Les Missions du Chu'Unthor (page 9)

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    Zokuron

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    Livek : Oui, ton padawan m’en a fait part, chevalier Talik. Je suis heureux que vous ayez pu venir à temps.
    Kinsa : Moi aussi. Dans quel état êtes-vous ? Vous ont-ils torturé ?
    Livek : Oui, mais ma santé n’est pas en danger.
    Zokuron, en constatant: Et toi, maître ? Tu es blessée.
    Kinsa: Rien de grave, rassure toi. Quelques patchs de bacta feront l'affaire.

    Le togruta hoche de la tête avant de reporter son attention sur le maître à l'allure étrange et à la voix mécanique. Il ne connait pas bien le fonctionnement du bacta, mais il sait que ça sert à soigner. Efficacement. C'est pourquoi il ne s'attarde pas plus sur le sujet, passant à un autre:

    Zokuron :
    Pardonnez ma question, maître, mais qu’est-ce qu’ils cherchaient en vous torturant ?
    Kinsa : Plus tard, ce genre de questions, Zokuron. Les Envoyés doivent déjà être partis à notre recherche, on devrait trouver une cachette le temps de prévoir la suite.
    Zokuron : Pourquoi ne pas retourner à l’Arrow ? Il a des protections, en cas d’attaque.
    Kinsa : Pas bête, mais ça risque de faire loin. Vous vous sentez capable de marcher pendant quelques heures, maître Livek ?
    Livek : Oui, mais vous avec votre hanche ? Je propose plutôt de rejoindre une cachette des rebelles nelvaaniens. Elle est moins loin, et nous y serons attendus par les résistants.
    Kinsa : Va pour cette option.

    Les trois jedi se mettent aussitôt en marche, suivant le Kel-Dor. Le silence et la vigilance sont de rigueur. A plusieurs reprises, ils entendent des voix au loin, s’accroupissant aussitôt le temps qu’elles s’éloignent à nouveau. Finalement, après un périple sous tension, ils atteignent l’entrée de la cachette de la résistance nelvaaniene. Une grotte, encore, creusée à la base d’une haute paroi et masquée par une dense forêt, si dense que le sous-bois est constamment sombre.

    Lorsqu’ils entrent, plusieurs bruissements de vêtements et de pieds qui glissent sur le sol se font entendre. Aussitôt, maître Livek lève les bras en l’air dans un geste détendu et pacifique, tout en déclarant :

    Livek : Paix, mes amis.

    L'instant d'après, les arcs se détendent et le lances se baissent. Les deux groupes se rapprochent pour se rencontrer. Zokuron voit que la grotte forme un coude quelques mètres plus loin, endroit où les hommes-chats ont tenu leur position de combat, et qu'une faible lumière vacille par à-coups depuis l'arrière. La chevalier et son padawan patientent derrière le Kel-Dor pendant qu'il entame le salut avec un nelvaanien qui se détache de son propre groupe. Bien vite, maître Livek passe aux présentations:

    Livek: Fils de chef, voici mes sauveurs. Kinsa Talik et son padawan Zokuron, deux jedi comme moi. Kinsa, Zokuron, je vous présente Neehv, fils du chef de la tribu.

    Le nelvaanien en question s'approche des deux jedi pour les saluer personnellement:

    Neehv: Moi heureux vous là, vous sauver jedai au masque. Vous fort. Aussi fort que Envoyés. Vous même pouvoir.
    Kinsa: Doucement...On est pas des dieux, nous, on est bien d'accord ?
    Neehv: Moi sait. Nous savoir. Jedai au masque expliquer. Déesse-mère pas fâchée, nous pas honte.
    Livek: Oui, ceux qui ont trouvé refuge ici se sont opposés aux Envoyés, mais ils n'étaient pas assez fort pour vaincre. Depuis, ils se cachent dans des grottes comme celle-ci, dans l'espoir de chasser les faux dieux un jour ou l'autre.
    Kinsa: Eh bien, le moment est venu. Maître Livek, notre mission n'a pas votre sauvetage pour seul objectif.
    Livek: Vous m'en voyez ravi. Fils de chef, vous retrouverez bientôt votre liberté.

    Ce dernier va pour répondre, mais des cris se font entendre depuis l'intérieur de la grotte. Plusieurs personnes semblent se disputer, chacun parlant fort et avec autorité, en nelvaanien. Après quelques secondes apparaissent trois hommes-chats, deux tenant le troisième captif aux bras et aux épaules. Neehv exige le silence et des explications, du moins c'est ce que Zokuron comprend à la vue de la réaction des trois nelvaaniens. Une rapide discussion animée s'ensuit, durant laquelle le Kel-Dor lâche plusieurs "hm hm", avant que le fils du chef ne parte en direction de l'intérieur de la grotte. Il est bien vite suivit de ses hommes qui l'imitent.

    Kinsa: Qu'est-ce qui se passe? Demande-t-elle à Livek.
    Livek: C'est intéressant....Un problème pour Neehv, mais une bonne nouvelle pour nous.
    Kinsa, un tantinêt agacée par les énigmes des consulaires: Et en basic, ça donne quoi ?
    Livek: Ca donne encore plus de résistants. Votre exploit n'est pas passé inaperçu, chevalier.

    Suite à ces paroles, les jedi suivent les hommes-chats vers l'intérieur. Ils découvrent un long dédale de couloirs qui serpentent tel un labyrinthe infini sous terre. L'espace des tunnels est variable, s'élargissant parfois pour former des espèces de salles, mais l'intégralité demeure remarquablement large et facilement praticable. Rien à voir avec les petits passages sur Shili...

    Dans l'un des élargissements, une vingtaine d'hommes-chats encerclent une dizaine d'autres qui sont agenouillés au sol, mâles, femelles et enfants, désarmés et en position de reddition. Tout ce beau monde discute, le fils du chef en tête, tandis que Livek fait la traduction aux deux autres jedi.

    Livek: De ce que je comprends, le nelvaanien tenu par les gardes a permis à ces autres de venir ici. Cela pose un problème à Neehv. Il ne sait pas s'il peut leur faire confiance, car jusqu'à aujourd'hui ils s'étaient rangés du côté des Envoyés.
    Zokuron: N'y a-t-il aucun moyen pour s'assurer de leur allégeance ?
    Livek: Pour Neehv, je ne pense pas. Mais moi, je le peux.


    A cet instant, le Kel'dor s'approche du fils de chef et lui propose ses services, ce que l'homme-chat finit par accepter après plusieurs hésitations. Puis, à la vue de tous, Livek sonde les nouveaux-venus un à un via la Force. Même celui qui leur a permit de venir jusqu'ici. Zokuron s'imagine que le maître utilise un mélange de télépathie et d'empathie pour procéder à la vérification. Lorsque le jedi a fini, il revient vers Neehv avant de pointer un homme chat en particulier, parmis ceux agenouillés.

    Livek: Lui n'est pas fiable. Il s'est glissé dans le groupe dans l'espoir de vous infiltrer. Les autres, par contre, croient en votre cause.
    Neehv: Merci, jedai.

    Les dispositions sont ensuite données. Le présumé traitre est ligoté, baillônné et attaché, tandis que les autres retrouvent leur liberté.

    Neehv: Jedai soigner blessures et reprendre forces. Moi parler avec miens.

    Dans une révérence respectueuse, Livek se retire, suivit par Kinsa et Zokuron. Deux gardes les accompagnent pour la forme. Ils rejoignent une autre salle située après quelques coudées dans le tunnel du dédale, où le Kel'dor s'installe sur plusieurs peaux de bêtes installées à même le sol. Les deux gardes hommes-chats, eux, se figent de part et d'autre de l'entrée.
    Pendant que les deux jedi gradés se prodiguent les soins nécessaires à leur bon rétablissement, le togruta balaie l'endroit du regard, fasciné. Les torches coincées à plusieurs endroits dans la paroi révèlent les surfaces lisses qui accueillent une grande quantité de stalactictes. L'eau glisse en goutte à goutte sur ces formations minérales, ploquant de temps à autre dans un petit cour d'eau qui sillonne entre les pyramides coniques qui émergent depuis le sol.
    La main de Zokuron ne tarde pas à effleurer les différentes roches, découvrant avec une certaine déception la rugosité de celles-ci. Rien à voir avec les cristaux sur Ruusan. Aussi belle et lisse qu'elle soit, la roche n'en est pas douce au toucher pour autant, malgré la perception qu'en a le regard.

    Kinsa: Eh bien Zokuron, tu n'avais jamais vu de grotte auparavant ?

    Le padawan se retourne à la question, entamant un retour vers le groupe, et répond simplement:

    Zokuron: Non. Pas comme ça.

    Cela occasionne un léger rire chez les gradés, avant que Zokuron ne demande:

    Zokuron : Alors, comment ça se passe maintenant ?
    Kinsa: Eh bien, on passe à l'étape numéro deux: Défaire les Envoyés.
    Zokuron: D'accord. Et on a un plan pour ça ?
    Kinsa: Pas encore, mais ça viendra. De toute manière, il va falloir la nuit pour que les patchs soient efficaces, donc on agira demain au plus tôt. Ca nous laisse le temps de prévoir quelque chose. Vous serez de la partie, maître Livek ?
    Livek: Je crains que non. Je ne suis pas un guerrier, et leur traitement m'a passablement bien affaiblit. Vous devrez vous passer de moi, désolé.
    Zokuron: Du coup....pourquoi vous ont-ils torturé, exactement ?
    Kinsa: D'après toi, padawan ?
    Zokuron, déstabilisé: Euh....je ne-. En fait, la question que je me pose vraiment, c'est est-ce qu'ils vous ont torturé par plaisir, ou pour autre chose ?
    Livek: Hu hu, bonne question. Je dirais en partie par plaisir, en partie pour autre chose. Le chef Twi'lek surtout. J'ai sentit qu'il appréciait ça, en plus de vouloir que je lui enseigne la Force. C'est lorsqu'il a comprit que je ne dirais rien qu'il a décidé de passer à l'exécution.
    Kinsa: Et les autres, ils sont comme le chef ?
    Livek: Hmmm, certains. Son bras droit l'est, c'est sûr, mais la plupart suivent par désespoir. Ou plutôt par espoir d'une vie meilleure, je dirais, quitte à dominer un autre peuple.
    Zokuron: Et si nous on leur propose une vie meilleure, vous croyez que ça marcherait ?
    Livek: C'est à essayer....
    Kinsa: Mais avant ça, il faudra les vaincre. Surtout le chef et son homme de main, si on veut avoir une quelconque autorité. Tant qu'on a pas un meilleur plan, on va appliquer la stratégie de base: Deux équipes, deux objectifs. Les nelvaaniens se battent entre eux le temps que nous on batte les faux-dieux.

    Le silence revient brutalement, de façon inattendue. Kinsa s'attend à l'intervention de l'un ou de l'autre jedi, mais rien ne vient. Ils ne voient pas quoi ajouter à cela. Avec le silence, le calme s'installe. Les trois jedi se mettent à méditer ensemble. Le temps passe. Zokuron finit par se désolidariser de la méditation, s'écartant de quelques mètres pour s'entraîner à la poussée et à la traction de Force. Il installe pour cela une pierre sur un promontoire rocheux et s'exerce.

    Il n'arrive pas à grand chose avant que le fils du chef ne les fasse demander. Quelques vacillements timides de temps en temps, pas plus. Il cesse son exercice, se plaçant à la suite des gradés en direction de Neehv. Quand ils le rejoignent, ils découvrent une grande salle, naturellement formée ainsi, que les nelvaaniens ont davantage aménagés. Des billots et des rondins de bois servent de chaises, de bancs et de tables. Des jarres en argile sont entreposées dans un coin, et des peaux de bêtes jonchent le sol en de nombreux endroits. Au centre, un rassemblement de billots couverts de victuailles rappelle la faim à l'estomac des jedi. Zokuron se sentirait presque chez lui, sentiment aussitôt ombragé par le souvenir de la présence des Envoyés.

    Au milieu de l'aménagement circulent et discutent de nombreux hommes-chats. Une trentaine environ, sans compter la présence de quelques femmes et d'enfants. Suffisamment pour fonder une nouvelle tribu, se dit Zokuron. Il comprend mieux pourquoi le village en surface est si grand pour aussi peu de population. Il n'a cependant pas le temps de pousser la réfléxion plus loin que Neehv les interpelle.

    Neehv: Ah, amis ! Vous boire, manger. Nous parler.

    Les jedi s'installent suite à l'invitation, recevant des rondelles de bois en guise d'assiette, garnies de fruits et de viande.

    Neehv: Bonne nouvelle, sentinelles dire Envoyés arrêter chercher vous. Nous tranquilles maintenant.
    Livek: Très bien. De notre côté, l'heure est venue. Mes amis jedi aimeraient confronter les Envoyés demain, peuvent-ils compter sur le soutien de vos hommes ?

    L'homme-chat met quelques secondes avant de répondre:

    Neehv: Oui. Mais combat difficile. Nous moins guerriers que village, et combattre amis, frères. Combat difficile.
    Kinsa: L'important, c'est que vos guerriers retiennent ceux du village le temps que mon padawan et moi-même mettons les faux-dieux hors d'état de nuire. Peut-être qu'une diversion peut être envisagée ?
    Neehv: Ca être meilleure solution, mais Envoyés intelligents, se méfient. Moi réfléchir, et dire vous.
    Kinsa: Il y a aussi un sujet en particulier que je voudrais aborder avec vous, fils de chef. Pour qu'un tel malheur ne se reproduise pas, je veux m'assurer que les gens du village ne nous prennent pas aussi pour des Envoyés une fois les faux-dieux vaincus. Vous avez une idée de comment faire ça ?
    Neehv: Hmmm....Travail sur long temps. Moi et guerriers expliquer aux frères et soeurs du village, pour faire différence dans futur. Mais pour certains, Envoyés rester Envoyés. Eux, Envoyés de honte, et vous si vaincre, Envoyés du pardon.
    Kinsa: C'est bien ce que je cherche à éviter....
    Neehv: Le mieux moi faire, c'est laisser vous parler à frères et soeurs du village.
    Livek: Nous le ferons, fils de chef. Il est impératif que votre peuple fasse la différence entre ses dieux et les êtres faits de chair et d'os.

    Les voix se taisent après ça, le temps d'apprécier pleinement le repas. Zokuron, qui n'a pas prit la parole, a de fait prit de l'avance et repose son plateau de bois en premier. Pendant qu'il mangeait tout en écoutant les discussions, une idée a germé dans la tête du cornu. Une idée qu'il a retournée dans tous les sens pour l'analyser et trouver ses failles, mais qui semble contre toute critique viable. Si bien que, finalement, il décide de la soumettre à l'assemblée après un moment d'hésitation:

    Zokuron: Excusez moi, je pensais à quelque chose...Pour la diversion, on pourrait pas utiliser le prisonnier de cet après-midi ?

    Les trois autres personnes se regardent un instant, dubitatives, avant que Kinsa n'intime:

    Kinsa: Tu penses à quoi, padawan ?
    Zokuron: Ben....Je vais peut-être dire une bêtise, mais si le prisonnier s'échappe, il va aller prévenir les Envoyés de notre position, non ?
    Kinsa: Oui, c'est pour ça qu'il est ligoté et baillônné.
    Zokuron: Oui, mais si on s'arrange pour qu'il s'échappe sans que lui sache qu'on l'a laissé s'échapper, on aurait un coup d'avance.
    Kinsa: Ahhh pas bête, on pourrait être au village pendant que les hommes des Envoyés sont ici.
    Livek: Je crois que nous tenons notre diversion.....

    lundi 29 janvier 2018 - 23:02 Modification Admin Réaction Permalien

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    Kinsa-Talik

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    Lorsque mon padawan fut celui qui trouva l'idée de la diversion, je le couvai d'un regard fier. Ma formation commençait déjà à porter ses fruits... Sur cette décision, approuvée à l'unisson, cette petite réunion improvisée fut ajournée et nous fûmes chacun de notre côté, Jedi dans le coin qui nous était réservé, Nelvaanien avec sa tribu. Je n'étais pas spécialement enthousiaste de les envoyer se battre à nos côtés, d'ordinaire je réduisais au maximum l'implication des autochtones dans la bataille, mais cette fois je savais qu'il était nécessaire de les avoir avec nous, ne serais-ce que pour que les Envoyés voient que nous avions le soutien d'une partie de la tribu.

    Je grimaçai. Malgré le bacta, ma hanche me faisait toujours souffrir, et utiliser le contrôle de la douleur pendant plusieurs heures d'affilée me ferait perdre trop d'énergie. Il fallait que je me repose. La Force savait combien je détestais être blessée... Voilà le résultat de ton impulsivité, me sermonnai-je. À toujours vouloir foncer dans le tas, la tête baissée, sans prendre compte de tes limites ! Tu n'es pas invincible ! J'esquissai un sourire. Il était vrai que je ne refusais jamais un défi, surtout s'il s'agissait d'un combat. Enfin...j'oeuvrais pour le bien. J'étais une Jedi, et j'accomplirais mon devoir même si je devais prendre des dizaines d'autres coups de couteau.

    Livek, en s'asseyant à côté de moi : Chevalier Talik.
    Moi, avec déférence : Maître Livek. Vous devriez vous allonger, je sais que la torture laisse des séquelles conséquentes...
    Livek : Je suis désolé de voir que vous semblez parler d'expérience.
    Moi : Ne le soyez pas, c'est dans le passé. Comment vous sentez-vous ?
    Livek : Eh bien...après Rhommamool, je me suis promis de ne plus jamais me plaindre d'une mission.
    Moi : Je vous comprends, j'y étais aussi (je marquai une pause). Je ne remettrai plus jamais les pieds sur cette maudite planète, même si on m'offrait un million de crédits.
    Livek : Je suppose que votre padawan n'y était pas ?
    Moi : Non, il n'était même pas né.

    Mon regard se perdit vers Zokuron, qui parlait encore avec les Nelvaaniens. Il semblait plutôt à l'aise en leur compagnie, comme s'il retrouvait un peu de son peuple d'origine ici. Techniquement, un Jedi ne devait pas s'impliquer émotionnellement dans une mission, mais je respectais rarement cette règle, alors je ne me voyais pas le lui reprocher.

    Livek : Vous tenez à lui, n'est-ce pas ?
    Moi : Naturellement. C'est mon padawan.
    Livek : Et s'il venait à décéder pendant le combat de demain ?
    Moi : Je n'envisage pas de telles possibilités, ou plutôt j'essaie de ne pas y penser. Ça mine le moral et puis... Qui part perdant perdra.
    Livek : J'ai entendu parler de vous, Kinsa...et je dois dire que j'étais curieux de vous rencontrer vraiment.
    Moi, avec un petit rire : Je n'ai rien de spécial, si on exclut mes origines Mandaloriennes. Je suis juste une jeune Chevalière qui cherche à aider les autres.
    Livek : Je comprends... Bien, je vais aller fermer un peu les yeux.

    J'acquiesçai et constatai qu'en effet, il devait être nuit à présent. Avant de l'imiter et de m'endormir à mon tour, je méditai une dizaine de minutes, puis, peut-être moins sereine que je l'aurais voulu et gênée par ma hanche et mon épaule, je réussis tant bien que mal à trouver le sommeil.

    Le lendemain matin, je fus réveillée par un Zokuron qui avait manifestement fait de l'exercice et déjà équipé. D'un bond, je me relevai : il était hors de question que je retarde l'opération parce que mon réveil interne n'avait pas fonctionné ! De plus, il fallait que je donne bonne impression à mon padawan, et voir son maître roupiller après l'aube n'était pas la meilleure des choses dans cette optique.

    Livek : Il y vingt minutes, le Nelvaanien qui est chargé de garder notre prisonnier est tombé dans un sommeil profond après une longue nuit...un sommeil simulé bien sûr. Cela a permis à l'espion de s'échapper sans que cela semble suspect.
    Moi, encore un peu somnolente : Parfait (je baîllai). Je suppose que l'endroit va bientôt être évacué ?
    Neehv : Oui. Nous partir rapidement, nous vous accompagner. Vous prête ?
    Moi : Absolument. J'ai bien envie de me dégourdir un peu les jambes...
    Livek : Soyez prudents.
    Moi : Ne vous en faites pas, maître. Nous reviendrons tous sains et saufs, et victorieux.

    Je vérifiai la présence de mon sabre laser à ma ceinture, mais je me sentais étrangement vulnérable sans mon beskar'gam. En plus d'offrir une protection physique non négligeable et de contenir de nombreuses armes, il était comme une deuxième peau. Il était rare que je m'en sépare et encore moins me battre sans lui. Plus qu'une armure, c'était un symbole : son beskar'gam était à un Mandalorien ce que son sabre laser était à un Jedi. Pour le coup, je n'étais armée que de mon sabre...mais aussi de la Force. La Force me soutenait, toujours, je ne devais pas oublier cela.

    Moi : Allons-y. Zokuron, tu es prêt toi aussi ?
    Zokuron : Oui, maître.

    J'acquiesçai et commençai à marcher vers la sortie. Zokuron m'emboîta le pas, suivi des Nelvaaniens aptes au combat. Nous avions une bonne demie-heure avant d'arriver au village et de confronter les Envoyés, mais devions nous faire discrets pour éviter de croiser les Nelvaaniens soumis qui se dirigeaient sans doute à présent vers la cachette des rebelles. J'espérais seulement que les Envoyés ne les accompagneraient pas...sinon la diversion ne servirait à rien. Si elle fonctionnait, elle devait amplement suffire à rééquilibrer les rapports de force entre les autochtones soumis et les autochtones rebelles.

    Heureusement, nous parvînmes au village sans encombre. J'inspirai profondément. Je devais bien l'admettre : je n'aimais pas affronter des Forceux, car beaucoup de mes techniques de combat étaient inefficaces contre eux. Disons-le franchement : j'étais beaucoup plus habituée à me battre sans que la Force intervienne dans l'équation. Cela faisait de moi une Jedi remarquable lorsqu'il s'agissait d'affronter des brigands, des chasseurs de prime, et d'autres ennemis de ce genre, mais... Je secouai la tête. Cela ne signifiait pas que j'échouerais, bien au contraire, c'était un défi, et je ne refusais jamais un défi.

    Quelques minutes, je me retrouvai avec Zokuron devant ce qui semblait être le palais des Envoyés, qui ne tardèrent pas à sortir de leur trou.

    Grand Maak : Encore vous !
    Moi : Toujours. Je serai toujours là pour libérer les peuples opprimés. Au nom de l'Ordre Jedi, je vous arrête. Si vous vous rendez, aucun mal ne sera fait à aucun de vous.
    Grand Maak : Voyons...ne savez-vous donc pas compter, Jedi ? Nous sommes six, et vous deux.
    Moi : Le nombre n'a pas d'importance, seule importe la conviction (je me tournai vers les autres Envoyés, et fixai mon regard sur le jeune Arkanien qui m'avait blessée). Croyez-vous en ce que vous êtes en train de faire ? Je sais que le désespoir peut amener à des extrêmes, mais je sais aussi que la lumière est toujours là, même pour ceux qui ont sombré. Ma mission n'est pas de vous combattre, mais de libérer ce peuple, et il y aura une place dans les rangs Jedi pour chacun d'entre vous qui le souhaitera. Gardez cela en tête et faites le bon choix.
    Grand Maak : Que des belles paroles ! Les Jedi ne savent que cela, vomir des promesses, mais n'agissent jamais !
    Moi, en dégainant mon sabre : Oh que si, je sais agir. Dernière chance.
    Twi'lek vert : Vous pouvez rêver !

    Ce fut lui qui porta le premier coup, mais je me contentai d'une Poussée de Force qu'il contra mais qui lui fit toutefois perdre son équilibre, le temps que je jette un regard en coin à Zokuron, signifiant très clairement : "Tu t'en occupes, d'accord ?". Ma cible principale était le chef, c'était lui le plus puissant et lui qui manipulait les autres. Le premier échange de coups avait à peine commencé que les Nelvaaniens commencèrent également à se battre entre eux. Il était de ma responsabilité de faire durer l'affrontement le moins de temps possible pour éviter des blessés sérieux.

    Mon sabre laser activé, je me plongeai dans la Force. Utiliser la prescience pour prévoir les prochaines attaques de mes adversaires était la moindre des choses : j'avais laissé deux Envoyés à Zokuron, je m'en occupais de quatre. Voilà qui était plutôt équilibré. Si Maître Livek avait pu venir, cela aurait parfait...

    Bon. Toujours tous les garder dans mon champ de vision, observer leurs mouvements, qui attaquerait le prochain. Le chef était bien sûr prédominant dans leur stratégie, qui se résumait en "je suis le leader". Ils n'avaient manifestement pas l'habitude de se battre, et encore moins ensemble. Je pouvais sûrement tourner ça à mon avantage. Après avoir bloqué le sabre laser du Grand Maak avec ma propre lame, je repoussai un humain à la peau sombre d'un coup de pied dans le plexus et usai de la technique du Trakata : désactiver un instant mon sabre pour déstabiliser mon adversaire. Cela fonctionnai, et dans ma lancée, je lui administrai un fort coup de pied au genou, l'attrapai par l'épaule et enchaînai avec un coup de coude à la nuque en même temps que mon poing heurtait sa gorge. Cet enchaînement, particulièrement sonnant pour celui qui en est victime, fut suivi d'un catapultage immédiat sur un de ses camarades.

    Je me retrouvai alors face à l'Arkanien et à un Falleen, qui lança une bouffée de phéromones dans l'espoir de m'immobiliser. Cela fonctionna un instant, mais je me repris vite. Je détestait les phéromones ! C'était absolument sournois comme moyen d'influencer les autres, et souvent utilisé à mauvais escient. Ceci dit...on pouvait penser la même chose de la Force. Soudain, je me sentis manquer d'air. Un étranglement de Force de la part du Grand Maak ! Il s'était remis plus vite que je le pensais.

    Grand Maak, avec jubilation : Alors, ça y est, je vous tiens...

    Je devais réagir vite, dans quelques secondes je m'évanouirais, et inutile de compter sur Zokuron, qui était aux prises avec ses adversaires. Avec difficulté, avec ma vue qui se brouillait déjà, je fermai les yeux et fit entièrement confiance à la Force. Une seconde plus tard, mon sabre laser était fiché dans le genou du Twi'lek et j'étais libre.

    Moi, après avoir repris mon souffle : Vous disiez ?

    Ce message a été modifié par Kinsa-Talik le jeudi 01 mars 2018 - 09:09

    jeudi 08 février 2018 - 19:53 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Zadyssa

    Zadyssa

    8745 Crédits

    Mission : À la poursuite de trafiquants
    Objectif : Stopper un trafic d'animaux et arrêter les trafiquants.
    Lieu : Bothawui
    Date : An 195 ap.BY
    Participants : Zadyssa Yunixy (Chevalière Jedi) et Icare Eris (Padawan)

    Lorsque le Conseil me héla, je me doutais bien qu'ils avaient une mission à me proposer. Quelle ne fut ma surprise quand ils m'annoncèrent le but de cette dernière : secourir des animaux. Je n'avais jamais reçu ce type de mission, et j'étais plus que ravie de pouvoir en tester une de cette acabit. Les animaux étaient tout autant à défendre que les espèces plus intelligentes. 

    Le nez plongé dans mon datapad, en quête d'informations, j'épluchai au peigne fin tout ce que nous savions de Bothawui. En effet, c'était la planète sur laquelle avait été détectée le trafic d'animaux, dans l'un des marchés noirs des bas-fonds d'une ville de cette planète. Les Bothans étaient réputés bons combattants et bons investigateurs… j'espérai que l'on n'aurait pas à se battre contre eux. Bien entendu, si le Conseil envoyait une Gardienne, c'était que l'affrontement semblait inévitable, mais je comptais emmener Icare avec moi, et je ne voulais pas l'affubler d'une mission trop dangereuse.

    Mais après tout, le jeune mirialan en avait sûrement vu d'autres, et il avait fait de gros progrès depuis son arrivée. 

    Je retrouvai mon padawan en salle d'entraînement, au moment même où il finissait de dévier une salve de tirs venant d'un drone. J'applaudis :

    Moi : Félicitations, Icare, tu as bien progressé.
    Icare : Maître ? Vous m'observiez ?
    Moi : Tu peux me tutoyer, tu sais ? On a le même âge. Et je viens d'arriver. Jolies parades. Tu es prêt pour aller sur le terrain, à ce que je vois.

    Son visage se métamorphosa du tout au tout pour afficher un énorme sourire et des yeux pétillants de bonheur.

    Icare : Vrai ? On part en mission ?
    Moi : Gagné ! On va sur Bothawui défaire un trafic d'animaux.
    Icare : Super ! De quelles informations disposons-nous ?

    J'esquissai un sourire, il allait droit à l'essentiel. 

    Moi : Je te brieferai dans le vaisseau. En attendant, file t'équiper. N'oublie pas ton sabre laser, tu peux en emprunter un.
    Icare : D'accord ! Qu'est-ce que je dois prendre ?
    Moi : Tout ce qui peut être utile : comlink, eau, vivres, vêtements de rechange… Normalement, Kinsa a dû te fournir une besace à ton arrivée. Si non, tu peux lui en demander une. Et concernant les infos, j'ai téléchargé tout ce qu'il y a à savoir sur mon datapad, pas besoin de t'en occuper. Rejoins-moi au hangar 1 dans une demi-heure, et pas de retard !
    Icare : Compris !

    Il détala et rejoignis ses quartiers. Quant à moi, je filai dans les miens et finis de préparer mes affaires. Ma besace était pleine d'habits de civil et de Jedi, mes réserves en eau éparpillées sur mon lit trouvèrent rapidement la place qu'était la leurs dedans. J'y plaçai également des barres énergisantes, des fruits et gâteaux secs, et quelques autres vivres pouvant se conserver. Il me faudrait des crédits, aussi. 

    rnSoupirant, je nouai mes cheveux en une tresse pour ne pas être gênée et filai trouver Kinsa. 

    Quelques minutes plus tard…

    Moi : Allez, s'il-te-plaît !
    Kinsa : Tu n'avais qu'à travailler. Et ce n'est pas faute de te l'avoir dit.
    Moi : Tu sais bien que je n'ai pas l'âge légal pour.
    Kinsa : Oui, oui, c'est ça. Il existe des systèmes où c'est possible, figure-toi. Ça aussi, je te l'ai déjà dit.
    Moi : Oui, mais…
    Kinsa : Et tu ne m'as toujours pas remboursé tes frais de soin de ta première mission solo.
    Moi : Elle compte pas, celle-là !
    Kinsa : Si.
    Moi : Allez, s'il-te-plaît, s'il-te-plaît.

    Je répétai le même refrain pendant une bonne minute avant que Kinsa me coupe :

    Kinsa : Tu es Chevalière, débrouille-toi.

    Je croisai les bras et affichai un air boudeur tout en marmonnant un « Radine, va ». 

    Kinsa : Tu es grande, maintenant, tu n'as plus treize ans. En tant que Chevalière tu dois savoir te débrouiller seule.
    Moi : Je sais bien, mais ce n'est pas pareil, c'est… 

    Je me tus, consciente que je n'avais pas d'arguments de valeur à ajouter. Au fond, c'était de ma faute, j'aurais dû y penser avant.

    Kinsa : Allez, courage. Je sais que c'est dur de grandir.
    Moi : C'est facile à dire. En raison de mon rang, je suis en quelque sorte adulte, alors qu'aux yeux de la galaxie, je suis toujours une enfant.
    Kinsa : Je comprends. Ne crois-tu pas que j'ai vécu la même chose ? Il suffit de clouer le bec à ceux qui doutent de toi.

    J'esquissai un léger sourire en songeant à une blague que je pouvais faire sur l'expression qu'elle avait utilisée.

    Moi, taquine : Ça fonctionne si je le fais littéralement ? Bon, avec du scotch, bien sûr.
    Kinsa : Je ne te le recommande pas.
    Moi : C'est bien dommage.

    Jernfis pause un instant avant de reprendre :

    Moi : Bref, je dois y aller si je ne veux pas être en retard à mon rendez-vous.
    Kinsa : Que la Force soit avec toi et ton padawan.
    Moi : Merci, avec toi aussi !

    Je fonçai au hangar 1 rejoindre le cargo YT 5500rnmis sur le marché il y avait cinq ans. Icare n'était pas encore arrivé. Soulagée, je m'adossai à la paroi du vaisseau et l'attendis patiemment, vérifiant l'horaire de temps à autre. Techniquement, il devrait arriver dans cinq minutes. 

    J'en profitai pour songer à cette histoire de crédits. En rentrant, il faudra que je trouve un job qui ne demande pas une présence consécutive. L'idéal serait de l'ordre d'un ou deux jours toutes les deux semaines. Et un job intéressant, surtout. 

    Mes pensées dérivèrent naturellement vers la façon dont j'allais gérer cette absence de crédits pendant la mission… il faudra prendre gare à ne pas manger toutes nos provisions d'un coup. Et veiller à remplir régulièrement les gourdes. J'avais de quoi tenir deux semaines, mais ce n'était que pour une personne. Cependant, connaissant Icare il devait avoir prévu le coup également.

    Enfin, je le vis arriver, et me redressai :

    Moi : Alors, fin prêt ?
    Icare : Bien sûr !

    Je vérifiai le contenu de ses affaires et le validai, un sourire aux lèvres. 

    Moi : Allons faire ton baptême de mission en tant que Jedi !

    Il m'emboîta le pas et je lui indiquai sa cabine ainsi que la mienne. Nous allâmes y poser nos affaires et nous réunîmes dans le cockpit. 

    Icare : Tu sais piloter ?
    Moi : Seulement le minimum syndical.
    Icare : Et si on se retrouve au cœur d'une bataille spatiale ?
    Moi : Avec des « si », on peut refaire la galaxie, Icare.
    Icare : Oui, mais… 

    Jerncomprenais son inquiétude,et je la partageais, mais l'heure n'était pas aux doutes.

    Moi : Eh bien, dans ce cas, il n'y a plus qu'à croire en la transmission du gène « pilote innée ».

    Sur ce, je fis décoller le vaisseau et nous passâmes rapidement en hyperespace. Durant toute la manœuvre, Icare était resté muet, me laissant probablement me concentrer, mais dès que celle-ci fut achevée, il me questionna :

    Icare : Tes parents sont bons pilotes ?
    Moi : Ma mère, oui.

    Mon ton induisait que je ne voulais pas recevoir plus de questions sur ce sujet et le message paru passer. Je demandais à Icare d'aller faire une méditation afin qu'il détresse et j'en profitai pour fouiller un peu plus en profondeur les informations que je détenais. 

    À vrai dire, nous ne savions pas grand-chose de ce trafic d'animaux. L'alerte avait été donnée par un Bothan qui prétendait que des espèces aussi dangereuses qu'exotiques avaient été mises en vente sur un marché noir et que l'une d'entre elle avait déjà causé la mort de deux innocents. Charmant. Il ne nous avait pas indiqué le nom de l'espèce en question, d'ailleurs. Soit-disant pour ne pas apeurer la population : les Bothans étant connus pour leurs réseaux d'informations, nul doute que certains avaient intercepté la nouvelle.

    Par ailleurs, nous ne savions pas grand-chose du gang qui sévissait, simplement qu'ils étaient nombreux et dispersés sur plusieurs planètes. Je soupirai, nous aurions sûrement à voyager un peu.

    Icare : Maître ? Tu m'avais dit que…
    Moi, le coupant : Oui, je n'ai pas oublié.
    Icare : Ça fait dix minutes que tu as le regard plongé dans le vide, ça ne va pas ?
    Moi : Ne t'inquiètes pas, je réfléchissais ; ça m'arrive souvent.

    Jernme relevai et affichai l'holo de notre informateur bothan :

    Moi : Voici Scardy Allow, chef des services de sécurité de la capitale de Bothawui. Comme je te l'ai dit, nous allons défaire un trafic d'animaux et ce monsieur nous a appelé à l'aide parce que le gang qui les capture semble très discret. À vrai dire, nous n'avons aucune information à leur propos si ce n'est qu'ils sont influents sur plusieurs autres planètes. De plus, l'un de ces animaux a déjà causé la mort de deux innocents. De ce que j'ai compris, un couple qui l'avait acheté. Bon, ils n'étaient donc pas si innocents que ça, mais quand même. Et il est possible que ça recommence : ce ne sont sans doute pas les seuls à avoir fait affaire. 

    Icare, très attentif, hocha la tête.

    Icare : Donc notre but est de retrouver ces animaux et le gang.
    Moi : C'est ça. Et pour cela, nous allons travailler de concert avec une société protectrice des animaux qui se chargeront de remettre les espèces les plus dangereuses dans leurs milieux naturels tandis que nous nous chargerons des plus inoffensives.
    Icare : Tout un programme !
    Moi : Oui. Même si ça ne m'enchante pas tant que ça de travailler avec cette fameuse société.
    Icare : Pourquoi ?
    Moi : Ils ne nous prendront pas au sérieux. Ni eux, ni le Scardy Allow. Enfin bref, lorsque l'on arrivera sur place, ils nous indiqueront le lieu du marché noir en question. Il est notre priorité : nous devons l'empêcher de disperser ces animaux. Pour ce faire, il faudra mettre hors d'état de nuire les vendeurs et les livrer aux services de sécurité qui se chargeront de le questionner. Enfin ça, c'est la version idéale, dans les faits, ce sera plus compliqué. Des questions ?

    Ce message a été modifié par Zadyssa le mercredi 14 février 2018 - 17:28

    mercredi 14 février 2018 - 17:15 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Zokuron

    Zokuron

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    C'est avec une certaine appréhension que Zokuron suivit Kinsa sur le futur champ de bataille. C'est sa première bataille, et cela lui donne la sensation de partir en guerre. Une sensation peu réjouissante, si bien qu'il resta coi tout le long, le visage sérieux voire grave. Son esprit rationalisa la chose en se basant sur son expérience la plus proche, la chasse. Mais ce n'est pas pareil. La chasse, c'est pour tuer, hors là ce n'est pas l'objectif. Et à la chasse, il a l'avantage de l'intelligence et de la conscience face aux créatures, hors là ce n'est pas le cas non plus. Des images se mirent ensuite à défiler dans son esprit, se rappelant son apprentissage du Shii-Cho. Il se rappela les différentes postures de combat, les mouvements, les frappes....Puis c'est la Force qui lui vint à l'esprit ainsi que les quelques facultés utiles en combat qu'il connait. Le saut, la télékinésie, le sens du danger, l'étourdissement. Cela lui sembla peu, et beaucoup en même temps. 

    Finalement, son regard se porta sur les guerriers nelvaaniens qui les accompagnent. Malgré l'avertissement de maître Brûle, il les sonda à travers la Force grâce à l'empathie. Il sentit le courage en eux, et cela lui fit du bien. Il sentit aussi que ce courage n'existait que grâce à l'espoir de retrouver leur vie paisible, et cela il le comprit. Il sentit aussi la colère, la rage et la haine des hommes-chats envers les acteurs du mal qui leur avait été infligé, et cela lui donna la force de balayer les quelques doutes qu'il lui restait, car leur cause est légitime.  

    Lorsqu'il acheva sa prise d'information, les paroles de maître Livek vinrent atténuer sa résolution a défaire leurs futurs adversaires par la force pure. "Ils suivent par désespoir". Ainsi, peut-être serait-il possible de les raisonner ? Un animal affamé mord, un animal à qui l'on donne à manger devient docile. Peut-être ce concept fonctionnerait-il dans leur situation. Bien sûr, comme Kinsa l'avait dit, cela n'aura de véritable effet que si le chef est vaincu, donc ce plan dépend avant tout de la réussite de sa maître. Mais rien ne l'empêche de préparer le terrain. Résolut, Zokuron décida de tenter cette approche, et il passa le reste du chemin à penser aux paroles qu'il dira aux Envoyés pour les convaincre. 

    Le moment de l'affrontement vient fatalement. Kinsa s'élance contre quatre adversaires, laissant deux pour son padawan, tandis que la clameur s’élève entre les nelvaaniens qui se jettent les uns contre les autres. Zokuron se tient devant le twi'lek vert et un zabrak, tous deux armés de bâtons électriques. Tenant le manche de son arme fermement avec ses deux mains, le togruta actionne son sabre devant lui, la lame verte jaillissant droit vers les Envoyés. Avec elle, il sent le cristal qui lui communique un afflux d'amplitude dans la Force qu'il apprécie particulièrement. Il sent ses sens qui s'étendent et s'affûtent, bien au delà de son habitude, lui conférant une assurance renouvelée. 

    Mais avant qu'il n'ait eu le temps de prononcer la moindre parole, le twi'lek l'attaque. Il recule d'un pas pour esquiver, avant de recommencer pour éviter un balayage en retour de frappe. Surgit alors le zabrak sur sa droite, qui tente de porter un coup d'estoc. Zokuron réagit en parant la lame de côté, avant de ramener le bâton devant lui d'un mouvement circulaire, juste à temps pour bloquer une nouvelle frappe du twi'lek. La force conjuguée de ses adversaires le repousse en arrière sur plusieurs foulées, si bien qu'il profite de cette distance pour demander :

    Zokuron: Pourquoi vous faites ça ? Pourquoi vous-

    Pour seule réponse, une attaque de la part du twi'lek. Zokuron se déplace sur le côté pour l'esquiver, puis recule une fois encore afin de les garder dans son champ de vision. 

    Zokuron: Pourquoi vous êtes là ? Qu'est-ce qui vous à fait venir ? 

    Cette fois aussi, la réponse est rapide. Un râle de rage, aussitôt suivit par un twi'lek qui oublie la prudence pour s'engager dans un combat rapproché, enchaînant les coups avec férocité. Cette fois, le padawan n'est pas en mesure d'éviter les attaques. Son sabre se meut pour s'interposer entre lui et le bâton frénétique, avec précision et sans fioritures. Malgré cela, Zokuron se sent dominé. La Force lui indique correctement la manière de réagir, mais il peine dans l'action. Le twi'lek possède une force physique supérieure à la sienne et il frappe avec rage, au point que le sabre du togruta plie un peu plus à chaque impact. 

    Zokuron recule encore et encore, œuvrant à augmenter la distance entre lui et l'Envoyé, ce qui entraîne le trio hors de la zone d'affrontement. Lorsqu'il s'estime dans une position suffisante pour rééquilibrer la situation, il fait tournoyer son arme pour gagner en force et répond à l'énième agression. Cette dernière se voit stoppée nette, à la surprise de son initiateur, qui ressent la fatigue de son enchaînement et choisit de rester en bras de fer. Zokuron à l'avantage dans leur position et s'apprête à en profiter, lorsqu'il se rappelle subitement qu'un second adversaire existe quelque part autour de lui. Son regard et ses sens se mettent à sa recherche, mais bien trop tard. Au moment même où il localise le zabrack, il reçoit une violente poussée de Force qui l'expulse.

    Une douloureuse roulade plus tard, il se relève pour reprendre le combat, sabre dressé en estoc. Il profite des quelques mètres qui les séparent pour continuer son plan. Il tend sa main libre vers les Envoyés, baissant la tête, feignant d'utiliser la Force.

    Zokuron: Il y a du conflit en vous. Je le sens...

    Twi'lek: 'Y a pas de conflit ! 

    Ce dernier fait un balayage horizontal avec son bâton pour forcer Zokuron à bouger, ce qu'il fait avant de passer à son tour à l'offensive. Mû par l'élan de son esquive anticipée, il s'élance droit sur le twi'lek, frappant en estoc avant de sauter par dessus lui sur plusieurs mètres de hauteur et de distance. Un cri d'énervement le suit, explicitant la frustration des Envoyés face à la fuite répétée du padawan. 

    Cette fois, à l'abri pour un temps suffisamment long, Zokuron se concentre dans la Force pour réellement user de l'empathie. D'abord le zabrack, aux émotions moins affichées que celles de son comparse. L'opération n'est pas évidente, car les émotions fortes du twi'lek parasitent la perception qu'a le togruta de celles du zabrack. Mais grâce à l'aide de son cristal, il parvient à se concentrer suffisamment pour être empreint des émotions de sa cible. Il y a vraiment un conflit en lui, une contradiction entre sa volonté de survivre, son désir de revanche sur la vie, et une gêne quand à sa présence et à ses actes ici. 

    Zokuron se fait la réflexion que c'est certainement la raison pour laquelle il est relativement passif comparé au twi'lek. Ce dernier est d'ailleurs en train de courir vers lui, le visage déformé par la colère et la fureur, bâton levé prêt à être abattu. Zokuron décide alors de lâcher ses barrières contre le parasitage émotionnel, s'abandonnant à la vague de haine qui déferle dans son être. Lorsqu'il est envahit par les émotions négatives, il cesse d'user de l'empathie pour se préparer à l'impact.

    Son regard s'ouvre, fixe et dur. Son coeur s'emballe. L'adrénaline se diffuse dans son corps. Son esprit se fixe sur un objectif unique et simple: la destruction de son ennemi. Son cerveau devient frénétique, lui faisant défiler un millier d'images à chaque instant sur la meilleure façon de tuer, de déchiqueter et de mutiler. Le twi'lek n'est plus qu'à deux pas de lui, prêt à frapper, suivit de près par son collègue. L'attaque à venir est si évidente, la Force si précise et son instinct si surdéveloppé par la fureur que Zokuron anticipe parfaitement la frappe adverse. Alors que tout son être lui commande de trancher le twi'lek en deux au niveau du ventre, il choisit de se baisser sur le côté, évitant le bâton, pour donner un violent coup de poing en plein dans le plexus du vert. 

    Ce dernier est stoppé net et recule en chancelant, ayant du mal à respirer sous le coup de la douleur. Il laisse place au zabrack, qui tente sa chance en frappant maladroitement. Le zabrack n'a pas non plus la force de son frère d'arme, ce qui permet à Zokuron de lui tenir tête. Car cette fois ci, il ne recule pas. Par la rage, toute hésitation a disparu, et la Force et son instinct font le reste. Après plusieurs échanges, le togruta parvient à prendre son adversaire de vitesse et il attrape le bâton au niveau de sa garde. Il immobilise ainsi son adversaire, la lame de son sabre prêt à transpercer la chair. D'une voix colérique, il intime:

    Zokuron: Pourquoi ?! Pourquoi tu fais ça ?! 

    Prit au piège et redoutant la mort, le zabrack décide de répondre: 

    Zabrack: Qu'est-ce que tu crois ? Que ça nous fait plaisir ? Dis ça à ceux qui ont détruit nos vies !

    Là-dessus, le zabrack se dégage de la prise du togruta d'un geste brusque, chassant au passage le sabre-laser pointé sur son abdomen. Zokuron évite le retour de bâton et profite de l'ouverture créée pour envoyer une onde d'étourdissement de Force, qui projette son opposant au sol, la tête entre les mains. 

    Zokuron: C'est pas une raison valable pour opprimer des gens innocents ! 

    Twi'lek: Ca suffit !!

    A ces mots, l'humanoïde à lekkus bondit sur Zokuron et frappe. Le padawan reçoit le coup dans le dos, au niveau des omoplates, tombant face contre terre. 

    Twi'lek: Ni les Jedi, ni la république n'ont fait quoi que ce soit. Vous nous avez laissés mourir ! 

    L'Envoyé frappe à nouveau, heureusement Zokuron s'est déjà retourné et bloque le bâton avec son sabre.

    Twi'lek: On a appelé à l'aide ! Vous avez dit que vous viendriez !

    Le vert frappe encore, visant les jambes cette fois, mais le padawan se décale à temps. Il roule aussitôt sur le côté, se propulsant avec la Force pour se relever rapidement. 

    Twi'lek: Vous nous avez abandonné ! On a été massacré ! On vous doit plus rien !!

    Une poussée de Force suit les paroles, renvoyant Zokuron au tapis. 

    Twi'lek: Ma femme est morte...mes enfants sont morts....Je vous hais....Je vous hais ! TOUS !

    Le togruta encaisse une nouvelle poussée alors qu'il est en train de se relever. Il fait plusieurs roulez-boulez avant de s'étaler de tout son long sur le dos, tandis que le twi'lek s'élance sur lui. Un élan de compassion pour lui paralyse Zokuron au sol, chassant les derniers restes de colère et de rage dont il s'était imprégné. Mais très vite, l'instinct de survie reprend le dessus. Il bascule ses jambes par dessus lui pour prendre de l'élan, prend appui sur ses mains placées au niveau de sa tête, et bondit depuis le sol pour se remettre sur pieds d'un coup. Il a juste le temps d'armer une contre-attaque que le twi'lek est déjà sur lui. Les deux frappent, un cri résonne. Le twi'lek s'effondre, lâchant son arme pour tenir sa main ensanglantée, à laquelle il manque désormais une phalange sur deux doigts. La douleur et la défaite le font hurler. 

    Tout en surveillant le rétablissement du zabrack, Zokuron passe devant le twi'lek, lame pointée vers ce dernier. Il reste à une distance sécuritaire toutefois, au cas où....

    Zokuron: Je suis désolé. Tu as perdu ta famille, ta dignité, et maintenant deux doigts. Je t'en prie, ne perds pas ta liberté aussi. 

    Zokuron remarque que le zabrack s'approche d'eux, mais à la vue du twi'lek vaincu, il est hésitant. D'autant plus que quelques vacillements indiquent au togruta qu'il n'est pas encore totalement remit de l'emprise de la Force. 

    Twi'lek: Imbécile, si tu crois que ça a encore de l'importance pour moi....Agh....hu...hu....Jamais je vous pardonnerais....hu....Tue moi tout-de-suite, parce que jamais je m'arrêterais...

    Le togruta porte son regard sur le cornu.

    Zokuron: C'est pareil pour toi ? 

    Twi'lek: Réponds pas ! Il essaie de mettre le doute dans ta tête ! 

    Zokuron, toujours à l'intention du zabrack: Il n'est pas trop tard, tu sais. Je suis désolé pour vos pertes, mais faire souffrir des innocents ne les ramènera pas. Et avec tes aptitudes, tu peux prétendre à devenir un Jedi, et recommencer une nouvelle vie. 

    Son regard est subitement attiré par la présence de Kinsa, plusieurs dizaines de mètres plus loin. Elle se tient droite, sabre éteint, et l'observe. Il ne saurait dire depuis combien de temps elle est là, mais son attitude ne peut signifier qu'une chose: Elle est victorieuse. Zokuron fait alors signe aux Envoyés de regarder dans sa direction.

    Zokuron: La bataille est finie, vous avez perdu. Il vous reste un choix à faire....

    Twil'ek: Jamais !

    Zokuron: Bien.

    Aussitôt, le padawan envoie une impulsion d'étourdissement qui assomme le twi'lek. Il lève ensuite son regard sur le cornu.

    Zokuron: Et toi ? 

    Zabrack: Je....


    samedi 17 février 2018 - 00:25 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Phaleina

    Phaleina

    515 Crédits

    Nous étions en approche de Bothawui, lorsque les forces locales entrèrent en contact avec nous. La voix nous demandait de suivre attentivement notre escorte. En effet, deux vaisseaux apparurent sur chacun des flancs de notre cargo.

    Icare : Un tel accueil fait chaud au cœur !

    Zadyssa (penseuse): Oui, c’est inhabituel.

    Bothawui était un monde luxuriant, il y avait des forêts à perte de vue. Quand une ville immense apparut encerclée d’une barrière rocheuse. Les rayons du soleil se reflétaient sur les milliers de vitres que comptait les grattes ciel. Notre escorte nous lâcha à quelques mètres de la troisième plateforme Est. Un autre comité se trouvait déjà sur la plateforme et nous attendait.

    Icare : On pourra pas faire de tourisme, je présume ?

    Zadyssa : A partir de maintenant, c’est moi qui gère tous les échanges.

    Icare : Ça me va !

    La passerelle du cargo s’ouvrait, nous avions déjà enfilé des habits plus passe partout. Zadyssa m’avait dit que cette planète était cosmopolite. Nous ne ferions donc pas tache dans le paysage.

    Je ne connaissais pas bien cette espèce. J’avais bien sûr entendu beaucoup de choses sur leur activité en matière d’espionnage et de commerce. Ils ressemblaient à des humanoïdes félins. Ils étaient recouverts de poils de la tête aux pieds. Le Bothan de tête, dont la fourrure était blanche s’avança vers nous. Je le reconnu aussitôt, c’était le chef de la sécurité qui avait demandé les services du Conseil Jedi.

    Scary Allow : Bonjour Ambassadeurs. Vous avez fait bon voyage ?

    Zadyssa : Très bien, merci.

    Scary Allow : Dans ce cas, laissez-moi vous conduire au poste pour vous faire un briefing avec la société de protection des animaux. Vous devez savoir que cette enquête est vécue comme un drame. Je vous demanderai donc une certaine discrétion et une coopération entière.

    Zadyssa : Bien entendu.

    Nous passâmes devant d’autres officiers, qui posèrent sur nous des regards emprunt de curiosité et de suspicion. Le Chef Allow nous fit monter dans un tram aérien qui nous conduisit directement au poste de police général de la ville. Le chef et ses acolytes nous amenèrent dans une grande salle de réunion, ou une Bothan et un Iktotchi nous attendaient. Que pouvait il bien nous apprendre de plus ? Avaient-ils découvert de nouveaux éléments ? Je me tenais légèrement derrière Zadyssa sur sa gauche quand le chef de la sécurité pris la parole.

    Scary Allow :rn(en regardant Zadyssa) Maitre Jedi, je vous présente nos animaux de la protection des animaux. Vira Maï’sran (en désignant la Bothan) et Lorne Tait (en pointant l’Iktochi). Ils sont les premiers à nous avoir fait part de la situation concernant le trafic d’animaux sur Botahwui.

    Vira Maï’sran : Vous devez comprendre Maître Jedi, que la situation que nous vivons ici à pris un tournant extrêmement compliqué. Le meurtre de ce couple et l’existence de ce Blackmarket est tout à fait inhabituel sur Bothawui.

    Scary Allow : Comme votre présence en faites. Nos instances politiques ne savent rien de votre venue. Nous voulions éviter un maximum de fuite. Pour votre sécurité tout d’abord. Mais aussi, pour que la population ne s’inquiète pas.

    Zadyssa : D’accord. Que pouvez vous nous dire de plus sur ces contrebandiers d’animaux ?

    Lorne Tait : Ils sont nombreux, armés et très bien organisé. Nous supposons grâce aux renseignements que nous ont fournis les Bothans, que Botahwui ne servirais que d’espace de vente. Ils utiliseraient une autre planète pour entreposer certains animaux avant la vente et une troisième planète servirais de base aux contrebandiers.

    Zadyssa : Vous voulez que nous commencions notre enquête ici ?

    Scary Allow : Exactement, nous aimerions rétablir le calme sur la planète. La société protectrice des animaux va vous permettre de vous infiltrer dans la prochaine vente qui aura lieu en début de soirée. Vous vous ferez passer pour d’importants acheteurs.

    Vira Maï’sran : En plus, de faire tomber ces trafiquants nous aimerions récupérer leurs manifestes de vente. Cela nous permettrait de sauver de nombreuses autres familles qui auraient eu la bêtise d’acheter des animaux exotique et très dangereux. Lorne vous accompagnera pour la vente de ce soir.

    Zadyssa : Nous ferons tout ce que nous pourrons.

    L’Iktotchi nous donna rendez vous à une des stations du tram. Mais avant de le rejoindre

    Icare :   Zadyssa ? Je peux te faire part de mes pensées ?  

    Zadyssa : Oui bien sûr.

    Icare : Tu ne trouves pas ça louche que la société des animaux et la police de Bothan ne soient pas intervenus pour mettre fin à ces ventes s'ils connaissaient déjà l'existence de ce trafic. Qu’ils aient attendus la mort d’un couple de leur compatriote pour faire appel à nous.  Je veux bien que cette affaire les mette un peu en boule mais de là à nous suivre à la trace et n’avoir aussi peu confiance en nous et en leur politique. De plus, je sais que l'économie souterraine peut rapporter gros à certains dirigeants politique. Veulent ils éviter un scandale ?

    Zadyssa : Je ne sais pas. Mais reste sur tes gardes. Voilà notre guide.

    Le voyage jusqu’au lieu de vente se fit dans le silence. Le trajetrnnous éloigna du centre de la ville et des belles habitations. Le quartier où lerntram s’arrêta était décrépit avec plusieurs hangars et bars miteux. Lorne nousrnmena dans un de bars. L’iktotchi s’approcha du comptoir et glissa un papier aurnbarman rodien. Ce dernier désigna d’un geste de la tête le fond le fond du bar.

    Lorne : Ce genre de bar servait pour la prohibition d’alcool et durant l’interdiction des jeux d’argents sur Bothawui.

    Il s’approcha du mur du fond et toqua coups longs puis un court. Une double porte s’ouvrit, un autre rodien se tenait dans l’embrasure. Celui-ci nous laissa entrer sans un long regard pour nous jauger. L’espace dans lequel nous pénétrions était grand, enfumé et faiblement éclairé. La foule était compact et elle criait dans tout les sens à s’en casser la voix. Pas de doutes, nous étions au bon endroit.

    Ce message a été modifié par Phaleina le dimanche 25 février 2018 - 16:15

    dimanche 25 février 2018 - 16:09 Modification Admin Réaction Permalien

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    Zadyssa

    8745 Crédits

    Dans l'arrière-boutique d'un bar malfamé, entourée de personnes peu recommandables bien trop proches de moi, j'avais le sentiment d'étouffer. La foule était bien trop compact, et la vente n'avait même pas encore commencée... Toutefois, je masquai mon trouble et fis comme si de rien n'était, conseillant pour la troisième fois à Icare de rester sur ses gardes et de ne pas être uniquement attentif aux ventes mais également aux personnes qui nous entourait. Je vérifiai que mes armes étaient bien dissimulées, constatant au passage que mon voisin de droite, un Bothan au pelage roux, arborait un blaster relativement imposant. Celui-là... j'allais le surveiller.

    Lorne, à côté d'Icare qui était à côté de moi, avait les yeux rivés sur la scène, inquiet. Sincèrement, ou pas ?... Je repensai aux soupçons dont m'avait fait part mon padawan. Il devait certainement avoir l'habitude de ce genre de cas, mais des choses ne collaient pas : pourquoi avoir fait appel à des Jedi ? Employer ses forces locales auraient été plus discrets que de nous mander. À moins que la société protectrice des animaux ne soit pas dans son camp. Ou que ce soit l'inverse, bien que cela me paraisse gros vu que c'était celle-ci qui avait révélé l'existence de ce marché noir. Je soupirai, les choses me paraissaient complexes. Enfin, au moins, Allow et la société n'avaient pas manifesté d'étonnement apparent à voir débarquer deux enfants pour résoudre leur enquête, c'était déjà ça.

    Un Weequay richement vêtu fit son apparition sur une grande estrade jusque là dissimulée par la foule, et tous se turent, masquant la frénésie qui la qualifiait précédemment.

    Weequay : Bien, le prochain spécimen est un jeune Loth-loup âgé de trois ans qui atteindra sa taille adulte dans quelques mois. Le prix de base est fixé à dix milles crédits.

    Aussitôt, le drap accroché derrière lui tomba en dévoilant une cage de deux mètres de haut sur une dizaine de mètres de long dans laquelle trônait un gigantesque loup qui avait à peine la place de bouger. Son pelage blanc était sale et lui-même se trouvait dans un pitoyable état, me tirant un pincement au cœur.

    L'animal se redressa, et j'eus l'impression qu'il me fixait. Non, pas que moi, Icare aussi. Serait-il possible que... ? Toujours était-il que je continuais à le fixer dans ses yeux jaunes, ignorant le prix qui continuait de monter.

    Moi : Il faut le sortir de là...
    Lorne : C'est pour ça que nous sommes ici, oui.

    Que faire ? Soudain, mon voisin s'approcha de moi, plus qu'il ne l'était déjà, et tenta de passer son bras par-dessus mon épaule :

    Voisin chiant qui va finir par se prendre un poing dans la figure : Alors, ma jolie, qu'est-ce qu'une jeune femme vient faire par ici ?
    Moi, retirant sèchement son bras, le regard noir : Rien qui ne puisse vous intéresser.
    Voisin définitivement chiant et lourd : Je n'en suis pas si sûr. Je suis certain que nous pourrions faire des choses intéressantes chez moi...

    Bon, là, c'était trop. Mon poing trouva sa face et alors qu'il avait un mouvement de recul, je lui agrippai le bras, l'attirai vers moi de sorte à lui donner un bon coup de genou dans l'abdomen puis je le lâchai afin de lui administrer un coup de pied dans l'entrejambe.

    Moi : Le bureau des plaintes est géré par ma grande sœur, c'est elle qui m'a conseillé ceci. 

    Et je finis par le pousser contre les gens de devant. Aussitôt, ceux-ci se retournèrent et une bagarre générale débuta. Bagarre à laquelle nous parvînmes à nous soustraire discrètement. 

    Icare : Ne pas t'embêter, c'est noté.
    Moi, clin d'oeil  : C'est bien que tu l'aies enfin compris.

    Le Weequay, perché sur son estrade, tentait désespérément de ramener le calme dans la pièce tandis que le Loth-loup ne cessait de nous fixer. Une porte sur le côté attira mon attention : sans doute le bureau dans lequel était dissimulé les manifestes de vente de ce marché noir !

    Moi : Je me charge des manifestes. Occupez-vous du Loth-loup.
    Icare : Euh.... ?
    Moi : Ils penseront seulement qu'un client en a profité pour le voler. À mon avis, il est lié à la Force, il te suivra. Ou tu le suivras.
    Icare : En ville ?
    Moi : Vous trouverez un moyen de cacher ça, non ? Une ruelle, par exemple.

    Avant qu'ils ne partent, je retins Lorne :

    Moi : Fais très attention à lui.

    Il acquiesça gravement et je les laissai partir. En réalité, j'étais assez sereine : le Loth-loup était lié à la Force, et vu sa taille, il serait en mesure de les protéger.

    Quelques secondes plus tard, je disparaissais derrière la porte, sur mes gardes. Dégainant mon blaster, en mode paralysant, j'étais plongée dans la Force. Une personne était présente, confortablement installée dans une chaise, et fumant vraisemblablement un truc pas net au vu de l'odeur qui régnait.

    Je me dévoilai au Weequay qui se trouvait face à moi et qui bondis sur ses pieds en me tirant dessus. Me décalant légèrement de sorte à ne pas me faire toucher, je lui fis de nouveau face :

    Moi : Dire que j'espérai une discussion plus calme...
    Weequay : Un blaster en main ?
    Moi : Effectivement, mauvaise habitude.

    Je m'assis en face du Weequay, sur la chaise libre devant lui.

    Moi : C'est la bagarre générale, dehors. Je suis venue pour accélérer la vente de ce magnifique Loth-Loup. Je vous l'achète pour trente milles crédits.
    Weequay : Une gosse de riche ?
    Moi : Je vois que je suis découverte.
    Weequay : Alors leur demander une rançon serait plus avantageux.

    Aussitôt, il me mit en joue. Prenant une grande inspiration, je me fondis dans la Force afin de rester plus calme. Que faire, que dire ? Et si je le mettais à l'épreuve ? Ou plutôt, et si je les mettais à l'épreuve ?

    Moi : Évidemment que non. Mes parents se fichent bien de mon existence. Si je ne leur rapporte pas de l'argent, à quoi bon que je vive ou que je meurs ?
    Weequay : Je vois. Et où se trouvent ces fameux crédits ?
    Moi : Chez moi. Voyez-vous, exposer ce Loth-Loup permettrait d'attirer du monde dans la demeure secondaire de mes parents qui leur sert également de... musée.
    Weequay : De musée ?

    J'acquiesçai, détournant le regard en prétendant admirer ma manucure, ce qui n'avait absolument rien de familier pour moi. Je m'insupportais toute seule, mais du moment que ça marchait...

    Moi : Possédez-vous d'autres bestioles dans vos cales ? Ne faites pas l'innocent, j'ai bien vu la trappe à l'entrée.

    En réalité, c'était en analysant mes souvenirs que je l'avais découverte, mais bon.

    Weequay : Vous... vous avez l’œil vif...
    Moi : On me le dit souvent, oui.

    L'échange perdura un temps puis il m'entraîna dans la cale qui se révéla être un gigantesque monde souterrain. Ce type de trafic rapportait beaucoup, en effet... Je voyais de nombreuses espèces... en même temps que mon degré d'inquiétude grimpait en flèche. Ce gang était-il fou ? À moins qu'il soit stupide... Il possédait un Vapaad !

    Weequay : Qu'y a-t-il, ma petite ?
    Moi : Je ne suis pas votre petite. Et il n'y a rien. Seulement de la surprise.

    Il me désigna une cage, et je m'approchai, intriguée. Aussitôt, il me poussa dedans et referma la porte. Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi je me suis faite avoir aussi bêtement ?

    Moi : Vous ne devriez pas faire ça ! Vous allez avoir affaire avec mes parents !
    Weequay : Écoute, ma mignonne, nous espérons plus que trente milles crédits pour ce spécimen. Par ailleurs, tu n'es clairement pas une enfant de riche. Ce métier n'est pas taillé pour toi, gamine.
    Moi : Je suis adulte !
    Weequay : Tu es douée pour mentir, oui. Allez, avec un peu de chance quelqu'un voudra bien t'acheter.

    Une ouverture !

    Moi : Qui sont vos acheteurs principaux ?

    Pendant un instant, pendant un court instant, une lueur de fierté transparut sur son visage et je sus que je venais de toucher juste.

    Weequay : Des businessman. T'inquiètes, l'un d'eux voudra certainement t'acheter. Il est du genre à vouloir les spécimens les plus originaux.
    Moi : Il ? Ça m'intéresse.
    Weequay : N'espère pas t'en sortir ainsi, c'est une parfaite raclure. Il se fera un plaisir à t'utiliser pendant que tu déprimeras.

    Des cris se firent entendre, et le Weequay partit, non sans m'annoncer qu'il m'achèterait à bon prix. Ce qui me tira un sourire aux lèvres. Cet énergumène était clairement un idiot : je possédais toujours mon blaster, mon sabre laser, mon comlink, mon datapad, et tout le reste. De plus, j'étais là où je voulais être.

    Moi, comlink : Icare ?
    Icare, comlink : Le Loth-Loup est avec nous. Enfin, nous sommes avec lui. Il refuse d'avancer plus loin. Et Lorne dit qu'il ne faut pas le forcer.
    Moi, comlink : D'accord. J'ai réussi à accéder aux souterrains. Il doit y avoir quelques animaux dedans, notamment un Vaapad. La société devra intervenir, pour lui, nous ne pourrons pas l'évacuer. Qu'en est-il du côté du bar ?
    Icare, comlink : La bagarre dure toujours. Ils ont quitté l'arrière-boutique.
    Moi, comlink : Tant mieux, cela nous permettra de mieux gérer la chose. Laisse Lorne avec le Loth-loup et file dans ce bureau chercher les manifestes, je n'ai pas eu le temps. Le temps que tu y arrives, je me serai occupée du Weequay en haut.

    Il accepta et je remontai en haut, un regard affichant "surprise !". J'avais découpé la cage avec mon sabre et n'attendis pas pour paralyser le weequay d'un tir dans le dos. Et puis, me souvenant de ce que j'avais dit à Kinsa à propos des personnes qui ne me prenaient pas au sérieux, je débusquai un sctoch et l'utilisai pour lui "clouer" la bouche. Au même moment, Icare arriva.

    Moi : Tu tombes à pic, je te laisse t'occuper de dénicher des indices ici, je me charge du bas. Je ne pense pas que l'on pourra intervenir maintenant, c'est trop risqué. Si tu peux trouver un plan des sous-sols, ce serait parfait.
    Icare : Et toi ?
    Moi : Je veux voir l'état dans lequel sont les animaux, s'il faut intervenir d'urgence ou pas et comment ils sont. Dans l'idéal, ne dévoile pas que tu es Jedi.

    Je lui passai le blaster du weequay dorénavant ligoté et filai en bas.

    lundi 26 février 2018 - 19:50 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

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    Cela faisait une bonne minute que j'observais Zokuron s'escrimer à essayer de convaincre le Twi'lek vert et le Zabrak qu'ils avaient fait le mauvais choix. Estimant que mon padawan n'était pas en danger immédiat, je l'avais laissé se débrouiller seul – et puis je ne serais pas toujours là pour le pouponner. Toutefois, une chose m'inquiéta. Il s'était laissé envahir par la colère, voire par la haine, je l'avais senti d'ici. Son expression m'avait alertée, notre lien d'empathie avait fait le reste, et je m'étais retenue d'intervenir, ce qui n'aurait fait qu'empirer les choses. Heureusement, il se reprit assez vite, et rassurée, j'assistai à la fin du combat et vis le Zabrak se rendre, de la même manière dont le jeune Arkanien et le Falleen l'avaient fait. Quant aux deux Twi'lek et à l'humain, qui n'avaient pas renoncé, ils avaient été proprement assommés. De leur côté, les Nelvaaniens rebelles avaient vite pris le dessus sur les Nelvaaniens fidèles aux Envoyés, qui s'étaient de toute manière arrêtés de combattre dés qu'ils avaient constaté la défaite de leurs "dieux".

    Je fis signe à Zokuron de me rejoindre, et les Envoyés qui s'étaient rendus restèrent non loin de nous. Lorsque le Togruta arriva à côté de moi, je lui dis d'un air sévère :

    Moi : La colère est une chose dangereuse, surtout en combat, c'est ce qui peux nous conduire au côté obscur.
    Zokuron : Maître, je...
    Moi : On en reparlera plus tard, Zokuron. Pour l'instant, nous avons des problèmes autrement plus urgents.

    J'avisai le centre de la place, là où j'aurais le plus de chance d'être entendue par tous, et clamai :

    Moi : Nelvaaniens ! Vous avez été dupés ! Ces individus ne sont en aucun cas des envoyés de la Grande Mère, mais des simples êtres de chair comme vous et moi. Ces pouvoirs qu'ils ont, je les ai aussi, et nous appelons cela la Force. Tout être dans la galaxie peut reçevoir ce don à la naissance, et eux ont eu cette chance et ce fardeau, mais l'ont utilisé à mauvais escient, pour vous dominer. Je ne suis pas comme eux, je suis une Jedi et je viens pour démasquer ce mensonge. Ils peuvent vous confirmer cela eux-mêmes.

    En disant cela, je fixai le groupe des trois repentis et ajoutai :

    Moi : Le premier pas vers la rédemption est de reconnaître ses torts.

    Après un temps, ce fut le jeune Arkanien qui s'avança. Depuis le début, il était celui qui doutait le plus, je l'avais senti malgré mon empathie rudimentaire avec ceux avec qui je n'avais pas de lien, et instinctivement j'éprouvais une forme de sympathie envers lui. En quelque sorte, je savais que j'aurais pu finir comme lui, une jeune femme revancharde qui ne souhaitait que faire payer au monde ce que la vie lui avait infligée. Notre destin dépendait de bien peu de choses... Je me promis de me réserver un temps pour méditer sur ce sujet, et pourquoi pas échanger là-dessus avec Zadyssa et Zokuron.

    Arkanien : Elle dit la vérité. Nous étions aveuglés, nous voulions avoir une vie meilleure à n'importe quel prix, même en faisant souffrir les autres, et... Je ne veux plus vivre comme ça.
    Neehv, qui m'avait rejointe : Grande Mère pas en colère contre nous. Nous avoir commis aucune faute (il se tourna vers moi). Merci Jeedai. Si nous pouvoir faire quelque chose pour vous...

    Je n'eus pas le temps de dire quoi que ce soit qu'une immense clameur provenant de la foule d'autochtones amassée près de nous commença à résonner : "Vive les Jeedaï, porteurs de vérité !" Aussitôt, je les arrêtai :

    Moi : Vivez heureux et en paix, c'est tout ce que je demande. C'est pour ça que je me bats, c'est pour ça que je vis, pas pour reçevoir des honneurs. Bonheur, liberté et paix, voilà ce que je souhaite.

    Je souris intérieurement. Malgré les épreuves, je gardais mon âme d'idéaliste, qui carburait à l'espoir. L'espoir, l'arme la plus puissante de la galaxie. À présent, il était de mon ressort, et de celui de Zokuron, et de celui de tous les Jedi de redonner espoir à ces trois Envoyés. Je chargeai Neehv d'expliquer la situation aux Nelvaaniens qui ne tarderaient pas à revenir bredouilles de la cachette des rebelles et contactai Livek par comlink. Notre mission ici était terminée.

    Le Kel Dor sonda le Zabrak, l'Arkanien et le Falleen et déclara que leurs intentions n'étaient pas malveillantes et que leur volonté de se racheter était sincère. Quant aux trois autres, il jugea que pour l'instant, ils étaient hermétiques à tout enseignement Jedi, mais qu'en les traitant avec bonté tout en les empêchant de nuire, rien n'était perdu pour eux.

    Livek : Vous avez fait du bon travail, Kinsa Talik et Zokuron Ta'a. Je vais reprendre le chasseur que j'avais pris pour arriver ici, nous nous retrouverons sur Yavin IV pour faire notre rapport au Conseil.
    Moi : C'est d'accord.
    Nelvaanien : Attendez !

    Nous nous retournâmes. Celui qui nous avait hélés était le chef de clan aux pieds desquels Zokuron avait déposé son cor, alors que nous venions à peine d'arriver sur Nelvaan. Il tendit au Togruta l'instrument, et mon padawan le remercia d'un sourire.

    Chef de clan : Paix entre Nelvaaniens et Jeedai.
    Zokuron : Pour toujours.

    Rallier l'Arrow prit trois heures, comme à l'aller, que je mis à profit pour échanger un peu avec les Envoyés repentis, afin d'en apprendre plus sur eux. Enfin, nous partîmes de Nelvaan, non sans cette satisfaction d'avoir clôt cette mission avec un double succès. Zokuron vint me rejoindre à la place du copilote, et j'en profitai pour aborder un sujet qui me préoccupait :

    Moi : Je ne vais pas te faire un long sermon sur le danger des émotions lors d'un combat... Mais pourquoi ?
    Zokuron : On peut dire que je commence mon entraînement au Vaapad...
    Moi : Padawan...tu sais très bien que cette Forme t'es interdite.
    Zokuron : Je sais, maître. Mais sur le moment... Je me suis servi de l'empathie pour m'imprégner des émotions négatives de mes adversaire pour gagner en force et résolution, le temps de les surprendre et prendre l'avantage...
    Moi : Tes intentions étaient louables cette fois, j'en ai conscience. Mais je ne peux pas ne pas te rappeler que ce genre d'attitude mène tout droit au côté obscur. Se servir de la colère et des émotions négatives pour devenir plus puissant est l'apanage des Sith, et n'est pas digne d'un Jedi, même padawan. J'ai déjà perdu un proche au côté obscur...je n'ai aucune envie de recommencer. Les Jedi tirent leur force de leur sérénité et de leur conviction de faire le bien, pas des émotions négatives. Tu comprends ?
    Zokuron, confus : Oui. Je suis désolé maître, je ne pensais pas à mal, je pensais que j'étais capable de garder le contrôle...
    Moi : Cette fois ça a fonctionné et tu ne t'es pas laissé dominer par ces émotions. Mais une autre fois ? On ne peut être sûr de rien. Allez, va te reposer, tu l'as bien mérité. Malgré cette petite...dérive, je suis fière de toi. J'oublie parfois que le combat n'est pas aussi naturel pour les autres que pour moi, et tu t'es bien débrouillé, en plus d'avoir agi en Jedi.

    Il m'adressa un sourire et s'éclipsa. En contemplant la traînée bleue de l'hyperespace défiler et en repensant à la mission, je me mis à rêver. Puisque la rédemption n'était impossible pour personne, j'avais donc raison d'essayer de... Ceno n'était pas perdu, j'en étais convaincue, et personne ne pouvait me persuader du contraire. J'avais une bonne influence sur lui, je le savais, alors...

    L'espoir. C'était tout ce dont j'avais besoin. C'était tout ce dont la galaxie avait besoin.

    FIN


    samedi 03 mars 2018 - 10:44 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

    17638 Crédits Modo

    Mission : La dernière heure venue

    C’est un lendemain matin tout à fait normal, dans une ville quasi-troglodyte sur la planète Ryloth où chaque habitant profite de la grasse-matinée autorisée quand on est en fin de semaine. Les commerces ouvriront en moitié de matinée et les travailleurs pourront passer du bon temps avec leurs familles. Et même dans les vieux quartiers on passe les premières heures de la matinée à rester peinard.
    C’est du moins pour la plupart des habitants du vieux quartier de Ryll-One, puisque la maison Dar’ita est la seule à ne pas suivre ce cours de la journée non seulement parce qu’elle est officiellement inhabitable et aussi parce que ceux qui y résident officieusement ne sont pas de simples résidents.

    Les quelques rayons de soleil viennent passer au travers de la fenêtre de la chambre parentale, juste au-dessus du lit double où nous sommes depuis hier soir. Je commence à sentir la fin de mon sommeil en ayant l’envie d’ouvrir peu à peu les yeux. Je m’habitue à la clarté de la chambre et me redresse un peu sur mon bassin, le buste à l’air. Je me rappelle aussitôt de cette soirée, ce moment magique que j’ai à nouveau partagé avec Talon. Je regarde sur mon amie à ma gauche, allongée sur le dos et la tête légèrement penchée sur l’oreiller. Elle est si endormie que je me demande si nos ébats n’ont pas été plus que passionnels ; sentir son corps contre le mien, caresser ses courbes… Un vrai plaisir cette nuit-là. Mais quand on est un apprenti Jedi, on se doit de respecter les règles.
    Je me penche un peu au-dessus d’elle pour lui déposer un baiser et une caresse, avant de sortir du lit et m’habiller… pour sortir un moment me rendre à la bordure de la grotte. Sur une grosse pierre en plein promontoire, avec une belle vue sur le lever de soleil et la plaine, je commence une petite méditation en faisant le vide. Je laisse mon esprit profiter du calme et mon flux corporel diminuer en stimulation.
    Il n’y a pas de passion, il y a la sérénité. Je me remémore mon analyse du Code Jedi et mon interprétation du troisième précepte ; je viens de ressentir de la passion en passant la nuit avec la jeune twi’lek lethan et je dois retrouver la sérénité. Cependant, je pourrais aussi l’altérer légèrement à ma guise. Il n’y a pas de passion sans la sérénité. Ainsi je peux me rappeler que je peux exprimer de la passion en conservant une once de sérénité en moi. Je médite pendant un moment, les yeux fermés, puis je redescends pour rejoindre la maison Dar’ita.

    Je franchis la porte d’entrée et la referme derrière moi puis je me dirige vers la cuisine, où une odeur de bacon cuit vient à mes narines. Talon, habillée dans sa tenue d’hier, prépare le petit déjeuner.

    Talon : - Bonjour Galen. Bien dormi ?
    Moi : - Oh oui, après ce qu’on a fait ça m’a assoupi à un point. Et toi ? Remise de tes émotions ?
    Talon : - Oui merci. Je pense que j’aurais été déboussolée si tu n’étais pas là. Si on ne l’avait pas fait.
    Moi : - Un peu de passion avant un peu de sérénité. Je me suis dit que t’accorder ce moment t’aiderait à mieux te sentir et à apaiser ton esprit. D’ailleurs, j’ai pris le loisir de méditer dès que je me suis réveillé.
    Talon : - Je me disais aussi.
    Moi : - Ça aide à se requinquer de plénitude…

    Je m’avance vers elle pour l’entourer de mes bras. Alors qu’elle terminait de beurrer une biscotte, elle se loge affectueusement contre moi et me laisse la dorloter.

    Moi : - Tu te sentirais beaucoup mieux si tu méditais. Plus sereine, tu pourras trouver toutes les solutions à tes problèmes et sauver ceux que tu aimes.
    Talon : - Oui… Sauf que je n’arrive pas à affronter ma peur de mon ex-maître. Longtemps, il m’a formé pour ne plus rien ressortir pour quiconque et il m’a trop souvent brutalisé comme l’avait fait les esclavagistes zygerriens. Ce monstre ne me lâchera pas tant qu’il n’aura pas eu ce qu’il voulait… ou que je le détruise.
    Moi : - Un moment ou un autre, il faudra bien que tu affrontes cette peur. Tu ne dois pas laisser Dagon continuer à faire pression sur toi comme il le fait en ce moment. Il est peut-être un Seigneur Sith mais le côté obscur n’apporte rien d’autre que de la négativité, ce qui le rend parfois faible face aux arts Jedi. Cherche l’apaisement dans ton esprit et tu pourras le vaincre la tête haute.

    Talon me remercie en se pelotonnant un peu plus en moi. Je lui caresse le dos et les lekkus pour l’adoucir encore plus. Nous passons ensuite un bon moment à table, le petit-déjeuner servi, dans le calme et le bonheur qui nous est présent. Talon ne devra pas tarder à repartir à la recherche de Dagon et des corps de ses parents ; elle était auparavant seule dans cette situation mais je compte bien l’accompagner pour lui épargner plus de douleur et de tristesse à faire ce jeu du chat et de la souris. De toute façon, j’ai la fière intention d’aider Talon à en finir une bonne fois pour toute avec son ex-maître.
    Je termine tranquillement ma tartine beurrée… quand on frappe à la porte d’entrée. Talon se redresse de son banc et délaisse sa tartine pour dégainer son pistoblaster. Je me lève à mon tour et lui fais signe de rester là. On toque à nouveau à la porte. Je m’approche en me préparant à allumer mon sabre.
    Je commence à tendre la main vers la poignée quand celle-ci tourne. Quelqu’un va entrer. Je me poste en garde médiane pour me défendre. La porte s’ouvre vers l’intérieur… et un grand twi’lek rutian surgit.

    Moi : - Monsieur Gadjo !
    Gadjo : - Talon ! Où est Talon ?
    Talon : - Ici oncle Gadjo. Qu’est-ce qui se passe ? Tu sembles nerveux…
    Gadjo : - Talon, tu dois partir maintenant.
    Talon : - Quoi ?
    Moi : - Vous avez des soucis ?
    Gadjo : - Deux droïdes-sondes inspectent le quartier depuis cinq minutes. Ils sont sûrement à ta recherche. Ils vont venir par ici et tenter de fouiller cette maison. Tu dois quitter Ryll-One avant qu’ils n’arrivent.
    Moi : - Des droïdes-sondes. Talon, ce sont peut-être les mercenaires engagés par Dagon.
    Talon : - C’est bien possible. Merci de m’avoir prévenu, oncle Gadjo. Tu peux retourner chez toi, protège ta famille. Je vais effacer mes traces ici et partir le plus tôt possible.

    Le grand twi’lek hoche la tête puis quitte la maison pour repartir en douce. Talon et moi retournons dans la cuisine pour finir notre repas en vitesse, laver nos ustensiles, refaire le lit, ranger nos affaires et tout remettre comme si personne n’était venu. Talon a pris entretemps un moment pour récupérer toute sa réserve d’eau pure dans son coffre de chambre d’enfant.
    Nous quittons enfin la maison. La porte fermée derrière nous et à clé, nous nous engageons sur le chemin qui mène vers le centre de la ville troglodyte. Je mène la marche, protégé dans mon manteau noir à épaulettes larges, tandis que Talon reste derrière moi, dissimulée par sa mante noire à capuche.
    Nous n’avons fait que le quart du chemin que nous entendons soudain un vrombissement derrière nous. Les deux droïdes-sondes apparaissent en fin de rue perpendiculaire à la nôtre ; ils avancent en flottant dans le vide et scrute autour d’eux. Nous courons nous réfugier derrière un mur. J’observe leur trajet et voit qu’ils vont bel et bien vers la maison abandonnée des Dar’ita. Le premier déverrouille la porte avec un de ses bras articulés avant d’entrer suivi du second. La voie est libre, nous fuyons le quartier.

    Nous n’avons mis que cinq minutes à franchir la limite de Ryll-One, pour ensuite traverser la plaine désertique et ensoleillée sur ma trottinette antigrav. Je dirige le petit véhicule tandis que Talon se tient à moi pour ne pas tomber. Notre trajectoire est en ligne continue, à une vitesse assez rapide pour que personne ni même les droïdes-sondes ne nous rattrapent.
    Une demi-heure plus tard, nous arrivons à l’endroit ombragé où nos deux chasseurs Aile-V se trouvent. R1-P7 s’émoustille dans son emplacement quand il me voit revenir de mon absence, avec Talon en prime. Je m’approche de lui pour prendre des nouvelles.

    Moi : - Content de voir que tu n’as rien, R1.
    R1-P7 : - Rwwwiouh bwiiouh-twwiouh-twwiouh.
    Talon : - Moi aussi je suis ravi de te revoir R1.
    R1-P7 : - Twwiouh-bwwiouh-twwiouh bweep wwouh.
    Moi : - Tu es sûr que personne ne t’a remarqué ? Pas même des droïdes-sondes ? T’es décidemment un veinard. (À Talon) Vu la situation, on va devoir s’y mettre de suite. Récupérer les corps de tes parents sera notre première priorité, vaincre Dagon notre seconde. Est-ce que ça te convient ?
    Talon : - Oui, ça me va. Je n’ai pas envie que mes parents continuent de souffrir entre ses mains. S’il a vraiment l’intention de les envoyer dans le Canyon, je m’en voudrais tellement. C’étaient des héros martyrs, ils ne méritent pas ça.
    Moi : - Alors remettons-nous en route. Tu as une idée de où Dagon peut être ?
    Talon : - La dernière fois, il m’a donné rendez-vous à l’ancien palais de Kasar’uin, dans les Jardins des Rochers Flottants. Je suis allé là-bas en éclaireur pour voir s’il était bien là quand ses mercenaires sont arrivés pour tenter de me capturer.

    Ce sera donc dans les Jardins des Rochers Flottants que nous nous rendons. Je demande à R1-P7 de continuer à surveiller nos deux vaisseaux et de me contacter si quelque chose lui paraît suspect. Nous reprenons ensuite la trottinette antigrav et nous nous lançons dans une nouvelle traversée des terres. Notre route à une vitesse normale de course permet d’admirer de temps en temps le paysage désertique et montagneux de Ryloth, avec un peu de sa végétation tempérée. Nous passons au bout d’un moment au-delà de la région des quatre autres grandes cités, dévions vers l’est dès le corridor du Vent de la Mort devant nous et nous traversons un large vallon de roche et de sable dur pendant une bonne heure.
    Notre voyage se termine quand se dresse devant nous un amas de gigantesques pierres couleur sable en suspension dans l’air, au-dessus d’un large fossé en entonnoir similaire à ceux des sarlacs sans ledit trou de sarlac au centre. Nous déposons dans un bosquet de ronces la trottinette puis nous continuons à pied sur les ponts suspendus de bois verni qui relient chaque rocher flottant entre eux. C’est sur le plus grand rocher que nous arrivons ; une façade d’architecture twi’lek aux riches gravures entourant une entrée est encastrée dans le rocher, entrée accessible par le large promontoire rocheux où nous sommes.

    Moi : - Un palais bâti à même la roche. Typique de ton peuple, ça. Cet endroit a une histoire ?
    Talon : - C’était la demeure d’un noble sage twi’lek, qui vivait en seigneur il ya vingt millénaires de ça. Sa famille et ses fidèles y vivaient encore jusqu’aux Guerres Mandaloriennes. À présent, ce lieu de paix et de plénitude sert de lieu d’hédonisme pour les jeunes twi’leks à cran. Je me souviens qu’autrefois l’esclavagiste suprême zygerrien projetait de me faire perdre ma virginité ici par quelques-uns de mes amis, une fois que j’aurais eu mes quinze ans.

    J’imagine déjà la scène, intrigué et dérouté ; Talon entièrement dévêtue, prise de tous les côtés par ses camarades d’enfance. Heureusement que ça ne se serait jamais arrivé avec la chute du SEZ… si Dagon n’avait pas recruté Talon à la mort de ses parents. Talon ne serait jamais devenu une apprentie Sith et son avenir en aurait été autrement : soit elle rejoignait l’Académie Jedi pour accomplir son rêve, soit elle aurait cherché sa voie à travers les voies stellaires comme contrebandière. Et puis… si je n’avais pas rencontré Talon, ma mission sur Tython n’en aurait pas été affectée mais je pense que j’aurais eu des sentiments pour quelqu’un d’autre au fil du temps. Quoi qu’il en soit, je dois me concentrer sur le présent. Je regarde aux alentours et utilise mes sens de Jedi pour me mettre sur mes gardes.
    Je ne sens pas de particulier, à part le vent de la planète ou la présence de la jeune twi’lek lethan.

    Moi : - C’est sûrement un piège.
    Talon : - Un piège…
    Moi : - Un piège.
    Talon : - Maintenant que tu le dis, c’est véridique. Sauf qu’on doit savoir.

    Je fais signe que j’approuve et je prends les devants. Je passe la grande entrée du vieux palais et découvre une salle circulaire et haute où des meubles rongés par le sable, des coussins presque poussiéreux et des ustensiles divers pour la luxure sont encore là, plongé dans la semi-obscurité.
    Talon est resté derrière moi, presque collé à mon dos, puis elle fait comme moi : elle sonde les lieux.

    Talon : - Il n’est pas là. Ni même les corps de mes parents.
    Moi : - En effet. Mais on a de la compa…
    Talon : - Attention !!

    Un grappin lourd surgit de l’ombre et vient vers nous. Je fais un pas sur ma droite pour esquiver, Talon sur sa gauche, puis je dégaine mon sabre pour couper d’un coup le câble devant moi.
    C’est alors que je les vois sortir : quatre mercenaires baraqués et sûrs d’eux, un cathar et trois klatooniens. Leur cuirasse tout-terrain arbore fièrement l’emblème de la Guilde des Chasse-primes.

    samedi 03 mars 2018 - 16:55 Modification Admin Réaction Permalien

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    Phaleina

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    Zadyssa disparut par la trappe qui menait au souterrain. Sans perdre plus de temps, je commençais à retourner le bureau du Weequay. Mais rien ne ressemblait à un livre de compte ou encore à des manifestes de ventes. Ce simple bureau devait servir pour conclure les affaires mais les informations importantes ne devaient pas se trouver très loin.

    Je pris un peu de recul pour inspecter soigneusement la salle ou je me trouvais. A part le bureau et trois chaises, il n’y avait rien sur les murs qui aurait pu laisser penser à une cachette. Une autre trappe au sol ? Les quelques pas que j’avais effectué sur le parquet n’avait laissé aucun son creux paraitre.

    Je regardais le Weequay encore dans les vapes sur le sol. Je l’attrapais pour le plaçais sur sa chaise de bureau.  Je l’attachais fermement aux accoudoirs. Je m’asseyais en tailleur sur le bureau face au vendeur, pour me plonger dans la Force. Toute cette aventure me rappelé de nombreux souvenirs. Profondément apaisé et ouvert à la Force, j’ouvrais de nouveau les yeux. Le Weequay commençait enfin à reprendre ces esprits. Timing parfait, assis sur le rebord du bureau, j’attrapais le visage de mon hôte pour plonger mon regard dans le sien.

    Icare : Je vais t’enlever ce scotch sur ce qui te serre de bouche. Ne t’avise pas de crier.

    Les pupilles du vendeur changèrent, la persuasion avait fait effet. Je lui enlevé le collant. Avant de commencer mon interrogatoire. Toujours les yeux rivés dans ceux du Weequay, je décidais de mettre à profit ce que m’avait appris Maître Brûle. Je joignais en même temps que mes paroles en simple geste de la main que je faisais passer devant ma cible.

    Icare : Où sont les manifestes de ventes et les livres de comptes de ton trafic ?

    Weequay : Derrière le comptoir, dans un coffre, dans le sol.

    Icare : Y-at-il un code à ce coffre ?

    Weequay : Oui.

    Icare : Donne-moi la combinaison du coffre derrière le comptoir.

    Weequay : 4 8 15 16 23 42

    Icare : Il n’y avait pas plus compliqué ?

    Je me levais et me diriger vers la première salle lorsque je me retournais pour envoyer un trait paralysant. Ça aurait été ennuyeux qu’il appelle à l’aide. Déjà qu’il ne garderait qu’un vague souvenir de ce qui vient de se passer. Avec ce tir, je m’assurais qu’il n’y voit que l’expression d’un rêve.

    La bagarre commençait à se calmer dans la salle de vente. Le plus gros des acheteurs avaient surement quitté l’établissement. L’autre partie continuait à se pinter la ruche au bar. C’était parfait pour pouvoir faire mon coup en douce avec le bruit et l’agitation qui régnait encore. Je me faufilais jusqu’au bar avant de me retrouver face au Rodien barman.

    Barman : T’as rien à faire ici p’tit gars, dégage de là !

    Je m’approchais de lui pour tirer un nouveau rayon paralysant. Le blaster coinçait dans les vêtements du rodien étouffa le bruit. Je rattrapais ma victime avant qu’il ne touche le sol et le cachais derrière le comptoir. Je me relevais comme si de rien n’était pour voir si l’un des piliers de comptoir m’avaient vu. Mais apparemment, la chance était avec moi, ils étaient tous occupé à admirer le fond de leurs verres respectifs.

    La trappe se trouvait au bout du comptoir ou l’accès à la cave devait se trouvait à l’origine. J’entrais le code pour voir la porte du coffre s’ouvrir légèrement. A l’intérieur, des blasters, une grosse caisse métallique noire et quatre gros livres. J’embarquais les livres, vu l’épaisseur des bouquins ça faisait déjà un p’tit moment qu’ils sévissaient. Je profitais de la place qui restait dans mon sac pour y planquer la caisse. Les priver de leurs sous amassés porterait déjà préjudices à leur business.  Je refermais le coffre ainsi que la trappe, avant de me redresser.

    Zadyssa : Je te cherchais ! T’as trouvé ?

    Icare : Et même plus !

    Zadyssa : On y va !

    Une heure plus tard, nous nous retrouvions dans une chambre que les autorités locales nous avaient détachées. Avant de faire un rapport exhaustif à Scardy le lendemain matin, nous examinions les livres de comptes et manifestes de ventes pour voir si un indice pourrait nous mener à la tête du réseau. Tous ces chiffres et ces noms se croisaient. On avait l’impression que nos têtes allaient exploser. Lorsque Zadyssa me tendit le livre de compte.

    Zadyssa : ça te fait penser à quoi ? (En pointant une ligne du livre)

    Icare : A un gros pot de vin !

    Ce message a été modifié par Phaleina le samedi 03 mars 2018 - 23:36

    samedi 03 mars 2018 - 23:32 Modification Admin Réaction Permalien

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    Zadyssa

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    Mission : À la poursuite de trafiquants

    La nuit était tombée depuis deux heures, déjà. Icare dormait paisiblement dans l'un des deux lits de la chambre de ce gratte-ciel ; le gratte-ciel étant le siège de la sécurité de la planète et par analogie celui de la capitale dans laquelle nous nous trouvions. Je me mémorisai ce que nous venions d'apprendre. Le Loth-Loup avait été transféré vers Lothal par Lorne, et je savais que je pouvais lui faire confiance car l'animal l'avait suivi de son plein gré. Toutefois, autre chose m'inquiétait. En effet, conformément aux craintes de mon padawan, Scardy Allow était lié au trafic, étant l'un de ses principaux acheteurs et mécène. Pour ne pas arranger les choses, cela ne s'arrêtait pas là : le chef de la police locale - le grade juste en-dessous de celui de Allow qui était le directeur de la Police planétaire - participait également à ces activités illégales. Cela ne me rassurait pas du tout... nous étions dans la gueule du loup en ce moment même, sans parler que demain nous aurions une réunion pour démanteler ce trafic. Que ferait Scardy ? Devrions-nous nous y rendre ? Ou leur fausser compagnie était-il préférable ? 

    Je soupirai en me laissant tomber sur mon lit, l'esprit fatigué. Il fallait que je me repose, mais pas avant d'avoir un plan digne de ce nom. Peut-être faire croire à Scardy que nous ne savions rien à son sujet était la meilleure option. Mais dans ce cas, il ne faudrait rien dire à propos des manifestes de vente et faire croire que nous ne les avions pas déniché puis attendre de voir la réaction de ces deux messieurs.

    Je parvins enfin à trouver le sommeil.

    Le lendemain matin...

    La réunion avait débuté depuis à peine cinq minutes, mais l'atmosphère était déjà lourde. J'avais prévenu Icare que nous ne dirions rien à propos des manifestes et qu'il devrait éviter de prendre la parole. Scardy Allow, le visage déformé par la colère, était debout, me dominant de toute sa hauteur et son regard lançant des éclairs. Heureusement qu'une table nous séparait.

    Scardy : C'est inacceptable ! Vous avez juste réussi à semer plus de pagailles qu'il n'y en avait déjà ! Je... je n'arrive pas à croire que c'est tout ce que l'Ordre Jedi est capable de faire ! Ils vous nous entendre, je peux vous l'assurer ! La capitale a peur, jeunes insensés. Les tenants et aboutissants de cette affaire vont se répandre comme une traînée de poudre, et nous ne pourrons pas empêcher cela ! Vous...
    Moi, le coupant : Pourquoi la ville ne devrait-elle pas être au courant de ces problèmes ? Il me semble que nous sommes en démocratie...
    Scardy : Tu n'es qu'une enfant, tu ne peux pas comprendre. Des guerres civiles pourraient éclater...
    Moi, le coupant à nouveau : À cause d'un trafic illégal, vraiment ?
    Scardy : Bien sûr, vous n'êtes pas chef de la sécurité, que je sache.
    Moi : Non, en effet, mais je sais tout de même réfléchir. Sans cela, je ne serai jamais devenue Chevalière. Les gens auront peur mais il n'y aura pas de guerres civiles pour cette "broutille".

    Le Bothan se redressa lentement tandis qu'Icare me lançait un regard inquiet disant probablement "Tu ne jettes pas la poudre au feu, par hasard ?", ce à quoi je lui répondis par un sourire malicieux. Scardy s'apprêtait à faire le tour de la table lorsque Vira, la Bothan, prit la parole :

    Vira : Je plussoie la jeune Jedi, Allow. Il n'y aura pas de guerres civiles. Par ailleurs, je tiens à mettre tout le monde au courant : le Loth-Loup a retrouvé la liberté et les siens.
    Moi : C'est bon à entendre ! Quant à moi, je n'ai pas découvert d'animaux en danger trop important, mais je ne les ai probablement pas tous vus... Alors l'idéal serait d'agir rapidement avant que les choses ne s'enveniment et tant que le gang est perturbé par notre passage de la veille.
    Vira : C'est effectivement la meilleure chose à faire. Avez-vous un plan, jeune Yunixy ?

    J'acquiesçai en faisant apparaître le holo du bar sur la table tandis que Scardy reculait d'un pas, l'air morne.

    Moi : La police peut se charger de mettre hors d'état de nuire les membres du gang qui seront présents pour nous permettre d'investir les souterrains et de procéder aux évacuations. Vos partenaires sont-ils sur le coup ?

    Vira opina du chef et je continuai donc.

    Moi : Comme je disais, la police se chargera de les tenir en respect. Icare et moi allons débusquer un guide parmi les trafiquants de sorte à n'oublier aucun animal, et nous passerons évidemment les sous-sols au peigne fin de toute manière. Il faudra évacuer en priorité les espèces dangereuses et en danger. La police se retournera contre nous au dernier moment. Juste le temps de pouvoir faire ce que nous avons à faire, ce sera serré, ajoutai-je pour moi-même.
    Scardy, d'une voix froide : Que faites-vous des badauds ?
    Moi : La police peut tout à fait tenir le périmètre, non ? À moins que ce ne soit trop pour elle ?
    Scardy : Non, bien sûr que non. Je me demandais simplement si une enfant naïve comme vous pouvait sérieusement voir la situation dans son ensemble.

    Je me redressai légèrement, me forçant à conserver une apparence respectable en prenant sur moi.

    Moi : Je n'apprécie guère l'irrespect, Allow. Je vous prierai donc ne plus m'adresser la parole sur ce ton. Malgré mon jeune âge, nous allons travailler main dans la main, et si cela ne m'enchante clairement pas plus que vous, je fais des efforts.

    Scardy finit de traverser la distance qui nous séparait et se dressa juste devant moi. Trop près à mon goût. Sa main s'apprêtait à me caresser la joue mais la lueur qui luisit soudainement dans mon regard l'en dissuada immédiatement.

    Moi : Je vous déconseille fermement de tenter quoi que ce soit.
    Scardy : Et en quel honneur ?
    Moi : Ben... j'en vois qu'un qui pourrait en prendre un coup, personnellement. Et ce n'est pas le mien.

    Le Bothan recula d'un pas et je pus enfin respirer sereinement. Vira se rapprocha aussitôt de moi et me glissa discrètement à l'oreille :

    Vira : Ne le laissez pas vous approcher, il a mauvaise réputation auprès des femmes.
    Moi : Sa réputation risque de pâtir davantage, alors.

    La tête qu'elle afficha exprimait à merveille l'incompréhension, mais elle laissa couler.

    Moi : Bien. Maintenant que les choses se sont calmées, nous pouvons peaufiner ce plan. Combien de bénévoles disposez-vous ?
    Vira : Une trentaine, tous prêts à passer à l'action.
    Moi : Parfait, alors nous pourrons commencer l'opération dans l'après-midi. Ça nous laissera la nuit pour l'évacuation.

    Scardy se racla la gorge, prêt à protester :

    Scardy : Il est impossible de les retenir toute une nuit !
    Moi : Il me semble que la détention existe.

    Le Bothan tentait clairement de nous complexifier la tâche.

    Icare : Il est tout à fait possible de détenir quelqu'un vingt-quatre heures même s'il n'est que simple suspect. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est votre loi.
    Moi : Bien, c'est réglé, alors.

    Scardy fut contraint d'accepter et l'heure de l'opération approcha. Je vérifiai une dernière fois que mes armes étaient fonctionnelles, intimant à Icare de faire pareil. Mon padawan avait conservé le blaster du Weequay et je me promis d'approfondir ses acquis sur ce point.

    Icare : Tu es stressée, maître ?
    Moi : Plutôt inquiète. Les choses vont devoir se jouer serrées. Je pense que le gang saura que nous sommes des Jedi, cette fois. Scardy tentera de faire retomber la faute sur nous, même si nous avons des preuves. Il faudra le détrôner de son siège, aussi, mais on verra ça plus tard.

    Comme prévu, la police intervint et plaça tout le monde aux arrêts, ignorant les protestations des suspects et les regards intrigués des badauds. Au même moment, nous envahîmes l'arrière-boutique et je me chargeai rapidement de mettre hors d'état de nuire deux Weequays paniqués sous les yeux impressionnés de la société protectrice. Nous déboulâmes rapidement dans les sous-terrains, le guide qu'Icare et moi avions persuadé nous traînant de couloir en couloir au fur et à mesure que notre équipe diminuait en effectif du fait des animaux à évacuer. Ils se concentrèrent d'abord sur les animaux en danger et nous fîmes plusieurs aller-retour. Puis, nous aidâmes à faire entrer le Vapaad dans une cage antigrav. Ce fut un soulagement de le voir évacué. Nous tombâmes sur plusieurs Loth-Loup et Loth-Chat qui furent rapidement sortis de là, ainsi qu'un deuxième Vapaad.

    La nuit commença à tomber et les badauds s'étaient dispersés. Le parfait moment pour nous prendre au piège... Je restai sur mes gardes, continuant à aider la société des animaux à faire leur travail. Nous trouvâmes deux Nexus complètement épuisés qui n'opposèrent guère de résistance ainsi qu'une multitude de Sleen dans un vivarium. Un Krak'jya manqua de tuer deux personnes de notre équipe mais je parvins par chance à les en propulser loin à l'aide d'une Poussée de Force.

    Une heure plus tard, je craquai devant une femelle Vulptex enceinte et visiblement à court de force.

    Moi : Trop chooouuuu !
    Icare : Euh, maître ?

    Je la pris tendrement dans mes bras en prenant gare à ne pas la brusquer, émerveillée des multitudes de cristal qui la composait. Notre groupe reprit donc le chemin de la surface, tranquillement.

    Icare : Les choses se passent plutôt bien, pour l'instant, non ?

    Quelques secondes plus tard, un bruit sourd et une sorte de rugissement résonnèrent dans les sous-sols.

    Icare : J'ai rien dit.

    Une forme féline jaillit soudain de nulle part, fonçant droit sur Icare et moi. Par réflexe, je lançai la Vulptex à Vira qui était dans mon groupe et repoussai la silhouette d'une Poussée de Force de justesse.

    Moi : Un Vornskr !

    dimanche 04 mars 2018 - 16:18 Modification Admin Réaction Permalien

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  • Dagger Thorn --- Cette plante se protège par de très grandes épines qui poussent le long de ses branches. (Espèces & Civilisations - Plantes)
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