Le Temple Jedi 7 (page 3)

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    galen-starkyler

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                    Un ciel couvert d’un manteau poivré de nuages fins tandis qu’un vent tiède mais âcre souffle sur les quelques bosquets tempérés et tropicaux qui verdoient le petit territoire nord de l’île. Une matinée venteuse et agréable dont l’air tendre de la mer vient peu à peu s’alourdir et se condenser de fines poussières minérales et végétales, à l’approche d’un phénomène fréquent de la planète qui se manifeste au moment où les deux lunes se rencontrent ou au moment des solstices et des équinoxes. C’est une journée particulière à laquelle les natifs et habitants de longue génération connaissent et accueillent parfois avec prudence et observation des conséquences ; pour ceux qui ne sont que peu habitués voire ignorants de ces tempêtes naturelles, il est préférable de se tenir à l’écart de leur passage au risque de se blesser accidentellement. C’est heureusement une tempête de faible envergure, un mistral printanier annonçant la saison des orages, qui vient perturber le quotidien du vieux temple d’architecture je’daii sur le littoral de Masara.

    Le champ des roseaux, belle étendue d’eau claire sertie de roseaux bien vifs et peuplée de créatures amphibiens sur un terrain naturel herbeux de deux à trois hectares, est bien silencieux à l’approche du mistral qui amène la tempête mais il n’est pas inoccupé pour autant. Les dix longs et épais poteaux de bois demeurent immobiles et tenaces au souffle de plus en plus fort du vent qui gagne en intensité, mais leurs occupants mettent beaucoup du leur pour tenir sur le plat de la coiffe. Cela fait déjà une heure que les six apprenants en tunique sont suspendus en arbre droit d’une seule main ou les deux sur leur poteau pendant que la tempête se rapproche de la zone et rend la tâche plus difficile. Chacun tente d’endurer cette posture aussi longtemps que possible pour passer l’épreuve, mais la plupart commencent à sentir les signes de fatigue et de douleur. Les garçons comme les filles, leur main plaquée sur la coiffe du poteau où la peau brûle et gratte, les muscles du bras qui luttent pour supporter tout le poids du corps et leur volonté dans leur concentration pour conserver la pose le temps que la tempête passe ou que le maître du temple met fin à l’exercice.

    Moi-même je suis suspendu à l’envers en me supportant sur ma main droite sur le poteau, l’esprit serein et vidé pour me concentrer sur tout ce qui m’entoure : les roseaux qui se courbent sous le vent, les arbres qui dansent et le grondement de la tempête. Je perçois même les quelques éclairs qui zèbrent au travers de certains nuages plus sombres, suivis du tonnerre qui s’exclame plus haut que le sifflement lourd du vent. Et lorsqu’un éclair frôle la clairière du champ de roseaux, je peux presque sentir l’énergie volatile et frénétique faire frémir l’air ambiant. Dans le fond, je m’inquiète aussi qu’un éclair vienne brusquement nous frapper… à moins que Maître Solar n’intervienne et réceptionne l’éclair fou avec l’art du tutaminis pour le renvoyer vers le creux de la tempête. Pour le moment, seul le vent nous fait obstacle et les éclairs se contentent de frapper à l’horizontale au-dessus de nos têtes. La tension est dense et tenir en arbre droit sur le poteau en pleine tempête finit par devenir impossible.
    Un quart d’heure que la tempête passe sur nous et je sens que mes jeunes camarades perdent un à un leur équilibre si longtemps maintenu dans de telles conditions. L’eau claire et stagnante amortit leur chute et ils remontent sur la berge pour rechercher un peu de repos sur la terre ferme, leur endurance affaiblie et leur volonté fatiguée. Je suis seul à présent sur mon poteau et fait un léger saut de paume pour changer de main, mon équilibre conservé malgré la lourdeur omniprésente et le fracas des éclairs. Le vieux Solar me fait signe que l’épreuve est finie, je me replace en posture droite et à l’endroit sur la coiffe du poteau avant de rejoindre tout le monde à l’aide d’un court saut de force.
    Un court temps de pause et de silence, le temps que le mistral s’éloigne et que tous aient récupéré, la parole est au vieux maître Jedi qui annonce le constat de son observation de l’épreuve.

    Kalaen : - Jeunes gens, votre épreuve d’aptitude d’aujourd’hui semble avoir déterminé la valeur de votre progression. Vous avez enduré le passage de ce mistral depuis le poteau où vous étiez perché depuis plus d’une heure et je dois reconnaître que vous vous en êtes bien sortis. Votre corps et votre esprit ont encaissé avec autant de courage que de ténacité la force météorologique qui vous assaillait.
    Vencins : - On a donc réussi l’épreuve ? Ouf, j’étais à deux doigts de croire que j’avais échoué au dernier moment quand j’ai senti mon corps se relâcher.
    Inigo : - Moi aussi. Le vent était si fort malgré le peu de nuages et ces éclairs semblaient passer pour nous déstabiliser, surtout au moment où c’était intenable. Je suis rassuré par cette performance.
    Suen-hoo : - Moi j’ai tellement mal aux coussinets que je sens que je ne vais pas pouvoir continuer les cadences ou les exercices physiques avant un bon bout de temps.
    Skaara : - Quelle chochotte j’vous jure ! Une heure à s’appuyer sur un poteau de la main pendant une épreuve, ça ne devrait pas t’empêcher de continuer à faire comme d’habitude. À savoir s’entraîner.
    Ishale : - Dit celle qui n’arrêtait pas de gémir et de murmurer de douleur parce qu’elle n’arrivait pas à se maintenir au passage de la tempête. Je n’serais pas surprise que tu te retrouves avec des ampoules.
    Skaara : - Tu m’cherches la petite noble ?!
    Vencins : - Skaara, retiens-toi. On est devant maître Solar.

    Ledit intéressé marque un demi-sourire d’amusement, voyant que certains de ses élèves n’ont pas perdu de leur tempérament et de leur motivation après cette dure épreuve.

    Zétian : - Et maintenant maître, que devons-nous faire à présent pour aujourd’hui ?
    Kalaen : - Vous avez franchi une première étape vers la finalité de votre parcours en ces lieux. La prochaine épreuve viendra en temps voulu, si la Force le permet, et je vous ferais choisir ma décision le jour venu. Pour l’heure… vous avez votre journée, pour vous reposer et méditer sur vos efforts. Et surtout, je crois qu’il est temps pour vous, jeunes gens, de saluer une dernière fois votre camarade autochtone de ce monde qui entame son pèlerinage de Voyageur.

    Les six apprenants l’avaient presque oublié alors que cela est encore récent. Cette réunion avec le maître de temple et mon passage dans l’ancienne armurerie leur dévoilaient à priori que le moment est venu pour moi de quitter l’enceinte du temple et de prendre la route.

    Moi : - C’était un plaisir de vous avoir connu et d’avoir revécu l’apprentissage à vos côtés.
    Vencins : - Ça fait à peine un mois qu’on te côtoie et tu nous quitte déjà ? J’aurais voulu que tu restes.
    Ishale : - On aurait préféré que tu ais pris le temps de nous en parler, même si c’est dur à entendre.
    Moi : - Je sais. Et croyez-bien que ce n’est pas à cause de vous que je m’en vais. J’entame ce voyage pour pouvoir revenir auprès de l’Ordre avec la certitude d’avoir mérité mon rang de Chevalier.
    Zétian : - C’est pour cela que tu es devenu Voyageur après seulement un mois au temple. Je comprends ce que cela doit impliquer, même si je m’attendais à ce que tu ne le fasses avant plusieurs mois.
    Skaara : - Ouais, c’est pas juste ! Toi t’as le droit de faire ce voyage tandis que nous on va encore devoir patienter éternellement que notre tour vienne !
    Kalaen : - Votre entraînement n’est pas terminé et vous avez encore d’autres épreuves. Vous n’êtes pas encore prêt à vous engager dans les autres temples, que ce soit physiquement comme psychiquement.
    Inigo : - Je trouve que Galen mérite de poursuivre son chemin, même s’il n’est là que depuis peu.
    Suen-hoo : - Il n’était parmi nous que parce qu’il avait besoin de réapprendre à s’ouvrir à la Force, non ?
    Moi : - C’est exactement cela. Je compte trouver dans ce voyage les épreuves qui m’aideront à mieux comprendre et revêtir le rôle que la guerre m’a déformée depuis la crise sur Rhommamool. Un mois était suffisant pour me nettoyer de tout ce que j’ai entrepris et maintenant je pars chercher la consécration qui me manquait, celle qui fera de moi et de vous aussi j’espère de vrais Jedi.
    Vencins : - Surtout prends soin de toi Galen.
    Zétian : - Puisse la Force te guider et t’épargner durant ton périple.

    Je les remercie de leur attention, leur fait un dernier signe d’adieu et je me dirige nonchalant vers le jeune orbak aux crins courts et beiges isabelle qui me sert de monture. Je grimpe sur la selle de voyage adapté au mammifère, où sont accrochés mes sacoches remplies de provisions et d’outils de voyage, et je prends soin de relever le bas de ma bure je’daii pour éviter qu’elle se coince dans l’assise. Une fois bien installé, les pieds dans les deux étriers, je peux enfin prendre la route.

    Moi : - Merci pour votre accueil et bon courage pour la suite. Au revoir tout le monde !
    Tous (excepté le maître du temple) : - Au revoir Galen ! Bonne chance ! Bon voyage camarade !

    Je donne un coup de talon et l’orbak s’élance au petit trot sur le sentier qui remonte le long de la clairière et prend l’allure du galop une fois que la route est bien dégagée dans les bosquets et tourbières tropicaux qui marquent l’environnement intérieur de l’île. Là où je dois passer pour atteindre la première épreuve de cette longue série du grand voyage Je’daii.
    Chacun le sait : tout initié qui a prouvé le mérite de son apprentissage au sein de Padawan Kesh doit réaliser un long et périlleux voyage initiatique aux autres temples je’daii pour approfondir sa formation et se mesurer aux mystères de la Force. Un pèlerinage qui forge le voyageur et l’inculpe les valeurs fondamentales d’un véritable défendeur mystique de la paix et de la justice galactique.
    Ma première destination de ce Grand Voyage est donc l’autre temple au sud de l’île-continent, à quelques kilomètres de l’ancienne Académie. Il s’agit de Bodhi Kesh, le Temple des Arts.
    Et pendant que l’orbak galope à travers les steppes semi-tropicales du cœur de l’île, j’ai un pensée pour ceux qui poursuivent la lutte dans la galaxie, à continuer de mener la routine que j’ai temporairement abandonné. J’espère qu’ils s’en sortent et que personne ne s’inquiète de mon absence.

    Du moins, j’espère que tout se passera bien sans que mon absence ne trouble quiconque.

    dimanche 09 mai 2021 - 21:24 Modification Admin Réaction Permalien

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    xeniamnleo

    5782 Crédits

    La lumière bleutée de l’hyperespace éclairait d’une faible lueur le visage endormi de Xeniam. Le sommeil l’avait surpris lors de ce long voyage auquel il n’était plus habitué depuis son retour du passé. Il se réveilla lorsque son vaisseau sortit du couloir spatial pour enfin arriver à proximité de Taris. Au premier abord, la planète n’avait rien de différent que celle restée dans ces souvenirs. L’explorateur se trouva un peu bête de se faire cette remarque mentalement, puisque 40 ans formaient une durée si dérisoire à l’échelle du temps spatial. Il frappa à plusieurs reprises sur sa console pour amorcer ses manœuvres d’approche de l’atmosphère, puis dirigea son véhicule vers le point de contact transmis auparavant par Wes Hamera. Les coordonnées de l’astroport étaient accompagnées d’un petit mémo du leader de la Guilde. Celui-ci n’avait visiblement pas bien compris la requête de Cera Ordo qui lui avait demandé un spécialiste en explosifs. Peut-être encore troublé par la soirée un peu arrosée, Hamara avait donc envoyé Xeniam pour une tâche où il ne serait à priori pas le plus utile. Cette péripétie n’amusait guère l’explorateur qui appréhendait déjà cette première mission seul après son incident dans le tunnel de ver. Il ne se voyait pas expliquer au Mandalorien que la Guilde lui avait envoyé le mauvais homme. Perdu dans ses pensées, il réalisa enfin que la plateforme dédiée à son vaisseau se présentait devant lui. Après l’atterrissage, il prépara rapidement quelques affaires et sortit au plus vite, se sachant déjà en retard. Il lui fallait dès lors se rendre dans la ville basse de Taris. Xeniam se souvint, non sans une pointe d’amertume, de cette sorte de pied gangréné de la cité-monde dans laquelle il avait connu maintes péripéties qui faillirent parfois lui coûter la vie. Cependant il se réjouit de retrouver un endroit qui lui fut familier, ceux-ci étant trop rares désormais. Quelques minutes seulement passèrent avant que Xeniam ne put apercevoir la fumée qui se dégageait du lieu de l’explosion. Il imaginait déjà l’ampleur des dégâts pouvant provoquer un si ample nuage gris. Arrivé enfin à proximité de l’emplacement quadrillé par une forte présence mandalorienne, il reconnut le groupe d’enquêteurs qui attendaient déjà sa présence. Cera Ordo devina qui il était et fit signe aux gardes de le laisser entrer sur les lieux de l’attentat. L’explorateur salua chacun et chacune, se présenta et s’excusa de manière renforcée pour son retard. Ses trois interlocuteurs scrutèrent le guildeur avec un air surpris. Ordo semblait impatient de connaître son avis d’expert sur cette explosion.

    Ordo : Trêve de politesses, Xeniam…Nleo, c’est ça ? Qu’est ce que tu peux nous dire là-dessus ? Une idée des charges utilisées.

    Xeniam : Euh, c’est une...très...très grande explosion.

    Ordo sembla tomber des nues tandis que les deux Jedi se regardèrent avec un air circonspect. 

    Ordo : Attends tu te fous de moi, c’est ça ton expertise ?

    Xeniam : Ecoutez je veux pas plomber vos espoirs mais il semblerait que Wes vous ait envoyé le mauvais bordok. Je suis explorateur, je connais rien de plus en explosifs que vous, peut-être même moins.

    Ordo : C’est une blague ! Wes se fout de moi !

    Xeniam ne put ouvrir la bouche pour répondre que le mandalorien s’éloigna en sortant son comlink. Malgré la distance, tous comprirent que le destinataire était Hamera et que la conversation était loin d’être amicale. Pendant ce temps les autres tentaient d’engager une conversation pour rompre un silence qui devenait pesant. 

    Kinsa : Alors c’est vrai tu étais perdu dans l’espace.

    Xeniam : J’imagine qu’on peut dire ça, même si de mon point de vu ce ne fut pas aussi long

    Zadyssa : Excuse-moi mais ton visage me dit quelque chose.

    Xeniam : Ce serait étonnant…Je crois que je n’ai jamais rencontré aucun d’entre vous 

    Kinsa : Bizarre, pourtant Zadyssa a une mémoire photographique, elle doit…

    Zadyssa : Noaderlo Copridai !!

    Kinsa : Quoi ???

    Xeniam : Oh non…

    Zadyssa : Tu ressembles à Noaderlo Copridai !!

    Kinsa : Ah ! le vieil acteur d’holoséries ?

    Zadyssa : Oui exactement !

    Xeniam : Ange me saoulait déjà avec ça il y a toutes ces années…

    Entretemps, Ordo revenait vers le groupe, il ne semblait pas décolorer et se dirigea vers Xeniam, le saisissant par l'épaule.

    Ordo : Bon écoute Xeniam, je me suis fait chauffer à blanc par des journaleux et je voudrais pas que tu prennes pour eux mais va falloir trouver quelque chose. Hamara m’a dit que tu arriverais à te débrouiller.

     Xeniam se fit une note mentale de remercier Wes de l’avoir mis dans ce pétrin. Il devait vite retourner cette situation qui, comme il l’avait pressenti à son arrivée, n’était pas bien engagée. Il fallait revenir aux bases, à ce qu’il savait faire de mieux : chercher, pister bref explorer. Il avait déjà la chance de connaître les lieux et il faut dire que malgré les nombreuses années écoulées, la ville basse avait peu changé depuis son dernier passage, contrairement à la surface plus prospère de Taris. La misère garantissait ainsi une continuité, seuls les habitants malheureux de ce coin délaissé se succédaient, ne connaissant guère destin plus flatteur que celui de leurs prédécesseurs. Xeniam eut alors un espoir fou : filer dans les ruelles de ce quartier délabré et réactiver ses vieux contacts. 

    Xeniam : Je sais où aller…

    La main de Ordo se fit moins ferme et l’explorateur ne perdit pas une seconde pour commencer sa marche. Derrière lui le groupe suivait en se demandant si les menaces parviendraient vraiment à faire du guildeur un élément utile à l’enquête. Xeniam s’arrêta enfin après de longues minutes de marche, la prise d’une navette délabrée et deux ou trois quasi-agressions de passants hostiles à la vue de beskar'gam. Ils faisaient maintenant face à un établissement peu reluisant, ne contrastant guère avec son environnement. La boutique de droïdes semblait même avoir fait faillite depuis des années. Pourtant, une lumière blafarde émergeait de l’intérieur et se diffusait faiblement sur les pièces détachées étalées sur des étagères miteuses. Derrière un comptoir à la peinture écaillée, un jeune Duros regardait un écran sans que l’on puisse deviner ce qu’il y lisait. Xeniam fut surpris lorsque le jeune duros le regarda enfin: cette façon de le fixer avec ses grands yeux rouges et ses manies pour se replacer derrière le comptoir étaient familières. Mais la réalité de tant d'années passées amena l'explorateur à la seule conclusion possible. 

    Xeniam: Tu es le fils de Diorul ? 

    Jeune duros: Son petit-fils en fait, Feyirok. Que puis-je faire pour vous ? 

    Xeniam s'était trompé dans ses calculs, l'alien était en effet bien trop jeune pour être le fils de son ancien indic. 

    Xeniam: J'aimerais parler à ton grand père, vous savez où il se trouve

    Feyirok: Je vais vous dire ça de suite, il se retourne et hurle, Gulou !!! Gulou !! Il y a quelqu'un pour toi

    Quelques secondes s'écoulèrent et du bruit se fit entendre à l'arrière boutique. D'un pas lent mais assuré un duros bien plus âgé apparut à travers une porte dérobée puis se plaça juste à côté Feyirok, lui assénant un petit coup derrière la tête au passage. 

    Diorul: Arrête de m'appeler Gulou, tu n'es plus un bébé bon sang ! Et pour qui tu me déranges encore ? 

    S'arrêtant de ronchonner, le vieux duros se tourna alors vers le groupe de visiteur et croisa alors le regard de l'homme au comptoir qu'il reconnut immédiatement. Xeniam Nleo se tenait bien devant lui mais l'alien avait du mal à le réaliser, cela défiait toute logique. Le guildeur devait avoir peu ou prou son âge et celui devant lui devait être son fils, son neveu ou tout autre parent. Le visage très ridé de Diorul se contorsionnait tant à cause de ses réflexions que le Guildeur comprit sans mal son interrogation. 

    Xeniam: C'est bien moi Diorul

    Diorul: Non impossible tu..il serait… 

    Xeniam: C'est moi, le même a qui tu as essayé de refiler une unité R2 pourri et sans servomoteurs il y a très longtemps, j'avais dû te traîner depuis la taverne de Yizla pour me faire rembourser. 

    L’anectode, bien que banale, était trop précise et força Diorul à accepter ce fait si illogique qui lui faisait face. Cependant il semblait encore troublé… 

    Diorul: Mais tu n'as pas changé, regarde moi, j'étais plus fringant que toi à l'époque et maintenant, il passa une main devant son visage marqué par les années. Tu as fait quoi comme embrouilles encore, c'est la force c'est ça ? t’as fricoté avec des jedi… des sith peut être? 

    Xeniam: Haha tu n'as vraiment pas changé toujours cette obsession sur les forceux. Non Diorul je suis passé malgré moi par un trou de ver qui m'a fait traverser 40 ans en quelques mois. 

    Diorul hocha de la tête, il semblait un peu plus calme, acceptant l'explication de Xeniam. 

    Diorul: Xeniam Nleo, il répéta le nom de l'explorateur pour continuer de se convaincre. Incroyable, je suis heureux de te voir, tout le monde te croyait mort, c'était terrible pour moi. 

    Xeniam: allons Diorul ne me dis pas que je t'ai manqué je ne te croirais pas. 

    Diorul: Et pourtant tu sais bien que j'ai toujours été un grand sensible. 

    Kinsa, se raclant la gorge: tout ceci est très touchant mais nous sommes un peu pressés par la situation. 

    Elle avait raison et le reste du groupe semblait également perdre patience au petit jeu de retrouvailles du guildeur et du duros. Cera tapait du pied avec toujours plus de rapidité et Zadyssa avait pris appui sur un établi et croisait les bras en fixant la scène. 

    Xeniam: Oui Diorul tu te doutes que je ne suis pas juste venu ici pour faire le pseudo fantôme. On enquête sur les explosions. 

    A ces mots, le jeune Feyirok qui était retourné à son activité derrière son écran releva la tête. Le visage de Diorul se fit aussi plus sombre

    Diorul: Ah..les explosions. 

    Xeniam: On est dans le brouillard, le travail est très pro, pas d'erreurs et même les droïdes n'arrivent pas à relever de signature de charges. Tu as encore des infos sur le marché noir ? 

    Diorul: Xeniam je suis désolé mais j'ai raccroché. 

    Xeniam: Attends Diorul t'as forcément des contacts, tout s'envole pas comme ça surtout pas pour toi

    Diorul: Encore une fois Xeniam désolé mais c'est non, fini les combines pour le vieux Diorul. 

    Xeniam: Quoi !? T'es sérieux ? 

    Le guildeur ne put contenir son émotion. Sa porte d'entrée pour un monde qu'il ne connaissait plus venait de se refermer devant lui. 

    Diorul: Comment ça quoi ?! Il s'emporta un peu. Ça fait 20 ans que je trempe plus dans ce merdier et c'est tant mieux ! Toi mieux que qui compte sait combien de fois j'ai failli y passer! Alors oui désolé monsieur l'explorateur je continue pas à me frotter à la vermine local pour vous aider toi ou la Guilde. Il marqua une pause comme pour conclure. J'ai juste ma boutique et ça me va très bien. Et si vous ne souhaitez rien acheter je vous serais gré d’en sortir. 

    Le groupe sortit du magasin de Diorul. Xeniam était dépité, il ne voulait pas faire échouer cette mission mais comment pourrait-il se rattraper ? L'attitude de ses compagnons oscillait entre l'exaspération et la déception

    Kinsa: Tout ça pour ça, nous voici bien avancés

    Zadyssa: L'attitude des habitants est tout de même étrange, ces attentats les mettent certainement sous tension 

    Ordo : raison de plus de progresser rapidement sur cette enquête. Remettons nous à la tâche on a assez perdu de temps

    Mais, alors qu'il s'éloignait de la boutique de droïdes, le jeune Feyirok les rejoignit après une course à toute jambe. Haletant, il saisit par l'épaule Xeniam qui fermait la marche. Pensant à une agression, celui-ci bondit en se retournant et saisit la main du jeune Duros. 

    Feyirok, un peu paniqué: M’sieur Xeniam euh Nleo je veux dire. Désolé mais je dois vous parler. Vous savez, dans le fond, il vous aime bien. Il parlait quelquefois de vous, de l'histoire du rhodien et de la presse hydraulique, tout ça… 

    Xeniam, souriant: Forcément c'est un classique. 

    Les compagnons de Xeniam les avaient rejoints. 

    Kinsa: Que se passe-t-il encore ? 

    Feyirok: Les attentats, vous allez retrouver les pourritures qui ont fait ça ? 

    Ordo: On peut pas dire qu'on est pris de l’avance pour le moment mais on espère y arriver au plus vite. 

    Feyirok: J'ai peut être quelque chose pour vous mais je ne pouvais pas vous le dire devant mon gulou euh mon grand père, il avait l'air remonté. 

    Zadyssa: c'est le moins que l'on puisse dire. 

    Kinsa: Viens en aux faits. 

    Xeniam: Oui dis nous ce que tu sais Feyirok. 

    Feyirok: Voilà depuis quelques semaines déjà on a pas mal de problèmes avec des droïdes disparus et grand père pense que l'on se fait voler. Moi je pencherais plutôt pour des dysfonctionnements, on mets jamais assez de qualité sur leurs programmes et je les vois tout le temps bugger en plus.. 

    Ordo: J'espère que tu sais ou tu vas avec cette histoire.. 

    Feyirok: Haha oui pardon enfin bref, personne pourrait les revendre dans la ville basse, grand père garde malgré tout une aura qui empêche de lui faire ce genre de crasses. Et à la surface, des ventes droïdes sans certifications passeraient pas sous les radars du gouvernement. 

    Kinsa: Ça devient long ou c'est moi ? 

    Xeniam: Laisse le finir. Continue Feyirok. 

    Feyirok: Donc la seule issue pour les voleurs c'est de partir avec. Du coup j'ai pris des informations dans les spatioports de Taris pour voir si des droïdes correspondants aux nôtres avaient été enregistrés comme chargements.

    Ordo: Pris des informations ? 

    Xeniam: Tu as piraté leurs bases de données n'est ce pas ? C'est ça que tu faisais à la boutique. 

    Feyirok: Exact vous avez l'œil. 

    Xeniam: Tu es bien le petit fils de Doriul...

    Zadyssa: Mais pourquoi des voleurs de droïdes voudraient enregistrer leurs chargements illégaux 

    Feyirok: Haha oui c'était là le seul problème de mon plan génial mais ça n'a pas d'importance pour vous. 

    Kinsa: C'est exactement ce que j'allais dire. 

    Feyirok: Toujours est-il que je surveille les va et vient depuis quelques jours et aujourd'hui lorsque grand-père a de nouveau prononcé votre nom ca à fait clic. J'avais repéré une entrée bizarre avec des identifiants inutilisés depuis 40 ans.Puis pour être sûr je l'ai vérifiée pendant que vous parliez avec grand père, elle porte bien votre nom. D'après cette entrée vous êtes parti de Taris il y a 2 jours sans jamais être arrivé auparavant. 

    Le jeune Duros tendit alors un datapad à Xeniam présentant l'entrée du registre du spatioport. Xeniam y lut son nom et reconnut ses identifiants. 

    Xeniam: Qu'est-ce que c'est que ça encore?

    Ordo: Ca ne sent pas bon en tout cas.

    Xeniam: Merci pour ton aide Feyirok. 

    Le guildeur saisit la main de l'alien et la serra chaleureusement. Il venait de les remettre en piste grâce à sa curiosité et ses talents informatiques. 

    Kinsa prit le datapad que Xeniam tenait auparavant. Elle approcha son bras pour procéder à un transfert de données et le rendit au Duros. 

    Kinsa: Merci beaucoup, se tournant vers ses compagnons, j'ai pris les coordonnés du spatioport d'où le faux Xeniam a décollé, filons là-bas maintenant ! 

    Ordo: Voilà qui est bien dit. 

    Ils saluèrent tous Feyirok et commencèrent leur chemin. Il semblait que l’alien avait une dernière remarque pour le guildeur. 

    Feyirok: Au fait Xeniam, on vous a dit que vous ressembliez à l'acteur de.. 

    Xeniam accéléra le pas pour ne pas entendre la fin de la phrase. Décidément toutes ces années n'avaient presque rien changé…


    Ce message a été modifié par xeniamnleo le samedi 22 mai 2021 - 09:51

    samedi 22 mai 2021 - 00:22 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

    17489 Crédits

    Pendant ce temps, sur une planète reculée…
        
                Elle regardait depuis trop longtemps sa main droite dans laquelle la broche se trouvait, perdue dans ses pensées comme à son accoutumée mais gardant son attention active à son environnement. Elle restait depuis bien trop longtemps là, assise sur ce rocher graniteux en bordure d’une falaise de belvédère naturel donnant sur la région méridienne de Takodana. Elle inspire à nouveau, seul réflexe qu’elle continue d’avoir durant sa réflexion pendant que la brise septentrionale foule les herbes sauvages de la clairière gigantesque entre deux forêts tempérées. Tout ce qui importait pour elle, à cet instant précis de son isolement en pleine recherche, c’était de contempler la broche en électrum de l’emblème revisité de l’Alliance Éternelle qu’elle avait arrachée à son propriétaire.
    Un précieux souvenir que la blonde cinnagarienne garde comme lien avec sa proie unique et privée.

    Fanny Keto n’a pas choisi de s’arrêter sur Takodana pour rien. La planète étant située dans un carrefour peu connu dans les Régions d'Expansion, sa surface recouverte d'abondantes forêts denses et de nombreux lacs est un véritable refuge naturel pour se libérer l’esprit et méditer l’instant d’un repos.
    Un point de passage plus ou moins important dont la position stratégique permet depuis des décennies un accès facile aux routes commerciales qui relient les Bordures Intérieure et Extérieure. Sa région méridionale est très souvent fréquentée par tous types de filous et de vauriens qui veulent se rendre vers la périphérie de la galaxie. C’est sa neutralité et son relatif isolement sur les cartes stellaires qui la rendent ainsi très attractive pour de nombreux fugitifs, contrebandiers ou encore explorateurs.

    Mais Fanny n’est pas ici pour fuir ni se réfugier de quelque chose. Elle est en mission et s’y consacre d’une manière assez perverse, comme si tout le reste de la situation galactique lui importait. Elle découvre certes d’autres sensitifs à la Force sur quelques planètes de passage mais elle ne tente rien contre eux. Le temps où elle traquait les néophytes et les utilisateurs errants de la Force n’est plus, elle a passé de simple chasseresse de Forceux à chasseresse professionnelle polyvalente. Son nouveau statut la rend plus libre qu’avant et ses derniers mois lui ont permis de prendre peu à peu son indépendance envers son devoir initial de soldate. Elle n’est d’ailleurs plus une soldate, elle appartient plus à la catégorie des mercenaires et des miliciens.
    De toute manière, il n’y a plus qu’une seule chose qui compte à ses yeux depuis ses six derniers mois. Fanny est à la recherche de Galen Arek et elle compte bien l’arrêter, pour avoir sa revanche et en finir une bonne fois pour toutes avec ce Jedi turbulent et imprévisible.

    Fanny, monologuant à la broche : - Galen… Galen… Galen, je te l’jure. Je me vengerais. Galen, sois-en sûr, où que tu sois. Je me vengerais. Je te trouverais et je t’arrêterais. Tu ne paies rien pour attendre.

    L’esprit de vengeance est encore vif dans sa motivation, décidée à rendre la vie de Galen impossible en le poursuivant et en cherchant à le mettre à genoux, mais au fond d’elle c’est la seule façon qu’elle est trouvée pour avoir l’occasion de le revoir. Elle ne peut s’empêcher de penser au jeune tythonien et à l’impact qu’il a eu dans sa routine endoctrinée. Seulement, elle n’arrive pas à comprendre pourquoi elle tient vraiment à le trouver et à l’arrêter : elle pense qu’elle finira par comprendre une fois ce dernier derrière les barreaux, à croupir dans les cellules sophistiquées de la Prison Maëlstrom. Cette station spatiale qui sert à présent de quartier-général à la guilde indépendante des Chasseurs de Forceux.

    Elle cesse aussitôt de se creuser davantage la cervelle, refermant ses doigts sur la broche dans un soupir avant de la ranger dans une poche de sa veste verte en cuir de manufacture républicaine, composant avec sa chemise blanche en synthélaine et son leggings militaire en cuir noir et ses bottes sa tenue quotidienne. Alors qu’elle s’apprête à passer à autre chose, voire se lever pour commencer à revenir à l’enclave nord de réfugiés où elle crèche temporairement, elle sent qu’on approche et entend peu à peu le bruit de bottes qui claquent et craquent sur la terre friable et en friche de la clairière.
    Fanny bondit légèrement et gracieusement sur ses pieds, attrapant au vol son pistolet-blaster dans son étui à sa ceinture, et se retourne pour faire face aux nouveaux individus qui viennent à sa rencontre. Le petit groupe de mercenaires, tous et toutes en uniforme actualisé de chasseurs anti-Forceux, ralentit en voyant apparaître près du rocher et au bord du belvédère la jeune fille dont les longs cheveux blonds ont perdus cinq centimètres de la longueur initiale. Le tout laissé en coiffure lisse et tombante sur la nuque et avec deux fines tresses en couronne autour du crâne.

    Marco Hisard, moqueur : - Je me disais bien que c’était ton signal, quand le radar a détecté un point allié dans le coin. Tu espères trouver des informations ou des cibles sur Takodana ?
    Fanny : - T’es vraiment culotté de me parler ainsi Marco. Surtout pour venir m’emmerder pour des broutilles, y a pas de sensitifs à l’horizon sur Takodana et même s’il y en avait personne ne pourrait les approcher sans avoir à se battre. On est plus immunisé par le gouvernement ! Quant à parler d’informations, ma dernière escale sur Ord Mantell ne m’a rien donné. L’indicateur présent était un gros nul qui voulait se payer ma tête. (Changeant de sujet.) D’ailleurs, il semble que ton groupe et toi étiez dernièrement sur Géonosis. Qu’est-ce que vous faites aller faire là-bas ?
    Chasseresse 1 : - Un syndicat nous a payé pour nettoyer une ruche dont la reine était sensible à la Force. On a fait notre boulot, à savoir neutraliser cinquante géonosiens et géonosiennes qui avait accès à la Force et s’en servait pour empêcher le syndicat d’ouvrir son installation minière.
    Chasseur 1 : - Seulement, à peine on termine notre journée qu’un vaisseau et son équipage nous assaille et tente de nous mettre aux arrêts. C’était pas des missionnaires de la République ou du Triumvirat voire de la Coalition, alors on a essayé de se défendre mais en vain.
    Fanny : - Ça ne m’étonne même pas. Les gouvernements galactiques ne laisseront pas la guilde d’en tirer à si bon compte, ils veulent effacer toute trace du totalitarisme de l’ex-chancelière Cki. J’en déduis que vous avez dû avoir affaire à des membres d’un syndicat rival ou à des partisans pro-Forceux. Mais bon, de toute manière, ce n’sont pas mes oignons. J’suis occupé avec Kayliburn et c’est plus important.

    Marco lui adresse un demi-sourire moqueur en l’entendant évoquer à nouveau le jeune Jedi.

    Marco : - T’es toujours après Kayliburn, hein ? T’es pas la seule sur le coup figure-toi. Y a des paris qui sont en jeu dans la guilde, à savoir qui arrivera à le capturer vivant ou mort. Et il y a même une prime sur sa tête lancée par les syndicats du crime comme le Soleil Noir ou les Lames Nova. Un sacré pactole pour s’être mis-à-dos des criminels aussi influents.
    Fanny, furieuse : - Mais je m’en fous moi des syndicats, des primes et de vos paris ridicules ! Ce c*nnard est à moi, et je n’laisserais personne me le prendre ! (Elle rappelle aussitôt son enjeu, autoritaire et déterminée.) Ça fait six mois depuis que j’ai perdu à nouveau contre lui, que j’ai eu à supporter l’isolement dans la flotte Jedi et à subir l’humiliation de me faire avoir par ses tours de passe-passe.

    Un discours qu’elle répète à chaque fois pour s’en convaincre, pour elle-même comme pour les autres, même si ses motivations personnelles sont bien plus que ce qu’elle déblatte. Fort heureusement pour elle, ses arguments et sa plaidoirie arrive toujours à convaincre les autres chasseurs de son but.

    Fanny, poursuivant : - Aussi ais-je décidé de laver cet affront, de lui faire payer pour m’avoir ridiculisé et pour m’avoir sali mon honneur de soldate. Kayliburn ne pourra jamais se reposer tant que je serais à ses trousses et jamais je ne trouverais de répit tant qu’il ne sera pas mis hors d’état de nuire. Aujourd’hui, je suis encore à sa recherche et j’espère que vous sauriez m’aider. Où est-il à ce jour ?!
    Chasseur 2 : - Aux dernières nouvelles, il y aurait un groupe de Jedi qui s’est rendu sur Taris pour empêcher un attentat à la bombe qui menace le protectorat mandalorien sur la planète.
    Chasseresse 2 : - Le même groupe qui faisait partie d’un contingent de la République envoyé mater le désordre sur Devaron. Il y a peut-être des chances pour que Kayliburn fasse partie de ces Jedi.
    Fanny : - Ça m’étonnerait beaucoup. J’ai déjà vérifié cette piste et elle n’a rien donnée. Certes il y a le général Arek et la maître Jedi A'lask qui coordonne le contingent, mais ça ne veut pas dire que Kayliburn soit parmi eux. Il est ailleurs et certainement occupé par une autre mission. Je le sens.
    Chasseur 1 : - J’ai entendu dire que son padawan avait été envoyé en mission dans l’Espace Bothan. Une histoire de sécurité auprès d’un conseiller important de l’administration bothane. Peut-être que le maître n’est pas loin de l’apprenti, si ça se trouve.

    Fanny le croit aussi mais elle a comme un doute. Même si elle est latente, la Force semble lui indiquer que la présence du jeune Yunixy dans le secteur bothan ne la mènera pas au chevalier Jedi. Elle se résout tout de même à enquêter sur cette piste, quitte à se dévoiler si elle arrive à retrouver la trace du jeune tythonien là-bas. Elle espère au moins un indice, un élément qui la permettrait d’avancer.

    Fanny : - Bon ! J’estime que c’est un piste exploitable, même si ça semble suspect. Je devrais me rendre rapidement sur Bothawa pour poursuivre mon investigation. J’aurais au moins de quoi m’occuper.
    Marco : - Tu veux qu’on t’accompagne, que d’autres y aille avec toi ou tu as peur de la concurrence ?
    Fanny, menaçante : - Que les choses soient claires ! Le premier d’entre vous qui se met entre Kayliburn et moi, je lui ferais l’immense plaisir de faire un haggis avec ses entrailles, le foie rôti avec des fèves et du beurre !

    Si la menace n’atteint pas vraiment ce sale machiste de Marco, les autres membres du groupe prennent au sérieux l’avertissement en la pensant vraiment recourir à l’anthropophagie pour se faire respecter.
    Fanny ne reste pas plus longtemps dans les parages et descend du belvédère pour aller rejoindre l’enclave au nord, emportant sur elle ses armes qu’elle gardent par précaution pour se défendre ou chasser quand elle se retrouve à court de provisions. Une fois qu’elle aura regagné l’espace, elle filera directement vers sa nouvelle destination… mais pas sans prendre des raccourcis en mini-sauts hyperspatiaux pour brouiller les pistes. Elle a beau mener seule et discrètement sa mission, elle sait qu’elle aussi est recherchée et suivie de près par des chasseurs de primes avides de remporter la récompense mise sur sa tête par le Triumvirat.


    Salut à tous les fans de Mike dans HTC^^

    Ce message a été modifié par galen-starkyler le dimanche 23 mai 2021 - 12:58

    dimanche 23 mai 2021 - 12:56 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Cole_PrCol

    Cole_PrCol

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    Scarif – alentours des vestiges de la Citadelle et de la Tour

      Trooper 1– Vous ne pouvez pas laisser ce vaisseau ici.Vous vous trouvez en territoire interdit. Circulez !
       Alice – Mais, je ne peux pas ! Vous voyez bien que mon yacht est en panne !
       Trooper 1– Je ne veux pas le savoir. Retournez d’où vous venez ou nous vous mettons aux arrêts !
       Alice, feignant de fondre en larmes Je ne peux pas ! Je n’y connais rien en mécanique, moi ! Vous croyez que j’ai fait exprès de m’échouer dans ce trou perdu – même si vous avez de jolies plages ? Fichu vaisseau ! Le vendeur me l’avait garanti pour cinq ans ! J’y ai mis toutes mes économies ! Qu’est-ce que je vais faire maintenant ? Et en plus vous voulez m’emprisonner ! J’ai rien fait, moi !
       Trooper 2 – Allons, allons, on va voir si c’est si sérieux…
       Trooper 1 – RYN 4897, c’est totalement contre les règles. Nous devons monter la garde et appréhender tout intrus éventuel.
       Trooper 2 – Ryan, s’il te plaît, Fabian. Et tu préfères te coltiner toute la paperasse qui va nous tomber dessus si on arrête cette gamine ? Si on remet son vaisseau en état, elle file d’ici ni vu ni connu et on n’aura pas à remplir des rapports en huit exemplaires.
       Trooper 1 – Mon matricule est FBN 3846, pas Fabian. Je répète, ce n’est pas réglementaire. Cela dit je n’aime pas les tâches administratives. Mais comment tu vas expliquer ça à la tour de contrôle ? Ils n’ont pas pu manquer son entrée dans l’atmosphère !
       Ryan – T’en fais pas, je leur causerai. Personne ici n’aime rendre ces stupides rapports et risquer un entretien avec le Moff Suckasz…
       Fabian émit un sourd grognement d’approbation chargé de réminiscences désagréables.
       Ryan – Allons examiner cette panne…

       A l’insu des deux gardes, deux silhouettes indistinctes, pratiquement invisibles, étaient descendues du Sorosuub 3000 de Krégovla, le Moi, Génie, avaient très discrètement contourné les gardes, avant de s’empresser vers la Tour de données.

       Arek avait confié l'enquête sur Géonosis à d'autres investigateurs, sans en dire plus à "Rookwing". Et le prochain conseil n'aurait pas lieu avant le retour de Céra Ordo. Cole et son équipe avaient été laissés libres  de poursuivre leurs recherches. D'où leur présence sur Scarif.

       Les dispositifs de camouflage optique améliorés par l’ingénieur Dug ne pouvaient dissimuler leurs utilisateurs aux regards que cinq petites minutes. Pas question de traîner pour réapparaître brusquement sous les yeux des Impériaux .

       Heureusement, la sécurité actuelle du complexe de Scarif n’était plus ce qu’elle avait été. Il n’y avait plus de bouclier planétaire et la citadelle n’avait pas encore été totalement reconstruite après l’écrasement du vaisseau de Céno pour « infiltrer » la base et surtout le bombardement qui s’en était ensuivi. Les aléas de la guerre avaient ensuite mobilisé les ressources de Horn ailleurs.
       Surtout, si la République de Sovereign avait cédé à la  nostalgie en refaisant de Scarif un point névralgique abritant des informations sensibles, cela faisait longtemps que l’Empire avait rapatrié ses archives les plus secrètes et importantes sur Bastion.
       Une planète sur laquelle il aurait été suicidaire pour la petite équipe de Cole de tenter de pénétrer en douce.

       Ce qui ne voulait pas dire que la citadelle était désormais dénuée d’intérêt. Des données historiques y restaient stockées… ainsi qu’une connexion directe au réseau impérial, disponible depuis un terminal oublié de presque tous.
        Mais, des mois plus tôt, Kallistya, qui avait prévu leur futur besoin, avait soutiré par télépathie à un ambassadeur impérial sur Coruscant la position de l’ordinateur ainsi que les identifiants nécessaires pour y avoir accès.

       L’Iktotchi et Cole gagnèrent le bâtiment principal. Les batteries de leur système furtif s’épuisèrent à ce moment et ils redevinrent visibles. L’ancien Gotal portait un étrange casque sur la tête.
    Krégovla, dans leur oreillette Attention, deux caméras droit devant couvrant un  champ de cent-vingt degrés rotatif de droite à gauche. Un droïde de nettoyage à l’entrée du couloir de droite, après le coude.
       Les deux intrus, suivant les directives du Dug, se faufilèrent à travers le filet de sécurité impérial.
       Cole – Comment ça se passe pour Alice ?
       Krégovla – Les deux troopers font de leur mieux, mais je continue à provoquer de fausses pannes sur le Moi Génie depuis l’Exécution. Vous arrivez à la trappe. Attention, les communications seront certainement interrompues.
       Cole – Entendu, on sera prudents.

       Quelques secondes plus tard, Kallistya arrivait à un panneau dans le sol que rien ne différenciait pourtant des autres. Avec habileté, elle déverrouilla la serrure dissimulée et ils s’engagèrent grâce à une échelle dans un puits s’enfonçant sous-terre.
       Ils débouchèrent dans une galerie partiellement aménagée. Plastacier et permabéton se disputaient à la roche nue et un canal semi-naturel dans lequel coulait un ruisseau à l’odeur pestilentielle occupait le centre du tunnel.

       Cole – Qui peut avoir l’idée d’installer un terminal stratégique dans des conduits d’évacuation ?
       Kallistya – Quelqu’un craignant un bombardement planétaire. Une chance pour le Mandalorien, seuls quelques impériaux sont au courant de son existence. Les Républicains ont eu beau occuper cette base pendant des décennies, ils ne l’ont jamais découvert.
       « Pouah, ça pue ! Je ne sais pas comment tu fais pour supporter cette odeur... »
       Cole – Je te rappelle que même si j’ai gagné un nez depuis ma résurrection, il n’est là que pour la galerie. Je ne dispose toujours pas d’odorat.
       Kallistya – C’est pour ça que tu me demandes toujours de te choisir des eaux de toilette, même si tu en as moins besoin qu’avant...

       Un silence s’installa quelques secondes puis l’Iktotchi reprit :
       Kallistya – Est-ce que tu m’en veux parfois de t’avoir ainsi… Transformé ?
       Cole – Tu es télépathe et devineresse. Tu savais et sais que ça ne me dérange absolument pas.
       Kallistya – Oui, mais ça fait du bien de te l’entendre dire à voix haute.
       Cole – Tu m’as expliqué que l’un des composants de ton sérum de résurrection était un virus métamorphe contrôlé par la pensée. J’ai été remodelé selon mes désirs secrets. On pourrait s’étonner que je n’ai pas inconsciemment choisi la forme d’un « Gotal idéal ». Mais je n’ai passé que peu de temps avec les miens, beaucoup à la Guilde. Je crois que j’en avais assez de me faire traiter de « Face de singe » à tout bout de champ et de perdre mes poils partout chaque printemps. Sans compter que je  devais vouloir une apparence qui te convienne. Et vieillir au même rythme que toi.

       Touchée malgré elle, l’oracle resta silencieuse un moment.

       Ils arrivèrent à une section de roche que rien ne distinguait. Pourtant là encore, la télépathe délogea une pierre, actionna un interrupteur caché et un pan de mur coulissa. Quelques mètres plus loin dans cette nouvelle galerie, toute recouverte de métal, celle-là, se trouvait l’ordinateur tant recherché.

       Cole, alarmé On a un problème, là.
       D’une niche de la paroi partirent étincelles et jets de vapeurs, en même temps que se faisaient entendre grésillements et claquements métalliques.

       Une forme squelettique recouverte de métal émergea de la fumée, menaçante par sa seule stature et sa couleur noire.

       Kallistya – Quoi ? C’est juste un droïde, non ?
       Cole, tendu  - Pas un simple droïde. Un darktrooper...

    vendredi 28 mai 2021 - 11:46 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Zadyssa

    Zadyssa

    8745 Crédits

    Zadyssa avait l'impression de jouer dans un film aux côtés de Noaderlo Copridai alors qu'ils remontaient à vive allure une grande allée marchande qui ne désemplissait pas. Pour une raison qu'elle ignorait, une musique couvrait le brouhaha, probablement une musique locale. Particulièrement rythmée, elle transpirait l'espoir et contrastait énormément avec les attentats, comme si la population prouvait que ce n'était pas ce qui les empêcherait de vivre. Mais surtout, en marchant sur le rythme, elle avait l'impression de faire partie de l'équipe de choc d'un de ces films d'action où les héros marchaient au ralenti sur une musique épique.

    - On presse le pas, la salle de contrôle est par là, fit Ceno en coupant court à ses rêveries.

    Zadyssa cligna des yeux en se ressaisissant. Concentration, elle était en mission, ce n'était pas le moment de rêver. Elle avait cru que ce serait fini une fois la bataille terminée et la tension était redescendue mais ce n'était pas une excuse. Elle était une Jedi, elle devait se tenir prête à tout.

    - Noaderlo Copridai... la ressemblance n'est pas super pour la concentration. Par contre, si tu sais imiter sa signature, je dis pas non... murmura-t-elle en passant à côté de Xeniam pour rejoindre Kinsa et Ceno à l'avant.

    Quelques minutes plus tard, ils étaient devant un terminal.

    - On a son nom et ses identifiants, on peut peut-être retrouver les identifiants de son vaisseau, suggéra Kinsa. Vous pourriez faire ça ?

    L'un des opérateurs sur place acquiesça et pianota rapidement quelque chose sur son clavier. Curieuse, Zadyssa pencha la tête pour voir de quoi il s'agissait : "SELECT id_vaisseau, lieu, date, heure FROM Vaisseaux JOIN Voyage JOIN Personne ON vaisseau.id_vaisseau = voyage.id_vaisseau AND id_pilote = id_Pers WHERE nom = Xeniam;". Elle déchanta rapidement : elle ne comprenait rien à ce charabia. Elle n'avait pas la patience de comprendre les bases de l'informatique, c'était du temps perdu. Elle pouvait très bien prendre ce temps pour s'entraîner, c'était bien plus utile.

    Une unique ligne s'afficha, celle de la date de l'attentat.

    - Alors ça, c'est étrange, commenta l'opérateur. C'est comme s'il n'avait jamais existé avant.
    - Et si vous remontez plus de vingt ans auparavant ? demanda Zadyssa.

    Il s'exécuta et de nouvelles lignes apparurent.

    - Alors ça... , s'étonna-t-il, à court de mots.
    - Identité volée, indiqua Ceno. Vous pourriez faire la recherche avec l'identifiant de son vaisseau ?

    L'opérateur obéit et un nouveau tableau s'afficha :

    - C'est le vaisseau d'un membre d'un clan Mandalorian ça, non ? Il a atterrit au spatioport à de l'autre côté de la planète. Vous le cherchez parce que vous pensez que c'est le terroriste non ?
    - Pourquoi il irait là-bas  ? C'est trop risqué de rester sur place, remarqua Kinsa.
    - C'est probablement parce que...

    Xeniam avait le nez plongé dans un datapad.

    - Il y a une réunion d'opposants locaux !  Une salle de réunion officielle à deux pas du spatioport. Elle se termine dans une heure !
    - ***censuré***...
    - On y va. Tout de suite ! ordonna Ceno.

    En moins de temps qu'il faut pour le dire, l'équipe de choc était dans la vaisseau d'Ordo et décollait pour aller de l'autre côté de la planète. L'ambiance était lourde, il n'y avait pas de musique épique pour détendre l'atmosphère cette fois.

    - C'est sûrement quelqu'un qui se fait passer pour un Mando pour nous faire porter le chapeau, marmonna Kinsa pour elle-même.

    Il y avait vingt minutes de trajet, Zadyssa, le visage fermé, redoutait d'arriver trop tard. Ils avaient peut-être l'occasion d'empêcher un nouvel attentant, il ne fallait surtout pas rater le coche. Elle serra le poing en fronçant les sourcils. Il était hors de question qu'ils échouent.

    - Ça y est, on est arrivés.

    Elle redressa la tête, sauta sur ses pieds et fut dehors en moins de deux. Kinsa s'était déjà élancée, Zadyssa à sa suite, quand elle eut l'impression de courir dans du sable. Elle s'enfonçait à chaque pas, elle ralentissait... ils arriveraient trop tard, elle le sentait.

    - KINSA ! On va arriver trop tard !

    Kinsa n'écoutait pas, elle l'avait sûrement déjà senti elle aussi, et elle avait probablement plus conscience des conséquences à venir qu'elle.

    - Il faut au moins sauver quelqu'un...

    Mais il y avait encore quelque chose qu'elle pouvait essayer. Elle ne l'avait pas encore essayé en mission parce qu'elle ne tenait pas le contre-coup mais ce n'était pas le sujet maintenant. Elle se mit à compter. Un... Je plonge dans la Force. Deux... je la sens... Trois... Elle accéléra d'un coup en utilisant la vitesse de Force, dépassa Kinsa, décolla les pieds du sol puis supprima les forces de frottements et la gravité qui s'exerçaient sur elle. Puis elle tomba, droit vers le bâtiment où se déroulait la réunion en utilisant l'Inertie. Après avoir tenu cinq secondes ainsi, elle puisa dans ses ressources pour accélérer à la course et réutilisa l'Inertie. Elle y était bientôt, il n'était pas trop tard pour sauver quelques personnes...

    Quelqu'un la ceinture soudainement et l'attira vers l'arrière juste au moment où le bâtiment explosait. Kinsa. Elles furent éjectées par l'onde de choc et les tympans de Zadyssa hurlèrent.

    - Ne... fa... mais... !

    Zadyssa n'entendait pas ce que lui racontait son maître mais elle avait l'air de lui passer un sacré savon. Sonnée, son regard dériva vers le bâtiment en flamme. Toutes les âmes à l'intérieur s'était évanouies, c'était trop tard. Son ventre se serra brusquement, comme si elle allait vomir, et elle se mit à tousser. Ses poumons la brûlaient, son coeur battait la chamade, toutes ses forces la quittaient... Voilà le contre-coup. 

    - Je crois que... la situation va empirer, éructa Zadyssa à la recherche de son souffle.

    dimanche 13 juin 2021 - 00:39 Modification Admin Réaction Permalien

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    Ordo

    20495 Crédits Modo

    Taris


    Trop tard. Encore. Mais de peu cette fois.
    Ordo était furieux. Le bâtiment venait d'exploser sous ses yeux et ceux des membres de son équipe. S'ils étaient arrivés ne serait-ce que quelques minutes plus tôt, ils auraient pu évacuer les opposants, ou au moins une partie d'entre eux. Encore quelques minutes plus tôt et c'est l'attentat qu'ils auraient pu déjouer. Et, quelques minutes de plus leur auraient peut-être permis d'attraper leur cible.


    Cera - Il est sûrement encore dans le coin ! Xeniam !

    Conscient de l'urgence de la situation et sous la pression du chef d'escouade, le Guildeur réagit immédiatement.

    Xeniam - Je programme des sondes traqueuses.

    Il sortit de son barda trois sphères qu'il enclencha. Il tapota sur son bracelet, les sondes s'allumèrent pour filer dans différentes directions.

    Xeniam - Je les disperse en mode repérage. S'il décolle depuis ce secteur, elles le verront.

    Tandis que Kinsa aidait sa padawan a recouvrer ses esprits après le choc de l'explosion, Ordo se plaça au bord du toit et fit le vide dans son esprit. Ni la rage de s'être fait devancé une fois encore, ni ses suspicions sur Beviin ou ses inquiétudes ne devaient le perturber. Il étendit ses perceptions au delà du chaos, cherchant un individu sur le qui-vive, en fuite. Il cherchait à travers la Force l'emprunte d'une présence maléfique, un sillage obscur comme ceux que laissent derrière eux les personnes mal intentionnées. Mais rien. Comme si l'auteur des attentats n'étaient lui-même pas impliqué émotionnellement par ce qu'il faisait.

    Cera - Ce n'est qu'un pion...
    Xeniam - Comment ça ?
    Cera - Je ne peux ressentir ses intentions, ni le moindre signe de son passage... C'est un pion, un simple exécutant. Mais pour trouver les vrais commanditaires des attentats, ils nous faut absolument ce poseur de bombes !
    Xeniam - Je ne veux présumer de rien mais... il ne doit plus être là. Il doit être déjà parti depuis un moment. Il ne peut pas se cacher éternellement. Il n'a aucun intérêt à rester ici en sachant qu'on le poursuit.
    Cera - Grrr !

    La fumée noire et épaisse s'échappait de la tour en feu. Les premières canonnières des pompiers arrivaient pour arroser copieusement l'incendie. Les sirènes retentissaient déjà en contrebas. Toute la zone allait bientôt être fermée par les Mandaloriens et Perkar et sa bande de rapaces n'allaient pas tarder à se pointer aussi. Ordo repensa quelques instants aux dires de l'explorateur. C'est vrai, il aurait sûrement fait la même chose. Mais alors, il y avait un problème quelque part. Ils étaient pourtant sur la bonne voie, quelque chose leur avait échappé.

    Cera - Kof ! Ça n'a pas de sens !
    Xeniam - Les sondes ne repèrent aucun vaisseau correspondant au signalement donné par l'officier de contrôle d'appontage. Aucun décollage suspect.

    Kinsa, qui aidait Zadyssa à se relever à cet instant, n'avait rien perdu de l'échange entre son vieux maître et leur équipier de fortune. Elle tilta soudain.

    Kinsa - L'officier... C'est ça !

    Ordo et Xeniam se tournèrent vers elle.

    Cera - Quoi ? Tu as une idée ?
    Xeniam - Je crois comprendre.

    Kinsa se plaça en face de Zadyssa qui se secouait la tête. L'explosion, la mort, les bruits ambiants qui s'intensifiaient, n'aidaient pas la padawan à se resaisir. La Twi'lek prit son élève par les épaules et la regarda bien en face.

    Kinsa - Je sais que ce qu'il vient d'arriver est difficile à encaisser, mais tu dois te reprendre maintenant et me répondre, nous n'avons pas de temps à perdre.
    Zad - Oui, je... Je t'écoute... Qu'est-ce qu'il y a ?
    Kinsa - Souviens-toi, à l'astroport, l'officier de contrôle d'appontage, l'opérateur qui nous a transmit les informations sur la position du vaisseau du poseur de bombes, tu le remets ?
    Zad - Oui, bien sûr.
    Kinsa - Dis-moi tout ce que tu as retenu, et s'il y avait quelque chose d'étrange. N'importe quoi qui te paraisse suspect.
    Zad - Hum...

    Zadyssa se défit de la prise de son amie, et fit quelques pas sur le toit, essuyant les perles de sueur qui voguaient sur son front. Elle arriva au bord, d'où l'on pouvait voir tout un monde s'affairer à éteindre l'incendie de la tour. Oui, le choc avait été rude. Ce fut difficile mais elle fit abstraction un instant, en fermant les yeux. Elle se plongea dans ses souvenirs.

    "L'opérateur... Un humain... La trentaine... Cheveux cours noirs... Il tape machinalement... Il y a... Un code qui apparaît... Select id vaisseau virgule lieu virgule date virgule heure from vaisseaux join voyage join personne on vaisseau id vaisseau égale voyage point id tiret vaisseau and id tirait pilote égale id tiret pers where nom égale Xeniam..."

    Dans le même temps, Xeniam tapait à toute vitesse sur son datapad les paroles de la padawan. Aussitôt quelque chose lui sauta aux yeux et son regard se posa sur Ordo qui comprit le problème. Zadyssa continuait, comme en transe, se tenant la tête:

    " L'opérateur... Un regard hésitant... Une appréhension...  Derrière lui... Un casier... Une malette posée contre le casier...  L'opérateur... Il a... Un écusson. Un écusson de la sécurité du spatioport. Du spatioport de... Taris sud ?!"

    Elle sembla émerger de ses songes tout à coup. Elle chancela, Kinsa la rattrapa. Le contre-coup ajouté à sa transe eidétique, elle était au bout de ses forces.

    Zad - Je vois... L'opérateur n'était pas à son poste...
    Kinsa - Bravo, Zad !

    Cera sourit intérieurement, il éprouvait une certaine fierté. Sans elle, qui sait ce qu'il aurait advenu de la suite de la mission. Et le Mandalorien supportait mal l'échec. La présence de Xeniam Nleo n'était pas non plus un hasard. La Force ne les avait pas abandonné. Ordo s'approcha du Guildeur d'un pas déterminé.

    Cera - Ça donne quoi ?
    Xeniam - Les données étaient falsifiées. Tout concorde. L'officier d'appontage nous a envoyé sur cette piste en sachant pertinemment que notre homme ne s'y trouverait pas. Cela a dû laisser assez de temps à ce-dernier pour quitter le système tranquillement. Pire encore, le timing voulait probablement que nous assistions à l'explosion.
    Cera - Je crois plutôt qu'il espérait qu'on soit prit dedans ! Bordel ! On s'est fait berner !

    En rage, Cera ordonna le repli dans la seconde.

    Cera - Cet officier ne va pas s'en tirer à si bon compte ! On retourne au spatioport nord tout de suite !

    Ce message a été modifié par Ordo le vendredi 18 juin 2021 - 17:27

    vendredi 18 juin 2021 - 17:18 Modification Admin Réaction Permalien

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    Cole_PrCol

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    Egoûts de la Citadelle de Scarif.


       Kallistya – Un darktrooper ? Tu en as déjà affronté un, non ?
       Cole – Oui. Et même avec l’aide de Dexter, il avait failli me tuer. Mais c’était un « phase 3 », conçu pour nettoyer à lui seul des bases rebelles. Nous avons de la « chance », celui-ci est un « phase 1 », beaucoup moins élaboré…

      < Bzzziuuum>

       Deux traits de lumière ambrée éclairèrent un peu plus la pénombre ambiante.
       Cole, véhément – Range-moi ça ! Les darktroopers sont recouverts de phrik, un sabre laser ne leur fait rien ! Surtout, tu ne disposes que des souvenirs volés par télépathie de la manière d’utiliser ce type d’arme, tu n’as ni l’entraînement ni la condition physique pour t’en servir ! Et par le heaume brisé de Vador, entre toutes les formes de sabre disponibles, pourquoi a-t-il fallu que tu choisisses la plus difficile à manier, le double lames !

       Kallistya resta silencieuse. Son amant avait raison, mais il ne savait pas tout… Mais à cet instant, le squelette de métal noir s’ébranla dans leur direction, une épée courbe à l’aspect redoutable au poing.
       Cole se retourna, dégainant son blaster et tira à coups redoublés sur le droïde. Les faisceaux s’écrasaient sur la cuirasse noire, laissant des marques incandescentes mais sans paraître endommager la machine de mort.
       Interrompant son barrage de plasma, l’ancien Gotal déploya sa lame de coude et se prépara à se porter au corps à corps, sans grande conviction.
       Sa vibro-lame fut d’ailleurs aussitôt parée, et il reçut un estoc en retour qu’il n’évita que de justesse. Contre-attaquant, l’ancien Gotal passa la garde du monstre de métal  et un horrible crissement retentit, accompagné par une gerbe d’étincelles. Rompant l’échange, Pr’Col fut déçu en constatant le résultat de sa manœuvre. La cuirasse du droïde présentait bien une estafilade, mais de bien piètre profondeur. Il fallait s’y attendre. Phrik contre phrik, le combat promettait d’être long. Ou pas. Alors que Cole repartait à l’assaut, le robot le surprit en lui décochant de son bras non armé un foudroyant direct qui l’expédia à terre. Le soldat de métal se prépara à achever son adversaire avec son épée.

    <vlop><vlop><vlop><SHRIEERGG><Dzzziuuum><KLANNGG>

       Le sabre double orangé, projeté par l’Iktotchi avait survolé le chasseur qui ne s’était pas encore relevé, avant de venir frapper le darktrooper au cou, là où l’articulation n’était pas protégée par du phrik. Décapité, le droïde de combat s’était effondré. L’hélice de lumière orangée était ensuite revenue vers sa propriétaire, qui l’avait désactivée à distance avant de récupérer le manche et de le ranger à sa ceinture.

       Kallistya, acide et dédaigneuse C’est vrai, je ne suis ni Sith, ni Jedi, et un duel contre l’un d’entre eux se terminerait mal pour moi. Mais je suis puissante dans la Force. Et j’ai toujours été douée pour les lancers. Je ne me suis exercée qu’à une seule technique de combat, mais celle-là, je la maîtrise.

       Frottant le côté de son visage endolori, contrit et penaud, l’ancien Gotal murmura :
       Cole – Message reçu… Désolé de t’avoir sous-estimée.
       Kallistya, radoucie Je sais que tu ne cherches qu’à me protéger, mais cette attitude m’insupporte. Souviens-toi que j’ai survécu des décennies sans que tu ne sois à mes côtés. J’ai été parfois confrontée à bien pire que ce droïde.
       Elle frissonna. Cole fut tenté de lui demander des précisions, mais elle s’abstint de lui en donner bien qu’elle ait lu ses pensées. Il n’insista pas.

       Au lieu de quoi, l’Iktotchi enjamba la carcasse du robot et s’installa à la console si bien dissimulée et protégée. Elle pianota les identifiants volés à l’ambassadeur impérial et consulta pendant de longues minutes les fichiers.
       Kallistya – Ce n’est pas une surprise, mais il ne reste rien d’intéressant dans les archives de la Citadelle. Il va falloir se brancher au réseau impérial, mais pour ça, mes codes ne suffiront pas.

       Et elle laissa sa place à son amant. Des mois plus tôt, le casque porté par Cole -heureusement non endommagé par le coup porté au chasseur quelques instants auparavant- s’était réduit à une paire de lunettes permettant à leur porteur de mettre en relation Wes Hamera et un ordinateur que le hacker pouvait ainsi pirater à distance.
       Krégovla, grâce à des informations laissées par l’ex-Leader de la Guilde dans le dispositif, et des renseignements donnés par le chasseur et la télépathe avait élaboré une intelligence artificielle singeant les aptitudes du Corellien. C’était Kalli qui en avait eu l’idée.
        La Matrice Imitative de Piratage Automatisée, au grand dépit du Dug, avait été rebaptisée prosaïquement « Wes  Portable » par Alice, et SEW par Cole, soucieux d’éviter toute confusion.
       Le chasseur alluma l’appareil…

       SEW – Cole ! Ca fait longtemps !
       Cole – Bonjour Sew. J’ai bes…
       SEW, le coupant Comment va Ange ? Et la petite ?
       Cole – Pour autant que je sache, elles vont bien toutes les deux. J’aimer…
       SEW – Parfait ! Des mois, et je ne réalise pas encore que je suis père.
       Cole – SEW…
       SEW – Je sais, je sais, techniquement, je ne suis pas le père. C’est l’autre moi… Enfin, je préfère toujours que ce soit lui plutôt que l’autre Sith qui se faisait passer pour un grand Général… Je ne vois vraiment pas ce qu’Ange pouvait lui trouv…
       Cole – SEW ! Désactivation des éléments matriciels de personnalité. Préparation assistance au piratage complexe.
       SEW, avec une voix monocorde Assistance au piratage complexe prête.

       Cole tira du casque un câble qu’il brancha à la console impériale.
       Aussitôt les barrières protégeant le réseau informatique furent franchies les unes après les autres, les mots de passes craqués, l’accès aux archives octroyé. Le tout, plus rapidement que le Wes original ne s’en serait acquitté.

        Il fallut quand même un bon quart d’heure pour contourner toutes les protections sans déclencher d’alarme et gagner l’accès à une partie des informations classifiées. Cole lança un algorithme de recherche. De longues minutes s’écoulèrent…

       Cole – Rien… Rien… Palpatine ne semblait pas très enclin à consigner ses échecs… Rien… Tiens, c’est quoi ça ?
       Kallistya – Tu as trouvé ?
       Cole – Non mais je suis tombé par hasard sur un fichier récent… Quelques mois à peine. Projet IMXG-001…
       Kallistya – Et alors ?
       Cole – Il y a un holovidéo intitulé « Nar Shaddaa » qui semble dater de la période à laquelle je me trouvais sur cette planète qui y est joint. Impossible de l’ouvrir. Le niveau de sécurité est trop haut… Même avec l’aide de SEW, c’est impossible à craquer.
       Kallistya, exaspérée Est-ce que ça a un rapport avec le premier Empire Galactique ? Ou ce qu’on cherche ?
       Cole – Assurément pas, mais…
       Kallistya – Ecoute la masse d’informations à traiter est suffisamment énorme à la base, alors si tu t’arrêtes pour examiner chacun des vilains petits secrets de Horn, on sera encore là au siècle prochain ! Concentre-toi sur notre objectif premier !
       Cole – J’ai déjà cherché. Il n’y a pas de rubrique dédiée bien sûr, et rien dans « Armes » ou « Données Stratégiques » qui correspondrait.
       Kallistya – Haar Schak! Potatchi de Palpatine, ça aurait été trop facile de nous laisser un semblant de piste… Je sais que tu voulais éviter mais…
       Cole, soupirant - … Il va falloir vérifier du côté de la Guilde si on peut trouver mieux...

    samedi 19 juin 2021 - 09:40 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

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    C’était une bien singulière équipe qui enquêtait à présent sur Taris. Malheureusement, nous n’avions pas réussi à empêcher un second attentat à la bombe sur les locaux d’une réunion d’opposants, arrivés trop tard. Fichu timing… C’était toujours frustrant quand les choses se passaient à quelques minutes près. Plonger dans un monde hypothétique en réponse à cela était tentant : se demander ce qui aurait pu se passer si un détail avait été différent. S’ils n’y avait pas eu les embouteillages. Si nous avions mis moins de temps au spatioport. Tentant, mais inutile au final, étant donné que les évènements ne pourraient pas changer par le pouvoir de la pensée. Mais une chose était sûre : le timing était suspect. Dès qu’ils arrivaient, une autre attaque ? Tout cela ressemblait beaucoup trop organisé… Comme si on cherchait à leur faire porter le chapeau.

    J'avais dû empêcher Zadyssa de se jeter dans l’explosion, qui l’aurait sûrement gravement blessée si elle n’avait pas été retenue. J’appréciais l’enthousiasme, mais ma padawan manquait parfois de jugement. Ou alors elle n’était pas aussi familière avec les explosions que je l’étais. Dans tous les cas, il était dans mon rôle de maître de garder mon calme, même si Zadyssa serait bientôt promue au rang de Chevalière.

    Alors que je l’aidais à se relever, des centaines d’idées se bousculaient dans mon cerveau. Cela ne pouvait pas être une coïncidence, c’était bien trop gros… Le problème résidait dans l’information qu’on nous avait donnée. Nous avions été envoyés ici, et à l’exact moment où nous arrivions, une explosion… Contre des opposants aux Néo-Mandaloriens, qui plus est. Ceno et moi étions directement liés à eux, et j’étais sûre que mon peuple ne s’abaisserait pas à des actes terroristes.

    Enfin.

    Maintenant que j’y pensais, cela avait été une tactique récurrente, à la différence que c’était dans des circonstances vastement différentes. Autrement dit, pas lorsque nous étions en position de pouvoir, ce qui était le cas sur Taris. D’ailleurs, je n’avais pas l’impression que ces opposants posaient un réel problème… Jusqu’à maintenant. Maintenant, tout le monde partirait sans doute du principe que les Néo-Mandaloriens voulaient se débarrasser des gêneurs, ce qui rendrait l’opposition encore plus vivace. Quelqu’un voulait faire des participants de cette réunion des martyrs. Ou alors, ils voulaient nous tuer avec.

    - L’officier… C’est ça !

    Mes soupçons furent confirmés par la mémoire photographique de Zadyssa. Il y avait bien quelque chose de suspect avec l’officier qui nous avait indiqué l’emplacement. Laissant échapper un “Haar’chak” et m’attirant ainsi quelques regards perplexes, je serrai les poings. S’il y avait bien quelque chose que je détestais, c’était de me faire tromper… Mais ce n’était pas le moment de s’apitoyer sur notre sort : nous devions retrouver cet officier ! Il nous fallait vite retourner au spatioport nord pour essayer de suivre sa trace.

    Un bon sprint plus tard, nous étions à nouveau dans le vaisseau de Ceno. Bien que je ne sois pas habituée à ce modèle en particulier, les vieilles habitudes avaient la vie dure. Lui au pilotage, moi à l’assistance. Tout le trajet jusqu’à l’astroport nord, de l’autre côté de la planète, était particulièrement tendu. Aussitôt arrivés, nous nous séparâmes à la recherche de l'opérateur, pour optimiser nos chances de le trouver, à condition qu'il n'aie encore pas quitté la planète.

    Hangar n°4

    L'opérateur avait une description physique tout à fait ordinaire, mais je parvins à le repérer à l'entrée du hangar, s'apprêtant à monter à bord d'une petite navette. Cette fois il ne nous doublerait pas... Tendant la main, j'utilisai une puissante Poussée de Force pour le projeter à terre, puis, sans lui laisser le temps de se relever, accélérai et lui envoyai un coup dans le foie. Un moyen efficace d'immobiliser quelqu'un sans arme que Jaia m'avait appris quand j'avais à peine sept ans. L'opérateur laissa échapper un cri de douleur. C'était undubitablement un civil, sans aucun entraînement militaire, paniqué à l'idée d'être pris. L'attrapant par le col, je le relevai et le regardai dans le blanc des yeux. Il n'y avait pas moyen à ce que ce type soit l'instigateur, au mieux un homme de main. Ce qui signifiait que...

    - Je vais la faire courte. Je ne vais pas te faire de mal. L'homme en armure avec moi, d'un autre côté ? Il prend les attentats très au sérieux, et contrairement à moi, il n'est plus un Jedi. En t'associant à cet attentat, tu as perdu la plupart de tes droits sur cette planète, ce qui signifie qu'il peut légalement pas mal t'abîmer. Et tu finiras par cracher le morceau, donc on va prendre un raccourci, se speedrun tout ça, et tu vas directement me dire qui t'a employé, on s'est compris ?
    - Je... Je... Je sais rien ! On m'a juste payé pour vous mener sur une fausse piste, grassement ! Le type est sur Ord Mantell, c'est tout ce que je sais ! Il m'a promis que personne ne le saurait, j'essaie juste d'arrondir les fins de mois, ma soeur est malade et...

    Je soupirai et le relâchai, après avoir vérifié qu'il ne portait aucune arme. Je n'avais pas l'impression qu'il mentait, et la menace à peine voilée avait visiblement suffi pour lui faire cracher le morceau d'un seul coup.

    - C'est bon, c'est bon, tu peux partir. Par la Force..., marmonnai-je. Pas besoin de me raconter ta vie non plus, je suis pas ton psy.

    Il ne fit pas prier à deux fois, alors que j'activai mon comlink, en communication avec les trois autres membres de cette équipe improvisée.

    - C'est bon, j'ai les infos. C'est juste un pauvre type qui s'est fait payer pour nous piéger.J'ai un lieu, Ord Mantell, c'est tout ce qu'il sait. On se retrouve tout de suite.

    Ce message a été modifié par Kinsa-Talik le mardi 22 juin 2021 - 20:06

    dimanche 20 juin 2021 - 18:14 Modification Admin Réaction Permalien

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    galen-starkyler

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                Le cheminement à travers l’environnement naturel et hospitalier d’une île-continent est parfois à ses risques et périls quand celui-ci n’a plus été traversé depuis des dizaines de milliers d’années par les espèces intelligentes et leurs civilisations. Les plaines et les toundras verdoyantes, bordées ou couvertes de bosquets et de moindres jungles semi-tropicales, sont redevenues aussi luxuriantes qu’elles ne l’étaient avant l’avènement des premiers gouvernements dans le Noyau. La planète elle-même se régule toutefois, ordonnant de manière cyclique un environnement accueillant pour la vie végétale et animale mais fragilisée par la présence saisonnière ou régulière d’orages et tempêtes emplies d’énergie venant de la Force. L’environnement semble donc peu favorisé ou plus luxuriant que sur d’autres mondes sauvages, avec un cadre plus tempéré mixte que tropical qui couvrent une majeure partie des continents de Talss, Thyr et Masara.

    Je chevauche mon orbak depuis maintenant plus de trois à quatre heures, à traverser de manière raisonnée et cadencée les terres intérieures de Masara pour rejoindre sa région la plus au sud et atteindre la première étape de mon voyage. L’animal ne rechigne pas à me transporter à travers la cambrousse semi-sauvage de l’île, se taillant lui-même des raccourcis à travers les forêts et jungles denses aux arbres moyens mais nombreux, coupant au travers des plaines et des plateaux à l’herbe haute mais sèche et marchant ou galopant sans même que je ne l’y oblige à coup de talon ou d’étrier. Et avec le chargement qu’il transporte en même temps que ma personne, bien que je n’ai pas emporté beaucoup de choses, il n’a aucun mal à se déplacer à une vitesse constante sur une longue distance. C’est pour cela que nous arrivons en moins de quatre heures dans la petite clairière semi-tropicale-tempérée du sud-est de l’île-continent, aux abords du lieu que l’on appelle le Bodhi Kesh.

    Le Temple des Arts se présente comme un domaine quasi-intact composé de quatre grandes bâtisses identiques, construites en forme cubique avec des murs de brique permanente et surplombées d'un toit de couleur rouge vif. Les quatre bâtiments sont disposés en croix autour d’un espace à ciel ouvert où se trouve un vieux bassin d'eau qui témoigne des vestiges d’une époque révolue mais conservée par le temps lui-même. Je demande gentiment et patiemment à mon orbak d’avancer au pas à l’intérieur de la cour, en prenant le temps de contempler la majesté des lieux malgré les traces évidentes de dégradation temporelle des lieux. Le bassin d’eau n’est pas vide et il me semble comprendre que l’eau présente n’est pas vieille car elle est si limpide que je me vois presque dedans. Je laisse à l’orbak la possibilité de venir s’abreuver au bassin, celui-ci n’hésitant pas à venir laper de son épaisse langue le liquide translucide, frais et riche en minéraux. Je descends de selle, en faisant attention à ne pas me coincer le bas de ma bure revisitée de Je’daii et je fais une observation panoramique des lieux.

    L’endroit est calme. Très calme. Les quatre structures et la cour sont aussi silencieuses que leurs pierres, faisant presque penser qu’elles ont atteint la limite de l’anti-bruit depuis des temps immémoriaux. Un coup d’œil attentif me permet de distinguer les bâtiments dédiés aux arts graphiques, expressifs et culinaires. Une question me taraude néanmoins en arrivant au temple.

    Moi, soupirant : - Bien. Je me demande comment je vais investir mon temps ici. Je suis venu pour une épreuve, certes, mais il y a tellement d’arts à expérimenter au sein de ce temple que je me demande lequel je dois me consacrer dans le cadre de l’épreuve. (Je continue de scruter.) Ce silence est pesant… mais j’ai l’étrange impression que le temple n’est pas si inoccupé qu’il en a l’air.

    Mon intuition était juste. Car à peine je me plonge dans la Force et dans mes pensées que je sens une présence dans les alentours. Je scrute toute l’aire à ciel ouvert et je vois plus distinctement quelque chose de différent, au pied du bâtiment nord. Je constate qu’il s’agit d’une silhouette préhumaine, peu identifiable à cause de la robe blanc immaculé et l’ample capuche ronde qui dissimule le visage. La silhouette m’observe un court instant avant de pivoter vers l’entrée du bâtiment et de grimper les quelques marches pour pénétrer dans la pénombre du lieu. Je prends un moment pour attacher solidement l’orbak à un crochet du rebord du bassin, même s’il est plus préoccupé à s’abreuver et se reposer que de s’enfuir, et je me dirige ensuite vers le bâtiment nord sans me presser ni baisser ma garde. Je m’avance prudemment sur les marches du perron, franchit la terrasse de l’entrée parmi les colonnades du chapiteau de pierre et je traverse la grande porte qui semble ouverte depuis des lustres. L’intérieur du bâtiment ressemble à une bibliothèque ancienne, avec ces rayonnages et étagères d’ouvrages papier et de manuscrits en cuir tanné qui regorgent certainement d’œuvres graphiques et calligraphiques pour les épreuves de dessin et d’écriture. La majorité de la grande salle est occupée par des pupitres et des écritoires artisanaux qui ont survécu au passage des années et des contextes. Je continue de marcher à travers la pièce, suivant avec ma perception de la Force l’étrange présence qui me guide à travers le cadre solennel de ce lieu perdu. Les bureaux sont silencieux, muets et figés dans ce temps qui semble éternel dans la quiétude des beaux jours. Mes pas continuent de longer toute la longueur de la salle, en observant de part en part les pupitres et les ateliers à dessin qui n’ont pas été utilisés depuis des siècles ou des millénaires.

    C’est à ce moment-là que mon attention revient sur l’étrange présence, comme si elle souhaitait que je l’observe à nouveau. La silhouette blanche est postée devant la porte du fond de la salle, entre les escaliers symétriques des deux mezzanines menant aux annexes du bâtiment. Elle me fixe en silence, un court instant, puis franchit l’entrouverture des deux battants de la porte pour disparaître à nouveau dans la pénombre. Je me dirige vers cette porte et cherche à pousser les deux battants, sans succès car ils sont trop lourds et engourdis par l’humidité et le temps. Je suis donc obligé de me faufiler à travers l’entrouverture, en la passant de biais, et je me retrouve plongé dans une pénombre quasi-complète. Sauf que le temps à mes yeux de s’habituer à cette obscurité plus présente dans le temple, je n’ai fait que quelques pas en avant… que je sens mes pieds suspendus dans l’air et que le sol est devenu pentu.

    Moi, chutant en avant : - AAAAAAH !

    Je perds aussitôt mon équilibre et tombe à la renverse en roulant sur les nombreuses marches descendantes qui tournent en un U serré et long. En cinq minutes, je me retrouve sur le dos en bas de l’escalier, avec des douleurs dans les membres et sur le buste. Je gémis légèrement en sentant mon corps souffrir le martyr et je reste allongé sur le sol dur et poussiéreux, le temps de récupérer de cette chute, avant de me relever difficilement sur mes deux jambes. Une fois sur mes guibolles, je constate qu’il fait toujours aussi noir et que les quelques sources de lumière présentes sont des torches éteintes. Je me replonge dans la Force et fait appel à elle, les yeux fermés pendant deux longues minutes, pour amplifier ma vue et lui donner la capacité de voir dans cette obscurité austère. D’un point de vue extérieur, mes pupilles ont remplacées temporairement leur couleur marron par un bleu nuit fluorescent. Je vois mieux mon environnement à présent et je me rends compte que j’ai atterri au sous-sol, où une porte métallique datant de trente mille ans se tient devant moi. Et elle a beau être vieille, sa serrure ne semble pas souffrir de la rouille ou de l’humidité car la poignée ne se bloque pas quand je la baisse pour pousser le battant vers l’intérieur et que je pénètre dans une salle cette fois éclairée.

    Une immense pièce ronde au plafond en coupole, éclairée de manière naturelle par de petites lucarnes provenant certainement du sol de la cour centrale (au-dessus de ma tête) et inspirant entre son long mur circulaire une quiétude plus que solennelle ou austère. Cet endroit doit abriter quelque chose qui relie les arts et disciplines du temple Je’daii, quelque chose qui doit être maintenu à l’abri mais aussi à la disposition des savants et des philosophes. Seulement, je ne peux voir plus distinctement les murs sous la lumière des lucarnes car la salle est imprégné d’un fin brouillard mystique qui masque le lieu et perturbe ma perception. La seule chose qui m’est autorisé de voir, il semblerait, est un mystérieux décor sculpté et raffiné au centre de la pièce. Un ensemble de cinq statues de marbre blanc et de grès poivré, chacune représentant un être préhumain en bure de moine et chacune réalisant une figure artistique différente. Je m’approche d’elle pour mieux les observer, dans les moindres détails, et je commence à comprendre qu’il s’agit là de…

    Moi : - Et ben ça alors… On dirait les statues des « cinq sages de Bodhi », celles qui représentent l’expression de la Force à travers les arts. Mais il semble qu’il manque quelque chose…

    C’est à ce moment-là que je prends conscience que… d’une, les cinq statues m’ont pas sur elles l’attribut correspondant à leur art… de deux, qu’elles ne sont pas toutes disposées en cercle et de manière à toutes se regarder. Je fouille un peu partout, en étendant autant que je peux ma perception, et je découvre qu’il n’y a rien d’autre dans les environs à part… un ciseau à bois, une boule de bois de chêne, une plume de grand oiseau, un pinceau, une tablette d’argile, une louche rouillée et une écharpe de riche étoffe légèrement déchirée. En cogitant un peu, je me dis qu’il me suffit de remettre les objets à leur bonne statue. Je donne donc le ciseau au sculpteur, la plume et la tablette au scribe, la louche au cuisinier, le pinceau au peintre et l’écharpe au danseur. Mais je me rends compte qu’il reste la boule de bois, à laquelle je ne vois aucun lien ou emplacement correspondant avec les statues. Je consulte de plus près la boule et je me rends compte qu’elle présente sur sa surface les différentes représentations profilées des cinq statues et qu’un trou hexagonal assez profond est situé là où se trouve la main droite du danseur. Je décide donc de placer la boule sur la main de la statue du danseur (ça s’emboîte en plus) et je patiente un peu. À l’aide de la Force, je fais pivoter et déplacer les socles de statue de manière à refaire le cercle significatif des arts du temple dans le sens suivant : chacun se regarde et se juge mais le scribe écrit pour le peintre à sa gauche, qui peint le sculpteur devant lui tandis que celui-ci sculpte le danseur à la droite du scribe pendant que le cuisinier mitonne le repas de tout le monde entre le peintre et le sculpteur.

    Si toutes les statues et leurs objets ont bien retrouvés leur place, il devrait pouvoir se passer quelque chose. Et en effet… un changement flagrant mais harmonieux dans la salle se produit, dissipant le fin brouillard mystique qui m’empêchait de voir les nombreuses étagères de reliques et de découvertes entreposées par les voyages dans la galaxie. J’étais depuis tout ce temps dans la « chambre des reliques » et les cinq sages continuent de trôner au cœur de la pièce pour symboliser l’essence du temple je’daii. En parcourant des yeux l’ensemble de l’ancienne réserve, je me rends compte qu’un objet particulier est davantage plus éclairé que d’autres parmi les casiers d’étagères. C’est en m’approchant que je découvre avec étonnement qu’il s’agit… d’une carte manuscrite complète des continents de Tython et des emplacements précis de chaque temple, en fonction de la position de la vallée et du col de la rivière Tythos. Cette carte me sera très utile pour rechercher les prochains temples et elle semble encore d’actualité pour un document vieux de… plus de quatre mille ans visiblement.

    Je remonte à la surface, par le même escalier obscurci du bâtiment nord, et je reviens dans la cour pour rejoindre l’orbak qui n’a pas bougé d’un pouce. Il semble même heureux que je sois revenu, ce à quoi je le remercie en lui caressant l’encolure. L’orbak exprime de manière nasale sa joie et sa satisfaction.

    Moi : - T’en fais pas mon beau. J’allais pas te laisser seul dans cette cour, attaché bêtement. Pourquoi crois-tu que je n’ai pas attaché solidement cette corde en partant ? Même si tu avais emporté mes affaires, je me serais douté que tu reviendrais par toi-même à l’académie.

    Je détache la corde pour la ranger dans l’une des besaces puis je remonte sur l’animal pour reprendre la route. L’épreuve de Bodhi Kesh était certes simple et court mais ce n’est que le début. J’ai l’intuition que les esprits vénérables de la planète ont jugé bon de ne pas m’embrouiller la tête sur les arts alors que les autres temples ont bien plus à m’apporter dans mon parcours.

    Moi : - Bien, il est temps de nous rendre au temple suivant. Et j’espère que tu n’as pas peur de te mouiller parce qu’on risque de traverser la mer pour l’atteindre.

    L’orbak ne rechigne pas à mes propos et se contente de repartir gaiement et volontairement sur la route, quittant l’austérité du temple des Arts pour aller rejoindre le littoral de la côte, là où nous trouverons certainement de quoi nous aider à traverser l’Océan Profond.

    lundi 28 juin 2021 - 17:31 Modification Admin Réaction Permalien

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    waren

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    Orbite de Scarif 

    Dans un puissant bruit sonore, sortant de l'hyperespace, un énorme croiseur impérial approcha de la planète isolée situé dans le secteur Abrion. Immédiatement repéré par le centre de contrôle au sol, car une telle masse était impossible à éviter à l'œil nue, le navire impérial fut validé et on autorisa une navette Tydirium à se poser avec trois Tie en guise d'escorte. A l'intérieur, un officier fatigué par la guerre observa d’abord les nuages se dissiper puis les remous des vagues sur la plage par la fenêtre, ainsi que la nouvelle infrastructure impérial en cours de reconstruction. Le Moff Faras Kandor essuya ses lunettes, rectifia sa chevelure couleur albâtre, puis demanda aux pilotes d'amorcer la descente. L'arrivée de la navette étant nullement prévue, entre les techniciens qui se reposaient sur quelques caisses de déchargement en train de jouer aux cartes et ceux qui fumaient, ce fut la cohue. Quand le transport arriva à cinq mètres de la plate-forme, ses ailes se replièrent, afin de laisser ses trains d'amarrage se déclencher. La rampe descendit. Et Faras apparut dans une volupté de fumée âcre, accompagné d'un chevalier impérial Chiss, elle avait les cheveux attachés en catogan et portait déjà son sabre en main. Un jeune caporal arriva et  quelques mots avant de constater qu'il avait oublier de faire le salut militaire de rigueur. Le moff enleva un ses gants, il était las des formalités, il voulait absolument rencontrer son homologue local et discuter avec lui autour d’un bon vin. Peut être un léger chianti de Lerris IV ? On lui expliqua que le rail de transport n'étant encore pas terminé, un retard de quatorze mois, il fallait prendre un landspeeder lourd et contourner par la plage de East blue. Il suivit le jeune homme, quand il remarqua que Prard'Bal'masieko ne venait pas, elle fixait quelque chose. Tel un Nexu, elle avait perçu un détail, elle pointa du doigt une chose.

    Balma “Dites moi, ce n’est pas un véhicule militaire sur la plateforme voisine, à qui est ce Yatch ?"

    Faras "Qui est en charge de cette plate-forme, nous avons un rapport qui le mentionne ?"

    Officier "Laissez moi consulter mon datapad, apparemment ce n'est pas le navire personnel de notre honorable Moff, il est mentionné que ce transporteur civil as subit une avarie importante l'obligeant à se poser sur la plus proche planète."

    Faras : "Je n'aime pas cela. C'est presque le même scénario que sur la première étoile noire. Bouclez moi tous les accès aux plateforme voisines. Et emmener moi le propriétaire. Nous avons peut-être une brèche à la citadelle."

    Salut à tous les fans de Star war 

    Ce message a été modifié par waren le mardi 29 juin 2021 - 00:53
    Ce message a été modifié par waren le jeudi 15 juillet 2021 - 10:06

    mardi 29 juin 2021 - 00:46 Modification Admin Réaction Permalien

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  • Asyr --- Cette plante native de la planète Bothwaui était réputé pour ses fleurs qui sentaient particulièrement bon. On en extrayait une huile essentielle qui était considéré comme la base de tout bon parfum. (Espèces & Civilisations - Plantes)
  • Super Destroyer classe Sovereign --- Les quatre vaisseaux de la classe Sovereign furent construits par Kuat Drive Yards dans les chantiers fortifiés du noyau galactique après la bataille d’Endor pour la flotte du clone de l’Empereur lors du retour de ce dernier. (Vaisseaux - Vaisseaux capitaux)
  • Todes Halvax --- Todes Halavax était un humain, membre de l'Empire Galactique (Personnages - Empire)
  • Orlok, Commandant --- Le Commander Orlok était le responsable du Centre de Formation Impérial sur Daluuj. (Personnages - Empire)
  • Ralltiir --- Ralltiir, avec ses 28 lunes, est située dans le système du même nom, comportant 4 autres planètes ( Ockbur, Pauc’on, Clascvoria, Inwil ). Ce monde de montagnes et de marécages, au climat tempéré, largement urbanisé ( 10 billions d’habitants ) longe la route commerciale de Perlemian, dans le secteur de Darpa des mondes du noyau, et qui constitua l’un des principaux centre financier de la galaxie, était, d'un point de vue culture, très proche de Coruscant. (Planètes & Lieux - Planètes)

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