Atelier de sabre-laser (page 4)

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    galen-starkyler

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    Zokuron Ta’a – 3ère étape : Taillage et raffinage du cristal

    Je repasse à l’Atelier pour voir où en est le jeune togruta qui passe la troisième étape. La salle est silencieuse mais je me doute aussitôt qu’il a bientôt de faire quelques corrections sur son cristal. Je vois que Zokuron revient de la paillasse après deux minutes et s’approche de moi.

    Moi : - C’est bon ?
    Zokuron : - Oui, tiens le voilà.

    Il me donne son cristal et le prend entre mon pouce droit et mon index pour le tenir fermement. Je le place en face de mon visage, pile devant mes yeux, et reprend mon analyse : le cristal ainsi taillé en forme de pendule ne présente plus d’impuretés oubliées, son cœur est encore intact et l’épaisseur est conforme à ce dernier pour éviter qu’il se brise ; l’éclat vert est plus propre que sous sa forme initiale et il filtre mieux les flux de la Force sous cette nouvelle forme. C’est un travail aussi précis que Zadyssa ou encore le mien avec mon premier sabre, et c’est un bon début pour quelqu’un qui n’a pas usé d’outils comme ça.
    Zokuron patiente en me voyant observer son cristal, m’entendant faire des « hum » longs à plusieurs reprises, et il ne bouge pas. Je continue de lire dans ce cristal et me rend compte que le jeune togruta a cessé à un moment son travail de « sculpteur sur bois » par gêne. Et je vois le pourquoi du comment.
    Je rends finalement le cristal à son propriétaire et rend mon verdict.

    Moi : - C’est bon Zokuron, le cristal est parfait pour passer la dernière étape.
    Zokuron : - Merci Galen. Ça n’a pas été facile avec ses outils.
    Moi : - Je peux comprendre mais tu t’en ais bien sorti. Tu as su remplacer l’idée d’épluchage par celle de la sculpture sur bois, qui oui fait une meilleure allusion à la manière de tailler.
    Zokuron : - L’épluchage me paraissait rébarbatif.
    Moi : - C’est ton avis. Mais la sculpture sur bois est autant demandeur d’attention que l’épluchage. Je pense que je demanderais à Kinsa de te solliciter souvent pour les corvées d’épluchage.
    Zokuron (inquiet) : - Tu… tu plaisantes ?
    Moi : - Mais oui bien sûr^^. (Ou pas.) Quoi qu’il en soit, le cristal est bon. Il reste seulement un dernier détail à régler. Zokuron, récites-moi le dernier vers du Code du Cristal.
    Zokuron : - Euh… La Force est la… la… lame du… Désolé Galen, je ne suis pas d’accord avec ce vers.
    Moi : - Oui et c’est qui t’as gêné dans ton travail. « La Force est la lame du cœur ». Tu pensais que ce vers définissait la Force comme une arme tenue par les émotions mais pas dans le bon point de vue. Ce vers explique que la Force est comme ton sabre une arme qui possède deux utilités : la première est de défendre soi-même et autrui tandis que la seconde est de faire du mal à soi-même et autrui. Le sabre et la Force sont donc liés par un point commun qui concerne autant l’aspect physique que psychique du Jedi. Ce vers te rappelle ainsi que tu dois utiliser ton cristal dans ton sabre à bon escient.
    Zokuron : - Je comprends mieux… un peu en fait.
    Moi : - Ça viendra avec le temps. Bien, passons à autre chose.

    Je me dirige vers l’autre partie de l’Atelier et lui indique de me suivre.

    Moi : - Tu as ici tout ce qu’il faut pour commencer la création et l’assemblage de ton sabre. Métaux, pièces électroniques, moules, imprimante 3D et fourneau. Je te conseille d’abord de plancher sur le schéma de ton sabre avant de passer à sa conception. Et sache que faire un sabre ne se fait pas en une seule journée. Si tu as des questions, fais-le-moi savoir.
    Zokuron : - D’accord.
    Moi : - Et bonne chance avec la technologie^^.

    dimanche 17 décembre 2017 - 11:24 Modification Admin Permalien

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    Zokuron

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    Partie 4: Assemblage du sabre-laser


    Ainsi, Galen laisse le togruta face aux machines, aux catalogues et aux tiroirs à outils. Cette pièce ne plait pas à Zokuron. Une odeur de poussière et de métal emplit l'air, ce qui le dérange. Avant tout, il ouvre les quelques fenêtres présentes pour laisser l'air entrer. Puis, il se concentre sur sa première étape : inventer la forme de son sabre. Il hésite un instant, envisageant d'aller voir les sabres d'autres jedi pour se faire une meilleure idée. Mais il se ravise, ayant déjà vu plusieurs de ces armes, il estime qu'il a une image suffisamment nette en tête. De toute façon, il compte faire simple. 

    Il ouvre donc un classeur qui comporte les caractéristiques des différents types de sabres-laser. Il y est dit qu'un sabre normal mesure entre 24 et 30 centimètres de long pour 4 à 6 de large. Déjà le padawan bloque. Sur Mirial il a appris les unités de mesure, mais il reste incapable de juger dans le vide. Il sort donc prestement de la pièce atelier pour retrouver le maître des lieux, afin de lui demander un objet capable de mesurer les centimètres. Quelques minutes plus tard, le padawan décide que sa future arme mesurera 28 centimètres de long pour 4,5 de large. Au détail près que la largeur fera 4,5 centimètres uniquement aux extrémités, car toute la partie centrale accueillera une couche de cuir, pour une meilleure prise en main, et sera donc moins épaisse de quelques millimètres. 

    D'ailleurs, le cuir ! Zokuron ne sait même pas si Galen en a. Il ressort donc de la pièce une seconde fois, et, fort heureusement, Galen acquiesce avant de montrer un tiroir plein de plaques de cuir divers et variés. Zokuron les sort alors avant de les manipuler et de les observer, mettant de côté ceux qu'il ne veut pas garder. Sans pour autant le dire, il est impressionné par la qualité des morceaux. Ils sont bien travaillés, uniformes, souples et résistants. Finalement, le padawan en conserve un qui fait environ un demi centimètre d'épaisseur, à la fois doux et compact. 

    Un petit moment plus tard, il est de retour dans la pièce-atelier. Il pose le morceau de cuir sur la table pour reprendre les fiches descriptives concernant les sabres-laser. Il se rend bien vite compte qu'un paquet de choses rentrent dans ces petits tubes de métal, si bien qu'il commence à sentir le poids de cette tâche. Mais chaque chose en son temps...Galen lui a demandé un schéma en premier, c'est donc un schéma qu'il fera. Zokuron s'installe donc à un pupitre avec une feuille et un crayon, mais il est quelque peu bloqué par l'inhabitude de la tâche. Il considère qu'un dessin à main levée ne sera pas très précis, mais il ne connait pas les outils ni les instruments qui permettent d'atteindre un résultat "carré". 

    Mais cette fois, il ne va pas voir Galen. Si le schéma ne convient pas de prime abord, il demandera surement à Zokuron de le refaire, et à ce moment le padawan demandera les outils adéquats en retour. Ainsi, il trace deux traits parallèles, assez longs, les deux se rejoignant à leurs extrémités par un espèce de carré. Bien, il s’agit d’une vue de côté du manche, il faut imaginer un résultat cylindrique. Pour finir, il inscrit sur les côtés les mesures correspondant aux différentes longueurs. Ceci fait, retour auprès du chevalier. Chevalier un peu surpris par la rapidité, la légèreté et l'imprécision du dessin, mais prenant en compte l'origine du padawan, il fait avec. 

    Galen, désignant la partie centrale : C'est donc ici que tu veux mettre le cuir ? Bien, bien. Tu as pensé à où mettre le bouton d'allumage ? Non ? Eh bien, pendant que tu feras chauffer le fourneau, pense-y. Au fait, tu veux quoi comme métal ? 

    Zokuron: Euh...je ne sais pas...Celui qui est habituellement utilisé, je dirais. 

    Galen: Bien, alors c'est partit.

    Les deux jedi retournent dans la salle des machines. S'ensuit alors un long temps où Galen explique le fonctionnement de l'imprimante 3D ainsi que du fourneau au togruta, et surtout comment s'en servir correctement. Puis il s'en va chercher du matériau brut à fondre pendant que Zokuron s'attaque au dessin informatique nécessaire à l'imprimante pour créer le moule. Et c'est une tâche qui n'est pas facile pour lui. Toutes ces icones, tous ces paramètres pour la moindre petite chose, et le pilotage "à distance", sans contact direct, lié au virtuel, rendent la chose des plus complexe. A chaque trait qu'il créé, il doit marquer la longueur, l'inclinaison, les coordonnées spatiales sur la feuille de dessin virtuelle, et tout un tas d'autres choses. Sa lenteur est due à de fréquents oublis d'un paramètre, sur lesquels il doit revenir régulièrement pour corriger, et parfois corriger les erreurs sur le reste de l'ensemble que cela a produit. 

    En revenant, Galen voit un padawan partiellement frustré. Une fois encore, son doigt s'est positionné à moitié sur le point et le chiffre 2, si bien que la mesure s'en est trouvée faussée. Une fois encore, il ne s'en était pas rendu compte avant de valider. Et une fois encore, il avait dû vérifier tous les paramètres pour trouver lequel n'avait pas correctement fonctionné. 

    Galen, en posant le morceau de métal : Eh bien padawan, qu'est-ce qui ne va pas ? 

    Zokuron, d'un ton résolu : J'aime pas...la technologie. 

    Le chevalier lâche un rire. 

    Galen: Il va pourtant falloir faire avec, au moins pour le début. Après, les tâches deviennent plus manuelles. 

    Aussitôt, et sans réponse audible de la part du padawan, Galen sent une vague de soulagement s'échapper du togruta, juste avant qu'un nouvel évènement énervant ne vienne reprendre le dessus. 

    Ainsi, Zokuron passe l'après-midi à tracer et assembler correctement douze traits pour que le résultat ressemble à son schéma, sans oublier la profondeur nécessaire pour obtenir un demi cylindre. Plusieurs heures pour réaliser informatiquement ce qu'il avait fait en quelques secondes à la main, bravo la technologie ! Râlant intérieurement, le padawan quitte l’atelier, car il est désormais trop tard pour lancer le fourneau. Ce sera demain. 

    Le lendemain matin, Zokuron est de retour. Avec l’appui de Galen, il lance le fourneau dans lequel il place le morceau de métal brut. Le temps que ce dernier atteigne la température et la consistance voulu, les deux jedi portent leur attention sur l’imprimante 3D. Le dessin est validé, Galen vérifie les niveaux de matériel, puis Zokuron appuie sur le bouton qui autorise la machine à s’animer. 

    Pendant que tout ce petit monde travaille, le chevalier prend les devants en expliquant le labeur à venir. Zokuron devra creuser l’intérieur des deux moitiés de son sabre jusqu’à obtenir une coque qui renfermera les composants. Il devra ensuite polir le tout pour obtenir un résultat lisse, agréable et sans bavures coupantes. Tout en expliquant, Galen montre les appareils et les accessoires associés à chaque travail. Les meuleuses, les papiers ponces à granulométrie variée, les perceuses et leurs forets etc etc…

    Quand ils reviennent aux machines en fonctionnement, Zokuron voit les moules formés par l’imprimante. Il éprouve un certain émerveillement face au résultat, un émerveillement toutefois teinté de rejet et d’incompréhension. De l’autre côté, le fourneau, bien qu’émanant une intense chaleur, n’a pas encore attaqué le métal posé dans son récipient. 

    A ce moment, Galen laisse Zokuron veiller sur la chauffe. Une opération particulièrement longue, puisqu’elle prend presque l’intégralité de la matinée avant d’arriver à son terme. Pendant ce temps, le padawan s’occupe en lisant, en méditant avec son cristal et en regardant ce qu’il y a dans les tiroirs. Puis vient enfin le moment tant attendu. Sous la surveillance du chevalier, Zokuron s’arme d’épaisses maniques avant de saisir le grand bol contenant le liquide surchauffé avec une longue baguette prévue à cet effet, dont le bout se fixe en appuyant sur un simple bouton. Ensuite, il verse avec prudence dans les moules créées par l’imprimante, de sorte à ne pas dépasser sans pour autant qu’il y ait un trop grand écart avec le bord. Et sans mettre des gouttes de métal partout, ce qui n’est pas chose facile. 

    Vient alors l’heure du déjeuner. Pour une fois, ce moment n’est pas dérangeant pour le togruta, car il se voit contraint d’attendre que le métal refroidisse et se solidifie pour pouvoir commencer à le travailler. Ainsi, ce n’est qu’en milieu d’après-midi qu’il pourra reprendre la suite des opérations. A savoir creuser l’intérieur des deux moitiés de manches. 

    Pour cela, Zokuron découvre une nouvelle machine : une machine laser, qui décape couche après couche la matière qu’on lui présente. Et cela demande un nouveau dessin informatique, au grand damn du padawan. En cette fin de journée, il n’a le temps que de découvrir les bases du fonctionnement, que Galen lui annonce la fermeture. 

    Le lendemain, Zokuron s’attaque fermement au maniement de cette machine-laser. Sous le regard bienveillant du maître des lieux, il finit par l’activer avec le programme adéquat. Lunettes de protection sur le nez, il voit la lumière du laser brûler le métal en surface si fort qu’il s’évapore en fumée. Passage après passage, le morceau de métal se voit creusé de plus en plus profondément, suivant l’alignement extérieur pour un rendu harmonieux et homogène. Zokuron devra attendre plusieurs heures après le déjeuner pour que les deux moitiés soient façonnées en coques. Alors commence le travail de polissage pour enlever les bavures restantes….

    Travail qui ne finira que le lendemain matin, avec un Zokuron aux bras pris de crampes tant le frottement du papier ponce sur le métal fût long, répétitif et laborieux. Mais maintenant, au moins, le métal brille et il n’accroche plus nulle part. Ni sur les surfaces, intérieures comme extérieures, ni sur les arêtes. Tout est bien lisse, presque doux. Une autre nouveauté de cette matinée, qui a pour vocation d’alléger le passage du temps, est la musique. Zokuron a apporté avec lui l’objet technologique qui contient des chants mandaloriens, qu’il a récupéré dans la classe de formation aux sabre-laser, et les chants tournent en boucle depuis son arrivée. Gra’tua Cuun, Vode An, Ka’rta Tor, Kote Darasuum, Aay’han, Dha werda verda, et quelques autres…. Surtout le Dha werda verda, le morceau que Zokuron préfère. 

    Dans son travail répétitif, la musique aide le togruta à garder sa concentration sur l’instant présent. Lorsqu’il a fini, il montre le résultat à Galen qui valide, avant de proposer de passer à la suite. Cette fois, il s’agit de s’occuper non pas de la, mais des lentilles. Car il y en a deux : La principale, commune à tous les sabres, et la seconde que Zokuron s’est choisit quelques jours plus tôt au moment de décider des pièces spéciales à incorporer dans l’arme. Ô plaisir, ô joie ! La découpe et le polissage reprennent de plus belle…Une nouvelle machine destinée à adapter la taille des lentilles au manche du sabre, puis un nouveau temps destiné à les rendre à nouveau lisses et sans bavures. Autrement dit, l’après-midi entière se passe avec la musique qui tourne en fond pendant que le togruta astique, frotte et juge, tout en laissant les chants s’imprimer en lui. A force d’entendre les mots, petit à petit, il chantonne par-dessus en utilisant les mêmes sonorités. 

    Zokuron : Da ver-da ver-da….Coruscanta kandosii adu, du-mo tir ca-tra tra-ynia….. Kar-ta TOOOOoooooOOOOOOR ! Hu ! Hu ! Hu ! Hu ! Kan-do, hu-ru-rak, San-do, hu trote….

    Ces chants le poursuivront jusque dans le sommeil, tant ils se sont imprimés en lui, lui donnant des rêves aussi sauvages que profonds. Mais sans véritable sens non plus, comme souvent, si bien qu’il n’a guère de mal à s’en arracher pour revenir à la réalité au petit matin. 

    Aujourd’hui, le togruta s’attaque aux finitions. A savoir percer un trou pour incorporer le bouton d’allumage, puis en percer un autre pour placer l’anneau d’accroche à la ceinture, et prévoir un système pour faire tenir les deux coques ensembles l’une contre l’autre. Les deux premières étapes se font relativement vite, le temps d’apprendre à se servir d’une perceuse et de créer les trous. Environ une heure, à peine. Puis, Galen et lui discutent un long moment des options disponibles pour le scellement des coques. Les premières consistent en un scellement fixe avec de la colle ou par soudure, les secondes évoquent une fermeture qui permettrait la future ré-ouverture du manche pour un accès simplifié en cas de besoin. Le padawan finit par choisir la soudure, avant tout pour l’étanchéité qu’elle apporte. Etanchéité qu’il compte renforcer aux points critiques avec des joints, comme à l’emplacement du bouton d’allumage et dans la zone d’émission de la lame. 

    Lorsque Zokuron réalise, peut avant le déjeuner, qu’il finira probablement son sabre dans la journée, l’impatience lui fait oublier toute faim. Aujourd’hui, il ne quitte pas l’atelier, rassemblant les différentes pièces à l’aide de Galen pour l’assemblage final et complet du tube-laser. Les pièces génériques comme les spéciales, les câbles, les coques, le cuir, la cellule d’énergie etc…Finalement, il entre en méditation avec tout ce beau bric à brac devant lui, sans oublier la fiche qui montre la composition interne d’un sabre. 

    Petit à petit, les éléments commencent à léviter devant son regard attentif. Seuls la feuille et son cristal restent inanimés. En étudiant la conception d’une manière plus poussée, Zokuron se rend compte qu’un manche est véritablement constitué de deux parties distinctes. Trois, en fait, si on compte la chambre du cristal à part. Mais en résumé, le bas accueille la partie génératrice et amplificatrice d’énergie, tandis que le haut comporte la création du faisceau laser en lui-même. 

    Ce constat fait, il décide de commencer par le bas. Pour cela, il approche l’une des deux coques vers lui, celle avec le trou pour le bouton d’allumage, et y incorpore par lévitation la cellule d’énergie à décharges déjà présente dans sa bague en vortex. Bon, ça, c’est la partie facile. Ensuite viennent les clapets d’énergie qui forment la base de la chambre du cristal, avant que ne soit vissé le support même du cristal sur l’embout de la cellule d’énergie. Il s’arrête là pour la partie basse, pour l’instant, et prend l’autre extrémité à laquelle il place la bague de stabilisation magnétique en premier. Il descend ensuite en installant l’émetteur de la lame avec un joint d’étanchéité en caoutchouc, un émetteur dit de « désordre nerveux ». L’émetteur se voit fixé sur le canal d’émission, puis il installe les différents activateurs de champ cyclique. Ceci fait, il arrive à une partie totalement inconnue et appréhendée avec quelques hésitations. Il s’agit de placer le système d’allumage, à savoir le bouton, le joint d’étanchéité et les câbles qui vont avec. Il procède avec attention et minutie, fixant les câbles dans leurs cosses à l’aide d’une petite pince et d’une délicatesse extrême. 

    Soudain, les chants mandos reviennent à l’esprit du padawan. Il sent l’envie de briser le silence de la pièce. D’un mouvement de main, il actionne à distance l’appareil qui déverse la musique, et sélectionne un morceau en particulier : Aay’han, un chant calme et ample, parfait pour la situation dans laquelle se trouve Zokuron. 

    Suite à cela, il reporte son attention sur le sabre. Il incorpore les deux lentilles à la distance recommandée par le manuel, dont la lentille de duel d’Ossus, dernières pièces manquantes qui scellent la chambre du cristal, avant d’installer le cristal lui-même. Puis, lentement, avec précaution, il vient plaquer la seconde coque sur la première, enfermant le tout à l’intérieur. Aussitôt, des petits lasers s’élèvent dans les airs pour venir souder les deux parties ensemble, pour le plus grand bonheur du propriétaire qui voit pour la première fois son sabre quasi-achevé. 

    Pour finir, il installe la boucle pour la ceinture, et découpe et colle le cuir sur la partie du manche prévue à cet effet. Et lorsque cela est fait, qu’il le tient dans sa main, une grande envie crie fort dans son intérieur de déplacer son pouce de quelques centimètres pour appuyer sur le bouton…heureusement, une seconde voix intervient aussitôt, atténuant le désir par la prudence. Prudence qui lui dicte de montrer le résultat à Galen avant de poursuivre quoi que ce soit….


    mardi 16 janvier 2018 - 21:35 Modification Admin Permalien

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    galen-starkyler

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    Zokuron - 4ème partie : Création et assemblage du sabre

    Cela fait maintenant plusieurs jours que le jeune togruta pinaille et travaille sur la conception de son sabre-laser, en se démenant avec les outils technologiques de l'Atelier. Mais avec un peu d'aide, il a pu s'en sortir et y arriver à réaliser les choses étape après étape. C'est une bonne chose pour ce jeune padawan.

    Nous sommes au quatrième jour de travail et je me rends vers l'Atelier pour voir où en est Zokuron. La porte coulissante de l'Atelier s'ouvre pour me laisser passer et je vois aussitôt le concerné venir vers moi. À son visage et sa démarche, il semblerait qu'il ait terminé son dur labeur.

    Moi : - Alors Zokuron, quoi de neuf pour cette étape ?
    Zok : - Et bien figure-toi que je viens tout juste de finaliser l'assemblage complet de mon sabre. Je voudrais que tu y jettes un œil avant que je l'utilises.
    Moi : - Alors montre-le moi.

    Il me tend son oeuvre et je la saisis pour la regarder dans tous les abords. À première vue, c'est un sabre à lame standard, un long manche en acier chromé dans les mesures convenues avec les éléments extérieurs placés selon les schémas exemplaires. Le morceau de cuir est bien placé et bien découpé pour entourer le manche, le bouton d'allumage est bien fixé et la bague de stabilisation est logée sans aucun souci mineur. Je sonde l'intérieur pour voir comment les éléments électroniques sont intégrés : la chambre d'énergie et la batterie sont à leur bonne place, tandis que la chambre du cristal est correctement installée pour permettre au cristal Ruusan d'alimenter en pouvoir le tout. Le choix des lentilles ne vient pas tant dans mon jugement, si ce n'est qu'une des lentilles n'a rien de particulière contrairement à l'autre. Donc la lame sera puissante mais sa couleur... Je rends le sabre à son propriétaire en lui donnant mon verdict.

    Moi : - Félicitations Zokuron, tu as réussi à concevoir un sabre-laser malgré tes difficultés avec la technologie. Ton arme est correcte et prête à être employée pour la suite.
    Zokuron : - Merci Galen. Je peux l'allumer ?
    Moi : - Je t'en prie.

    Le jeune togruta tient son sabre entre ses deux mains, l'arme bien droite, et il appuie sur le bouton. Une lame de 32 pouces en jaillit, illuminant un tiers de la salle autour de lui d'une lueur colorée émise par la lentille choisie par le pada. Il fait quelques moulinets et mouvements pour l'essayer et voir s'il fonctionne. Il ne se passe rien d'anormal. Le sabre de Zokuron est terminé et prêt à l'emploi.

    samedi 20 janvier 2018 - 14:42 Modification Admin Permalien



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