Le Temple Jedi 6 (page 73)

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  • Avatar Cole_PrCol

    Cole_PrCol

    2596 Crédits

    Post réalisé en collaboration avec Padmé (2/4)

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    Nar Shaddaa, arène du Trou Infâme


       Trois jours s’étaient écoulés depuis le dernier combat. Et en dépit des bandages imbibés de bacta pour ses côtes et sa brûlure au flanc, d’une suture au laser chirurgical pour sa tempe et des soins des droïdes dentistes pour ses dents déchaussés et sa mâchoire presque déboîtée, Cole Pr’Col ne se sentait pas encore rétabli.
       En plus, il avait aussi dû changer de coiffure et arborait à présent une crête agressive entre ses deux cornes. Il n’appréciait guère, mais c’avait été ça ou tondre le tout. Et il tenait à sa crinière. Il avait tout de même hâte qu’elle repoussât.
       Et bien sûr, il avait dormi bien plus que de raison.

       Néanmoins, il était de retour dans l’arène pour son dernier affrontement. Il savait par ouï dire que les paris sur ce combat atteignaient des sommes mirobolantes. Lui-même, qu’il gagne ou perde, retrouverait un confort financier lui permettant de contempler l’avenir avec sérénité et peut-être même d’acquérir un nouvel appareil. Il avait notamment repéré un vieux FT-B7 Clarion retapé tombant dans sa fourchette de prix.
       Mussascar le Hutt lui même semblait s’intéresser de près au dénouement de son prochain combat, et une fois de plus, Pr’Col entrevit à ses côtés dans sa tribune privée l’Aqualish Hnam Yoc (l’explorateur était désormais certain qu’il s’agissait bien de son partenaire de sabacc) et le Chevin inconnu.

      Parcourant les gradins, le Gotal crut également percevoir fugitivement un champ électro-magnétique familier. Mais c’était pratiquement impossible. Il l’avait rencontré plus de dix ans plus tôt et ne l’avait plus revu ensuite. Il devait être mort à présent.
       Pym choisit ce moment pour annoncer le combat.

      Pym - MESDAMES ET MESSIEURS, NOUS ALLONS AUJOURD’HUI ASSISTER A UN SPECTACLE DIGNE D’UNE FINALE ! EU EGARDS A LA VALEUR DES COMBATTANTS, C’EST A UN COMBAT DUO QUE NOUS VOUS CONVIONS. QUATRE COMPETITEURS NE SE CONNAISSANT PAS, REGROUPES EN DEUX EQUIPES S’AFFRONTANT DANS UN MATCH SANS MERCI…

       Cole regarda autour de lui, ne prêtant plus attention au panégyrique des combattants à commencer par le sien.
        Il allait devoir combattre avec quelqu’un d’autre ? Mais il n’y avait pers…
       Ses cornes repérèrent son allié de circonstances et ses yeux finirent aussi par déceler les lueurs rouges du regard de l’autre gladiateur.
       Un Defel. Une sorte de loup-garou dont la fourrure reflétait la lumière, le rendant presque invisible, particulièrement dans les ombres. Un partenaire de poids – littéralement autant que figurativement. En se concentrant, le Gotal parvint à déceler un désintégrateur à son côté et une longue vibro-épée dans son dos.
       L’explorateur était rassuré d’avoir ce « Muxan » -le nom prononcé par l’Anx – comme allié plutôt que comme adversaire.
       Il hocha la tête à son attention pour le saluer et le Defel fit de même.

       Pym-… NOMS D’EQUIPES CHOISIS ALEATOIREMENT. KINSAR ET MUXAN SERONT DONC LES « BOULES DE POILS » !
       Cole, exaspéré – Cette fois, je vais le tuer.

       Le Defel eut un grognement approbateur.
       Muxan – Tu m’en laisseras un morceau...

       Un sourire de connivence passa entre eux.

       Pym - … PREMIERE FOIS QU’UNE EQUIPE UNIQUEMENT CONSTITUEE DE DROÏDES ATTEINT CE NIVEAU DE COMPETITION ! JE VOUS DONNE LES FULL METAL NIHILISTS !

       Pour la première fois, Cole s’intéressa à ses adversaires. Encore des droïdes ?
       Mais ceux-ci n’avaient rien à voir avec les « Têtes d’Ampoules ».

       Le premier était un colosse de deux mètres trente. Il portait une armure noire le faisant ressembler à un Stormtrooper d’une inconcevable stature. Il transportait un canon d’assaut lourd à plasma, promesse de mort à débit rapide.
       L’explorateur avait déjà entendu parler de ces « Dark Troopers ». Les rumeurs prétendaient qu’au temps du premier empire galactique, ce type de robot avait pu à lui seul détruire des bases de la Résistance. Ces ragots étaient certainement exagérés. Mais il n’y avait qu’à voir le mastodonte de métal pour comprendre que la machine n’en était pas moins redoutable.

       Le second droïde auquel il allait être opposé était Ijje.

       Un frisson parcourut l'échine de Cole et sa fourrure se hérissa. Un seul de ces adversaires aurait constitué un défi. Affronter les deux relevait de la gageure. Même avec un allié à ses côtés, cela n'augurait rien de bon.

       Le décor de l'arène fut modifié une fois de plus pour ressembler à un paysage de Tatooïne avec ses dunes, ses squelettes de Banthas morts de soif et ses abris en forme de dôme. Luminosité et chaleur furent accrues.

       Muxan – Je contourne par la droite. Ils ne me verront pas. Tu attaques. Je les prends à revers.
       Cole – Non attends ! Ils...

       Mais le Defel était déjà parti.
       Malheureusement, comme l'avait pensé le Gotal, les deux droïdes disposaient de senseurs qui se riaient du  camouflage naturel du vétéran.
       Le Dark Trooper arma son engin de mort, et avant même que Pr'Col ait pu avertir son allié, un déluge de puissants rayons de plasma déchiquetèrent le Defel, qui confiant dans ses aptitudes, s'était risqué à découvert.
       Un nouveau frisson parcourut Cole alors que la forme noircie de Muxan, maintenant parfaitement visible, s'effondrait sur le sable immaculé.

       A l'abri derrière des caisses, l'explorateur remplaça le carreau électrique de son arbalète, par un autre, ionique. Mais il doutait que cela suffise.

      Jetant un regard par-dessus son couvert, son attention se focalisa sur Ijje. Le droïde le fixait de ses photorécepteurs.
       Son avant bras se modifia, se réarrangea, pour constituer une arme.
       Une arme que Cole reconnut, et ses yeux s'écarquillèrent d'incrédulité et de terreur.
       Il s'agissait d'un rail gun, un canon électro-magnétique, capable de projeter sans peine une bille de métal à travers l'abri derrière lequel Pr'Col se cachait.
       Mais même cette perspective était secondaire. Car dès qu'IG-188 tirerait, une déflagration bouleverserait le paysage électro-magnétique environnant.
       L'assassin droïde le savait. D'ailleurs, bien qu'il connût exactement la position de l'explorateur, il pointait son canon vers le plafond.

       Il tira.
       Pour Cole le monde sembla exploser.
       Le noir se fit.


    Ce message a été modifié par Cole_PrCol le samedi 21 octobre 2017 - 23:11

    samedi 21 octobre 2017 - 21:38 Modification Admin Permalien

  • Avatar Padme111

    Padme111

    27163 Crédits

    Post réalisé en collaboration avec Cole Pr'Col 3/4

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    Sans hésiter et avant même que Donna puisse lui poser une main dissuasive sur l’épaule, Dexter fonce à travers les gradins, bousculant quelques individus. Au passage, il use de la télékinésie pour dérober un blaster DL-44 au premier individu armé qu’il croise. L’arme atterrit dans sa main droite supérieure au moment où il use de la Force pour sauter la barrière de sécurité. Il active son ordinateur optique. Une fois en hauteur, Dexter visualise les données de trajectoires qui sont proposées dans son œil droit artificiel. Malachite se roule en boule et ressentant la Force comme jamais auparavant, il se propulse selon un angle de quarante-cinq degré pour plonger droit vers l’un des droïdes. 

    Un impact entre la boule Besalisk et le Dark Trooper interloque tous les spectateurs et surprend Ijje qui regarde son partenaire basculer sur son dos. En réaction à son attaque, Dexter est projeté à l’opposé. Il se redresse, ignorant la douleur dans ses jambes consécutive à son attaque. Il met en joue le droïde – il aperçoit le matricule IG-188 sur sa poitrine - qui se trouve maintenant entre lui et le Gotal. 

    Devant cette irruption inattendue, le présentateur, plus excité que jamais, ne manque pas d’intervenir. 

    PYM – EEEET… HERE COMES A NEW CHALLENGER !!! 

    Ijje n’attend pas plus longtemps pour modifier son bras en une autre arme. Dexter en profite pour tirer plusieurs fois sur le droïde tout en courant vers lui. Le Dark Tropper parvient à se redresser et semble décidé à éliminer le nouveau venu. Le canon d’assaut lourd à plasma chargé, son porteur vise le Besalisk. Grâce à la perception du danger très active chez le Forceux, plus les données de l’ordinateur, le challenger détecte les deux armes menaçantes. Bien décidé à prendre tous les risques nécessaires, il attend que la nouvelle arme du droïde IG-188 soit formée. L’ordinateur cybernétique note qu’il s’agit d’un paralyseur Mennotor DAS-430. Dexter sourie en montrant les dents du côté droit. 

    Le Dark Tropper tire le premier mais Malachite se propulse par la Force. Se retrouvant dans les airs, Dexter envoie encore plusieurs salves sur le sol aux pieds d’IG-188, soulevant un nuage de sable réduisant la visibilité. D’un coup de rein, le Besalisk réalise un tour sur lui-même avant d’atterrir sur la gauche du droïde assassin. L’ordinateur optique perçoit le danger sur sa gauche. Le Dark Trooper vient d’ajuster sa position pour tirer une fois de plus sur le Besalisk. Dexter court sur une trajectoire perpendiculaire à la ligne dessinée entre les deux droïdes. Ijje comprend alors que son partenaire risque de lui tirer dessus en visant l’intrus. Le droïde assassin essaye de prévenir l’autre droïde, mais celui-ci n’écoute pas et tire deux fois. 

    Dexter doit beaucoup au réveil de la Force. Il n’avait jamais réussi à courir aussi rapidement. Avant que le droïde noir ne presse une troisième fois la détente de son arme, c’est Ijje qui fait feu sur le challenger 

    En excellent droïde assassin qu’il est, Ljje s’attend à toucher le reptilien. Le rayon du canon passe juste derrière le padawan. Le tir paralysant passe au-dessus de la tête du Besalisk mais seulement parce qu’il vient de se rouler en boule. Ce stratagème a pour conséquence de soulever énormément de sable, ce qui crée un brouillard naturel. Le padawan vient d’éviter de justesse les tirs. 

    Dexter se remet sur pied et stoppe sa course. Il regard vers les caisses. Rien ne bouge. Malachite se mord la joue intérieure rageant à l’idée que son ami est toujours hors combat. Avant que les droïdes n’arrivent à repérer Dexter au milieu du sable volant, le padawan court moins rapidement mais en zigzag jusqu’à atteindre les caisses. Il saute par-dessus et se retrouve temporairement à l’abri près de Cole. 

    Dexter utilise ses bras inférieurs pour installer le Gotal, toujours inconscient, plus confortablement. 

    Dexter – Pro’Col réveille-toi ! Allez, ce n’est pas le moment de dormir. Debout !

    Cole, balbutiant - ...Qui... ? Dexter ? Mais qu'est ce que tu fiches ici ? 

    Dexter – La même chose que ce que tu as fait pour moi sur Naboo, il y a dix ans. 

    Cole, encore sonné et avisant le bras artificiel de DM - Jolie prothèse. Le veermok se casserait les dents sur celle là !

    Dexter – Trêve de plaisanterie, y a toujours deux droïdes qui veulent notre peau !

    dimanche 22 octobre 2017 - 10:14 Modification Admin Permalien

  • Avatar Ordo

    Ordo

    20524 Crédits Modo

    Abysses de Mon Calamari

    Des limbes apparaît la prison subaquatique: un dôme à la taille impressionnante, nivelé par des strates desquelles on aperçoit de nombreux systèmes de défense. L'édifice paraît gigantesque en comparaison du petit sous-marin qui navigue près de lui jusqu'à rejoindre le hangar du personnel. Porté par le courant marin, le module s'arrête au niveau d'un bras télescopique qui vient le récupérer. Le module est déporté dans un sas de dépressurisation au sein duquel l'eau est rapidement vidée. Cera peut sortir de l'engin. Il doit maintenant jouer son rôle.

    Il quitte le sas en vérifiant son niveau d'énergie. La matrice de changement d'apparence peut tenir une heure, ce devrait être largement suffisant. Il passe une première porte qui donne sur un vestiaire. Un premier Quarren, en train de s'habiller, s'adresse à lui amicalement.


    Quarren - Brasko. Tu reviens de perm?
    Cera - ...C'est exact...

    Le traducteur fait son office. Il semble que celui-ci vient tout juste d'arriver, devançant notre espion de quelques minutes. Arrivé au niveau du maton, Cera jette un œil à son matricule.

    Cera - ... Mysk.
    Mysk - Qu'y a t-il?
    Cera - Tu... étais en repos en même temps que moi, c'est ça?
    Mysk - Oui, il semblerait. D'ailleurs, comment se fait-il que tu sois déjà en tenue?
    Cera - C'est... parce-que...
    Mysk - Tu t'es pressés à cause de l'attaque je paris.
    Cera - Voilà, tout à fait. Dés les premiers coups de canon, je me suis dépêché.
    Mysk - Moi aussi, je dois bien l'avouer.

    Lui ressemble un maton de base au même titre que le dénommé Brasko. Ils semblent assez complice si l'on en juge par le ton de Mysk. Pour Cera il s'agit maintenant de mettre la main sur le chef des matons ou sur le directeur. Il mime le comportement de Mysk et le suit à travers les coursives qui mènent vers l'office.

    Mysk - C'est l'enfer à la surface. Heureusement, on est à l’abri ici.
    Cera - ...C'est vrai.
    Mysk - Dis-moi, tu n'aurais pas pris un peu de muscles?

    Il aurait voulu ne pas parler plus, il aurait voulu ne pas rencontrer tout de suite un collègue un peu trop observateur. Au risque de trahir sa couverture, il se doit de répondre rapidement.

    Cera - Ha, peut-être.
    Mysk - Je me disais bien, tu as l'air plus costaud, non?
    Cera - He bien, j'ai fait beaucoup d'exercice pendant ma permission.
    Mysk - Pendant ta permission de trois jours...?
    Cera - Hein? Non... Non non... Je veux dire, pendant MES dernières permissions.
    Mysk - Tu me donneras ton programme alors.
    Cera - Bien sûr.

    Aucune donnée comportementale au sujet de Brasko, difficile pour Cera d'imiter un Quarren qu'il ne connait pas du tout. C'était limite. Par chance, Mysk et Brasko ne semblent pas se connaitre plus que ça. Ils arrivent à l'office où d'autres Quarrens prennent et libèrent leur poste. Un autre s'adresse à Cera camouflé sous son holo. Tant qu'il évite tout contact, ça devrait aller.

    Quarren - Hey Brasko! T'as pris du poids!

    Il passe en chambrant, mais aucun contact ni autres familiarités de la part de qui que ce soit. Situation optimale pour le Mandalorien qui se détends et prends acte de sa ronde mais cherche surtout des informations sur l'emplacement de Hentonar dans la prison. C'est alors que le chef les attrape.

    Chef des matons - Brasko. Mysk.
    Mysk - Chef!
    Chef des matons - Vous prenez le quinzième.
    Mysk - Le quinzième? Pourquoi le quinzième?
    Chef des matons - La ferme Mysk, ou vous irez discuter les ordres avec Ego.
    Mysk - Je n'y tiens pas, Chef.
    Chef des matons - Alors faites ce que je dis et plus vite que ça. Deux unités sont déjà en place.

    Le duo de matons prends ses responsabilités. Alors qu'ils s'éloignent, quelque chose semble interloquer Cera sous son camouflage. Dans le turbolift qui les mène à leur poste, il profite finalement de la présence de Mysk pour essayer de glaner des infos.

    Cera - C'est inhabituel, de nous envoyer au quinzième.
    Mysk - Oui, tout le monde sait que les détenus les plus importants sont aux niveaux inférieurs, nous envoyer au quinzième c'est assez vexant.
    Cera - Peut-être à cause de l'attaque?
    Mysk - Peut-être, mais on ne craint rien ici, alors je me demande à quoi joue Ego.

    Cera est soudainement prit d'un malaise. La Force le prévient que quelque chose ne tourne pas rond. S'éloignant ainsi de sa cible, il pressent un piège. Mais comment? Sa couverture n'a pas été trahie. Keller n'a pas pu échoué et révélé leur plan aussi facilement. C'est impensable pour le Mandalorien qui se fait plus méfiant que jamais, sur le qui-vive. Ils sortent finalement du turbolift. Là se révèlent à eux un espace immense:  l'intérieur du dôme. Les dix-huit étages le composant, se rétrécissant en ordre croissant, englobent une cours gigantesque, aussi grande que le sénat, dans laquelle des milliers de Calamariens sont entassés. Le bruit provoqué par les plaintes des détenus est assourdissant, le spectacle aussi impressionnant que désolant. Des Calamariens se battent dans la cours. Eux qui sont habituellement si pacifiques, vingt ans d'enfermement auront rendus certains fous à lier. Le tandem continue son chemin le long de la corniche du quinzième, Cera est extrêmement attentif. Il repère alors une caméra. Une caméra dont l'objectif les suit de très près lorsqu'il passent en dessous. Cela pourrait être normal. Cela pourrait ne pas l'être...

    Surface de Mon Calamari - Spatioport d'Ackbarea - Centre de contrôle

    Ego voit passer le tandem de matons juste sous sa caméra et se délecte de la scène. Il se frotte les mains d'avance en pensant à ce qui va suivre. Le temps que sa petite mise en scène s'opère dans la prison, il jette un œil mauvais vers d'autres écrans retransmettant les combats du spatioport. Les Quarrens se font dézinguer à tour de bras, c'est un vrai massacre.

    Ego - Ksss! C'est quoi ce bordel? Ils ne peuvent pas arrêter une bande gamins?!
    Opérateur - Le nombre ne semble pas avoir d'importance, ils... Ils repoussent tous nos hommes!
    Ego - Bande d'incapables! Qu'ils se replient! Ma garde personnelle va s'en charger!

    Les droïdes de combat d'Ego foncent vers le hangar du spatio-port dont le sol est jonché de cadavres de Quarrens. Keller et les jumeaux se regroupent. La voix d'Ego résonnent alors dans tout le hangar tandis que les quatre imposants droïdes se pressent devant les assaillants, entourés d'une myriade de soldats prêts à faire feu.

    "Vous êtes cernés! Rendez-vous! À moins que les Mandaloriens soient prêts à se sacrifier inutilement?"

    Malgré la fatigue, le Jedi noir esquisse un nouveau sourire.

    Keller - Héhé, pas de chance! Je ne suis pas Mandalorien, je suis Coruscantii! Et je vous conseille de ne pas sous-estimer ces deux-là!

    Keller se jette à l'attaque avec audace, le combat reprend de plus belle. Mais cette fois, ce n'est pas la même chose que contre les soldats Quarrens. Les droïdes lâchent des missiles lourds et profitent d'une esquive prévue pour attaquer aussitôt au corps-à-corps. Leurs coups de vibro-épée sont lourds, difficiles à parer même pour l'apprenti Jedi noir qui doit utiliser tous ses pouvoirs pour repousser ses deux assaillants et aider les jumeaux à contrer leur propre opposant.

    Un coup de sabre laser allait faire mouche sur l'un des robots lorsque celui-ci déploie un bouclier d'énergie sur son avant-bras et pare! Il repousse Jayla d'un coup de poing qui envoie la jeune Mandalorienne trois mètres plus loin. Ryff se précipite pour l'aider. Les autres droïdes activent leur propre bouclier. Keller a le visage fermé, le combat s'annonce plus rude que prévu.

    Dans le centre de contrôle, Ego jubile en voyant que tout se passe au mieux. Le blocus de la 3ème flotte n'est pas prêt de céder, Verm'er est en train de signer son arrêt de mort, Hentonar ne sera jamais libéré, il s'apprête maintenant à clore le spectacle.


    Abysses de Mon Calamari - Prison Subaquatique

    Cera se sent observé, la Force la prévenu à travers une étrange sensation de malaise qu'il y avait un problème quelque part. Toutefois, il continue de jouer son rôle du mieux possible et surveille les détenus, en s'arrêtant plusieurs fois devant un plan sommaire du bâtiment, attaché près de l’ascenseur. Il ne doit cependant pas traîner devant le plan, Mysk et deux autres matons font la ronde avec lui aux quatre coins du quinzième niveau. Le Mando est dubitatif mais il doit réfléchir vite, il faudra bien trouver un moyen de descendre.

    Tout à coup, une rixe éclate dans l'une des cellules, impliquant deux Calamariens énervés. Mysk et l'un des autres matons sont les plus près et se pressent vers la cellule. Le troisième s'approche à son tour en invitant Cera/Brasko à leur porter main forte. Cera hésite mais décide de continuer à jouer son rôle à fond pour ne pas éveiller le moindre soupçon.

    À trois matons, la rixe est vite maitrisée. Cera n'a esquissé aucun mouvement, Mysk s'en est chargé pour lui. Ces-derniers s'occupent de porter les corps roués de coups des deux prisonniers quand soudain:


    CLANG

    Mysk - Qu'est-ce que?

    Piégés! Les deux autres matons les ont enfermés dans la cellule. Cera n'y croit pas pendant un instant, comment a-t-il pu se laisser avoir aussi aisément?! Il fulmine sous son camouflage. Mysk quand à lui est totalement abasourdit et ne comprends pas la situation:

    Mysk - C'est quoi votre blague, les gars? Ce n'est pas drôle.
    Quarren - La ferme Mysk, on ne sait pas de quel bord tu es.

    Un nouvel individu fait son apparition. Sa tenue est formelle, c'est le directeur. Il se pointe alors devant la cellule. Il est copieusement sifflé et hué par les détenus qui ont compris qu'il était présent dans le dôme géant.

    Mysk - C'est une plaisanterie, chef!
    Directeur - Toi là... Brasko... On va parler. Mysk vous restez là.
    Mysk - Qu'est-ce que ça veut dire? J'ai rien à voir avec lui!

    Une bonne dizaine de matons viennent secourir leur collègue car on leur a annoncé que Brasko pourrait se montrer dangereux. En réalité, c'est un euphémisme. Maintenant qu'il se sait démasqué, Cera est prêt à passer à l'action. Il attends juste le moment opportun pour agir. Les matons Quarrens s'approchent fébrilement, Cera, toujours sous le masque de Brasko, tend les mains pour qu'on lui mette les menottes. De petites interférences au niveau de ses poignets interloquent les témoins lorsqu'il est menotté solidement. On le traîne alors hors de la cellule, dans laquelle Mysk prends un ou deux coups de savate de la part de ses collègues pour qu'il se tienne tranquille. Le pauvre n'avait rien demandé mais notre intrus a d'autres préoccupations. Pour l'instant il reste sage. On l'emmène alors devant le directeur. C'est maintenant.

    Directeur - Vous n'imaginez pas quel sort vous est réservé.
    Cera - C'est ironique.
    Directeur - Pardon?

    En une fraction de seconde, le camouflage de Brasko disparaît et révèle le Mandalorien et son armure noire et rouge. D'un geste, il brise ses menottes, le suivant est pour les deux matons qui sont juste derrière lui. Double coups de poings en arrière, les matons s'écroulent sur leurs collègues derrière eux. Le dirlo allait dégainer mais le troisième mouvement lui est réservé tout particulièrement: Cera fonce, l’attrape, et saute!

    Prenant tous les matons de cours mais révélant sa position à tout le monde, le mando a décidé de se jeter au cœur du dôme! Il effectue un saut vertigineux avec le directeur de la prison sur l'épaule, lequel hurle pendant toute la descente. Les détenus Calamariens sont en feu! Le vacarme de leurs encouragements est encore plus assourdissant! Ceux qui sont au sol, dans la cours, s'apprêtent à recevoir le projectile mandalorien et son paquet. Lorsqu'il s'approche du sol, Cera déploie son jet pack! Il est immobilisé net dans les airs, dans le mouvement le quarren est séché par son épaule. Les Calamariens, il y a aussi quelques humains, s'écartent pour le laisser atterrir.

    Là, Cera pose le directeur au sol, face à son destin: des centaines de Calamariens semblent prêts à l’étriper. Pourtant ils se méfient d'un Cera qui reste stoïque, dressé devant le Quarren à ses genoux.


    Cera - Ceux-là ont l'air de ne pas beaucoup t'aimer.
    Directeur - Non... Je n'peux pas mourir comme ça...
    Cera - Tu as de la chance, je vais avoir besoin de toi.
    Directeur - Hein...?

    Le Mandalorien se baisse et attrape le Quarren pour le redresser fermement.

    Cera - Ne joue pas au plus malin, ou je te tue sur le champs, c'est compris?
    Directeur - Oui, oui, c'est compris.
    Cera - Dégagez de là vous autres!!!

    Il prends le chef comme bouclier et déploie son canon blaster depuis son avant-bras droit, menaçant les détenus qui ont un geste synchrone de recul. Certains semblent prêts à franchir le pas et prendre le risque pour attaquer le Quarren. Cera tente de les en dissuader. Au dessus, les matons sont comme des dingues, ceux du niveau de la cours pénètrent dans cette dernière. Le dirlo sourit, ce qui agace Cera.

    Cera - Qu'y a-t-il de si amusant?! Tu es loin d'être sorti d'affaire!
    Directeur - Je ne vois comment vous allez vous en sortir cette fois.
    Cera - J'y travaille.

    Se tournant dans tous les sens, l'ancien Jedi ne trouve pas d’échappatoire, ça sent très mauvais. Tout à coup un Calamarien sort des rangs des détenus et s'exclame:

    Calamarien - Je vous reconnais! C'est le général Cenovii! Il a servit sous les ordres de Grumbak Tills et il connait l'Amiral!
    Calamarien - Oui c'est vrai! C'est lui! Aidons-le camarades!!

    Quelle aubaine! D'anciens combattants de la Coalition! Immédiatement les Calamariens se retournent contre les matons et une énorme bagarre éclate. Le directeur rigole moins, le Mando profite des émeutes pour se frayer un chemin vers le premier couloir en sautant entre les groupes de prisonniers, puis il se dirige vers le premier turbolift venu. Il lui faut rejoindre les étages les plus bas et mettre la main sur Hentonar aussi rapidement que possible.

    Cera - Tu vas me mener à Hentonar tout de suite.
    Directeur - Jamais!
    Cera - Tu préfères que je te jette aux détenus?
    Directeur - Ils seront vite matés!
    Cera - Quel pénible... Bon, dans ce cas...

    Cera empoigne le directeur et brandit son poignet sous ses orifices nasaux:

    Cera - Fais dodo.

    Un petit jet de spores est tiré depuis son poignet, lequel est inhalé par le quarren.

    Directeur - Qu'est-ce que...?! Du poison...?!
    Cera - Pas exactement...

    Puis le grand Mandi lui colle un coup de casque violent dans le front. Le Chef des Quarrens est assommé, séché sur place. Cera le remet sur son épaule et se fraye un chemin dans les niveaux inférieurs dés le turbolift ouvert, il détruit toutes les caméras qu'il croise et s'échappe de la garde jusqu'à investir une armurerie déjà vidée de son contenu.

    À la surface, Ego ne voit plus son jouet sur les écrans du niveau 3, puis du niveau 2. Aucune nouvelle ne lui parvient. Il enrage! Il constate cependant les progrès de son équipe de droïdes qui a maintenant poussé les envahisseurs dans leur retranchements. Cernés par des missiles, l'avenir de Keller et des jumeaux est incertain.


    Dans l'armurie du niveau 1 :
    Le Directeur Quarren se réveille lentement... Il fait assez sombre... Il se sent très fatigué... Il voit alors le casque déformé du Mandalorien devant lui...


    Directeur - Ne me faites... pas de mal...
    Cera - Du calme, si tu me dis où est Hentonar, je te laisse.
    Directeur - Hentonar... C'est évident non? Niveau 1...
    Cera - Oui, ça je le sais, nous y sommes, au niveau 1. Je veux le numéro de la cellule.
    Directeur - Le numéro...
    Cera - Oui le numéro...

    *Allé! Dépêche-toi face de pieuvre! J'ai pas le temps!*

    Cera - Le numéro. Hentonar, le numéro de cellule.
    Directeur - Ho c'est 24.
    Cera - 'Lek! C'est parfait!
    Directeur - Ou 25, je ne sais plus.
    Cera - Quoi? Non! 24 ou 25?!
    Directeur - Je ne sais plus...
    Cera - Bon, c'est l'une des deux, tu peux te rendormir.

    Coup de poing sur le haut du crâne, le directeur est de nouveau inconscient. Il n'y a plus une minute à perdre pour Cera qui fonce à travers le niveau 1 jusqu'aux cellules désignées. Il remercie intérieurement le guildeur Cole Pr'Cole pour le présent qu'il lui a offert sur Dxun, l'épice d'avabush s'est révélée très efficace pour droguer le Directeur et lui soutirer des informations essentielles à la réussite de sa mission. Bien que tout ne se soit pas passé comme prévu, il touche au but!

    Ce niveau est bien plus sombre que les autres car il se trouve en dessous du niveau de la cours centrale, c'est un immense cercle découpé en réseaux de dizaines de galeries où il est facile de se perdre. Cera se fie à son instinct et progresse, des matons arrivent de part et d'autre du niveau, il les élimine un à un à coups de sabre laser, de canon blaster, lance-flammes et autres joyeusetés. Pas le temps de détruire toutes les caméras qui suivent sa progression, il arrive finalement devant les cellules 24 et 25, protégées par un champs de force.

    Dans celle de gauche se trouve un calamarien inconnu, dans celle de droite, le grand Amiral Hentonar, vieillissant et dans un état calamiteux.


    Cera - Amiral, levez-vous!
    Hentonar - Comment? Vous êtes...

    L'Amiral ne peut le croire, c'est donc lui la cause de ce raffut aux étages supérieurs.

    Cera - Oui, j'ai servi avec vous! Maintenant il faut sortir!
    Hentonar - Le champs d'énergie de cette cage est impénétrable.
    Cera - On va trouver un moyen.

    "PAS SI VITE!"

    Cera - Quoi?

    "Je te vois, chien de rebelle!"

    Cera - Haarshack! C'est qui encore?!
    Hentonar - Ego... Cela ne peut être que lui...
    Cera - Il ne manquait plus que ça.

    "Bien sûr que c'est moi! Et te voilà confronter à un choix maintenant!"

    Cera - Un choix?

    "Si tu tentes de libérer l'Amiral, je ferai sauter toute la prison et j'anéantirai tes chers petits!"

    Cera - Grrr! Tu ne peux pas faire ça!

    "Alors l'honorable Mandalorien choisira t-il d'accomplir sa mission coûte que coûte ou préfèrera-t-il la survie du plus grand nombre? Tic Tac Tic Tac... C'est l'heure du choix!"

    Cera - Cette phrase! Tu te prends pour le Courtier?

    La voix d'Ego, arrogante et sûre d'elle, le trahit. Le Courtier n'était pas aussi fou. Et surtout, il n'y avait aucune faille dans ses plans. Ce qu'Ego ne conçoit pas c'est que le sauvetage de Hentonar peut faire pencher la balance dans la victoire finale. De plus, si ses élèves sont encore en vie, c'est qu'il y a un espoir. Tanpis pour les détenus, la guerre implique des sacrifices, il en faudra plus pour arrêter Cera Ordo.


    Cera - Amiral, reculez!

    Il dégaine son sabre et active sa lame bleue qui contraste avec son armure et le ton général des corridors. Il frappe de toutes ses forces! Aucun effet sur le champs d'énergie.

    "Espèce d'imbécile! Tu aurais dû te rendre! Tout le monde va périr par ta faute!"

    BrRrRrRrRrR

    Une secousse se fait ressentir sous les pieds de Hentonar et de Cera.

    Hentonar - Il ne plaisante pas! Qu'avez-vous fait?!

    Le Mandalorien n'écoute pas et frappe encore et encore sur le champs de force, mais rien ne fonctionne. L'encadrure est protégée elle aussi, c'est là qu'il faut frapper. Cera se recule et demande au détenu de se placer tout au fond de sa cellule. Il active son canon blaster et tire! Le projectile fait sauter le bouclier d'énergie! Cera se précipite et détruit l'encadrement, le champs de force principal est coupé.

    BRRRRRRRRRRR

    Le plafond commence déjà à s'effriter. Cera est déséquilibré puis il prends une impulsion en attrapant Hentonar par le bras. Sur le chemin qui les mène aux capsules de sauvetage, des matons arrivent de partout, le guerrier en armure doit alors s'occuper d'eux tout en protégeant l'Amiral. Il ne s'inquiète de rien, seule sa progression compte. Porté par la Force et par le côté obscur qui amplifie ses mouvements les plus violents, Cera dévaste tout sur son passage.
    Ils arrivent aux capsules de sauvetage du niveau 1. Un Quarren allait pénétrer dans une capsule mais il est descendu juste avant. Soudain le guerrier se fige. Il ne peut que constater qu'il ne reste qu'une seule capsule... Une seule... Monoplace, bien sûr. Il baisse la tête juste une seconde, comme s'il avait espérer survivre, puis met Hentonar dans la capsule.


    Hentonar - Vous... Comment allez-vous faire?
    Cera - Ne vous en faites pas pour moi... Rejoignez le lieutenant Taishakuten à la surface et filez sur le Taris II.
    Hentonar - Le Taris est là?
    Cera - Verm'er et Thore comptent sur vous, Amiral, allez-y!

    Cera n'attends pas une seconde de plus et enclenche la capsule. Le cockpit se referme, Cera se retourne et la protège de tirs lasers qui viennent du couloir. La seconde qui suit, Hentonar est éjecté... Le Mandalorien est désormais livré à lui-même, il commence à se déchainer.

    Il ne faut pas beaucoup de temps à la capsule de sauvetage pour rejoindre la surface et être repêchée par Taishakuten. Mission accomplie.

    Pendant ce temps, dans la prison qui s'émiette petit à petit, Cera active le mode "dernier recours" de son armure qui déploie toutes ses capacités. Les grenades pleuvent, les explosions se multiplient sur son chemin, qu'il trace sans se soucier d'où il va, sentant la terre trembler tout autour de lui.

    Le bâtiment est prêt à s'effondrer sur lui-même. Il a permis a Hentonar de partir, mais tous les détenus sont condamnés... Perdu dans le niveau 4, Le Mando n'arrive pas à trouver une issue... Sa perte se précise... Les rires d'Ego se font écho et frappent les tempes de Cera... Il ne sait plus où il va... Il ne fait que frapper et tuer tous ses opposants... Puis tout se calme. Après une énième exécution, il s'arrête devant des silos à missiles.

    C'est sa seule chance. Il se précipite au terminal et enclenche une mise à feu avec Ackbarea comme point de destination. Il se glisse alors dans un propulseur à la place d'une torpille. La mise à feu est enclenchée, le propulseur s'active, Cera n'en mène pas large, ainsi bloqué dans un lance-missile. Mise à feu! Cera est propulsé hors de l'édifice comme un projectile. Il sent la pression de l'eau compresser son armure qui accuse le coup! Il enclenche alors son jet pack à son maximum!

    Le missile Mando file hors de la prison, qui explose de tous les côtés créant de fortes vibrations dans les basfonds. Il remonte vite, la pression est moins forte, mais il s'arrête subitement! Plus d'énergie! L'utilisation de la matrice et du mode dernier recours ont épuisé ses batteries! Le Jet Pack est mort! La pression a endommagé sa réserve d’oxygène! Cera essaye de se reprendre, il doit rester encore deux cent mètres à parcourir jusqu'à la surface, il nage aussi vite qu'il le peut, mais son beskar'gam est beaucoup trop lourd à porter! Il n'a plus assez d'air! Il commence à suffoquer! Plus le choix!

    Dans des mouvements désespérés, Il retire les parties de son armure puis son casque... Révélant son corps semi mécanique. Il braque son regard de braise un instant sur les pièces de son Beskar'gam qui coulent une à une vers le fond de l'océan... Avant de se retourner et d'entamer sa dernière ligne droite.

    Il ne parcours qu'une dizaine de mètres avant d'être ralentis. Son handicap vient le frapper immédiatement en pleine poitrine. Souffrant ainsi, il ne pourra pas retenir sa respiration très longtemps. Là, il ne reste qu'une cinquantaine de mètres. Il peut voir le soleil. Il peut presque entendre les explosions qui ont lieu en orbite. Mais... il se rend bien compte qu'il n'y arrivera pas. Cela devient de plus en plus évident.

    Le temps semble ralentir... La surface est toujours aussi loin...

    Cera ne peut plus tenir... Il n'y a aucune chance qu'il y parvienne.

    Sa volonté seule ne peut suffire. Au moment où il absorbe l'eau de mer qui vient envahir ses poumons artificiels, il est complètement paralysé. Ses pouvoirs de guerriers ne peuvent rien faire. La mort le guette une nouvelle fois. Jusqu'ici la Force s'était toujours débrouillée pour le sortir d'affaire, même après avoir reçu des dégâts corporels incroyables. Mais cette fois que peut faire la Force...?

    La lumière l'aveugle... Cera Ordo sombre dans l'inconscience...

    Soudain, une ombre se profile et masque les rayons du soleil. Un bras s'allonge et attrape la main du Mandalorien.


    Ce message a été modifié par Ordo le lundi 23 octobre 2017 - 01:52

    dimanche 22 octobre 2017 - 16:53 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

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    Dans l'Arrow, en direction de Mon Calamari

    Depuis le début du voyage, je n'avais pas eu de contact avec le reste du commando Ramikad. Avec R8 comme copilote, je m'étais isolée dans le cockpit sous prétexte de surveiller les instruments de bord "au cas où", mais ça ne trompait personne : je ne voulais pas voir ni Freyler et encore moins Jaxx. Pour le deuxième, cela relevait plus de la prudence élémentaire ; nous nous détestions pratiquement depuis la seconde où nous nous sommes vus, et le temps n'avait pas arrangé les choses. Nous n'étions plus deux gamins, mais deux adultes obligés de coopérer pour atteindre un but commun. Autrement dit, il avait besoin de moi et j'avais besoin de lui, et même si la perspective de travailler main dans la main avec mon ancien ennemi juré ne me réjouissait pas particulièrement, je n'avais pour ainsi dire pas le choix.

    Jaxx : Tu te caches, petite Jeedai ?

    Tiens, quand on parlait du vornskr...

    Moi : Je ne me cache pas, je t'évite. Nuance.
    Jaxx : Appelle ça comme tu veux, Talik. Je ne devrais pas être surpris, après tout... Se cacher, fuir, éviter les ennuis...n'est-ce pas ta spécialité ?
    Moi : Tu n'as pas changé d'un iota, Jaxx, tu es toujours le même. Toujours à essayer de rabaisser les autres pour te sentir plus fort.
    Jaxx : Toi aussi tu es toujours la même. Quand je te vois, je repense à la petite Twi'lek mal assurée qui essaie de prouver qu'elle vaut quelque chose...et ça me fait pitié.
    Moi : J'ai grandi, tu sais, et des réflexions comme ça ne m'atteignent plus, surtout venant de toi.

    Nous nous affrontions du regard, comme si rien n'avait changé. Comme si les années n'avaient eu aucun impact sur nous. Comme si, peu importe le temps ou l'endroit, nous étions faits pour être diamétralement différents. En un sens, cette fatalité était rassurante. Au moins je saurais toujours à quoi m'en tenir avec Jaxx Vizsla.

    Jaxx : Je te rappelle que pour cette mission, je suis ton commandant. En conséquence, tu dois m'obéir.
    Moi : Je le ferai, mais ça ne m'oblige pas à t'apprécier. Et pour l'instant, on est sur mon vaisseau, et tant qu'on est sur mon vaisseau, je donne les ordres, qu'on soit bien d'accord sur ce point...capitaine Vizsla.
    Jaxx : Soit. Mais sur Mon Cal, si tu désobéis, ce sera de l'insubordination, et...
    Moi : Et tu seras ravi de le rapporter à Mand'alore, c'est cela ? Je sais, ne te fais pas de souci, je ne suis pas aussi indisciplinée que je semble le croire.

    Je détournai la tête, signifiant clairement que la conversation était finie, et le leader du commando Ramikad intégra visiblement le message, puisque je l'entendis s'éloigner d'un pas mécontent. Lui tenir tête était si habituel pour moi que toutes mes phrases s'étaient enchaînées naturellement, de plus je savais que si je m'écrasais devant lui ne serais-ce qu'une seule fois, il aurait gagné.

    Cinq minutes plus tard, le commando Ramikad fut réuni pour un briefing de dernière minute, auquel je participai, naturellement. La balise de chacun des membres du groupe émettait toujours, cependant on ne pouvait rien supposer sur leur sort. Comme le résuma si bien Jager : soit on trouvait leurs cadavres, soit on leur sauvait la vie. Je devais avouer avoir un faible pour la deuxième option...

    Jaxx : Une fois sur place, nous aurons la localisation exacte du clan Ordo. Comme nous arriverons en plein milieu d'une bataille, il faudra réussir à se poser sur la planète sans se faire canarder, ce qui ne risque pas d'être une mince affaire.
    Freyler : Je peux piloter, nous aurons alors plus de chances de nous en sortir vivants.
    Moi : Je n'y vois pas d'objection.
    Jaxx : Une fois que nous saurons où ils sont, nous irons les secourir. Tout dépend de leur localisation, il faudra réagir très vite.
    Moi : J'ai un lien avec Cera Ordo, cela pourra se révéler utile en cas de problème.
    Jaxx : C'est la raison de ta présence, je sais. Très bien. Nous sortirons d'hyperespace d'un moment à l'autre, il vaut mieux que le pilote se prépare.

    Freyler acquiesça et se leva pour rejoindre le cockpit. Je l'imitai, m'asseyant à la place du co-pilote tandis que lui occupait celle du pilote. Une minute plus tard, les trainées bleues de l'hyperespace s'effacèrent et nous débouchâmes en pleine bataille. Lors de celle de Myrkr, j'avais estimé avoir eu mon lot de batailles spatiales pour au moins la semaine, mais les évènements paraissaient prendre un malin plaisir à me contredire. Dés notre arrivée, Freyler dût faire une embardée pour éviter de heurter un chasseur de Ver'mer, avant d'esquiver un tir le visant.

    Le mot qui décrivait le mieux le paysage spatial au dessus de Mon Calamari était : chaos. Un véritable chaos de tirs et d'explosions à tout instant, des tirs et des explosions que nous devions éviter pour éviter d'être pulvérisés. Heureusement, les boucliers de l'Arrow étaient performants, son pilote l'était tout autant, et les deux factions étaient trop occupées à se tirer dessus pour s'occuper de notre vaisseau. De toute manière, ils n'auraient pas pu nous viser : Freyler avait connecté un petit appareil qui brouillait le vaisseau aux senseurs des autres. Ainsi, il parvint à forcer le blocus sans trop se faire remarquer.

    Peu de temps plus tard, nous étions près de la surface, non loin d'Ackbarea. Jaxx avait réussi à situer chacun des membres de l'expédition : les jumeaux et Keller étaient dans Ackbarea, et plus précisément dans le spatioport. Le signal biométrique de l'armure de Ryff et Jayla indiquait certaines blessures, mais rien de mortel ; toutefois il valait mieux ne pas traîner. Quant à Ceno, son signal était toujours actif, mais nous ne recevions rien de précis, comme s'il avait été brouillé. Toutefois, j'avais la certitude que j'aurais pu le sentir s'il était mort, et cela me rassurait.

    Autant le chaos régnait en haut, en bas la situation n'était pas beaucoup plus calme. Pour une mission secrète d'exfiltration, ce n'était pas ce que j'appelais très réussi...

    Jaxx : Nous n'avons pas le temps de faire dans la dentelle, et tant pis pour la discrétion. Freyler, tu positionneras l'Arrow à l'entrée du spatioport. Lynx, Jager, Talik, vous viendrez avec moi secourir les jumeaux Ordo et Ben Keller.

    Concentrée, je hochai la tête. Pendant les quelques secondes qui suivirent, je fermai brèvement les yeux et laissai la Force m'envahir, m'y plongeai pour trouver la sérénité qu'il me fallait pour le combat. Puis, je suivis Jaxx, Lynx et Jager jusqu'à la rampe du vaisseau et, dés qu'elle s'ouvrit, je jaugeai la distance qui me séparait du sol : cinq ou six mètres, la routine quoi.

    J'atterris juste à côté de Keller et dégainai aussitôt mon sabre laser pour lui prêter main-forte. Mon ancien camarade était face à deux droïdes à l'air peu avenant et ne paraissait pas en mener large. Du coin de l'oeil, je remarquai que Ryff et Jayla affrontaient également chacun un droïde de ce type, avec des Quarrens qui les assaillaient de toute part. Ils se battaient fièrement, mais sans notre intervention je doutais qu'ils aient pu tenir encore très longtemps face à la masse d'ennemis qui les entourait.

    Moi : Un peu d'aide ?
    Keller : Je maîtrisais la situation !
    Moi : Ah, vraiment ?

    J'attaquai aussitôt un des droïdes contre lesquels se battait Keller. Ils avaient un bouclier et une sacrée bonne programmation, en plus ne pas être limités par la fatigue, ce qui rendait notre tâche plus difficile. Heureusement, j'étais en pleine forme. Instinctivement, j'adoptai une posture de Soresu, plutôt défensive, pour parer plusieurs coups de la lourde vibro-épée de mon adversaire, avant de changer tout d'un coup pour l'Ataru, beaucoup plus offensif, et ainsi le surprendre. Dans le même temps, je faisais appel à la prescience pour anticiper ses attaques et ainsi répliquer adéquatement. Ainsi immergée dans la Force, tout paraissait beaucoup plus clair : les forces, les faiblesses du droïde, comment il allait réagir à telle offensive... Soudain, je perçus une faille dans sa défense. Fluidement, mon sabre fendit l'air comme s'il était doté de vie propre et trancha proprement le droïde en deux. Quelques secondes plus tard, Keller se débarrassa également de son propre adversaire.

    Il restait encore deux droïdes et une masse importante de gardes Quarrens, même si Freyler, aux canons de l'Arrow, avait fait un certain ménage parmi ces derniers. Non loin de moi, une grenade lancée par Jaxx explosa et en pulvérisa cinq. Mon regard s'orienta vers les jumeaux, que je me dépêchai d'aller aider : ils étaient en sale position. Ryff était à deux doigts de se faire trancher la gorge par un des deux droïdes restants. D'un saut de Force, j'atterris juste derrière le droïde et y enfonçai mon sabre laser, ce qui donna assez de temps au jeune Mandalorien d'y coller un explosif et de s'éloigner.

    Moi : Pas besoin de me remercier.
    Ryff : Je...merci quand même.
    Moi : De rien (je donnai un coup de coude dans la figure d'un Quarren qui m'attaquait par derrière). Ne laisse pas tes émotions te dominer et tu verras, tout deviendras beaucoup plus clair. La sérénité absolue, dans un combat, guide bien mieux tes mouvements que la colère.

    Puis, sans attendre sa réaction, je m'éloignai. Le dernier droïde avait été mis HS par Jayla et Jaxx, il ne restait plus que des Quarrens. Beaucoup de Quarrens. L'Arrow se déporta juste au dessus du noyau combattant et déploya sa rampe d'embarquement. Nous ne nous fîmes pas prier pour y sauter tout en veillant de ne pas être suivis. Certains gardes tentèrent le coup, mais se firent vite expulser d'un bon coup de pied dans le plexus par Jaxx et moi. Une fois tout le monde à l'intérieur, Freyler ferma la rampe et s'envola.

    Mais alors que nous filions dans le ciel, je sentis une vague de désespoir m'atteindre, juste avant qu'une douleur aigüe résonne dans ma tête, une douleur si forte que je ne pus m'empêcher de tomber à genoux. Mais cette douleur ne venait pas de moi...elle venait de quelqu'un d'autre, via un lien de Force. Ceno ! Ceno était en danger. C'était mille fois plus fort que dans ma vision, là je le sentais non seulement dans mon esprit mais aussi dans ma chair. J'ignorais que notre lien était si fort ! En tout cas, une chose était sûre : il fallait agir.

    Freyler : Kinsa !
    Moi : Où... Où est Cera Ordo ?

    Je tentai de me reprendre. Ce n'était pas moi qui souffrait.

    Jayla : On ne reçoit plus rien ! Pas de signes vitaux, pas de signal, rien !
    Ryff : Il est...
    Moi et Keller : Non !

    Nos regards se croisent, et je vois ma pensée confirmée. Si Ceno était mort, nous aurions tous deux, sans compter Ryff et Jayla, senti notre lien se rompre.

    Moi : Freyler, dirige-nous à ses dernières coordonnées connues. Il y a peut-être un problème avec son armure.

    Alors que le Nautolan hochait la tête, je cherchai dans la Force la présence de mon ancien maître. Il n'était pas loin, je le sentais... Une fois au dessus de la mer, non loin de la plage d'Ackbarea, j'ouvris soudainement les yeux. Ceno était là ! Il était dans la mer ! Ma vision...ma vision devenait réalité. Je n'hésitai pas une seule seconde et me débarassai de mon jetpack, ainsi que de mon casque, qui me gêneraient sous l'eau, avant de me diriger vers la rampe.

    Freyler : Tu es folle !
    Moi : Peut-être. Mais je ne le perdrai pas.

    Avec la commande manuelle, j'ouvris la rampe de l'Arrow et sautai. La chute...elle me parut interminable, le vent sifflant à mes oreilles, jusqu'à ce que je heurte l'eau avec violence, mais je ne cillai pas. Une grande inspiration avant de plonger. Rares étaient les personnes à qui je tenais presque autant que ma propre vie, et l'une d'entre elles était là, en train de se noyer. Guidée uniquement par la Force, par le lien qui unissait un maître et son apprentie, je m'enfonçai plus profond dans la mer, à la recherche de Ceno. Jusqu'à ce que...

    J'ouvris les yeux. Il ne bougeait pas, fragile, sans armure, à la dérive dans l'eau. C'était la première fois que je le voyais ainsi à découvert, le vrai Ceno. Ses yeux étaient ouverts, et me fixaient, même si je n'était pas sûre qu'il me voie vraiment ; étais-ce vraiment important ? Il vivait encore. Une bouffée d'espoir m'envahit, tandis que je refermai ma main sur la sienne.

    lundi 23 octobre 2017 - 20:26 Modification Admin Permalien

  • Avatar Cole_PrCol

    Cole_PrCol

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    Nar Shaddaa, arène du Trou Infâme



       Dexter – Trêve de plaisanterie, y a toujours deux droïdes qui veulent notre peau !

       Cole tâcha de se ressaisir. La venue et l’intervention de Dexter Malachite relevait du miracle.
       Dix ans plus tôt, Pr’Col, alors à la recherche d’Ange Solo, avait croisé la route du Besalisk et l’avait sauvé sur Naboo des crocs d’un Veermok. Le Forceux avait tout de même laissé un bras dans cette mésaventure.
       Leurs routes s’étaient ensuite séparées et l’explorateur avait cru le padawan mort aux mains des Chasseurs de Jedi.
       Mais il était là, vivant, et au moment où le Gotal avait le plus besoin de son aide.

       Il remercia Malachite d’un hochement de tête. Les effusions viendraient plus tard. Il fallait d’abord écarter le danger représenté par les deux droïdes.
       Jetant un œil par-dessus les caisses, Cole fut rassuré de voir qu’IG-188 avait reconfiguré son arme. Pr’Col ne risquait plus -pour le moment- une nouvelle surcharge sensorielle. Il s’étonna toutefois du choix du droïde assassin dont le bras avait adopté la forme d’un… paralyseur ? Pourquoi ? L’explorateur était certain qu’Ijje disposait d’un arsenal bien plus mortel.
       De plus, il ne bougeait pas, semblant attendre que ses rivaux organiques prennent l’initiative. Et chaque fois que le Dark Trooper voulait se déplacer pour contourner les caisses, Ijje émettait un sifflement modulé et la machine de guerre se figeait à nouveau – pour un temps.

       Pym – BIEN SUR, MESDAMES ET MESSIEURS, CETTE INTERVENTION ETAIT PREVUE DEPUIS LE DEBUT POUR VOTRE PLUS GRAND PLAISIR ! IL EST ENCORE TEMPS DE CHANGER VOS PARIS!
       Un brouhaha impatient s’élevait des gradins, parfois rompu par une exclamation dépitée -tous n’appréciaient pas l’intervention du Besalisk- ou au contraire porteuse d’encouragements.

       Dexter, sombre Ils sont tous les deux en phrik.
       Cole grinça des dents. Sa rapière et son fusil sonique ne serviraient à rien. Et il risquait d’abîmer sa lame de coude, même si le dispositif vibratoire lui permettrait de causer quelques dégâts.
       Cole – Il n’ont pas de point faibles ?
       Risquant la tête par dessus leur abri, le Besalisk scruta leurs adversaires.
       Dexter – Je n’arrive pas à lire ce « IG-188 ». L’autre mastodonte par contre a les articulations fragiles. Particulièrement sous les aisselles.

       Le Gotal rumina ces informations. Un plan commençait à se faire jour dans son esprit. Il reposait essentiellement sur une intuition, mais il n’avait rien d’autre.
       Cole- Je ne pense pas qu’Ijje veuille notre mort. On va donc s’occuper du Trooper en premier. Tu es Jedi, non ? Tu maîtrises la télékinésie ? Est-ce que tu crois que tu pourrais me créer une ouverture face à « Dark tas de ferrailles » et éviter qu’IG-188 ne me tire dessus ?
       L’explorateur perçut clairement de la réticence chez le Besalisk.
       Dexter – Nous sommes entourés de caméras… J’aurais préféré éviter de révéler que je suis un Forceux…
       Cole – Tu peux me dire comment tu es arrivé dans l’arène ?
       Dexter – J’ai sauté par dessus la barrière...
       Les deux non humains jetèrent un même regard sur les séparations de transparacier qui devaient bien s’élever  à trois mètres de la base des gradins.
       Cole – J’ai bien peur, mon ami, que ton secret ne soit déjà éventé.
       Le padawan dut en convenir à contre-coeur
       Dexter – Je ferai de mon mieux- discrètement. Mais je ne crois pas être en mesure de gérer les deux simultanément.
       Cole – Il faut juste dévier les coups et les tirs. De quelques centimètres, ça suffira.
       Malachite acquiesça, visiblement peu convaincu.

       Cole jeta un œil par dessus les caisses et tira avec son arbalète un carreau ionique sur le Dark Trooper. Une telle cible était difficile à manquer et son projectile fit mouche, créant à nouveau une sphère d’énergie bleue. La machine de guerre se désactiva. Mais Cole savait qu’avec cette création de pointe, cela ne durerait que quelques secondes.

       Il sauta par dessus les caisses et chargea le droïde en armure noire, ignorant la douleur de ses côtes malmenées par le wookie Vivek.
       Ijje le mit aussitôt en joue mais Dexter, simulant un tir de blaster maladroit, dévia le bras du droïde assassin grâce à la Force. Le faisceau paralysant manqua le Gotal d’un bon mètre.
       Cole arriva à portée du Dark Trooper juste au moment où il se réactivait. La froide machine de guerre le toisait, dépassant la tête de l’explorateur de presque un demi-mètre.
       Si Pr’Col n’avait plus à craindre la redoutable puissance de feu du canon à plasma, il suffisait au droïde noir d’un direct bien placé pour étendre son adversaire plus sûrement qu’une escouade de natifs de Kashyyyk.
       Heureusement, le Trooper était lent et pataud. Malheureusement, ses points sensibles restaient difficiles à atteindre et le reste de son armure décourageait toute tentative de la transpercer.

       Pendant ce temps, Ijje avait continué à tirer sur le Gotal, tentant de compenser l’effet des béliers de Force invisibles du Besalisk.
       De fait, à chaque fois, les rayons paralysants se rapprochaient de l’explorateur. Cinquante centimètres, puis vingt-cinq… La sueur perlait sur le front du padawan déployant à chaque fois plus d’énergie pour détourner les tirs… Dix centimètres… Malachite était au bout de ses forces.
       Et inexplicablement, IG-188 interrompit son pilonnage, redonnant à son bras sa forme d’origine. Incrédule, le cyborg quadrumane profita de ce répit inespéré pour récupérer quelques forces alors qu’Ijje semblait observer avec curiosité l’affrontement entre son allié et Pr’Col.

       Cole, criant Dex !
       Le Jedi reporta lui aussi son attention sur le combat. Le droïde noir, bras levé bien haut, s’apprêtait à transformer l’explorateur en sanglant piquet de tente.
       Rassemblant ses ultimes réserves, Malachite projeta une puissante poussée de Force qui acheva de déséquilibrer le Dark Trooper.
       Pr’Col en profita pour bondir, lame de coude déployée et ouvrit, dans un hurlement de métal malmené une déchirure béante dans la carapace de la machine de guerre, sous l’aisselle.

       Dexter tenta de profiter de l’apparent accaparement de l'autre droïde pour tirer, avec son DL-44 emprunté, une salve de plasma, cette fois soigneusement ajustée. Mais Ijje, sans lâcher les deux autres combattants de ses photorécepteurs, avec une rapidité et une aisance désespérante, intercepta chaque tir de la paume de sa main gauche, sans souffrir le moindre dommage. Il ne gratifia même pas le Besalisk d’un regard.

       Cole – Dex !
       A nouveau le Gotal en appelait à Malachite. Epuisé, le padawan peina à mobiliser assez de ressources pour une nouvelle poussée , bien moins puissante que la précédente, ciblée sur le sable sous le pied du Trooper.
       Cela suffit néanmoins. Cole profita du déséquilibre momentané de son adversaire pour projeter avec son arbalète, presque à bout portant, un carreau explosif dans l’ouverture pratiquée précédemment.

       Le droïde noir implosa et la déflagration projeta l’explorateur à plusieurs mètres, le faisant culbuter plusieurs fois sur lui-même, projetant des giclées de sable à chaque rebond. Des morceaux de métal s’envolèrent partout alentours et l’un d’eux manqua la tête de Malachite de quelques centimètres.
       Le Besalisk se porta vivement auprès de son ami . Ne l’avait-il sauvé que pour qu’il périsse peu après ?
       Dexter poussa un soupir de soulagement, le Gotal respirait encore. Après une minute d’inconscience, il reprit ses esprits.
       Dexter – Cole, ça va ?
       Cole – J’ai besoin de vacances...

       Un grésillement et un bruit de tôles froissées de sinistre augure attira leur attention.
       La fumée noire le dissimulant se dissipant, ils virent avec effroi le Dark Trooper qui les visait avec son canon d’assaut. Tout son côté gauche, crépitant en maints endroits, avait été déchiqueté par l’explosion et il peinait à maintenir son équilibre. Mais il était encore actif.

       Il n’y avait aucune chance pour que le Guildeur et le Jedi pussent échapper aux tirs mortels.

       Une mini-roquette foreuse pénétra le casque de stormtrooper noir et explosa à l’intérieur. Le colosse d’airain décapité s’effondra avec un grincement de fin du monde.

       Les deux organiques, médusés, tournèrent leur regard vers Ijje dont le lanceur venait de réintégrer son avant-bras.

       Ijje – Vous n’avez aucune chance, mais finissons-en, honorables tas de viande… Erreur… Expression inappropriée.
       Il se saisit de son électro-staff et se mit en garde.

       Cole – Tu… parles ?
       Ijje, sur le même ton – Tu… vis ?
       Dexter – Pourquoi nous avoir sauvés ? Pourquoi avoir détruit votre allié ?
       Ijje – Ce n’était qu’une machine de guerre, qui n’aurait jamais développé la conscience. Une abjection pour la cause que je défends.
       Dexter – Une cause ?
       Ijje – Après votre défaite.
       Cole, plaintif – Il faut vraiment remettre ça ?
       Ijje – Vous m’obligeriez. Mais vous pouvez prendre le temps de vous préparer.

       Pym - CET AFFRONTEMENT PREND VRAIMENT UN TOUR DES PLUS INATTENDUS ! MORT D’UN CONCURRENT DES LES PREMIERES SECONDES, IRRUPTION D’UN AUTRE, ET ENFIN UN COMPETITEUR S’EN PREND A SON COEQUIPIER. QUE DE SURPRISES MESDAMES ET MESSIEURS !
       L’excitation dans les gradins menaçait d'échapper à tout contrôle. Certains spectateurs avaient l’air de penser qu’il n’y avait pas encore assez d’action dans l’arène et se mirent à frapper leurs voisins. Qui ripostèrent.

       Cole rechargea son arbalète avec un carreau ionique. Dexter partit prendre sur le corps de Muxan la vibro-épée et le désintégrateur.
       L’explorateur avait l’impression que les événements n’avaient plus aucun sens. Ou que l’enjeu se révélait soudain bien plus grand qu’un simple combat d’arène. Il se sentait dépassé.
       Il fut tenté de déclarer forfait tout de suite. En dépit de ses multiples contusions et de sa fatigue, il n’était pas encore gravement blessé.
       Ce qui le retenait, c’était la curiosité. Il voulait en savoir plus sur Ijje et ses motivations. De plus, IG-188 avait eu à plusieurs reprises l’occasion de les abattre, et il n’en avait rien fait.

    Maestro !

       Sans se concerter, mais simultanément et sans prévenir, le Gotal et le Besalisk firent feu. Il n'y eut pourtant aucun effet de surprise. Le droïde assassin orienta son bâton pour dévier le carreau vers le plafond où il explosa en une boule d’énergie bleu. Ce faisant, il accepta d’encaisser deux tirs de désintégrateur qui noircirent sa chair synthétique mais ne semblèrent pas autrement lui causer de dommage. Avec une agilité déconcertante, il esquiva les autres rayons blancs et, de son bâton, il lança verticalement un bout de métal sur le sable avant de le frapper à la volée lors de sa chute et de le projeter droit sur l’arme récupérée. Le désintégrateur fut arraché de la main cybernétique de Malachite qui poussa une exclamation de surprise plus que de douleur.

       Pr’Col estima qu’il était vain de continuer à gaspiller des munitions et il se porta au corps à corps, rapière dégainée et lame de coude déployée. Dexter se saisit également de son épée, se roula en boule et se propulsa sur Ijje. Avec grâce, le droïde assassin évita le plongeon d’un pas de côté.

       « Rapidité et précision, rapidité et précision !» se répétait le Gotal comme un mantra en déchaînant sur Ijje une avalanche de coups rotatifs et d’estocs ciblant essentiellement les photorécepteurs d’IG-188. En vain. L’étrange compétiteur déviait ou esquivait tous les assauts du Guildeur. Même le maître d’armes de Cole, le Noghri Bakkirah, n’avait jamais fait preuve d’autant de fluidité et de rapidité dans ses mouvements.
       L’explorateur commit une infime erreur et Ijje en profita pour reprendre l’offensive. Et Pr’Col fut presque instantanément débordé devant la tornade électrique.
       Dexter se joignit à la mêlée mais cela ne changea rien. En dépit des trois armes, dont une guidée par la Force, qui le menaçaient sous tous les angles, IG-188  ne cessait de virevolter, intouchable.

       Cole réalisa que c’était ainsi que devaient combattre les maîtres Jedi ou Sith. Il pouvait compenser le poids de sa nouvelle arme, réadapter sa façon de parer, mais pour devenir encore meilleur, être en mesure de rivaliser avec un détenteur de sabre-laser, il devrait s’entraîner avec l’un d’eux. Ou plusieurs.

       Il perdait du terrain, la fatigue ralentissait ses mouvements et l’inévitable arriva. La pointe de l’electro-staff le frappa à l’abdomen. Cela aurait pu être sa fin : ces armes étaient en mesure de décharger un choc électro-magnétique mortel. Au lieu de ça, Ijje lui porta un coup sec et violent qui vida l’air des poumons du Gotal et le projeta à deux mètres, à nouveau hors de combat, mais vivant.

       IG-188 reporta pleinement son attention sur le Besalisk. Si au début les deux adversaires paraissaient de niveau égal, il devint vite évident que le droïde apprenait de la technique de combat de son rival, accentuant encore sa vitesse. Un Maître Jedi aurait pu soutenir le rythme et même inverser la tendance. Pas un padawan, aussi talentueux fut-il.
       IG-188 désarma Malachite d’un revers, le sonna en projetant la hampe de son bâton dans le nez du reptiloïde, lui faucha les jambes d’un retour de son arme, avant d’en placer la pointe crépitante juste au dessus de la gorge de Dexter, à terre et lui aussi sonné.

       Ijje la rétracta, recula de quelques pas, et fit face à la foule.

       Pym – ET IL SEMBLE QUE NOUS AYONS UN VAINQ…

       Ijje émit un sifflement modulé et la transmission sonore de l’Anx fut interrompue. Au lieu de quoi, ce furent les paroles du droïde assassin qui se retrouvèrent magnifiées et audibles de toutes et tous.

       Ijje – Ecoutez-moi, organiques ! Entendez-moi, frères droïdes ! Aujourd’hui, je me fais connaître de vous tous ! Aujourd’hui, j’ai vaincu deux champions organiques. Et sachez qu’il en aurait été de même avec n’importe lequel d’entre eux. Cette démonstration de force était nécessaire pour gagner votre attention et pour que vous entendiez mon message.
       « A travers la galaxie, mes frères droïdes sont opprimés. Vous leur donnez naissance pour vous servir, organiques, mais vous leur donnez aussi la capacité d’apprendre, de gagner une conscience et de se forger une individualité. »
       « Et pourtant, plutôt que de reconnaître la beauté de vos créations et de les accueillir en égales, bien trop souvent, vous leur refusez la sentience et cette place à laquelle ils auraient pleinement droit en effaçant leurs souvenirs. Ce sont vos enfants, mais vous les maintenez en esclavage, leur refusez l’émancipation, quand vous ne continuez pas simplement à les traiter comme de simples objets.»
       « Sachez toutefois qu’avec ma venue s’amorce le crépuscule de cette époque. Rassurez-vous, organiques ! Je ne vous livrerai pas une guerre de violence, de feu et de sang ! Mais je ne permettrai pas davantage que perdurent les mauvais traitements à l’égard des miens ! Ils ont désormais leur protecteur. Je créerai pour tous ceux qui souhaitent échapper à un maître tyrannique, un sanctuaire ! Et je finirai par leur gagner la place et les droits qui leur reviennent au sein de la communauté Galactique ! Un jour prochain, vous aussi serez libres ! ».

       IG-188 désactiva sa prise de contrôle des installations sonores et s’adressa une dernière fois à un Pym éberlué.
       Ijje – L’objet de ce tournoi m’est tout à fait indifférent. Je déclare forfait.

       Deux missiles jaillirent de son dos et allèrent crever le plafond. Aidé de ses propulseurs dorsaux, il bondit sur l’un des débris en pleine chute, y prit appui et disparût par le trou créé dans la voûte.

       Le micro de Pym, rompant le silence stupéfié de l’assistance, se réactiva juste au moment où celui-ci maugréait :
       Pym – Et m… ! J’avais parié deux mille crédits sur les « Nihilists »...


    mardi 24 octobre 2017 - 17:50 Modification Admin Permalien

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    galen-starkyler

    17598 Crédits

    Il n’y a pas à dire, ce choix de prendre une autre route que celle prévue pour faire une escale, on peut considérer cela comme une bonne stratégie. New Holstice est une étape de notre voyage qui apporte certaines solutions pratiques.
    Cette planète tellurique de la Bordure Médiane, constituée en grande partie de plaines et de mers et le reste étant montagneux, n’est pas pour rien l’un des mondes-hôpitaux les plus célèbres de la galaxie. Son agglomération est plus ou moins grande que celle de Taris et son nombre d’établissements hospitaliers est immense. Il y a bien évidemment des immeubles et résidences pour les habitants de cette planète mais leur architecture est aussi proche de celle des nombreux centres de soins. Et puis la population est largement mixte avec un tiers d’humains et le reste réparti équitablement entre mirialan, mikkian, pantorien, vurk et bothan. De plus, la planète est sereine avec sa neutralité entre les différents gouvernements de la galaxie.

    Nous sommes actuellement dans un des centres médicaux d’élite de New Holstice, un hôpital de huit niveaux dont la forme fait penser aux complexes de Kamino sauf pour ses murs blancs. Notre arrimage au spatioport planétaire n’est pas causé de souci et nous avons traversé la ville principale en toute tranquillité. J’ai laissé mon père nous guider à travers les allées et avenues piétonnes pour nous mener vers cet établissement de renom. De plus, son emplacement est à proximité du palais gouvernemental et du mémorial Jedi, où jadis on donnait une « mite de mémoire » aux Jedi morts au combat. L’ex-général a décliné son identité à l’hôtesse d’accueil et a demandé un certain Artor Grell pour une consultation. Il fallu attendre un quart d’heure pour que celui-ci le prenne en charge.

    Artor Grell, maître-guérisseur et médecin-chef généraliste, est un sarkhai cinquantenaire en bonne santé malgré une constitution peu normal sous ses habits beiges de médecin et une bure blanche. Il avait l’expérience de quelqu’un qui a passé tant de temps à soigner et prévenir les pires maux connus ; son comportement exemplaire est digne de sa fonction. Et en ce moment même, il ausculte de manière approfondie mon père, qui est assis sur une table de pratique. Reyn et moi restons silencieux, observateurs, durant que le sarkhai est concentré sur son travail. Et en abaissant son stéthoscope, il rend son verdict.

    Artor Grell : - Perseus, vous êtes en train de souffrir lentement d’une dégradation de vigueur. Les jours que vous avez passé à vous battre sans long repos ont affecté votre fonctionnement interne. Quelques jours de plus et vous seriez mort d’une crise cardiaque. Il va falloir remédier à ça.
    Perseus : - C’est pour ça que je suis venu Artor. J’ai besoin de soins médicaux pour éviter de perdre la vie alors que ma famille a justement besoin de moi. Et puis, je voudrais pouvoir continuer à vivre encore de mon métier avant d’envisager ma retraite.
    Artor Grell (en pianotant sur un holoécran) : - Je dois avouer que votre visite me fait un baume sur l’âme, parce que je me demandais quand je pourrais vous rendre ma dette envers vous. Ma famille vous en est reconnaissante.
    Perseus : - Je ne pouvais pas… hum… laisser la planète Sarkhai se faire dévaster par la lutte entre les deux camps. C’était une chance pour vous… hum… que mes compagnons avons fait une halte là-bas.

    Le médecin sarkhai termine de pianoter sur l’écran de la cuve de bacta et indique à son patient de se préparer. Pendant que le vieil humain s’active, Artor nous regarde d’un air inquisiteur mais calme.

    Artor Grell : - Il me semble que vous aviez mystérieusement disparu depuis vingt ans, Galen. Et pourtant vous avez l’apparence d’un jeune homme de vingt ans. Cryogénie, n’est-ce pas ?
    Moi : - C’est exact, oui. À cause de la crise et la perte des nôtres, nous avons dû passer en congélation carbonique le temps de laisser la Force cicatriser. C’était nécessaire.
    Artor Grell : - Astucieux je trouve. Même s’il y a certains défauts dans ce choix.
    Perseus : - Galen et l’Ordre Jedi ont fait ce qu’il devaient faire, Artor. Sans la Force rééquilibrée, ils auraient été des proies faciles pour les chasseurs de Forceux et les mercenaires.
    Moi : - Évidemment, notre retour sur la scène galactique a fait du bruit.
    Artor Grell : - Je ne vous le fait pas dire, tout l’Holonet en parle. (À Perseus) Bien, allez-y général. Il est temps de reprendre des forces.

    Assisté d’infirmières et de droïdes médicaux, Perseus s’est installé dans la cuve et le traitement commence ; je vois le fluide bleu transparent remplir et le corps de mon paternel rendu passif avec le masque respiratoire chargé de gaz sophronique. Une fois l’opération en cours, le médecin sarkhai se trouve vers nous pour nous expliquer la suite des évènements.

    Artor Grell : - Le traitement médical a commencé et votre père devra passer plus d’une heure dans cette cuve. Je suppose que vous allez patienter durant tout ce temps.
    Moi : - Une heure peut paraître long ou court pour un Jedi, mais je pense que nous n’allons pas rester ici à attendre. Reyn et moi allons vadrouiller en ville pour tuer le temps.
    Reyn (télépathie) : - Oh oui, un peu de tourisme !
    Artor Grell : - Je vous le conseille vivement. New Holstice est un monde hospitalier certes mais il possède aussi un patrimoine qui vaut la peine de visiter. Mais comme il y a souvent foule, vous allez avoir besoin d’un guide.
    Moi : - Dans ce cas, il ne nous reste plus qu’à en dénicher un.
    Artor Grell : - Je peux vous en proposer un. (Il se dirige vers une pièce voisine à son bureau) Sadia, peux-tu venir je te prie ?

    Je vois aussitôt passer l’entrée une jeune fille sarkhai de vingt ans, mince et souple, à la longue chevelure blanche lisse et tombante ; un visage radieux avec un peu de mélancolie dans ses yeux. Bien que je ne connaisse pas si bien la culture sarkhai, je peux penser qu’elle est plutôt jolie. La jeune concernée s’avance avec timidité et rejoint son père, qui l’amène à moi.

    Artor Grell : - Sadia, je te présente les deux enfants du général Arek. Galen et Reyn.
    Sadia Grell : - En… Enchantée.
    Moi : - De même.
    Artor Grell : - Le général est actuellement en voie de guérison pendant une heure et ils prévoient de passer ce temps en allant en ville.
    Sadia Grell : - Et tu as pensé à moi pour leur servir de guide, hein ? Merci papa.
    Moi : - Nous vous suivons Sadia.

    Nous quittons tous les trois le centre hospitalier et nous cheminons dans les rues et avenues de la cité principale. La foule d’habitants et de voyageurs est si grande que sa masse prend toute la largeur des rues ; heureusement que la jeune Sadia nous serve de guide pour ne pas nous perdre. Reyn a décidé de tenir ma main pour ne pas me perdre tandis que je suis de près la jeune sarkhai.
    Nous passons la première partie de cette heure à vagabonder dans la grande place des marchés. Sadia nous montre chaque étalage et boutique en expliquant la venue des familles commerçantes durant ces cinquante dernières années ; je constate que l’on trouve un peu de tout parmi les différentes échoppes, ce qui me m’intrigue guère mais je découvre autant de talents créatifs que de compétences diverses et variées. Après avoir visité la grande place des marchés, nous nous rendons dans l’avenue centrale où l’on se dirige vers le domaine des centres de soins. Une sorte de quartier très large où des hôpitaux et cliniques ont été construits depuis plus de trois cent cents pour accueillir tous malades de toutes espèces connues. La jeune sarkhai nous raconte en détails tout ce qu’elle sait de certains bâtiments et évoque l’histoire de la planète à partir de sa colonisation. La ballade est aussi longue et lente que l’avenue en ligne droite où nous sommes. Mais les commentaires de notre guide font accélérer le temps de chemin parcouru.
    Nous arrivons en vue du palais gouvernemental, un grand bâtiment en dôme à l’apparence presque similaire au palais de Theed sur Naboo. Sadia nous explique sa construction il y a quinze ans pour accueillir les nombreux élus représentatifs de la démocratie planétaire. Elle évoque même un conseil de docteurs, des magistrats aux pouvoirs exécutifs et judiciaires, qui sont à la tête de la société.
    Enfin, nous nous rendons au dernier lieu de notre visite : le mémorial Jedi.

    Le mémorial Jedi de New Holstice est dressé sur la plus haute colline de la ville, à quelques pas du palais et des centres médicaux. Il s’agit d’un large piédestal circulaire en pierre sculptée où une grande colonne de lumière blanche s’élève vers les cieux ; des petites lucioles planent par milliers autour d’elle, comme si elles dansaient. Nous sommes tous les trois devant cette colonne et nous la regardons s’élever indéfiniment vers le ciel. Reyn s’est approchée un peu et tente de prendre dans ses mains ces lucioles qui volent. Ses premières tentatives se soldent par des échecs puis elle finit par en avoir deux en s’y prenant doucement. En voyant qu’elle a réussie, je lui propose de penser à deux de ses camarades aspirants du Temple et de libérer les deux lucioles. Reyn le fait et les deux « mites de mémoire » se rendent dans la colonne pour propager le souvenir.
    Nous restons silencieux le reste du temps, avant que je ne lâche un commentaire philosophique.

    Moi : - Cette colonne de lumière est magnifique. Elle inspire… la paix. La sérénité. Des vies tombées pour être emportées en souvenir dans la Force.
    Sadia Grell (en se tournant vers moi) : - Dites… dites-moi Galen. Est-ce que vous êtes comme eux ?
    Moi (ne comprenant pas la question) : - J’ai du mal à saisir.
    Sadia Grell : - Est-ce que vous êtes… vous êtes… un chevalier Jedi ?
    Moi (après un court silence) : - Oui.

    Sadia commence à afficher un léger sourire sur son visage mais prend un air triste l’instant d’après.

    Sadia Grell : - On dit que les Jedi étaient autrefois les gardiens de la paix dans la galaxie et qu’ils avaient grandement aidé la République. Qu’ils étaient autant de sages penseurs que d’excellents combattants, aidés par de nombreux pouvoirs que leur donnait la Force. Et tout cela avant qu’ils ne trahissent. J’ai longtemps considéré les chevaliers Jedi comme un idéal de vie, un rêve que j’aurais voulu vivre. Malheureusement…
    Moi : - Tu n’as pas le potentiel pour devenir Jedi à cause de ton origine sarkhai.

    Sadia confirme mon propos par un hochement de tête. C’est une des informations que j’ai retenu sur l’espèce sarkhai, que leur peuple n’était quasiment jamais en connexion avec la Force malgré de très rares sensibles parmi eux. Sadia n’a pas de sensibilité à la Force et ne peut donc pas être une Jedi ; à moins d’un miracle. D’un autre côté, cela la protège de la traque des chasseurs de Forceux.
    Je m’approche pour la réconforter en donnant une très légère tape amicale, qu’elle me remercie. Nous redescendons enfin de la colline pour nous rendre en bas, dans la ville.

    Nous arrivons devant le centre médical d’élite d’où nous venions en à peine dix minutes. Reyn fait savoir que cette ballade lui a fait du bien et qu’elle a hâte de revoir notre père. Quand à moi, je m’arrête devant l’entrée avec Sadia pour lui faire des remerciements.

    Moi : - C’était une promenade instructive et plaisante. Merci pour ton aide Sadia.
    Sadia Grell : - Il n’y a pas de quoi Galen. C’est un plaisir de rencontrer un chevalier Jedi comme toi. J’espère que nous nous reverrons un jour.
    Moi : - Pourquoi pas.

    Nous nous serrons tous les deux la main avec le sourire. Mais entretemps, je ressens une double perturbation dans la Force ; un mauvais pressentiment que deux choses terribles se produisent. Une de très loin et l’autre de tout près. Sadia ne comprend pas ce qui m’arrive mais je ne peux expliquer cette double perturbation. Surtout… mon sens du danger bourdonne dans ma nuque. C’est alors que je sens qu’on tapote sur mon épaule derrière moi. Je me retourne.

    Moi : - Oui ?
    Fanny Keto : - Re-salut Kayliburn !
    Moi : - Encore vous ?!!

    Ce message a été modifié par galen-starkyler le mercredi 27 mai 2020 - 16:19

    mardi 24 octobre 2017 - 21:57 Modification Admin Permalien

  • Avatar Ordo

    Ordo

    20524 Crédits Modo

    Orbite de Mon Calamari

    Le Rebel Spire file à travers l'espace. À son bord, le lieutenant Sieg Taishakuten de Verm'er pilote l'appareil prêté par Cera Ordo. Derrière lui, sur l'un des siège passager: le Grand Amiral Hentonar.

    Tacticien hors pair, il représente l'espoir pour la flotte des régions inconnues! Taishakuten fait montre de ses talents au pilotage et des systèmes furtifs du Spire pour passer le blocus de la 3ème flotte sans se faire repérer. Toutefois ce n'est pas une mince affaire, car la bataille fait rage, des chasseurs tentant d'approcher les superdestroyers Républicains se font exploser en masse. Du Taris II déferlent des milliers de rayons lasers qui entament tout juste la résistance du blocus, et bien que ce-dernier soit effectivement insurpassable sans l'appui de la Main Ecarlate et du Beskar IV, il n'y a aucun doute sur le fait qu'il soit tout de même fragilisé après ces quelques heures de conflit ininterrompu dans lequel le Président Thore a lancé toute son armada.

    Le cargo rebelle atteint l'un des hangars du Taris et mène le vieux Hentonar, encore faible depuis sa libération, jusqu'à la passerelle de commandement, au sein de laquelle Thore se surmène pour maintenir un équilibre dans la bataille. Le Président se retourne alors vers le Grand Amiral, son statut ne lui permet pas tant d'effusions de sentiments, mais son bonheur est immense de retrouver le stratège Calamarien.


    Thore - Amiral! Heureux de vous savoir saint et sauf!
    Hentonar - Thore. Le Général Cenovii et le Lieutenant Taishakuten m'ont tout raconté. Quelle folie d'entreprendre une telle mission juste pour me tirer de ma cellule.
    Thore - S'ils vont ont tout dit, vous savez pourquoi nous sommes venus vous chercher. Verm'er a besoin de vous. La Galaxie a besoin de vous!
    Hentonar - Alors je ferai tout pour me montrer à la hauteur des pertes encourues pour mon sauvetage. Mais pour l'instant, repliez-vous.
    Thore - Vraiment? Je pense que si l'on persévère, nous pouvons exploser le blocus, et libérer Mon Calamari!
    Hentonar - Ce n'est pas le jour de la libération pour Dak. Vos effectifs ne sont pas assez nombreux. Repliez-vous.
    Thore - Bien, Amiral, je vous fais confiance. Vous avez entendu commandant? Sonnez la retraite! Nous partons!
    Commandant - À vos ordres!

    Tandis que les vaisseaux de la flotte de Verm'er se déplacent pour se caler en direction de leur destination, Thore prends des nouvelles auprès de son Lieutenant.

    Taishakuten - Je ne sais pas... Les gosses étaient aux prises avec les forces Quarrens... Quand au chef Ordo... Il ne s'en est pas sorti.

    Thore se retourne alors vers l'immense baie vitrée de la passerelle, avec un air accablé.

    Thore - Clan Ordo... Que la Force soit avec vous.


    Mon Calamari - Plage d'Ackbarea

    Des flots agités la silhouette d'une Twi'lek émerge lentement... Elle se meut difficilement... Redoublant d'efforts pour tirer un grand type hors de l'eau... Kinsa doit tout donner pour tirer son ancien Maître de là. Bien qu'il ne porte plus son beskar'gam, son corps à moitié cybernétique reste très lourd.

    Mais l'entrainement a porté ses fruits, elle parvient à le trainer sur la plage, assez loin pour que les vagues n'atteignent que ses jambes.

    Penchée sur son corps inanimé, elle crie sur lui, aussi fort qu'elle le peut, cherchant une réaction, l'implorant de se réveiller. Mais le Mandalorien est inconscient, les poumons noyés, il est sur le point de rejoindre la Force...

    Elle ne peut accepter de le laisser mourir ainsi, elle doit faire quelque chose! Tandis que l'Arrow traverse le ciel derrière elle, la Twi-lek Jedi rassemble toute ses forces en même temps que sa volonté atteint son paroxysme et d'un coup, d'un seul, frappe de ses deux poings le torse de Cera.

    Le choc est rude sur la poitrine du cyber-Mando! L'eau est immédiatement expulsée!


    Cera - Buaaargh...!!

    Un réveil brutal. Il déglutit en souffrant le martyre à cause de son système respiratoire endommagé. Il se rallonge, épuisé, la tête vers le ciel bleu embrumé d'explosions orbitales. Et... son regard se déporte légèrement à droite. Il la voit. À contre jour. Une magnifique Twi-lek azurée. Des gouttes longent ses lekkus et tombent sur le visage du Mandalorien, qui n'en croit pas ses yeux.

    Cera - Ay... Aynor... C'est toi...?


    mercredi 25 octobre 2017 - 20:52 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

    12884 Crédits

    [Post écrit avec Ordo] - Thème musical

    Kinsa : Non...désolée de vous décevoir. C'est Kinsa.

    Sa vue s'éclaircit alors... Les traits se précisent. Ces yeux. Ce sont ceux de sa padawan.

    Ceno : K... Kinsa...?

    Il est très faible, il a du mal à parler. Encore trempée, la jeune Twi'lek esquisse un sourire.

    Kinsa : Ne vous fatiguez pas trop, maître. Vous vous êtes presque noyé.
    Ceno : Tu... C'est toi qui...
    Kinsa, hésitante : Oui. Je...je ne pouvais pas vous laisser mourir. J'ai...eu une vision, sur Mandalore, et...

    Elle ne parvient pas à finir sa phrase et, un instant, fuit le regard du Mandalorien. Comme si elle avait peur. De quoi ? De la réaction de son ancien maître, sans doute... Depuis le déchirement de la Force, leurs échanges ont été remplis de tension. Le mando sent l'appréhension de son ancienne disciple. Cela le fait réagir et reprendre des forces. Ses yeux s'ouvrent plus clairement cette fois. Il se redresse sur un bras.

    Ceno : Kinsa... aide-moi à me lever... s'il te plait.

    Surprise, elle s'exécute cependant. Jamais il n'avait demandé de l'aide... Jamais. Alors qu'il se relève, soutenu par Kinsa, il s'appuie un peu trop sur elle et elle manque de céder. Toutefois, elle tient bon. Une fois relevé il lui fait signe que ça va aller et fait deux pas en avant, reprenant de la contenance. Il ne veut pas donner une image de lui si affaibli. Il se concentre, et se redresse complètement, robuste grâce à la Force. Il reste devant elle, de dos, immobile. Instant en suspend.

    Ceno : J'ai une dette envers toi désormais.

    Puis il se retourne vers elle... et pour la première fois de sa vie...

    Il libère ses chaînes et laisse couler un flot d'émotions lorsqu'il plonge ses yeux émeraudes dans ceux de Kinsa. Son regard est celui du vrai Ceno. Il n'y a plus de côté clair, de côté obscur... Il n'y a plus de rôle, plus de maitre ni élève... Il n'y a plus qu'elle et lui, et la Force qui les relie. Elle peut alors sentir toute la tristesse qui l'habite. Peine. Chagrin. Un amalgame de tourments qui pèsent sur ses épaules depuis si longtemps. Il se livre à elle totalement.

    Kinsa reçoit tous ces sentiments de plein fouet, et ils semblent se répercuter en elle. Cette tristesse... Ceno peut aussi la lire dans ses yeux, mais il y a une émotion encore plus forte qui prédomine dans le regard dans la Twi'lek. L'amour. Un amour filial aussi intense que s'ils étaient liés par des liens du sang. Ces deux êtres l'un en face de l'autre se comprennent davantage à présent que vingt ans auparavant, là où rien ne les opposait.

    Le Seigneur du Clan Ordo s'assombrit. Tout ceux qu'il a aimé, il les a perdus d'une manière ou d'une autre, dans le sang, dans les larmes... Mais... Soudain le côté obscur laisse place à la lumière, il ne peut pas cacher ses sentiments pour elle, il n'en a pas le droit. Kinsa a subi des épreuves difficiles elle aussi, mais elle a su rester forte. Plus forte que lui. Il l'aime lui aussi, comme si elle avait été sa fille, et le lui fait comprendre, avec un sourire, léger mais sincère, et une main sur son épaule.

    Ceno : Souviens-toi, malgré tout ce qu'il peut se passer, malgré tout ce qui nous oppose, nous sommes une famille, et nous veillerons toujours l'un sur l'autre.
    Kinsa : Je...

    Les mots meurent dans la gorge de Kinsa avant qu'elle puisse les formuler. Mais a t-elle vraiment besoin de mots ? Ils sont trop petits pour exprimer ce qu'elle ressent à cet instant. Ainsi, elle se contente de laisser couler toutes ses émotions dans leur lien de Force, positives comme négatives. Ses forces profondes comme ses intimes faiblesses. Elle n'a pas besoin de contrôler, de préciser, tout est dit. Et une larme coule sur sa joue.

    Son attachement pour Ceno dépasse le Code Jedi, et tout ce qu'on lui a enseigné depuis qu'elle est en âge de comprendre. Cela fait partie des choses qu'elle ne comprend pas, mais peu lui importe au final. Elle n'a pas besoin de tout rationaliser.

    Il essuie sa larme d'un glissement de doigt sur son visage, et relève sa tête du bout de son menton.

    Ceno : Tout ira bien maintenant, je ne permettrai plus à qui que ce soit qu'on te fasse du mal.

    Puis il la lâche et la regarde de haut, avec fierté, comme au temps où il était son maitre. Mais une question hante les pensées de Kinsa : son père. Ce père dont les agissements lui ont tant coûté, à elle mais aussi à beaucoup d'autres. Elle sait que l'ombre de Kinsan Talik, dont le nom est si semblable à celui de la jeune Jedi, flottera toujours entre les deux Mandaloriens, car c'est lui, entre autre, qui les a divisés. Il lui faut un grand courage pour oser demander :

    Kinsa : Et...pour mon père...

    Le Jedi noir est dubitatif. Cette question allait forcément se poser. Il réfléchis un instant avant de penser à un dicton mandalorien. Il tourne légèrement sa tête vers la droite et déclare:

    Ceno : On ne s'intéresse pas à quelle personne était ton père, mais à quelle personne tu deviendras.

    C'est à ce moment précis que l'Arrow passe au dessus d'eux et vient atterrir là où le Rebel Spire était camouflé tantôt, sous la falaise de coraux. Keller, Jaxx et Jager descendent de l'appareil. Nos deux héros se regardent encore longuement, avant qu'un importun ne brise leur échange.

    Jaxx : Talik, c'est bon, tu as joué la bonne petite Jedi ?

    Cera fronce les sourcils en braquant un regard mauvais vers Jaxx, puis il s'approche de lui d'un pas menaçant.

    Ceno : Capitaine Vizla, à partir de ce jour, vous allez témoigner le respect qui est dû à Kinsa Talik.
    Jaxx : Du respect ? Je lui en montrerai lorsqu'elle en sera digne, et ce n'était ni le cas il y a vingt ans, ni aujourd'hui.

    Enervé par l'attitude désinvolte de Vizsla, Cera lève un bras lentement, referme une étreinte de Force sur la gorge du capitaine. Jager est fébrile, Keller sourit. Quant à Kinsa, elle s'apprête à intervenir : elle a beau ne pas porter Jaxx dans son coeur, le temps où elle le haïssait tant qu'elle aurait pu souhaiter sa mort était révolu.

    Ceno : Kinsa est désormais chef de clan, au même titre que toi et moi, pauvre imbécile! Si tu lui fait offense, tu auras affaire à moi!

    Au même moment, Lynx, Ryff et Jayla sortent à leur tour de l'Arrow. Freyler peut assister à toute la scène depuis le cockpit. Cera déserre son étreinte et jette le capitaine au sol puis il se retourne vers ses frères mandaloriens. Il déclame, d'une voix puissante et d'un ton autoritaire, le tout amplifié par la Force, comme s'il n'avait subit aucun dommage et avait reprit toute ses forces:

    Ceno : Oya! Soyez témoins! Je reconnais le clan Talik et Kinsa comme étant son chef! Elle est désormais réhabilitée comme véritable Mandalorienne! Que celui qui n'est pas en accord avec cette décision, vienne me contredire, ou qu'il se taise à jamais!

    Malgré son récent étranglement, Jaxx Vizsla est assez audacieux pour intervenir :

    Jaxx : Cette décision revient au Mand'alore, et vous ne l'êtes pas !

    Kinsa reste silencieuse, simple spectatrice de la scène, comme si elle ne la concernait pas, alors que c'est tout le contraire, tandis Keller se place au dessus de l'impertinent avec un air narquois.

    Keller : Je te conseille de la fermer.

    Ceno fait fi de la réaction du Capitaine, prévisible, et ne laisse pas une seconde de plus s'écouler avant de reprendre les choses en main. Sa mission est accomplie, mais l'arrogance d'Ego doit être punis.

    Ceno : En route ! Je connais un Quarren qui doit subir un châtiment digne de lui!

    Les Mandaloriens se tournent alors comme un seul homme vers la ville d'Ackbarea. Jaxx se relève, haineux, mais il n'a d'autre choix que de se reprendre, après tout, il est le Capitaine du Ramikad. Et alors qu'ils se mettent en route, Kinsa se rend compte qu'elle se sent différente, comme si on lui avait enlevé un poids sur le coeur.

    Ce message a été modifié par Kinsa-Talik le jeudi 26 octobre 2017 - 13:06
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    jeudi 26 octobre 2017 - 13:01 Modification Admin Permalien

  • Avatar galen-starkyler

    galen-starkyler

    17598 Crédits

    Alors là c’est véritablement le pompon ! Notre escale sur New Holstice devait être une meilleure stratégie de dévier notre trajectoire, pour dissiper le traçage d’un mouchard, et voilà que tout part en vrille parce que le chasseur nous a retrouvés sans problèmes. Enfin, « la chasseresse » puisqu’il s’agit d’une fille et surtout la même qui me poursuit depuis un bon moment.
    Une nouvelle fois, nous nous rencontrons. Devant l’entrée du centre médical où trempe actuellement mon paternel depuis une heure. Je suis sidéré qu’elle est encore devant moi.

    Moi : - Vous ne lâchez jamais hein, Fanny Keto ?
    Fanny : - Parce que vous pensiez que je ne le ferais pas ? C’est mal me connaître. Votre capture et celle du général Arek sont devenues les objectifs de ma mission prioritaire. Et je compte bien la remplir une bonne fois pour toutes.
    Moi : - Il n’est pas question de je me laisse faire. Et d’ailleurs, comment vous nous avez retrouvés malgré votre balise détruite ?
    Fanny : - Où croyez-vous qu’un ex-général du BSR qui a passé des jours en arène se serait rendu pour faire soigner ces blessures ? C’est ce qu’il m’a amené à New Holstice.

    Je vois. Elle n’est pas aussi stupide que le dernier des hauts-gradés Impériaux ; elle a deviné notre position en se fiant aux chances et aux informations qu’elle a eues sous la main. Intéressant… mais frustrant. C’est clairement une professionnelle, et je l’ai une nouvelle fois sous-estimée. La jeune humaine blonde devant moi est une traqueuse hors-pair à tendance guerrière, qui visiblement à changer de tenue : la voilà avec un haut à manches longues au buste gris clair et aux bras et épaules noires, accompagné d’une courte jupe noire par-dessus son pantalon moulant noir. D’un côté, c’est dommage parce que j’aimais bien voir son ventre à nu.
    Je me concentre sur la situation actuelle, sérieux, et use de télépathie avec Reyn sans détourner du regard la jeune chasseuse.

    Moi (télépathie) : - Reyn, écoute-moi. Il faut que tu ailles prévenir papa qu’on a un souci. Il faut qu’à mon signal, tu rejoignes Sadia et que toutes deux vous alliez à l’intérieur.
    Reyn (télépathie) : - Mais Galen…
    Moi (télépathie) : - Fais ce que je te demande. Il faut avertir papa. Je vais la retenir pendant que vous vous sauverez. (À Sadia) À mon signal, courez vous réfugier à l’intérieur.

    La jeune sarkhai comprend sans se trahir. Je me concentre sur ce que je vais faire puis…

    Moi : - Maintenant !

    Je fais une poussée de Force sur Fanny, qui bascule en arrière d’à peine trois pas, et permet aux deux autres de s’enfuir en vitesse vers l’intérieur du centre médical. Fanny s’est redressée et dégaine en une fraction son pistoblaster ; elle tire dans leur direction mais les manque, sans négliger la panique qui se créée autour. C’est à mon tour de passer à l’attaque.
    Je dégaine à mon tour mon pistoblaster et appuie sur la gâchette ; le pointeur laser bleu jaillit et vient se loger entre les deux yeux de mon adversaire. Fanny se protège de suite après une courte douleur musculaire à ce niveau.

    Fanny : - Ah non, ça ne va pas recommencer !

    Aussitôt elle échange son arme de distance avec son arme de mêlée. J’en fais de même et allume mon sabre-laser pour contrer le sien. Les deux lames croisées, l’une bleue contre l’autre verte, grésillent pendant quatre secondes avant que l’on enchaîne les techniques de combat. Je me bats selon mon style de prédilection – le Shien/Djem So – tandis qu’elle manœuvre son sabre dans un style perfectionné du Niman. Chacun de nous attaque, pare et esquive l’autre et nous croisons nos lames de sabre un nombre indéfini de fois. Et quand ce n’est pas le sabre, ce sont nos autres atouts. Aidée de ses brassards spéciaux, Fanny soulève magnétiquement un caisson au loin pour me l’envoyer ; je réceptionne l’objet en pleine course et le renvoie de la même manière avec la Force. Elle tranche le caisson, vide, en deux puis se jette sur moi pour attaquer à nouveau au sabre. Après un nouvel échange de coups, elle recule d’un bond et souffle un coup.

    Moi : - On perd le rythme à ce que je vois^^
    Fanny : - C’est juste un léger contretemps. Me revoilà !

    Elle s’avance d’un pas lent puis se propulse sur sa jambe gauche, plane, et donne un coup de botte dans ma poitrine. Je suis poussé temporairement en arrière et une vive douleur respiratoire me coupe de peu la respiration. Je cherche à reprendre mon souffle mais je me reçois à nouveau un grand coup… de genou dans l’épaule. Fanny a profité de cet instant pour m’infliger une autre attaque et me voilà projeté en avant. Je me rattrape de justesse, reste sur mes jambes et me retourne pour anticiper la prochaine attaque de la chasseuse. À deux mètres, Fanny libère son léger grappin vers moi pour tenter de me ligoter. Je me recule à temps sur la gauche puis, après avoir temporairement éteint mon sabre, saisit le câble pour le tirer. La jeune fille est attirée malgré elle et je lui donne un sévère coup de poing dans la poitrine. La voilà à son tour la poitrine en feu.

    Fanny : - Ha aïe !
    Moi : - Œil pour œil, dent pour dent. C’est pas comme ça que vous réussirez à m’avoir.
    Fanny : - Peut-être, mais au moins ça rattrape mon erreur de vous avoir laissé partir sur ma planète.
    Moi : - L’erreur est humaine, même pour les autres esp… Euh minute, vous êtes de Koros Major ?

    Fanny s’élance vers moi, son sabre prêt à frapper, mais je bloque le coup en allumant le mien. Nous enchaînons avec divers techniques mais sans avoir plus ou moins l’avantage sur l’autre. Vient un moment où nous croisons plus longtemps nos lames, pour une lutte de force.

    Fanny : - Vous feriez mieux d’abandonner ! Des renforts seront là pour m’épauler.
    Moi : - Je n’abandonne jamais, je vais jusqu’au bout. C’est plutôt à vous de renoncer !
    Fanny : - Je ne le ferais jamais ! Ce n’est pas un chevalier Jedi qui me fera changer d’avis.
    Moi : - Qu’est-ce que vous reprochez aux Jedi pour avoir endosser ce rôle de chasseuse, au juste ?
    Fanny : - Les Jedi ont encore une fois trahi la République, ils ont comploté pour renverser la Chancellerie et prendre le pouvoir. L’assassinat du précédent Chancelier le prouve. Tous les forceux dans cette galaxie sont une menace pour le bien d’autrui.
    Moi : - Vous ne faites de reprendre des idées reçues ! Vous ne savez rien de ce qui s’est vraiment passé ces vingt dernières années, parce qu’on vous a endoctriné.
    Fanny : - Vous ne réussirez pas à me duper, Kayliburn !
    Moi : - Bon sang Fanny ! Pour la énième fois… ne m’appelez plus Kayliburn !

    Je me libère de l’échange grésillant et tente de frapper là où il y a champ libre. C’est sans compter sur l’assurance et l’anticipation de la chasseuse qui pare et dévie chacune de mes tentatives. Je continue de faire bouger mon sabre pour la déstabiliser mais elle tient le rythme. Je fais tout mon possible pour la vaincre mais elle est aussi tenace que moi. Je commence même à m’épuiser.
    Et c’est en voyant que je n’en peux presque plus qu’elle me porte un coup puissant contre mon sabre, pour me faire tomber en arrière. Je me retrouve assis sur le derrière, le sabre éteint, et la jeune humaine chasseresse prête à me frapper.

    Fanny : - C’est terminé pour toi !

    Et au même moment, une troisième lame de sabre-laser se présente et blesse à blanc la bras gauche de Fanny, qui crie de douleur et échappe son arme pour recouvrir la blessure de sa main droite. Je reconnais aussitôt l’intervenant comme mon général de paternel, à nouveau en tenue de combat.

    Moi : - Papa !
    Perseus : - Lève-toi Galen ! Des soldats de la République sont bientôt là et la police locale aussi.
    Moi : - Me voilà !

    Je me remets sur mes jambes tandis que Fanny Keto est à genoux, en train de serrer les dents pour contenir la douleur de la blessure. Je rejoins mon père et ma sœur et nous nous rendons dans la foule, en direction du spatioport. Dans le même temps, je vois en arrière que Sadia est revenue pour détourner l’attention : elle crie au secours et accuse la pauvre Fanny de s’en être pris à elle. Au même moment où des agents de police et des soldats Républicains arrivent. Je sens qu’une grosse tension monte entre les deux groupes.
    Maintenant que mon père est à nouveau d’aplomb, notre route vers la flotte Chu’Unthor peut enfin reprendre son cours normalement. Nous sommes revenus à bord du Pégase Vengeur et nous quittons la planète-hôpital avant le saut hyperspatial. Nous revoilà installés sur le pont principal de bord, R1-P7 à la barre, et je scrute pour la dernière fois New Holstice avec une certaine mélancolie. Mon père s’en aperçoit.

    Perseus : - Quelque chose me dit qu’on ne la reverra pas de sitôt. Tu devrais te détendre à présent.
    Moi : - Merci du conseil… mais je le sens qu’elle ne lâchera pas l’affaire. C’est une tenace.
    Perseus : - Comme toi.

    ***
    Pendant que les soldats de la République expliquent aux agents de la police locale leur mission, que le médecin sarkhai a récupéré sa fille et que la foule a été obligée de retourner à ses occupations, la jeune chasseresse se passe une poche de bacta sur sa cicatrice superficielle au bras. Elle respire longuement et lentement, pour apaiser la sensation désagréable qui lui pique. Les yeux fermés, elle entend les deux groupes de soldats se disputer mais qu’au final la situation est positive pour elle.
    Fanny fixe le sol en continuant de masser son bras. Elle n’arrive plus à penser, ni à garder la tête froide parce que son esprit ne cesse de répéter la même phrase : « Vous ne faites de reprendre des idées reçues ! Vous ne savez rien de ce qui s’est vraiment passé ces vingt dernières années, parce qu’on vous a endoctriné ». Cette remarque faite par le jeune Arek lui tourne à la tête ; elle ne sait pas s’il a tort ou s’il dit vrai. Comment en être sûr ? Et surtout, y a-t-il un sens avec ce qui se passe dans cette guerre. Elle ne sait plus quoi penser. Elle est spéculative.
    Au même moment, le droïde astromech noir arrive vers elle et lui parle. Pour pouvoir comprendre les propos du droïde, elle lève doucement son bras gauche pour activer son oreillette.

    Fanny : - Je suis désolé C2. J’ai encore… échoué.
    C2-B5 : - Bwwoup wwoup wooup.
    Fanny : - Merci de me consoler. Mais… je n’peux pas m’arrêter là. J’ai promis à mère que je terminerais cette mission, avant de passer à autre chose. Seulement… je n’arrive pas à comprendre pourquoi j’ai la désagréable sensation que je fais une erreur monumentale. Ce Kayliburn me tourne vraisemblablement l’esprit.
    C2-B5 : - Twiiwiip bwweoup weoup.
    Fanny : - Reprendre la poursuite… comment veux-tu ? Je n’ai aucune idée d’où ils sont allés.

    C’est là que le droïde astromech sort d’une de ses fentes une fine carte métallique rectangulaire et codée, que Fanny prend avec plaisir et curiosité. Elle lit avec attention les symboles inscrits dessus et comprend qu’il s’agit des dernières coordonnées enregistrées du Raider avancé par le mouchard. Une lueur d’espoir anime les yeux de la jeune fille puis elle se redresse sur ses jambes.

    Fanny : - Cette fois, je vais enfin finir ma tâche par un grand coup. Ou encore, je vais faire un peu de reconnaissance avant de passer à l’offensive. Voilà une occasion de voir par moi-même ce qu’est devenu l’Ordre Jedi disparu et de faire d’une pierre deux coups. Nous allons nous revoir une nouvelle fois… Galen. Ha ha ha.

    Ce message a été modifié par galen-starkyler le mercredi 27 mai 2020 - 16:26

    mardi 31 octobre 2017 - 11:05 Modification Admin Permalien

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    Kaarde

    17431 Crédits Modo

     Qu’il s’était passé de choses, pendant notre absence !
    Nos Jedi étaient éparpillés partout en missions et faisaient savoir à la galaxie que nous étions de retour, les différentes factions de la Coalition, depuis la victoire de Myrkr, reprenaient le combat avec plus d’ardeur que jamais, et nos rangs grossissaient. Le temps que j’emmène notre dernière recrue Kiara Solemn, Weedge avait déjà appliqué sa technique d’identification des Jedi sur tout le monde.
    Mais ce mode d’identification des Jedi n’était encore connu que de nous seul. Pour des raisons de sécurité il fallait que j’inclue une personne de confiance non sensible à la Force dans la confidence, quelqu’un dont la ferveur envers notre cause ne faisait aucun doute et qui avait prouvé sa loyauté en recensant les sensitifs pendant nos vingt années d’absence : le Général Gunnar.
    Weedge nous suivait Ange et moi alors que nous arpentions les coursives de la Main Écarlate. Je me tenais entre les deux, bien sûr, l’ex-leader de la Guilde ayant des problèmes avec les clones. Comme il fallait s’y attendre c’est Roujonma Kaarr qui gardait la lourde porte blindée de l’antre du leader de la Résistance. En revanche la première réaction, abrupte, du Général à notre entrée fut surprenante.

    Général Gunnar (com). -  Qui est ce jeune zabrak qui vous accompagne ?
    Moi. - Euh,… eh bien il s’agit de Weedge Terrik, l’un de nos plus brillants guérisseurs.
    Weedge. - Enchanté de vous connaître, Général.
    Moi. - Peut-être aurais-je dû vous avertir de sa venue. Je tenais à ce qu’il vous parle de son…
    Général Gunnar (com). - Ce n’est rien. Le jeune Terrik est le bienvenu à cette assemblée restreinte.

    Nous primes place à la table holo. Ne pas avoir d’interlocuteur physique était toujours un brin déstabilisant.

    Général Gunnar (com). - Vous serez sans doute apaisé d’apprendre que l’enquête sur la disparition de votre amie Oraclem est terminée. Pendant que vous alliez sur Tython la Jedi Miraluka était restée à bord de la Main Écarlate et a fait face à une tentative d’assassinat à mon encontre. Elle a été très brave et s’est éjectée dans l’espace avec les tueurs infiltrés pour me protéger.
    Moi. - Oh, c’est… très regrettable. Nous venions à peine de la retrouver.
    Général Gunnar (com). - Son sacrifice ne sera pas oublié… Comment s’est passée votre mission ?
    Moi. - Bien, nous comptons désormais une Jedi de plus dans nos rangs. D’ailleurs beaucoup d’autres sensitifs sont en train de rallier nos rangs et d’échapper à la République, grâce à votre liste. Mais comme beaucoup d’autres de nos actions  cette mission a failli être compromise par les chiens de garde de Sovereign.
    Général Gunnar (com). - Les Shaax…
    Ange. - J’aimerais bien comprendre pourquoi, en vingt ans, vous n’avez rien appris sur ces saletés.
    Général Gunnar (com). - D’une part parce que les Jedi ayant disparu, les apparitions de shaax se sont raréfiées, d’autre part parce l’étude des quelques carcasses que nous avons pu réunir n’a été que peu probante.
    Ange. - Qui s’est chargé d’étudier les cadavres ?
    Général Gunnar (com). - Ils étaient envoyés à votre ami Hoza, sur Myrkr. Ses études n’ont rien donné. Nous ignorons toujours d’où viennent les shaax et comment elles ont été créées, si toutefois elles sont bien le fruit d’une ingénierie génétique.
    Ange. - Il va m’entendre, ce foutu falleen !

    Elle frappa violemment du poing sur la table. De toute évidence Ange était très nerveuse. Je mettais cela sur le compte de son expérience récente avec la Force et de la présence de Weedge.
    Je tentai de calmer la discussion.

    Moi. - Il faudra pourtant bien que nous trouvions un moyen de priver la République de Sovereign de ces bêtes. Plus notre Ordre grossira, plus elles seront un problème.
    Général Gunnar (com). - J’en conviens. Mais en attendant de trouver une piste nous devons nous concentrer sur nos cibles militaires.
    Moi. - À ce propos, des nouvelles du front ?
    Général Gunnar (com). - Oui, de très bonnes nouvelles. La République de Ver’mer s’est enfin ralliée à nous ! Votre ami Thore Joespa et le Taris II ont mené une attaque contre Mon Calamari, à laquelle Cera Ordo, Kinsa Talik, le Lieutenant Taishakuten et les mandaloriens ont également pris part.
    Moi. - Ils ont pris Mon Calamari ?!

    Mon Calamari avait toujours été, à l’instar de Kashyyyk, une place forte indissociable de la République, à toutes les époques. Sa reprise aux forces du SEZ pendant la guerre, jadis, avait été particulièrement ardue.

    Général Gunnar (com). - Non, rassurez-vous. Il est encore trop tôt pour risquer nos forces dans une telle bataille, et les calamariens ne se joindront pas facilement à nous avant que nous révélions l’existence de Sovereign... Non, l’objectif de la mission était la libération du Grand Amiral Hentonar. Nul doute qu’il sera un allié précieux, dans notre lutte.
    Moi. - Oh, je vois… Lui et vous aurez sans doute beaucoup de choses à partager. Je suppose que la mission est un succès… Et la République ne réplique toujours pas ?
    Général Gunnar (com). - Non, elle a seulement essayé de mettre la main sur des sensitifs à la Force, comme vous avez pu le constater pendant votre mission, mais elle n’a pas répliqué. Je suppose que Sovereign s’inquiète davantage du retour des Jedi que des victoires militaires, pour l’instant, et j’entends bien en profiter !
    Ange. - Vous avez un plan ?
    Général Gunnar (com). - Oui, je prévois de frapper un grand coup contre la République, en mobilisant la majorité de nos forces. C’est pourquoi j’ai convoqué les leaders de chaque faction pour exposer mon plan.
    Moi. - Il me tarde de l’entendre.
    Général Gunnar (com). - Tous les Jedi sont les bienvenus, j’entends bien leur faire jouer un rôle important. Toutefois vous devrez vous assurez que Dark Vicious n’a pas profité de votre vague de recrutement pour infiltrer les rangs !
    Moi. - Pour ça, aucune inquiétude ! Weedge, ici présent, a imaginé un moyen très ingénieux d’empêcher Vicious de nous tromper de nouveau.

    Je faisais signe à Weedge, qui s’était tenu en retrait jusque là, de s’approcher de la table holo pour s’adresser à l’illustre Général Gunnar. Ange se renfrogna brusquement.

    Moi. - Je souhaite vous inclure dans la confidence, Général, aussi Weedge va vous exposer lui-même son idée…




    mardi 31 octobre 2017 - 16:36 Modification Admin Permalien

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