Les Missions du Chu'Unthor (page 12)

  Votre navigateur Internet Explorer n'est pas compatible avec Planete-StarWars.com.
Vous n'allez pas voir toutes les sections du site ni même les actualités de la page d'accueil. Merci d'utiliser un autre navigateur comme Safari ou Chrome. Merci pour votre compréhension.
  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

    12884 Crédits Modo

    Mission : Négociations troublées

    Quelques minutes avant l’atterrissage sur Serenno, je rejoignis le cockpit en compagnie de Zokuron. J'avais plus ou moins gentiment sermonné mon padawan pendant le voyage, relevant sa mauvaise tendance à faire les choses en cachette. Il s'était excusé et avait promis de ne pas récidiver, ce qui m'avait réjouie : je détestais en effet les mensonges.

    Moi : Prêt ?
    Zokuron : Prêt.

    Après m'être présentée au contrôle orbital, j'obtins la permission d'amorcer la descente. J'atterris dans l'astroport principal de la capitale planétaire, et fus accueillie à ma grande surprise par une délégation de personnes vêtues de tenues qui devaient valoir une fortune. Je n'aimais pas les démonstrations de richesse, mais je me retins de dire quoi que ce soit de vexant et me contentai de sourire.

    Délégué : Bienvenue sur Serenno, Chevalier Talik. Nous sommes honorés de votre présence.
    Moi : Tout le plaisir est pour moi. Votre planète est vraiment très belle, je tiens à le dire.
    Délégué : C'est en effet une de nos grandes fiertés. Qui est ce jeune Togruta qui vous accompagne ?
    Moi : Il s'agit de mon padawan, Zokuron Ta'a. J'espère que vous ne voyez pas d'inconvénient à sa présence ?
    Délégué : Il n'y aucun problème. Si vous voulez bien me suivre...

    J'acquiesçai et lui emboîtai le pas, Zokuron sur les talons. Il nous mena jusqu'à une grande salle où étaient présents les représentants des maisons régnantes. Aussitôt que je fus à l'intérieur, je sentis la grande animosité qui régnait entre les différents représentants. L'atmosphère était si tendue que j'eus l'impression que le moindre mot mal placé pourrait raviver le brasier qui couvait. Zokuron était encore moins à l'aise que moi, et je souris. Au moins j'avais eu l'occasion de m'exercer à ce genre de situation depuis que j'étais Jedi. Voyager un an avec des représentants de la coalition avait sûrement aidé...

    Représentant : Ah, voilà les Jedi, je présume ? Je me présente, Jeran Abren. Vous arrivez à point pour l'ouverture des négociations.

    C'était un homme dans la quarantaine bien entamée, avec des cheveux bruns qui viraient légèrement au blanc par endroits. Il avaiit une bien étrange barbe qui lui donnait un air régulièrement singulier. Je n'eus même pas le temps de prononcer quelques mots polis qu'une autre représentante s'approcha à son tour de moi et s'adressa à lui d'un ton aigre :

    Femme : N'essayez pas d'amadouer les Jedi avec vos manières, Abren. Je suis Carena Foorin. Vous êtes Kinsa Talik, n'est-ce pas ?
    Moi : Effectivement.
    Carena Foorin : La réputation de votre nom vous précède. Je m'interroge d'ailleurs sur la pertinence de votre présence...
    Moi : Excusez-moi, madame ?
    Carena : Est-il sage d'envoyer une Mandalorienne pour des négociations de paix ?

    Même si j'étais habituée à ce type de remarque, je ne pus m'empêcher de serrer le poing. Pourtant, j'avalai ma salive sèchement et esquissai un sourire de façade :

    Moi : Je vous assure, madame Foorin, que je suis parfaitement qualifiée pour remplir ma mission, qui est d'assurer votre sécurité. Je n'interviendrai en aucune manière dans les négociations.
    Jeran Abren : Je suis sûr que mademoiselle Talik remplira son rôle à merveille.
    Moi : Ce sera le cas. Maintenant, si vous voulez bien nous excuser, moi et mon padawan devons vérifier si l'endroit est sûr. Je suis certaine que vous comprenez...

    Ils acquiescèrent et je dus esquiver encore un ou deux représentants avant de pouvoir mettre rapidement mon casque pour scanner la pièce. Je ne voulais pas le garder trop longtemps, et je l'enlevai dés que j'eus vérifié qu'il n'y avait aucune bombe dissimulée. Puis, je m'arrangeai pour sortir de la pièce avec Zokuron. Le Togruta paraissait perplexe.

    Zokuron : Comment est-ce que tu arrives à rester aussi courtoise ?
    Moi : Sincèrement ? Intérieurement, je meurs d'envie de frapper toutes ces personnes perfides pour leur remettre les idées en place, mais... Après, je me demande si elles en valent la peine. Bien sûr, je déteste les politiques. Le pouvoir corrompt les personnes, et j'ai remarqué que les politiques sont soit des crétins de base, soit ils le deviennent rapidement. Mais bon, je ne serais pas une Jedi si je me laissais provoquer comme ça. Même si ça concerne ma nature de Mandalorienne.
    Zokuron : C'est fréquent, j'imagine ?
    Moi : Plus que tu peux le penser, mais vois-tu...la vie m'a appris qu'il faut choisir des combats. Je m'en préoccupais quand j'étais adolescente, plus maintenant. Si des imbéciles ont décidé de me juger, ce n'est pas mon problème. Alors, est-ce que tu sens quelque chose de suspect avec ton sens du danger ?

    Il se concentra pendant quelques secondes, puis secoua la tête.

    Zokuron : Non, rien. Ils se détestent, mais on dirait que les négociations sont sûres.
    Moi : Il ne faut jamais croire ça. On regrette souvent de s'être reposé sur ses certitudes quand on a une bombe qui explose. Et je parle d'expérience.

    J'esquissai un sourire :

    Moi : Je te raconterai un jour. En tout cas, je te recommande de prêter attention aux négociations. Il se peut qu'en tant que Consulaire, quand tu seras Chevalier, tu sois amené à faire office de diplomate, même si je sais que ce n'est pas ton fort. Mais si même moi j'ai déjà fait ça...
    Zokuron : Oulà...
    Moi : Merci, Zokuron, c'est gentil. C'est vrai que je suis diplomate jusqu'à ce que je sois vraiment énervée..

    Ce message a été modifié par Kinsa-Talik le dimanche 07 octobre 2018 - 17:01

    dimanche 07 octobre 2018 - 16:59 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

    12884 Crédits Modo

    Mission : Un été de Chevaliers Jedi

    Nous nous étions rassemblés en réunion urgente pour décider de la marche à suivre. Le fait qu'ils planifient plusieurs attentats était le point épineux à résoudre, et je me refusais catégoriquement à laisser des gens mourir en sachant que j'aurais pu les sauver. Il fallait trouver une solution pour garder tout le monde en vie, c'était impératif. Je réfléchis quelques instants, puis demandai :

    Moi : Avez-vous des vaisseaux ?
    Capitaine de police : Quelques uns, pourquoi ?
    Moi : Serait-il possible d'évacuer le bateau de croisière avant qu'il ne soit pris dans la tempête grâce à eux ?
    Capitaine : Cela nécessitera plusieurs voyages, mais oui, sans doute.
    Galen : Alors prévenez le bateau et donnez-en l'ordre, cela doit être fait au plus vite.
    Moi : Je sais ce que nous allons faire. Le mieux est de se séparer. Galen et Zadyssa, allez sur l'île où ils comptent faire des attentats, localisez les endroits précis grâce aux fréquences de comlink et arrêtez-les.
    Zadyssa : Et s'il y a plus que deux attentats ?
    Moi : Alors la police vous aidera. N'est-ce pas ?
    Capitaine : C'est notre travail. Mais vous, que ferez-vous ?
    Moi : J'irai au casino.

    Je vis que Galen s'apprêtait à protester, comme toutes les fois où je prenais des risques, mais je l'arrêtai d'un signe de la main.

    Moi : Je sais ce que tu vas dire, et je te remercie de ta sollicitude.
    Galen : Je peux y aller, et toi tu vas avec Zadyssa sur l'île.
    Moi : Hors de question. Nous n'avons pas nos sabres laser et tu sais très bien que je suis une meilleure combattante que toi au corps-à-corps et que je suis plus habile au blaster. J'y vais, j'arrête leur chef après lui avoir botté les fesses, je le ramène au poste pour qu'il soit jugé. Simple.
    Galen : Mais...
    Moi : Fin de la discussion.

    Le regard que je lançai à mon petit ami le dissuada d'ajouter le moindre mot et il soupira. Ce n'était pas une question d'ego, c'était simplement la vérité. Galen était indéniablement un excellent bretteur, mais j'avais pour moi l'expérience de combats sans sabre laser qui pouvait se révéler très utile dans ce genre de situation. C'était plus logique que j'y aille, seule puisqu'il fallait arrêter les terroristes sur l'île.

    Zadyssa : Toutefois, je vous conseillerais de prélever un peu d'argent au casino et de le donner à des associations de préservation de l'environnement, une fois que tout ceci sera fini. Ce sera sans doute mieux pour l'opinion publique. Montrez que Sesid se préoccupe de ces sujets, sans utiliser la violence pour arriver à ses fins.

    J'esquissai un sourire, fière de mon ancienne padawan. Elle avait écouté plus que je le pensais aux leçons de diplomatie. Nous discutâmes encore quelques minutes pour fixer les détails du plan, puis prîmes un temps pour nous reposer. Nous devions être en forme. Ainsi, Zadyssa dormit encore appuyée contre moi, épuisée. Quand elle se réveilla, je lui tapotai l'épaule avec un sourire amusé :

    Moi : Très reposantes ces vacances, n'est-ce pas ?
    Zadyssa : Absolument. C'est des vacances... Jedi. Ou mandaloriennes.
    Moi : Hum...ça n'existe pas des vacances mandaloriennes.
    Zadyssa : Il paraît.

    Il y eut un silence.

    Zadyssa : Dis... Quand il y a eu l'explosion, je... j'ai eu une mini-crise. J'ai encore eu mes souvenirs qui se surperposaient à ce que je voyais...
    Moi : J'imagine que ça te rappelait ce que tu as vécu ?

    Elle acquiesça et j'eus un sourire compatissant. Quelques secondes, je soupirai et déclarai :

    Moi : Tout va bien se passer. Si ça t'arrive à nouveau, tu sais ce que tu dois faire.

    Je la serrai fort dans mes bras et nous nous séparâmes : elle et Galen devaient aller sur l'île. Quant à moi, je rejoignis un véhicule de la police locale qui devait m'emmener discrètement au casino. Durant le trajet, je me concentrai et révisai mentalement les enchaînements que j'aurais probablement à effectuer, mais c'était plus une manière de m'occuper que quelque chose de vraiment utile : mon corps les avait déjà tous mémorisés depuis des années.

    Policier : Il est trois heures du matin. Ils prévoient de passer à l'action vers quatre heures du matin, cela vous laisse le temps de vous mêler aux clients du casino et de repérer les lieux.
    Moi : D'accord.

    Je n'étais pas ravie de devoir passer une heure parmi des riches joueurs, mais il fallait bien faire quelques sacrifices. Sacrifices qui incluaient notamment de remettre cette robe de soirée que j'avais été très soulagée d'enlever après l'épisode "croisière". Lorsque je pénétrai dans l'établissement de jeux, je fus aussitôt assourdie par la forte musique et le brouhaha des conversations, et ne pus m'empêcher de grimacer. J'aurais préféré que les terroristes soient en avance...

    L'heure passa très lentement, beaucoup plus lentement que je l'aurais voulu, mais je survécus. Sans toucher aux machines ni aux tables de sabacc, bien évidemment. Je n'aurais définitivement pas fait une bonne Guildeuse : pas d'alcool, pas de jeu... Me lâcher dans un casino comme celui-ci revenait à lâcher une enfant de quatre ans au beau milieu d'une bataille. Ou peut-être neuf ans, mais sans être mandalorienne.

    Lorsque des hommes en armes firent leur apparition, à quatre heures précises du matin, j'étais presque soulagée. Enfin j'allais pouvoir me dégourdir un peu les jambes.

    Chef : Mains en l'air !

    Aussitôt, les riches paniquèrent et obtempérèrent, tandis que j'analysais la situation. Ils étaient six, j'étais seule. Sans mon beskar'gam, je ne pouvais pas me permettre de foncer dans le tas et de frapper, c'était trop risqué, il y avait le risque que je me fasse toucher. Je réfléchis à toute vitesse et décidai de me servir de la table de sabacc la plus proche comme d'un projectile pour jouer aux quilles par télékinésie – nous étions bien dans un casino, il fallait bien jouer un peu non ? - et ainsi pouvoir m'approcher d'eux sans risquer de me prendre un tir.

    Utilisant très brièvement la Vitesse de Force, je m'emparai d'une de leurs armes et tirai sur le pied d'un des mes adversaires, le mettant hors-jeu au moins pour un certain temps. Sur un autre, je lui administrai une Poussée de Force qui l'envoya s'écraser contre un mur et l'assomma. Un autre de fait ! Je dus ensuite esquiver une série de tirs provenant de l'arme la plus imposante du groupe, portée par le chef, et me mis à couvert derrière une machine à sous.

    Moi, aux civils : Barrez-vous !

    Du coin de l'oeil, je vis un terroriste viser un Togruta et fis un mouvement de la main : une flûte s'envola et renversa son contenu sur ses yeux. Sans perdre une seule seconde, j'usai à nouveau de la Vitesse de Force pour le rejoindre le plus rapidement possible et lui donnai un magnifique coup de pied dans le genou suivi d'un coup de poing droit à la tête et d'une "patte d'ours" à l'oreille qui créa une résonance dans son tympan suffisante pour lui faire perdre l'équilibre. Je me servis ensuite de lui pour le jeter sur un de ses deux autres compagnons qui me menaçaient de leurs blasters et sautai sur un autre pour le faire ensuite passer par-dessus moi, direction le sol.

    Il ne restait plus que le chef à qui je lançai :

    Moi : C'était une très mauvaise idée de votre part, vous le saviez ?

    Il grogna, mis en rogne par ma fanfaronnade, et me fonça dessus. Je l'avais en effet débarrassé de son arme par télékinésie en l'envoyant à l'autre bout de la salle. Je ne comprendrais pas pourquoi plus de Jedi n'utilisaient pas la télékinésie pour combattre, c'était pratique... Il bloqua mon coup de pied et tenta de me déséquilibrer : je tombai, mais me rattrapai en roulade et lui fis un croche-pied qui me donna le temps de me relever et de le frapper à la tête.

    Je me souvenais que quand nous étions enfants, Freyler et moi avions eu une grande discussion sur s'il fallait considérer que frapper quelqu'un à terre était lâche. Pour ma part, j'estimais qu'il valait mieux faire ça qu'attendre qu'il se relève pour prolonger encore plus l'affrontement.

    Moi, pour moi-même : En fait, c'était vraiment des vacances ça.

    Tous les terroristes étant assommés en bonne et due forme, avec sans doutes quelques bons bleus en souvenir de moi, je contactai la police pour qu'ils viennent les récupérer pour les mettre en prison. Ils n'avaient de toute évidence reçu aucun entraînement substantiel, de simples fanatiques profitant du fait d'avoir des armes pour effrayer les gens. Satisfaite, je bâillai. J'espérais que les autres avaient également réussi...

    samedi 20 octobre 2018 - 18:39 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

    17628 Crédits Modo

    Mission : Un été de chevalier Jedi

    Une nouvelle étape de notre mission de vacances qui s’annonce, avec cette fois-ci une intervention minutieuse sur une infime partie de l’archipel où nous sommes et où une activité liée à l’environnement se déroule. L’île en question est une petite plaque de trois hectares de terre tropicale tempérée, couverte de végétation foisonnante au milieu et entourée de larges bancs de sable fin.
    Elle est une étape indéniable pour le tourisme pour ses paysages mais aussi sa faune diversifiée qui comptent des espèces vivantes protégées. La plupart sont même inscrites dans la charte de protection de la nature de la Coalition, ce qui fait que les touristes présents doivent se tenir à distance modérée et ne pas avoir d’interaction qui pourrait nuire à l’écosystème.

    Je me retrouve donc avec Zadyssa sur cette île protégée, non sans oublier les quelques agents de police locale qui nous assistent, et je porte un regard fixe et concentré sur la partie de l’île devant moi : les gens ici ne se doutent pas que les terroristes les ont pris pour cible ce matin. Leur but est de faire des attentats à la bombe aux quatre coins de l’île et donner l'impression aux touristes d'être pris au piège. D’où notre présence à tous les deux… et parce que Kinsa a tenue à s’occuper du casino seule. Je comprends bien qu’elle est plus qualifiée pour se défendre au corps-à-corps mais ce n’est pas une raison judicieuse pour prétexter qui est mieux placé pour faire quoi.
    Enfin bref…
    Vu que les terroristes avaient prévu de faire couler le bateau de croisière, en le sabotant avec deux fois moins d'essence que prévu pour le bloquer en pleine mer pendant une tempête, ils seront surpris de savoir que les passagers auront reçu une initiative de secours. Ce qui nous permet de nous concentrer à présent sur l’île protégée et les visiteurs qui s’y trouvent.
    La plage est très calme en ce moment, même si le temps nuageux et venteux montre qu’il peut éclater d’un moment à un autre, et les visiteurs se content de suivre le sentier aménagé pour la visite de l’île en s’arrêtant de temps à autre pour observer les créatures locales. Nous, de notre côté, sommes autorisés à parcourir l’extérieur du sentier pour mieux intervenir ; notre combinaison imperméable recouverte d’une veste de garde-chasse de l’île nous permet d’avoir ce rare privilège en tant que Jedi.

    Alors que j’observe à la fois les touristes en route lente et les alentours de la côte actuelle, parfois avec un monoculaire de poche emprunté, Zadyssa semble m’interpeller… sans que je lui réponde de suite.

    Zadyssa : - Tu arrives à voir quelque chose d’anormal ? Galen !
    Moi : - Hum ?
    Zadyssa : - Je te demandais si tu arrivais à apercevoir quelque chose qui paraît suspect. Ça fait déjà cinq minutes qu’on suit de près les touristes et c’est trop calme.
    Moi : - Les membres présents du groupuscule doivent attendre le bon moment pour passer à l’acte. S’ils espèrent créer une série d’attentats à chaque coin de l’île, ils doivent surveiller de près le parcours des visiteurs pour que ça fonctionne. Ajoute ça au fait qu’ils doivent voir que la surveillance a doublée et qu’ils se montrent vigilants.
    Zadyssa : - Dans ce cas, on continue de suivre le groupe de visiteurs tout en sondant la Force pour anticiper le danger. (Après une courte période de réflexion.) Il y a une chose que je ne saisis pas, c’est que les Sauveurs de Sesid vont faire des attentats à la bombe sur cette île alors qu’ils veulent que la nature et l’environnement de la planète soit respecté.

    Zadyssa n’a pas tort sur ce point : ces attentats à la bombe sur une île protégée est plutôt idiot quand on souhaite lutter pour protéger l’environnement naturel d’une planète ; le fait que ce soit aussi des nationalistes donne un net contraste avec leur motivation. Une des explosions pourrait aussi bien toucher les touristes que la faune habitante, ce qui peut autant les décrédibiliser que les comparer à des extrémistes écologiques. C’est peut-être déjà le cas.

    Moi : - Y a de fortes chances que les Sauveurs de Sesid soient passés d’activistes écologiques à illuminés déraisonnables. C’est fou comme quoi une volonté trop forte peut devenir un brasier destructeur.
    Zadyssa : - Tu essayes de faire de l’esprit ?
    Moi : - Je n’essaie pas, je le fais. Ou plutôt je ne la fais pas parce que j’expose mon point de vue sur ces derniers évènements passés.
    Zadyssa : - Et à part ça, toujours aucun signe en vue.
    Moi : - Restons encore sur nos gardes, on ne sait jamais.

    Je reporte mon attention sur la plage, observant comme toujours le banc de sable où le sentier passe avec les touristes en marche, et laisse la Force s’infiltrer en moi pour ressentir chaque sensation qui pourrait m’avertir. Un champ de rochers et de quelques récifs peu dangereux apparaît droit devant nous, où une famille de phoques se reposent sur le ventre en se faisant caresser de temps à autre par les vagues qui vont-et-viennent. En apercevant les touristes, ils ne font rien de particulier si ce n’est quelques fois bramer ou changer de position. Rien d’anormal…
    Soudain, mon échine commence à bourdonner au bout de quelques pas. Et l’intensité m’informe que le danger vient de l’intérieur de la jungle. Je consulte rapidement avec mes jumelles vers le lieu et j’aperçois, en utilisant aussi ma Vue amplifiée, des formes nettes se mouvoir entre les arbres. Avec un appareil sous le bras de l’un. J’en informe rapidement ma camarade.

    Moi : - Ils sont là. À une heure et demie.
    Zadyssa : - Tu arrives à les voir ?
    Moi : - Ouaip. Ils sont juste entre les arbres en position accroupie. Tiens, prends les jumelles.
    Zadyssa : - Ça y est, je les aperçois. Ils vont bel et bien vers le groupe de touristes.
    Moi : - Bon, allons-y doucement et interceptons-les.

    D’un hochement de tête, nous nous mettons d’accord et nous nous faufilons discrètement dans l’orée de la jungle pour avancer vers eux. Pour éviter de nous faire remarquer, la position du crabe est certes inconfortable et peu rapide mais au moins elle nous permet de rester bien cachés entre les fougères et les haies sauvages. Je suis devant en raison de ma facilité à marcher comme ça tandis que Zadyssa fait de son mieux pour marcher dans cette posture et éviter de faire du bruit.
    Nous arrivons enfin derrière le groupe de terroristes, cinq seulement, et eux-mêmes se sont arrêtés à une distance modérée du sentier-à-touristes pour observer. C’est là que je remarque que l’un d’entre eux a dans les bras un droïde-souris MSE-6 : je le sonde et découvre avec horreur qu’il est équipé d’une charge détonante dans son corps. Sur un signal de son camarade de gauche, le terroriste lâche le droïde et celui-ci s’en va en direction du sentier en étant téléguidé par l’appareil de l’autre à droite. Je fais signe à Zadyssa, lui indiquant par télépathie que nous devons neutraliser en priorité celui avec l’appareil, puis nous nous approchons prudemment pour ne pas nous faire remarquer. Et alors que le terroriste à l’appareil s’apprête à faire sortir le droïde de l’orée pour le faire détoner, un rictus aux lèvres…
    WWLLLLOUM !
    Je lui envoie une décharge étourdissante de Force en lui pinçant la nuque. Assommé et inconscient, il tombe en lâchant son appareil téléguidant. Les autres terroristes se retournent, paniqués, et sortent leurs blasters. Zadyssa en arrache deux par désarmement télékinétique et moi les deux autres ; ils se ruent aussitôt sur nous en bondissant mais nous ripostons habilement en nous relevant et en distribuant des mandales et des ripostes acrobatiques. Les cinq activistes vaincus, je récupère le boîtier de télécommande et désactive le MSE-6 avant qu’il n’arrive au sentier.

    Moi : - Voilà une chose de faite.

    BOOOOUM !

    Zadyssa : - C’était quoi ça ?
    Moi : - On dirait que ça vient de l’autre côté de l’île. Allons-y !

    Nous laissons donc nos activistes vaincus et assommés pour longtemps, ainsi que les touristes paniqués, pour ensuite courir à travers la jungle pour atteindre l’autre versant de l’île protégée. La faune locale ne prête que peu d’attention à nous et nous regardent simplement passer. Zadyssa et moi arrivons enfin de l’autre côté de la forêt et découvrons la situation.
    La grande étendue de sable devant nous, plane et peu habitée par la faune, est actuellement occupée par une bataille entre les forces de police locale et les activistes-terroristes ; ces derniers ont l’air d’avoir de l’équipement militaire pour contre-attaquer leur arrestation. Sans parler des détonateurs à charge thermique qu’ils lancent sur les policiers pour prendre l’avantage, d’où l’explosion entendue.

    Moi : - On va devoir intervenir nous-aussi.
    Zadyssa : - Mais on n’a pas nos sabre-lasers. Il nous faut s’armer si on veut passer à l’action.
    Moi : - Là ! Regarde. Les policiers ont établi un camp de fortune pour se défendre. Allons-y-nous équiper en armes pour aider.

    Nous courons tous les deux vers l’abri et nous demandons aux agents sur place de nous prêter de quoi les épauler contre les activistes. Nous apprenons par la même occasion que les trois groupes d’activistes présents sur ce versant se sont réunis pour attaquer les forces de l’ordre tandis que celui que nous avons stoppé devait commencer l’attentat. Zadyssa prend sur elle un à deux pistoblasters et moi un seul ; nous découvrons par ailleurs des vibrolames dans un coin et nous en prenons un chacun.
    Nous voici parés pour faire ce que nous faisons de mieux : défendre la paix et la sûreté. Et c’est ce pourquoi nous quittons l’abri de fortune pour nous lancer au pas de course vers les activistes armés. Nous nous séparons en deux pour que chacun s’occupe d’une moitié, ce qui fait dix chacun à tout caser.
    Tandis que la jeune humaine de Metellos intervertit entre le combat à la vibrolame et les techniques de la Force, je continue de courir vers mes cibles qui me canardent… mais se font à leur tour canarder par mes renvois de lame, dans ma main droite, et mes tirs de pistoblaster, dans ma main gauche. Trois premiers s’écroulent après avoir été touchés.
    J’arrive enfin à leur niveau et commence à faire mon numéro artistique : grâce à mes divers entraînements supplémentaires à la cinquième et neuvième forme, je désarme et met à terre illico rapido les sept derniers activistes qui m’entourent. Ils ne s’attendaient vraiment pas à me voir donc ils mettent beaucoup de temps à réagir, ralentis par l’angoisse. Maintenant, y a plus que moi debout.

    Je jette un regard vers le reste des activistes attaquants : Zadyssa leur en fait de toutes les couleurs avec ce qu’elle a appris au cours de sa formation. Si bien que chaque activiste se retourne aussitôt désarmé et tombé à terre assommé. En à peu près… je consulte ma montre… cinq minutes et vingt secondes.
    L’adversaire est à présent neutralisé. Nous pouvons respirer.

    Zadyssa, en me rejoignant : - Ah… On peut dire que ce sont de bien belles vacances.
    Moi : - Pour des hyperactives comme Kinsa et toi, ça ne m’étonne même pas.
    Zadyssa : - Hyperactive, moi ?
    Moi : - Je plaisante. Mais quand même, même si j’ai rien contre un peu d’action, ce n’est pas comme ça que moi j’aurais vu mes vacances. (Longue réflexion) La prochaine fois, on les organisera mieux et on ira sur un monde tantôt sublime tantôt dangereux, comme Lehon par exemple.
    Zadyssa, ennuyée : - Tu dis ça avec beaucoup de sérieux…
    Moi : - Qui sais. En attendant, allons regrouper tout ce beau monde, le menotter et rejoindre le reste des forces au casino. J’en connais une qui doit se demander comment on s’en sort.

    Je sens surtout que ces vacances sur Sesid ont pris une tournure vite désastreuse.

    mardi 23 octobre 2018 - 09:20 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Zadyssa

    Zadyssa

    8745 Crédits

    Mission : Un été de Chevaliers Jedi

    À mon grand soulagement, nous avions réussi à déjouer les attentats prévus sur l'île et les terroristes étaient désormais menottés, prêts à se rendre en prison pour un bon bout de temps. Il n'y avait plus qu'à rentrer au casino pour retrouver Kinsa et le reste de leur petite bande. Ceux qui avaient fui le bunker avaient été rapidement retrouvés par la police et arrêtés, ce qui faisait une ribambelle de terroristes en moins. Ce n'était pas pour me déplaire. Bien que ces combats aient un peu pimentés le quotidien, je ressentais clairement que j'étais fatiguée. D'abord parce que j'avais mal dormi, mais surtout parce que nous avions à peine eu le temps de nous poser depuis la toute première explosion.

    Je bâillai et me frottai les yeux. Ces combats m'avaient plus épuisée que je le pensais. Enfin bon, c'était fini maintenant.

    Officier : Ce sont les derniers ?
    Moi : Oui. Les autres sont déjà en route vers l'île principale pour être jugés.
    Galen : Et c'est tant mieux.

    J'acquiesçai.

    Officier : Bien. Votre navette pour le casino décollera dans quelques minutes. Restez dans les parages.

    Nous le prîmes au mot et ne bougeâmes pas de l'astroport de cette île jusqu'au départ. Je m'assis dans le premier siège venu, m'attachai et laissai ensuite ma tête reposer contre la paroi. J'avais besoin de me poser tranquillement et de me plonger dans la Force : je sentais que ma mémoire profiterait de la moindre occasion pour faire remonter des souvenirs, et je n'avais pas envie de subir ça maintenant. Je me fondis donc dans la Force et méditai. Savoir comment se débrouillait Kinsa m'importait peu : il n'y avait pas de questions à se poser à ce sujet, j'étais certaine qu'elle s'en était sortie sans encombre.

    À cause de la distance entre les deux îles et de la navette pour le moins bas de gammes et en mauvais état, nous mîmes une bonne heure et demie pour rejoindre le casino. Kinsa nous attendait sur la plate-forme, momifiée et les deux amoureux s'embrassèrent, sous mes yeux, en se retrouvant. Je ne pus cacher mon amusement.

    Kinsa : Pas un commentaire.
    Moi : Promis, les tourtereaux.
    Kinsa, d'un ton menaçant : Zaaad ?
    Moi, l'air innocente : Oui ?
    Kinsa : Fais attention, je vais avoir l'occasion de prendre une holophoto pour Zokuron.

    Je lui jetai un regard interrogateur quand un homme richement vêtu s'avança vers nous.

    Homme : Bonsoir, ou bonjour, je suis le gérant du casino, je me nomme Flay. Pour vous remercier d'avoir agi contre ces terroristes et d'avoir protégé notre clientèle, nous avons organisé une fête en votre honneur qui se terminera vers huit heures du matin.
    Moi : Oh non...
    Flay, vexé : Pardon ?
    Moi : Disons que je préférerai me reposer...
    Flay : Vous n'aurez pas souvent l'occasion d'être invitée à une telle fête, jeune fille. Je vous prierai d'en profiter.
    Galen : Nous en profiterons. Nous vous remercions.
    Flay, en s'éloignant : Mais qu'est-ce qu'elles ont toutes à être déprimées par cette annonce... Quelles ingrates !

    Kinsa mit sa main sur mon épaule, m'encourageant, tandis que Galen nous reprochait de ne pas vouloir profiter de cette occasion pour replonger dans nos vacances interrompues.

    Kinsa : Au fait, tu vas devoir prononcer un discours, Zad.
    Moi : QUOI ? Pourquoi moi ?
    Kinsa : L'histoire du prélèvement d'argent, c'est ton idée. La presse compte profiter de cette fête pour montrer que les attentats sont définitivement terminés et que Sesid va prendre un nouveau départ. Cette idée fait partie du lot. Sache que je te soutiens mentalement.

    Je gémis. Une fête mondaine, un discours... je voulais juste dormir, moi ! Mais le pire était à venir : une dame inconnue devait nous préparer. Soit-disant parce qu'on n'était pas assez qualifiés pour le faire. Et le pire dans tout ça ? Kinsa y échappait : un parce qu'elle avait déjà sa tenue, deux parce qu'elle n'avait pas de cheveux. Et elle avait réussi à négocier pour ne pas avoir de maquillage - ce qui s'appliquait du coup à moi aussi. Elle était donc juste là pour nous tenir compagnie.

    Moi : C'est pas juste.
    Kinsa : La vie est injuste, Zadyssa.

    J'étais assise sur une chaise, la tête en arrière et les cheveux dans un lavabo. Ils avaient décidé que mes cheveux n'étaient pas propres et qu'ils devaient être lavés. Je somnolais pendant tout ce temps, souvent réveillée par des flashs qui s'évanouissaient aussi vite. Je finis même pas me saisir de la main de Kinsa qui comprit aussitôt et m'envoya des vagues de Force apaisante.

    Dame qui vient de me torturer : Et maintenant, passons à la robe.

    Elle venait de me faire une coupe de cheveux compliquée que je ne reporterai sans doute jamais et me demandait maintenant de mettre une robe... ce n'était vraiment pas mon jour. Galen était prêt depuis longtemps désormais : ils lui avaient juste passé un costard sophistiqué et mis un coup de gel dans les cheveux. Pourquoi c'était plus long avec moi euh ?

    Heureusement, je survécus à cette seconde torture mais fus ensuite projetée dans le monde effrayant de la fête, accompagnée de Kinsa et Galen. Il me fallait encore y survivre. Mais je savais que je pourrai dormir sur ma grande soeur si je ne tenais pas. Et pour l'instant, mon occupation première était de trouver le buffet parce que je mourrai de faim après cette longue journée ; nous n'avions pas mangé grand-chose ce midi...

    J'avais hâte de retourner sur la plage, loin de tout ce monde et loin de tout ce bruit, et de plonger de nouveau dans cette eau turquoise.

    Fin de la mission

    jeudi 25 octobre 2018 - 19:35 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Ordo

    Ordo

    20524 Crédits Modo

    Mission Légende : Nuages Rouges



    Cela faisait maintenant vingt longues minutes que l'administrateur Pers essayait de convaincre sa sœur de rendre visite à leur concurrent au prétexte d'entamer de nouvelles négociations sur le rachat de la Station Ugnorgrad. Les appels du pieds de l'administrateur Anoléïs et de sa caste se faisaient de plus en plus insistants, la pression financière et les débats que suscitaient cette opération était énorme, mais avec l'appui de la Sénatrice, Païus Pers comptait bien réaffirmer sa volonté de ne pas vendre. C'était un rendez-vous prévu et attendu par tous les habitants de la station. Leur sort en dépendait. Les Jedi, qui avaient vu dans cette visite l'opportunité d'approcher Cloud City et son dirigeant, avaient proposer à l'administrateur Pers d'accélérer les choses suite à la tentative d'assassinat sur sa soeur. Mais la Sénatrice Pers, elle, en tant que politicienne mais surtout en tant que vieille ugnaught grincheuse, était à cheval sur les règles et les plannings. Elle fut néanmoins contrainte de suivre le mouvement quand Païus procéda aux préparatifs pour le trajet. Elle était venue pour ça, après tout.


    La padawan Kinsa et le chevalier Cenovii firent mine de les escorter sans s'intéresser de près à leurs affaires. Évidemment ils n'allaient pas passer à côté d'une telle occasion d'arrêter un administrateur corrompu au point de commanditer un meurtre. Ceno repensait successivement à l'homme qui avait perdu la raison et au tueur, il ressentait le côté obscur chez Anoléïs, avant même de l'avoir rencontré. Une intuition. Son devoir était de faire justice. Mais il devait aussi enseigner à Kinsa comment y parvenir pacifiquement ce qui n'était guère dans ses cordes. Il pensait pourtant y arriver. C'était la volonté de ne pas mettre en danger sa padawan qui le mettait sur la voie. Il avait toujours un côté protecteur avec elle, plus qu'avec Keller ou Eckmül. Peut-être était-ce dû à leurs racines communes.


    A bord de la navette qui transportait la délégation d'Ugnorgrad jusqu'à Cloud City, les discussions allèrent bon train. Telles deux ombres, les Jedi écoutaient tout se cachant dans la Force. Ils étaient là, derrière la famille Pers, mais étaient à peine perceptibles. Les échanges entre le frère et la sœur étaient forts intéressants.



    Sénatrice – Il n'y a pas lieu de s'inquiéter d'Anoléïs, voyons, il a toujours été correct en affaires, oui, il a souvent donné aux pauvres gens, et c'est un gentleman.

    Païus – Tu ne vois pas qu'il essaye d'acheter notre population ? Beaucoup des nôtres tombent dans le panneau et soutiennent la vente d'Ugnorgrad !

    Sénatrice – C'est impossible. Les Ugnaughts sont loyaux, ils ne le soutiendront pas peu importe ses offres mirobolantes. Je vais le lui dire et nous resterons en bons termes.

    Païus – Ce n'est pas comme ça que ça marche. Son conseil d'administration ne recule devant aucune bassesse pour s'approprier tous les gisements, ils nous prennent à la gorge et bientôt ils pourra acheter tout Bespin ! Ils n'aiment pas qu'on leur résiste, notre indépendance est menacée ! Et qui a envoyé ce tueur à ton avis ? Tu es la principale opposante au rachat, c'est un excellent mobile !

    Sénatrice – Tu te trompes, j'ai beaucoup d'opposants partout dans la galaxie, il aurait pu être envoyé par n'importe qui. Cela est déjà arrivé.

    Païus – Peut-être que tu as raison et que je suis paranoïaque... Mais je me méfie de lui. C'est un requin.

    Sénatrice – Il faut accepter la concurrence mon frère. Occupe-toi de ta station et laisse-moi les négociations.



    L'administrateur Pers n'était pas tranquille et pour cause, lui connaissait les moyens employés par les gens tels qu'Anoléïs, lui vivait la pression au quotidien. Il pensa alors aux Jedi et les chercha du regard. Il les vit derrière eux, le grand Mandalorien lui adressa un hochement de tête lent et assuré. Cela le rassura quelque peu. Kinsa et Ceno n'avaient rien manqué de la discussion, leurs soupçons coïncidaient avec ceux de Païus. Pour eux, la Sénatrice était bien trop insouciante et ne méritait clairement pas son rang. Elle ne mesurait pas le danger même après avoir été la cible d'un assassin, elle ne se rendait pas compte qu'elle exposait dangereusement son peuple mais aussi elle-même. D'un autre côté, elle constituait un appât de choix pour les Jedi qui allaient guetter le moindre faux pas de leur hôte. Un peu plus tard, la navette se posa sur une des plates-formes de Cloud City. L'administrateur Anoléïs en personne était présent sur la plate-forme, prêt à accueillir la délégation. L'enquête pouvait continuer.



    Ce message a été modifié par Ordo le mardi 13 novembre 2018 - 17:34

    jeudi 08 novembre 2018 - 02:40 Modification Admin Réaction Permalien

  • PSW
  • Avatar Zokuron

    Zokuron

    2044 Crédits

    Mission: Négociations troublées.

    Kinsa et son padawan font un tour sommaire du bâtiment pour s'assurer des mesures de sécurité mises en place par les locaux. Pendant ce tour, la chevalier demande à son apprenti d'être vigilant, aussi bien au niveau de ses sens qu'à travers la Force. Toute étrangeté ressentie se doit d'être rapportée.
    Mais Zokuron ne ressent rien. Rien d'anormal, du moins. A la place, il découvre le fonctionnement émotionnel des gens civilisés. Ceux qui s'ennuient dans leur travail, ce qui sont stressés, ceux qui éprouvent de la rancune envers leurs supérieurs, et surtout ceux qui simulent très bien l'amabilité alors qu'ils ressentent du mépris. C'est un monde nouveau pour lui, un monde où il ne se sent pas en sécurité au milieu de tous ces faux-semblants.

    Finalement, l'heure du début de la séance approche. Kinsa envoie alors Zokuron pour être présent lors des débats, tandis qu'elle pousse davantage son évaluation sur la sécurité. Ce dernier obéit sans discuter, bien qu'il se sente comme envoyé dans la gueule de l'akul. Quoi qu'il en soit, il est à son poste lorsque les représentants s'installent, et que le président de la réunion ouvre les discussions.

    Selon les couleurs et les emplacements, Zokuron distingue sept maisons. Deux importantes, qui s'opposent, et leurs alliés respectifs. Chaque camp est assit d'un côté de la longue table, de sorte à ce qu'ils soient tous face à face. Il reconnait également les représentants qui ont abordé Kinsa, présents parmis les maisons les plus influentes. Déjà maintenant, le padawan sent que la situation dépasse de loin son entendement.

    Il porte ensuite son attention sur l'extérieur. Le couloir qui se trouve derrière lui, la vue sur le paysage dégagé présent derrière la baie vitrée en face de lui, et la salle, plus petite, qui se trouve à sa gauche, dont la porte d'entrée jouxte la salle où il se trouve actuellement. Rien à signaler. Pour le moment. Il diminue alors sa concentration dans la Force, restant toutefois vigilant au moindre signe, pour reporter son attention sur l'intérieur de la salle ainsi que sur ses résidents.

    Le togruta ne comprend guère le conflit qui oppose les personnes présentes. Si le président demeure neutre et se contente d'annoncer le thème des débats, les concernés réagissent avec fougue et acharnement. L'indignation et la rancune s'imposent régulièrement en maîtres, chacun réclamant justice et compensation à la mémoire de tel évènement ou traité passé. Dans le même temps, s'oppose à cela le dédain, si ce n'est le mépris, voire même parfois une franche moquerie qui vient aussi souvent que nécessaire mettre à bas les demandes vociférées par les premiers.

    Zokuron oscille entre l'attention qu'il porte aux discussions mouvementées et celle qu'il projette aux alentours. De temps en temps, il espère que Kinsa ne tardera plus à le rejoindre, car il se demande s'il sera à la hauteur pour intervenir au milieu de gens si énervés et si doués pour reporter la faute sur autrui. Malgré cela, il reste, collé à son mur, droit et immobile, seul son regard vagabondant.

    Puis, le padawan se surprend à s'interroger sur les débats qui lui semblent si stériles. Il se surprend à s'y intéresser, se demandant comment trouver une solution à un sac de noeuds aussi inextricable. Naturellement, la question suivante qui apparait dans son esprit concerne la légitimité. Qui est l'agresseur ? Qui est l'agressé ? Par quel moyen, dans quelle mesure et depuis quand ? Qui a commencé ce conflit et pourquoi ?
    Le problème est que les discussions entre les représentants ne lui permettent pas de faire la lumière sur ces questions, puisque chacun tente de se faire important avant que l'adversité ne réduise cette importance à néant.

    Puis, soudain, une lumière approche depuis le couloir. C'est l'aura de Kinsa, Zokuron la reconnaitrait entre mille. Un sentiment de soulagement monte en lui de ne plus se savoir seul, mais ce sentiment ne dure pas longtemps. La chevalier s'adosse quelques instants au mur, sans doute pour s'assurer que tout se passe bien via la Force, puis poursuit son chemin. Le padawan se résout alors définitivement, il sera seul pour aujourd'hui.

    La séance prend finalement fin après plus de quatre heures de débat houleux. De ce que le togruta peut estimer, pour le moment rien n'a avancé entre les opposants. La grande majorité quitte la salle avec des pensées noires dans leur esprit. Zokuron finit par quitter la pièce à son tour, après avoir été convié à de nombreuses reprises aux repas des représentants ce soir. Il est bien heureux de se réfugier dans une réponse type simple accompagnée d'un sourire: "Merci, mais cela ne dépend pas de moi."

    Sa maître l'attend dans le couloir, un peu à l'écart pour éviter les représentants. Elle accueille Zokuron avec un franc sourire et demande:

    Kinsa: Alors, ça s'est bien passé ?
    Zokuron: On peut dire ça, rien à signaler en tout cas. Et de ton côté ?
    Kinsa: Rien non plus. J'ai fait renforcer la sécurité à certains endroits, mais à part ça, rien d'inquiétant.
    Zokuron: Espérons que ça continue comme ça. Au fait, j'ai eu pas mal d'invitations au repas des maisons, ce soir. Je sais pas quoi en penser...Je devrais y aller ou pas, d'après toi ?

    Kinsa se détache du mur à ce moment là et entraîne Zokuron dans une marche à travers le bâtiment jusqu'à l'appartement qui leur est réservé, tout en répondant à son padawan. Ils en profitent de même pour débriefer la séance, que Zokuron décrit à sa maître le plus fidèlement possible, mais sans être certain de comprendre le sens de ce qu'il rapporte. Kinsa, en retour, explique les actions et réactions des représentants, en tentant de faire en sorte que son jugement négatif à propos de ce genre de personne ne vienne pas trop entâcher ses paroles....

    lundi 12 novembre 2018 - 20:25 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

    12884 Crédits Modo

    Mission : Négociations troublées

    J’avais laissé Zokuron seul pour assister à la séance et surveiller les politiciens. J’aurais très bien pu y aller avec lui, n’ayant pas vraiment quelque chose d’autre à faire, mais je voulais voir comment mon padawan se débrouillait quand je n’étais pas dans les parages. Après tout, il était grand à présent. A la fin de la réunion, j’allai le rejoindre et m’informai de son déroulement.

    Moi : Alors, ça s'est bien passé ? 
    Zokuron: On peut dire ça, rien à signaler en tout cas. Et de ton côté ?
    Moi : Rien non plus. J'ai fait renforcer la sécurité à certains endroits, mais à part ça, rien d'inquiétant. 
    Zokuron: Espérons que ça continue comme ça. Au fait, j'ai eu pas mal d'invitations au repas des maisons, ce soir. Je sais pas quoi en penser...Je devrais y aller ou pas, d'après toi ?

    Je me détachai du mur, prenant quelques secondes de réflexion. Normalement, nous n’étions là que pour assurer la sécurité des négociations, mais assister au repas nous permettrait de laisser traîner une ou deux oreilles indiscrètes aux différentes tables… De plus, refusait serait sans doute perçu comme une offense diplomatique que je préférais éviter… J’exposai ces réflexions à Zokuron, qui conclut :

    Zokuron : Alors, on y va ? 
    Moi : On y va. Surtout, essaie de parler le moins possible. Les politiciens, c’est comme les polices locales : « tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous ». 
    Zokuron : Tu as beaucoup respecté cette règle ?
    Moi : Eh bien, une fois j’ai traité un représentant de l’Empire de poule mouillée. 

    Le Togruta laissa échapper un petit rire.

    Zokuron : Vraiment ?
    Moi : Vraiment. A ma décharge, j’avais quinze ans. Mais quoi qu’il en soit, il faut être poli, courtois, et surtout ne pas exprimer son opinion. 
    Zokuron : Compris. 
    Moi : Maintenant, raconte-moi cette réunion…

    Mon padawan s’empressa de me narrer les divers débats qui avaient animé l’assemblée pendant que je sécurisais les lieux. Ce que j’en retins furent des disputes stériles qui ne mèneraient pas à grand-chose s’ils ne modéraient pas un peu leur ego ; mais je m’abstins de teinter les explications qui suivirent de subjectivité. J’avais fini par comprendre en partie les tenants et aboutissants de l’affaire…

    Puis, nous nous rendîmes dans les quartiers qui nous avaient été attribués le temps de notre mission. Nous avions deux heures avant le dîner, que nous exploitâmes à exercer notre sens du Danger, ce qui pouvait se montrer très utile dans certaines situations. 

    Puis, ce fut le moment d’aller au dîner. Pour ne pas me mentir à moi-même, j’étais un peu nerveuse. Je l’étais toujours dans ce genre de situations. Cela faisait partie de moi, et de mon héritage Mandalorien qui comprenait la franchise. Or, les politiciens étaient tout sauf francs. Tout n’était que faux-semblants et manipulation, deux choses que j’exécrai autant qu’elles me mettaient mal à l’aise. Sentir les regards de jugement sur moi de la part de personnes qui ne me connaissaient ni d’Ashla ni de Bogan était une des choses les plus difficiles. Mais je gardai la tête haute et restai assurée. Cela faisait partie du rôle du maître de montrer l’exemple en étant sereine en toutes circonstances.

    Le dîner avait lieu dans une vaste salle où était dressée une table à la mode de Serenno. Le faste du lieu faisait également partie des choses qui me rendaient mal à l’aise. Je n’appartenais pas à ce monde, loin de là, comme Zokuron. Courtoisement, on nous indiqua deux places où nous installer, tandis que les différents représentants s’asseyaient en se dévisageaient. L’hostilité présente dans la salle était palpable, et était très loin de rendre l’ambiance plus agréable. Toutefois, après des premières minutes silencieuses, quelques conversations formelles s’engagèrent. J’étais satisfaite que personne ne nous adresse la parole, jusqu’à ce que Jeran Abren, assis à côté de moi, se tourne et badine :

    Abren : Comment trouvez-vous Serenno, mademoiselle Talik ?
    Moi: De ce que j’ai pu voir, c’est une très belle planète. L’architecture est particulièrement raffinée. Vous pouvez en être fiers.
    Abren : Je suis bien d’accord. Saviez-vous qu’un de nos hall s’appelle le hall Ven Zallow en l’honneur d’un de vos Maîtres Jedi qui a protégé Serenno ?
    Moi : Je l’ignorais ! Maître Zallow était en effet un grand homme.

    Entre temps, l’entrée fut servie, constituée de mets apparemment typiques de la planète que j’ingérai tant bien que mal. Soudain, un cri retentit :

    Délégué : Le comte Teramo s’est évanoui !

    Aussitôt, je me levai et me précipitai auprès dudit comte. Au premier coup d’œil, je constatai qu’il n’y avait plus d’espoir pour lui. La mousse autour de ses lèvres indiquait clairement un empoisonnement. Au cours de mes années padawan, j’avais déjà été confrontée à ce genre de situation… Et j’en avais tiré quelques conclusions.

    Moi : Je vais vous demander à tous de rester calmes et de ne pas bouger d’ici. 
    Zokuron : Il a été empoisonné…
    Carena Foorin : Empoisonné ? Je pensais que vous étiez censés assurer la sécurité de cette rencontre !

    De nombreuses exclamations suivirent. Craignant que cela dégénère, je montai d’un ton.

    Moi : Silence ! 

    Cette injonction calma immédiatement l’assemblée. Après avoir inspiré un grand coup, j’ordonnai :

    Moi : Personne ne sort de cette pièce tant que je ne dis pas le contraire. C’est un meurtre. Dans une période de trêve. Ainsi, jusqu’à ce que le coupable n’est pas démasqué, tout le monde est confiné ici. 

    Aucun bruit ne me répondit. C’était déjà une bonne chose, ils étaient impressionnés par moi. D’expérience, je savais que dans les situations de crise, mieux valait que quelqu’un qui savait ce qu’il faisait prenne les rênes. Heureusement, j’avais Zokuron avec moi, il saurait m’épauler efficacement. 

    Moi : Bien… Il y a deux heures, j’ai vérifié la nourriture et les couverts, il n’y avait rien. Donc, je veux savoir tout le monde qui a pu toucher l’un ou l’autre. Qu’a-t-il mangé en dernier ?
    Délégué : Je crois que c’était du vin qu’il a bu… 
    Moi : Quelqu’un d’autre en a bu ?
    Carena Foorin : Oui, moi. Et je suis toujours en vie.
    Moi : Alors le poison était probablement sur son verre… 

    Je pris une serviette, et m’en servis pour prélever un peu de matière sur le verre. Ce n’était pas très orthodoxe, mais depuis peu mon datapad était équipé d’une fonctionnalité qui lui permettait de reconnaître les différentes molécules. Cela pouvait avoir plusieurs utilités, mais évidemment quand il s’agissait de reconnaître un poison… Je n’avais plus besoin de l’envoyer à l’Académie pour analyse. 

    « Le bon d’avoir passé douze ans de la carbonite », songeai-je. A certains égards, c’était comme un voyage dans le temps. La technologie avait évolué dans beaucoup de domaines, et c’était plutôt pratique. 

    Moi : Je vais être obligée de vous interroger un par un. Zokuron m’aidera. Coopérez, ce sera plus agréable pour tout le monde…


    Ce message a été modifié par Kinsa-Talik le samedi 08 décembre 2018 - 19:50

    samedi 08 décembre 2018 - 19:44 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Zadyssa

    Zadyssa

    8745 Crédits

    Mission : Un pilote fantôme
    Lieu : Balmorra
    Date : 195 ap.BY
    Participants : Zadyssa Yunixy (Chevalière Jedi, Humaine), Enoliwen Koter'nak (Padawan, Bothan)

    Aujourd'hui était un grand jour. Ce matin, j'avais reçu une nouvelle mission ainsi que l'autorisation de pouvoir emmener mon padawan, Enoliwen. J'avais hâte de lui annoncer la nouvelle et je le trouvai rapidement : il déjeunait à la salle commune. Aussitôt, je l'abordai :

    Moi : Alors, Eno, comment ça va ?
    Eno : Je vais bien, et toi ? Tu as l'air contente.
    Moi : Ce sera contagieux. J'ai une grande nouvelle à t'annoncer : nous partons en mission !

    Son visage se fendit d'un large sourire tandis que ses yeux pétillaient de joie. Mais passé ce moment d'excitation, il me demanda immédiatement s'il serait à la hauteur, et je l'arrêtai avant qu'il ne continue sur sa lancée :

    Moi : Si je t'y emmène, c'est que je sais que tu pourras être utile. Ne stresse pas et respire bien, ça va bien se passer, j'en suis sûre. Et finis vite de manger ! On part dans trente minutes !
    Eno : Oui, maître !

    J'esquissai un sourire. Je lui avais au préalable expliqué ce qu'il devait prendre pour une mission. Il me rejoignit devant mes quartiers vingt minutes après et nous nous dirigeâmes d'un pas tranquille en direction des hangars. Il en profita pour m'ensevelir sous une avalanche de questions :

    Eno : On va sur quelle planète ? Qu'est-ce qu'on doit faire ? Ce sera dangereux ? Ce sera long ? Est-ce qu'on devra se battre ? Et...
    Moi : Patience, jeune padawan. Je t'expliquerai tout ça dans le vaisseau.

    Et c'est ce que je fis une fois être passée en hyperespace. Enoliwen était assis dans le siège du copilote, juste à côté de moi.

    Moi : Nous allons sur Balmorra. Plus précisément, dans un village de mineurs non loin du Canyon de Gorinth et de l'avant-poste Victoire. Ils ont demandé notre aide parce qu'un vaisseau étranger ne cesse de voler les minerais qu'ils récoltent. Aux dernières nouvelles, lorsqu'ils ont essayé de se défendre, il leur a tiré dessus. Mais le plus étrange, c'est que, d'après eux, il n'y a pas de pilote, donc impossible de savoir de qui il s'agit. J'ignore s'il est possible de piloter un vaisseau à distance mais je suppose que oui, du coup. Les questions qui se posent, c'est : est-ce que c'est un voleur isolé ou appartient-il à une bande, ou autre ? Et l'autre, c'est : pourquoi fait-il ça ?
    Eno : D'accord. Alors qu'est-ce qu'on va faire ?
    Moi : Pour l'instant, on va rencontrer ces mineurs. Ensuite, on cherchera un moyen d'identifier ce voleur.
    Eno : On ne pourrait pas le suivre en vaisseau ? Pour savoir où est sa base.
    Moi : Si, mais...

    Comment lui dire que Kinsa m'avait interdit de piloter parce que j'étais un danger publique quand je commençais à faire autre chose que de la ligne droite, un décollage ou un atterrissage ? Finalement, je ne lui dis rien et l'incitai à méditer pour se vider l'esprit de toutes pensées inutiles. Il obtempéra et nous méditâmes, me permettant de réfléchir. Enoliwen avait raison, il faudrait finir par le suivre. Mais nous pourrions commencer par lui coller un mouchard afin de voir si on obtient quelque chose ainsi.

    Et il y avait autre chose qui m'inquiétait. Balmorra... C'était la planète sur laquelle était la base du gang d'Adeya Yunixy, ma tante. Et s'il était lié à cette histoire ? C'était peu probable, mais on ne savait jamais... Je posai ma main sur la broche que m'avait offerte Kinsa pour me rassurer. Je n'avais aucune raison d'avoir peur et il y avait très peu de chances qu'Adeya s'en prenne à de simples mineurs. Aucune raison d'avoir peur.

    Je me fondis alors complètement dans la Force et y restai un certain temps, apaisée et en harmonie avec elle. C'était toujours agréable et revivifiant. Lorsque j'émergeai, je constatai qu'on m'avait laissé un message et qu'il venait de Kinsa. Il disait, en subtance : "Que la Force soit avec toi", et il émanait apparemment également de Zokuron, ce qui me fit sourire.

    Quelques heures plus tard, nous atterrîmes, accueillis par le village dont les visages rassurés de nous voir me firent plaisir, tout comme me signifièrent qu'ils étaient sur les nerfs.

    samedi 22 décembre 2018 - 13:26 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Zadyssa

    Zadyssa

    8745 Crédits

    Mission : Un pilote fantôme

    Je me laissai tomber sur le lit qui m'avait été attribuée, songeuse. À tel point que je n'entendis même pas la question de mon padawan et que ce dernier dut me la reposer.

    Moi : Excuse-moi, je réfléchissais... Et pour être honnête, je ne sais pas exactement.

    Je fixai à nouveau ce vaisseau si particulier, dans l'espoir d'y trouver un indice. Peine perdu. Las, je soupirai.

    Moi : Il faudrait qu'on ait affaire à lui, ça nous permettrait de renouveler nos hypothèses. Là, la seule chose que nous avons en plus, ce sont les données sur ledit vaisseau et la fréquence de ses venues. Le problème, c'est que le vaisseau ne nous dit rien et que ses venues sont aléatoires. Cela signifie qu'il cherche à brouiller les pistes, à être imprévisible. Et il réussit bien son jeu. D'un autre côté, ça signifie aussi qu'il ne vole pas les minerais pour un besoin journalier, ça a plutôt l'air d'être un approvisionnement régulier monté pour ne pas se faire attraper.
    Eno : Oui...

    Je m'allongeai sur mon lit en fixant l'image du vaisseau qui nous avait été donnée.

    Moi : Il faudrait voir si ce village est le seul à pâtir des activités de ce fantôme.

    Je me redressai brusquement.

    Moi : Voilà, c'est ce que l'on va faire ! Il est passé il y a trois jours, il ne reviendra pas de sitôt. Ça nous laisse quelques jours pour enquêter.
    Eno : Et si on ne trouve rien ?
    Moi : Alors on avisera. En attendant, repose-toi; la nuit ne va pas tarder à tomber et demain sera une rude journée. Ne me dis pas que tu t'es déjà suffisamment reposé pendant le trajet : c'est souvent au milieu de la mission qu'on est le plus fatigués. Alors dors. Je vais chercher des informations sur les autres villages et visiter le hangar. Je reviens dans peu de temps.

    Ainsi, je retrouvai Lenris auprès des blessés, à l'infirmerie. Il répondit volontiers à mes questions et j'appris qu'il existait trois autres villages miniers aux alentours. Le plus proche était à une soixantaine de kilomètres et je décidai que nous allions commencer par celui-ci.

    Le lendemain matin, Eno et moi quittâmes nos hôtes pour nous rendre aux villages. Le trajet fut rapide et je le laissai même piloter quelques minutes, amusée par son air émerveillé. Nous atterrîmes à un kilomètre de ce dernier puis finîmes le chemin à pied, jusqu'à pénétrer dans l'enceinte du village. Aussitôt,des regards méfiants se posèrent sur nous tandis qu'une personne accourait dans notre direction. C'était un humain, imposant et couvert de poussière : il venait probablement de sortir des mines. Il portait de simples haillons et avait une pioche à la main. Je perçus furtivement qu'elle était couverte de cloques et me rendis compte que les conditions de vie de ces personnes étaient abominables... Il faudrait y remédier. Même si ce n'était pas la priorité pour le moment. Je me présentai :

    Moi : Bonjour, je suis Zadyssa Yunixy, Chevalière Jedi, et voici mon padawan, Enoliwen Koter'nak. Nous venons juste pour vous poser quelques questions à propos d'un étrange vaisseau.

    Aussitôt, l'homme se ferma tandis qu'un sourire se dessinait sur mon visage. Il savait quelque chose ! Enoliwen parut le percevoir également car il me jeta un regard triomphant que je lui rendis.

    Mineur : Je... Je m'appelle Konra. Suivez-moi, c'est mieux de parler au calme.

    En échangeant un regard intrigué avec mon padawan, je lui emboîtai le pas et nous nous retrouvâmes dans une maisonnette. Il entra directement dans le vif du sujet, comme s'il voulait s'en débarrasser au plus vite :

    Konra : Il y a deux mois, des gens que nous ne connaissons pas nous ont demandé de donner une partie de nos minerais. Évidemment, nous avons refusé et ils nous ont menacé. Au départ, nous n'avons pas pris leur menace au sérieux et... ils ont frappé fort. Ils ont tué une dizaine de nos compagnons et ont juré de recommencer si on n'obéissait pas. On a tenté de faire remonter cette information à la capitale, mais sans succès. Alors on a obéi... et on obéit toujours...
    Moi : Pouvez-vous me décrire ces personnes ?

    Il secoua négativement la tête.

    Konra : On ne les a jamais vu. Ils apparaissent toujours sous forme d'hologramme, le visage encapuchonné.
    Moi : Je vois...
    Eno : Et ils ont proposé ça à tous les villages miniers ?

    Konra acquiesça.

    Konra : Seul le village d'où vous venez a refusé et se dresse toujours contre eux. Mais c'est au prix de pertes, comme vous pouvez le constater. Ils ont décidé d'arrêter de tuer quand ils se sont rendus compte qu'il n'y aurait plus assez de mains d’œuvre s'ils continuaient. Alors maintenant, ils volent et tuent, parfois.
    Moi : C'est insensé...
    Eno : Ils ne nous ont jamais parlé de ça !
    Moi : Tu te doutes bien qu'ils n'allaient pas avouer qu'ils mettent en danger leurs habitants. Attends qu'on retourne là-bas, tu vas voir.

    Mon ton s'était fait froid. Mettre la vie de villageois en danger pour leurs minerais... C'était inconscient et terrible. Ils allaient la sentir passer. Ils auraient dû capituler puis nous appeler à l'aide ! En secouant la tête, je remerciai Konra et lui promis de régler l'affaire. Ensuite, nous rejoignîmes le vaisseau en silence, jusqu'à ce qu'Enoliwen m'interroge :

    Eno : Tu vas...
    Moi : Les engueuler, oui.

    Il ne dit rien et j'ajoutai :

    Moi : Et s'ils ne me prennent pas au sérieux parce que j'ai dix-sept ans, ça risque d'être encore plus désagréable pour eux.

    Et quand nous arrivâmes au village et que je me préparai psychologiquement à les sermonner, un vaisseau passa au-dessus de nos têtes. C'était le vaisseau !

    lundi 07 janvier 2019 - 19:04 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

    12884 Crédits Modo

    Mission : Nuages Rouges

    La suite de notre mission consistait en escorter la sénatrice lors de sa rencontre avec l’administrateur que nous suspections, Anoléïs. C’était évidemment du pain béni pour notre enquête, car cela nous permettrait de l’approcher sans éveiller sa méfiance, puisque notre présence serait normale. 

    En sortant de la navette, je vis que l’administrateur était là pour nous accueillir. Avant d’embarquer, maître Cenovii m’avait bien conseillé d’ouvrir l’œil. Il ne fallait pas laisser quelque chose d’important nous échapper. Cependant, je n’étais pas assez douée en empathie pour détecter ou non le mensonge, à moins que la personne mente très mal : il me faudrait donc me fier à mes yeux et à mon seul instinct. Alors que la sénatrice s’avançait, je réglai mon pas sur celui de mon maître et comme lui, restai légèrement en retrait tandis que la sénatrice et Anoléïs se saluaient des civilités d’usage.

    Anoléïs : Madame la sénatrice…je suis ravi de vous accueillir ici. Permettez que je vous invite à une modeste collation.
    Pers : Je serais bien ingrate de refuser. Mais ne perdons pas de vue le but de ma venue ici.
    Anoléïs : S’entend. Mais qui sont ces deux personnes qui vous accompagnent ? Je ne crois pas que nous ayions été présentés…
    Ceno : Maître Cera Ordo, et voilà ma padawan Kinsa. Nous protégeons la sénatrice.

    Il nous salua d’un léger mouvement de tête, et je fis de même.

    Anoléis : Un plaisir de vous rencontrer, mais je peux vous assurer qu’ici, la sénatrice Pers ne craint rien. 
    Ceno : Je n’en doute pas.

    Je manquai de lever les yeux au ciel. La Force savait que je détestais ces mondanités… Sans compter l’hypocrisie qui était presque palpable dans l’atmosphère. Cela me donnait la nausée. Comment les gens pouvaient-ils supporter ça à longueur de journée ? Mais je me forçai à sourire et à suivre mon maître. Je le sentais, lui non plus n’étais pas dans son élément, et en un sens cela me rassurait. Cette situation ne lui plaisait pas plus qu’à moi. 

    Je repensai alors à ce que l’un des padawans m’avait jeté lorsque j’étais au Temple, dans un cours de diplomatie, et je serrai inconsciemment les poings. « De toute manière, les Mandos comprennent que la guerre ! ». C’était faux. Je comprenais la paix. Je comprenais la compassion. Je ressentais l’idéal de la protectrice à chaque fois que je voyais quelque chose qui venait titiller mes principes. 

    Nous suivîmes la sénatrice jusqu’à l’intérieur, les sens en éveil. Je doutais qu’Anoléis tente quelque chose dans cette situation, mais on ne pouvait jamais être sûr de rien… De plus, j’essayais de discerner une once de malveillance dans son attitude, dans ce qu’il émettait dans la Force, mais pour l’instant, rien.

    Alors que les politiciens discutaient, Ceno se pencha vers moi et me souffla :

    Ceno, bas : Je veux que tu ailles fouiller le bureau d’Anoléis pour chercher la moindre chose suspecte que tu pourras trouver. 
    Moi, bas : Mais, maître, n’est-ce pas… Illégal ?
    Ceno, bas : Parfois il faut enfreindre les règles pour la bonne cause. Tu te rappelles où est son bureau ?

    J’acquiesçai. Lors du bref tour des lieux, il nous avait indiqué en passant devant une porte dorée que celle-ci était son bureau. Je réfléchis à toute vitesse : comment allais-je faire pour entrer ? Il y avait un garde devant ce dernier. Mais je n’eus pas le temps de planifier que mon maître m’indiquait déjà de m’éclipser discrètement. 

    Ok, discrétion, me répétais-je plusieurs fois. Tu connais ça. Et maintenant tu as la Force.

    Heureusement, les couloirs étaient plutôt vides et à chaque fois que je sentais quelqu’un arriver je me cachais ; et j’avais une bonne mémoire. Lorsque j’arrivai dans le couloir du bureau, je sortis une tête du coin pour vérifier que le garde était toujours là. Il n’avait pas bougé d’un iota.

    Haar’chak… Il était temps de me servir de mon cerveau. Je repérai alors un meuble dans la direction opposée, et une idée fleurit dans ma tête. Après m’être concentrée, je me servis de la télékinésie pour le faire bouger, assez pour qu’il fasse du bruit. J’espérais ainsi attirer l’attention du garde, qui tomba dans mon piège. Alors qu’il s’éloignait pour vérifier, je respirai un grand coup et avançai dans le couloir, avant de me glisser dans le bureau, dont la porte n’était pas verrouillée. 

    J’étais entrée. Au moins une chose de faite. Je me préoccuperais de comment sortir plus tard. Pour le moment, je devais me dépêcher, et fouiller la pièce. J’avisai directement le terminal, qui paraissait être le plus susceptible de contenir des informations intéressantes. Nerveuse, je tâchai toutefois de maîtriser mon anxiété et d’accomplir ma mission avec calme. 

    Alors… Je parcourus rapidement les dossiers, avant de tiquer sur un nom : « station ugnaught ». Bingo ! Je cliquai dessus sans tarder, et me retrouvai désemparée devant la multitude de fichier qui commencèrent à défiler. 

    Cinq minutes plus tard…


    J’étais toujours devant le terminal et je n’avais rien trouvé de compromettant. Le contrat paraissait honnête, prévoyant notamment l’emploi d’Ugnaughts. J’en étais presque déçue. J’avais même recherché le nom de Jaateis, et découvris qu’il avait été renvoyé parce qu’il buvait au travail. Je pris alors l’initiative de taper « venin de serpent des marais de Vjun » et retins mon souffle… Et un fichier apparut. Je retins un cri de victoire et l’ouvrit. C’était le rapport d’une enquête sur l’attaque de la sénatrice…mais rien qui puisse identifier Anoléis comme en étant le commanditaire. En réalité, il paraissait plutôt soucieux de la situation. Un enregistrement holographique en annexe le montrait en effet en train de recevoir la nouvelle et d’ordonner qu’on mène l’enquête. Soit c’était un très bon menteur et d’autres fichiers étaient dissimulés par un mot de passe, soit…

    J’entendis alors des pas s’approcher. Paniquée, j’éteignis tout et me dissimulai dans un recoin de la pièce, le souffle court. Si on me trouvait… Adieu la discrétion. 

    Quelqu’un entra : c’était Anoléis et quelqu’un d’autre. Il renvoya le garde, laissant la porte ouverte. Cela ne durerait pas, et je ne pouvais me permettre de rester là pour espionner, le risque était trop grand. Je me ferais prendre, à coup sûr. J’usai alors de la même stratégie qu’avant : faire bouger légèrement un objet par la Force pour détourner l’attention, puis me faufiler dehors. J’avais eu de la chance…

    mercredi 30 janvier 2019 - 21:00 Modification Admin Réaction Permalien

  • PSW


Merci de vous connecter grâce au formulaire ci-dessous ou de vous inscrire afin de participer aux discussions...


Evénements

Encyclopédie

  • Le Varactyl --- Natif d’Utapau, cet animal est un parfait mélange entre un reptile et un oiseau. Il garde les écailles épaisses ainsi qu’une peau verdâtre typique aux reptiles. (Espèces & Civilisations - Animaux)
  • Walluga --- Les wallugas étaient de grandes créatures prédatrices qui ont vécu sur Kashyyyk, la planète des wookies. (Espèces & Civilisations - Animaux)
  • Tarfful --- Tarfful est un général Wookie qui combattit aux côtés de Chewbacca durant la Guerre des Clones. (Personnages - Armée Wookie)
  • TIE/hbm Heavy Bomber --- Le TIE Bomber fut conçu par les ingénieurs de Sienar Fleet Systems pour remplacer le vieux TIE/gt. (Vaisseaux - Chasseurs)
  • Souris de mer --- Cette petite créature amphibie était indigène au monde orageux et couverts d’océans Kamino. (Espèces & Civilisations - Animaux)

PSW v8 - Mentions Légales - Vos choix de cookies - Contact - Rejoignez-nous !
© 1999-2024 STEREDENN / AW / PSW
© & ™ Lucasfilm Ltd. © Disney


Aide