il est en plein cour ! Cette émotion est tout à fait nouvelle pour lui, et d'autant plus dérangeante. Sans parler du fait qu'il a la nette impression que la manifestation postée devant lui est directement liée à la personne physique qui enseigne, cette impression d'être prit la main dans le sac et ce dans les parties les plus intimes de sa conscience.

    La panique monte en lui, il aimerait s'éveiller au plus vite pour que tout s'arrête. Mais au lieu de cela, il voit le paysage fondre et disparaître pour ne laisser plus que du blanc. Du blanc partout, rayonnant et lumineux, aussi près qu'une cage et aussi profond que l'horizon. Zokuron tourne sur lui-même pour suivre la disparition du décor jusqu'à la dernière fraction de couleur. Puis, dos à la twi'lek, il lève machinalement les mains pour vérifier si il est encore bien présent. Il s'aperçoit alors qu'il rayonne de la même chape argentée qu'il avait découvert la veille.

    Mais une forte lumière l'éclaire depuis l'arrière, si bien qu'il tourne les talons pour voir si la chape luminescente provient de lui ou s'il ne s'agit que d'un reflet. Ce qu'il découvre, il ne s'en souviendra jamais totalement, car l'instant ne dure qu'une fraction de seconde. Maître Lask est toujours présente au milieu du vide blanc, mais elle émane une lumière digne de plusieurs soleils réunis. Une lumière pleine et chaleureuse, loin des néons dont la blancheur crue éclairait les bâtiments de Mirial, ou même de l'académie jedi. Une lumière qui brille et qui étincelle. Une lumière qui flamboie et qui irradie en même temps qu'elle chatoie et qu'elle resplendit. Mais malheureusement, une lumière qui aveugle aussi.

    C'est ainsi que se réveille le togruta, avec cette image qui a douloureusement marqué ses rétines et qui peine à disparaître même en se frottant les yeux. Sa réaction face au flash fut relativement violente, puisqu'il est tombé à la renverse tout en lâchant un cri de douleur, avant de porter ses mains à son visage. L'enseignante vient à lui avec précipitation pour s'assurer qu'il va bien, mais il est trop confus pour pouvoir répondre à ses questions. Lorsqu'il essaie de rouvrir ses paupières, le jeune togruta est incapable de fixer son regard sur quelque chose. Il a l'impression que chaque œil bouge indépendamment de l'autre, et cela rend tout flou et distordu.  

    Il faut plusieurs longues minutes à Zokuron pour se ressaisir. Lorsqu'il retrouve enfin une vue acceptable, il se rend compte qu'il est seul avec la maître. Les autres élèves sont tous partis, et il en déduit que le cour a prit fin avant son réveil. Il se confond en excuses envers la twi'lek, ne comprenant lui-même pas cette intense et implacable fatigue qui a eu raison de lui. Car il a déjà connu des nuits blanches avec des lendemains plus difficiles, lors de traques ou de fêtes, et il s'étonne de si peu de contrôle de sa part.  

    Bien sûr, il se fait gronder malgré ses excuses sincères. Maître Lask lui fait parfaitement comprendre que ce genre de comportement n'est pas toléré parmi les padawan, et que cela ne doit pas se reproduire. En guise de punition, elle lui commande de rejoindre le camp d'entraînement où il devra passer l'après-midi, au lieu d'avoir quartier libre.

    Maître Lask: Comme ça, au moins, je suis certaine que tu dormiras ce soir...! Allez, file.

    Zokuron s'incline hâtivement tout en prononçant un "Oui, maître", puis quitte la salle, pas très fier de lui. Il rejoint la cantine, un peu plus éveillé par les récentes émotions. Il s'installe seul, ruminant l'expérience un temps. Puis, lorsque vient le moment, il range cette histoire dans un coin de sa mémoire avant de se diriger vers le camp d'entraînement. La météo s'est adoucie, même si de lourds nuages continuent à voiler le ciel. Cependant, la terre détrempée du camp promet un bon bain de boue au togruta...


    Jour 4: Je te vois.

    Comme l'avait prédit maître Lask, Zokuron dormit à poings fermés cette nuit là. Les heures passées à l'entrainement sportif de l'après-midi lui avait permit de s'extraire de la léthargie, mais cela le vida aussi de ses forces. Si bien que le soir, après une longue douche, il s'écroula sur son lit sans même aller manger.

    Mais aujourd'hui est un autre jour. Un jour où l'incident de la veille n'a plus guère d'importance, car le padawan n'a plus à lutter contre lui-même. Confiant, il espère pouvoir faire ses preuves. Néanmoins, le sort en décide autrement. Premièrement, ce n'est pas maître Lask qui enseigne, mais un autre répondant au nom de Ka-tu-un, d'une espèce que Zokuron n'avait encore jamais vu auparavant. En second, ce maître-ci ne dispense qu'un enseignement théorique sur la Force, ce qui frustre un tantinet le togruta même s'il est particulièrement assidu ce matin. La frustration que ressent Zokuron est de courte durée cependant, car à écouter le maître, il se prend de passion pour la Force,commençant à se demander quels en sont les tenants et les aboutissants, et surtout où en sont les limites...

    Vient ensuite la seconde partie de la journée, qui se passe à la salle commune où les padawan ont organisé l'anniversaire d'Ellyne. C'est un moment agréable et joyeux que Zokuron partage avec les autres padawan, mais il quitte la fête un peu plus tôt que les autres. Car il tient à faire une méditation aujourd'hui, mais il ne compte pas s'y prendre aussi tard que la dernière fois qu'il a tenté l'exercice en solitaire.

    Il apprend par un groupe de jedi qu'il croise en chemin, que des salles spécialement destinées à la méditation existent au sein de l'académie. Il s'y rend donc, en choisit une exempte de pratiquants, et s'installe. Et il recommence tout depuis le début. Il se détend, laisse les flashs de son esprit s'épuiser d'eux-mêmes, puis il se concentre sur le noir devant ses yeux clos. L'absence de stimuli extérieur dû à la cabine hermétique, aide Zokuron à ne pas se disperser comme cela fut le cas la veille. Les conditions sont idéales, presque identiques à la nuit. La solitude, l'obscurité, le calme.

    Il faut pas moins qu'une petite heure avant que Zokuron n'entre à nouveau en contact avec la Force. Des lumières s'allument à nouveau dans le noir, faibles et lointaines, mais bien réelles. D'instinct, le padawan reconnait cette fois les emplacements des jedi proches qui méditent dans les autres salles. Il comprend alors que les lumières qu'il voit sont effectivement des jedi, dont il perçoit l'aura.

    Puis c'est lui qui se met à briller. Il retrouve la chape argentée qui recouvre son corps et le sol autour de lui sur une trentaine de centimètres, dessinant les aspérités du tapis sur lequel il est assit. Il est en communion avec la Force, enfin. Après quatre jours d'entraînement, il y est enfin parvenu. Il en est sûr et certain cette fois, car il n'y a ni fatigue, ni rêve pour embrouiller ses sens. Tout est limpide et clair. Il est capable de percevoir l'aura des personnes qui se trouvent à plusieurs mètres autour de lui, et de voir clairement avec sa seconde vue sur quelques dizaines de centimètres. Un cloporte passerait-il derrière lui qu'il le verrait. Quand au reste, ce n'est que du noir, des ténèbres impénétrables.

    Tout-à-coup, une nouvelle lumière s'allume devant lui, un peu sur sa gauche. Elle se déplace dans sa direction, parallèle à lui, si bien qu'il l'identifie comme une personne marchant dans le couloir. Le togruta l'observe le temps qu'elle le dépasse. Quelque chose se produit sur les quelques mètres où l'aura et Zokuron sont le plus proche l'un de l'autre. La lumière grandit très vite, gagnant en intensité à chaque pas même si elle reste très diffuse par rapport à la luminescence de maître Lask, et prend une forme d'étoile. Deux jambes poussent, deux bras et une tête, qui épousent les contours de la personne dont émane l'aura. Le "croquis" est beaucoup trop simpliste pour que Zokuron puisse reconnaître qui que ce soit en particulier. Il n'est même pas capable de voir les pieds ou les mains de la personne, juste une représentation grossière d'un humanoïde luminescent. Mais c'est en soi une manifestation suffisamment impressionnante pour indiquer à Zokuron qu'il a réussit son exercice. Il ne s'arrête pas là, néanmoins. Il se recentre sur lui afin de prolonger l'état méditatif, car il apprécie la sensation de paix qui accompagne la connexion avec la Force.

    Mais soudain, quelqu'un entre dans la cabine de méditation. Il voit l'aura en étoile, comme celle de la personne dans le couloir. Le togruta se demande s'il ne s'agirait pas de la même personne, d'ailleurs, quand une voix de jeune fille lui parvient:

    ???: Ahhhh c'est donc pour ça que tu es partit en avance....

    Zokuron: Ki- ?

    ???: C'est moi, Zadyssa.

    L'humaine, padawan de Kinsa. Le togruta sourit, puis dit:

    Zokuron: Approche.

    Zokuron voit par son aura que Zadyssa hésite un instant, avant de s'exécuter. Au fur et à mesure qu'elle avance, ses traits se dessinent avec de plus en plus de précision sur son aura. Lorsqu'elle s'arrête, à un mètre environ du togruta, ce dernier la voit au point de pouvoir la reconnaitre, même si elle reste encore floue.

    Zokuron: Approche encore.

    Une nouvelle hésitation de la part de Zadyssa, plus longue que la première. Puis, elle avance d'un petit pas, et ne voyant aucune réaction de Zokuron, elle ose un second. Elle se trouve maintenant à un demi mètre de son interlocuteur.

    Zokuron: Tend une main.

    Zadyssa: Euh...Pourquoi ?

    Elle ne reçoit pas de réponse verbale, mais Zokuron lève son bras droit vers elle, le maintenant à mi-hauteur au niveau de son torse, attendant qu'elle fasse de même. Puis, elle décide finalement de tendre une main. La gauche. Zokuron reprend alors l'ascension de son bras, le dirigeant vers le main tendue de Zadyssa. Lentement, son bras monte. Ses doigts se replient sur sa main, ne laissant dépasser que l'index, qui vient inéluctablement entrer en contact avec l'index de la main tendue de Zadyssa, tout en déclarant d'une voix calme et assurée:

    Zokuron: Je...te...vois.

    Le contact s'établit à l'instant précis où Zokuron prononce le dernier mot, et alors il a un franc sourire. Ils restent ainsi un instant, avant que le togruta retire sa main. Il ne veut pas créer de malaise, il ne sait pas comment réagissent les humains dans ce genre de situation. Puis, il ouvre les yeux. Le retour à la première vue lui est étrange, car il retrouve les dimensions de la cabine, mais il perd toutes les auras. Un peu comme si cette vue physique, qu'il a toujours connue et chérie pour sa précision, lui semblait tout à coup étroite, étriquée et limitée. Mais il n'a pas le temps de s'attarder sur cette sensation, car Zadyssa le questionne:

    Zadyssa: Comment tu as...? Tu maîtrises la Force ?

    Zokuron prend le temps de se relever, prestement, avant de répondre, toujours tout sourire:

    Zokuron: Je crois bien, oui. C'était...bizarre.

     Zadyssa: Ne t'en fais pas, ça fait toujours ça la première fois. En tout cas, félicitations !

    Zokuron accueille la congratulation de l'humaine avec joie et fierté, et la remercie. Considérant son exercice réussit, le togruta décide de quitter la cabine avec Zadyssa, au lieu de reprendre la méditation comme il avait pensé le faire premièrement.


    Jour 5: Communion avec la Force

    C'est encore tout fier de la méditation de la veille que Zokuron se dirige vers la salle de cour. Il est à l'heure, souriant et affable, et même le soleil a réapparut dans le ciel. La leçon se passe en intérieur, cependant. Qu'à cela ne tienne, le togruta prend place parmi les autres apprentis. Il a, de même, le plaisir de voir que maître Lask a reprit sa place d'enseignante, aujourd'hui. Il attend avec une certaine impatience le moment où il pourra montrer sa progression.

    En attendant, le cour de la journée porte sur les pouvoirs les plus élémentaires pour les jedi, comme la télékinésie, la célérité et bien d'autres. Zokuron se prend à rêvasser par moments, s'imaginant à l'époque dans la jungle, s'il avait été capable de tels prodiges. Bondir sur des distances inimaginables et courir à des vitesses inégalées, diriger sa lance à distance pour frapper à coup sûr...Il aurait été le plus grand des chasseurs, sans doute même un chef de clan aussi craint que respecté. Mais ces agréables images ne sont que de brèves pensées, car après chaque petit moment de rêverie il se re-concentre aussitôt sur le cour.

    Puis, le moment attendu arrive enfin. Maître Lask déclare l'exercice de méditation ouvert. Zokuron, ne laissant rien transparaître de son impatience, s'installe en tailleur comme le reste des padawan. Il suit ensuite chaque étape préparatoire qui lui est nécessaire pour entrer en communion avec la Force. Il le fait avec confiance, connaissant désormais le chemin qu'il emprunte.

    Au bout d'un temps, qu'il ne saurait comme d'habitude pas quantifier, des lumières s'allument à nouveau dans l'obscurité. Lui-même en est une, à ceci près qu'il ne se voit pas flou. Les padawan qui se trouvent au plus proche de lui ont une aura étoilée, qui épouse leur posture assise. Celles un peu plus loin ressemblent à une grosse sphère, et celles encore après ont l'apparence d'une étincelle lointaine. Ces dernières, si Zokuron se réfère à la taille de la salle, ne sont pas plus éloignés de lui que de deux ou trois mètres. Le reste, entre eux et tout autour d'eux, c'est le noir le plus total. A l'infini. Zokuron sait, au nombre d'auras qu'il perçoit, qu'il ne voit pas tout le monde. Les plus éloignés sont recouverts par les ténèbres.

    Le paysage demeure ainsi pendant un temps. Puis, l'une des choses les plus extraordinaires qui lui a été donné de voir se produit. Au commencement, ce n'est trois fois rien. Une simple étincelle qui rejoint les autres, à ceci près qu'elle est bien plus éloignée du "paquet" que Zokuron perçoit. Elle est seule, au loin, hors de la vision "normale" du togruta. Pourtant, il la voit, et cette singularité attire son regard suffisamment tôt pour ne rien perdre du spectacle qui va s'ensuivre.

    Car la lueur ne reste pas ainsi, comme les autres. Celle-ci grossit, grandit, déploie mille feux qui pétillent et rayonnent. L'aura devient sphère, qui devient étoile, qui devient une twi'lek. Tout au long de la transformation, l'aura gagne en intensité et en puissance. Elle dépasse même sa propre enveloppe, repoussant les ténèbres, comme le soleil qui repousse la nuit. Le togruta a en effet l'impression d'assister au lever de l'astre lumineux, en version "Force". C'en est d'autant plus beau. Le noir omniprésent est chassé par les ondes flamboyantes, remplacé par un océan de blanc. Comme dans son rêve.

    Cette fois, cependant, il n'est pas prit de panique. Il n'a pas besoin de se réveiller. Il profite donc de la lumière émise par le maître de classe, dans toute sa splendeur, et sans être aveuglé. Il apprécie particulièrement ce moment d'émerveillement et de sérénité.

    Le togruta note toutefois que les autres auras, celles des padawan autour de lui et lui-même d'ailleurs, pâlissent et deviennent plus difficiles à percevoir. Mais cela ne le choque pas, après tout, il est normal qu'une lumière forte masque une lumière faible...


    Ce message a été modifié par Zokuron le mercredi 31 août 2016 - 23:30
    Ce message a été modifié par Zokuron le dimanche 25 septembre 2016 - 14:29

    mercredi 31 août 2016 - 22:50 Modification Admin Permalien

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    Kaarde

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    A tous : mes plus plates excuses pour le retard de ces retours !


    Lysandre et Ilan, entraînement 4 : Empathie de Force 2


    Lys' et Ilan. - Maître Aynor ?
    Moi. - Hé non, désolé ! Comment avance votre entraînement ?
    Lys'. - Oh, euh... bien. Justement nous voulions avoir l'avis d'un maître. Nous étions en train de travailler sur l'empathie.
    Moi. - Racontez-moi donc votre expérience.

    Les deux padawans me détaillèrent leur entraînement et à quel point l'emploi du pouvoir d'empathie avait mis en relief les liens de plus en plus forts et profond qu'ils partageaient entre eux et avec Zadyssa. Un petit usage de ma propre empathie pendant la discussion me permit de sentir effectivement ces liens entre eux. Ainsi qu'une pointe d'irritation.

    Moi. - Y a-t-il quelque chose qui s'est mal passé ?
    Lys'. - Eh bien...
    Ilan. - En fait j'ai utilisé le pouvoir d'empathie sur Lysandre sans lui demander la permission. Je suis vraiment désolé, Lys'.
    Moi. - J'espère que tu feras plus attention, à l'avenir. Certes, ce pouvoir ne permet que de sentir des impressions, des sentiments,... pas de quoi violer l'intimité et les secrets d'une personne. Mais dans le cadre d'un entraînement il vaut quand même mieux s'assurer du consentement de ses camarades. Simple question d'éthique. Heureusement il y a toujours possibilité de se refermer et se rendre imperméable aux perceptions des autres. En revanche lorsqu'une mission est en jeu il faut être moins regardant, tout en restant respectueux.
    Ilan. - Je tâcherai de faire attention. L'entraînement se passait si bien que je me suis laissé emporté.
    Moi. - Pour ça je n'ai rien à dire, vous avez bien travaillé ! Il me reste à vous mettre en garde quant à l'utilisation de ce pouvoir.
    Lys'. - Il peut être dangereux ?
    Moi. - Oui, pour vous même, si vous n'y prenez pas garde. En utilisant trop largement le pouvoir d'empathie vous prenez le risque d'être submergés par les émotions des autres, et même de vous laisser influencer par elles. C'est particulièrement dangereux dans des zones densément peuplées. L'empathie très développée de ma sœur Padme111, qui était l'ancien Grand Maître de l'Ordre, était justement son point faible. Contaminée par la souffrance, voir la colère, des autres, elle s'est souvent découragée malgré elle et approchée du Côté Obscur. Heureusement l'inévitable ne s'est jamais produit et elle a aussi su faire de son empathie une force.
    Ilan. - Nous ferons attention.

    [HRP : Faites très attention à un amalgame facile. L'Empathie est une tout autre chose que la Télépathie ! Comme je l'ai dit plus haut l'empathie permet de ressentir des liens, des émotions, des impressions, mais rien d'aussi précis que des pensées et des souvenirs. Ilan n'aurait donc pas pu percer à ce point les secrets de Lysandre.
    Vous avez quand même fait un excellent travail de rp. En comptant sur vous pour faire attention à l'amalgame empathie/télépathie à l'avenir, je valide l'exercice !]


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    Zadyssa, entraînement 9 : Maîtrise de la pression/ tempréature

    Zadyssa. - Maître Aynor ?
    Moi. - Hé non, désolé ! Comment avance ton entraînement ?
    Zadyssa. - J'ai la pression...
    Moi. - Ah bon ? Mais il ne faut pas stresser à ce point, Zadyssa ! Détends-toi un peu, aborde les problème point par point, parle à quelqu'un...
    Zadyssa. - Non, je voulais dire... J'ai la température et la pression en entraînement. Je pense avoir réussi à choper le truc en influençant le mouvement des atomes, pour la température, et en exerçant un peu de télékinésie pour réguler la pression.
    Moi. - Ça fait beaucoup de chose à gérer en même temps.
    Zadyssa. - Au début, oui. Mais avec de l'entraînement... Avant de poursuivre dans cette voie je veux être sûre que ce soit le bon cheminement.
    Moi. - Selon moi, oui. Chacun a sa propre manière d'appréhender tel ou tel pouvoir, mais il me semble que ton approche scientifique est assez adaptée à ce pouvoir qui s'applique aux lois de la Physique. J'ai juste une recommandation importante...
    Zadyssa. - Laquelle, Maître ?
    Moi. - Ne te sers jamais de ce pouvoir pour réchauffer du café ! Jamais ! Le café réchauffé c'est dégueulasse !

    [HRP : Pas grand chose à dire, c'est du très bon travail. J'aime beaucoup l'idée d'influencer la vitesse de rotation des atomes pour faire varier les température (tu n'aurais pas lu les Chevaliers du Zodiaque, par hasard ?). Une judicieuse application des lois de la Physique. Exercice validé !]

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    Zokuron, entraînement 1 : Sens de la Vie

    Zokuron. - Maître Aynor ?
    Moi. - Hé non, déso... ! Mais... mais qu'est-ce que vous avez tous, à me confondre avec Aynor ?! Désolé de t'interrompre dans ton entraînement il m'a semblé que tu commençais à t'ouvrir à la Force.
    Zokuron. - Ça m'a pris des jours, mais j'y arrive enfin ! C'est tout bonnement incroyable !
    Moi. - Raconte-moi.

    Et le jeune togruta me fit un récit très, très détaillé de son expérience des derniers jours. A croire qu'il me récitait son journal intime !

    Moi. - Je vois... C'est indéniable, tu t'es ouvert à la Force. Je suis heureux que tu aies pu faire cette première expérience de la Force de façon heureuse dans le cadre paisible de l'Académie. Lorsque ça arrive par hasard, sur notre monde d'origine par exemple, sans encadrement, ce peut être une expérience assez effrayante, parfois traumatisante.
    Zokuron
    . - Dans ce cas précis c'était plutôt une expérience exaltante !
    Moi. - Héhé, fais attention de ne pas prendre le melon, quand même. Notamment lorsque tu affirme que ta lumière, forte, masque les lumières faibles de tes camarades. Eux aussi s'ouvriront pleinement à la Force, d'ici peu. Tu ne devrais pas trop présumer de tes forces, car tu es encore au début d'un long apprentissage. Un apprentissage que je te souhaite riche et plein de surprises !

    [HRP : C'est un sacré travail de narration, que tu nous as fait là ! Et très bien rédigé. Mais pour tes prochains entraînements je te demanderai d'aller un peu plus droit au but, c'est-à-dire à l'exercice lui-même. Ça t'évitera de faire des posts trop longs. Exercice validé !]


    samedi 03 septembre 2016 - 13:25 Modification Admin Permalien

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    galen-starkyler

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    Galen - Entraînement de Chevalier :  Télékinésie

    Je reviens une nouvelle fois à la salle de classe d'Aynor, celle dédiée aux pouvoirs de la Force, car j'ai décidé de remplir mon répertoire de pouvoirs et de capacités dans la Force. Non seulement parce que cela fait longtemps que je ne suis pas retourner là-bas, mais aussi parce que je suis enfin Chevalier et que je peux apprendre des pouvoirs réservés uniquement à ce rang, ainsi qu'aux différentes voies. J'entre donc dans la salle, que je trouve vide comme d'habitude (je crois). Je consulte le tableau des PDF, sélectionne la catégorie "Chevalier" et regarde lequel je peux apprendre. Mon regard se penche vers la télékinésie, avec ses différentes options pour le commun ou pour la voie du Gardien. Mon choix est fait : je vais renforcer ma maîtrise de la télékinésie, avec l'entraînement à la traction de Force, le désarmement et le lancer de sabre.

    Premier exercice : La traction de Force (commun).

    Mes pouvoirs télékinésiques appris étant la lévitation, la préhension et la poussée de Force, je me lance dans la Traction de Force, qui est en opposition avec la poussée. Je me rends dans la cour extérieure de la salle, un terrain nu entre les murs du temple massassi et l'orée de la jungle. Je me poste devant l'orée, regarde tranquillement les grands arbres qui sont devant moi et je me dis que c'est une mauvaise idée de s'entraîner sur un des habitants végétal de cette lune. Je regarde autour de moi, sur toute la zone nue où je suis et je cherche un objet à tracter. J'aperçois soudain un rocher moyen, pas plus gros d'un Hutt, et le désigne comme cible. Je me place dans sa direction, me concentre et vide mon esprit. Je revois dans ma tête mon entraînement à la poussée de Force. Il me suffit d'inverser le courant et de faire venir ma cible vers moi en la tirant. Je tends mes bras vers le rocher, je laisse la Force affluer dans mes membres et je m'imagine envoyer un rayon tracteur à ce rocher. Je sens l'énergie parcourir mes mains et mes doigts, pour ensuite se transformer en rayon invisible et insensible qui se diffuse vers le rocher. Ce dernier est touché par le rayon, il est attiré par le rayon. Il ne me reste plus qu'à... Dans un geste de recul de mes bras, comme si je tirais deux sacs, je sens mes mains tirer le rocher. Celui-ci se décroche peu à peu du sol puis commence à avancer vers moi, mais en creusant dans le sol terreux. Et oui, tracter ne veut pas forcément dire soulever. Je tire toujours sur mes bras, attirant le rocher vers moi. La grosse pierre s'arrête de creuser dans le sol au moment où elle bute sur une pierre plate et se soulève pour se mettre à rouler. La traction de ma cible par la Force dure dix minutes et le rocher est à deux pas de moi, quand je termine. Je suis ravi. Ma traction de Force marche. Mais sur une cible mouvante ? Justement, R1-P7 vient à ma rencontre mais à une dizaine de mètres. Je tends le bras vers lui et active mon rayon tracteur. R1 décolle du sol et arrive à grande vitesse, en hurlant. Je l'arrête à temps dans ma traction puis le repose au sol. Je m'excuse auprès de lui, en lui expliquant le but de mon entraînement. Le pardon accepté, je peux passer au pouvoir suivant.

    Second exercice : Le désarmement (commun).

    Pour l'exercice suivant, je me rends dans l'aire extérieure de l'Académie pour plus d'espace et je demande à R1 de tenir mon sabre-laser avec une de ses pinces. Le droïde astromech accepte, conscient de l'objectif de cet exercice, et se tient à une distance de cinq mètres de moi. Je me mets en place, me concentre, vide mon esprit et appelle la Force. Je dois l'utiliser pour désarmer mon ami droïde de mon sabre. Je réfléchis longtemps à la manière dont je dois m'y prendre puis je trouve. Sûr de mon coup, je tends mon bras vers la pince de R1 et fait affluer mon pouvoir. Tracter l'arme tout en forçant la pince à s'ouvrir, voilà mon idée. Malheureusement pour moi, R1 décide de me compliquer la tâche en bougeant sa pince de partout. Il veut me déstabiliser mais je reste concentré, axant ma main vers le sabre qui bouge. R1 a beau bouger l'arme de partout, je la suis du regard et de la main. Je me concentre tellement que j'en ai presque mal à la tête. Je sens dans mon bras l'impulsion électrique de la Force traverser ma main et affluer vers ma cible tel un rayon, une main invisible. Ma main invisible, que R1 ne semble pas sentir, desserre l'étreinte de sa pince articulée avec force et, une fois la pince ouverte, je tracte le sabre. L'arme se dirige à folle vitesse dans ma main, je la saisis au vol puis je l'allume pour imiter une posture en garde. R1 est surpris de s'être fait désarmer aussi facilement et je le remercie pour ce compliment.

    Troisième exercice : Le lancer de sabre (pour Gardien).

    Qu'est-ce que je fais en-dehors de l'Académie, avec un boomerang ? Je m'entraîne. J'entraîne à lancer un boomerang, à l'étudier et à le rattraper. Au départ, c'est difficile mais je finis par bien maîtriser le mouvement de lancer et le fonctionnement du boomerang quand il plane en tournant. C'est ce que je vais appliquer pour mon lancer de sabre. Après mon exercice avec le boomerang, R1 me donne mon sabre. Je l'allume, sa lame bleu azur illuminant mon visage et mon bras, puis je me place en position de lancer. Je me concentre, ferme les yeux, vide mon esprit et communique avec le cristal Ruusan de mon arme. Ce cristal va me permettre de guider mon sabre dans son vol et de le déplacer comme un vrai boomerang. La Force est à présent lié à mon corps et à mon sabre, je peux commencer. Les yeux ouverts, je lance mon sabre dans le vide. Celui-ci se met à tourner dans les airs, créant un cercle de lumière bleue en mouvement. Dès que j'ai lâché mon sabre, je garde mon bras tendu pour le guider dans l'espace. Tandis qu'il tourne sur lui-même, mon sabre avance avec rapidité vers la cible, un grotesque mannequin de paille, et il touche cette cible en la marquant au niveau du ventre. Puis, après une minute de planage en avant, mon sabre revient en arrière en continuant de tourner sur lui-même. Il termine sa route dans ma main, exactement dans la position de départ. Voilà, j'ai réussi à lancer mon sabre comme un boomerang ! Et la seconde tentative le confirme. Même sans le mannequin, mon sabre agit comme un vrai boomerang et revient parfaitement dans ma main.

    Mon entraînement à la Télékinésie est complet ! Il ne me reste plus qu'à trouver Aynor, ou même la prévenir, des progrès que j'ai réalisé.

    dimanche 11 septembre 2016 - 17:59 Modification Admin Permalien

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