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    galen-starkyler

    17727 Crédits

    Une course-poursuite acrobatique et déchaînée se déroule dans les couloirs et les escaliers du temple massassi principal, dans laquelle je suis en pleine stimulation de mes sens et de mes mouvements dans la Force pour être au coude-à-coude avec le Vong et l’arrêter. Le simple fait d’être parvenu à le rattraper en accourant à grande vitesse et en usant de l’inertie pour longer les murs ne m’a pas permis néanmoins de l’arrêter car, une fois n’est pas coutume, mes pouvoirs cinétiques sont contrecarrés par la protection que lui offre son armure d’os et je dois me résoudre à le stopper en usant de mes armes.

    C’est pour cette raison que nous sommes tous les deux en train de nous battre, mon sabre-laser contre sa pique courte en phrik, et que nous continuons d’avancer malgré nos tentatives car ce voleur tente malgré tout de sortir d’ici et de s’enfuir. Il pare mes attaques et mes contre-attaques avec une aisance de guerrier, allant même jusqu’à chercher une ouverture pour approcher sa pointe en cortosis pour neutraliser ma lame mais que j’évite justement, et il doit bientôt faire face à d’autres Jedi qui ont dû être alertés par l’alarme : alarme qui continue de hurler et d’émettre ses lumières rouges tournantes dans chaque recoin de secours du temple, pour informer et indiquer en cas d’issue.
    Nous sommes à présent proches du hall d’entrée et je le vois tenter de remettre son camouflage pour me prendre de court ou s’éclipser : je suis plus réactif que lui et je lui bloque l’avant-bras gauche avec ma main droite, tout en continuant de croiser le fer avec lui avec la main gauche. Il se débat aussitôt, je tente de le retenir en y mettant toute ma force et mon poids mais il se décide à basculer sur sa droite pour nous faire tomber dans l’escalier. Je me mets en position de confort dans notre roulade sur les marches, de manière à amoindrir le choc, et nous voilà en quelques secondes en bas et proche de la sortie.

    Seulement, je me retrouve sur le dos au sol le premier et je manque de me cogner la tête dans ma chute ; ma concentration est ainsi brisée, ce qui permet au Vong de se libérer de ma poigne et de se relever, mais ce dernier n’a pas eu le temps de voir venir Reyn qui m’avait suivi de près et qui se décide à frapper le boîtier de commande de camouflage à la ceinture du Vong. Privé de son camouflage mais pas de sa protection contre la Force, l’alien effectue un balayage avec sa pique pour faire reculer Reyn puis il court aussi qu’il peut vers l’extérieur pour se rendre vers l’orée de la jungle.
    C’est de cette manière que, une fois qu’Ilan et Artorias nous ont rattrapé, Reyn et moi nous pourchassons de nouveau le Vong et nous le voyons nettement se diriger vers quelque chose d’étrangement flouté qui se tient devant l’orée : un petit coup de clé-télécommande de la part du voleur et nous entrapercevons entre deux bip bip que c’est son vaisseau et qu’il s’agit d’un chasseur Néo-Z-95 furtif.

    Moi : - Vite, il va nous échapper en prenant ce chasseur furtif !
    Ilan : - On risque de ne pas pouvoir l’empêcher de monter, il a trop d’avance sur nous !

    C’est en effet avec dix secondes de marge que le Vong monte dans le chasseur et qu’il en profite pour changer la configuration de sa pique pour ouvrir la pointe en trois ailerons et faire apparaître un bout de canon de fusil. Je crie immédiatement « à couvert » et nous quatre nous plaquons tout de suite au sol, pile au moment où le coup est parti et s’apprêtait à nous toucher.
    Nous sentons et entendons que Kinsa, Eckmül et Shina sortent à leur tour du temple, suivis par Jorus, Yota et Siskun, et nous venons à peine de relever la tête que nous nous rendons compte que le chasseur du Vong vient tout juste de décoller et qu’il a déjà atteint la cime des arbres pour passer dans son mode furtif.
    Je me redresse, frustré, et je scrute le ciel un moment pour chercher le vaisseau dans la Force. En vain.

    Kinsa : - Galen ! Reyn, Ilan ! Est-ce vous allez bien ?
    Ilan : - Disons que j’ai bien failli me prendre un tir en traître si Galen ne nous avait pas prévenu pour le fusil-blaster dissimulé dans cette pique. Je n’avais même pas vu qu’il l’avait reconfiguré en fusil.
    Shina : - Vous n’êtes heureusement pas blessés, à ce que je peux voir. Tant mieux.
    Jorus : - Galen, que s’est-il passé ? Qu’est-ce que cet individu faisait à s’enfuir du temple principal ?
    Yota : - Surtout si c’est quelque chose de grave, au point d’avoir déclenché l’alarme d’urgence.
    Moi : - Le Codex a été volé.
    Kinsa/Shina/Eckmül : - Quoi ?!
    Jorus : - Le Codex, volé ?! Comment est-ce possible ?! La salle des reliques était pourtant verrouillée.
    Yota : - Surtout que le système de sécurité était en marche et que seuls nos codes PIN et notre empreinte digitale permettent de déverrouiller la porte blindée sans faire activer l’alarme.
    Artorias : - Si je puis me permettre, maîtres Jedi, il semblerait que le « Vong » a été assez malin pour récupérer une empreinte digitale d’entre vous et contourner le code par un piratage instantané par câble.
    Eckmül : - C’était un Vong ?! Cela explique pourquoi on ne l’a pas perçu dans l’enceinte de l’Académie. Mais ça m’explique pas comment il a pu nous passer sous le nez comme ça sans qu’on le remarque physiquement.
    Moi : - C’est parce qu’il avait un générateur portable de camouflage intégré à son armure. Il se servait d’un appareil très sophistiqué pour se fondre parmi nous sans qu’on ne le voie ni l’entende ni le sente.

    Les membres du Conseil sont bien embarrassés : la disparition du Codex est en soi un gros souci, mais cela reste un mystère sur le choix du vol alors que la salle des reliques contient des choses plus importantes.

    Siskun : - Les artéfacts présents dans la salle sont bien plus mystérieux et dangereux, sans parler des holocrons qui contiennent autant de savoirs Jedi que de secrets d’anciens Sith ou d’utilisateurs sombres indépendants. Pourquoi se contenter de voler le Codex de Tython ?
    Yota : - La particularité du Codex est sa capacité de stockage de données qui équivaut au double de l’ancienne bibliothèque d’Ossus, sans oublier toutes les connaissances accumulées par les anciens maîtres-sages Jedi les plus émérites de notre ordre. Bien qu’un puissant holocron, il reste un outil de savoir banal.
    Jorus : - Galen, toi qui connais assez bien le Codex, pour quelle raison ce Vong l’aurait-il volé ?
    Moi : - C’est autant pour ses connaissances détenues que pour sa capacité à transférer de l’énergie pure de la Force, servant parfois de clé pour diverses choses issues des anciennes infrastructures de l’ordre. Ce Vong a dû venir s’en emparer pour le compte de quelqu’un qui voudrait s’approprier une ressource de savoir inné et de vergence dans la Force. Reste à savoir pour quel but précis.
    Eckmül : - Il s’est enfui à bord d’un chasseur Néo Z-95 furtif, ce qui risque de nous compliquer la tâche si nous souhaitons le retrouver. Les radars de notre bâtiment ne seront pas assez calibrés sur ce type de vaisseau et le temps d’envoyer des sondes nous en fera perdre. Donc…
    Kinsa : - Nous n’avons pas de piste, ni d’indice ni d’hélice hélas.
    Moi : - C’est là qu’est l’os. Mais au moins on peut toujours compter sur R1 pour poser un mouchard discret pour retrouver sa trace même s’il est en mode furtif.
    Ilan : - Galen… R1 n’est plus là, tu te souviens ?

    Une boule invisible et imaginaire vient subitement d’éclater dans ma tête, me rappelant qu’en effet mon compagnon droïde astromécano n’est pas là et qu’il n’a pas placé de mouchard. La seconde après en avoir pris conscience, choqué, je me précipite en une fraction de seconde plus tard contre une colonnade de l’entrée du temple pour me cogner à plusieurs reprises le front tel un marteau-piqueur ; accessoirement, mon front ne ressent rien du choc et c’est la pierre qui en subit les dégâts. Les maîtres et mes camarades me regardent faire sans intervenir, intrigués pour certains et embêtés pour d’autres.

    Moi, consterné par ma propre bêtise : - Abruti-abruti-abruti-abruti-abruti-abruiti-abruti-abruti-abruti-abruti-abruiti-abruti-abruti-abruti-abruti-abruiti-abruti-abruti-abruti-abruti-abruiti…
    Reyn (télépathie) : - Et voilà, on l’a perdu. Il avait tellement l’habitude de faire confiance à R1 dans ce genre de situation qu’il a oublié qu’il n’était plus là. Et je le comprends moi, ce n’est pas évident de s’en remettre.
    Ilan : - Le vol du Codex et la poursuite du Vong ont été la goutte de trop pour lui, vu qu’il a déjà perdu R1.
    Siskun : - La disparition de son astromécano n’aurait pas dû l’empêcher de faire lui-même l’action, surtout s’il sait que ce droïde est parti et qu’il ne doit pas en dépendre. C’est un manque de discernement.
    Jorus : - Je crains que ça ne soit pas aussi simple, malheureusement. Galen a beau se retenir et agir en Jedi responsable, reconnaître que R1 puis le Codex viennent de s’envoler n’est pas aussi simple pour lui que de mener à bien une mission. Certaines habitudes ont la vie plus dure que d’autres.
    Eckmül : - Je plains notre pauvre temple qui doit encaisser sa frustration d’avoir eu un trou de mémoire dans un moment aussi crucial pour lui. Et les novices qui doivent se demander ce qui se passe.
    Kinsa : - Au point où on en est, mieux vaut faire comme si on n’avait rien vu. Je préfère ne pas imaginer la tête que fera Aynor quand elle le verra dans cet état, ou celle d’Ange, de Ceno voire de Kaarde en le voyant se comporter comme l’imbécile bâillonné qu’il était il y a moins d’un an.
    Moi, en me retournant instantanément et en me penchant en arrière les bras écartés : - WRYYYYYYYY !!

    Je me redresse ensuite pour me poster, un peu énervé, devant la jeune twi’lek mandalorienne…

    Moi : - On avait dit qu’on ne reparlerait plus de ce moment ! La hache de beskar est enterrée entre nous.
    Kinsa : - Je disais ça comme ça Galen. Du moment que tu t’es arrêté de faire ce que tu faisais, je ne tiens pas non plus à raviver ces moments douloureux de notre période commune.
    Moi : - Je n’y tiens non plus, on est donc quittes. Quoiqu’il en soit, il est clair que la disparition du Codex est un sérieux problème pour moi comme pour l’ordre. Jorus, au risque de t’alarmer encore plus, il se trouve que le Codex contient des archives enregistrées « confidentielles » qui datent des mandats d’anciens grands maîtres Jedi émérites et qui n’ont pas scellées psychiquement sans de bonnes raisons.
    Jorus : - Nous voilà plus qu’embêtés à présent. D’abord la disparition des droïdes, ensuite la présence de traîtres au sein des deux grandes puissances et à présent le vol du Codex… Tout ne me dit rien de bon. Siskun, Yota, il va nous falloir une réunion d’urgence du Conseil pour régler une bonne fois pour toute ces affaires qui menacent le rétablissement de paix et de sûreté dans la galaxie.
    Yota : - Aynor n’est pas encore rentré et elle aura certainement des choses à nous dire sur Glee Anselm. Faire participer Jocaste à notre réunion sera aussi nécessaire, afin de décider auprès d’elle de la marche à suivre pour que la République ne s’effondre plus à nouveau de l’intérieur.
    Jorus : - Il vaut mieux, en effet. Kinsa, Eckmül, Shina, Ilan, je vous recommande de rester à l’écoute et de vous tenir prêt à répondre à toutes doléances que nous vous ferons parvenir à l’issue de notre prochaine réunion. Galen, qu’est-ce que tu comptes faire ?
    Moi : - Pour le Codex, je ne peux rien faire. Ce Vong a disparu dans la nature pour de bon, tandis que je n’aurais aucune chance avec R1 non plus. Je suis donc dans le même cas que les autres.
    Siskun : - Tu seras donc aussi informé pour d’éventuelles missions auxquelles nous aurons besoin de toi.

    C’est sur ces dernières paroles que les trois maîtres Jedi retournent à l’intérieur du temple principal, tandis que les trois chevaliers se mettent en chemin vers le temple secondaire. Ilan et Reyn estiment qu’ils doivent continuer de s’entraîner à la salle de combat pour parfaire leur maîtrise de leur forme choisie.
    Quant à moi, je décide de les suivre en prévoyant d’entraîner Artorias à l’usage des armes.

    samedi 16 décembre 2023 - 19:58 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar La_Mirialane

    La_Mirialane

    3070 Crédits

    Yavin 4, Temple Jedi
    Jour 97

    Aynor et Myrith étaient rentrées depuis moins de deux heures. Une séance urgente du Conseil fut ordonnée pour parler de ce que la Maître et sa padawan avaient vécu, mais aussi de ce vol du Codex de Tython survenu la veille.
    Les membres avaient bien reçu le S.O.S. d’Alask, ainsi que l’avertissement du capitaine Niemo. Un vaisseau Jedi avait même été envoyé sur place, avant d’être rappelé une fois la réapparition de leurs consœurs  confirmée.

    Myrith avait été invitée à entrer dans la chambre, mais enjointe à laisser Aynor parler : la Twi’lek ne voulait pas qu’elle sorte ses avis tranchés devant le Conseil.
    La première partie de l’entretien fut consacrée à l’affaire du vol du Codex, mais il n’y avait pas grand-chose à dire de plus en réalité : cela servit surtout à donner les détails de l’événement à la Maître absente. En moins de vingt-quatre heures, les réponses n’étaient pas apparues comme par magie.

    Un peu plus tard, la Chancelière Oedipem était disponible pour assister holographiquement à la réunion : pas un mot ne devait lui être partagé à propos du Codex, et l’entretien ne resterait concentré que sur Matrice afin de la mettre au courant de la menace droïde qui pèserait sur la République.

    Oedipem, holo C’est terrifiant. Si ces programmations s’étendent y compris aux droïdes sans personnalité, alors la galaxie court un grave danger : les milieux tels que le médical, la sécurité ou les banques se retrouveraient grandement amputés. Déjà presque tous les services d’aide à la personne sont touchés, sans parler de l’hôtellerie et du tourisme.
    Jorus — Que faudrait-il faire, alors ?

    Le sang de Myrith bouillonnait : à en juger par le ton de la voix, ils s’apprêtaient sûrement à vouloir entrer dans des négociations. Mais selon elle, c’était la pire chose à faire ; les droïdes avaient potentiellement tous les moyens de pression possible pour faire chanter la galaxie. Ainsi sa phrase, qu’elle avait partagée à Alask lors du voyage de retour, raisonnait plus que jamais : « Si on baisse notre froc devant des droïdes, devant qui on ne le fera pas ? » Elle devait faire preuve de toute sa discipline pour ne pas intervenir dans la conversation, et la Twi’lek le percevait bien.

    Oedipem, holo Maître Alask, cet Ijje vous a-t-il donné un temps imparti pour entrer en contact avec lui ?
    Aynor — Non, Excellence. Ils nous ont renvoyées dans l’espace connu après nous avoir montré leur… culture, si on peut l’apparenter à ça.
    Oedipem, holo Ce n’est pas vraiment une bonne nouvelle… Ça ne nous donne aucune idée de quand les droïdes comptent passer à la suite de leur projet.
    Aynor — Tout ce que je peux recommander, c’est de ne pas faire preuve de violence à l’égard des droïdes fugueurs. C’est ce qui alimente la partie belliqueuse de leur population.
    Yota — Mais si on a bien suivi, le simple fait de réinitialiser des droïdes la fait avancer aussi. À partir de là, je n’ai pas l’impression qu’ils nous laissent le choix.
    Oedipem, holo Effectivement. Ça ressemble davantage à un ultimatum qu’à des prémices de négociation.

    Ce qui mettait la République dans une impasse : à cause de la menace du Triumvirat, elle ne pouvait pas mobiliser une force militaire suffisante – d’autant que la population n’était pas prête, après vingt ans d’un conflit difficile, à repartir dans une lutte armée. Mais devoir se passer complètement de droïdes serait tout aussi dangereux, et elle n’avait eu d’autre choix que d’en rebooter autant que possible.

    La Chancelière s’excusa : une session du Sénat allait commencer d’ici peu, et elle devait finir de s’y préparer. Une fois son hologramme éteint, tandis que la chambre du Conseil était silencieuse, Alask reprit :

    Aynor — Il y a une chose que je n’ai pas dite à la Chancelière, parce que rien n’est sûr. Mais Myrith et moi avons beaucoup parlé pendant le voyage de retour… Je n’ai rien pour appuyer cette thèse, mais les doutes de Myrith me paraissent concrets, après réflexion.
    Yota — Oui, et donc… ?
    Aynor — Ça me paraît difficilement probable que des droïdes puissent effectivement développer d’eux-mêmes une réflexion et des sentiments. Je veux dire : ça fait des millénaires qu’ils sont comme ça, mais ils ne demanderaient une indépendance que maintenant ?
    Siskun — Tu suggères qu’un individu serait derrière tout ça ? Un pirate informatique ?
    Aynor — Ou le créateur même d’Ijje. Quand nous leur avons posé des questions à propos de leurs créateurs, ils ont refusé de répondre.

    Le Chevalier Ten’Shi, toujours à remplacer Maître Mordi, demanda la parole :

    Shina — J’aimerais ajouter quelque chose qui abonderait dans ce sens.
    Jorus — Nous t’écoutons.
    Shina — Maître Aynor nous a dit que les droïdes avaient prétexté que personne n’avait su clairement définir ce qu’était la vie. C’est la preuve d’une ignorance. Tout d’abord, pour rester dans le consensus scientifique brut, tout être vivant se régénère de lui-même : une maladie, une blessure, l’organisme la soigne, ou tout du moins essaie – même si on peut l’aider avec des médicaments ou du bacta. Une machine en est incapable : une « plaie » dans du métal ne cicatrisera jamais, tout juste refroidira-t-elle si elle est faite par du laser.

    Myrith l’aimait bien, celle-là !

    Shina — Et d’un point de vue plus spirituel, même s’il y a une démarche scientifique… La Force et les midichloriens sont des signes évidents de la vie. Sans les midichloriens, il n’y aurait pas de vie, c’est un fait constaté depuis des siècles, si ce n’est des millénaires. Et une machine n’en a pas.

    Voilà qui rejoignait ce qu’avait pu dire Aynor durant le voyage de retour. Celle-ci hocha d’ailleurs la tête.

    Siskun — Et que fais-tu des Vong ?
    Shina — Ils ont des midichloriens eux aussi – ça s’est vérifié après la guerre contre eux, la communauté scientifique s’est précipitée pour les analyser convenablement. Le fait est qu’ils ont été coupés de la Force, mais ils ont encore des midichloriens. C’est d’ailleurs ce qui cause leur douleur intense.

    Dire que Myrith avait affirmé qu’on ne pouvait expliquer le principe de vie de manière rationnelle… Au moins, ça se tenait bien plus qu’un simple « oN sAiT pAs VrAiMeNt ».
    Mais puisqu’on faisait mention des Vong, ces derniers pouvaient représenter un terrible adversaire pour les droïdes. Même si, depuis presque deux cents ans, ils avaient fini par s’habituer à la technologie jusqu’à pouvoir vivre avec, le fait que cette dernière ne les menace pouvait les faire répliquer avec la même haine passée.

    Shina — Comment des droïdes – qui prétendent avoir analysé des millions d’archives par leur seule « volonté » – auraient pu passer à côté de ces thèses, si ce n’est qu’elles n’ont pas été intégrées à leur mémoire ?

    Ça se tenait, et fermement. Bien sûr, pour des gens peu instruits, l’affirmation que la vie n’était pas clairement définie servait d’argument d’autorité. Mais en somme, ça pouvait se démonter facilement. L’explication midichlorienne devait peut-être avoir été mise à mal ces vingt dernières années, pourtant ça demeurait factuel.

    Maintenant, ça ne réglait pas le problème de fond : l’origine de ce mouvement de libération. Bien que tout allait en ce sens, l’explication qu’un individu se cachait derrière tout ça ne restait qu’une théorie tant que rien n’avait été prouvé. C’était par ailleurs pour cette raison qu’Aynor n’en avait pas fait mention en présence d’Oedipem, car on ne pouvait pas mobiliser des ressources dans le vide. Et mieux valait que cette hypothèse ne sorte pas de la chambre du Conseil Jedi pour le moment : si elle était avérée, alors le responsable aurait sans doute été au courant et aurait adapté sa stratégie.


    Ce message a été modifié par La_Mirialane le samedi 23 décembre 2023 - 14:50

    samedi 23 décembre 2023 - 12:30 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar waren

    waren

    15817 Crédits

    Lieu : Chun'ga ( Dans le bordure chiss )

    La Moff Vikaro regarde sans grand intérêt les relevés de visas de transports spatiaux, pendant que l'intendant Chiss lui lit les noms, puis ce dernier s'arrête. Un énorme silence blanc s'installe. La femme regarde le non humain qui attend de parler droit comme un roseau. Elle lui demande s'il y a un souci. Une photo tombe sur le bureau et montre un couple suspect venu en touristes. Le chiss déclare avoir des doutes sur le mâle. Vikaro promet de réfléchir à un éventuel refus ou pas. Deux heures plus tard, la présidente Jalana Ana’tii, ainsi que le commandant Zesothus Ar'alani arrivent dans le bureau. Tous trois s'accordent à dire que ce sont deux membres de la Guilde, probablement venus voir comment se déroulent les affaires Chiss en cheville au Triumvirat, et qu'il y a probablement un coup de poker à faire. Le Moff tourne son regard sur la Chiss en uniforme.

    Jalana Ana’tii : Oh oui, j'avais oubliée, voici la remplaçante des armées de défenses Chiss. Après le putsch raté du commandant Djilo Bodji, transféré dans la prison de Kessel, il fallait un nouvel officier. Pour en revenir à notre affaire.. Je suggère que nous invitions nos deux amis pour une enquête au sein de notre ambassade. Nous les isolons chacuns, avec un garde peu musclé pour le mâle humain, pour la suite. Le scénario que j'ai en tête à 97.5% de réussite.

    Moff Vikaro : Intéressant. Mais je dois en référer à l'Empereur et le BSI. Au fait, que deviennent les relations diplomatiques entre l'hégémonie de Hapès et le gouvernement actuel Chiss ? La reine Diane est morte. C’est la princesse Hestia qui hérite du..

    Ar'alani : Il y avait 27.89% de chance que la lignée Mundi penche en sa faveur. Nous avons pu la convaincre. 327 scénarios étaient envisageables. Nous avons déjà 356 croiseurs Chiss en cours de construction dans les 18 chantiers de..

    Moff Vikaro : Whoa whoa.. j'ai compris, vous êtes des champions en calculs mental.




    mercredi 27 décembre 2023 - 03:09 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar AngeSolo

    AngeSolo

    28472 Crédits

    Pendant ce temps au QG de la Guilde, sur Myrkr

    Une voix : Tu ne devrais pas être couché ?

    Un profond bâillement sonore accompagna l’indolent volte-face du Leader de la Guilde par intérim. Les yeux exorbités de fatigue, il dévisageait son impromptu visiteur nocturne dont la mine défaite n’avait rien à envier à la sienne.

    Wes : Je te retourne la question.
    Ganner, entrant dans la pièce : Ma garde vient de se terminer. Plutôt tranquille, pour une fois, d’ailleurs.
    Wes, attrapant un fauteuil qu’il présenta à son invité : T’es pas un vieux pour ce genre de conneries ?
    Ganner, en se posant lourdement à ses côtés : Crois-moi que si mais faut bien tourner de temps en temps.

    Un embrouillamini de choses et d’autres juchées pêle-mêle s’étalait sur bureau du célèbre hacker si bien que le médecin en chef de la pègre ne savait où poser sa main de chair. Non loin de lui, entre une liasse de documents en flimsiplat et de multiples composants électroniques, trônait un vieux caf froid que côtoyait un reste de boulettes de nerf auxquelles on ne semblait presque pas avoir touché. Cette vision arracha une violente crampe intestinale au nouveau venu, lui rappelant douloureusement qu’il n’avait pas mangé depuis des heures désormais. Tendant le bras vers ce festin inopiné, il fut interrompu par la voix de son comparse dont le regard était de nouveau fiché vers cette multitude d’écrans qu’il affectionnait tout particulièrement.

    Wes, absorbé par les lignes qui défilaient sous ses yeux : Y a des fourchettes propres dans le tiroir près du réhydrateur. Et même de quoi réchauffer.

    Pour toute réponse, Gadget se leva péniblement, l’assiette dans la main, et prit ses dispositions dans la kitchenette improvisée qu’on venait de lui indiquer. Tandis que la technologie s’évertuait à lui rendre mangeable une viande déjà cuite une première fois, ses yeux se posèrent vers le lit d’appoint du propriétaire des lieux.

    Ganner, parlant bas : La petite merveille ne serait pas mieux dans sa chambre ?
    Wes : Sûrement mais je préfère la savoir ici.

    Un minuteur indiqua au natif de Fondor qu’il pouvait récupérer son plat – ce qu’il fit sans demander son reste avant de reprendre sa place initiale. Un soupir de contentement accompagna sa première bouchée tandis que le Corellien s’évertuait à trouver l’énergie pour lui poser la question qui lui brûlait les lèvres depuis plusieurs semaines déjà.

    Wes, bafouillant un peu : Dis-moi… Quand Joi est née… Tu as dû lui faire une batterie de tests, j’imagine, non ?
    Ganner, levant un sourcil tout en continuant son repas : Hum…
    Wes, mal à l’aise : Tu aurais trouvé, je ne sais pas… quelque chose sortant de l’ordinaire ou, je ne sais pas, quelque chose d’inhabituel…
    Ganner, posant bruyamment sa fourchette : Tu veux me faire croire que tu n’as pas été fouiner dans les registres médicaux de mes patients ?
    Wes, sur la défensive : Ce n’est pas ce que j’ai dit… Disons que j’aimerais juste avoir une confirmation de vive voix par un professionnel de la santé.
    Ganner : C’est la première chose qu’Ange m’a demandé de vérifier. Joi n’a aucun de ses marqueurs génétiques – les inexplicables, j’entends. Du moins, pour l’instant.
    Wes, rassuré : Merci.
    Ganner : Je t’en prie.

    Le chirurgien termina son repas de fortune et s’allongea un peu plus sur son siège.

    Ganner : Tu travailles sur quoi, au juste ?
    Wes : Ange m’a demandé de faire des recherches sur un dénommé Miza Horing, le secrétaire d’Adonis Isaac.
    Ganner : L'homme d'affaires ?
    Wes : Tout à fait.

    Un silence éloquent s’en suivit.
    Ganner venait subitement de comprendre les tenants et les aboutissants d’une telle confidence. Un sourire malicieux illumina ses traits tandis que son interlocuteur, mesurant qu’il en avait peut-être trop dit, lui fit implicitement comprendre que cette information devait rester confidentielle. Ils échangèrent encore quelques banalités au sujet de tout et de rien pour dissoudre le malaise et Ganner quitta les lieux.
    Pendant de longues et vaines minutes encore, Wes étudia le brûlant dossier et finit par abdiquer après une nouvelle œillade lancée à l’heure plus que matinale qui s’affichait dans le coin de l’un de ses holos. Un spasme de fatigue se saisit à nouveau de lui pour lui faire entendre raison. Ainsi quitta-t-il son poste de travail, sa fille dans les bras : un projet tout aussi l’important l’attendait demain. Mieux valait être en forme. A minima.

    Quand l’ingénieure en chef de la Guilde débarqua en fanfare dans son bureau, Wes Hamera ne devait avoir dormi, au bas mot, pas plus de quatre heures. Alors qu’il somnolait, bercé par la tétée monotone de sa fille, les tonitruantes salutations de la Zeltronne manquèrent de le faire tomber de son siège. Privée subitement de sa pitance, Joi se mit à hurler, ce qui acheva tout à fait de le réveiller. Il redonna son biberon à l’enfant et se tourna, hébétée, vers Delaia.

    Wes, encore un peu secoué : Ça ne va pas de rentrer comme ça chez les gens. J’ai failli avoir une attaque.
    Delaia : Désolée, avec un bébé dans les bras, je pensais que tu étais aux aguets.
    Wes : Pas à 8h du matin… Et d’ailleurs, qu’est-ce que tu fous là ?
    Delaia, haussant les épaules : Je n’arrivais pas à dormir et comme tu voulais me voir et que j’ai vu de la lumière… me voilà…

    Las, le Corellien se pinça machinalement l’arrête du nez tandis que l’énergie débordante de la nouvelle venue continuait de l’irradier par son incandescente luminosité.

    Delaia : A ce sujet, je voulais insister sur le fait que je n’étais pas responsable du retard sur le chantier de la zone A27. Bob, le maître d’ouvrage, est tombé malade. Je l’ai remplacé au pied levé pour éviter que l’on ne prenne trop de retard. Quand on a reçu la dernière livraison, on s’est rendu compte qu’elle n’était pas aux normes. J’ai vérifié le cahier des charges. Bingo ! Mauvais grammage. J’ai recommandé aussitôt mais… tu connais les délais…

    Confus, Hamera fronça les sourcils.

    Delaia, parlant un peu plus vite : D’accord, c’est vrai… J’ai mis un jour ou deux à m’en rendre compte mais tu ne peux pas m’en vouloir. Si je n’avais pas remplacé Bob, ça aurait été pire. Qui l’aurait fait ? Salaam ? Encore pire.
    Wes, n’y comprenant rien : Mais de quoi tu me parles ?
    Delaia : Bah de la mise à jour des délais… Tu n’as pas lu mon mémo ?
    Wes : Tu l’as envoyé quand ?
    Delaia : Hier à 23h47. Tu m’as répondu presque aussitôt. Je pensais que tu voulais qu’on en parle.
    Wes : Ah oui, le mémo… Non, non, rien à voir. Je voulais te parler du prototype du droïde, celui dont Ange a récupéré les plans.
    Delaia, après un instant de réflexion : Ah oui ! L’IG-188 en phrik ! Oui et bien ?
    Wes, pris un peu au dépourvu : Et bien… Il est viable ?
    Delaia : Tout à fait. Certains matériaux ne sont pas forcément faciles à se procurer mais, outre cela, c’est dans mes cordes. Il y a juste un petit truc qui me chiffonne.
    Wes : Oui ?
    Delaia : Puisque c’est un prototype volé à l’Empire, ça ne risque pas de nous attirer plus de problèmes que nous n’en avons déjà ?
    Wes, dévoilant les dents : Je te répondrai en paraphrasant le Leader : Tant que ça emm*rde Waren, je ne vois pas pourquoi on s’en priverait.


    Ce message a été modifié par AngeSolo le dimanche 07 janvier 2024 - 17:56

    dimanche 07 janvier 2024 - 15:19 Modification Admin Réaction Permalien

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    xeniamnleo

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    Ange avait remercié Zadyssa en peu de mots, mais assez pour faire comprendre à la jeune Jedi que sa présence n’était plus requise, ce qui n’était pas pour lui déplaire car elle sentait qu’une pause était la bienvenue après s’être plongée dans les tourments du pauvre secrétaire. Celui-ci semblait abattu, et plus que le poids de la culpabilité, c'était celui de l'inquiétude qui lui faisait courber l'échine. Le leader de la Guilde lui avait ôté les menottes qui liaient ses poignets au fauteuil sur lequel il était assis, pourtant, il semblait encore plus restreint qu'auparavant. La Corelienne fit convoquer Adonis et Xeniam. Elle expliqua rapidement la situation. L’homme d’affaires ne voulait pas entendre ce qu’il avait jusqu’alors refusé de soupçonner: celui en qui il avait toute confiance l’avait trahi. Les Guildeurs furent surpris de voir pour la première l’homme de Coruscant ne pas contrôler ses émotions. Il semblait à la fois en colère et terrifié, comme si son secrétaire était devenu quelqu’un d’autre, pour le pire malheureusement.

    Adonis: Pourquoi Miza, pourquoi?? Je sais que tu avais peur mais pourquoi? Pourquoi ne m’as tu rien dit?

    Les lèvres de Miza semblaient encore mieux scellées que lors de son interrogatoire. Il n’osait pas non plus affronter le regard de son ami et patron. Tout juste une respiration un peu lourde pouvait attester de sa présence dans la pièce. Les Guildeurs ne voulurent pas intervenir tant Adonis semblait investi.

    Adonis: J’aurais pu…nous aurions…

    Mais Adonis semblait à court de mots pour exprimer les mille pensées qui se bousculaient aussi dans sa tête que le mouvement de ses doigts dans le creux de ses paumes. Comme il aurait aimé changé ce passé et réagir à certains évènements qui, à la lumière de cette récente révélation, auraient certainement pu lui amener des doutes. Les Guildeurs vinrent l’épauler dans son discours, tentant une approche plus calme pour renouer le dialogue avec Miza.

    Xeniam: Il a raison Miza, on ne s’attaque pas aux biens de la Guilde sans conséquences. 
    Ange: Ils devraient avoir plus de crainte de nous que vous d’eux.
    Adonis: Ce n’est pas la première fois que quelqu’un essaye de nous extorquer…

    Soudain Miza releva la tête avec vigueur et plongeant son regard dans celui de son ami, il le coupa avec vigueur:

    Miza: Je sais tout ça Ado!! Tu penses que je suis débile!! Que j’ai fait ça à la légère?!

    Choqué par la familiarité peu habituelle de son ami, Adonis ouvrit la bouche, mais Ange posa une main sur son épaule pour l'empêcher de répondre, il leur fallait écouter celui qui apparaissait autant coupable que victime dans cette affaire.

    Miza: C’étaient pas des petites frappes cette fois! Ils savaient tout, pour la Guilde, pour les comptes, même pour votre visite. Ces gens sont dangereux.
    Ange: Notre visite sur Coruscant?
    Miza: Exact, combien vous seriez, qui vous étiez, je devais vous en dire le moins possible et vous empêcher de vous entretenir trop avec Adonis. Vous ne deviez pas découvrir…il éclate en sanglots. C’est foutu maintenant… Ayasa!!
    Xeniam: Rien n’est perdu, ces ravisseurs sont peut être sérieux mais nous aussi. La Guilde a les meilleurs contacts.
    Ange: On peut la retrouver mais il nous faut tous les détails.
    Miza: C’était toujours des petites sommes comme vous le savez, pour ne pas être facilement repéré. 
    Xeniam: Ils ont donné un compte crypté pour le transfert je suppose.
    Miza: C’est cela, mais pas complètement intraçable…
    Adonis: Tu veux dire?
    Miza: J’allais pas rester les bras croisés. Les sommes étaient retirées toujours le jour même du dépôt.
    Ange: Pourquoi faire tant de mouvements avec des sommes si dérisoires?
    Miza: Je ne sais pas mais la combine était toujours la même: une personne toujours différente retire la somme, garde la moitié pour elle et prend un taxi ou commande dans un bar. Laisse ensuite le reste comme pourboire.
    Xeniam: Du coup difficile à tracer…
    Miza: J’ai suivi plus de deux douzaines de ce genre d’opérations mais rien ne se recoupe.
    Ange: Ils sont bien organisés…comme nous.
    Xeniam: Définitivement pas une pègre locale
    Miza: Le seul élément commun et que chacun des individus va ensuite reverser le dit pourboire dans ces terminaux qui vous promettent la fortune
    Ange: Les arnaques type “Gagnez 500 crédits par semaine sans bouger de chez vous”
    Miza: Exactement
    Xeniam: Mais ça n'a aucun sens !
    Miza: C’est bien pourquoi je suis désespéré !..il pleurait à nouveau.
    Ange, posant une main sur son épaule: C’est déjà une piste, avec nos réseaux, rien n’est impossible à retrouver.

    La Corellienne fixa Xeniam et celui-ci comprit qu’elle ne croyait en ces paroles qu'à moitié mais que l’instant obligeait à rejeter tout cynisme et embrasser l’espoir, aussi mince fût- il, de retrouver les ravisseurs.
    Adonis saisit l’homme encore courbé sur le fauteuil et le serra dans ses bras.

    Adonis: Nous suivrons chaque trace quoi qu'il en coûte! Il saisit l’homme encore courbé sur le fauteuil et le serra dans ses bras. Pardon Miza, pardon…

    Les Guildeurs s'éclipsèrent hors de la pièce pour permettre aux deux hommes de se retrouver. De plus, ils devaient maintenant se presser pour remonter la maigre piste que Miza leur avait révélée. Le temps jouait contre et si ceux derrière ce chantage étaient aussi puissants qu'ils paraissaient, ils seraient certainement et rapidement au courant que la Guilde fut sur leurs traces. Tous préparèrent leurs affaires un peu dans la précipitation. Adonis prétexta à son neveu Luk un rendez-vous impromptu avec son conseil d'administration qui l'obligeait donc à rentrer sur la planète capitale. Le jeune homme comptait poursuivre ses vacances dans la station, mais fut néanmoins déçu de voir son ami Mila quitter les lieux aussi vite. Tous furent surpris de la force de Miza qui laissait à peine transparaître son mal-être : toute personne extérieure aurait ainsi pensé que le secrétaire n'était qu'en un état de stress provoqué par le soudain changement de plan. Ce fut même lui qui fit venir une navette au chalet pour entamer le chemin de retour à travers les reliefs enneigés vers le hangar principal où dormaient leurs vaisseaux. Le voyage fut aussi glacial que la température extérieure : dans cette ambiance lourde, les regards se croisaient à peine et chacun fut soulagé de voir l'énorme bâtiment de duracier se dessiner devant. Ils étaient arrivés à destination, mais quelque chose clochait. Zadyssa, qui le sentit, saisit la manche d'Ange qui distingua une forme devant les portes ouvertes :

    Ange: Qu’est-ce que c’est que ça ?!
    Xeniam: J’ai un mauvais pressentiment…

    Leur navette s’était arrêtée et devant le hangar se trouvait en vol stationnaire un vaisseau d’assaut léger, de manufacture peu commune et qui arborait un imposant serpent barré d’un fusil blaster sur fond de soleil noir pour logo. Il couvrait six personnes lourdement armées, dont une revêtue d’une armure rouge. Les individus ne développèrent pas une agressivité plus prononcée à l’approche du groupe qui sortait de la navette. Au contraire, ils semblaient attendre leur arrivée. L’individu à l’armure rouge, dont le casque à œillères empêchait de voir son visage, prit le premier la parole pour interpeller une personne en particulier.

    Homme en armure rouge: Ange Solo, Leader de la Guilde, quel plaisir d’enfin vous rencontrer…

    dimanche 07 janvier 2024 - 23:02 Modification Admin Réaction Permalien

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    Ordo

    20534 Crédits Modo

    Mandalore – Palais de Sundari

    Thème musical

    Assise sur son trône de beskar, Jaia Tepal dite Mandal'ore la consacrée réfléchissait calmement à la situation géopolitique de la galaxie et aux prochains mouvements de son armée. Derrière elle sortit de l'ombre une silhouette massive qui s'approcha d'elle à pas lents, accompagnée d'une aura ténébreuse qui bientôt empli toute la salle hypostyle. Tel un diable sur l'épaule, le sinistre individu se plaça sur le côté du trône et commença à souffler, plus que des conseils, des instructions à la monarque.

    Ordo - Nous avons la preuve que des soldats de la République ont partie liée avec les insurgés de Devaron... Il est temps de les frapper...
    Jaia - Seigneur Ordo. Vous voilà de retour. Et vous voulez déjà repartir.
    Ordo - Je suis vos yeux et vos oreilles... Je suis votre bras armé... Je peux vous aider à prendre les meilleures décisions.
    Jaia - Je sais que je peux compter sur vous... De quelle genre de frappe parlons-nous ?
    Ordo - Ciblée. Et la plus brève possible... Un commando entre, capture les traîtres, et repart aussitôt, avec le moins de pertes possibles.
    Jaia - Quel système ?
    Ordo - La cible est une garnison de la marine Républicaine située dans la ceinture de Bothawui, sur un astéroïde de type C terraformé pour l'exploitation minière baptisé Polimat II... Nous avons la certitude qu'ils y planquent des armes destinées aux différentes insurrections anti-Triumvirat à travers les bordures.
    Jaia - L'espace Bothan... En plein territoire ennemi. C'est trop dangereux.
    Ordo - Il n'y a aucun risque, je vais mettre nos meilleurs éléments sur le coup.

    Se redressant sur son siège, la souveraine des Néo-Mandis suivi le cours de sa réflexion. Elle déporta son casque vers sa droite, en direction de son vieil ami et premier lieutenant.

    Jaia - En quoi ce problème nous concerne t-il ? Nous devrions sûrement partager ces informations avec la République et les laisser s'en charger. Cela montrerait notre bonne volonté suite à la signature du traité.

    Il n'était pas aisé, même pour un ancien Maître Jedi, d'influencer une Mandalore. Mais Cera était déterminé à régler le problème à sa manière.

    Ordo - Je ne doute pas de l'intégrité de la Chancelière, mais le temps qu'ils en aient terminé avec leurs bavardages interminables, la véritable menace nous aura échappé.
    Jaia - … Et les Jedi ?

    Cette fois ce fut Ordo qui se dressa avec un mouvement de recul du casque. Puis il se mit à faire les cents pas en aller-retour derrière le trône.

    Ordo (partant à droite) - Les Jedi ne comprendraient pas la manœuvre...
    (revenant à gauche) … Ils sont faibles... et apathiques...
    (repartant à droite) … Leur arrogance leur masque l'ampleur du désastre à venir...
    (se fixant de nouveau à gauche) Vous êtes la seule en mesure de prévenir le mal qui plane.

    Enfin il se pencha vers elle pour lui susurrer :

    Ordo - Faites-moi confiance. Comme vous l'avez toujours fait.

    Elle réfléchit un moment. Les paroles de Cera Ordo étaient souvent empruntes de mystère, mais si énigmatiques soient-ils, ses propos parvenaient toujours à toucher Jaia. Elle leva une main et ordonna :

    Jaia - Allez-y.

    Un sourire satisfait se dessina sous le casque du cyber-mando. Enfin il allait pouvoir s'occuper des traitres de la République, ceux qui le mèneraient tout droit à sa proie : Zinh Valakir. Et pour cela, il quitta le palais et s'empressa de recruter ses guerriers les plus redoutables : Jaxx Vizla, Vikkeria Djarin, Freyler Toe et bien sûr son apprenti de toujours, Ben Keller. Mais il restait encore le problème des traîtres à l'Empire. Il devait maintenant contacter les deux autres chefs du Triumvirat afin qu'ils règlent cette question.

    Plus tard – Lune de Concordia

    Les installations de Dua Juun tournaient au ralenti depuis des jours. Un tas de droïdes s'étaient évadés, les autres furent détruits et remplacés pour éviter une nouvelle vague de départ. Toutefois, les équipements et appareils de la Main de Mandal'ore recevait un traitement spécial. Juun s'en occupait parfois lui-même. Droïdes ou pas, Cera Ordo disposait des meilleurs techniciens pour s'assurer que son arsenal était toujours opérationnel.

    Devant la rampe du Silent Spire garé dans l'un des hangars de Mandal Motors, le commando Ramikad s'était rassemblé et attendait leur briefing.

    Jaxx - Capitaine Vizla, en attente de vos ordres.
    Ordo - Vous avez été sélectionnés pour une mission officieuse : infiltrer la garnison républicaine sur Polimat II en vue d'une opération spéciale.
    Vikkeria - C'est une planète ?
    Keller - Jamais entendu parlé.
    Freyler - Il s'agit d'un astéroïde en orbite de Bothawui.
    Ordo - C'est exact. Destiné à l'exploitation minière, ses infrastructures sont désormais militaires. Selon nos informations, les soldats qui les occupent se sont orientés vers un marché d'armes et alimentent les réseaux rebelles aux quatre coins de la galaxie.
    Keller - Ils ne doutent de rien, ceux-là.
    Jaxx - Quelle est la mission chef ?
    Ordo - Entrer. Neutraliser l'ennemi. Récupérer toutes les données et l'armement.
    Freyler - Neutraliser toute une base ? À nous cinq ?
    Ordo - Vous quatre. Moi j'ai une autre mission, beaucoup plus importante.
    Keller - Tsss ! Je suis encore relégué au second plan.
    Ordo - Ne commence pas à te plaindre, la présence d'un utilisateur de la Force ne sera pas de trop.
    Vikkeria - Attendez une minute, vous avez l'air de croire que ce sera une ballade de santé.
    Jaxx - Estimation des forces ennemies ?
    Ordo - Il s'agit d'une base mineure, de petite envergure... Une vingtaine d'hommes à tout casser, plus quelques techniciens.
    Freyler - Et par neutraliser, vous voulez dire...
    Ordo - Les éliminer. Jusqu'au dernier. Pas de témoin. Pas de trace.
    Jaxx - C'est dans nos cordes.
    Freyler - Je sais me battre, mais je n'ai jamais participé à une expédition punitive de ce genre.
    Ordo - Freyler Toe, j'ai besoin de toi pour récupérer toutes les données possibles là-bas. Terminaux, registres, même le plus petit datapad.
    Freyler - Hmm... Je vois... Sinon vous auriez fait appel à quelqu'un d'autre... D'accord, j'ai compris.
    Ordo - Commando Ramikad, je compte sur vous.
    Jaxx - Oui chef !
    Ordo - Une dernière chose. Personne ne doit être au courant de cette mission capitale. Je dis bien personne.

    D'un regard appuyé vers Freyler, le chef Ordo voulu insister sur le fait qu'il ne plaisantait pas. Le descendant du clan, ami de longue date de Kinsa Talik, compris ce que voulait dire son supérieur. Il hocha de la tête pour le signifier, bien que dans son regard on pouvait déceler une pointe de désapprobation. Ainsi le commando commença à embarquer à bord du Silent Spire, avec Keller en dernière position.

    Keller - On va gérer ça en deux temps trois mouvements.
    Ordo - Reste prudent. On ne sait jamais. Et faites gaffe au Spire.
    Keller - Tracassez pas Maître, et au fait... C'est quoi votre mission à vous ?
    Ordo - Je te le dirai, quand on se reverra.
    Keller - Boarf, je m'attendais à cette réponse. Allé à bientôt Maître !

    L'apprenti grimpa à son tour dans le vaisseau qui décolla devant un grand Mandalorien qui, si jusque là était serein, ressenti comme un malaise. Un de ces mauvais pressentiment que la Force vous inflige et qu'il est difficile d’interpréter.

    Il aurait tout le temps de méditer sur le sujet durant son voyage vers Myrkr.

    Ce message a été modifié par Ordo le samedi 20 janvier 2024 - 00:32

    samedi 20 janvier 2024 - 00:19 Modification Admin Réaction Permalien

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    galen-starkyler

    17727 Crédits

    Il n’y a rien de mieux pour commencer à apprendre le maniement des armes et ses bases que la grande pièce immaculée et espacée qu’est la Salle Blanche : un endroit préconçu pour que les novices et les padawans présents puissent s’entraîner librement dans leur apprentissage de la première forme de combat obligatoire puis des autres formes successives qui élargissent l’art et la manière de se battre. Le calme absolu et l’absence totale d’instruments techniques permettent aux aspirants de mieux se concentrer sur les mouvements et les cadences à mémoriser et à appliquer, voire à corriger ; il est parfois nécessaire qu’un instructeur de la classe ou un mentor soit dans les parages pour s’assurer que ledit apprenant ait bien retenu et comprit la gestuelle de sa forme apprise, afin de mieux le guider et le conseiller.

    De manière ironique, le fait que la Salle Blanche soit astreinte de matériel intégré permet parfois d’en apporter pour recréer un environnement simple à l’acquisition de certaines bases du combat ou encore de s’entraîner à d’autres manières de combattre qu’avec le sabre-laser (même si cela est peu apprécié des traditionnalistes eu sein de l’ordre). Et c’est pour cela que des cibles de tir sont présentes dans la pièce.

    Je me tiens à courte distance d’Artorias qui est concentré et focalisé sur mon utilisation d’un pistolet-blaster de modèle IB-94 que j’ai réglé en mode « inoffensif » : il braque l’arme en direction d’une série de trois cibles disposées en ligne à une certaine distance, pressant la gâchette de manière cadencée pour tenter de gagner petit à petit en précision pour atteindre le milieu. Les trois cibles sont actuellement à moins de cinq mètres de lui, afin de lui accorder le temps de bien se familiariser avec le pistolet-blaster, puis je lui ai demandé un instant de cesser pour lui mettre les cibles à dix mètres de distance. 

    Artorias, en sa qualité d’unité C8-S3C rénovée, avait passé une demi-heure à comprendre et analyser l’exercice pour pouvoir tirer au blaster puis il ne fallut que dix minutes pour s’adapter à la distance rallongée des cibles et gagner en précision et en cadence de tir. La preuve est visible sur les cadrans qui sont criblées d’amas de points noirs sur leur centre : en voyant à quel point il est parvenu à s’adapter à mon exercice, je tente une autre approche. Je décroche la cible du milieu de son trépied et je la fais bouger de partout grâce à ma télékinésie ; le droïde n’a pas eu à s’interroger plus longtemps car je le vois aussitôt ajuster son bras mécanique droit à la direction changeante de la cible et il se met à tirer en avance, faisant mouche à peine au moment où la cible passe. Cinq tentatives, puis dix et enfin quinze, Artorias est parvenu à toucher ma cible mouvante dans le mille au bout de neuf tentatives d’affilée.

    Je lui fais signe que l’exercice est terminé, repose la cible au sol puis je le rejoins ; il profite du fait qu’il va rengainer son arme dans l’étui pour la faire tourner dix fois autour de son index et enfin la ranger.

    Moi : - Beau travail Artorias. Tu commences à bien te familiariser avec l’usage du pistolet-blaster, ça te sera utile lorsque je te demanderais de m’accompagner sur le terrain en mission.
    Artorias : - Merci Galen. Même si je ne fais qu’appliquer les aboutis de ma programmation en apprenant l’usage des armes et l’art martial. À la suite de cet exercice et en faisant la synthèse de mes connaissances techniques acquises, j’ai pu constater à quel point les armes continuent de régulariser la violence et d’innover les manières de se battre. Même après trois longs millénaires, la conflit est toujours présent.
    Moi : - Une arme est une extension de la volonté de son utilisateur, et c’est ce dernier qui doit se demander s’il doit s’en servir pour protéger ou pour détruire. Nous autres Jedi, nous construisons nos sabres-lasers pour qu’ils servent principalement à défendre des vies et des causes tout en acceptant d’en perdre certaines. C’est la même chose avec le pistolet-blaster ou le fusil-blaster ou un simple bâton.
    Artorias : - Je comprends. Il est clair que nous autres droïdes sommes aussi des extensions de vous autres êtres organiques, servant autant de substituts pour des tâches difficiles qu’ingrates que pour se dédouaner de votre attirance pour le conflit. Bien que j’aie perdu mon ancienne carte-mémoire, je peux imaginer à quel point mes frères d’unité C8 ont dû souffrir en se battant pour d’autres au lieu d’être soutenu. Il y a tellement à apprendre et à construire en se serrant les coudes entre individus divers et variés.
    Moi : - C’est vrai, mais c’est difficile à concevoir de manière générale. Il reste encore beaucoup de préjugés et de prédispositions envers et contre la situation des droïdes dans la galaxie, et le moindre changement positif pourrait être très dur à mettre en place. Et comme on en parle…

    Je repense aussitôt à l’annonce du retour de mon ancien maître dès aujourd’hui, qui aurait eue un premier contact avec une supposée « nation droïde ». Les détails et les interprétations sont en cours durant un long échange actuel avec les autres membres du Conseil en pleine réunion, mais je visualise très bien les maîtres se concerter majoritairement sur la prudence et l’observation approfondie de cette affaire.

    Artorias : - Si je peux me permettre, Galen, il est préférable actuellement que nous « revenions à nos moutons » au lieu de dériver sur le sujet des droïdes. J’apprécie partager ce moment pédagogique à vos côtés et j’aimerais en profiter pleinement, afin de mieux comprendre la nature des êtres organiques Jedi.
    Moi : - C’est sympa de ta part. Dommage que PROXY soit aussi parti, il aurait beaucoup à t’apprendre.
    Artorias : - Si vous faites référence à l’holodroïde instructeur de fabrication secrète qui est responsable de la classe de combat, il est vrai que ce serait pour moi un honneur et un plaisir de m’entretenir avec lui.
    Moi, sur le ton de l’humour : - Qui sait, il pourrait t’aider à devenir un authentique Chevalier d’Acier.
    Artorias, après avoir saisi la nuance d’humour : - Faudrait-il que je sois sensible à la « Force » pour ça, déjà.

    Le droïde se déplace en direction des trois cibles de tir et il commence à les ramasser pour aller les ranger dans les casiers de matériel, en-dehors de la salle, puis il me rejoint vers l’entrée d’une autre salle.

    Artorias : - Bien. Quelle est la suite du programme, « chevalier Arek » ?
    Moi : - Faute de ne plus avoir PROXY pour aider les novices et les padawans à leur entraînement au sabre, nous autres chevaliers et maîtres Jedi gardiens doivent servir d’instructeurs temporaires et enseigner ce que nous avons acquis et développé avant et durant la parenthèse Cki. Seulement, inculper les bases et les rudiments de la Forme I à un apprenant Jedi est une chose, enseigner à un droïde en est une autre.
    Artorias : - Mais comme votre ami R1-P7 n’est plus là, il faut bien que vous ayez un autre coéquipier fiable et compétent pour le remplacer le temps que les choses s’améliorent.
    Moi : - Tu as tout compris. Toutefois, je pense que pour le moment il vaut mieux que tu sois spectateur…

    Je commence à pénétrer dans la Salle aux Mille Aspects en franchissant le seuil qui s’ouvre en coulissant sa porte latérale, le droïde C8 sur mes pas, et je me place ensuite sur le côté.

    Moi, poursuivant : - … et que tu observes ce qu’un sabre-laser peut réaliser entre les mains d’un bretteur chevronné qui a appris grâce aux arts Jedi et l’expérience de la dure réalité.

    La Salle, du fait de sa caractéristique de modifier son environnement interne grâce à un mécanisme de simulation ultra-holographique, est plongée dans un décor grandement similaire u hangar à vaisseaux principal du croiseur interstellaire le Main Invisible ; avec une absence majeure de véhicules et d’individus dans l’enceinte, et seulement de rares apparitions aléatoires de chasseurs adverses virevoltant dans le vide sidéral. Un décor qui a été volontairement sélectionné pour se mettre dans un contexte tantôt tendu tantôt soutenu d’une bataille aérospatiale en cours, mais dont l’intrigue principale se tient ici au sol.

    Je retrouve donc Ilan et Reyn dans ce décor planté, où ils sont occupés à s’affronter l’un contre l’autre dans leur style de combat actuel, en prenant la peine de jouer un rôle temporaire qui pimente un peu leur duel d’entraînement. Ma petite sœur, qui a changé sa tenue de pada par une combinaison souple de combat à sa taille, applique ses cadences apprises du Shii-Cho et de l’Ataru avec son sabre-laser à lame courte indigo et elle semble avoir réussi à compenser son endurance avec sa dextérité. Elle fait toutefois face à mon ex-padawan qui l’affronte actuellement avec son sabre-laser à lame bleu en mode « double lame » pour le Zez’kai ; une des deux formes tertiaires à laquelle il s’est auto-formé et s’est habitué pour compléter son attirail.

    Le combat doit durer depuis aussi longtemps que l’exercice de tir d’Artorias et je suspecte ces deux-là de ne pas avec pris la peine de faire une pause au bout d’une demi-heure. Je constate peu après qu’ils se reculent simultanément après avoir fait un croisement de fer à longue durée, pour se remettre en posture de garde et se préparer à reprendre l’échange. Reyn commence à se déplacer lentement sur sa gauche, sans quitter ses yeux son adversaire, et Ilan en fait de même pour ne pas lui laisser l’occasion de le prendre de revers sur sa droite. Il semble même éteindre la lame de gauche de son sabre et garder celle de droite allumée pour préparer une contre-attaque. Une minute après avoir fait un tour complet, ils s’élancent tous deux et ils reprennent leur échange de coups.

    Chacun s’applique à effectuer ses frappes, ses parades et ses revers avec une souplesse et une réactivité admirable : Reyn se sert de sa taille d’enfant et de sa finesse pour effectuer de courtes figures acrobatiques qui lui permettent d’esquiver des coups ou de placer des frappes méticuleuses, tandis qu’Ilan lui répond par divers jeu de jambes et de bras pour bloquer et dévier ses attaques. Chacun use de son apprentissage de l’Ataru dans son style pour se répondre et répliquer.
    Les revoilà à reculer chacun pour se laisser de la marge et c’est là que je décide de clôturer leur séance.

    Moi : - Stop. Fin du combat, tous les deux.
    Ilan, surpris de me voir et éteignant son sabre : - Ah, Galen tu es là. Tu as fini avec Artorias ?
    Moi : - Il ne m’a pas fallu très longtemps pour qu’il assimile l’usage du pistolet-blaster et l’art du tir.
    Reyn, rengainant elle aussi son arme (télépathie) : - Est-ce que ça veut dire que tu vas commencer à lui inculper la formation basique du combat de mêlée ? Parce que je n’suis pas sûr que ce soit actuellement une bonne idée de lui apprendre à manier une arme blanche de suite pour éviter que ça s’retourne contre nous.
    Artorias : - Rassurez-vous, jeune Reyn, je suis seulement là en spectateur et votre frère ne compte pas m’instruire tout de suite. Je pense qu’il voulait que je constate l’ampleur de votre maîtrise de cet art grâce à votre entraînement physique et psychique accru. Mes capteurs m’informent d’ailleurs que vous avez effectué tous deux des cadences appartenant à l’Ataru, la quatrième forme de combat au sabre.
    Moi : - Et leur usage de cette forme dans ce duel d’entraînement vient de soulever deux problèmes à régler et éviter pour de prochaines occasions. Reyn, il me semble que maître Koran t’a prescrit de travailler un peu plus ton endurance avant de poursuivre les cadences dans l’Ataru. Ta dextérité et ta souplesse ne suffiront pas dans un combat réel et tu seras gêné par la fatigue si tu ne te ménages pas.
    Reyn, embêtée (télépathie) : - Oui grand frère.
    Moi : - Ilan, tu devrais t’abstenir de recourir au Zez’kai avec Reyn. Bien que cela l’incite à s’adapter à d’éventuels adversaires armés d’armes à double lame ou de lances, n’oublie pas qu’elle est encore une apprentie et que son corps est moins endurant que le tien. Donc, évite de lui donner du fil à retordre.
    Ilan : - Entendu. Je vais tâcher de recourir au Jar’kai pour diversifier un peu notre prochain duel.
    Moi : - Tu peux, mais tâche de te mettre toujours à son niveau et de monter petit à petit le rythme.
    Ilan : - Compris. Bon, qu’est-ce que tu comptes faire maintenant Galen ?
    Reyn (télépathie) : - Est-ce que tu as besoin de nous pour t’aider à entraîner Artorias ?
    Moi : - Je veux bien de votre participation, mais d’abord on va changer un peu d’environnement.

    Je m’approche du mur interne à la droite de l’entrée de la salle et j’use de ma télékinésie pour faire coulisser le battant latéral du terminal intégré du mécanisme et je pianote dessus pour configurer la pièce dans un environnement tri-dimensionnel différent. Une minute après, nous nous retrouvons d’abord dans le noir le plus complet avant de se retrouver dans l’environnement atypique et naturaliste du Force-henge, situé sur le python rocheux de la région septentrionale ouest du continent de Thyr sur la planète Tython.

    Moi : - Artorias, comme tu le sais probablement grâce à ton accès règlementé à nos archives, les premiers Jedi se défendaient et défendaient les autres à l’aide d’armes traditionnelles solides qui ressemblaient à des épées longues en métal. Puis ils se sont mis à construire des sabres-lasers au fur et à mesure que leur exploration de la galaxie progressait. D’années en années, de siècles en siècles, de millénaires en millénaires, les Jedi se sont confrontés à divers adversaires qui se servaient autant d’armes à feu que de lames solides ou énergétiques, voire de la Force et de gadgets sophistiqués. Mais ils ont encore et toujours choisi de manier le sabre-laser, en dépit des conflits et des contextes difficiles où il était inapte à servir. Alors, en faisant abstraction de toutes infos que tu as recueillies, peux-tu me dire pourquoi ?
    Artorias : - Eh bien… J’imagine que c’est parce que le sabre-laser est une arme simple et efficace à l’usage, à la fois équilibrée, adaptable et polyvalente pour toutes situations. Mais je suppose que cela doit être une raison plus profonde que ça. Après tout, avec du temps et de l’intérêt, même un droïde peut en manier un.
    Moi : - En effet, tu n’as pas tort, mais tu n’es pas loin non plus de l’aspect profond de la raison. Le sabre-laser est l’occasion pour tout utilisateur de la Force formé, qu’il soit un Jedi ou encore un Sith, de produire une extension de soi. De manier une arme qui correspond à sa manière d’agir et de vivre, sa conviction, son engagement, son devoir et sa vision de la galaxie. C’est pour cette raison que nos sabres-lasers sont différents et uniques en leur genre, et que nos formes de combat sont diverses et variées.
    Ilan : - Moi par exemple, j’ai commencé comme tout disciple à apprendre les bases avec le Shii-Cho car les cadences sont simples et universelles. Puis je me suis orienté vers l’Ataru pour avoir un style plus rapide et plus dynamique, avant de le compléter plus tard avec les deux formes tertiaires afin de me créer un style polyvalent qui me permet de me servir à la fois de mon sabre principal et de mon sabre secondaire en deux modes complémentaires. C’est là l’intérêt du « saber-staff ».
    Artorias : - Je comprends. Cela signifie donc que, même si je passe mon temps à observer et à analyser toutes les informations que je veux sur les formes de combat au sabre et les différents styles réalisés, cela reste inutile et inefficace puisqu’il me manquera l’expérience technique et le sens philosophique.
    Moi : - Apprendre et pratiquer sont deux choses distinctes. Un droïde protocolaire peut bien parler six millions de formes de communication, les appliquer simultanément pour traduire à une assemblée hétérogène lui prendra beaucoup de temps. Il en va de même pour composer un style propre à soi avec les différentes formes de combat. C’est pour cette raison qu’il vaut mieux que tu te connaisses toi-même avant de te lancer dans l’apprentissage d’une arme blanche comme le sabre-laser.
    Artorias : - C’est… C’est évident, bien sûr. Je comprends mieux ce que cela doit être de devenir un Jedi.
    Ilan : - Eh ouais. La Force est une puissante alliée mais aussi un terrible métier. C’est Galen qui me l’a dit, le jour où il a décidé de me prendre comme son premier disciple. Et il faudra que je fasse la même chose.
    Moi : - Rien ne presse Ilan, ça ne dépend pas uniquement pas de toi.

    J’attends aussitôt mon comlink sonner et je le décroche pour découvrir qu’un message court m’a été envoyé. Il semblerait que je sois convoqué par le Conseil et que je dois rappliquer immédiatement.
    Je préviens donc mes trois camarades que notre session actuelle est reportée et je leur propose de m’accompagner sur le chemin de la chambre du Conseil.

    samedi 20 janvier 2024 - 11:12 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar AngeSolo

    AngeSolo

    28472 Crédits

    Le Leader de la Guilde se tenait sur la défensive. Sa main avait instinctivement migré sur la poignée de son sabre-laser tandis que son intuition lui disait qu’elle n’était pas la seule à se tenir sur le qui-vive.

    Homme en armure rouge : Ce nouveau look vous va à ravir.

    La Corellienne qui, pour des raisons évidentes, n’avaient toujours pas ôté ses lentilles de contact vertes et retrouvé sa pigmentation capillaire ordinaire, ne disait rien. Elle évaluait la situation en silence. L’homme en armure n’était pas seul : sa garde se composait de cinq types en armure lourde tenant fermement ce qu’elle reconnut comme des DLT-19 et F-11D mais dont l’alliage, plus brillant qu’accoutumé, la laissa singulièrement perplexe. Sa mâchoire se crispa. Xeniam et Zadyssa. Elle ne pouvait qu’écarter les noms d’Adonis et Miza.

    Face à ce mutisme de plus en plus pesant, le nouveau venu ne sentit contraint de poursuivre, après avoir posé son regard sur les deux plus proches comparses de la Corellienne.

    Homme en armure rouge, surpris : Vous.

    Son regard accusateur n’avait pas lâché la Jedi et l’explorateur.

    Homme en armure rouge :
    Vous étiez sur Taris.
    Zadyssa, reconnaissant sa voix : Sphex Laurspuur, le démolisseur de Taris.
    Homme en armure rouge : En personne.

    S'il s’évertuait à imposer une certaine prestance en posant sa voix, il n’en demeurait pas moins que sa gestuelle trahissait dès à présent, une certaine anxiété.

    Xeniam, un brin provocateur : Un peu nerveux, on dirait ?

    A peine eut-il terminé sa phrase que l’autre agitait sa main libre dans les airs, signalant sans doute à son équipe de se tenir prête à toute éventualité.

    Xeniam, poursuivant : Serait-ce la potentielle présence de nos amis Mandaloriens qui vous mettrait un peu… à cran ?
    Ange, lui coupant la parole brusquement : Ferme-la, D.

    Et D. se tut.
    Ce n’était plus Ange Solo, c’était le Leader de la Guilde.
    Et il ne dit rien de plus.
    Il attendait.
    Il avait où il allait.

    Sphex Laurspuur : Je vous pensais plus loquace.
    Ange, un sourire menaçant : Vous êtes mal renseigné.
    Sphex Laurspuur, vaniteux : Bien moins que vous ne le pensez.
    Ange, le défiant : Vraiment ?
    Sphex Laurspuur : Myrkr se reconstruit. Le projet Pop-Corn est-il toujours d’actualité ?

    Ange Solo ne laissa transparaître aucune émotion : ni dans sa voix, ni dans sa gestuelle. Tony l’avait bien entraînée.

    Ange : Et les usages vous sont étrangers.

    Le regard glacial du Leader de la Guilde ne l’avait pas quitté. L’homme hésita un instant et ôta son casque. Sur son visage, Ange devinait les marques d’une intervention chirurgicale et des implants cybernétiques. Tout semblait se recouper.
    Voyant qu’elle n’engageait toujours pas la conversation, Sphex Laurspuur jugea préférable de continuer.

    Sphex Laurspuur : Je ne suis pas là pour me battre mais pour vous proposer un marché.
    Ange, répétant une moue peu convaincue : Un marché ? Je ne traite pas avec la vermine.
    Sphex Laurspuur : Vous auriez tort de me menacer.
    Ange : Ce conseil est partagé.

    Un nouveau silence parcourut l’assemblée.
    On entendait les phalanges de tous les individus présents se crisper sur leurs armes.

    Sphex Laurspuur, prenant sur lui pour mener sa mission à bien : Grand Sio vous propose d’intégrer Neo Systino.
    Ange : Grand Sio, hein ? Ton maître est un imbécile et un lâche.
    Sphex Laurspuur, devenant plus menaçant : Vous ne savez pas qui est Grand Sio. Votre petite Guilde n’est rien face à la puissance omnisciente de Grand Sio. Il la réduira en cendres, votre pitoyable organisation dépassée et obsolète, avant que vous n’ayez eu le temps de comprendre ce qui vous arrive et il aura sous sa coupe le reste de la galaxie. Alors, vous regretterez d’avoir décliné une aussi généreuse proposition.
    Ange, acerbe : J’admire votre assurance, Sphex Laurspuur, mais, pardonnez-moi si je n’ai pas bien compris. Il y a quelque chose qui m’échappe. Quel intérêt votre Grand Sio tirait-il d’une alliance avec les misérables cafards que nous sommes ? Je vous avoue que ça m’échappe.
    Sphex Laurspuur : La miséricorde.
    Ange : Quel grand seigneur.
    Sphex Laurspuur : Dois-je prendre votre sarcasme comme un refus ?

    Un silence lui répondit.

    Sphex Laurspuur : Je ne suis guère étonné. Il y avait une chance contre quatre-vingts que vous acceptiez mais je me devais de vous faire cette offre.
    Ange : Vous m’en voyez ravie.
    Sphex Laurspuur : Sachez néanmoins que Grand Sio ne s’en tiendra pas là.

    Alors les représentants de Neo-Systino rebroussèrent chemin non sans générer un mauvais pressentiment dans l’esprit des deux femmes sensibles à la Force., Miza et Adonis restèrent en retrait par prudence. Xeniam, quant à lui, n’était pas en reste. Discrètement, il sortit un mouchard de l’une de ses poches et le tendit à Zadyssa qui n’eut pas davantage besoin d’explication.

    Quand le vaisseau du syndicat du crime rival s’éleva dans les airs, une fluctuation dans la Force avertit la Corellienne d’un danger imminent et elle ne fut pas la seule. Le vaisseau d’assaut léger qui prenait maintenant de l’altitude se mit à ouvrir le feu. Par réflexe, Zadyssa attira la seconde arme d’Ange dans sa main, Solo fit de même avec la sienne et les deux lames ajoutèrent leur léger vrombissement au capharnaüm ambiant. Pourtant, ce n’était pas leur petit groupe qui fut la cible des tirs de laser mais l’YT-2400 du Leader de la Guilde. L’Angel’s encaissa la première salve avant que les boucliers ne s’enclenchassent automatiquement. Ange, pour le moins inquiète des dégâts qu’il avait pu encaisser, tourna la tête et vit, non sans réelle surprise, que c’était l’hyperdrive qui avaient été visé. Avaries mineures, sans doute, mais suffisamment graves pour les empêcher de les suivre dans l’hyperespace sans de menues réparations. Zadyssa, elle, leur confirma que le mouchard était bien en place.

    Alors qu’elle luttait pour contenir cette une profonde colère s’emparer de tout être, le Leader de la Guilde s’évertuait à conserver la tête froide face aux informations qu’elle venait de collecter. Si elle ignorait l’identité du mystérieux Grand Sio, elle semblait avoir néanmoins acquis de nouvelles et précieuses pièces de ce gigantesque puzzle. Un individu ou une entité, peut-être – elle en était de plus en plus convaincue – était donc derrière tout cela : Taris et les disparitions en masse des droïdes. Les implants sur le visage de Sphex Laurspuur et son aisance toute mathématique à parler statistiques la lui laissaient supposer. Et puisqu’ils avaient réussi à infiltrer un de leur plus secret relais, elle redoutait l’inévitable expansion de ce syndicat du crime. Le nom de Systino, quant à lui, lui disait vaguement quelque chose. Il ne lui restait qu’à voir ce que l’histoire galactique pourrait lui enseigner.

    samedi 20 janvier 2024 - 18:46 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Dark-Spencer

    Dark-Spencer

    2529 Crédits

    Cathar, Palais Royal


    En attendant le retour de son apprenti, le roi Tuefa 1er tue le temps à défaut d'autre chose devant le JT de Dalia Perkar sur corunet one.

    Perkar - "... plusieurs jours que Juste Drallon, Major de la République et fils de l'illustre Amiral Drallon, détaché au département d'inspection des affaires étrangères, a disparu sur Ondéron suite à l'opération menée conjointement par le Triumvirat, la Guilde et l'Ordre Jedi. Sans nouvelle après son débarquement, les suspicions vont bon train en ce qui concerne les..."

    Spencer - Hé t'entends têtard ? Ça parle de toi à la télé !

    Drallon bâillonné - Hmmm ! Hmmf ! Hrmm !

    Perkar - "... quid de Bastion et du royaume de Cathar ? Le récent traité ratifié par le sénat permettra t-il de mener une enquête dans les mondes du Triumvirat ? En attendant, toutes les pensées de sa famille vont à Juste Drallon."

    Spencer - Par contre c'est pas sympa ils ont zappé ton prénom ! Muahaha !

    Perkar - "... Nous passons maintenant aux nombreuses disparitions de droïdes signalées partout, de Coruscant jusqu'à la bordure extérieure. Il apparait que..."

    ZAP

    Spencer coupe l'holonet, lassé de ces informations sans intérêt à ses yeux.

    Spencer - Tas de ferraille...

    Le grand fauve se redresse sur ses papattes arrières et s'étire avant de s'approcher de son prisonnier affolé. Il lui colle une beigne pour le calmer. Puis soupire.

    Spencer - Gromf ! J'en ai ma claque de te tabasser. Qu'est-ce que j'vais bien pouvoir faire de toi ? Peut-être qu'il est temps de te libérer et de te renvoyer vers ton papounet ? Gnrrr ! Non, j'déconne !

    C'est à ce moment que Kovann, le grand lézard qui a eu l'audace de se proposer comme apprenti de Dark Spencer, reparaît devant son éventuel quoique probable futur Maître. Il lui présente les trois glandes de panthères durement acquises, ce dans un laps de temps bien plus cours que le félin n'avait prévu.

    Spencer - Gnrrr... pas mal.

    Apparemment les glandes sont intactes. De quoi faire un bon ragout.

    Spencer - Vraiment pas mal...

    Le gros matou claque des doigts, ses suivants se précipitent pour virer le sac de glandes. Kovann se tient droit, visiblement fier de son succès. Toutefois quelque chose l'intrigue. Ses iris se déportent régulièrement sur le soldat de la république accroché tête en bas avec un bâillon, de nombreuses lacérations sur son uniforme.

    Spencer - Gnnn. Je sens ton trouble. Tu te demandes sûrement ce que cette larve fait là ?

    Kovann - J'imagine qu'il y a une bonne raison.

    Spencer - C'est un inspecteur. Il a voulu m'inspecter.

    Kovann - Grossière erreur.

    Spencer - Grâh ! J'te l'fais pas dire ! Ducoup il me sert de défouloir. Je le torture un max jusqu'à ce que son corps cède, avant de le réparer et de recommencer. C'est un passe-temps comme un autre en attendant que je décide de son sort...

    Le reptile ne moufte pas, il ne montre pas l'ombre d'une réaction.

    Spencer - Mais dis-moi... Que ferais-tu de ce cancrelat, toi ?

    Kovann - Il est faible et inutile. Autant en finir avec lui.

    Spencer - Maaah ! J'aime quand tu parles comme ça !

    Aussitôt le Sith à crinière décroche son souffre-douleur et le jette aux pieds du novice.

    Spencer - Il est à toi ! Je veux que tu en finisses avec lui, lentement... Mets-le au supplice ! Fais-le souffrir, afin que je me délecte de ses gémissements. Gnnr ! Fais preuve de cruauté, laisse ressortir tes plus sauvages instincts ! Il n'y a qu'ainsi que tu t'approcheras du véritable pouvoir du côté obscur !

    Cela prends quelques instants avant que le reptilien ne se décide. Pas à pas, il avance vers le prisonnier. Ce-dernier a déjà tellement souffert qu'il ne se débat pas ni ne montre aucune résistance. Il veut que tout s'arrête. Kovann est maintenant au dessus de lui, le dominant de son imposante taille. Spencer ne voit pas leur échange de regard. Tout à coup le sensitif à écailles dégaine son épée et la plante doucement dans le poitrail de sa victime qui s'étouffe dans son sang. D'un mouvement aussi sec que technique, il découpe le coeur du Major. Il attends quelques secondes, Spencer est excité, jusqu'à ce que Kovann ressorte son épée d'un coup net, le coeur du soldat au bout de la lame. Le fauve exulte ! Drallon meurt. Kovann reste droit, dos au Sith, avant de se retourner vers lui et, un genou au sol, d'offrir ce coeur républicain à l'ancien élève de Baaaaaaal.

    Spencer - Gnneein... Un peu rapide à mon goût... Mais t'as un certain style. Dit-il en s'emparrant de l'organe d'une seule griffe avant de le déguster avec les manières d'un Gammorréen. Gnarf, slurp... D'accord tu as du potentiel. Mais je veux te voir en action.

    Les jours suivants, Dark Spencer prodigue à Kovann son entrainement personnel dans les arènes du palais royal. Affronter des prisonniers, puis de redoutables guerriers d'élite, combattre ses démons dans le nid obscur de la forêt, et construire son sabre laser. Le Chistori en bave mais se montre à la hauteur des attentes du fauve, qui ne le ménage à aucun moment, faisant preuve de brutalité, ne montrant aucune pitié. Eclairs de Force, brimades, coups de griffes et privations. La formation est terrible, même pour un aussi solide gaillard saurien, contraints à toutes les bassesses imaginables. Jusqu'au jour où... dans la salle du trône :

    Spencer - Tu as fait preuve de ton talent. Tu es plus fort que Dark Bones, plus sournois que Dark Alys... Tu as encore beaucoup à apprendre, tu es encore un peu trop tendre, mais je sens une grande puissance en toi, tu seras un grand guerrier Sith, une arme destructrice qui m'aidera à anéantir les Jedi et à étendre le côté obscur de la Force... Gnrrrr... Tu n'es plus Kovann... Désormais tu répondras au nom de Dark... Deinos.

    Kovann - Merci... Mon Maître...

    Spencer - Levez-vous, Seigneur Deinos !

    Enfin l'apprenti Sith a eu ce qu'il voulait. Il est désormais le disciple de Dark Spencer. Instinctivement, il se place à la droite du trône, tandis que le conseiller Kred fait son apparition de l'autre côté.

    Spencer - Nous avons de la visite il paraît. Kred ?

    Kred - Oui monseigneur. Un individu venant d'un système non répertorié et disant vouloir vous proposer une offre que vous ne pourrez pas refuser.

    Spencer - Bon sang de bonsoir, encore un suicidaire. S'il ne me satisfait pas, vous devrez lui apprendre ce qu'il en coûte de me faire perdre mon temps, compris Seigneur Deinos ?

    Kovann - Il vous satisfera, ou il mourra.

    Spencer - Je vois qu'on se comprends bien... Faites-le entrer !

    Un type bourru en armure rougeâtre, escorté par deux mercenaires, pénètre la salle du trône et s'avance.

    Messager - Je m'appelle Goro, je suis envoyé par le Grand Sio pour vous proposer de rejoindre Neo-Systeno, afin que nous formions une alliance contre laquelle aucune force en cette galaxie ne pourra rivaliser.

    Spencer - Mhahaha ! Qu'en pensez-vous, mon apprenti ?

    Kovann - Je pense que l'offre se devra d'être plus convaincante que cela.

    Spencer - C'est clair ! Nous faisons déjà partie de l'alliance la plus puissante ! Pourquoi je t'écouterais, l'avorton ?

    Goro - Le pouvoir que nous vous proposons va bien au delà de la force militaire du Triumvirat. Mon employeur vous donnera tous les détails si vous déniez vous rendre sur Géonosis pour obtenir de plus amples informations.

    Kred - Géonosis ?

    Spencer - C'est un trou à rats ! Tu cherches à me piéger ? Tu m'as pris pour un lepi de six semaines ?

    Goro - Cette alliance nous serait mutuellement profitable. C'est en rapport avec la Force... Ou un truc du genre.

    Kovann - ?

    Spencer - Dis-donc, c'est quoi ce messager tout pourri ? T'as pas l'air de savoir de quoi tu parles, dugland. T'as vraiment pas mieux comme argument ?

    Goro - Non. A part peut-être qu'un refus signifierait la destruction, pour vous et votre peuple. Ce serait simplement stupide de refuser.

    Les yeux de Spencer s'écarquillent. Ce Goro vient-il de menacer le Roi ? Pire, de l'insulter ?

    Spencer - J'en ai assez entendu. Seigneur Deinos, faites votre office je vous prie.

    Kovann - Oui, Maître.

    ---------------------------------------------------

    Pendant ce temps, dans l'académie Jedi de Yavin IV


    Jorus - C'est pourquoi respecter la vie sous toutes ses formes permet d'entrevoir la Force dans son ensemble, et d'accéder à la connaissance.

    Terrence - Je n'aurais jamais cru tout ça...

    Jorus - Ton père ne t'as pas tout appris sur la Force. Le côté obscur n'est pas le plus fort. Il est plus accessible, plus séduisant, mais ne te donnera pas les moyens d'acquérir plus de pouvoir.

    Terrence - Je ne sais plus quoi penser...

    Jorus - Prends le temps de méditer là dessus. Ton destin n'est pas encré, c'est à toi de choisir quelle sera ta voie, pas à ton père.

    Terrence - Je... Je comprends.

    Jorus - Maintenant vas, le cours sur les pouvoirs de stase et de soin va bientôt commencer.

    Terrence - D'accord j'y vais ! Merci vieux Beku'n !

    Le petit prince s'en va en courant, un vieux bouquin sur les enseignements Jedi sous le coude. Jorus est rejoint par Yota, suspicieux au sujet de leur nouvelle recrue.

    Yota - Il fait semblant, ça ne fait pas de doute.

    Jorus - Je ne crois pas. J'ai sondé son jeune esprit. Il se questionne mais, j'ai l'impression qu'il a déjà changé.

    Yota - Pourvu que vous ayez raison.

    vendredi 26 janvier 2024 - 00:01 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar waren

    waren

    15817 Crédits

    Lieu : Chun'ga ( Dans le bordure chiss )

    Le couple de touristes sont invités à se rendre à l'Ambassade pour répondre à certaines questions. Le non-humain au teint bleu et les yeux rouges assure que si tout se passe bien l'interrogatoire sera court et tout deux pourront repartir. Il va de même que tout deux doivent être séparés pour entendre les versions de leurs présences ici. Il semble que le Guildeur est grillé. Il demande que son amie ne soit pas mêlés à tout ceci. Le Chiss hoche la tête. Et tous partent dans différentes pièces. Cela fait à peine deux minutes que le contrebandier se fait cuisiner qu'il entend des cris de sa compagne. Il bouscule le sergent, ouvre la porte, court vers la pièce ou devait patienter Zaza. Trois Chiss la maintienne sur un bureau. Elle a sa robe déchirée et donne des coups de pieds. Le contrebandier fou de rage fonce dans le tas et donne uppercut dans la tête du capitaine, il tire le jeune soldat qui maintient par le haut Zaza, qui libérée donne un coup de talon aiguille dans le pantalon du second. C'est une grosse bagarre comme dans une certaine Cantina. Cela fait arriver plein de Chiss.

    Commissaire Tee'Pool - Mais c'est quoi ce bordel ?

    Zaza - Ils ont essayé de me.. de.. oh par la Force. Les enfoirés.

    Commissaire Tee'Pool - Quoi ? C'est vrai ces allégations capitaine ? Capitaine Oha'Ra.. je vous parle.

    Le jeune soldat regarde le capitaine et le commissaire, ensuite le contrebandier qui calme sa compagne, il semble que l'officier soit mort. Du sang coule sur le mur. C'est pas bon cela. 

    vendredi 26 janvier 2024 - 01:34 Modification Admin Réaction Permalien

  • PSW


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