Le Temple Jedi 7 (page 33)

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    Cole_PrCol

    2745 Crédits

    Espace proche de Yavin IV

       Un vaisseau inconnu franchit les portes de l’hyperespace et sembla s’immobiliser. Il était de forme singulière, rappelant une lentille de contact tournée vers le haut coupée en son milieu. Indétectable même à l’oeil nu, seuls les reflets de lumière courant sur sa coque à la surface réfléchissante permettaient d’entrevoir sa silhouette aussi grande que celle d’un cargo standard.
       A l’intérieur, sur la passerelle de commandement, une forme étriquée, bicéphale, aux quatre bras télescopiques aux multiples jointures, et à moitié fusionnée dans une console de pilotage, annonça :

       Etoile Double (tête un) -Nous sommes en vue de Yavin IV. 
       Etoile Double (tête deux) - Tous systèmes furtifs enclenchés.
       Ijje, depuis le fauteuil central Très bien, Etdo. Merci.
        ? – J’aurais cru que la Nation Droïde utiliserait des vaisseaux autonomes.
       Princesse, avec un petit rire - Oh, nous en avons ! Mais si nous étions arrivés à bord d’un modèle OMG-SPR, nous n’aurions même pas pu entamer des négociation avant que les Forces Républicaines ne nous tirent dessus.
       Ijje – Alors que la Larme de Matrice est totalement désarmée, tout comme toi à présent, ma chère.
       Princesse – Humpf ! Priver une femme de ses atouts est d’un vulgaire ! Mais Etdo est un équipage à lui tout seul, le meilleur pilote de la Nation. Et la Larme est dotée des systèmes de survie dont vous avez besoin, mon amie.
       Ijje – Mais pour nous assurer une entrée la moins mouvementée possible, la caution et une escorte de Jedi pour nous mener jusqu’à Coruscant me semble des plus souhaitables…
       « Mademoiselle Yunixvy, auriez-vous l’obligeance de contacter vos condisciple et les prévenir de notre arrivée, je vous prie.


       La jeune femme hésita. Il n’y avait là nulle réticence à accéder à la demande du synthézoïde. Elle craignait simplement la réaction de ses amis…


    vendredi 24 octobre 2025 - 15:18 Modification Admin Réaction Permalien

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    galen-starkyler

    19837 Crédits

    Il y a bien longtemps, dans une époque lointaine, très lointaine, la belle planète quasi-hospitalière d’Ossus accueillait sur le sol de son hémisphère nord-méridionale les membres de la première véritable génération de chevaliers Jedi, il y a de cela vingt millénaires à présent. C’est aujourd’hui une planète fragile et meurtrie, divisée entre une nature sauvage omniprésente, qui a repris de nouveau ces droits sur cette région, et un amas de vestiges de civilisation galactique, que les natifs ysanna de générations survivantes tentent malgré tout de préserver pour soutenir de nombreux pans de l’histoire que certains souhaiteraient parfois oublier. L’équilibre mince entre ces deux réalités vient de donner, après plusieurs années de troubles et de désordre dans la société galactique, une représentation assez abstraite et brouillonne d’une région calme et prospère où les ruines d’antan ont servis à construire de nouvelles résidences et communautés ou rebâtir certaines sous le regard imprévisible de la faune et de la flore légèrement altérée par les derniers conflits.
    Le praexum Jedi, lui, demeure encore et toujours comme un vestige inébranlable et tenace des chutes et des renaissances de l’Ordre Jedi à travers le temps et les grands bouleversements : la ziggurat principale de permagrès bétonné ressemble une nouvelle fois à un gruyère architectural, en raison des attaques massives menées il y a quarante ans, mais l’ensemble de ses murs sont restés debout malgré l’usure du temps et de la nature. Seul l’Arbre-monde, élément plurimillénaire et indissociable du temple, est devenu plus grand et plus imposant au point de véritablement recouvrir la ziggurat de ses très nombreuses branches afin de préserver la sérénité et le miracle de ces lieux.

    J’observe les environs extérieurs de l’enceinte du praexum depuis un long moment, adossé contre le pan de mur de l’une des trouées d’après-guerre qui sert accessoirement de grande fenêtre ouverte parmi une demi-douzaine pour l’ancienne salle de conférence de l’avant-avant-dernier étage. Un long moment que je me contente d’observer la beauté mystérieuse et majestueuse des immenses plaines et forêts tempérées, sans vraiment prêter attention, car l’attente à laquelle je prétends me soumettre n’est qu’une façade. En vérité, sous mes airs sereins presque stoïques, je guette chaque recoin et chaque mouvement suspect sur des dizaines de kilomètres à la ronde grâce à mes sens amplifiés de Force. Bien que mon esprit soit préoccupé par tant de sujets complexes qui me turlupinent depuis quelques temps.
    Ma présence ici, sur Ossus, n’est pas un hasard. Le Conseil Jedi, soucieux des grands changements survenus il y a trois mois de cela, a choisi de réunir un conclave secret avec d’autres organisations galactiques alliées ou intéressées pour débattre de la tournure des évènements que prend l’essor du Triumvirat et l’activité grandissante de la Matrice sur les droïdes en tout genre. Les maîtres eurent décider d’envoyer trois émissaires représenter l’ordre durant ce conclave : je fus choisi parmi eux, pour une des raisons que je suis encore un peu surpris mais pas si choqué que ça. L’endroit de la teneur ayant été convenu comme Ossus, en raison de son symbolisme sous diverses formes, nous nous sommes rendu les premiers sur le monde esseulé et silencieux pour commencer quelques préparatifs à l’arrivée des autres représentants invités.

    Je finis par me lasser de perdre mon regard concentré dans l’immensité verdoyante d’Ossus pour me lever de mon bloc de permagrès officiant comme banquette de fortune, ma grande cape bleu vif de manufacture de Serenno tombant le long de mon dos en glissant, avant de me tenir debout pour aller marcher en direction du reste de la salle en ruine de conférence. Une grande salle elliptique et vaste, autrefois bien meublée et confortable pour y accueillir une cinquantaine à une centaine de conférenciers, pour aujourd’hui se contenter d’une seule et longue table holographique en pierre de granit synthétique (tout aussi elliptique) et de quelques sièges qui ont survécu aux affres des conflits. J’y retrouve autant le vieux brigand austère qu’est Yota Gin, penché légèrement sur un rebord de la table pour relire quelques notes de datapad, que ma camarade guérisseuse et médiatrice Shina Ten’shi qui s’est assise sur un des sièges pour profiter d’une pause. Tous deux étaient allés sécuriser les environs pendant que je « montais la garde », façon de parler. Une seule personne n'est pas encore revenue...

    Moi : - Alors, où en est-on sur ces préparatifs de session secrète ?
    Shina, après un court soupir d’épuisement : - Il n’y a rien eu d’anormal qui vaille la peine de grandement s’inquiéter. La coopération des ysanna pour poster des alarmes et des pièges furtifs a été bénéfique, sans oublier que certains de leurs hommes d’armes ont proposé de servir de sentinelles pour nous assister.
    Yota, sans quitter son datapad des yeux : - Ces mesures sont plus que nécessaires par les temps qui courent. L’existence de ce conclave étant un secret gardé pour un infime nombre de personnes impliquées, nous ne pouvons pas nous permettre la même erreur de marge pour la sûreté de ce conclave du début à la fin.
    Moi : - Myrith n'est toujours pas revenu, à ce que je constate. Vous sauriez où elle est ?
    Shina : - Elle fait un tour rapide du périmètre, pour surveiller si certaines des bêtes locales à proximité auraient le malheur de trop s'approcher de l'enceinte du temple. Comme elle découvre Ossus pour la première fois, elle a estimé que quelqu'un parmi nous devait veiller à ce que chaque recoin aux alentours soit bien vérifié. Au cas où tu aurais besoin d'assistance sur le terrain pour intervenir directement.
    Moi : - L’ensemble du praexum est aussi calme que le Temple Jedi de Tython lors une journée d’hiver. Si on soustrait les allers-et-venus des ysanna qui œuvrent à nous fournir de quoi nous ressourcer pendant la session et la présence furtive de bêtes environnantes, il n’y a personne aux alentours. Ces dernières ne sont pas idiotes et elles doivent sentir nos présences comme une menace tranquille à ne pas provoquer. Myrith n'aura pas à rester dehors trop longtemps, à chasser celles qui oseraient venir malgré tout. Nous sommes tranquilles pendant un bon bout de temps. (Je marque volontairement une pause.) Trop tranquilles.
    Shina : - Je trouve que ce calme plat est le bienvenu pour nous remettre de toute cette vigilance. Sans compter que la présence de l’Arbre-monde, qui a tellement grandi pour donner raison à son nom, nous apporte une forme de sérénité que nous n’avions plus connu depuis une vingtaine d’années… Hum, la vie semble tellement paisible ici qu’on croirait vivre un doux rêve éveillé. Un instant merveilleux.
    Moi : - Reste quand même sur tes gardes, Shina. L'initiative de Myrith de faire ce tour de garde nous rappelle au moins une chose essentielle  à notre visite : c’est parfois dans le plus grand des silences que l’ombre parvient à nous prendre au dépourvu. Ossus est un lieu autant accueillant et sûr qu’il n’est un éventuel terrain de chasse ouvert pour ceux qui nous veulent faire obstacle. Tout ici est imprévisible.
    Shina : - Galen, tu es tendu depuis que nous avons quitté Yavin IV, peut-être même plus. Le fait que la Force soit redevenue plus limpide ici en quarante ans permet de sentir à quel point ton esprit est embrouillé par des soucis divers et variés, même alors que tu dresses des barrières pour te protéger. Tu dois te détendre.
    Moi, légèrement cynique : - Je suis parfaitement calme. J’attire juste ton attention sur le fait que nous devons rester prudents malgré tout. Tant que ce conclave n’aura pas été un succès pour tous ceux qui seront venus, notre vigilance doit être assez haute pour éviter toute mauvaise situation.
    Yota, redressant sa tête vers moi : - C’est pourtant cet excès de vigilance et de prudence qui risque de faire défaut le moment venu. Rien ne sera plus simple et sûr tant que tu auras ces idées grises qui te tracassent avec autant d’attention que d’inattention. Sois indulgent avec toi-même, jeune maître Arek.

    Je me crispe aussitôt à cette appellation. Je montre involontairement que je suis véritablement tendu, bien que je tienne encore debout devant le bout nord-ouest de la table et que je ne commence même pas à transpirer sous le plastron uniforme de ma demi-armure de plaque légère d’alliage ancien par-dessus mon haut moulant à manches courtes. Je serre les poings, reniflant presque de nervosité, puis je me décide à libérer verbalement ce qui me pèse aussitôt sur le cœur depuis mon retour de dernière mission.

    Moi : - D’accord, je vais être clair avec vous. Yota, je suis désolé de vous dire que je suis encore nerveux à l’idée que le Conseil Jedi est décidé de me consacrer au rang de maître. J’ai passé le plus clair de mon temps à me résigner à croire que seuls le temps, l’âge et l’expérience me permettrait de mériter ce rang. J’ai encore les souvenirs de ma pérégrination sur mon monde natal, à recommencer de zéro pour assurer ma place en tant que Chevalier Jedi. Et en à peine deux ans, vous me hissez au rang de Maître. C’est absurde.
    Yota : - Le temps et l’âge ne signifie rien pour la Force. Ce sont les actes, les décisions et les efforts qui jugent si un Jedi mérite de devenir un maître Jedi. C’est à la manière dont tu t’es construit ton parcours et aux succès de tes missions, notamment dans le secteur Lothal dernièrement, qui a fait que tu avais l’expérience nécessaire pour te voir accorder ce privilège. Il n’est pas nécessaire d’être vieux pour devenir maître. Certains le sont devenus jeunes parce qu'il était assez sages pour le devenir, même alors qu'ils devaient être fait chevalier.
    Moi : - Il n’empêche que je trouve cela un peu précipité.
    Shina : - C’est plutôt adéquat que tu le sois devenu récemment, surtout avec les nouvelles que tu nous as rapportées lorsque tu es revenu sur Coruscant. En découvrant cette vérité que nous n’aurions pas eu connaissance avant un moment à tâter dans le noir, nous avons pu proposer ce conclave secret afin de partager ces informations pour prévenir d’une menace aussi dangereuse que ne l’était Sovereign.
    Yota : - Te consacrer au rang de maître est une décision sensée autant pour notre ordre que pour la teneur de ce rassemblement. Jorus, Aynor, Siskun, Shina et moi-même estimons que tu as tellement donné de toi durant ces derniers mois depuis la parenthèse Cki que tu mérites d’endosser les responsabilités qui incombent à ton poids sur l’influence galactique actuelle. Tu ne t’en rends pas compte entièrement, mais tu peux montrer ce que tu vaux vraiment aux yeux de toutes et tous en agissant enfin en éminent Jedi.

    Les paroles de Yota font sens et il est vrai que ma découverte faite durant ma mission secrète a donné assez de matière et de résultats pour que je puisse rentrer dans la cour des grands. Je reste toutefois un peu désorienté par cette soudaine consécration, à comprendre que mon quotidien est changé du tout au tout. Hier encore, j’étais seulement un chevalier Jedi gardien qui œuvrait à restaurer la paix et la liberté pour le plus grand nombre en détresse parmi les feux de l’insurrection. Aujourd’hui, je suis un maître dont le devoir incombe bien plus que de batailler simplement sur le terrain. Et cela fait peur quand on commence à endosser un tel rôle, surtout en passant ici de petit médiateur à potentiel leader.
    Je me détourne un peu de la table pour me positionner face à la trouée où je me trouvais il y a peu, regardant un nouveau point invisible dans l’horizon au-delà, et je soupire en silence tout en posant mes mains gantées de mes mitaines sur mes hanches, mes brassards de plaque s’entrechoquant doucement sur les flancs de ma tassette de demi-armure aux reflets gris clair presque argentés.

    Moi : - Est-ce que la situation aurait été différente, si ce n’était pas moi qui étais allé sur Lothal ?
    Shina : - Tu veux dire, si c’était Kinsa qui était allé retrouver son vaisseau avec la bénédiction du Conseil ? De mon point de vue, autant sincère qu’amical, soyons heureux que tu sois celui qui a été missionné par Jorus et Aynor pour mener l’enquête. Kinsa est certes une brillante tacticienne et une combattante hors-pair, elle n’est pas aussi douée dans l’art de se faire discrète et son attachement à son vaisseau ne lui aurait donné aucun recul suffisant pour aller aussi loin et vite que tu ne l’as fait.
    Moi : - Elle aussi aurait pu se faire accorder le rang de maître. Après tout ce qu’elle a fait pour que l’Ordre reste crédible et motivé aux yeux du grand public et tenace devant les griefs avec le Triumvirat.
    Yota : - Son heure viendra en temps voulu, c’est certain. Mais pas pour le moment, car elle aussi a un avenir chargé de nuages qui l’empêche de trouver la sérénité. Ces responsabilités personnelles sont encore trop lourdes pour qu’elle puisse endosser les nôtres.
    Shina : - Sans compter qu’elle est encore fâchée que le Conseil ne l’ait pas informé du vol ni permis de partir à sa recherche alors qu’il s’agissait de son vaisseau. Tu la connais, chaque détail important de sa vie de mandalorienne compte beaucoup et elle en fait un combat personnel. Enfin… elle est bien plus fâchée contre toi que contre le Conseil.
    Moi : - Parce que je lui ai sciemment menti sur le fait que j’étais revenu avec l’Arrow.

    Il est vrai qu’une fois que la nouvelle a pu circuler et qu’elle a eu à consulter le journal de bord, la jeune twi’lek mandalorienne m’a exprimé toute sa déception et sa colère de lui avoir menti lorsque je l’ai croisé en rentrant au hangar du Temple Jedi sur Coruscant. Ce n’est qu’après de longues explications des membres du Conseil et l’annonce de mon rang de maître que les choses se sont apaisées. Du moins en apparence.

    Moi : - Elle me connaît autant que je la connais. J’ai agi de manière à ramener son vaisseau entier et intact, je n’ai donc rien à me reprocher. Elle peut m’en vouloir de lui avoir joué un sale tour sur ma parole d’honneur concernant l’Arrow, mais elle ne peut m’en vouloir d’avoir été choisi pour aller retrouver le vaisseau volé. Et accessoirement découvrir le pot-aux-roses de tout ce micmac galactique.
    Shina : - Cela lui passera, tu verras. Elle a juste besoin de se faire à l’idée que c’était la meilleure chose. 
    Yota : - Quoiqu’il en soit, nous devons nous préoccuper à présent de cette mission que de celles passées et des conséquences qu’elles ont engendrées. Nous sommes ici autant pour représenter l’Ordre Jedi et son Conseil que de mener le déroulement de ce conclave, auxquels nos invités auront beaucoup de questions et attendront des réponses claires et concrètes. C’est pour cette raison que tu auras le rôle et le devoir de diriger cette assemblée pour toutes et tous qui seront présents.
    Moi : - Je pensais plutôt que ce serait toi Yota. Je suis un maître Jedi tout juste consacré, alors que tu fais partie du Conseil et que tu sais t’y prendre avec les mots.
    Yota : - Pour baratiner quelqu’un, bluffer à une partie de sabacc ou enguirlander un malappris, c’est en effet mon domaine d’expertise en matière d’éloquence. Mais je ne suis pas féru de réunion stratégique ni de rassemblement diplomatique comme le sont mes confrères. Quant à toi… tu es un fin tacticien comme ton général de paternel et tu as l’avantage de mieux connaître les informations cruciales du sujet primordial qui nous réunira autour de cette table. C’est donc à toi d’agir et de parler en tant que « meneur » éloquent.
    Shina : - Je suis d’accord sur le fait que tu mérites de présider le conclave. C’est ce que Jorus et Aynor ont dû penser en te choisissant parmi nous en tant qu’émissaire, parce que tu détiens les clés qui permettront aux autres organisations présentes de lever le mystère sur la plupart des grandes questions.
    Moi : - Espérons que les autres invités ne voient pas cette initiative d’un mauvais œil. Surtout en ce qui concerne la Guilde, vu que je pressens que nous aurons droit à la venue express de sa « tête pensante » parmi les émissaires invités. Il vaudrait mieux que ça ressemble un tant soit-peu à la délégation secrète sur Corellia le jour de la naissance de l’Alliance rebelle. Sans la visite surprise de Vador, idéalement.

    À peine ais-je prononcé ces paroles que nous sentons et entendons la présence de la padawan mirialane adulte se manifester au seuil de l'entrée de la salle. Reconnaissable à sa chevelure bleutée et sa tunique sans-manche de padawan sous sa robe de bure, Myrith semble légèrement exténuée par une série d'efforts physiques soutenables : elle a sûrement dû empêcher quelques créatures retors de venir sévir trop près. Elle s'approche de moi plus particulièrement, passant à côté de Yota en se contentant d'incliner la tête à son égard, et elle s'adresse à moi comme elle s'adresse généralement à Aynor. Comme une apprentie à son maître, parce que je suis son mentor secondaire.

    Myrith : - Je suis de retour, maître.
    Moi : - Il ne manquait plus que toi à l'appel, Myrith. Yota et Shina ont fini les préparatifs de leur côté et j'ai cru comprendre que tu as incité les bêtes environnantes à ne pas oser s'approcher. Puisque je me suis absenté un bref instant, y a-t-il eu du mouvement que j'ai manqué ?
    Myrith : - Rien de bien sérieux. Seulement quelques créatures téméraires. Mais je ne veux pas oublier le plus important : une sentinelle ysanna m'a averti que des signatures de vaisseaux étaient à portée de l'enceinte du praexum. Il ignore cependant s'il s'agit de nos invités.
    Yota, consultant son datapad : - Les balises m'informant que ce sont les signatures de nos alliés. On dirait que nous avons de premiers venus ; ils viennent d'entrer dans la zone atmosphérique au-dessus de la région.
    Shina : - Il ne nous reste plus qu'à les accueillir comme il se doit.
    Moi : - Et à veiller à ce que tout se déroule parfaitement comme il veut, en ayant foi en la Force.

    Et tandis que Yota s’affaire à pianoter sur son datapad pour donner les autorisations d’atterrir, que Shina communique par comlink des instructions d’accueil aux gardes ysanna et que Myrith s'assoie un moment pour faire une pause, je m’éloigne un peu de la table pour méditer seul et debout sur le déroulement à venir de la réunion. Je médite sur le poids que j’aurais en tant que meneur de cette congrégation secrète avec les différents émissaires venus et celui des informations que je m’apprêterais à dévoiler pour toutes et tous.

    Je prends conscience du rôle primordial que je m’apprête à endosser dans cette période troublée. Et alors que je sens les présences de nos invités se rapprocher petit à petit, un à un, je reviens devant la table. Ma grande cape bleue flottant légèrement en me tournant, ma demi-armure de plaque modèle Kav-dann claquant légèrement sous mes mouvements, je me tiens prêt à prendre les responsabilités qui m’incombent en tant que jeune Maître Jedi et porteur du nom de l’organisation responsable de tous nos malheurs.

    Ce message a été modifié par galen-starkyler le lundi 27 octobre 2025 - 18:58

    vendredi 24 octobre 2025 - 21:20 Modification Admin Réaction Permalien

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    ChistorSith

    820 Crédits

    Coruscant, quelques jours avant le conclave sur Ossus


    Malgré son hostilité assumée à l’égard de l’Ordre Jedi et de la Force en général depuis l’assassinat de Gaïus Mahan, le sénateur Kaleb Sedna représentait toujours Mirial. Il avait fait partie des plus enthousiastes de la politique anti-Force de Sät’sa Cki. Après la chute de celle-ci, l’influence néfaste qu’elle faisait planer dans le Sénat s’estompa, et le Mirialan fut considérablement apaisé – même si, personnellement, il gardait une antipathie latente à l’égard de la Force et des sensitifs. Quand la lumière fut mise sur l’assassinat de Mahan par manipulation, cela donna une image dangereuse supplémentaire de la Force.

    Contre toute attente, malgré les immenses et terribles torts causés à un grand nombre de ses concitoyens sensitifs – assez conséquent sur cette planète –, le sénateur avait été réélu. Au grand dam de la Chancelière, mais elle ne pouvait aller contre le résultat du vote, même si celui-ci lui déplaisait et que des suspicions de bourrage d’urnes n’étaient pas à rejeter. Kaleb Sedna était un politicien réputé interlope, et l’immunité que conférait son statut le protégeait de beaucoup de conséquences.

    Une fois la session au Sénat terminée, Sedna s’en retourna dans son bureau. Le garde à la porte l’informa :

    Garde » Monsieur, quelqu’un vous attend à l’intérieur.
    Kaleb Sedna » Qui ça ?
    Garde » La personne n’a pas voulu que je vous le dise. J’ai vérifié son identité, et elle n’est pas armée.

    Intrigué, Kaleb franchit la porte et trouva une silhouette féminine élancée assise dans le canapé, qui se tourna vers lui avec un regard charmant, et se leva en arborant un grand sourire.

    Kaleb Sedna » Oh ! Melyn ?! Ça fait tellement plaisir de te voir ! Qu’est-ce que tu fais là ? Tu aurais dû me prévenir !

    Et, hors de tout protocole, il prit sa grande fille dans ses bras. Cela faisait tant d’années qu’il ne l’avait pas vue ! Dès sa majorité, elle avait quitté le cocon familial, et ses parents ne pensaient plus la revoir autrement qu’en holoconversation. En la voyant, il ne pouvait que la trouver belle ; le portrait de sa grand-mère Sedna, plus que de sa propre mère.

    Melyn » Je passais près de Coruscant, alors j’ai voulu voir s’il y avait une session au Sénat, et je me suis dit que je pouvais faire un crochet.
    Kaleb » Tu ne peux pas savoir combien ça me fait plaisir !

    Pour la peine, il insista pour l’inviter à déjeuner au restaurant de la rotonde. Ils avaient tant à se dire. Melyn lui raconta avoir voyagé, mais que maintenant elle pensait se mettre à des études soit d’archéologie, soit de politique. Un second domaine dans lequel il pouvait l’aider, même s’il n’avait guère envie de la savoir dans ce monde de fixarans.
    Le père était un peu déçu de la voir prendre du retard comme ça : elle était intelligente, et gâcher ses jeunes années pour de l’aventure alors qu’elle aurait pu déjà décrocher un diplôme pour une belle place l’attristait. Mais d’un autre côté, elle avait l’air… heureuse. Épanouie.

    Kaleb » Est-ce que tu as besoin d’argent ?
    Melyn » J’arrive à m’en sortir. Et revenir après tout ce temps pour te demander des crédits, ça serait déplacé. 

    Le politicien avait fort à faire, mais sa fille passait avant tout. Alors, ensemble, ils parlèrent longtemps.
    Au fur et à mesure de la conversation, Melyn en vint à la vision qu’avait son père de la Force durant les années Cki. L’homme confessa une certaine honte à avoir été manipulé, comme tout le monde au Sénat. Certains avaient même démissionné suite à cela, mais pas lui.
    Néanmoins, il demeurait encore un nombre de sénateurs certes minoritaire mais suffisamment important pour monter une opposition contre la Force et plus particulièrement les Jedi. Depuis la fin de Sovereign, nul n’osait vraiment revenir sur ce genre de politique, mais il y avait un terreau fertile dont la Chancelière, qui avait sans surprise épousé l’Ordre à bras le corps, était parfaitement consciente.

    Melyn » Et malgré ça, tu t’es calmé vis-à-vis de la Force ?
    Kaleb » Ben, je l’ai encore en travers de la gorge, oui. Pourquoi ?
    Melyn » Parce que ces dernières années, j’ai réfléchi un peu à tout ça. Je suis grande, je comprends mieux. Et… je pense que tu avais raison, en fait.
    Kaleb » Comment ça ?
    Melyn » La Force, les Jedi… Peut-être sans revenir jusqu’au génocide, laisser tout ça en dehors des affaires de la République serait une bonne idée. Elle a très bien réussi à faire sans eux. Et d’ailleurs… c’est des Forceux qui ont mené la guerre pendant vingt ans : l’Empereur, l’apprenti de Baaaaaaal – et Baaaaaaal lui-même, en Gunnar –, le conseiller de la Mandalorienne aussi… que des gens qui voulaient la guerre – et qui la veulent encore, apparemment. Et les Jedi, sur la fin.
    Kaleb » Sauf qu’ils ont réagi par besoin de survie. Sans ça, on les aurait massacrés.
    Melyn » Ce qui n’aurait pas été si mal, tout compte fait.

    Le sénateur fut surpris d’entendre ça de sa propre fille, et dans un calme assuré. Mais elle justifia ses termes avec l’argument de la tension politique entre Coruscant et le Triumvirat, dirigé par des Forceux – Melyn semblait considérer les Mandal’ors comme des marionnettes aux fils tirés par leur conseiller Jedi déchu.

    Melyn » Et puis même… Les Jedi ont tendance à mêler la République à leurs affaires. C’était même un reproche que tu faisais, à l’époque. Même là : le gouvernement a beau nier, il a été démontré qu’on leur allouait des crédits pour reconstruire leur Temple sur Coruscant. Oedipem dit que c’est de l’intox, mais personne n’est dupe ; c’est uniquement pour museler toute forme de manif. Tu ne crois pas que cet argent serait mieux investi ailleurs ?

    Son discours latent gagnait en pouvoir dans le cœur du sénateur. En substance, Melyn proposait de séparer la politique de la religion, une opinion déjà bien présente avant même la déchéance de Mahan. Avant même la naissance de Melyn.
    Doucement mais sûrement se ravivait la flamme anti-Forceux de Kaleb. Lui revenait le souvenir du grand nombre de morts collatéraux dans la dernière attaque de Baaaaaaal sur le Temple Jedi, et le fait que la Force avait permis à ce dernier de tromper la mort. Si les sensitifs pouvaient faire ce genre de tour de passe-passe, le danger qui en résulterait serait terrible. Il sentait à nouveau que les arrestations et les exécutions qu’il avait fait commanditer sur Mirial étaient justifiées, même s’il les nia par la suite et qu’il fit détruire de nombreuses preuves de son implication dans ces crimes.
    Il se souvint aussi de l’attentat contre le Sénat – il était encore jeune étudiant à l’époque – perpétré officiellement par Dark Maléfica ; il ignorait, comme tous, que c’était le fait de Black Baccara, ou plus précisément Tyria Sarkin. Mais Maléfica, Baccara, Sarkin… aucune importance, elles avaient un point commun : la Force.
    Et en y repensant, rien que la guerre meurtrière entre Sovereign et le Général Gunnar – dont la communication d’Oedipem tentait en vain d’effacer l’identité du Seigneur Noir des Sith – n’était qu’un conflit inter-Forceux, qui avait envoyé d’innombrables gens normaux dans la tombe.

    L’heure tournait vite, très vite, et au bout d’un moment, les obligations politiques ne pouvaient plus faire place au plaisir des retrouvailles. Kaleb étreignit de nouveau sa fille et l’embrassa.

    Kaleb » Reviens vite sur Mirial : tu manques beaucoup à ta mère, et à ta sœur.
    Melyn » Promis, je repasserai bientôt. Pour l’instant, je continue de gagner ma vie comme je peux.
    Kaleb » Tu es sûre que tu n’as pas besoin d’argent ? Je peux t’en donner, si tu veux.
    Melyn » Je te l’ai dit : je suis pas venue mendier.

    Mais ça ne le dérangeait pas, c’était même le moins qu’il pouvait faire. Sa fille accepta donc un joli certificat de crédits sur l’argent du contribuable, et ils se séparèrent.

    Le sénateur réfléchit : peut-être qu’une délégation des opposants à la politique actuelle d’association avec les Jedi avait plus de sens qu’il n’y paraissait. L’opinion était moyennement favorable à la Chancelière en partie à cause de ça ; trouver des soutiens serait donc chose assez facile pour lui. Et sans aller jusqu’à renverser la Bith, lui forcer la main de serait pas impossible.

    Quant à Melyn, elle fit tomber son déverrouilleur par terre en arrivant à sa navette. Plutôt que de se baisser pour le ramasser, elle l’attira dans sa main. 

    vendredi 24 octobre 2025 - 23:03 Modification Admin Réaction Permalien

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    Coruscant – BSR, Bureau de Perséus Arek


       Ash Rookwing - … Mais c’est de l’inconscience !
       Perséus – La plupart des haut-gradés pensent que grâce aux captures et démantèlement de cellules qu’ont permises les informations que vous avez récupérées dans la Citadelle, les Chasseurs de Forceux ne représentent plus qu’un risque marginal. Au contraire des droïdes de Matrice et de l’organisation qui soutenait les Chasseurs…
       Ash – Justement ! Zinh Vahlrakir court toujours ! Que l’on nous réaffecte officiellement à son arrestation !
       Perséus – Ce que vous tentez de faire depuis plus de deux mois en vain ! Mes subordonnés et Oedipem elle-même déplorent votre présent manque de résultat et soulignent que votre unité a été assemblée dans un but précis désormais atteint. Ils exigent que les ressources allouées à votre équipe soient redirigées vers les menaces prioritaires. Et officieusement, vos méthodes, votre passé obscur et le fait que vous soyez un électron libre qui « interprète » les ordres à sa guise les dérangent.
       Ash – Foutaises ! Vos « amis » ont été achetés !
      Perséus, avec un soupir C’est justement de ce comportement dont je parle, et je devrais vous relever pour insubordination. Mais je crains que vous n’ayez raison. Les scandales de corruption et les affaires d’enlèvement se multiplient et touchent de plus en plus de notables. J’ai peur que le BSR lui-même ait été noyauté. J’ai les mains de plus en plus liées. Je ne peux plus vous protéger.
       «  Quoi qu’il en soit, votre Unité Spéciale sera démantelée dans trois mois au plus. L’Exécution de l’Aurore sera récupéré. Votre équipage et vous recevrez votre solde et ceux d’entre vous qui le souhaiteront pourront intégrer les forces régulières. Je suis désolé. »

    Cole accusa le coup. Plus que le sentiment de trahison, c’était celui de peur qui dominait : il ne lui restait qu’un peu plus de deux mois pour éviter à la Galaxie un nouveau Règne Obscur, encore plus destructeur et meurtrier que le précédent.

    samedi 25 octobre 2025 - 09:55 Modification Admin Réaction Permalien

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    waren

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    Ondéron - Arène central

    Waren Horn, Aynor Alaska, Kred se tenaient là. Des invités d'autres horizons importantes étaient également présents dans la loge, sur leurs sièges, mais tout le monde semblait attiré par le buffet et le spectacle. L'empereur regarda un court instant le Mandalorien en bas. Il plisssa les yeux puis se tourna vers Aynor comme pour évoquer une certaine inquiétude. Depuis quand Ordo avait pris l'habitude de tomber son armure en hurlant comme un Reek ? Le Jedi regarda l'homme taper son torse comme un gorille face à la femelle Cathar. Horn plongea dans les pensées de Cera, avec difficulté, le temps de voir un fragment du passé. Il vit Galan Taris être tué par le Mandalorien et le visage de Spencer amusé. L'empereur sursauta et regarda Kred, tout en souriant, le Cathar allait devoir rendre des comptes. 

    - Thore, le homard de Kamino est excellent, je vous invite à y goûter avec la sauce de Vetraa.

    Joespa et le maître Jedi ne comprenaient pas car aucun homard n'était disponible sur le buffet.

    samedi 25 octobre 2025 - 11:45 Modification Admin Réaction Permalien

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    ChistorSith

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    Quelques minutes avant l’arrivée de la Larme de Matrice


    Un Dévaronien quitta l’hyperespace en orbite de Yavin, et prenait le chemin de la quatrième lune. À la tour de contrôle, on lui demanda de s’identifier, ce à quoi il répondit avoir besoin de remettre de toute urgence un document au Conseil des Jedi. Il refusa de donner son nom, pour autant son appareil fut autorisé à se poser devant l’entrée du temple massassi. Pas une grosse bête, un cargo léger comme on pouvait en trouver par millions dans la galaxie, et au nom des plus banals.
    Le mystérieux inconnu en sortit, rapidement rencontré par un Humain en tunique.

    Humain » Je suis le Grand Maître Jorus Beku’n. Le Conseil n’est pas en mesure de vous recevoir dans l’immédiat, mais vous aviez dit que vous deviez le voir en urgence ?
    Dévaronien » Oui. Tant pis si le Conseil n’est pas là. Pas le temps pour les présentations, disons qu’on m’envoie vous remettre ceci.

    Il tendit un pli. Du papier, une technologie ancienne et de moins en moins utilisée. Le Jedi, sans rien laisser transparaître, fit tout de même preuve de la plus grande prudence : ce Dévaronien mentait, et s’il avait l’air habile dans son langage non verbal et son assurance, la Force disait qu’il dissimulait quelque chose. En revanche, il disait bel et bien la vérité comme quoi il avait été envoyé donner cette lettre.
    S’agissait-il d’une arme ? Un virus qui attendait d’être libéré pour une attaque biologique ?

    Jorus » Qu’est-ce que c’est ?
    Dévaronien » Je ne sais pas, et je suis pas là pour ça. On m’a demandé de donner ce papier aux Jedi. J’ai pas le temps. Faites-en ce que vous voulez.
    Jorus » Attendez, je ne vais pas me contenter de croire sur parole un inconnu, d’autant que je sens qu’il y a quelque chose de louche chez vous.

    L’alien redoubla d’aplomb, après avoir laissé échapper un sentiment de surprise et d’angoisse.

    Dévaronien » Il faudra bien. Je n’ai pas été payé à bavarder ; le temps, c’est de l’argent. Lisez-le, détruisez-le, je m’en moque. On m’a dit que ça vous serait très utile, à vous de me croire ou pas. Monsieur…

    Et sans demander son reste, il remonta dans son vaisseau pour décoller. Il aurait pu être retenu, mais sans réelle raison, difficile de justifier une garde à vue. Et puis, au toucher, l’enveloppe semblait parfaitement normale, d’autant que la Force n’avertissait d’aucun danger.

    Beku’n prit alors l’initiative de l’ouvrir. Mais plus il avançait dans la lecture, plus un vent glacial parcourait son échine. Il fallait prendre des mesures immédiatement, et il retrouva son confrère pantoran. Après quoi, il se rendrait sur Ossus, où étaient partis voilà quelques heures à peine Shina, Galen et Myrith ; les alliés de circonstance devaient être avertis eux aussi.

    Mais Jorus était sur le point de partir quand on l’informa qu’un vaisseau était en approche, avec Zadyssa à son bord.

    mercredi 29 octobre 2025 - 21:45 Modification Admin Réaction Permalien

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    La_Mirialane

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    Ossus, Temple Jedi
    Jour 287

    Coruscant… Yavin 4… Ossus… Les Jedi avaient le chic pour choisir des mondes à l’air étouffant.
    Myrith avait été chargée de vérifier les environs et de prévenir l’arrivée de bêtes sauvages. Une tâche pas très difficile, surtout avec l’aide des Ysanna.
    La padawan prit quelques instants pour regarder le vieux bâtiment. C’était là que l’Empire Fel avait commis une erreur jadis, une faute, un sombre crime en aidant Dark Krayt à massacrer les Jedi…1 Aujourd’hui, l’histoire se répétait : à nouveau, l’Empire embrassait les Sith ; mais cette fois, ce n’était pas les Fel.

    Les lieux avaient été reconstruits depuis. Yota Gin raconta aux plus jeunes que ce temple avait servi de quartier général, après la première destruction de celui de Coruscant par Baaaaaaal. Qu’il avait débuté la formation de Cenovii sur ce monde, entre ces murs.
    C’était loin, tout ça. Myrith n’était même pas une lueur dans les yeux de sa mère, pas plus qu’un gamète dans les… enfin, qu’un espoir dans l’esprit de son père.

    Elle revint pour annoncer que la zone était sûre. Plus tard, les invités commençaient à arriver petit à petit. Le premier était l’émissaire gungan, un Ottolla2 un peu corpulent – on devait bien manger à la cantine du Sénat.
    Il était accompagné du Lieutenant Taishakuten, que Myrith ne connaissait que de nom, et d’une autre Jedi inconnue. Alors qu’elles passaient à proximité l’une de l’autre, elles croisèrent le regard ; la padawan la salua bien entendu, de par son grade, mais elle sentit quelque chose d’étrange chez cette femme, une aura trouble, et pour autant impossible de dire quoi. Qui était-ce ? Dissimulait-elle quelque chose ? Les autres le percevaient-ils ? Ce n’était pas le moment de semer le doute chez les uns et les autres, mais Saanee allait garder ses sens en alerte.

    Myrith marchait un peu dans le couloir, quand approcha la Mandalorienne qui les avait sauvées, Kinsa et elle, sur Mandalore. La padawan la salua d’un hochement de tête, simple mais respectueux, imitée par l’invitée : elles s’étaient reconnues.

    Rusaan — Kinsa est là ?
    Myrith — Non. Je ne sais pas où elle a été affectée.
    Rusaan — Humpf.

    Et la Mirialane lui indiqua la porte vers la salle de conférence.

    Encore après une trentaine de minutes, la Guildeuse aux cheveux rouges et son vieux-beau d’holofilm entrèrent dans le bâtiment. Saanee fit une révérence, légère mais existante, au passage d’Ange :

    Myrith — Madame.

    La gangster la regarda un bref instant : peu de gens l’avaient nommée comme ça, et elle reconnut la padawan d’Aynor, vue au Nova. Elle ne répondit que par un vague « Hum. » puis prit la direction de la salle de réunion. Clairement, ça ne lui plaisait pas d’être ici et elle le faisait savoir. Myrith adressa un plus simple hochement de tête à l’homme dans la force de l’âge – dont elle ne connaissait pas encore le nom –, puis leur emboîta le pas : tout le monde était arrivé.

    La grande table holographique, alimentée par un générateur apporté par les Jedi, éclairait de sa lumière blanche un peu atténuée par la mousse la pièce et les gens présents, suffisamment pour voir les visages de chacun. L’un après l’autre, on se présenta succintement ; Myrith découvrit ainsi le nom de celui qui se faisait appeler « Dee » : Xeniam Nleo. Aucun rapport avec le surnom.

    Puis Galen se leva, les mains sur la table :

    Galen — Bien… Je vous remercie de vous être déplacés jusqu’ici, en gardant le secret qui plus est. Il y a beaucoup à dire, à la fois sur le Triumvirat, sur Matrice, et sur ce mystérieux ennemi de l’ombre qui semble vouloir s’en prendre à nous tous.

    La Mandalorienne posa son casque sur le rebord de la table et entama le premier sujet avec sa voix de stentor :

    Rusaan — La flotte suprême de Mandalore est prête au combat. Mes informateurs m’ont avertie il y a quelques heures seulement que Beviin pouvait la lancer à tout moment. Tout système sans une défense assez grande sera écrasé. Même Coruscant aurait du mal à tenir, apparemment – et s’il lance une attaque conjointe avec l’Empire, elle tombera.
    Tup Po Ban — Noussa devons encore jouer la diplomatie ! La grande ratatine de Sät’sa Cki a épuisé  la République et la Coalition. Voussa exagérez, et le Triumvirat a tenu ses engagements.
    Rusaan — Sachez, sénateur, qu’ils feintent de respecter le traité de paix. Mandalore s’est réarmée, même sous Jaia, par les directives de Beviin justement. Ce que je n’ai pas encore découvert, c’est avec quels capitaux il y est parvenu.
    Galen — Je ne peux que seconder que le Triumvirat nous ment : l’Empire a officieusement mis Bothawui sous sa botte3, et tenté là-bas un guet-apens contre les Jedi ; Myrith et moi-même avons été attaqués par des Chevaliers Impériaux il y a environ une semaine de cela, sur un faux appel à l’aide du sénateur Fey’lenu. Il nous a tout dit à l’issue du combat4. De plus, nous savons que l’Empire a aussi essayé de faire pression sur le sénateur Taliin de Glee Anselm5.
    Yota — Je confirme le faux appel : je l’avais reçu avec Aynor ; c’est nous qui avions envoyé Galen et Myrith, nous pensions que Fey’lenu était de bonne foi.
    Tup Po Ban — Quoi que voussa dites ? Le sénateur Fey’lenu est au Sénat !
    Ltn Taishakuten — C’est littéralement une ingérence d’une puissance étrangère dans la politique de la République ! Le sénateur doit être immédiatement démis de ses fonctions !
    Belaya — Oui, et le plus tôt sera le mieux, car la guerre semble inévitable. Mais il y a plus : le lieutenant m’a rapporté que les renseignements de la République ont découvert que l’Empire avait réussi à mettre au point des droïdes de guerre qui ne sont pas affectés par les fugues vers Matrice.
    Ange — Euh, attendez une seconde : c’est quoi, « Matrice » ? C’est ça qui a provoqué tout ce bazar de droïdes ?

    En qualité de témoin direct, Myrith fut invitée à expliquer – brièvement – le concept de ce monde et ce qui leur avait été dit, à Aynor et elle :

    Myrith — Matrice est une planète, probablement située loin dans les Régions inconnues. Elle est habitée exclusivement par des droïdes, nos droïdes, qui reçoivent l’appel d’un d’entre eux, qui se fait appeler « Le Libérateur ». Leur objectif : créer une nation pour tous les droïdes de la galaxie, et être reconnus comme égaux aux êtres vivants. Ils ont aussi menacé d’immobiliser toute organisation qui refuserait de céder à leurs exigences, parce qu’ils auraient accès à tous les systèmes informatiques connectés dans la galaxie.

    La révélation, pour ceux qui n’étaient pas au courant tels que les Guildeurs et la Mandalorienne, fut considérable. Myrith poursuivit :

    Myrith — Il y a aussi un risque qu’ils puissent lire absolument toutes les conversations à distance, même sous fréquence codée. Voire accéder aux documents les plus sensibles stockées sur des serveurs.

    Ange, cette fois, dégagea une plus grande nervosité en entendant cela.

    Ange — Et vous nous dites ça maintenant ?! Vous le savez depuis quand ?!

    Pas de réponse : cela voulait beaucoup dire. Ange réitéra sa question, davantage entre les dents :

    Ange — Vous savez ça depuis quand ??
    Yota — … Cela fait environ… sept mois.

    La Guildeuse resta bouche bée devant ce montant. Rien ne sortit de sa gorge : aucun juron, en basic, en huttese ou en clynese n’était assez fort pour exprimer son ressenti dans l’instant présent. Tout le monde, Forceux ou pas, la sentait fulminer ; un mot, un seul, et même l’Étoile Noire n’aurait pas eu autant de pouvoir destructeur.
    Rusaan Fett, pourtant elle aussi stupéfaite par ce secret – mais sans le sentiment de trahison – profita du silence pour relancer la conversation :

    Rusaan — Et cette planète, vous avez ses coordonnées ?
    Myrith — Non. Maître Alask et moi avons été capturées par un vaisseau géant, et notre système de localisation était brouillé. Ils nous ont ensuite assommées et renvoyées dans l’espace connu. On a repris nos esprits près de Gilatter VIII.
    Tup Po Ban — La menace des makaniks est très grande, et immobiliser noussi ‘vec Triumvirat menace… clik clik clik clik clik ! Missa pense aussi que les makaniks d’aujourd’hui se comportent comme les Gungans et Pagungans.

    Myrith se scotcha mentalement la bouche : son rang, probablement le plus bas de toute cette assemblée, l’empêchait de donner son avis. Heureusement, elle n’allait pas être toute seule à être contre.

    Shina — Le Conseil Jedi connaît mon opinion : on ne peut pas considérer les droïdes comme égaux aux êtres vivants : la Force n’est pas en eux, ils n’ont pas de midichloriens. Les traiter avec respect, d’accord, mais les considérer comme nous, je ne crois pas que ce soit pertinent.
    Rusaan — Je n’ai jamais utilisé de  droïde, mais je sais que Dua Juun a subi ces histoires de fugues et que ça l’a ralenti dans ses travaux. Heureusement, d’ailleurs : ça vous aura donné un sursis avec la flotte suprême. Mais de là à en faire une priorité… le Triumvirat est à vos portes, toutes armes dehors. Libre à vous de vous concentrer sur des tas de ferraille, mais dans ce cas, autant que je m’en aille.
    Belaya — La menace me paraît plus sérieuse que vous ne le pensez, Rusaan. Nous aurions tort de la sous-estimer, et je suis d’avis que les requêtes de Matrice doivent être étudiées. D’autant que le sénateur dit vrai : si Matrice décide d’immobiliser la République, alors que la guerre est à nos portes comme vous avez raison de le rappeler, nous courons à notre perte.


    ===================

    1 Legacy, tome 1.
    2 Les Ottollas sont la race gungane ressemblant à Jar Jar, contrairement aux Ankurans qui ressemblent à Boss Nass.
    3 TJ7, page 8.
    4 Les Missions du Chu’Unthor, mission Une paix trouble.
    5 TJ7, page 14.

    Ce message a été modifié par La_Mirialane le samedi 08 novembre 2025 - 21:08

    mardi 04 novembre 2025 - 23:37 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Cole_PrCol

    Cole_PrCol

    2745 Crédits

    Un champ d’astéroïdes dans un secteur peu fréquenté de la Bordure Extérieure

       Freesa -… C’est la première fois que je vous vois changer d’avis ! Initialement, vous aviez ordonné que tout contact soit rompu avec l’Envoyé, et là vous lui apportez à nouveau tout le soutien possible.
       Grand Sio – Je te concède revoir assez rarement mes décisions. Mais j’avais tablé dans mes calculs sur de nouvelles interférences par des facteurs inconnus qui ne se sont finalement pas avérées.
       « Beviin a agi avec promptitude, la conversion du Jedi Noir Ordo a été totale, les Jedi n’ont su réagir et le Cathar s’est comporté conformément aux estimations. Sans autre impondérable, il eut été regrettable de ne pas profiter de l’opportunité d’ajouter au chaos ambiant… et d’infliger un nouveau camouflet aux Mandaloriens !
       Freesa -Mais ils sont plus puissants que jamais !
       Grand Sio – Ces crétins bouffis d’orgueil ne sont jamais plus faciles à vaincre et manipuler que lorsqu’ils sont dirigés par des idiots bas du front, imbus d’honneur mal placé, avides de conquêtes et éminemment prévisibles…

       Il y avait dans les paroles du Grand Sio une quasi-jovialité et une désinvolture à laquelle le Chiss n’était pas habitué. Il savait dangereux de sous-estimer les « casques de Beskar » et que la Galaxie entière ne les redoutait pas sans raison. Pourtant il ne doutait pas que son chef contrôlât la situation, en démontrait...
       Freesa - … l’avilissement du « Seigneur » Ordo est totale. Soumis, humilié, vivant mais sans volonté propre… Je dois vous remercier. Je n’aurais pu imaginer meilleure vengeance pour le meurtre de mon frère…
       Grand Sio – Que la satisfaction de tes désirs coïncide avec mes plans est un avantage appréciable. Cela te rend plus concentré et efficace.
       Freesa – Si tous vos plans se déroulent comme prévus, quelle est la prochaine étape ?
       Grand Sio – Pour ta satisfaction, une fois de plus, régler une contrariété trop longtemps repoussée. Ma mansuétude a des limites et, après tout, Han Solo est mort depuis des décennies.  Puisque Spencer a fort grossièrement refusé la présence de Vahlrakir à ses côtés, envoyez l’hybride Nagai sur Myrkr avec deux escadrons blindés. S’il y a quelques morts en chemin, tant pis.
       Freesa – J’ordonne à Valhrakir d’enfin régler son compte à Ange Solo ?
       Grand Sio – Pas tout à fait…



    Ce message a été modifié par Cole_PrCol le samedi 08 novembre 2025 - 12:11

    samedi 08 novembre 2025 - 12:07 Modification Admin Réaction Permalien

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    AngeSolo

    29739 Crédits

    Sept mois.

    Une ineffable tension avait envahi le corps du Leader de la Guilde qui s’efforçait de contenir l’émergence de tous ces possibles moins funestes qui se démultipliaient à mesure où le temps s’écoulait. D’une oreille distraite, elle écoutait le flux continu d’informations s’échanger tandis que les jointures de ses phalanges blanchissaient. D., assis à ses côtés, venait de retirer la main qu’il avait vainement posée sur sa cuisse en guise de soutien et d’apaisement. Cela n’avait rien changé. Face au sentiment de trahison, existait-il seulement quelque chose qui aurait pu le contrebalancer ?

    Ange, entre ses dents : … Sept mois…

    Un souffle, à peine, mais il fut suffisant pour que la conversation ne meure et que les regards se tournent vers le ricanement grinçant dont l’écho dissonant se diffractait en un pesant malaise.

    Yota : Ange…
    Ange, de manière plus sonore en leur jetant un regard glacial : Sept mois.
    Yota, posé, par contraste : Nous avions besoin de certitudes et en savoir davantage avant de vous communiquer l’information, ce que nous faisons aujourd’hui…
    Xeniam, digérant lui aussi difficilement la nouvelle : Sept mois… Le temps d’hibernation d’un narvox de Borléias. Ça creuse et ça s’enfouit sept mois, blotti au chaud à roupiller. Pendant ce temps, la galaxie suit son cours : l’ennemi monte sa flotte, on essuie une ou deux batailles et on enterre des camarades. Rien que ça.
    Tup Po Ban : Nousssa refusons querelle. Front commun, pas cris !    

    La Corellienne ignora le Gungan pour mieux poursuivre.

    Ange : Très sincèrement, ça me dépasse. On touche les sommets. Après avoir cru, la bouche en cœur, que le Triumvirat allait respecter quoique ce soit avec un bouffon à la tête de l’Empire, un cinglé sanguinaire maitrisant la Force vénéré par des fanatiques et certains… (Elle désigna Rusaan d’un signe de la main pour ne pas dire tout haut ce qu’elle pensait des Mandaloriens.)… vous espériez quoi avec ce silence ? Avoir le monopole des idées de génie ?

    Un sourire moqueur se dessina sur les lèvres de Belaya.

    Yota, sec : Ange, modère ton ton. On est là pour…
    Ange, agacée : Je sais, je sais… Mettre en commun toutes nos informations après d’un délai scrupuleusement long…
    Taishakuten : Peut-on revenir au sujet principal, s’il vous plaît ?
    Ange, avec un sourire carnassier : Mais avec plaisir. Puisque nous sommes dans le partage, partageons. Nos amis Jedi se sont aussi fait voler un holocron avec le concours d’un certain journaliste que certains d’entre nous connaissent : Scipii, c’est son nom. Vous vous rappelez sans doute du fameux reportage et du grabuge avec les dernières Shaax ? Nous y sommes. Ce type, déjà, moi, je ne le sentais pas. On nous a forcé la main pour le laisser rôder trop proche de notre espace vital. Bon allié, on a accepté. Pas de chance pour lui, le contenu de certaines de ses conversations privées a fuité… Le Grand Maître a été mis au courant dès que nous avons eu l’information. Nous ne savons pas où en est l’affaire mais… ça sent le Sith à plein nez.

    Plusieurs regards convergèrent dans la direction des Jedi assis autour de la table. Ange, quant à elle, poursuivait :

    Ange, railleuse : Je passe outre les problèmes engendrés par les grille-pains et leurs désirs de liberté et toutes les difficultés que cela va engendrer - Je ne vous ferai pas l’affront de vous rappeler la crise de - 4 015 – après tout, je ne dois pas être la seule férue d’histoire galactique, non ? – pour me focaliser sur le nouveau syndicat du crime qui sévit, NeoSystino, et qui semble tirer pas mal de ficelles. Un de leur sbires, Sphex Laurspuur, le démolisseur de Taris, est courtoisement venu me menacer en personne. Apparemment, son patron, un dénommé Grand Sio, désirait ardemment que la Guilde se joigne à lui pour entretenir le grand foutoir galactique. Bon prince, j’ai refusé et ça ne s’est pas très bien terminé.

    Le Leader de la Guilde fit une pause avant d’enchaîner.

    Ange : Ces types semblent avoir des yeux et des oreilles partout. Sont-ils de mèche avec le Syndicat des grille-pains ? Je n’en sais rien. Toujours est-il qu’ils sont – comme qui dirait – trop au courant que les finances ne sont pas au beau fixe et qu’ils ont eu le culot de nous le faire savoir en nous livrant des liasses de crédits à un endroit qui ne nous a pas rassurés. Tout a été renforcé chez nous niveau sécurité. Vous devriez faire de même, d’autant qu’ils semblent avoir des arrangements avec pas mal de monde, peut-être même avec ce fameux journaliste, qui sait ? Nous nous sommes débarrassés de l’une de leurs taupes. Peut-être devriez-vous essayer de faire de même. Simple conseil, entre alliés

    Avec une certaine amertume, Solo appuya le dernier mot.

    Ange : Une dernière chose. De ce que nous savons, ce Grand Sio n’est pas tout jeune. A minima, cent vingt années standards selon nos estimations. Un alien ? Un grille-pain ? Et pourquoi pas un clone !
    Rusaan, méfiante : Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?
    Ange : Sa carte de visite pécuniaire m’était personnellement adressée. Je ne m’étendrai pas sur le sujet mais il contenait à dessein une sorte de référence – à défaut d’un meilleur terme – remontant à, au mieux, cent vingt années standards…
    Belaya : Pour quelqu’un qui voulait de la transparence…
    Ange, répliquant : … Oh mais je suis pour la transparence…

    … jusqu’à une certaine mesure…

    Ange : Elle mentionnait l’un de mes ancêtres. Han Solo ne vous est sûrement pas inconnu. Un contemporain visiblement.

    De nouveau, un silence.

    Ange, passive-agressive : L’assistance a-t-elle d’autres cachotteries à nous révéler ? Après cette histoire d’indépendance des grille-pains, d’holocron volé, de NeoSystino qui arrose son petit monde en cash et en menaces et qui nettoie ses arrières à sa convenance, d’un ennemi plus mort que vivant, d’un Empire qui mord en douce et de Mandalore qui aiguise ses crocs, qui dit mieux ?

    jeudi 13 novembre 2025 - 18:35 Modification Admin Réaction Permalien

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    galen-starkyler

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    Le déroulement du conclave passe si aisément d’une entente cordiale à des étincelles de discorde. 
    Je me suis retrouvé à assumer la tenue de cette étrange conférence secrète où plusieurs représentants réunis de la Coalition Galactique survivante et quelques mécontents du Triumvirat pour certains sont rassemblés autour de cette table où mes camarades Jedi et moi-même nous trouvons depuis un long moment. Je me suis retrouvé à assurer un semblant de présidence à cette assemblée à laquelle nous devions échanger les avis et les informations sur la menace existante et grandissante qui plane sur la galaxie, mais je découvre que chacune des annonces que nous échangeons, hôtes comme invités, semblent fragiliser peu à peu cette concordance que le Conseil Jedi tenait à construire malgré la tournure des évènements.
    Entre les préparatifs de longue date de l’Empire et des Mandaloriens pour entrer dans une nouvelle tentative de guerroyer et de conquérir, les légères plaintes concernant l’ingérence de politiciens dans la cohabitation entre grandes puissances et le fait que Matrice s’avère être une organisation non-organique à laquelle nous ne saurions prévoir ou contrer l’évolution dans les quatre coins de la galaxie… Chacun de ses sujets lance ou relance des avis, des opinions ou des critiques sur la meilleure manière de gérer ce merdier.

    Et puis il y a Ange. Le simple fait qu’elle ne découvre que maintenant l’existence de Matrice est le début d’un premier feu d’artifice qui peut transmettre le feu aux poudres nécessaire à briser ce conclave. Yota, le sénateur Po Ban ou même le lieutenant Taishakuten auront beau lui faire comprendre, je sais intérieurement qu’il est difficile voire impossible de calmer la corellienne dès qu’elle est outrée ou énervée. À quoi bon vouloir empêcher une tempête tythonienne de se déchaîner alors que c’est dans l’ordre naturel des choses ? Lutter contre ne changera rien, si ce n’est empiré les choses pour soi. Alors il faut attendre, attendre que l’orage passe et s’atténue. Ange est une vétérane parmi nous et elle en a vu des vertes et des pas mures ; même un sourd comprendrait à son ton qu’il y a du vécu et de l’expérience dans ces paroles, bien que dures et très souvent irascibles.
    Et c’est en l’écoutant sans parler, presque en retrait dans ce conclave alors que je devrais maintenir mon rôle de médiateur, que je découvre qu’elle aussi est au courant pour l’organisation à laquelle j’ai eu affaire. Elle exprime avec transparence avoir eu affaire à l’un de ses agents et elle indique même le nom de l’être au sommet de toute cette machination à échelle galactique. Il y a donc un moyen de ramener la cohésion au sein de cette assemblée si je parviens à trouver l’approche idéale pour rebondir sur ces mots…

    Ange, passive-agressive : - L’assistance a-t-elle d’autres cachotteries à nous révéler ? Après cette histoire d’indépendance des grille-pains, d’holocron volé, de Néo-Systino qui arrose son petit monde en cash et en menaces et qui nettoie ses arrières à sa convenance, d’un ennemi plus mort que vivant, d’un Empire qui mord en douce et de Mandalore qui aiguise ses crocs, qui dit mieux ?
    Moi : - Que tout ce que tu dis est lié d'une façon ou d'une autre par une seule et même cause.

    Les regards se braquent aussitôt et immédiatement sur moi, tantôt surpris et stupéfaits tantôt intrigués et intéressés, alors que je reste neutre et calme après avoir prononcé ces mots en connaissance de cause.

    Belaya : - Qu’insinuez-vous par là, maître Arek ?
    Moi : - Nous faisons face à un amas de grands bouleversements, qui touchent et affectent chacun de nos gouvernements et organismes sociaux depuis à présent sept mois et plus. La parenthèse Cki ayant été conclue sur la libération d’Ondéron et la destruction absolue des Shaax, il aurait été normal que nous connaissions enfin la paix après vingt longues années de guerre cruelle et catastrophique. C’est toutefois une série successive de dilemmes et d’incompréhensions qui nous tombent alors sur les bras. Des différentes insurrections armées sur des mondes internes, aux trafics d’armes manufacturées en passant par des dissensions dans nos rangs. Sans oublier les liquidations et les disparitions d’objets précieux à notre patrimoine. Pendant un moment Matrice a été la plus grande préoccupation à cause des soudaines disparitions de droïdes… jusqu’à ce qu’on apprenne l’existence de la Nation droïde. Et à présent que les puissances du Triumvirat œuvrent à partir à la conquête et l’emprise de la galaxie, nous nous retrouvons subitement dans le noir complet. Mais si on prend du recul et que l’on creuse un peu plus sous la surface de ces minuscules évènements locaux survenus, tout est lié et relié à une même cause inconnue. Cela ne fait aucun doute que nous avons affaire à quelque chose de bien plus terrible et préoccupant que Matrice.
    Ruusan : - Vous feriez mieux d’aller à l’essentiel, Jedi.
    Moi : - Et j’y viens justement. J’ai le regret de vous annoncer que la source de tous nos maux principaux porte un nom. Un nom évoqué à l’instant et qui ne vous dit rien pour la plupart. (Court silence.) Néo-Systino. Néo-Systino est la source de notre débâcle galactique actuelle.

    C’est un calme olympien qui règne à présent autour de la table. Si l’on excepte la corellienne qui redevient figée comme une statue de stoïcisme bouillant de nervosité, le reste des participants demeurent muets et immobiles à cause de cet effet de stupeur et d’incompréhension collective ; le simple fait que l’on en vienne à cette information, que l’on découvre à cet instant qu’il existe une réponse claire, concrète et substantielle à tous les problèmes évoqués dernièrement, pétrifient durant quelques petites minutes les participants. Seuls Yota et Shina sont calmes et fermes, tandis que Myrith m’observe avec une très légère décontenance pour découvrir elle aussi que nous avions une information capitale sous le coude.

    Ange, tirant la première : - Et c’est seulement maintenant que vous vous en apercevez ?!! Formidable, quel bel esprit d’investigation ! Vous êtes vraiment des lumières, ma parole !!
    Moi, parfaitement neutre et du tac au tac : - C’est la raison pour laquelle les sabre-lasers et les moteurs hyperdrive ont été inventés, Ange, et nous n’avons pourtant pas tous de la lumière à tous les étages. Mais bon, tu sais déjà ce que c’est. Stum torum infinituses numerus.
    Ange, me montrant presque du doigt : - Sur ce point on se comprend parfaitement !
    Taishakuten : - Un instant, je vous prie. Pourrait-on voir ce que Néo-Systino est exactement ?
    Yota : - Un syndicat du crime comme un autre en apparence, mais tout porte à croire qu’il s’agit en réalité d’une organisation bien plus vaste et complexe qui tire les ficelles depuis les ombres. Ce n’est pas un groupuscule anarchiste ou séparatiste, ni même un culte obscur de zélés complotistes, mais bel et bien une entité invisible, complexe et tentaculaire qui se joue de nous en nous manipulant les uns les autres pour engendrer un chaos sans précédent sans un but inavouable.
    Tup Po Ban : - Comment voussa avoir compris tout ça et quand voussa avoir découvert ?
    Moi : - C’est en allant récupérer l’Arrow qui nous avait été volé. Le vaisseau nous avait été dérobé à notre insu au Temple Jedi, sans que nous sachions qui et comment ils ont pu entrer aussi facilement, et il nous était absolument nécessaire de le retrouver et de le récupérer dans le plus grand des secrets. J’ai donc été dépêché personnellement pour aller retrouver l’Arrow et ses ravisseurs.
    Ruusan : - L’Arrow est un vaisseau unique en son genre, donc j’en déduis qu’ils voulaient se l’approprier.
    Moi : - Ils l’avaient conduit dans le secteur Lothal afin de chercher à le décortiquer et à le dupliquer, en vain. Le temps de remonter la piste et de découvrir son emplacement, je suis aller le chercher sur Atollon où il attendait dans une base abandonnée remise en service. Et c’est à ce moment que j’ai eu une petite discussion avec l’un des émissaires… Le Marchand, alias Renard. Du moins, jusqu’à ce que je fasse aussi la connaissance de son patron. Le Grand Sio. Qui a parlé au travers du corps du Marchand lorsque j’ai vaincu ce dernier après un rude affrontement.
    Xeniam : - Com… Comment c’est possible ?
    Moi : - Grâce à ceci.

    Je sors alors d’une poche un objet métallique que je fais glisser sur la table, afin que toutes et tous découvrent avec stupeur la greffe cybernétique aux allures de connecteur ovale garni de dizaines de minuscules pinces électromagnétiques.

    Moi : - C’est un modèle d’engramme cyber-mnésique par implant, récupéré du corps du Marchand dans la foulée alors qu’il était encore vif. Une greffe sophistiquée et artisanale conçue pour venir court-circuiter le cerveau et envoyer des ondes électro-encéphaliques spécifiques sur le cortex neuronal. En jargon plus courant, ceci a été conçu pour produire un contrôle cyber-mnésique. Et encore, seuls les cyborgs ou quiconque ayant une prothèse cybernétique d’assistance au cerveau reçoivent cette m*rde au niveau de la nuque et sous la peau en raison de la facilité de connectivité neurale.
    Ruusan : - Des cyborgs… Mais alors… Ordo…
    Shina : - Vous vous doutiez bien, dame Fett. Il est fort probable qu’il soit lui aussi sous contrôle cyber-mnésique à distance. Et donc piloté par ce Grand Sio ou ses agents rapprochés qui ont fait de lui un jouet utile à leurs desseins. Bien que nous ignorions encore pour faire de lui un gladiateur.
    Belaya : - J’avoue ne pas vraiment comprendre. Pourquoi une organisation comme ce syndicat, Néo-Systino, s’embêterait à rester caché depuis si longtemps en manipulant nos forces et nos ressources par de petites dissensions, avant de s’emparer progressivement de deux puissances belligérantes pour les diriger toujours dans l’ombre, alors qu’elle aurait pu de toute cette puissance réunie pour s’établir comme une nouvelle grande puissance capable de conquérir et unifier la galaxie sous son joug ?
    Moi : - Pour une seule et bonne raison, si on tente de se mettre à leur niveau : mieux vaut rester dans l’ombre pour nous inciter à nous entredéchirer sans se faire contrecarrer par nos moyens. J’ignore qui est réellement le Grand Sio, mais il est clair que nous avons affaire à une éminence de l’ombre qui détient toutes les cartes en main à notre insu. Les crédits, les armes, les vaisseaux, les soldats, Néo-Systino n’a pas l’air de faire cela pour dominer la galaxie. Il est fort probable que son but ultime soit de ramener la galaxie dans un désordre complet et inarrêtable en se servant du Triumvirat comme arme de dévastation, afin que le chaos engendré ouvre une voie vers un empire criminel surpuissant ayant le monopôle. Pour eux, nous ne sommes que des pions sur leur échiquier. Des pions sacrifiables pour permettre à un grand plan de s’accomplir.

    Je pose les mains sur le rebord de la table, déterminé, en m'efforçant d'adopter une posture digne d'un maître Jedi soldat de paix.

    Moi : - Et c’est la raison pour laquelle ce conclave est l’occasion inespérée de renverser le cours des choses en nous serrant les coudes. Le Triumvirat est sur le pied de guerre, la Nation droïde s’affirme peu à peu et nos propres forces se font tuyautées à notre insu pour nous mener tout droit vers un chaos inimaginable. Il revient donc à nous, la Coalition Galactique, de nous opposer aux mystérieuses machinations de Néo-Systino sous le couvert de l’Empire et des Mandaloriens. De montrer que nous ne reviendrons pas dans une ère de décadence et de déchéance entre les mains d’un individu machiavélique qui cherche à fragiliser notre galaxie encore endolorie par la dernière guerre. Nous devons… nous battre, de nouveau et tous ensemble.

    C’est dans un long silence que j’observe chaque réaction et chaque signe de tête en espérant que nous avons trouvé un terrain d’entente pour nous unir dans le même combat. Je ressens pourtant un flot progressif de doute, de crainte et de consternation qui grandit dans l’esprit de chacun.

    Ange : - On n’est pas assez informé ni conscient de l’envergure que prend Néo-Systino dans ce merdier pour parler de « front commun », Galen. Je ne suis pas fataliste, et encore moins une pessimiste vu mon tableau de gaffes et d’idées suicidaires à mon actif, mais ce qui se passe est différent de la Rébellion ou encore d’un conflit substantiel contre un despote mégalomane comme Baaaaaaal ou Sovereign. Crois-moi quand je dis que je veux plus que tout rendre la monnaie de sa pièce à ces fils-de-merde-de-bantha pour leurs petits jeux criminels, mais je ne compte pas pour autant envoyer la Guilde et ses membres qui la font encore vivre dans un combat à l’aveugle. J’n’ai pas envie de connaître à nouveau des traumatismes similaires à Myrkr, ni perdre encore plus de gens que j’aime dans un guet-apens. Je dois avant tout penser à ma fille et au monde dans lequel elle devra grandir. C’est pour ça que j’estime que l’on doit premièrement… (Elle s’interrompt pour réfléchir à comment mieux formuler son idée.) Il faut qu'on sache exactement qui ou quoi constitue Néo-Systino afin de nous prémunir de ses prochaines actions. Sans connaître véritablement le visage de notre adversaire, nous allons droit dans un mur.

    Je guette du regard les autres participants pour voir s'ils approuvent ou veulent proposer une idée, mais au lieu de cela...

    Belaya : - Voilà donc où nous sommes finalement. De belles paroles et de grands mots pour si peu. J’en attendais beaucoup de ce conclave, en espérant rapporter des nouvelles intéressantes sur notre avenir commun, et je suis franchement déçue. La Confédération ne peut unir ses forces pour de simples paroles.
    Tup Po Ban : - Voussa pas décider au nom de Confédération ! C’est à président Thore de dire si voussa participer ou pas. Missa pas tolérer manque de considération de voussa envers esprit de la Coalition, alors que noussa République avoir fait des mains et des pieds pour rendre cohabitation Triumvirat plus facile à vivre lors du traité !
    Taishakuten : - C’est pourtant à cause du laxisme de votre gouvernement et de vous autres, sénateurs, que nous avons à présent affaire à un Empire remilitarisé par Horn et prêt à remettre la galaxie sous son joug ! Vous tolérez même la présence d’une mandalorienne parmi nous, alors que les siens ont détruit nos installations et massacré les nôtres sous de prétextes !
    Ruusan : - Parce que vous croyez que nous sommes fautifs si nous découvrons que vos soi-disant installations servaient aussi à cacher des insurgés et des dissidents ?! Vous êtes tellement aveugles et naïfs que vous ne remarquez même pas à quel point on occupe vos bases secrètes comme des moulins à grain !
    Yota : - Vous tous, ce n’est vraiment pas le moment de se grogner dessus et de se mordre…
    Taishakuten : - N’osez même pas nous faire la morale, Gin, parce que vous êtes mal placé pour vous placer en donneur de leçons alors que vous n’êtes même pas capable de vous opposer à Ordo et ses compères ! Vous n’avez rien fait lorsque le Ramikad nous a envahi parce que vous préférez défendre vos politiciens !
    Tup Po Ban : - Voussa avoir accusé République de faire double jeu mauvaise foi pour Polimat II !
    Belaya : - Que se passera-t-il lorsque nous n’aurons que rien de tangible pour stopper les Impériaux et les Mandaloriens de guerroyer ?! Que se passera-t-il lorsque la République et même l’Ordre Jedi se réveilleront trop tard pour voir la galaxie s’embraser tout entière parce qu’ils n’ont pas su voir la réalité en face ?!
    Yota : - C’est vraiment la poêle qui se fout du chaudron, Belaya, parce que vous êtes bien moins crédible que nous après notre tentative salutaire de rendre à la Force déchirée son équilibre véritable !
    Ruusan : - J’ai fait preuve de bonne foi en venant seule à ce conclave, œuvrant volontairement contre mon propre peuple pour le sauver de lui-même et de Bevinn, mais il semblerait que vous autres Républicains et oisifs de la Confédération soient restés aussi arrogants et arriérés que durant le mandat despotique de Cki !!

    Et les voix s’élèvent encore plus, devenant progressivement une cacophonie d’injures, de plaintes et d’accusations qui ne mènent à rien et aliment encore plus la discorde. Un brouhaha dont je soupire de dépit en levant les yeux, consterné de voir que même ma plaidoirie n’est pas aussi éloquente que celles de deux grands maîtres bien connus avaient en leur temps. Shina me dévisage d’un air tout aussi embêté que consterné, voyant à quel point la situation a vite dégénéré en si peu de temps, et elle compatit sur le rôle qu’elle et Yota m’ont donné malgré le résultat. Myrith, elle, tente de rester neutre et ferme face à une telle cacophonie mais je peux sentir qu’elle est outrée par leur manque de retenue et d’abnégation. Je garde mon calme et mon sang-froid, chassant de mon esprit l’idée grotesque de chercher à réclamer le silence car mon acte aurait l’effet contraire à mon intention. Yota, lui, ne semble pas se soucier qu’il envenime les choses en prenant part aux confrontation verbales à cause de son sale caractère et de sa langue bien pendue ; au point qu’il s’enguirlande surtout avec la Jedi Belaya avec qui ils s’échangent leurs quatre vérités.
    Ange, pourtant la première à se montrer irascible dès que le ton monte, choisit elle aussi avec sang-froid de ne pas participer au capharnaüm oral  et elle se contente de rester en retrait en soupirant de consternation dépitée voire désespérée en voyant tout ce beau monde se quereller au lieu de discuter convenablement. "Rien de plus qu'une bande d'imbéciles", souffle-t-elle par ailleurs. "Et c'est ironiquement Galen qui s'avère le plus mâture du lot. Eh ben, on est mal barré." Je ne peux la contredire sur ce coup, vu la scène. 
    Parfois, j’aimerais que les choses soient aussi claires et simples quand il y avait Kaarde.

    C’est à ce moment-là… que mes sens amplifiés bourdonnent progressivement. Quelque chose commence à remuer dans la Force. Quelque chose qui soit assez puissant pour manipuler l’environnement local d’Ossus et faire réveiller les éléments… pour que le ciel se couvre subitement d’épais nuages grisonnants. Un orage grondant et tonnant, prêt à éclater à la seconde près, tandis qu’un souffle venteux se transforme aussitôt en une bourrasque tourbillonnante qui vient souffler dans toute la pièce.
    Je me recule le premier, mes sens en alerte et mon instinct me disant d’éviter la venue de la bourrasque, et les deux autres maîtres et l’apprentie mirialane en font de même. La bourrasque tourbillonne tel un cyclone vivant par-dessus la table, faisant taire aussitôt toute la cacophonie de l’assemblée et menaçant presque de tout détruire alentour. Puis la bourrasque s’atténue aussitôt, laissant place à un halo de lumière bienveillante qui flotte au-dessus du meuble et dont la forme passe progressivement d’une simple lueur blanche à une manifestation de sagesse impérieuse dont l’aura bienveillante nous enveloppe tous.

    Et c’est alors que nous fûmes incroyablement surpris par ce qui se déroula par la suite.

    Ce message a été modifié par galen-starkyler le vendredi 14 novembre 2025 - 22:22

    vendredi 14 novembre 2025 - 19:05 Modification Admin Réaction Permalien

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