Le Temple Jedi 6 (page 60)

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    Padme111

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    Arrivé au hangar 2, le Varactyl s’arrête en criant et gloussant. Les gardes sont surpris de revoir le géant écailleux et braquent leurs armes. Rapidement, ils reçoivent l’ordre de les baissées. La femme blonde en uniforme de l’armée dépasse les gardes et leurs ordonnes de quitter les lieux. Tous s’exécutent sans protester. Puis, elle s’approche de la bête et son cavalier.

    L’Amiral – Contente d’enfin pouvoir te revoir, Dexter.
    DM – Mort au combat, vous vous souvenez ?

    La militaire est surprise par la rhétorique du cavalier. Le Besalisk reste prudent car il ne s’attendait à un comité d’accueil. Au vu de tous ce qu’il avait vécu, il craint une arrestation ou une interdiction de quitter la planète. Dexter reste sur le dos de l’animal qui n’a ni selle, ni bridon.

    L’amiral Pirolus s’approche encore du Varactyl et pose sa main sur le cou de l’animal. Elle n’avait eu contact avec le Besalisk que par intercom lorsqu’il était arrivé sur Phoenix une semaine plutôt. Elle décide d’adopter un dialogue amical.

    L’amiral – C’est Choumy, si je m’en souviens bien ?
    DM – Je dois partir.

    Elle comprend enfin pourquoi le Besalisk est sur la défensive. Lorsqu’il avait demandé la permission d’atterrir, il avait également demandé que l’amiral lui promette de décoller de Phoenix une semaine après et elle le lui avait promis.

    L’amiral – Oui. Je n’ai pas changé d’avis.
    DM – Alors pourquoi le comité d’accueil ?
    L’amiral – Détends toi, Dex… DM. Les gardes sont mes gardes. Ils avaient ordre de ne laisser personne approcher ton vaisseau. Je tiens à ce que ton retour reste discret. Et à ce propos, tu pourrais éviter de monter ton Varactyl, s’il te plait. Il n’est pas discret et les gens se souviennent du Besalisk montant Choumy.

    En se souvenant des premières fois où il avait monté l’animal et promener dans toute la ville et même jusqu’à la capital de Phoenix, DM sourit.

    DM – A ce point ?
    L’amiral – Trêve de plaisanterie.

    DM décide de passer une jambe au-dessus du garrot de l’animal et se laisse glisser le long de l’épaule de Choumy. Dexter use de la Force pour freiner sa descente et retombe sur ses pieds. Il est heureux de constaté que la connexion avec la Force est aussi puissante et rapide.

     Félicity réalise qu’il a prix de petits centimètres depuis la dernière fois qu’elle l’avait vu. Elle estime qu’il a atteins les deux mètres. Il reste un moment sans rien dire.

    L’amiral – Tu peux repartir de Phoenix, seul mon époux sait que tu es là. Je ne pouvais lui mentir. Ah, Walter est ici…
    DM – Il m’a retrouvé, je le quitte à l’instant. Je dois partir maintenant.
    L’amiral – Une message de Walter à transmettre ?

    DM hésita à répondre la vérité. Il n’avait qu’une confiance relative en la sœur de Vyvacy Brûle. Elle ne l’avait jamais trahit, elle s’était toujours montrée amicale et pourtant DM reste méfiant. Après avoir été trahit par plusieurs personnes et notamment des soi-disant amis, DM avait décidé de réduire fortement son cercle de confiance. L’amiral Pirolus n’en faisait pas encore partie. Il jugea que la vérité est trop vague et que donc elle pouvait le savoir.  

    DM – Non, c’est … Ma mission prioritaire. La Force est revenue !
    L’amiral – Oh oh, c’est très sérieux alors. Oui, nous l’avons tous ressenti. Une mission ?
    DM – C’est confidentiel.
    L’amiral – Évidement, mais où avais-je la tête !?
    « Activation MIII01-DMW »

    La militaire sursaute en entendant le cargo derrière elle s’allumé. La rampe descend. La voix électronique de D.A.P n’était pas audible mais en connexion direct avec le cortex cérébrale du Besalisk ce qui fait qu’il est le seul à l’entendre.

    L’amiral – Comme fais-tu ?
    DM – Désolé Amiral. Je n’ai pas le temps ni l’envie de rester à discuter technologie. Je dois partir.
    L’amiral – Dexter, je regrette ton départ de la résistance, même si je te comprends.
    DM – Me comprendre ! J’en doute. Vous ne pouvez pas savoir ce que cela fait de voir ses amis vous tirez dessus ! Et votre résistance est partie sans même savoir ce que j’étais devenu. Ils m’ont abandonné ! Vous ignorez ce que j’ai vécu pour survivre à ça !
    L’amiral – La résistance n’avait pas le temps… et je crois qu’ils ont eu confirmation de votre mort. Il devait penser à la mission et…
    DM – Non Amiral. Je ne reviendrai pas. Et puis oubliez Dexter Malachite. D’ici peu, même DM aura disparu. Non Amiral, si j’atteins ma mission, vous n’entendrez plus jamais parler de moi, du MIII01-DMW ou des autres. J’en ai fini avec cette Galaxie, elle ne veut pas être sauvée !
    L’amiral – Si tu es aussi négatif, pourquoi cette mission prioritaire te tient-elle autant à cœur ?
    DM – Parce que j’ai un code d’honneur, j’ai une promesse à tenir. Vous ignorez à quel point c’est la chose la plus important pour moi. J’ai promis, et je réaliserai ma promesse.

    Le Besalisk caresse une dernière fois Choumy de sa main de chair. Ensuite, il lui fait signe et l’animal tourne et s’éloigne du hangar pour rejoindre les plaines. Félicity admirait le Besalisk, elle avait pu combattre à ses côtés et l’avait énormément apprécié.

    L’amiral – DM. Me diras-tu un jour si mon frère est en vie ?
    DM – Je vous ai dit tout ce que vous deviez savoir. Au revoir Amiral Pirolus.
    L’amiral – Au revoir DM. Sais-tu où tu vas ?
    DM – Oui, avec certitude !

    Il marche en direction de son vaisseau et arrivé à la rampe, il se tourne vers la militaire.

    DM – Je vais là où la Force me guidera, Félicity.

    C’est ainsi que les moteurs se mirent en route et que le cargo type Hilote quitte l’atmosphère de Phoenix pour un lieu que seul la Force connait. 

    jeudi 27 avril 2017 - 22:20 Modification Admin Permalien

  • Avatar Ordo

    Ordo

    20524 Crédits Modo

    Tython - Quelques heures avant le départ pour Myrkr



    Lorsque les Jedi arrivèrent, Ordo et Keller ressentirent un léger malaise. Ce n'était pas la culpabilité d'avoir quitté l'Ordre mais celle d'avoir abandonné certains de leurs proches, d'avoir délaissé cette grande famille. L'Arrow se posa parmi d'anciens cargos et chasseurs desquels se déversèrent des dizaines de Jedi. Instinctivement, Cera se dirigea vers la rampe descendante de l'Arrow. Eckmül en sortit d'un pas assuré. À nouveau le Mandalorien dû faire face à l'un de ses vieux élèves, mais la réaction d'Eckmül à la vue de son ancien maître le décontenança.

    Eckmül - Maître!

    Le Bith se précipita pour le prendre dans ses bras. Il enlaça la carcasse de beskar du cyborg qui, lui, resta immobile, les bras ballants, sous le regard gêné de Keller. Gêné, Cera le fut aussi grandement, il ne put toutefois se résoudre à repousser ce Jedi là.

    Eckmül - Je suis tellement heureux de vous savoir en vie!
    Ceno - Eckmül... Tu... Je...

    Encore une fois, il ne sut quoi dire. S'il avait des reproches à faire à Kaarde ou à Kinsa, la perspective de s'en prendre à Eckmül était impensable. Le jeune Chevalier sentit que son ex-instructeur ne savait pas quoi faire, il fut déçu de ne pas ressentir ne serait-ce qu'une main sur son épaule en guise de réponse, mais il connaissait assez bien le Mandalorien pour savoir qu'il n'était pas très doué pour les démonstration de sentiments, et ceci depuis toujours, même lorsqu'il était encore Jedi. Eckmül finit donc par lâcher Cera et faire deux pas en arrière, séchant ses yeux humides.

    Eckmül - Maître, Keller, j'espère que nous pourrons lutter ensemble contre ceux qui ont conduit la Galaxie au désastre, avec Kinsa aussi, comme au bon vieux temps.
    Ceno - Ce... C'est fort probable. Eckmül, tu es devenu un puissant Chevalier Jedi, je le sens. Je suis... Fier de toi.

    Keller tiqua. Bien qu'ils vinrent naturellement, jamais des mots ne furent aussi difficiles à prononcer pour Cera, et même le plus vieil apprenti de ce-dernier n'y avait jamais eu droit. Eckmül finit par rejoindre les autres Jedi, dont Shina, qui s'empressa d'enlacer Cera à son tour lorsqu'elle le vit. Toutes ces effusions de sentiments surchargèrent Cera d'émotions et lorsque les Jedi entrèrent dans le Temple de Tython pour commencer le rituel, le grand Mandi décida d'y assister par respect pour eux, ce qui surprit une nouvelle fois Keller.
    Plus tard, le rituel avait été un succès et la Force lumineuse avait rejaillit! Cera et Keller, au fond du temple, échangèrent leurs impressions.


    Keller - Nous n'aurions pas dû les laisser faire... Le Côté Obscur va s'en retrouver amoindri, et nos pouvoirs aussi.
    Cera - Le Côté Obscur est toujours là. Il sera toujours là, quoi que fassent les Jedi.
    Keller - Vous êtes sûr que ramener l'équilibre dans la Force suffira à assurer notre victoire?
    Cera - La lumière... L'obscurité... L'équilibre... C'est tellement plus que ça.

    Encore des propos énigmatiques. Keller acquiesça, voilà qui lui donnait matière à méditer. Tandis que les Jedi se félicitaient de ce succès majeur, le Guildeur Cole Pr'Cole annonça l'arrivée imminente d'une flotte de la République. Tout le monde entra en action, et chacun regagna son poste dans les vaisseaux qui étaient arrivés tantôt.
    Ceno prit les devants. Bien que le Rebel Spire était arrivé durant le rituel, c'est vers l'Arrow qu'il se dirigea, pendant que Keller rejoignit Ryff et Jayla. Personne ne se trouvait à bord lorsqu'il monta dans son ancien vaisseau. Des tonnes de souvenirs l'assaillirent, alors qu'il parcourait la coursive principale le menant au cockpit. Presque rien n'avait bougé, mais il pouvait ressentir l'aura omniprésente de Kinsa. La cabine principale, elle, avait subit quelques modifications décoratives auxquelles Cera ne porta que peu d'attention. Il fut alors percuté par quelque chose. Lorsqu'il se retourna, il découvrit son vieil astromech.


    Ceno - R8! C'est bien toi!
    R8-D8 - Biuuuuuu! Bip bidibip!
    Ceno malin - C'est étrange qu'ils ne t'aient pas encore réduis en pièces détachées.
    R8-D8 - Ouuuuuw...
    Ceno - Je plaisante.

    Aussi incroyable que cela puisse paraître, R8 décrocha à Cera Ordo son premier sourire depuis des années. Nul ne l’aperçut à ce moment précis, mais il sembla alors que Ceno partageait plus avec une machine qu'avec les êtres organiques. Il finit par se désintéresser de l'astromecano et arriva enfin devant ce qui fut jadis sa cabine personnelle. Il y entra avec un peu d’appréhension. Là, sa stupeur fut grande de découvrir que sa cabine avait été laissée telle qu'elle. Sa cellule de régénération était encore là, ses bures, ses armes... Seule une chose avait changé. Au bout de la pièce, contre le mur, se trouvait une sorte d'autel. Il s'en approcha et s'aperçut qu'il était dédié à sa mémoire. Là, au centre de l'autel, se trouvait un holocron. L'holocron de Ben Cenovii.
    Il l'activa et une figure du passé en surgit. C'était lui, mais du temps où il était Chevalier Jedi. Son visage non casqué était net, sans blessure, ses cheveux et son bouc encore présents, il portait une bure de Jedi par dessus son armure et un air de sage animait son visage tandis qu'il dispensait une précieuse leçon sur la Force vivante. Une forme de nostalgie mêlée à de profonds remords s'empara de lui, avant de laisser place à la colère. Il s'empara de l'holocron qui se désactiva et s'apprêta à le détruire lorsqu'une petite voix sans pesanteur l'interrompit.


    - Ne faites pas ça, je vous en prie...

    Il se retourna. C'était Kinsa Talik... Qui d'autre? Il hésita... Il voulait détruire cet holocron car il représentait tout ce qu'il ne voulait plus être, et que l'on préserve ce souvenir de lui ne faisait que lui donner la nausée. Mais Kinsa le conjura de ne pas le faire.

    Kinsa - Non... S'il vous plaît... C'est tout ce qu'il nous reste de vous, c'est tout ce qu'il reste de Ben Cenovii.
    Cera - Ce nom! Il ne signifie plus rien pour moi!

    Il écrasa petit à petit l'holocron de sa puissante main robotique, il commença à se fissurer. Kinsa était désemparée, mais ne réagit pas plus. Que pouvait-elle faire? Un nouvel affrontement aurait des conséquences désastreuses, surtout avant le départ pour Myrkr. Mais Cera s'arrêta... Juste avant de le détruire complètement. Quelque chose l'en empêcha. Était-ce le fait du retour de la lumière? Ou ses sentiments pour Kinsa? Il reposa lentement l'holocron à sa place avant de sortir de la cabine et de rejoindre la salle d'holoconf. Il resta là quelques instants, semblant prendre une décision. Il fallait faire vite, déjà les premiers vaisseaux décollaient de Tython et les appels du Rebel Spire se multipliaient sur son comlink. Kinsa arriva d'un pas fébrile dans son dos.

    Kinsa - Vous... Vous pouvez récupérer l'Arrow. C'est votre vaisseau, après tout...
    Ceno - . . . Non.
    Kinsa - Non?
    Ceno - Tu as vécu ici... Longtemps. Je peux ressentir ta présence partout dans l'appareil. L'Arrow...

    Il se tourna vers elle et pour la première fois depuis leur retour, il s'adressa à elle comme lorsqu'elle fut sa padawan.

    Ceno - Il est à toi désormais... Ainsi que R8... Prends bien soin d'eux.

    Le droïde qui les suivait depuis le début, laissa s'échapper un long bip de tristesse. Kinsa ne sût quoi répondre sur le moment. Cera Ordo n'ajouta pas un mot de plus et quitta son ancien vaisseau pour rejoindre le Rebel Spire, laissant derrière lui son ancienne vie.

    -------------------------------------------------

    Les chasseurs et les cargos Jedi décollent tour à tour. Le Mandalorien marche au milieu des vapeurs intempestives jusqu'à arriver à son nouveau vaisseau. Ryff l'attends au pieds de la rampe.

    Ryff - Oncle Cera! On a failli attendre!
    Cera - Du calme. Notre hyperdrive est plus évolué que les leurs, nous les rattraperons vite. Préparez-vous au décollage.
    Ryff - Tout est déjà prêt! On attendait plus que vous!
    Cera - Alors c'est parti.

    La rampe de l'YT-3000 se referme et Jayla entame les manœuvres de décollage. Le Rebel Spire s'engage à la suite des cargos Jedi, suivi de près par l'Arrow. Cera entre les coordonnées et se dirige aussitôt à l'infirmerie pour remplacer son membre artificiel. Le temps du voyage devrait suffire au droïde médical pour faire son office.
    Allongé sur la table d'opération, Cera reçoit la visite de Jayla qui lui apporte un présent d'Ange Solo. Quelle n'est pas la surprise du Mando à cette découverte! Un Blaster DL-44, gravé du seau de la Guilde, prouvant qu'elle connait bien les marques d'honneur appréciées des Mandaloriens, accompagné d'un message encore plus surprenant.


    "Si tu as besoin de quoi que ce soit, contacte-moi."

    Au dos du feuillet, un numéro. Le numéro personnel d'Ange Solo. Cera est pensif... Il se demande ce qui a changé entre l'époque où la Guilde le pourchassait et cet instant où il reçoit l'honneur d'un ancien leader. Quoi qu'il en soit, c'est une nouvelle ère qui s'annonce.

    Cera - Contactez Mandalore. L'heure est venue.


    Ce message a été modifié par Ordo le samedi 29 avril 2017 - 23:57

    samedi 29 avril 2017 - 23:43 Modification Admin Permalien

  • Avatar Cole_PrCol

    Cole_PrCol

    2596 Crédits

    Temple Jedi – Tython


       Il y avait une autre raison pour laquelle Cole avait décidé de rester sur Tython jusqu’à la fin du rituel de rétablissement de la Force.
       Scy’ar Tal.
       Depuis la mise à sac du Temple Jedi de Yavin IV, vingt ans plus tôt, le Gotal n‘espérait plus revoir son ami.
        Pourtant à chaque fois qu’il avait débarqué sur un nouvel astroport, au cours de toutes ces années, il avait posé des questions sur l’éventuel passage du Kel Dor. Toujours en vain.

       Apprendre que cent vingts Jedi, disparus depuis deux décennies, venait de réintégrer l’espace connu avait ravivé la douleur de sa perte. Et son espoir.
       Il n’avait pas osé poser la question, craignant par trop la réponse. Souvent ne pas savoir constituait une torture. Mais pour le chasseur, son ami restait vivant tant qu’il n’avait pas la confirmation du contraire.
       C’était pour cela qu’il avait tenu à rester si longtemps sur Tython.

       Cent-vingt, cela apparaissait un nombre considérable sur le papier. Mais passer en revue les visages des Jedi fraîchement débarqués ne lui avait pris que quelques minutes.
       Il y avait bien une poignée de Kel Dors parmi les nouveaux venus.
       Mais aucun d’eux n’était Scy’ar Tal.

       Il restait un infime espoir. Il se murmurait que Maître Kaarde avait récemment mis la main sur une liste de Jedi éparpillés dans la galaxie.
       Pr’Col n’avait pas osé demander.
       Il n’avait pas voulu éteindre cette dernière étincelle.
       Même s’il agissait comme si son ami était effectivement mort.
       En honorant sa mémoire. En aidant les Jedi autant qu’il le pouvait.
       Jamais il n’avait autant regretté d’avoir quitté les Rangers Antariens.

       Cela faisait dix heures qu’il scrutait les senseurs d’une navette, guettant l’arrivée des Républicains ou de tout autre intrus susceptible de perturber la cérémonie.
       Inexplicablement, il se sentit progressivement mieux. Il se détendit imperceptiblement. Sa mélancolie se dissipa, petit à petit, comme si une brise bienfaisante éparpillait un tas de sable.
       La Force revenait ; la cérémonie était un succès.

       Alors même qu’une certaine allégresse commençait à monter en lui, elle fut douchée par par l’apparition sur les senseurs d’un point lumineux. Un, tout d’abord. Puis trois. Et aussitôt après une dizaine.
       Cole abandonna son poste et se précipita dans la salle de méditation dans laquelle les Jedi s’auto congratulaient de la réussite de leurs efforts. Pr’Col eut le coeur fendu de devoir interrompre cette liesse, mais c’était nécessaire.
       Cole. - La République est là ! Une flotte entière !

       La consternation s’afficha sur les visages, mais elle fut vite remplacée par une résolution inébranlable. Tous s’étaient attendus à cette funeste nouvelle. A présent, la détermination marquait les traits des Jedi et même pour certains, en dépit de la réserve qu’ils auraient dû arborer, l’excitation. Ils avaient tant attendu de pouvoir riposter et combattre l’ennemi. De pouvoir simplement agir. Désormais, ils en avaient à nouveau les moyens.

       Chacun regagna la navette sur laquelle il avait été affectée, laissant sur place tout ce qui n’était pas indispensable.
       L’évacuation avait été si bien réglée à l’avance qu’elle ne prendrait que quelques minutes.

       Avec une pointe d’inquiétude, Cole remarqua que Ceno abordait l’Arrow, le vaisseau de Kinsa, alors que Keller s’empressait de rejoindre le Rebel Spire. La twi’lek retrouva elle-même son vaisseau un instant plus tard et le chasseur garda plusieurs minutes les yeux fixés sur l’astronef de la jeune Jedi, se demandant s’il devait intervenir. Kinsa était une grande fille et il ne pensait pas le mandalorien capable d’un acte de malveillance gratuit, mais il y avait un tel passif entre eux...
       Avec soulagement il vit le guerrier en armure sortir de l’Arrow, son ancienne Padawan le regardant partir avec une mélancolie que Pr’Col connaissait bien. Celle accompagnant le souvenir d’une époque révolue.

       Le YT-3000 s’élança peu après telle une mortelle pointe de flèche vers les étoiles L’enthousiasme du mandalorien à se porter au combat ne surprenait pas le chasseur, mais il était heureux que le Jedi Noir fut de leur côté.
       Kaarde, Jorus et Aynor embarquèrent à leur tour dans l'Arrow qui suivit la voie tracée par le Rebel Spire.
       Galen Arek les rejoignit à bord de son propre appareil. Le Jedi avait attendu le décollage de Kinsa avant de s’envoler à son tour. Pr’Col imaginait par avance la rivalité plus ou moins cordiale qui allait se jouer dans l’espace entre l’ancien apprenti de Ceno et le détenteur du Codex quant au nombre d’ennemis abattus.

       Cole aussi devait rejoindre un esquif qui le ramènerait dans l’espace de Myrkr. Mais avant…
       Cole – Mara ! Où est Mara ?
       Mara – Ca va, ça va, j’arrrrive ! Pas la peine de ss’agiter comme un wwombat décapité ! Koff.

       La Nabienne semblait aller beaucoup mieux depuis la dernière fois que l’ancien Ranger l’avait vue, même si elle roulait involontairement certaines consonnes et qu’une toux résiduelle subsistait. Il n’avait pas été possible de lui faire prendre le bain de bacta qu’aurait nécessité la corrosion de ses voies aériennes diagnostiquée par la dénommée Ellia, mais la guérisseuse avait fourni à Sarkin une sorte d’écharpe doublée  de patchs de bacta. Ca ne dispenserait pas l’ancienne Jedi d’un traitement de fond à plus ou moins long terme mais pallierait à la situation en attendant.

       Ils embarquèrent à leur tour, anxieux en pensant à la bataille à venir.
       A mi-chemin, Cole reçut un message sur son comlink.

       « Je t’envoie sur la Lame de la Guilde. Fais attention à ce que cet abruti d’Hamera ne fasse pas de c*nnerie. »

       Même si leurs retrouvailles étaient récentes, Cole avait suffisamment pratiqué le Solo avant l’exil Jedi pour être en mesure de traduire : « S’il te plaît, Cole, veille bien sur mon Wes ».

       Le Gotal sourit. Si le Corellien se trouvait aux commandes du plus gros vaisseau de la Guilde, cela signifiait qu’il allait mieux.

    Ce message a été modifié par Cole_PrCol le mercredi 10 mai 2017 - 12:45

    dimanche 30 avril 2017 - 10:57 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

    12884 Crédits

    Anneau de Kafrene

    Un Twi'lek d'environ une soixantaine d'années se frayait un chemin dans les rues surbondées. Sa peau bleu clair tranchait avec la sobriété de sa tenue. Son long manteau brun à capuche était cintré par une ceinture qui elle, par contre, n'avait rien d'ordinaire, mais seul un observateur avisé aurait pu remarquer d'où elle venait. Avec l'air maussade qu'il arborait depuis près de vingt ans, il se fondait parfaitement dans la masse de visages soucieux et pressés du reste de la population. Son regard vigilant balayait la foule, à la recherche d'un éventuel espion. Chaque mouvement était analysé par son oeil expert : les attitudes, la posture... De nombreux indices permettaient de reconnaître un mouchard.

    Il accéléra le pas. Il fallait qu'il se dépêche, sinon il serait en retard au rendez-vous, et cela serait pas bien perçu. Mais, tout à coup, son voisin le prit par le cou et l'entraîna dans une ruelle déserte, le plaquant contre un mur. C'était un homme à la peau noire, au bas du visage masqué par un foulard. D'après le peu qu'on pouvait apercevoir de ses traits, il devait avoir au bas mot une quarantaine d'années.

    Lui : Je sais qui tu es !
    Twi'lek : Il va falloir éclaircir ça un peu...tout le monde sait qui je suis, ici.
    Lui : Ils savent même que tu es Kinsan Ta...arghhh....

    Vif comme l'éclair, le Twi'lek avait dégainé le couteau qu'il dissimulait dans son manteau et l'avait planté dans le cœur de l'homme qui s'effondra comme une poupée de chiffon quelques secondes plus tard. Sans la moindre émotion, il s'occupa de dissimuler le cadavre derrière un tas de ferraille abandonnée. Une fois cela fait, il s'appuya contre le mur, soulagé. Il n'avait aucune idée de comment ce type, qui qu'il soit, avant appris sa véritable identité, mais il s'en était fallu de peu qu'il la révèle. S'il l'avait fait...il aurait été obligé de fuir, et il détestait ça.

    Il resta pensif un instant. Kinsan Talik...cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas entendu ce nom... Depuis près de dix-sept ans, pour être exact. La dernière fois que quelqu'un l'avait dit, c'était Jaia Tepal, en prononçant sa sentence d'exil. Ce jour-là avait laissé un goût amer au Twi'l'ek. Elle l'avait aidé, et trois ans plus tard, alors qu'elle venait de devenir Mand'alore, elle l'avait exilé pour asseoir son pouvoir.

    Il eut un sourire douloureux. Il n'était peut-être pas le mieux placé pour juger quelqu'un en matière de trahison... D'un certain point de vue, son exil était amplement justifié, c'était même une punition légère. Mais de son point de vue à lui... Il avait fait ce qu'il pensait être ce qu'il y avait à faire. Les Mandaloriens s'étaient ramollis, en vingt ans de domination... Et maintenant, la sentence lui paraissait ironique. Ils l'avaient puni pour ensuite faire ce qu'il avait fait...à peu de choses près.

    Enfin, il aurait dû se douter que la chance n'était pas avec lui, et ce depuis toujours. Il avait fui une vie d'esclavage ostentatoire pour une autre vie d'oppression. Et lorsqu'il avait enfin été libre, les évènements s'étaient dégradés les uns après les autres. Il avait perdu sa femme... Les nouveaux Death Watch étaient une erreur, dans les méthodes choisies. Il avait ensuite perdu son meilleur ami... Et sa fille était probablement morte. Malgré le fait qu'il n'avait confirmation ni de sa mort ni de sa survie, elle était Jedi et les Jedi étaient tous morts... Il la remerciait tous les jours de lui avoir permis de vivre ces vingt ans de plus, jusqu'à là.

    Sa propre mort ne lui faisait plus peur et il avait fait de la souffrance une vieille amie. Il avait parfaitement conscience que chaque jour qu'il vivait n'était qu'un sursis, qu'il aurait dû mourir ce jour-là sur Rhommamool. Il attendait le jour où fatalement, Cera Ordo le retrouverait, et, assoiffé de vengeance, le tuerait. Le pire, c'était qu'il ne pouvait qu'être d'accord avec lui. C'était de sa faute si Ejar était mort... Il aurait dû intervenir, faire quelque chose ! Mais non. Il était resté figé, laissant celui qui était son frère de coeur tenter un ultime assaut pour le protéger, lui, et il l'avait payé de sa vie. Si il faisait l'interminable liste de toutes les erreurs qu'il avait commises, celle-ci était probablement la plus terrible...

    Pourquoi avoir ces pensées juste à ce moment ? La mention, même incomplète de son véritable nom l'avait ébranlé. Il n'avait plus rien du fier Kinsan Talik qui s'était un jour dressé contre l'oppression, ni du bienveillant père qu'il avait été pour sa fille unique. Il n'était plus qu'un homme brisé, essayant de survivre plutôt que de vivre.

    Au même moment, sur Tython

    Le côté lumineux était restauré ! Après ces huit ans, j'avais presque oublié ce que cela faisait, de retrouver une Force réconfortante. Après une nuit très agitée où mes seuls moments de sommeil avaient été troublés par des cauchemars plus terribles les uns que les autres, cela me faisait énormément de bien. Toutefois, je restais inquiète. Nous nous apprêtions à faire un retour éclatant dans la galaxie et...je n'étais pas sûre d'être prête, maintenant que j'étais arrivée à ce moment que j'attendais depuis huit ans. Le peu de la galaxie que j'avais vu n'augurait rien de bon... Nous étions arrivés en pleine guerre. Une vraie guerre, entre deux forces armées au potentiel égal, je n'avais jamais vu ça. Étais-je prête ? Seule l'expérience le confirmerait.

    À peine le temps de se réjouir que Cole, le Guildeur avait qui j'avais partagé un entraînement la veille, nous annonça que la flotte de la République était là. Aussitôt, l'évacuation commença, très organisée. Je pris cependant le temps de souhaiter bonne chance à Galen. Le Tythonien était un très bon pilote, contrairement à moi, et je savais d'avance qu'il allait se jeter au milieu de la mêlée. Puis je me rendis à l'Arrow. En ce laps de temps, ce vaisseau m'avait manqué. Mais quelle fut ma surprise lorsque je sentis la présence de Ceno à bord ! Je me tendis. Notre dernier échange ne s'était guère bien terminé et je n'avais pas envie, juste avant une bataille, de me disputer avec lui encore une fois. Je le trouvai dans son ancienne cabine, à laquelle je n'avais pas touché. Tout était à la même place que vingt ans auparavant.

    Ceno tenait dans sa main son holocron et s'apprêtait visiblement à le détruire. Je ne pouvais pas le laisser faire ça... Il n'en avait pas le droit... Mis à part les souvenirs, qui eux s'estomperaient peu à peu, cet holocron que j'avais précieusement gardé demeurait le seul moyen que j'avais de me remémorer ce qu'il était avant...

    Moi : Ne faites pas ça, je vous en prie...

    Il se retourna et me fixa. Impossible de savoir ce qui se passait dans sa tête, mais dans un espoir naïf, j'espérais qu'il allait m'écouter. C'était ridicule bien sûr. Il avait été clair lors de notre dernier échange qu'il me méprisait, alors...

    Moi : Non... S'il vous plaît... C'est tout ce qu'il nous reste de vous, c'est tout ce qu'il reste de Ben Cenovii.
    Ceno : Ce nom! Il ne signifie plus rien pour moi!

    Mes paroles n'eurent aucun effet. Il commença à écraser l'holocron, qui se fissura. Je me retins d'intervenir. Je ne pouvais rien faire... Et l'en empêcher par la force était impossible. Pourtant, cela me faisait mal... Pourquoi fallait-il que même le passé soit détruit ? Le présent ne suffisait-il pas ? Et soudain... Il reposa l'holocron et sortit de la cabine. Stupéfaite, je restai un instant immobile. Qu'est-ce qui avait provoqué ce revirement ? Se pouvait-il que le retour du côté lumineux l'ait affecté ? Je l'espérais de tout coeur. Peut-être que tout espoir n'était pas perdu... Je sortis à mon tour de la cabine et le rejoignis dans la salle d'holoconférence. Il paraissait pensif. Cette image, de lui réfléchissant devant l'holoprojecteur central, était si familière qu'une boule se forma dans ma gorge. Tout était si semblable...et pourtant si différent... Mais je n'allais pas pleurer. Pas devant lui. Je fis mon possible pour raffermir ma voix et prononcer des mots qui me coûtaient :

    Moi : Vous... Vous pouvez récupérer l'Arrow. C'est votre vaisseau, après tout...
    Ceno : ...Non.
    Moi : Non ?
    Ceno : Tu as vécu ici... Longtemps. Je peux ressentir ta présence partout dans l'appareil. L'Arrow...

    Il se retourna. L'atmosphère parut un instant être en suspens. Pour la première fois depuis que je l'avais revu, sa voix prit les intonations qu'elle avait vingt ans plus tôt, quand nous étions dans ce vaisseau en tant que maître et padawan, lui me conseillant de méditer avant une bataille, moi trop fébrile pour me plonger correctement dans la Force. J'étais maladroite, souvent effrayée, et il avait toujours su trouver les mots justes pour me rassurer.

    Ceno : Il est à toi désormais... Ainsi que R8... Prends bien soin d'eux.

    R8 laissa échapper un long bip de tristesse alors que je restais sans voix. Qu'aurais pu-je dire ? Je le vis descendre la rampe du vaisseau sans dire un mot. Après qu'il soit monté dans le Rebel Spire, je me laissai tomber au bord de la rampe. Et mes paroles furent emportées par la brise :

    Moi : Je veillerai sur eux, vous le promets...

    Ce message a été modifié par Kinsa-Talik le dimanche 30 avril 2017 - 16:23

    dimanche 30 avril 2017 - 12:40 Modification Admin Permalien

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    Padme111

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    A bord du le cargo type Hilote qui vient de passer en hyperespace, DM fait les dernières vérifications d’usage et laisse le pilote automatique agir. Le Besalisk quitte le poste de pilotage pour rejoindre le salon.

    DM – Bon, j’espère que sait ce que tu fais !
    « Affirmatif »
    DM – Je n’avais jamais entré des coordonnées à l’aide de la Force. Et j’ignore à quelle planète cela correspond !
    « Ne jamais doutez de la Force. »

    Parfois le Besalisk n’appréciait pas D.A.P. Cette I.A. est parfois énigmatique dans les moments où il avait besoin de réponses franches même si le plus souvent, elle lui parlait franchement et qu’il n’avait pas envie de l’écouter.

    DM va dans sa cabine pour y prendre une douche. Ensuite, il enfile une chemise à manche kaki et un pantalon noir, des chaussures tout terrains et sa ceinture marron, avec son sabre laser accrocher. Il s’observe dans le miroir juste pour placer un gilet brun foncé sans manche qu’il boutonne de ses doigts de chair de sa main inférieur gauche et supérieur droite. Avec la prothèse de sa main supérieure gauche, il avait du mal à l’utiliser pour les choses de précisions. Il soupir en regardant sa main mécanique inférieur droite.

    DM – Dommage que la prothèse de mon bras n’est pas Dra’Connien.
    « Positiver ! Bras plus puissant, plus solide et plus efficace pour le combat ».
    DM – Oui oui D.A.P. Cela n’empêche que j’ai plus de sensation et de dextérité avec cette main-ci !

    Les Dra’Conniens étaient parvenus à créer des prothèses très efficace dans la dextérité, la souplesse et au design proche du reptilien. Elle avait la forme parfaite d’une main reptilienne et à la vue, on n’avait l’impression de voir des écailles d’argents superposées les unes aux autres. DM avait passé les cinq premières années après la disparition de l’Ordre Jedi sur cette terre d’accueil. Il y avait trouvé un peuple proche de son espèce avec qu’il avait vécu une expérience militaire jusqu’à ce que Dra’Con rejoigne la république de Ver’mer.

    DM retourne dans le salon et ouvre un holoprojecteur. Une carte du noyau apparaît. Coruscant est en rouge et Ojom en bleue, tandis que les autres planètes sont en jaune.

    DM – Bien, je n’ai pas entré les coordonnées de la capitale, ni celle d’Ojom.

    Silence

    DM – D.A.P tu as les coordonnées de divers planètes que je ne connais pas. Ayant vu les coordonnées que j’ai introduit dans le MIII01-DMW, tu peux me dire si tu connais la planète ?

    Silence

    DM – Cela veut-il dire « oui, mais je n’ai pas envie de te répondre » ?

    Silence

    Du poing supérieur droit, il tape sur la console de projection qui s’éteint. L’I.A. était parfois capricieuse voir irritante, mais là c’est était plus qu’assez.

    DM – D.A.P j’exige une réponse ! Tu es là pour m’aider !
    « Typhon »
    DM – Pourquoi ne pas le dire tout suite. Affiche les spécificités.
    « Dossier verrouillé »
    DM – Quoi ? Non, c’est une blague !
    « Négatif »
    DM – D.A.P … Comment on déverrouille ?
    « Utilisation de la Force dans cortex cérébrale ».

    Le Besalisk reste un moment songeur. Ainsi il ne pouvait accéder à cette information qu’en usant de la Force sur lui-même. Pourquoi cette sécurité ? Pourquoi alors qu’à la conception de l’I.A. il n’y avait aucune certitude que la Force ne soit accessible un jour ? Encore et toujours des questions sans réponses.

    Il va s’assoir dans le divan du salon et ferme les yeux. Il plonge dans la Force et à sa grande surprise, c’est facile. Il est presque inondé par cette sensation de chaleur et de bien-être qu’il n’avait plus ressentie depuis son enfance. Le Besalisk inspire profondément puis expire par la bouche, laissant couler la Force en lui. Il se crée l’image mentale de son cortex cérébral qu’il avait déjà vu plus que trop souvent sur des écrans médicaux. Il ressent la sensation net que la Force parcours son corps et accède au point de jonction entre l’organique et l’électronique. Il ressent les circuits de l’I.A. et pense à Typhon. La Force fait le reste. Une image virtuelle d’un dossier de donner qui s’ouvre apparaît dans le mental de DM. Et là, il voit une planète bleue. Des paysages, des plaines, des arbres, des montagnes, des rochets et… un temple !

    DM ouvre les yeux rompant la méditation.

    DM – Un TEMPLE ? Un temple Jedi ???
    « Affirmatif »

    Bip

    « Sortie de l’hyperespace imminente »
    DM – Oui, je sais à quoi correspond ce bip !

    Le Besalisk retourne dans le poste de pilotage et le vaisseau sort de l’hyperespace. La dextérité du pilote permet au MIII01-DMW d’éviter de justesse une collision avec un gigantesque vaisseau. Le Cargo passe à ras sous le géant. Il pique en vrille pour se redresser un peu plus loin.

    DM – Par le glacier d’Ojom ! D.A.P c’est qui…

    Il n’avait pas vraiment besoin de réponse, il reconnu les vaisseaux de la République Galactique !

    « Retour en Hyperespace, préconisé »
    DM – Non, tu crois !? Passe en mode furtif, masque notre signature !
    « Masque de signature MIII01-DMW »

    Le cargo parti dans une série de vrille contrôler et fonce vers le dessous de la planète. La manœuvre plus le masquage du navire semble les avoir fait passer inaperçu.

    « Autre flotte détecté »
    DM – Tu veux dire que ce n’est pas un comité d’accueil ?
    « Analyse en cours »
    DM – D.A.P c’est qui ceux là ? Je n’ai jamais vu ses vaisseaux…
    « Dossier verrouillé »
    DM – Arrête, ce n’est pas le moment ! Déverrouille !
    « Impossible. Besoin accès Force dans cortex cérébrale »
    DM – Pas le temps !

    Le Besalisk pianote sur le tableau de bord tout en usant de la Force afin d’aller plus vite et rapidement le cargo repasse en hyperespace, juste à tant pour éviter un tir du vaisseau de la république.

    « Mauvaise Destination »
    DM – C’est chez moi.
    « Mauvais choix »
    DM – La ferme ! Je vais déverrouiller ce dossier sur cette flotte.

    Encore une fois, le Besalisk s’installe dans le divan et laisse à nouveau la Force couler en lui jusqu’à l’accès aux informations voulues.

    « Accès donnée : Flotte de Dark Maléfica. »

    lundi 01 mai 2017 - 16:43 Modification Admin Permalien

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    galen-starkyler

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    La planète Tython s’endort peu à peu sous l’effet déclinant du crépuscule de son soleil, transformant le ciel en une gigantesque toile bleue et grise de légers nuages pointillée d’étoiles en diaspora.
    La grande forêt tempérée et luxuriante était restée paisible et silencieuse durant la journée, les arbres verts orangés et les buissons chuchotant dans la fine brise et leurs occupants se cachant parmi eux pour rester protégé du tempérament céleste de la planète meurtrie. C’est toutefois que, au moment où le point d’ancrage obscur qu’était le cristal Qixoni fut brisé, la nature elle-même retrouva ses couleurs plus vives et sa faune ne souffrait plus du manque de vitalité. Mieux encore, la carapace mystique plurimillénaire de la planète s’est réparée d’elle-même, faisant disparaître les fissures, grâce au fameux rituel dans le Temple, où une centaine de Jedi survivants ont médités.

    Cent vingt Jedi étaient réunis dans la grandes salle de méditation au premier étage, assis en tailleurs les uns à côté des autres, sur plusieurs cercles. Kaarde, Jorus et Aynor se tenaient au centre de l’assemblée. Weedge, pas loin de son mentor, serre le sabre de sa mère. Et moi, je suis assis au premier rang, le Codex entre les mains. Kaarde usa de son talent d’orateur pour nous donner confiance et Jorus nous incita à nous ouvrir à la Force pour la faire couler.
    Puis, le trio de maîtres me regarda avec le sourire.

    Jorus : - Galen, à toi.

    J’opine du chef et serre le puissant holocron entre mes mains, pour ensuite le tenir en lévitation et l’ouvrir complètement. Le Codex tourne sur lui-même, il devient de plus en plus lumineux et l’énergie présente émet des vagues bienfaitrices qui vont-et-viennent dans toute la salle, harmonisant la méditation collective de tout le monde. Bien sûr, je sentais aussi la présence de la planète qui offrit sa contribution dans le rituel, grâce au lien avec le Temple et le Codex. Une bulle d’énergie miraculeuse nous engloba tous. Weedge fit léviter et désassembler le sabre de Mirax pour ne faire flotter que le minuscule cristal au centre de la bulle. Le cristal se dissolve avec la bulle et nous libérons cette bulle pour la répandre dans toute la galaxie. La Force est restaurée.

    Plus tard, en dehors du Temple…
    La République nous a retrouvés. Les cent-vingt Jedi survivants quittent définitivement le Temple Jedi de Tython pour regagner les navettes et cargos légers qui les ont amenés sur la planète, sur ordre de Kaarde Naberry de se rendre vers le système Myrkr. L’évacuation se fait rapidement et proprement. De mon côté, je remets correctement le Codex sur moi dans une petite sacoche sous mon manteau noir puis je me dirige vers la sortie. Reyn et R1 m’accompagne comme toujours et j’aperçois Kinsa qui, en se dirigeant vers l’Arrow, m’interpelle.

    Kinsa : - Hé Galen ! Bonne chance pour la bataille !
    Moi : - Merci ! Cela risque d’arriver en effet.

    Cependant, je ne peux pas me permettre d’entrer dans une bataille spatiale avec le cargo avec lequel je suis venu ; non, j’ai vivement besoin de mon chasseur Aile-V avancé pour avoir le bénéfice du combat dans l’espace. Au moment où je quitte Kinsa pour aller au cargo, je pressens que Cera Ordo est dans son ancien vaisseau et que la jeune twi’lek mandalorienne est en tête-à-tête avec lui. Je lis de la colère, du chagrin et du doute. Non, du remord. L’ancien chevalier Jedi mandalorien est bloqué dans son action par ses sentiments positifs. Puis je le vois quitter le vaisseau, Kinsa le regardant partir, et je me demande qu’est-ce qui a bien pu se passer à l’intérieur. Et si… et si Ordo avait découvert l’autel confectionné par Kinsa en mémoire de son mentor ? Possible. Je décide de me pas m’attarder et monte dans le cargo VCX. Je prends illico les commandes, Reyn et R1 au co-pilotage, puis je commence l’ascension vers l’espace. Les trois membres du Conseil ont décidé d’embarquer dans l’Arrow et je suis à la trace le vaisseau.
    Nous quittons enfin l’atmosphère de Tython et j’eus le temps de sentir que la planète me disait au revoir à sa manière : un amas de nuages orageux dont l’un représentait une main en mouvement. Je dis au revoir à mon tour puis je reprends mon attention sur ce qui nous attend devant nous.

    Une flotte imposante sous l’étendard de la République Galactique se dresse devant notre petite armarda de navettes et cargos de transport. Je place mon cargo VCX au premier rang où se trouve l’Arrow et le Rebel Spire et je constate que nous avons affaire à pas n’importe quelle flotte de guerre.
    Il y a devant nous, escorté de cinq grandes corvettes blanches Arquitens qui l’entourent, un gigantesque super croiseur interstellaire de classe Bellator en forme de triangle isocèle parfait, sa carrosserie métallique gris clair aux reflets acier. Il fait aussi grand que ne l’était le vaisseau « Exécuteur » durant la première Guerre Civile Galactique, ce qui paraît déjà immense. Ce superdestroyer, mon père l’a déjà manœuvré dans sa jeunesse avec ses subordonnés, et maintenant il est là pour nous accueillir et semble vouloir nous barré la route. Aussitôt je lance une communication à l’Arrow.

    Moi : - Galen Arek à Arrow. Vous me recevez ?
    Kinsa : - Cinq sur cinq Galen. Un problème ?
    Moi : - Je voudrais que tu me passes Maître Kaarde et les autres s’il-te-plaît ?
    Kaarde : - Me voilà. Galen, j’ai senti avant ton appel que tu étais perturbé. Est-ce à cause de la flotte ?
    Moi : - Kaarde, le super croiseur devant nous n’est pas n’importe quel vaisseau envoyé par la République. C’est l’Inexorable, le fleuron des forces spéciales du gouvernement. Je le connais parce que mon père, agent du BSR, en était souvent le commandant.
    Kaarde : - L’Inexorable ?!! Par la Force, ils nous ont envoyé la cavalerie lourde !

    Un message de la part du Grand Maître parvient aussitôt dans toutes les radios des navettes Jedi, annonçant que nous devons nous dépêcher de faire le saut en hyperespace avant qu’il ne soit trop tard. Toutes les navettes se positionnent alors en formation de fuite pour échapper à ce blocus. Je manœuvre le cargo VCX-100 pour protéger le plus possible les navettes derrière moi, accompagné par l’Arrow qui en fait de même.
    Les croiseurs nous voient arriver et commencent à tirer dessus, envoyant des salves de tirs de tous les côtés. J’esquive quelques tirs puis demandent à Reyn de passer au canon de proue pour tirer et à R1 de piloter la tourelle. La petite humaine court et descend en vitesse vers son poste et R1 insère son bras mécanique dans la serrure de contrôle astromécano pour activer la tourelle.

    Moi : - Maintenant, allons-y !

    Le cargo VCX-100 fonce à toute allure vers les croiseurs ennemis et attirent leurs canons vers lui. Je vois que ça fonctionne car la plupart des canons-batteries laser sont plus intéressées par moi que par le reste de notre flotte. Je fais faufiler le vaisseau entre les canons-batteries et les incitent encore à me canarder. Et encore, certaines sont touchées par le canon de proue dirigée par Reyn et la tourelle par R1. Le temps que cela a prit, la totalité des navettes Jedi ont pu passer le blocus fait par les croiseurs et rejoindre le reste de l'espace sidéral en vue. L’Arrow, qui abattait quelques batteries ennemies, finit son travail avant de rejoindre les autres. Je ne tarde pas à en faire de même. 

    Les transporteurs Jedi, l'Arrow et le cargo que je pilote se lancent tous vers la direction des coordonnées pour Myrkr, malgré les tirs venant du superdestroyer Bellator. Comme un seul être, les ils se lancent dans un saut hyperspatial synchronisé et disparaissent dans les étoiles pour semer leur assaillant. Mais alors que nous sommes partis, il ne fallut que quelques secondes à l’Inexorable pour faire aussi un saut hyperspatial pour nous poursuivre. Suivi par des destroyers Imperious de taille standard, venu d'autres directions.


    Ce message a été modifié par galen-starkyler le mardi 02 mai 2017 - 20:42
    Ce message a été modifié par galen-starkyler le samedi 29 septembre 2018 - 19:06

    mardi 02 mai 2017 - 07:21 Modification Admin Permalien

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    Ordo

    20524 Crédits Modo

    À bord du Rebel Spire, hyperespace

    Dans la cabine principale, l'holoprojecteur central dessine les traits de Jaia Tepal, Mandal'ore la Consacrée. Devant l'image holographique, Keller, Cera Ordo et ses deux neveux reçoivent leurs dernières instructions avant l'arrivée en orbite de Myrkr.

    Mandal'ore - J'ai ordonné la libération de la flotte suprême. Enfin la République va apprendre à redouter les Mandaloriens, ils vont regretter de nous avoir laissé vivre.
    Cera - J'espère que Juun n'a pas chômé. Les Républicains nous ont envoyé leur seconde Flotte, et elle est supérieure à tout ce que j'ai connu jusqu'ici.
    Mandal'ore - Votre absence prolongée ne vous a pas donné l'occasion de constater nos progrès. Nous n'avons plus rien à envier à la République, à l'Empire ou même à la Guilde. Nos flottilles éparpillées aux quatre coins de la galaxie les auront trompé sur nos propres ressources. Personne ne s'attendra à notre attaque, Gunnar lui-même sera impressionné.
    Cera - Mais la Main Ecarlate n'est pas là cette fois.
    Mandal'ore - Nous pouvons nous en passer. Avec la flotte suprême, nous n'aurons même pas besoin de l'aide des Jedi, la victoire est assurée. Vous n'avez pas à vous inquiéter de cela, tenez votre rôle de chef de clan, laissez Davrel Skirata et Rusaan Fett diriger la flotte, concentrez-vous sur le combat.
    Cera - Je ne sais faire que ça. Rebel Spire, terminé.

    L'image de Jaia disparaît, laissant planer un grand silence dans la pièce. Ryff et Jayla retournent au cockpit, Keller va dans ses cartiers pour méditer, laissant Cera avec ses pensées, une habitude qu'ils ont prit depuis longtemps tant ils savent que leur mentor a besoin de solitude pour faire le point.

    Lors de sa dernière visite, l'ex-Jedi avait pu constater l'ampleur des chantiers souterrains de Mandalore, dirigés par Mandal Motors. Des centaines de droïdes Basilisk, de nombreux navires de guerre de différents types ainsi qu'un superstardestroyer étaient alors en construction, cachés sous l'écorce terrestre. Depuis tout ce temps, ils devaient déjà être terminé, mais Jaia voulait attendre le moment opportun, la bonne occasion, le signe pour divulguer son jeu et frapper très fort. Il ne fait aucun doute que ce temps à été mis à profit par Juun pour améliorer les systèmes des vaisseaux de la "Flotte Suprême". Le retour des Jedi annonce l’avènement des siens. Il est temps pour eux, temps de sortir de leur réserve. L'heure est venue pour les Néo-Mandaloriens d'entrer réellement en guerre et de montrer à toute la galaxie qu'il faudra compter avec eux désormais. Cera se sent comme empli d'un sentiment de fierté, bien que la frontière soit mince avec l'orgueil. Est-ce de savoir qu'enfin le Manda va renaître? Ou est-ce la satisfaction de savoir sa vengeance enfin prête à se concrétiser? Sûrement un peu des deux.


    Ryff (com) - Sortie d'hyperespace dans 5 minutes!

    La voix de son neveu le ramène à la réalité. Une réalité qui s'annonce douce pour Cera de part sa violence. Cet individu ne s'est jamais autant accompli qu'au combat, la République en a déjà fait les frais, mais c'est lors des grandes batailles, des événements décisifs, qu'il est le plus dangereux. Il rejoint le cockpit de son pas lourd, sa nièce libère le poste de pilotage.

    Cera - Ryff en copilote, Jayla et Keller aux tourelles. Nous serons en première ligne à notre sortie d'hyperespace, nous devrons d'abord couvrir la navette de Mara et Cole afin qu'ils rejoignent la Lame de la Guilde sans encombre. Dés que la flotte Républicaine apparaît, on doit attirer leur feu sur nous pour permettre à Wes Hamera d'engager ses forces sans attendre, et de libérer des espaces pour l'Arrow et les chasseurs Jedi. Nous serons comme une abeille aux mouvements imprévisibles, aux attaques vives et ciblées de façon à désorganiser l'ennemi. J'espère que vous êtes prêts.

    Le Rebel Spire est enfin éjecté de l'hyperespace, suivi de près par l'Arrow et les autres vaisseaux en provenance de Tython. La flotte de la Guilde leur fait face. Aussitôt le Rebel Spire dessine un arc dans le vide spatial pour se mettre dans le même sens que la Lame de la Guilde. Quelques secondes après, la 2nde flotte de la République fait son apparition. Immense. Majestueuse. Terrifiante. Mais pas de quoi effrayer le clan Ordo.

    Cera - Ib'tuur jatne tuur ash'ad kyr'amur!*

    Le Rebel Spire fonce en première ligne tandis que l'Inexorable déverse ses premiers chasseurs.

    ----------------------------------------------------------------------------------

    Pendant ce temps sur Mandalore

    Thème Musical 

    Une grande agitation s'est emparée des Mandis. Partout autour des grandes cités de la planète, la terre elle-même semble s'éventrer... Des champs, des lacs, des forêts... De gigantesques parcelles de terrain se coupent en deux... De ces trous béants apparaissent une armada de vaisseaux tous plus armés les uns que les autres, surélevés par des plates-formes qui sortent du sol. Des dizaines de milliers de Mandaloriens rejoignent leurs postes, déjà les premiers Keldabe prennent leur envol, puis le super star destroyer  Beskar IV décolle à son tour sous l’œil expert de Dua Juun, qui ne peut retenir une larme de joie devant l'accomplissement de son œuvre. La Flotte Suprême, après tant d'années de préparation, est activée.


    *Aujourd'hui est un beau jour pour que quelqu'un d'autre meurt!


    Ce message a été modifié par Ordo le samedi 06 mai 2017 - 18:03

    samedi 06 mai 2017 - 17:57 Modification Admin Permalien

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    Padme111

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    Pendant que la rébellion commence leur affrontement contre les vaisseaux de la République Galactique au dessus de Myrkr, le cargo type Hilote immatriculé MIII01-DMW vole un hyperespace vers Ojom.

    Ce cargo qui fut recouvert d’une peinture Kaki depuis quelques années, portait des éraflures et des différents bosses sur la carlingue. Si ce vaisseau avait énormément vécu, son pilote lui est très attaché et ne l’aurait échangé pour rien car c’est un héritage familial.

    Assit sur le siège du pilote, DM attend le bip de la sortie de l’hyperespace. Le Besalisk était nerveux car revenir sur Ojom est source d’ennuies. Son dernier passage fut une catastrophe et il avait manqué d’y laisser la vie. Dans son fort intérieur, il sait que D.A.P avait raison lorsqu’elle l’avait dissuadé de retourner sur son lieu de naissance. Pourtant, c’était plus fort que lui, il aimait cette planète glacière et comme le lieu où la Force l’avait guidé pullule de vaisseaux républicains, DM jugea qu’Ojom serait moins dangereuse. Afin d’éviter des conjonctures de discussions interminable avec l’I.A. il l’avait tout simplement désactivée.

    BIP

    Enfin, le moment attendu ! DM prend les commandes, la sortie de l’hyperespace s’effectue et...

    DM – OOOOOOOOH MAIS QU’EST-CE QUE…

    Il tire le manche vers lui afin que le MIII01-DMW monte en chandelle ! Il vient d’éviter de justesse une collision avec un autre vaisseau plus petit. Après avoir retrouvé une stabilité, il réalise que deux autres vaisseaux tirent sur le premier. Avant même de pouvoir comprendre, une communication est ouverte.

    Voix 1 – Ici chasseur d’interception du gouverneur Sorvin. Vaisseau inconnu, veuillez vous identifier.

    En entendant le nom du gouverneur, DM ressenti une amère aversion envers son interlocuteur. Il ne répond pas et l’autre répète sa demande. Le Besalisk constate rapidement que le second chasseur tir toujours sur le vaisseau vert et rose. DM ouvre de grands yeux et cherche à éviter le premier chasseur en se rapprochant de ce qu’il identifie comme étant une petite navette bien repeinte et il connaissait cette navette ! Son cœur s’emballe et sans aucune hésitation DM fonce sur les chasseurs et engagent le combat.

    Il est certain que le pilote de la navette n’est pas très bon pilote, ce qui confirme les soupçons du Besalisk tant qu’à savoir qui pilote. Les chasseurs ripostent contre le cargo. DM ne cherche pas à les détruire, mais seulement à les mettre hors d’état de nuire. Il virole entre les chasseurs, tire en visant leur tourelle laser. Comme la Force est revenue, DM la ressent couler en lui comme il y avait bien trop longtemps. Il se focalise sur son objectif et rapidement, après un mini balai de cours poursuite, le MIII01-DMW touche ses objectifs et les chasseurs n’ont d’autres choix que de rentrer sur Ojom. DM s’était montré menaçant sans donner son identité.

    Pendant que les deux chasseurs volent vers la planète, DM ne doute pas qu’ils sont déjà occupés de demander des renforts. Alors, il prend son courage à deux mains, avale sa salive et s’apprête à faire la chose la plus difficile qu’il a eu à faire depuis plusieurs mois. Il ouvre la communication vers la navette. Contre toute attente, c’est elle qui parle en premier.

    Voix féminine – Merci beaucoup pour votre aide.

    Silence

    Le son de sa voix est aussi mélodieux que dans ses souvenirs. Il voulu parlé, mais les mots restent bloqués dans sa gorge.

    Voix féminine – Nous ne devons pas resté ici. Maintenant que vous avez tiré sur les hommes du gouverneur Sorvin, vous ne pouvez plus atterrir sur Ojom.

    Silence

    Il doit lui répondre, il en est conscient. Il est trop tard pour faire demi-tour et elle a raison. Dès qu’il parlera, elle sera qu’il est en vie. Est-ce mieux ? Est-ce mal ? Il l’ignore. 

    Voix féminine – Êtes vous blessé ?

    Oh oui, il l’est ! Et depuis un long moment. Il est blessé au cœur depuis… 

    Voix féminine – Répondez ?
    DM – Binele… Je… donne moi les coordonnées que nous puissions quittés cette orbite. Ensuite, nous pourrons parlés. 

    Silence. 

    Assurément, elle avait reconnu sa voix et elle devait être sur la surprise. Felise Binele se souvenait que le vaisseau de Dexter était couleur brique et afin de s’assurer qu’elle ne rêve pas, elle cherche à lire le nom du vaisseau et ne remarque qu’un matricule.

    Felise – Dexter…
    DM – D’autres chasseurs approchent. Partons.
    Felise – Je t’envoie les coordonnées.

    Dès réceptions des chiffres sur la console, DM voit la navette entrer en hyperespace. Sans attendre la fin de la somation des chasseurs, le MIII01-DMW enclenche la vitesse supérieure.

    DM s’adossé contre son siège. Lui qui voulait changer d’identité et laisser Dexter Malachite mort aux yeux de tous ceux qu’ils avaient connus, vient de perdre cette opportunité de tout reprendre à zéro. Son passé le rattrape encore une fois. Sauf que cette fois-ci, c’est la meilleur partie de son passé. 

    samedi 06 mai 2017 - 21:24 Modification Admin Permalien

  • Avatar Cole_PrCol

    Cole_PrCol

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    Espace – à toute vitesse en direction de Myrkr


       Cole et Mara étaient seuls dans la section de la navette dédiée au transport de troupes.
       Seules des veilleuses orangées éclairaient faiblement l’endroit.
       Etreints par l’angoisse, aucun d’eux ne parlait
       Ils sursautèrent lorsque de nouvelles turbulences secouèrent l’appareil
       Il n’y avait pas de trou d’air dans l’espace. Pas d’air du tout, à vrai dire.
       Les secousses signifiaient donc qu’un tir ennemi avait fini sa course non loin d’eux.
       Les calculs avaient été faits. Les vaisseaux de la flotte républicaine ne pouvaient pas être à portée suffisante pour toucher les fuyards.
       Ca ne les empêchait pas d’essayer.
       Et il fallait éviter de les semer. Pour les mener dans le piège. Un exercice d’équilibriste en somme.
       Le plus frustrant était de ne pouvoir rien voir. La cabine était dépourvue d’écran ou d’hublot.
       Le son ne portait pas non plus dans l’espace. Ils ne voyaient rien et n’entendaient rien que les bruits de leur appareil bravant le néant. Et ils n’avaient rien de rassurant.

       Encore une secousse. Le Gotal grinça des dents, la Nabienne se recroquevilla un peu plus encore sur elle-même.
       Un tir au but, si leurs boucliers cédaient, et tout était terminé.
       Au mieux, ils ne s’en rendraient pas compte et seraient instantanément vaporisés. Au pire, la coque se déchirerait et ils seraient aspirés par le vide. Restait alors à savoir si ce serait le froid glacial ou l’asphyxie qui mettrait en premier fin à leur existence.
       Et le tout dans un inconcevable silence…

       Les minutes s’égrenaient interminablement, ponctuées par des turbulences survenant toujours de façon inattendue. Pr’Col ne cessait de grogner, fou d’impuissance. Vingt fois il avait été sur le point de faire irruption dans la cabine de pilotage. Mais leurs guides n’avaient certainement pas besoin d’une distraction supplémentaire au moment présent et il s’était retenu.

       Enfin l’interphone liant les deux parties du vaisseau crachota et le pilote les prévint qu’ils étaient en vue de la Lame de la Guilde et qu’ils allaient accoster.

       Se retrouver dans l’atmosphère spacieuse et brillamment éclairée de la baie d’amarrage fit un bien fou aux  deux Guildeurs. L’abondance de signaux électriques et le bruit omniprésent  gênèrent quelque peu le Gotal, mais il fut tout de même soulagé de quitter le confinement de la navette.

       Il leur fallut un moment pour s’orienter mais ils finirent par trouver couloirs et ascenseurs menant à la passerelle de commandement.
       Ils s’y attendaient mais c’était l’effervescence au centre d’opération.
       Wes, le bras en écharpe, engoncé dans un uniforme qu’il avait dû trouver dans ses quartiers, prit malgré tout le temps de les accueillir. Il faisait davantage son âge dans ce costume, mais gagnait aussi en prestance.
       Ce qui était certain c’est que le Corellien avait bien meilleure mine que la dernière fois qu’ils l’avaient vu.

       Wes - Cole, Mara ! Ca fait plaisir de vous revoir ! Je vous dois la vie ! Je dois vous remercier !
       Et de façon totalement inopinée, il saisit la Nabienne par la taille, l’attira à lui et lui fit une bise sonore sur la joue, même s’il rompit vite l’étreinte.
       Wes, avec un clin d’oeil Ca reste entre nous, hein ! Sinon je peux dire adieu à mon autre bras…
       Il se tourna vers le chasseur de primes.
       Cole – Si tu essaies aussi de m’embrasser, bras ou pas, je t’en colle une…
       Le Correlien se contenta donc d’une bourrade sur l’épaule.

       Cole – Quelle est la situation ?
       Wes – Vos poursuivants vont sortir d’une seconde à l’autre de l’hyperespace. On saura alors exactement quelles forces la République a décidé d’envoyer pour exterminer les derniers Jedis.
       « J’aimerais d’ailleurs que tu m’assistes Cole. Senseurs ou systèmes d’armements ? ».
       Le chasseur se surprit lui même en répondant :
       Cole- Senseurs.
       Les armes de destruction massive, telles que celles du destroyer Victory II sur lequel ils se trouvaient, le mettaient mal  à l’aise.
       Wes – Mara, est-ce que ça t’ennuie d’aller aider à l’infirmerie ? Ils sont en sous effectifs là-bas…
       Mara – J’y vais.

       Cole s’installa aussi à son poste et à peine avait-il posé les yeux sur les moniteurs que des points brillants apparurent dessus tandis que les formes oblongues des vaisseaux de la République envahissaient l’écran principal, sortant de l’hyperespace comme du néant.
      Aussitôt cette vision fut remplacée par l’image du visage d’un homme aux cheveux filasses blonds tirant sur le gris, la quarantaine arrogante, droit comme un « i » dans son uniforme amidonné de la Deuxième Flotte Républicaine.
       _ Ici l’Amiral Drei Tana, commandant de la Deuxième Flotte à bord de l’Inexorable.  Au nom de la République, je vous ordonne de ne pas vous interposer entre ces fugitifs criminels Jedis et notre invincible armada. Si vous vous écartez, nous ne retiendrons pas contre vous la détention illégale de matériel militaire, tel que prescrit dans la circulaire 86514 alinéa 26 votée en 178 ABY par le Sénat Imp… Républicain.

       Wes –
    Cole, tu as quoi ?
       Cole – Une douzaine de croiseurs MC190  Scythe appuyés par quatre destroyers stellaires de classe Defender, deux Interdictors et bien sûr le super star-destroyer de classe Imperious de l’Amiral.
    « Ils  commencent à déployer des chasseurs. Surtout des E-Wings et des CF9 Crossfire, mais il y a aussi quelques K-Wings. »
       Wes fit la grimace.
       Wes – Pas franchement du menu fretin, mais on devrait pouvoir s’en sortir s’ils n’ont que ça à nous proposer…
      Il écrasa le bouton de communication.
     _ Allez les gars ! Début de l’opération « Bagarre de Cantina » terminé. On passe à la phase deux : Murge de Cotygue !
       Aussitôt après ces mots, de nouveaux appareils sortirent de l’hyperespace, aux côtés de la Lame de la Guilde, cette fois.
       La flotte des Vauriens toute entière formait désormais un rempart de lumière et d’acier pour protéger les quelques vaisseaux Jedis abrités derrière.

       Wes,
    s’adressant cette fois à l’amiral Vous vous trouvez actuellement dans l’espace privé de la Guilde. Selon les accords passés, ces territoires ne sont pas sous votre juridiction. Les vaisseaux Jedis ont demandé asile et nous le leur avons accordé. Ils sont désormais sous notre protection. Toute tentative d’interception de votre part se fera à vos risques et périls. Terminé.»
       Et il coupa la communication sans attendre la réponse.
       Wes, à part lui P*t*n… ! Ce que je peux détester ce galimatias de snobinard avec une vibro-pique dans le c*l !
    Et à voix haute -   « Feu à volonté, les gars ! Montrons  leur qu’on ne dérange pas les Guildeurs à l’heure de l’apéro  ! »

       A ce moment un appareil de taille moyenne virevolta pour se placer juste devant le nez du destroyer Victory II. Cole reconnut le YT-3000 de Ceno.

       Wes – Bordel ! Il ne va pas les attaquer de front, quand même !?

      Et l’Enfer se déchaîna.

    Ce message a été modifié par Cole_PrCol le dimanche 07 mai 2017 - 16:11
    Ce message a été modifié par Cole_PrCol le mercredi 10 mai 2017 - 12:28

    dimanche 07 mai 2017 - 09:41 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

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    Les Néo-Mandaloriens jubilaient. Enfin, après vingt ans, ils auraient leur revanche sur cette République qui les avait humiliés ! Enfin, ils rabattraient le caquet de ces traîtres arrogants ! Il était temps de redonner à Mandalore toute sa grandeur. Dés l'annonce de la libération de la Flotte Suprême, Freyler avait vu son père Lemann échanger des propos réjouis avec Dua Juun, leur vieil ingénieur en chef. Lui-même, avec le plus grand sérieux, rejoignit le reste du commando Ramikad.

    En apercevant son capitaine, il songea avec un certain amusement que vingt ans plus tôt, jamais il n'aurait cru cette scène pouvoir se produire. Et pourtant... Il l'admettait : au début, être aux ordres de Jaxx Vizsla avait été un sacré coup à son ego. Mais petit à petit, les rancunes de l'enfance s'étaient effacées et l'antipathie avait laissé placé au respect et à la camaraderie, pour n pas dire amitié. Et bien sûr, la hiérarchie étant ce qu'elle était, il s'était obligé à enfouir ses scrupules et n'avait gardé que ce qui faisait de lui un soldat efficace et obéissant. Jamais il n'avait rechigné devant une mission : les ordres étaient faits pour être exécutés, pas discutés.

    Quand il avait appris qu'ils allaient combattre aux côtés des Jedi, il avait immédiatement pensé à Kinsa. Sa meilleure amie d'enfance, son premier amour, même s'il n'avait jamais osé le lui avouer. Après un an sans nouvelles, il s'était résigné. Les Jedi étaient chassés partout dans la galaxie, et même s'il savait que Kinsa était pleine de ressources, soit elle était morte, soit si bien cachée qu'il ne la reverrait jamais. Mais il était certain qu'elle était morte...pour la simple raison qu'il savait que rien ne pourrait retenir Kinsa d'aller se battre contre l'injustice. Cela faisait partie des raisons pour lesquelles il nourrissait une haine farouche contre la République : ils devaient payer pour tout ce qu'ils avaient fait !

    La vie avait continué, les jours s'écoulant les uns après les autres, avec cette routine abrutissante. Il devait s'entraîner, s'entraîner encore et toujours, avec un seul but qui lui permettait de tenir : se dédier tout entier aux Néo-Mandaloriens, ne penser à rien d'autre, se focaliser sur ce but. Le jeune résistant s'était lentement transformé en un soldat rangé.

    Si au début il avait eu du mal à faire passer la mission avant ses limitations morales, maintenant il n'avait pas vraiment de problème à sacrifier quelques vies si cela permettait d'abattre un ennemi important. Il acceptait des compromis moraux qu'il aurait récusés vingt ans plus tôt, sous le prétexte de "c'est la guerre". La guerre exigeait des compromis, et on ne pouvait pas être un soldat Néo-Mandalorien si on pâlissait à la vue d'un cadavre. Chacun devait être prêt à se sacrifier pour l'honneur de Mandalore et même à sacrifier d'autres soldats si il n'y avait pas d'autre solution. Peut-être qu'il allait mourir pendant cette bataille, peut-être que non. Mais si le lendemain il ne pouvait pas être à son poste, il avait l'assurance d'être honoré par ses frères.

    Jaxx : Freyler. Tu es prêt à tuer du Républicain ?
    Freyler : Plus que jamais capitaine !
    Jaxx : Parfait. Parce que cette bataille va être importante. La galaxie va enfin voir quelle est véritablement la puissance des Mandaloriens. Si vous n'êtes pas au maximum de vos capacités, autant se rendre tout de suite à la République...

    Jaxx Vizsla n'avait plus grand-chose du gamin arrogant et bagarreur qu'il avait été. À trente-six ans, il était un des plus fins stratèges de Mandalore et il était réputé pour toujours exécuter les missions qu'on lui donnait. Même s'il avait fait partie des Jeunes Death Watch dans son enfance, cela avait été mis sur le compte de l'influence familiale, et son zèle à servir les Néo-Mandaloriens avait fait le reste. Ses prouesses martiales, résultat d'une éducation consacrée en grande partie à l'art du combat, l'avaient aidé à gravir les échelons, jusqu'à arriver à être le capitaine du commando Ramikad.

    Jaxx : Nous embarquerons sur le Beskar IV, sous le commandement de Davrel Skirata et notre mission sera d'aborder un des vaisseaux ennemis pour le retourner contre le reste de la flotte. Tactique d'abordage classique, équipement standard pour une bataille spatiale. N'oubliez pas vos jetpacks, ce serait dommage. Vous avez tout ?

    La réponse fut unanimement affirmative. Jaxx eut un sourire et mit son casque, avant de se mettre en route vers le super star destroyer, le fleuron de leur flotte : le Beskar IV. Équipé des dernières innovations en matière d'armes de MandalMotors, son apparence et sa taille forçait le respect. Ce vaisseau avait été un chantier colossal, employant des milliers de personnes, les plans sans cesse mis à jour pour correspondre à la pointe de la technique, étalé sur des années.

    Y entrer était comme pénétrer dans un pur concentré de la culture mandalorienne : son design, autant intérieur qu'extérieur, avait été conçu par Deanna Ordo. Sur les murs, les symboles des clans avaient été gravés en relief. À intervalles de dix mètres, des armes étaient disponibles en cas d'urgence. Le système du vaisseau était relié aux casques de tous les soldats qui recevaient leurs ordres et les informations tactiques en instantané ; de même, le sol sur les ponts les plus bas pouvait s'ouvrir directement sur le vide spatial pour permettre aux combattants munis d'un jetpack de s'envoler directement. Pour la même utilité, des trappes indécelables de l'extérieur étaient placées sur les ponts principaux. En cas d'infiltration dans le vaisseau, on pouvait isoler une partie de la structure grâce à des champs de force en théorie infranchissables, même avec la plus puissante des armes. L'efficacité de ses tourelles était impressionnante : dix puissants tirs par seconde.

    Beskar IV était beau. Ses lignes harmonieuses rappelaient les courbes des beskar'gam et sa majesté lorsqu'il s'envolait donnait le tournis. Freyler, dans un des couloirs, ne put s'empêcher de passer la main sur le symbole de son clan. Il était parfaitement dessiné, au millimètre près. Tout était tellement pur...

    Mais la rêverie n'était pas permise. Il gagna son poste et y resta jusqu'à la sortie de hyperespace, droit comme un piquet. Lorsque la traînée bleue s'effaça, il put constater qu'ils n'étaient pas en avance : la bataille avait déjà commencé. À peine le temps d'une estimation des forces en présence que Davrel Skirata jura, comme pour lui-même :

    Davrel : L'Inexorable ! C'est Tana ! Le chien !

    Puis, il reprit avec plus de calme en s'adressant au commando Ramikad :

    Davrel : Je veux que vous preniez le contrôle d'un des deux Interdictors. Usez de tous les moyens en votre possession, mais faites-le.
    Jaxx : Bien reçu (il fit un signe aux quatre autres). Suivez-moi.

    Ils emboîtèrent le pas au capitaine et se placèrent devant sous une des trappes qui s'ouvrit. D'abord, ce fut Jaxx qui s'envola, puis deux autres, puis Freyler et enfin le dernier. Minuscules à l'échelle de la bataille qui se déroulait, invisibles pour les senseurs des deux camps (leur armure était dotée d'un performant système de brouillage), ils manoeuvrèrent jusqu'à arriver près de l'Interdictor.

    Jaxx : Grappins !

    Le groupe s'arrima à la coque et Freyler posa plusieurs explosif sur ce qui paraissait être le point faible. Ils s'écartèrent, avant que le Nautolan actionne le détonateur. Le trou formé était juste assez grand pour qu'ils passent.

    Freyler : On va pouvoir s'amuser !

    dimanche 07 mai 2017 - 22:40 Modification Admin Permalien

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