Le Temple Jedi 6 (page 91)

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  • Avatar Zadyssa

    Zadyssa

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    Après avoir patienté le temps d'attendre le signal d'une certaine Ange que je n'avais fait qu'apercevoir lors d'une réunion, nous décollâmes en direction de la principale station orbitale. J'étais assez stressée et je n'arrêtais pas de me remémorer les plans de ladite station, au cas où. Mais je constatai, aussi étrange que cela puisse paraître, que j'étais beaucoup moins stressée que lors de la mission sur Anaxes. Je me forçai à respirer lentement lorsqu'on nous indiqua de nous poser au hangar 4. Instinctivement, je me représentai le lieu, me demandant où j'aurai à poser la bombe.

    Et je serais seule, pour le faire, puisque les autres en avaient aussi à poser. Est-ce que j'arriverai à le faire ?

    Mais oui, respire. Ce n'est rien de plus qu'une bombe à poser en terrain ennemi. Juste ça.

    J'avais peur d'avoir encore un début de crise, comme sur Anaxes où j'avais failli faire échouer la mission. D'ailleurs, j'en avais fait une après, et, pour la première fois, quelqu'un m'avait aidé à y faire face. Car oui, j'avais eu le courage d'aller voir Kinsa. Elle m'avait aidée et je ne savais toujours pas comment la remercier. Je savais juste que je pouvais compter sur elle, désormais. Et c'était une sensation étrange, cela faisait tellement longtemps que j'étais seule que j'avais perdu l'habitude de pouvoir compter sur quelqu'un. Évidemment, des personnes m'avaient aidées pendant cette période, mais avec elle c'était différent. Et j'ignorai encore en quoi.

    Secouant la tête, je me concentrai sur notre objectif tandis que nous atterrissions et que mon maître me donnait des conseils, m'assurant que tout irait bien. Elle avait l'air tendu mais s'efforçait de le cacher, et je devais bien avouer que je n'en menais pas large non plus. Nous quittâmes le vaisseau, accueillis par une humaine blonde qui était vraisemblablement Ange. Elle nous donna des comlinks puis, avec une partie de la cargaison à livrer, je m'aventurai dans le bâtiment. Je devais m'occuper du point le plus proche de notre vaisseau.

    Je commençai par livrer le matériel en faisant en sorte de ne croiser personne grâce aux indications d'Ange. À cause du monde à gérer, j'avançai doucement mais sûrement, et j'avais au moins l'avantage de savoir exactement où j'allais. Ça m'évitait d'avoir à demander confirmation pour être certaine que j'avais bien compris. Aussi, je laissai le matériel dans une pièce, non loin du lieu où je devais poser la bombe.

    Quelques secondes plus tard, Ange m'ordonna de prendre le premier couloir à droite car des gens approchaient. Je m'exécutai sans perdre une seconde et, comme nous ne pouvions évidemment pas savoir où ils iraient ensuite, elle me fit prendre un détour qui m'emmena finalement jusqu'à un mur porteur dont la destruction déstabiliserait énormément la structure de la station orbitale. Et cela couplé aux autres explosions aboutiraient à l'effet que nous recherchions. Ces murs-là étaient solides, pour justement éviter de déstabiliser la structure, mais il n'était pas fait pour contrer de tels cas de figure et l'explosion serait largement suffisante pour le briser. Alors je m'acquittai de ma tâche le plus rapidement possible en m'assurant toutefois d'être sûre d'avoir posé la bombe comme il le fallait. Puis je repartis en sens inverse, suivant toujours les indications d'Ange.

    J'avais au moins réussi cette étape-là, et cela m'allégea un peu le cœur.

    mercredi 06 février 2019 - 16:05 Modification Admin Permalien

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    waren

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    Croiseur Eclipse

    Un à uns, les rapport arrivèrent,  à bord du centre de commandement impérial. Ils n'étaient guère encourageant. Mais Waren les compulsa sur son datapad sans exprimer un quelconque sentiment. Le croiseur venait de se positionner autour de la face cachée de la petite lune de Fondor, ce qui offrait un excellent point de vue stratégique sur les chantiers, il était invisible car équipé du système de camouflage Prédicator qui avait déjà servit sur Anaxes. Le commandant du vaisseau se rapprocha et fit le salut militaire avant de prendre la parole.

    - Aucun signe qui montre que les forces républicaines nous ai détectés, il n'y a que quelques navires commerciaux qui entre et sortent, mais le
    trafic semble réduit. Nous remarquons que beaucoup de gros porteurs sont affiliés à la république, comme s'il y avait un blocus, ou une régulation
    très strict. Miss Solo ne risque t'elle pas de se faire attraper par les forces de sécurité ?

    - Je ne pense pas, c'est une experte en cambriole, elle as un certain talent pour son jeu d'actrice et si cela dégénère.. elle sait très bien tirer.
    Elle toucherais un jawa caché derrière un bantha dans un couloir long et étroit les yeux fermés. Nous, nous sommes là pour gérer les forces
    spatiale quand tout explosera, à ce sujet l'escadron Cobra est prêt à embarquer bord de leurs Tie-figthers ? Ils sont briefer ?

    - Oui. J'ai personnellement superviser la session, le colonel Stark participera en tant que Cobra-un..
    Il avait participer à la reconquête de Druckenwell et Muunulist, il y a quelques temps si vous vous souvenez.

    L'Empereur venait de se lever de son siège et se dirigeait à présent vers ses quartiers. Apparemment, il avait autre chose en tête..


    mercredi 13 février 2019 - 19:59 Modification Admin Permalien

  • Avatar Padme111

    Padme111

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    A bord du FireDrager,

    L’amiral Pirolus marchait d’un pas militaire comme à son habitude. Néanmoins, elle était inquiète et tracassée.

    Inquiète car la flotte avait quitté Phoenix depuis un bon moment et sans savoir quand ils entreront dans la bataille. L’équipage avait hâte d’en découdre car il avait été formé pour ça et pourtant on leur avait demandé de rester passif pendant plus de vingt ans. A l’aube d’un affrontement aussi important, il n’était pas simple pour la plus haute gradée du destroyer de contenir ces réserves à l’encontre du plan. 

    Tracassée par la dernière conversation avec son frère, Félicity décida d’aller voir sa belle-sœur qui n’était jamais sortie de sa cabine depuis leur départ. Vyvacy était resté sur la planète car tel fut la volonté de son épouse. Cela contrariait fortement sa sœur. 

    Toc toc

    C’était par pur politesse et courtoisie que l’amiral frappait à la porte de la cabine de Padmée. Félicity trépignait sur place jusqu’à ce quelle perte patience et avança d’un pas. La porte s’ouvrit automatiquement. D’un premier coup d’œil, l’amiral ne perçu pas sa belle-sœur, puis au bout d’une bonne minute, Félicity se saisi de voir Padmée simplement installée dans un fauteuil face à la fenêtre en dur acier. 

    Félicity – Bonjour Padmée. J’aimerai être en mesure de donner des ordres précis à mes hommes. Quand est-ce que…

    Pad – Que nous entrerons dans la bataille ?

    Félicity – Exactement !

    Pad – Je n’ai pas plus de réponse qu’hier. Je n’ai pas reçu plus instructions aujourd’hui. 

    Félicity – Padmée ! Faut que tu comprennes que je n’aime pas du tout ton plan et ce depuis le départ !

    Enfin, le siège de l’octogénaire se tourna vers l’officier. Enfin, Félicity pouvait voir Padmée. 

    Pad – Je l’ai fortement bien compris. Néanmoins, il fut approuvé par l’amiral Galirius. Et ce n’est pas précisément mon plan, mais celui d’Ange. 

    Félicity – Leader de la Guilde ! Et c’est censé me rassurée ?

    Pad – Non ! Seulement te faire comprendre que si j’avais eu un autre choix, je l’aurai fait. Crois moi Félicity, j’ai un très très mauvais présentiment en ce qui concerne cette bataille. 

    Félicity – Alors pourquoi nous avoir engager là-dedans ?

    Pad – Tu le sais. Tu étais présente à la réunion sur Phoenix. Au départ, mes intentions étaient d’aller chercher Dexter. Lorsque nous avons demandé à partir, les événements se sont enchainés. Plus je justifiais mon départ de la planète, plus les militaires nous ont demandé des comptes. Et lorsqu’ils ont compris que Dexter était au cœur d’une bataille importante, voir vital pour la résistance, ils ont plongé dedans. 

    Félicity – C’est ton point de vu ! Personnellement, je te trouve très égoïste de ne pensée qu’à ton protéger. Même si j’ai beaucoup d’affection pour lui, c’était et ça a toujours été son choix de suivre sa propre route sans toi. Tu dis ne pas avoir voulu l’emballement militaire à cette bataille, mais comment voulais-tu que nous restions indifférents lorsque tu nous as annoncées engouement des différentes fractions de la résistance dans cette bataille. Elle sera décisive !

    Baissant la tête résignée, Padmée retourne le fauteuil afin qu’il fasse de nouveau face à la vue sur l’espace. Elles avaient déjà eu cette conversation et l’octogénaire savait combien poursuivre sur ce terrain-là serait stérile.

    Félicity marqua une pause se remémorant les dernières paroles de son frère. « Prends soin de mon épouse et elle prendra soin de toi. Je tiens à ce que vous reveniez vivantes toutes les deux. Je suis bien conscient de ce qui vous oppose. Et c’est pourquoi, je ne monte pas à bord. Maintenant, vous avez toutes les raisons de vous serez les coudes, vous les deux femmes que j’aime. »

    Félicity – Dexter va-t-il bien ?

    Le changement de conversation fut radical et la vielle femme en fut la première surprise. Sa belle-sœur s’était radoucie dans la voix et venait de toucher le point sensible : Dexter !

    Pad – Oui. Je le sens excité, mais pas inquiet. Je présume qu’il doit découvrir ce qu’est une vie de guilder. 

    Félicity – Ah. N’était-ce pas ce que tu craignais ?

    Pad – Que son cœur soit coupé en deux ? La Guilde ou les Jedi ? Non, je ne le crains plus, je le sais, je le sens. Et je l’ai accepté. Un jour, il devra faire un choix. 

    Félicity – Et si ce n’est pas Jedi ?

    Pad – Je me dois de l’accepter et je suis résolue dans mon cœur. Ce qui me rend inquiète, c’est que ce dilemme, je l’ai déjà vu et ressenti dans les cœurs d’autres Jedi que j’ai côtoyé. L’expérience m’a appris que certains n’ont jamais pu choisir alors que d’autres ont quittés l’Ordre Jedi. Mais le pire, c’est qu’une minorité a basculé dans le côté obscur comme si la troisième voie, les empêchaient de choisir ou d’être coupé en deux. 

    Félicity – Et Malachite à déjà goûté au côté obscur, je m’en souviens. 

    Padmée refusant de poursuivre la discussion coupa cour. 

    Pad – Je te contacte dès que j’ai des informations sur la bataille. Maintenant, j’aimerai me reposée. 

    L’amiral quitta la pièce sans un mot, mais contrarié et vexée. « Se reposer ! Dans un moment pareil !!? » Après quelques pas, la colère retomba. Félicity se remémorait le visage ridé de sa belle-sœur. Elle avait tellement vécu, elle s’était si souvent battue pour contribuer à sauver l’univers qu’aujourd’hui, les forces physiques l’abandonnèrent. Vyvacy lui avait confié combien son combat contre le Shaax sur Ilum avait ravager les poumons de sa femme. La militaire se dit qu’elle pouvait être un peu plus indulgente avec Padmée. 

    vendredi 22 février 2019 - 20:53 Modification Admin Permalien

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    AngeSolo

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    Les toilettes n’étaient décidément pas un endroit confortable.
    Elle avait beau changé de positions, rien n’y faisait. Elle ne parvenait pas à s’habituer à ce rebord aux pourtours saillants et dont l’hygiène laissait à désirer. A chaque fois qu’elle entendait quelqu’un entrer, elle relevait les jambes afin d’éviter de se faire débusquer et sollicitait inconsciemment la Force de détourner les nouveaux venus de choisir la porte fermée.
    Guider simultanément quatre individus avait, d’autre part, requis une quantité d’énergie qu’elle avait sous-estimée. Conserver ses sens en éveil pour sa propre sécurité mais aussi celle des autres, tout en scrutant les allées et venues du personnel sur un si petit écran, avait généré un mal de tête difficile à ignorer et une tension maxillaire abominable.

    Vingt minutes.
    Il restait vingt minutes avant que la navette Foundhot-dog se posât dans le hangar principal et cela faisait une quinzaine de minutes qu’elle n’avait pas refait surface dans la salle de contrôle.
    Elle inspira profondément.
    Put*in de stress, elle l’avait désormais en travers de la gorge.

    Ange, changeant de fréquence : Très bien. Sur la droite, Zadyssa. Maintenant, avance jusqu’à la seconde porte. Tu ne vas croiser personne mais il va y avoir le changement d’angle de la caméra. Ne bouge pas. Très bien. Tu comptes jusqu’à trente, sans te presser, et va tout droit à la prochaine intersection.

    Au suivant.

    Ange : A gauche, Eril, magne ton cul. T’as deux types qui avancent dans ta direction. Tout droit. Bouge plus. Attends, attends…
    Eril : C’est pas la bombe, c’est moi qui vais exploser avec toute cette pression.
    Ange : Ferme-la et concentre-toi. Si on crève tous à cause de toi, j’te jure que mourir sera le dernier de tes soucis. Maintenant, cours. Cinquième à gauche. Tu montes les escaliers. Dépêche-toi.

    Elle changea à nouveau d’interlocuteur.

    Ange : Tu y es presque, Kinsa. Tourne à droite au second embranchement, ce sera là. Place ta charge sur l'une des colonnes.

    Merde.

    Ange, nerveusement : Galen, dans la pièce, vite ! Ne fais pas le moindre bruit. C’est bon. Ressors. Non, rentre. Un autre soldat. Maintenant, sors, quatrième à droite. Fais vite. Pose les charges et attends.

    Elle repassa sur la fréquence de Kinsa.

    Ange, jetant un œil sur le parcours d’Eril : Très bien. Maintenant, il va falloir que tu retournes au hangar. Quasiment le même chemin. Retourne au second embranchement. A gauche. Tout droit. Continue.

    Elle laissa échapper un profond soupir et passa sur la fréquence de Kaarde.

    Ange : A ton tour. Attention. Il va y avoir deux caméras qui balaient la même zone. Tu vas avoir une ouverture de cinq secondes dans quarante secondes.
    Kaarde, avec détachement : Tu tiens le coup ?
    Ange : Tant que j’ai de l’adrénaline, ça ira. Tu es prêt ? Parfait. Maintenant, tu…

    Elle entendit une porte s’ouvrir.
    Elle retint sa respiration et ne bougea pas.
    Elle n’avait pas eu le temps de désactiver la fréquence de Kaarde et se contenta ainsi de l’alerter à travers la Force.

    Une voix, une voix qu’elle devait connaître, l’interpella. Elle poussait systématiquement toutes les portes, déterminée à la trouver. Ange, quant à elle, s’assura que le loquet du verrou la protégeait d’une confrontation inopportune immédiate.

    Adriana : Est-ce que ça va ? Je te cherche partout. Réponds. Je sais que c’est toi.

    Il lui fallait une réponse, vite, maintenant, une réponse appropriée à toute cette mise en scène qu’elle avait orchestrée. De la crédibilité et une sortie de secours, les deux en même temps, sans réfléchir, ou tout s’effondrait. L’idée eut raison de ses doigts avant que la partie consciente de son cerveau ne soit réellement en mesure d’interpréter lucidement ce que son corps faisait. L’index et le majeur au fond de la gorge : le résultat fut immédiat. La Corellienne vomit tripes et boyaux. L’âcreté de la bile assura un second épisode tout aussi convaincant.

    Ange/Elisha : Je crois que je ne me sens pas très bien.
    Adriana, collée à la porte des toilettes : Tu as besoin d’un coup de main ?
    Ange/Elisha, tirant la chasse d’eau : Ça ira. Je crois.
    Adriana : Tu devrais passer à l’infirmerie. On t’en voudra pas. Ça arrive.
    Ange/Elisha, feignant l’hésitation : Je ne sais pas…
    Adriana : Sois pas stupide.
    Ange/Elisha, après une pause qu’elle estima crédible : Ok. Tu veux bien m’attendre quelques minutes dehors ? Histoire… Tu vois…

    Elle se mit à rire et ses pas s’éloignèrent.
    La Corellienne s’assura qu’elle était sortie et reprit la communication qu’elle n’avait pas oubliée.

    Ange, à Kaarde : Désolée pour le son.
    Kaarde : Improvisation convaincante, même à distance.

    Elle regarda d’heure.
    Dix minutes.

    Durant ce qui lui sembla être les cinq plus longues minutes de sa vie, Solo guida ses compagnons infiltrés jusqu’à l’emplacement de leur navette de salut. Elle rangea son matériel et suivit la meilleure amie de Cardwin jusqu’au prétendu lieu de convalescence. Elle y pénétra, supplia Adriana de rejoindre son poste et, quand cette dernière se fut laissée convaincre de la quitter, elle s’éclipsa non sans avoir expliqué au médecin, d’un air menaçant, que s’il révélait à qui que ce soit que ses nausées matinales s’avéraient être autre chose qu’une intoxication alimentaire, il ferait mieux de faire le deuil de sa virilité. Elle claqua la porte et erra discrètement dans les couloirs, s’en tenant au plan, patientant nerveusement de l’invisible signal du Grand Maître de l’Ordre.

    Alors, tout se passa très vite.
    Elle lui adressa une dernière pensée, une pensée qui condensait et contenait tout, et déclencha la première salve d’explosions. Elle tomba à la renverse, manqua de céder à la panique, aux cris et à la fumée de Myrkr mais tint bon. C’était pour lui qu’elle le faisait. Elle lui confirma son forfait d’un message préenregistré et se joignit à la danse hallucinée de tous ces cadavres en sursis qui gesticulaient dans les couloirs.

    Sept minutes. Elle savait où la mort la menait et lui emboita le pas. Elle courait après son passé, cette carte dérobée à cet officier paniqué, déjà marqué par son destin qu’elle avait scellé. Cinq minutes. Les angles de vue, les caméras et ce parcours qu’elle s’était tracé, la firent passer sans problèmes les différents sas de sécurité. Quatre minutes. Elle tourna à droite, s’introduisit dans la pièce attenante aux boucliers. Trois minutes. Elle inspira profondément et de nouvelles sirènes se mirent à hurler. Juste en dessous, sur une des colonnes, au fond de ce grand couloir, une toute petite charge, la dernière, venait de sauter, emportant avec elle des entrailles et de la poussière. Elle entendit les gardes s’échauffer, paniquer et s’avancer vers le trou fumant à la recherche de rescapés. Une minute trente. Elle quitta sa planque et franchit le dernier obstacle qui la séparait des boucliers. Quarante-cinq secondes. Elle arracha le mécanisme d’ouverture et courut vers le générateur de bouclier. Trente secondes. Elle actionna la désactivation manuelle d’urgence et cassa la poignée.

    Et ce fut tout.
    Encore dix secondes.
    Mais elle était déjà morte.

    Ce message a été modifié par AngeSolo le jeudi 28 février 2019 - 19:10

    jeudi 28 février 2019 - 19:09 Modification Admin Permalien

  • Avatar Padme111

    Padme111

    27168 Crédits

    A bord de la Lame de la Guilde,

    Dans un roulé-boulé le Besalisk s’écartait de son adversaire, un Barabel. Ce dernier se précipitait vers Malachite afin de l’empoigner. Dans un réflexe de Jedi, Malachite eut juste le temps de tendre son bras supérieur gauche afin de bloquer le membre artificiel du combattant. Le Barabel se nommait Rulo et dominait Dexter qui était couché sur le dos. Malachite parvint à lui envoyer un coup de poing métallique de sa main droite inférieure. L’autre réptiloïde expira tout l’air de ses poumons. Comme le quadrumane n’avait pas lâché le bras droit du cyborg, celui-ci décrivit un quart de cercle en arrière puis tomba sur le sol. Dans le même temps, et dans une souplesse et rapidité étonnante pour son poids, Dexter se redressa sur ses pieds. Sur le point de lui envoyer le poing supérieur droit au visage, le colosse s’imaginait déjà assommer Rulo et gagner le combat. Ce fut avec une force violente que Malachite reçut les deux pieds du combattant dans le ventre. Le souffle coupé, Dexter fut projeté contre le mur. 

    Rulo se releva et fonçait vers Dexter qui, lui aussi, s’était repris et plantait les griffes de ses pieds dans le sol afin de l’obtenir plus d’adhérence lorsque son adversaire l’empoignerait. 

    La foule autour d’eux était excitée et les paris allèrent bon train. Le brouhaha était assourdissant dans le hangar. Les deux cyborgs rivalisaient depuis plus d’heure et le combat semblait à son apogée lorsque Rulo fonçait sur Dexter. 

    Un coup de sifflet retentit si fort que tout le monde se figea, y compris les deux reptiloïdes. La foule s’écarta laissant place à Wes qui visiblement n’était pas du tout content. 

    Wes – Rulo ! Explique-moi ce ring ?

    Rulo – eh bien… le p’tit nouveau voulait la clef anglaise et j’en avais besoin. 

    Wes – T’es sérieux là ?

    Rulo – Leader, je … 

    Dexter – C’est vrai que j’aurai dû attendre qu’il eût fini mais…

    Wes – C’est ça, prenez-moi pour un imbécile. Rulo teste sa force contre tous les nouveaux, particulièrement lorsqu’ils sont cyborg eux aussi. Cela dit, tu n’es pas mieux que lui ! Les paris sont annulés tout comme le combat. Vous avez mieux à faire que vous battre à l'aube d'une bataille décisive, bande d'abrutis !

    Les combattants, les spectateurs et les parieurs étaient fort déçus mais aucun d’entre eux n’auraient osé faire une remarque. Le groupe se dissolvait et Rulo comme Dexter se serrèrent la main. Ils n’avaient jamais été réellement rivaux mais appréciaient tous les deux tester leur force physique. Un respect certain s’était installé entre ces deux-là. 

    Le Besalisk prit la clef anglaise et la tendit au Barabel qui l’accepta. Puis ils se quittèrent. Malachite se dirigea vers le simulateur, il voulait tester une dernière manœuvre tant que le vaisseau n’était pas lancé dans le combat. A cette idée, le Padawan eut une pensée pour son maître mais aussi pour tous les autres Jedi déjà au cœur d’une mission dangereuse là-bas sur Fondor. 

    ***

    Arrivant sur la passerelle de la Lame de la Guilde, le Corellien aux yeux ambres s’inquiétait autant du silence que d’une soudaine alerte. Cette tranquillité apparente n’était que le calme avant la tempête. Depuis son départ de Tatooïne, Wes avait un bien mauvais pressentiment, il savait que Solo n’avait pas de plan B. Il ne la reverrait probablement plus. Il secoua la tête et prit place dans le siège de commandement du Destroyer Victory II. 

    Wes - Quelqu'un a des nouvelles d'Ange ?

    Jo – Désolé Leader !

    Kortiz – Elle improvisera comme d’habitude. 

    Il hocha nerveusement la tête.

    Une alerte lui permettrait de passer à l’action et de moins penser à elle. Commander un tel navire au cœur d’une bataille aussi décisive lui accaparerait toute son attention et il penserait moi à ce qu’elle endure, là-bas… seule !

    ? – Elle improvisera.

    Hoza se tenait debout à sa droite, lâchant quelques phéromones.

    Wes – Contrôle-toi, je t’en prie. Je n’ai VRAIMENT pas besoin de ça maintenant.

    Hoza – Nous venons de recevoir un appel. 

    Un frisson lui parcouru l’échine !

    Wes – De… ?

    Bien qu’il sût tout au fond de lui que cette communication ne pouvait pas venir de Ange, il l’espérait comme on souhaite une utopie. Plus réaliste, il pensa au général Gunnar ou…

    Hoza – Du Beskar IV.

    Wes – Ceno ou la Mandal’ore ?

    Sans répondre, l’humanoïde à la peau verte s’avança sur la console et activa l’Holoprojecteur. C’est l’image de Cera Ordo qui apparut. 

    Ce message a été modifié par Padme111 le vendredi 01 mars 2019 - 21:03

    vendredi 01 mars 2019 - 21:02 Modification Admin Permalien

  • PSW
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    Ordo

    20524 Crédits Modo

    Un silence de plomb régnait sur la passerelle du Beskar IV depuis plus d'une heure. 


    Mandal'ore était concentrée sur la revue des effectifs et du matériel, les chefs de clan postés sur leur navire de guerre respectif insufflaient le courage à leur troupe par des discours enflammés. Tout était désormais prêts pour lancer l'attaque sur Fondor. Il ne restait plus qu'à la coordonner en fonction des autres factions qui allaient s'engager dans cette bataille décisive. Bien que cette opération de grande envergure ait été minutieusement préparée, il avait été décidé de finaliser l'assaut à la dernière minute afin qu'aucune force extérieure n'ait le temps de capter et décoder les communications pour contrecarrer le plan. Selon les calculs effectués par la Main Ecarlate, l'heure approchait. Cera Ordo décida de contacter le vaisseau mère du Général Gunnar ainsi que la Lame de La Guilde, le croiseur impérial de classe eclipse Mark II, le Taris II de Verm'er, le Tarentule de l'Ordre Jedi et un dernier invité qui s'était décidé à rallier les hostilités: le destroyer FireDrager de Phoenix.


    Étaient réunis autour de la table d'holoprojection les images de Wes Hamera, de l'Empereur Waren Horn, du haut maréchal Thore Joepa, de l'Ambassadrice Jedi Aynor Alask et de l'Amirale Felicity Pirolus. Seul le Général Gunnar émettait une image floue et parasitée, impossible à lire. Il prit la parole de sa voix modifiée.


    Gunnar - Alliés de la Coalition Galactique, résistants, rebelles... Qu'importe comment nous nous appelons, nous allons livrer un combat sans merci dans les heures qui suivent pour porter un coup fatal à la République de Sovereign. Il nous faudra être synchrones et nous occuper chacun de nos objectifs.


    Le Général donna la parole à ses lieutenants. Prenant les devants, Cera Ordo appuya sur un bouton et une map du système Fondorien apparu au centre de la table. Il pointa sa main d'un côté des chantiers navals.


    Ordo - Nous arriverons par une trajectoire calculée depuis Mandalore, nos Basilisks seront aussitôt envoyés à la surface de la planète pour assiéger les casernes et les centres de contrôles aériens dans le but de couper les intercoms avec les stations orbitales. Nous désorganiserons ainsi leur coordination. Il faudra s'occuper de la chasse ennemie pour permettre leur descente.

    Waren - C'est notre rôle. Le Mark II et les combattants TIE traqueront les chasseurs ennemis pour couvrir l'attaque.

    Pirolus - Nous apporterons notre soutien à cette couverture.

    Gunnar - Très bien. Dans le même temps, les vaisseaux les plus importants devront pilonner de concert la station principale sabotée par nos agents, jusqu'à sa destruction complète, tel qu'il était prévu. La Main Écarlate prendra la tête de la flotte et déversera ses lasers avec l'appui du Taris II et de la Lame de la Guilde.

    Thore - Aucune structure ne résisterait à une telle puissance de feu.

    Wes - Oui, une fois que nous serons sûrs que nos agents sont bien exfiltrés.

    Aynor - Ne vous inquiétez pas, ils auront quitté la station à notre arrivée. On les récupérera saints et saufs.

    Ordo - ...S'ils rencontrent un problème, nous devrons poursuivre l'attaque quand même.

    Wes - Attends une seconde... Vous les sacrifieriez?

    Ordo - Pour le succès de notre opération... Oui.

    Waren - Je suis d'accord. La victoire avant tout.

    Wes - ... Bande de... 


    À l'instar de l'Amirale Pirolus et d'Aynor, qui restèrent silencieuses mais n'en pensaient pas moins, Hamera avait du mal à croire ce qu'il venait d'entendre. Il garda cependant son sang-froid et resta professionnel, se tournant vers la silhouette informe.


    Wes - ... Général?

    Gunnar - ... Du calme. Il n'y a aucune raison qu'ils rencontrent un problème.

    Waren - C'est une situation qu'il nous faut envisager.

    Gunnar - Tout se passera bien. Restez concentrés, le signal devrait être donné d'une minute à...


    Il s'interrompit soudainement. Tous sentirent en eux un petite pression sur leur cœur ou leur ventre se tordre légèrement. Il n'y avait aucun doute. Ils sentaient tous que l'heure était venue.


    Gunnar - C'est le signal! 

    Aynor - Ils ont réussi!

    Waren - Je n'ai jamais douté d'eux une seconde. 

    Gunnar - Nous pouvons y aller! Ne faites pas de quartier et que Sovereign se souvienne de ce jour comme marquant le début de sa fin!

    Thore - À bas la fausse République!!

    Pirolus - Que la Force soit avec nous.


    Les différentes images s'effacèrent les unes après les autres. La dernière à faire face à Cera fut celle d'Aynor. Ils échangèrent un dernier regard lourd de sens avant qu'elle ne baisse les yeux et s'évapore à son tour. Cera prenait toujours mal ce regard accusateur, Kinsa avait eu le même à plusieurs reprises. Il chassa cette idée comme à chaque fois avec des pensées agressives qui le focalisèrent à nouveau immédiatement sur l'action.


    Autour de lui, Mandal'ore la Consacrée avait lancé la flotte suprême à travers l'hyperespace pour un dernier saut vers Fondor. Les commandants s’affairaient dans tous les sens. Le chef de clan s’avança vers sa souveraine. Au fur et à mesure que l'éclat de la guerre approchait, Jaïa frémissait de plus en plus. Sans bouger de son siège d'où elle pouvait observer les différents écrans tactiques, elle lança :


    Jaïa - ... Je veux remporter ce combat. Vous savez quoi faire.

    Cera - Oui... J'y vais.


    Il se dirigea vers la sortie et traversa les coursives du Beskar IV en direction des hangars.

    Ce message a été modifié par Ordo le mardi 19 mars 2019 - 19:09

    lundi 18 mars 2019 - 23:52 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

    12884 Crédits

    (écrit avec Ordo)

    Le brouhaha ambiant était fort et ponctué des chocs des armures et des pièces de droïdes acheminées et montées aussitôt sur les dragons Basilisks. Au milieu du hangar, Jaxx Vizla astiquait son arme, et fut vite rejoint par une Mandalorienne dans la trentaine, longs cheveux blonds et beskad à la main. Il s’agissait de Vikkeria, sa seconde, dont la blessure récente l’avait incapacitée pendant quelques temps. Cependant, à présent, elle était pleinement remise et prête à retourner sur le champ de bataille. Le capitaine du Ramikad l’accueillit avec un sourire. 

    Jaxx : Content de te récupérer. 
    Vikkeria : Honnêtement, j’ai cru que les médecins ne me laisseraient jamais sortir. 

    Il laissa échapper un petit rire, et regarda les autres membre du commando les rejoindre. Lynx, leur tireur d’élite, Jager, leur tank, et finalement Freyler, leur tech. Tous paraissaient motivés à l’idée de la bataille qui approchait de plus en plus à chaque seconde. De son côté…Jaxx ne passait jamais à côté d’une opportunité pour prouver qu’il était le capitaine légitime du commando le plus prestigieux des Mando’ade. Qui aurait cru que le fils de Kad Vizsla, haut gradé Death Watch, aurait pu accéder à cette position ? Sûrement pas ses détracteurs, qui murmuraient qu’un ancien Death Watch ne pourrait jamais être loyal aux Néo-Mandaloriens. Depuis plus de vingt ans, il n’avait eu de cesse de montrer que tout cela était bien derrière lui. 

    Jager : J’ai hâte d’écraser du Républicain !
    Vikkeria : Cette bataille restera dans les mémoires pour longtemps. Ils ne s’attendent pas à être attaqués sur ce front, et l’audace paye souvent.
    Lynx, sarcastiquement : Ouais, sauf si on meurt tous.

    Les regards se tournèrent vers lui, et il haussa les sourcils.

    Lynx : Quoi ? Il faut bien envisager toutes les possibilités, non ?
    Freyler : Si nous mourrons, alors ce sera pour la gloire de Mandalore.

    Ce fut alors que le chef Ordo arriva débarqua par le turbolift principal. S'il quittait la passerelle pour venir ici, cela ne pouvait signifier qu'une seule chose. C'était maintenant. L'heure était venue. Jaxx rangea son arme, et mit son casque. Il était prêt.

    Les troupes vinrent à lui et se regroupèrent autour de l'ancien Jedi.

    Cera : Mes frères ! Le signal a été donné ! Le moment que nous attendions tous est arrivé ! Nous allons sortir d'hyperespace dans quelques instants ! Que tout le monde rejoigne son appareil ! Oya Manda !

    Les soldats reprirent en chœur et se précipitèrent çà et là à leur chasseurs ou à leur basilisks. Seul Jaxx et le Ramikad au complet attendirent des instructions plus précises : ils jouaient souvent un rôle différent du gros de la flotte. Ordo s'approcha d'eux.

    Cera : Capitaine Vizla, vous mènerez votre groupe d'assaut à la surface aux coordonnées indiquées. Je veux que les Dragons de Mandal'ore s'abattent comme une pluie de météores sur leurs centres de contrôle ! Leurs communications doivent être interrompues, détruisez toutes les cibles, tous les bâtiments, les tours, les casernes, sans la moindre once de pitié.
    Jaxx : Compris.

    Ordo balaya le commando de sa visière froide et impartiale avant de leur tourner le dos dans un revirement de sa cape et de filer vers les escadrons de chasseurs Fury… 

    La décélération se fit sentir. Ils y étaient enfin. Jaxx, à bord du Gondra V5, le prototype de Basilisk le plus performant qui ait été conçu par Juun, prit le leadership et communiqua son premier ordre.

    Jaxx : Le champs d'énergie va être coupé. Suivez mon sillon en file indienne.
    Vikkeria : Compris, Leader Ramikad.

    Ce message a été modifié par Kinsa-Talik le mardi 19 mars 2019 - 08:11

    mardi 19 mars 2019 - 07:56 Modification Admin Permalien

  • Avatar Kaarde

    Kaarde

    17431 Crédits Modo

     Quiconque ayant déjà vécu un conflit meurtrier vous le dira : la guerre est une chose qui doit à tout prix être évitée ! À moins que ce quiconque soit aussi cynique et malveillant qu’un Sith.
    Et pourtant me revoilà à prendre une part active dans un conflit d’ampleur galactique, onze ans après la Guerre du SEZ (ou trente-et-un ans en temps galactique). Heureusement que je commence dans le bon camp, cette fois-ci.
    Cette guerre sera la dernière de ma vie de Jedi. Ou elle y mettra fin.

    Il s’écoula un laps  de temps étonnamment court entre le moment où Ange m’avait envoyé son dernier signal dans la Force, et celui où les chantiers spatiaux se mirent à trembler. Moment accompagné d’une intense vague de peur et de surprise émanant de tout Fondor et son orbite.
    Il fallait à tout prix quitter les lieux avant d’être des victimes involontaires du Général Gunnar ! Heureusement l’ancienne leader de la Guilde nous avait consciencieusement guidés vers le point d’évacuation avant de faire sauter les bombes.  La seule chose qui aurait pu compromettre cette mission était les Shaax, heureusement absentes.
    Kinsa, Zadyssa, Galen et moi nous retrouvâmes quasi simultanément au hangar que Éril avait investi en navette cinq minutes avant la chute définitive des boucliers, conformément au plan.

    Éril. - La compagnie Kilivian est heureuse de vous accueillir à son bord et vous prie aimablement DE VOUS MAGNER LE C… !
    Kinsa. - Une minute ! Où est Ange ?
    Galen. - Il n’a jamais été question qu’elle s’échappe avec nous ! (vers moi) N’est-ce pas ?
    Moi. - Effectivement.
    Kinsa. - Mais alors, comment va-t-elle s’en sortir ? C’est quoi son plan d’évacuation ?

    Je n’en avais aucune idée. Et j’étais terriblement inquiet. Avant de cesser d’émettre dans la Force, Ange avait lourdement insisté sur sa gratitude à mon égard. Son signal m’avait semblé être un adieu.
    Fallait-il partir à sa recherche ? Que dirait Ange si je compromettais la mission pour elle ?

    Ange hypothétique. - Non mais qu’est-ce que tu crois faire, au juste ?! Quand je fais un plan, on suit le plan, m**** ! Tu n’es vraiment qu’un…
    Moi (aux autres). - Ange sait ce qu’elle fait ! Maintenant tout le monde dans la navette. Allez !
    Éril. - Et c’est partiii !

    Le jumeau nous fit quitter les chantiers spatiaux dans une embardée qui faillit tous nous précipiter sur le plancher de la navette.

    Moi. - Notre mission a été un franc succès. Bravo à tous.
    Galen. - Au tour du Général d’assurer la victoire.
    Zadyssa. - Maître, vous ne semblez pas particulièrement satisfait.
    Moi. - J’aurais voulu éviter ça.

    À travers la verrière du cockpit : le chaos. Un véritable essaim de chasseurs et vaisseaux légers aux origines diverses fondait sur Fondor et sa flotte de défense, tandis que les chantiers étaient pilonnés par trois super-croiseurs : le Taris II, le Lame de la Guilde, et la toujours aussi sinistre Main Écarlate à leur tête.

    Kinsa. - Une bonne partie de cette guerre s’est faite sans nous. Nous n’y pouvons plus rien.
    Éril. - Le Lame de la Guilde a reçu notre signal de détresse ! Il vont nous accueillir à bord. Et vous ne savez pas la meilleure ?
    Moi. - Oui ?
    Éril. - Alix sera là aussi ! Il a eu le temps de quitter Fondor !
    Kinsa (pas réjouie). - Ô joie.
    Galen. - Il faut absolument que je retourne au combat. Pas question de m’éterniser sur le Lame.

    À peine débarqué dans un hangar secondaire du Lame, tandis que les jumeaux Kilivian vivaient de bruyantes et émouvantes retrouvailles,  je fus accueilli par la chef mécano du bord.

    Maria. - Maître Naberry ? Maria. Je crois que vous aviez demandé quelque chose à Hoza, avant la mission.
    Moi. - Oui, je lui avais demandé de retrouver la trace de mon ancien chasseur stellaire, ou de m’en fournir un du même type en vue de la bataille. A-t-il… ?
    Maria. - Voyez vous-même.

    L’Aurora était là. Mon vieux chasseur biplace de type Ice. Mon vieux compagnon de tant de voyages et batailles. Ma main courut machinalement sur son fuselage blanc et bleu acier.

    Maria. - Ce coucou est un peu vétuste, si vous voulez mon avis.
    Moi. - Mais il fera parfaitement l’affaire. Où l’avez-vous trouvé ?
    Maria. - La République l’avait remisé dans un coin après que vous… euh, la mort du Chancelier Mahan… avec d’autres bricoles réquisitionnées dans le Temple Jedi. Hoza l’a retrouvé assez tôt pendant la guerre et le Général a tenu à ce qu’on le garde en état de vol.
    Moi. - Je vous remercie d’avoir obéi à ses instructions. Je suppose que Hoza est occupé, maintenant ?
    Maria. - Oui, il aide Wes a gérer ce bordel.
    Moi. - Vous le remercierez pour moi.

    Le temps d’enfiler une combinaison de vol, et j’étais de nouveau harnaché dans le cockpit. L’Aurora poussa ses rugissements familiers et m’emmena droit dans la bataille.

    Moi. - Kaarde Naberry à tous les Jedi en vol. Alignez-vous derrière moi et préparez-vous à recevoir vos instructions. Ignorez le tumulte de la bataille, ouvrez-vous à la Force, laissez-la couler en vous, et montrez au reste de la galaxie pourquoi Sovereign a tant redouté notre retour ! Que la Force soit avec vous !

    Je m’efforçais à partir de cet instant de marquer ma présence dans la Force tel un phare incandescent. Un signe d’avertissement pour Sovereign et Dark Vicious, mais aussi un rappel pour Ange qu’elle devait revenir vivante.


    Ce message a été modifié par Kaarde le samedi 23 mars 2019 - 17:48

    samedi 23 mars 2019 - 17:43 Modification Admin Permalien

  • Avatar Cole_PrCol

    Cole_PrCol

    2596 Crédits

    (Merci à Pad et Cam)

    La Lame de la Guilde

       Wes se regarda dans le miroir des toilettes où il s’était réfugié.
       Il avait toujours les traits défaits, ce qui pouvait être imputé au stress, et des yeux presque aussi rouges que ceux d’un Chiss.
       Mais au moins avait-il cessé de pleurer comme une madeleine.

       Il était temps. Il allait bientôt devoir reprendre le commandement sans quoi Hoza le noierait sous des flots de phéromones d’exaspération. Pas le meilleur traitement à suivre avant une bataille cruciale.

       Ils avaient envoyé des signaux. Aucune réponse, aucune tentative de contact que ce soit par un biais technologique ou grâce à son truc.
       Bien sûr, il était possible qu’elle se trouvât dans l’une des innombrables capsules de sauvetage expulsées de la station.
       Mais alors, elle les aurait contactés.
       Leur plan n’avait laissé la place à aucune erreur, marge de manœuvre ou imprévu. Mais il y avait toujours des imprévus. C’était une loi universelle infrangible.
       Et il savait, il sentait qu’elle était toujours là bas.
       Alors que déjà fragilisée par les bombes, la station allait subir un pilonnage massif par les trois plus gros vaisseaux de la Coalition. Dont la Lame.
       Elle était condamnée. Et cette fois, il ne pouvait rien faire.
       Il l’avait su. Ils s’étaient déjà dit adieu.

       Devait-il le révéler aux autres ?
       Non. Saper le moral des troupes avant la bataille, ça non plus, ce n’était pas à faire.
       Wes, à son reflet T’as vraiment une sale g… Tu fais ton âge, là. Passe à l’infirmerie choper quelques stimulants avant d’entrer pour de bon dans l’arène. Qu’est ce qu’elle penserait si tu t’effondrais en pleine bataille, hein ? Elle te gueulerait dessus pour ta négligence !
       Par la Force, ce qu’il aurait donné pour qu’elle l’enguirlande encore une fois !

       Se composant une expression déterminée, il se hâta d’enfiler les coursives en direction du bloc médical.
       Les Guildeurs autour de lui s’agitaient en tous sens. Cela avait beau lui sembler normal, la bataille étant imminente, il ne pouvait s’empêcher de trouver insupportable leur absence de réaction à la disparition de Solo. Bien sûr, ils ne savaient pas. Et même s’ils l’avaient su, ils ne l’avaient pas connu. Elle n’était revenue à la Guilde que récemment. Pour la plupart, elle était davantage une légende qu’un être réel. Beaucoup ne l’avaient même pas rencontrée.

       Pour lui, c’était différent. Elle avait représenté son monde. Depuis la première nuit. Toutes les années qui avaient suivi, il les avait passées à tenter de retenir son attention, de la conquérir. La mort de Tony lui avait donné une occasion, et il l’avait saisie - il s’en voulut d’y penser en ces termes. Pendant quelques mois, ses  rêves s’étaient réalisés. Puis elle avait disparu. Vingt ans à espérer son retour. Vingt ans à agir de manière à ce qu’elle fut fière de lui… Elle était revenue, vulnérable. Il avait pensé, espéré, que le rêve pouvait reprendre.
       Et à présent elle lui était de nouveau arrachée.

       Arrivé à l’infirmerie,  Hamera avisa Dexter, dans un coin discutant avec Alice qui insistait pour soigner les menues ecchymoses que le Besalisk avait gagnées lors de sa rixe avec Rulo. Un étrange phénomène que ce Dex. Plutôt sympathique mais Wes ne savait pas trop ce que le quadrumane faisait là.
       Mais Ange avait dit « On lui donne des cours de pilotage », donc…
       Et encore Ange…
       Il ne pouvait porter le regard sur quoi que ce fut, aller où que ce fut sans que des souvenirs d’elle ne remontent à la surface.


       Il eut la surprise de constater que Ganner était présent. Il discutait avec Mara.

       Wes – Tu es revenu ?
       Ganner sursauta, comme pris en faute. Dans un premier temps il fuit le regard du hacker, délibérément. Mais finalement il se campa et répondit, fixant le Leader dans les yeux.
       Ganner – Vu la bataille qui s’annonce, vous allez avoir besoin de moi pour les blessés.
       Il se tourna, prit quelque chose sur une table et tendit une boite au Leader en exercice.
       Wes – Qu’est ce que c’est ?
       Ganner – Les effets de Solo. Je sais que ce n’est pas trop le moment, mais c’est à toi qu’ils reviennent.

       Quand le Corellien se pencha pour prendre le paquet, il sentit. Il sentit son odeur sur lui.
       Il ressentit une bouffée de rage, il eut envie de cogner Ganner de toutes ses forces.
       Mais il étouffa cette impulson. Elle lui avait dit :  « A un moment, il va falloir que tu te mettes à penser avec ta tête. Tu ne peux pas flancher, Hamera, pas toi. Tant que Mimi n’a pas officiellement repris ses fonctions, tu restes la Tête de la Guilde et la Tête de la Guilde ne peut pas se permettre de ne pas rester professionnel.”
       Il se rappela les circonstances, il se rappela qui elle était.
       En prenant la boîte, il adressa un sourire triste au médecin :
       Wes – Elle nous aura fait passer de bons moments, hein ? .
       Avec un regard empli de compréhension et de compassion, Ganner acquiesça. Ses épaules s’avachirent, et son air abattu s’accentua.
       Ganner – C’est donc confirmé ?
       Wes, peinant à se maîtriser - Oui. On a essayé de la joindre. Sans succès. Elle ne reviendra pas

       Mara, les surprenant tous deux Hé, mais de quoi vous parlez tous les deux ? Qu’est ce c’est que ces têtes d’enterrement? Qui ne reviendra pas ?
       Les deux hommes ne purent se résoudre à lui répondre. Mais elle devina toute seule.
       Mara - Ange ! C’est d’Ange dont vous parlez ! La mission a échoué ? Pourquoi elle ne reviendra pas ?
       Hamera chercha une échappatoire, mais il était trop tard.
       Wes – La mission a réussi. Mais selon toute vraisemblance, elle n’a pas réussi à évacuer. Et la station va exploser d’ici quelques minutes.
       Mara, hurlant, n’en croyant pas ses oreilles Et tu vas laisser ça arriver ??!!! Je croyais que tu l’aimais !
       Le médecin-chef la prit doucement par les épaules.
       Ganner – Ce n’est pas le moment, petite Mara…
       Wes, à nouveau au bord des larmes On savait que ça pouvait arriver. Elle savait. Et elle y est allée quand même… S’il y  avait une chance… Mais on ne peut pas… C’est le sort de la bataille, de la galaxie même, qui est en jeu !

       Il se rendit compte que sans le vouloir, il avait crié. Jetant un regard autour de lui, il vit les regards de Dexter et Alice, alarmés et stupéfaits, fixés sur eux. Heureusement, il n’y avait personne d’autre dans l’infirmerie.

       Mara, en pleurs, se blottit dans les bras de Ganner.
       Mara, sanglotant – Mais c’est si injuste...

       Wes - Cole est au courant ? 
       Ganner, tapotant la tête de Mara Non. Et ça m’étonnerait qu’il apprécie quand il apprendra.
       Wes – Tant pis. Il a déjà trop payé de lui-même ces derniers temps.

       Hamera s’approcha déterminé du padawan et de l’infirmière, une expression résolue sur le visage.
       Wes – Cette information ne doit pas filtrer avant la fin de la bataille. Vous ne devez en informer personne et surtout pas Cole, Dexter, c’est compris ?
       Mal à l’aise, le besalisk et l’humaine aux cheveux bleus acquiescèrent.
       Dexter- Il… Il va bien ? Cole je veux dire…
       Wes s’apprêta à le rabrouer, mais il surprit les regards compatissants du reptiloïde lancés dans sa direction et dans celle de Mara et Ganner, et une inquiétude sincère sur le visage du padawan. Inspirant bruyamment, il répondit :
       Wes – Oui, il va bien. Il est sur Fondor, à l’écart du danger, pour une fois. Ces derniers temps, il a accompli des missions dont il n’est pas sorti indemne, mais il va mieux.
       Le Besalisk hocha la tête en remerciement, nouant nerveusement deux de ses mains. Devoir garder le silence ne semblait pas lui plaire, mais il ne protesta pas.

       A ce moment les alarmes retentirent.
       Voix synthéthique – Tous les pilotes à leur poste de combat. Je répète : tous les pilotes à leur poste de combat !
       Wes – Va Dexter, et sois digne de la chance qu’Ange t’a donné…
       Le quadrumane acquiesça, encore un peu abasourdi par ce qu’il venait d’apprendre.

       Au même moment le comlink du hacker vibra.
       Hoza – Hoza. On a récupéré la navette d’extraction il y a cinq minutes. Il faut vraiment que tu reviennes , Hamera.
       Wes – J’arrive tout de suite.
       Hoza - … J’ai aussi commandé le début des tirs.
       Le coeur du Corellien se serra. Au moins n’avait-il pas eu à donner lui-même cet ordre. Connaissant le Falleen, c’était délibéré de sa part.
       Wes – Merci, Hoza. Merci.
       Hoza – Je fais ce qui est nécessaire. A moi aussi, elle me manquera.

       Tout en courant vers la passerelle de commandement, les yeux encore brûlants, il réalisa qu’Ange étant ce qu’elle était, elle lui avait fait le plus beau des cadeaux. Elle n’avait jamais appartenu à personne d’autre qu’elle même. Et avoir voulu qu’elle ne soit qu’à lui, aussi normal que cela put paraître, avait été égoïste. Pour autant, elle lui avait donné autant que ce qu’Ange Solo avait été en mesure de donner. Elle avait fait de lui un homme meilleur.
       Maintenant qu’elle n’était plus là, peut-être était-il temps d’accepter simplement ce cadeau, ces souvenirs, ce qu’elle lui avait laissé et… de la laisser partir ?

       Wes – Et m… ! Je pleure encore...

    Ce message a été modifié par Cole_PrCol le samedi 23 mars 2019 - 21:08

    samedi 23 mars 2019 - 20:42 Modification Admin Permalien

  • Avatar AngeSolo

    AngeSolo

    28432 Crédits

    Elle avait retenu sa respiration, par réflexe, pendant dix secondes, et un peu après. D’abord, il ne s’était rien passé. Il n’y avait eu que le silence, absolu, qui battait ses tempes au rythme de cette lointaine sirène qui aboyait et le bruit de sa respiration devenue irrégulière qui la rendait presque sourde. Ça suintait l’angoisse, sur sa propre peau. La sueur coulait de sa nuque à ses reins et entre ses seins. Sa chemise en était trempée. Elle l’étouffait mais elle était bien trop effrayée pour s’en soucier. Son corps était complètement paralysé par cette sordide espérance de crever comme un chien et que sa mort ait finalement compté. C’était de l’égoïsme pur et dur, de la vanité, celle de se dire que ses tripes éventrées allaient finalement réussir à œuvrer pour quelque chose d’infiniment plus grand que cette vaine existence humaine où chaque individualité pouvait se résumer à assouvir une succession de besoins primitifs sans aucun intérêt. Encore à cet instant, elle ne pouvait s’empêcher de se demander si quelqu’un songerait à elle au moment où il allait la faire sauter. Sa pensée fut parachevée, pas par elle mais par cette secousse invisible qui lui fit perdre l’équilibre.


    Ils venaient d’arriver.


    Cet étau d’ambivalence lui comprima le cœur tandis qu’elle se relevait. La réussite se mêlait à ce sentiment de se savoir condamnée et que les quatre murs de cette pièce étaient sûrement ceux qui façonneraient le tombeau qu’elle avait elle-même choisi de se creuser. Un haut-le-cœur compressa sa trachée. Le maigre contenu de son estomac se répandit sur le sol de la pièce. Elle s’essuya le visage du revers de la main. Maintenant, il fait sortir d’ici ou, du moins, essayer.

    Le ferrobéton se mit une nouvelle fois à trembler alors que les plans de la station se superposaient à ce que ses yeux percevaient. Elle courut vers le mur situé à sa gauche et s’arrêta. Elle évalua une distance de quatre mètres et leva la tête vers le faux plafond. La ventilation était sa seule issue maintenant que le mécanisme de la porte avait été arraché. Elle inspira profondément et s’immergea violemment dans la Force. Ses genoux se plièrent et se déplièrent. Ses poings, fermés, heurtèrent brutalement la dalle. Elle se souleva. Ses doigts glissèrent et s’agrippèrent à cette ouverture béante vers laquelle elle s’était propulsée. Il y avait peu d’espace. Il fallait se soulever et ramper, ramper sur deux ou trois mètres, et dégringoler dans la remise d’à côté.

    Ange serrait les dents. Ses bras manquaient d’appui et peinaient à la hisser. Ses articulations craquaient, ses nerfs s’inflammaient et la créature, toujours fermement implantée sur son visage, paraissait, elle aussi, redoubler d’efforts pour se maintenir là où elle était. Quand son buste fut passé, Ange se tortilla sur le dos. Elle plaqua ses mains de part et d’autre des menues parois et y appliqua toute sa force pour se laisser glisser sur le dos jusqu’à ce que ses jambes ne pendissent plus lamentablement dans le vide.

    Elle poussa un soupir de soulagement et passa sur le ventre quand une secousse, plus violente que les autres, ébranla avec fracas toute la structure. Elle puisa dans la Force pour ne pas céder à la panique et gravit, dans la pénombre la plus totale, centimètre par centimètre, ce dédale obscur qui la séparait de son sauf-conduit. C’était douloureux, c’était abominablement horrifique. Elle était redevenue aveugle et luttait à grandes eaux sous cette cacophonie infernale que les tuyaux amplifiaient. Plus que quelques mètres et elle était arrivée, plus que quelques mètres et elle sentait tout son corps s’arracher.

    Quand elle reprit conscience, elle ne savait pas où elle était. Elle sentit d’abord la poussière dans sa bouche. Elle toussa et la cendre lui retomba dans la gorge. Elle était sur le dos, sur ce dos qui reposait sur une arrête irrégulière, douloureuse et brûlante. C’était elle, pas ces débris, qui souffrait. Elle était vivante et elle distinguait un poids mort sur son visage. Ses paupières, plongées dans le noir, se soulevèrent. Elle ne voyait rien. Une fraction de seconde, elle paniqua. Elle expira plusieurs fois cet air vicié par ses narines et sa bouche partiellement obstrués et parvint à minimiser ce qu’elle éprouvait. Elle souleva son bras droit, légèrement ankylosé, et rentra en contact avec la matière visqueuse affaissée sur son visage. Elle ne sut, au juste, si c’était uniquement le grimage ou des chairs mortes de son propre visage qu’elle saisit pour se dégager les voies respiratoires. Elle s’appuya ensuite sur ses deux bras et se redressa.

    Elle faillit s’évanouir une deuxième fois, cracha le liquide infect qui consumait l’intérieur de sa bouche et tâtonna avec effroi et dégoût son environnement immédiat. Elle était à moitié enterrée sous les gravats mais ce n’était pas cela qui l’inquiétait. C’était le haut de sa propre hanche droite dont l’angle n’avait rien d’humain. Elle vomit. Les nouvelles explosions et sa propre horreur la paralysèrent tandis que son esprit cédait peu à peu à la folie. Ses doigts s’enfoncèrent un peu plus dans l’inconnu. Au contact de son fémur devenu saillant, la douleur fut d’une intensité inconcevable. Elle s’effondra encore une fois.

    Elle n’ignorait combien de fois ce scénario s’était répété mais elle était épuisée. A chaque nouveau réveil, le cauchemar s’amplifiait. Elle avait essayé de se dégager et tout avait empiré. A peine quelques millimètres et la douleur ne l’avait plus quitté. Pas de télékinésie, pas de moyen de l’éviter. Elle baignait dans sa propre énergie qu’elle sentait la quitter. Elle n’avait plus la force s’essayer, elle n’avait plus la Force pour s’apaiser. Tout vacillait, devenait lointain. L’appel de Kaarde un chuchotement à peine ignoré. Elle était fatiguée, fatiguée et c’était maintenant l’air qui se raréfiait.



    dimanche 24 mars 2019 - 22:44 Modification Admin Permalien

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