Le Temple Jedi 6 (page 93)

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    Padme111

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    A bord du FireDrager,

    L’amiral Pirolus donnait ses ordres avec précision et un calme dans la voix rassurant pour ses hommes. Tous exécutaient sans broncher ! Félicity fut heureuse de constater que Jaïa Tepal, dit Mandal'ore la Consacrée, se réveillait être une véritable leader ! Elle savait diriger non seulement ses propres hommes, mais aussi coordonner les attaques des différents navires de la coalition à l’exception de deux : la Main Écarlate puisque c’est lui qui commande la flotte et l’Eclipse. 

    L’Eclipse, qui dès le départ marqua son indépendance en refusant de suivre le plan. L’Amiral phoénicienne ordonna alors à son équipage que puisque que l’Empereur Waren voulait faire cavalier seul, si son impérial vaisseau devrait se retrouver en péril, le FireDrager serait le dernier à lui porter secours. Sans s’y attendre, Félicity entendu sortir de la bouche de sa belle-sœur un « c’est certain ! ». Cette approbation rassura la militaire. 

    Dans le même temps, l’octogénaire restait discrète et silencieuse autant que possible. Elle ne se permit que d’approuver l’amiral dans sa décision d’ignorer l’impétueux vaisseau de l’ex-empire. Quelques choses d’autres l’intriguaient. Lorsqu’elle avait cherché Dexter dans la cohue de la bataille spatiale, elle avait ressenti un frisson qui lui avait glacer le sang pendant une fraction de seconde. Non, ce n’était pas le contact avec l’Ordre Jedi, ou avec le Mandalorien Cenovii, non, c’était autre chose, quelque chose d’autre, quelqu’un d’autre. Mais impossible de parvenir à détecter d’où cela provenait. La vielle femme envisagea alors la possibilité que Sovereign ou Vicious pourraient être ici quelque part… sur une des stations ? sur un des vaisseaux réplicants contre la coalition ou sur Fondor ?

    Une voix dans la com, surprit l’équipage !

    Mandal'ore fulminant - Général ! Que faites-vous ?! Nous devons nous en tenir au plan ! Écartez votre vaisseau !

    Maître Brûle ferma les yeux. La Force, bien que coulant en elle, restait à son minimum. Padmée utilisa l’écoute de Force. Elle se forçait à rester sereine tout en décelant une voix plus censée qu’une autre tout en chassant ses doutes d’un instant plus tôt. 

    En observant son écran tactique, la sœur de Vyvacy observait La Main Écarlate qui déconcertait tout le monde en se plaçant entre la station Astéria 765 et les vaisseaux de la coalition. Plus que cela, il s’arrime !

    Crier sur le commandant de la Main Écarlate était humain, mais futile. Enfin, Padmée entendit la voix de la raison : « À tous les chasseurs, protégez la Main Écarlate ! »

    Pad – Ordo a raison. Couvrez la Main Écarlate. Actuellement, nous ne pouvons pas nous permettre de le détruire sans comprendre sa manœuvre. 

    La militaire ne pouvait pas entendre la voix d’un seul mandalorien au milieu de tous les protestataires dans la com. Cependant, la vielle femme le pouvait ! Bien que Félicity hésita trente seconde, elle fini par ordonner de couvrir le vaisseau du Général Gunnar. 

    Padmée frissonna de nouveau. La perception du Danger était active en elle. La maître Jedi chercha son padawan dans la Force. Elle devait le guider pour le mettre hors de danger. 

    ***

    Dans les différents strient de couleurs, et les explosions, le vieux cargo Hilot se frayait un chemin indéterminé et parvenait à détruire ou endommager des chasseurs de la garde des stations. Évidement, il n’était pas le seul à réaliser cela, mais comme son antenne de communication était détruite, Malachite et son co-pilote ne pouvaient plus agir en coordonnant leur attaque avec celle de leur allier. 

    Crapéko – Gauche ! L’autre Gauche !

    Dexter – Désolé, mais impossible, le manche est bloqué ! C’est tout droit ou à droite !

    Les tirs répétés sur les boucliers déflecteurs l’avaient tellement affaiblie que Malachite n’avait pas eu d’autre choix que de concentrer les boucliers sur les zones vitales de son vieux coucou. Un relais ayant exploser, différents dégâts mineurs s’étaient déclarés et notamment la direction avait été endommager. 

    Plusieurs Z-95, Chromé, parcouru des peintures bleues Républicaines prirent en chassent le MIII01-DMW déjà bien cabosser. 

    Crapéko – Droite ! VIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII…

    Sans même en avoir prix conscience, le padawan avait laissé sa télépathie agir sur l’Aleena et anticipant sa réponse, la main géante du réptiloïde balançait le manche de son vaisseau sur la droite. Les moteurs hurlèrent plus fort que le petit alien tout en imitant la même syllabe.

    DAP – Vitesse !

    Dexter – Parce que tu trouves que j’vais pas assez vite !? 

    Le MIII01-DMW décrivait encore un arc-de-cercle et en est à quarante-cinq degré, lorsqu’un majestueux navire de guerre venait de changer de cap au même moment. Ce superdestroyer s’imposa à la surprise de tous entre la station Astéria 765 et le minuscule cargo qui maintenant lui fonçait dessus. Cinq Z-95 a ses troussent, lui tirèrent dessus avant de réaliser l’imposant mastodonte se dresser tel un mur devant eux. 

    Crapéko - …te. LA MAIN ÉCARLATE !

    Dexter – Drrrigg buzcklop crak !

    DAP – Force ! Vitesse ! Chandelle !

    Une ligne bleue s’imposa dans l’oculaire artificiel du cyborg. Tel un écran tactique DAP lui montrait le chemin à prendre pour éviter le flanc gauche du navire du Général. 

    Dexter – Accroche toi Crap !

    Laissant la Force l’envahir, il maîtrisait la perception du danger et la vitesse. Le colosse ignorait si cela pouvait être suffisant, mais il ne pouvait laisser la place au doute. Tirant sur le manche autant que ses forces physiques lui permettaient sans arracher le manche de son orifice, il mordit sa joue intérieure. La Force enveloppait le vaisseau et la sensation ressenti dans le padawan lui fit comprendre que la mécanique allait poser un problème. 

    Crapéko – Un court-circuit dans la valve 9 ! Si tu pousses les moteurs, nous allons exploser. 

    Dexter – Si je ne force pas, nous allons nous cracher sur le navire !

    Laissant la Force couler en lui autant que la sueur sur le front et le sang dans sa bouche à cause de la blessure de la morsure de sa joue, Dexter déplaçait sa main inférieure gauche vers le tableau de commande. La Force lui permit de ressentir l’énergie trop important qui allait causer la surcharge. Laissant la Force le guider, l’énergie se glissa dans son membre pour remonter le long de son bras et parcourir sa colonne vertébrale jusqu’à glisser dans son épaule droite et parcourir se bras supérieur et enfin l’énergie ainsi dissipée disparu dans le bout de ses doigts sur un morceau de bois.(Dissiper l’énergie) Crapéko n’avait pas vu d’où sortait se bois, mais il avait été tailler afin de ressembler à un instrument de musique. La flûte de bois tomba sur le sol. Les crépitements se turent. Les quatre mains sur le manche, Dexter tira dessus afin de réaliser une chandelle. 

    KRRRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

    La tôle de l’Hilot râpait la peinture de la Main Écarlate. 

    Les cinq chasseurs abandonnèrent la poursuite et réussir à éviter le bâtiment tout en s’écartant de leur proie. 

    Le quadrumane gardait l’horizon de son écran sur la ligne bleu que DAP lui avait projeter. Le réptiloïde transpirait par tous les ports de sa peau. Ligne invisible pour le Aleena. Celui-ci s’était rapetisser dans son siège en enfonçant ses oncles dans le siège. Une fois que le vielle appareil réussi à dépasser le sommet de la Main Écarlate, Dexter repris une position perpendiculaire à celui-ci. Le MIII01-DMW était donc face à la station Astéria 765 et au-dessus du superdestroyer qui venait de s’arrimer. Le petit natif d’Aleen se redressa sur le siège. 

    Crapéko – Mais par le grand Rancor ! Qu’est-ce qu’il fou ?

    Dexter – Grrroups, aucune idée. Il s’arrime, on dirait…

    Un tir frôla la carlingue déjà bien endommager. Il s’en failli de peu pour que l’immobilité du vaisseau lui soit fatale. Malachite balança le manche vers la gauche prenant la direction des réacteurs de la Main Écarlate. Un des Z-95 l’avait repris en chasse. 

    Crapéko – Sur la droite, la Lame de Guilde, le TarisII semblent couvrir la Main Écarlate. 

    Dexter – Blop Grapouch ! C’est râlant de ne plus pouvoir communiquer avec personne !

    Tout en essayant de mettre de la distance entre eux et le Z-95 un chasseur vient l’abattre. Dexter et Crapéko mirent un moment afin de réaliser qu’il s’agissait d’un vaisseau allié qui venait du bas. La Force permet alors au padawan de sentir que la présence à bord du vaisseau bleu était celle de Kaarde. Télépathiquement, Dexter lui envoya un faible merci. La concentration dans la Force devenait difficile pour Malachite. Le Maître Jedi poursuivi son chemin dans la bataille. Le pilote et le co-pilote discutèrent de l’état de leur malheureux vaisseau. 

    Crapéko – Il n’y a pas que l’antenne de communication que t’a cramé ! En frôlant le vaisseau, nous avons perdu deux trains d’atterrissages et plus de déflecteur, et plus de direction à droite, plus…

    Dexter – Arrête d’être négatif ! Nous sommes en vie et la coalition est occupé de gagner !

    Crapéko – Définitivement, je te dis que ce truc qui te sert de vaisseau, s’appelle le Broken Bat !

    DAP – Message prioritaire : « Rentrer FireDrager ! »

    Dexter – Aïe ! Quelques choses me dit que j’ai parlé trop vite. 

    DAP – Message prioritaire : « Rentrer FireDrager ! »

    Crapéko – Non, mais c’est quoi tout ces vaisseaux sortis de nulle part !???

    DAP – Message prioritaire : « Rentrer FireDrager ! »

    Devant la vision de plusieurs croiseurs républicains sorti de l’hyperespace, le padawan compris pourquoi son maître le rappeler à bord du vaisseau phoenicien. 

    Dexter – Oui oui, j’ai compris ! On rentre ! 

    Crapéko – Où ?

    Dexter – Au seul endroit où j’ai toujours été en sécurité voyons !

    En pianotant sur le tableau de bord, Malachite était épuisé, autant que son pauvre Mynock. S’il ne parvenait pas à rentrer à bord du FireDrager, il n’aurait certainement plus aucune chance de rester en vie. Après que le piteux Hilot réalisa un demi-tour sur la droite, Dexter perçu dans la perception de vie que quelqu’un était en danger. Tout en poursuivant sa route vers le vaisseau où était son maître, Dexter évitait de nombreux tir et ne ripostait que quand il ne pouvait faire autrement. Plus question d’entamer une bataille. Et pourtant, là sur sa gauche, le padawan reconnu un chasseur stellaire lourd de classe Crossfire CF9 pourchasser un Aile-V … 

    Dexter – Galen !

    Crapéko – Tu as dit… « on rentre ». Ton Broken Bat sera bientôt plus que Broken et nous avec !

    Dexter – Je ne peux pas virer à Gauche ! GRRRRRRRRRRRRRRRRRIPU

    Alors il d’écrivit une volte droite la plus petit, la plus serré qu’il puisse afin de retrouver rapidement sur l’aile gauche du CF9. 

    DAP – Attention collision !

    Dexter – Je sais…

    DAP – Attention collision !

    Crapéko – Tu sais ? Je n’ai pas envie de mourir !

    DAP – Attention collision !

    Avant même que le MIII01-DMW n’arriva à percuter de côté le chasseur stellaire, celui-ci se met à décrire un arc de cercle à droite sans aucune raison apparente. Ensuite, il se mit à déguerpir comme s’il avait vu un monstre. Le vaisseau de Galen fut hors de danger. Crapéko et Dexter se regardèrent incrédule. Puis, une voix familière raisonna dans la tête du padawan. Il sourit et reprit les commandes, le destroyer de phoenix venait se positionner juste sur le flanc gauche du cargo. 

    Crapéko – Tu peux m’expliquer ?

    Dexter – Mon maître vient de réaliser une illusion de Force au pilote du CF9. Rentrons !


    Ce message a été modifié par Padme111 le jeudi 02 mai 2019 - 19:49

    samedi 20 avril 2019 - 22:15 Modification Admin Permalien

  • Avatar AngeSolo

    AngeSolo

    28432 Crédits

    Elle bascula brutalement sur le flanc gauche et la douleur la réveilla. Elle poussa un long râle tandis que la nauséabonde odeur familière lui agressa les narines. Une quinte de toux lui brûla la gorge et la fit sortir de sa torpeur.

    Ange ouvrit les yeux et fixa le plafond sans se rendre vraiment compte de ce que ses pupilles vides regardaient. Sa cage thoracique se soulevait péniblement mais ne chassait en rien cette douleur de plus en plus lancinante qui étiolait de seconde en seconde ce si fragile lien qui l’ancrait dans la réalité.

    Une nouvelle secousse, plus violente que la précédente, lui arracha un cri strident impossible à étouffer.

    Ange, faiblement mais encore capable de sarcasme : Y a des blessés…
    Cole, qui venait de se retourner : Ihroki fait ce qu’elle peut.
    Ange : Qu’est-ce qui se passe dehors ?
    Cole, gravement : Plusieurs Flottes de la République viennent de débarquer.
    Ange, le cœur lourd : Ils savaient.

    Elle sentit un poids invisible compresser davantage sa poitrine dès lors où sa propre voix énonçait cette évidence. L’ombre menaçante du Courtier effleura son esprit, bien vide chassée par son articulation meurtrie.

    Ange, ravalant sa salive : Combien ?
    Cole : Trop nombreux pour compter. Au moins quatre Destroyers Stellaires…
    Ange : C’est… un massacre…

    Elle inspira difficilement.

    Ange : L’ordre de se replier… a été… donné ?

    Une série de sons incompréhensibles parvint à ses oreilles.

    Ange : Je… Pas en état…
    Cole : J’en sais rien.
    Ange : Comment ça, t’en sais rien ?
    Cole : Ma priorité était de te retrouver et de te sortir de se brasier. Je t’évacue au point de rendez-vous. On quitte la zone de combat.

    Comme pour corroborer ses dires, les boucliers du Silent Dreamer encaissèrent un nouvel impact.

    Ange, faisant la grimace : T’aurais dû me laisser crever… J’vais pas… Ça fait trop mal.
    Cole¸ affirmatif : Oh non, Solo. Tu ne mourras pas. Pas sur mon vaisseau.

    Ihroki lâcha un flot de protestations suffisamment explicites pour les dispenser de toute traduction littérale.

    Cole¸ la voix tendue : On va bientôt passer en hyperespace. Je préviens Wes.
    Ange : Ganner… Préviens, Ganner.

    La Corellienne ne fut pas en mesure de saisir le reste de la discussion. Des idées morbides gagnaient peu à peu ses pensées et occultaient le reste de son environnement immédiat. Les antalgiques donnés par le Gotal voyaient leurs effets diminuer à mesure où le temps passait. Elle serrait paupières et dents autant qu’elle le pouvait.

    Un bruissement de pas et de linge au-dessus d’elle lui indiquèrent que son filleul se penchait. Elle délaissa l’obscurité.

    Cole : Ganner veut te parler.

    Il ploya un genou et déposa son comlink, haut-parleurs activés, non-loin de son oreille.

    Ganner, la voix difficilement audible par le capharnaüm qui régnait autour de lui : Vivante ?
    Ange : Pour… le moment…
    Ganner : Contusions et brûlures superficielles. Hanche déboitée. Combien de temps ?
    Ange : Juste après… le signal.
    Ganner : M*rde.

    Elle entendit des hurlements et le Médecin en chef aboyer une série d’ordres.

    Ganner, à la personne qui l’assistait : Compresse. Pose-lui une perf’. (A la Corellienne.) Perte de connaissance ?
    Ange : Plusieurs. J’ai perdu le compte. Y a eu une explosion et ensuite j’ai essayé de bouger.
    Ganner, couvrant le bruit : Superficiel. Superficiel. Occupe-toi des plus graves. (A la Corellienne.) Mal à la tête ?
    Ange¸ se mordant la langue : Un peu… cadet de mes soucis…
    Ganner : Tu dois aussi avoir une commotion cérébrale. Je vais parler à Wes.
    Ange, du ton le plus autoritaire qu’elle pouvait : Je te l’interdis !
    Ganner : T’es en détresse vitale. Si on ne te la remet pas sous anesthésie, Ange…
    Ange : Rends pas les choses plus difficiles qu’elles ne le sont…

    Solo lâcha un cri quand ce qui ressemblait à une manœuvre d’évitement modifia l’assiette du vaisseau et par conséquent la position de sa hanche blessée.

    Ange : Tu m’as fait … une promesse, Ganner… Tu la fermes… Wes doit…
    Ganner, énervé : M*rde, Ange ! Tu fais chi*r !
    Ange¸ le ton suppliant : Fais pas tout foirer.

    Et la communication fut coupée.

    dimanche 21 avril 2019 - 11:16 Modification Admin Permalien

  • Avatar Ordo

    Ordo

    20524 Crédits Modo

    Cera - Haar'chak! 

    Deux flottes Républicaines sorties d'hyperespace et c'est toute une bataille qui se métamorphose en un gigantesque bordel. Les positions des navires coalisés ne peuvent plus être tenues, les bâtiments principaux se désolidarisent les uns des autres, le plan initial est compromis, les escadrons font volte face et partent affronter les chasseurs républicains venues de l'arrière. Cera organise les Mandaloriens, ne prêtant plus attention au mouvement imprévu de la Main Écarlate.

    Cera - Tous derrière moi! Tenez-les à distance du Beskar IV!!

    Sentant les flux de la Force chamboulés, le chaos régnant partout, le chef de clan peine à se concentrer pour accroître ses réflexes et voir le danger à l'avance. Ici le côté Obscur ne lui est d'aucune utilité, il s'est même retourné contre lui, il doit s'en remettre uniquement à ses talents innés de pilote. Dézinguant un puis deux chasseurs, il voit déjà plusieurs de ses camarades disparaître de ses radars. 

    Cera - Ordo à Mandal'ore! Prévenez le chef Dyre!! On a besoin de son appui immédiatement!!!

    Mandal'ore - Le Beskar III est en route! Tenez bon!

    Le surnombre joue en faveur des Républicains, toutefois les percées de plusieurs vaisseaux Jedi et Vongs permettent de repousser une première vague. Les Destroyers Stellaires ennemis, eux, restent loin et pilonnent la Main Écarlate. Ils ont un objectif clair: éliminer Gunnar. Ordo s'emploie à tout mettre en oeuvre pour les en empêcher.

    Cera - Escadron Fury! On fonce vers les destroyers!!

    Fury 2 - Pour la gloire de Mandal'ore!!!

    Fury 5 - Oyaaaa!!!!

    Tels des kamikazes, les chasseurs Mandaloriens se rassemblent et foncent droit sur leurs cibles. Ils sont rapidement rejoins par le groupe Cobra de l'Empire, une cohorte Vong menée par Sakanga en personne ainsi qu'une pléiade de monoplaces hétéroclites venues de la Lame de la Guilde.

    Cera - Empêchez-les d'avancer!!!

    Galan Taris - On vous suit, sur ordre de l'Empereur.

    Le fracas des vaisseaux qui explosent, les lumières, les flashs des détonations, des tirs lasers fusant partout autour de lui, Cera ressent à nouveau une certaine vigueur l'emplir et se propager dans ses veines. Le massacre en cours sera commun!

    Cera - Rebel Spire. Rebel Spire. Vous me recevez?

    Jayla - Oncle Cera! On te rejoins??

    Cera - Négatif. Focalisez-vous sur l'objectif. Détruisez les stations.

    Jayla - Bien reçu!!

    Les Jumeaux Ordo ont à cœur de prouver leur valeur dans cette bataille, ils ne remettraient pas en cause un ordre direct de leur oncle même s'ils craignent pour la vie de ce-dernier. Car l'attaque menée par Cera a tout d'un suicide, elle permettra aux autres de se repositionner et de rééquilibrer les chances. Pour un mandalorien, la mort fait partie du jeu.

    Les combats prennent une ampleur rarement vue dans l'histoire galactique. L'assaut des chasseurs rebelles est contré par une défense insurpassable. A chaque ennemi qu'il abat, Cera en voit deux nouveaux se lancer à sa poursuite. Ses acolytes le protègent au péril de leur propre vie. Sur son radar, les Fury disparaissent les uns après les autres. Au dehors, il aperçoit des coraux skippers se faire descendre. Bientôt il ne reste plus que celui du commander Sakanga.

    Cera - Sakanga!!! Repliez-vous!!!

    Sakanga - Ssss'est hors de quessstion! Je me battrai jusssqu'au bout pour la grande prêtressssse Yuuv'Harly!!!

    Cera - Vous...!!! Keuf! Entrez dans ma ligne de mire! Je vous couvre!!

    Le duo Ordo-Sakanga s’aligne et commence à faire des ravages, eux-même protégés par plusieurs Guildeurs et impériaux, contraints de faire équipe pour assurer leur survie. Près des stations orbitales, Jedi et Vermeriens assurent le contrôle de la zone, jusqu'à ce que la Main Écarlate finisse par s'éloigner de la station principale Asteria. Le Beskar IV et le Taris II sont maintenant de nouveaux prêts à faire feu. Ils déversent leurs lasers de concert, finissant d'ébrécher l'objectif principal, qui dans une éruption de plasma, finit de se disloquer pour tomber en morceaux vers Fondor. Un dernier instant de soulagement, avant que de nouveau, la fatalité ne s’abatte sur les membres de la Coalition Rebelle.

    Déjà aux prises avec les deux flottes Républicaines, les escadrons qui ont prit les devants avaient jusque là réussis à équilibrer les forces. Républicains, rebelles, étaient encore à peu près à armes égales, les premiers en surnombre et trop bien équipés, les seconds désorganisés mais animés par une incroyable soif de victoire. Malgré les morts qui pleuvent de chaque côté, il subsistait un espoir infime. Puis tout à coup... 

    Deux autres flottes de la République sortent d'hyperespace, chacune d'un côté de la bataille, prenant en tenaille la flotte éparse des Rebelles, bloquées entre la planète et une éventuelle porte de sortie. Cette fois, le déséquilibre des forces est indubitable, la mort de tout ceux qui comptent encore résister est prononcée. Cera, virevoltant au cœur de l'affrontement, n'a pas le temps de se rendre compte de ce qu'il se passe vraiment. A peine les Républicains sont-ils arrivés que Sakanga, dans une énième tentative d'esquive, échoue et se voit pulvérisé! L'un des chefs de la Coalition et aussi l'un des plus redoutables combattants qu'Ordo ait jamais connu, éliminé sans cérémonie, sans une dernière tirade, en un clin d’œil.

    Aux quatre super destroyers déjà envoyés par les Républicains s'ajoutent deux autres navires de guerre équivalents, une multitude de croiseurs, et des nuées de chasseurs. Cera sent la panique gagner tous les pilotes.

    Fury 3 - Ils sont trop nombreux!!!

    Fury 4 - J'en ai deux à ... HHAAAAARG...cczzzchhh

    Les ennemis sont innombrables, les chasseurs striés de bleu arrivent sans cesse par vague de vingt, trente, quarante, cinquante ! L'escadron Fury Mandalorien est quasiment décimé. Guildeurs et les Impériaux fuient cette grande hécatombe. 

    Rapidement, le Sulfur, qui s'était placé devant le Beskar IV, essuie les tirs des nouveaux arrivants. Davrel Skirata, vétéran Mandalorien, et son clan tout entier, ne reculent devant rien pour restaurer leur honneur, ils dirigent le Sulfur droit vers l'ennemi, concentrant leur feu sur eux. 

    Deux autres vaisseaux de la Coalition font les frais de la nouvelle force de frappe Républicaine: la Flaming Bow, frégate stellaire munificent, sous la direction de l’Amiral Gleam, et le Fiery eagle, une frégate d’escorte Nébulon-B, sous la conduite de l’amiral Shimmer, toutes deux dédiées à l'escorte du Taris de Verm'er, sont abattus par des bombardiers. Les vaisseaux les plus importants stratégiquement sont visés les premiers.

    Sur la passerelle du Beskar IV, Jaïa Tepal croit halluciner. Alors qu'un grand succès leur tendait les bras, alors qu'ils viennent de réussir à détruire leur objectif, tout part en vrille! Ses forces sont anéanties en même temps que celles de ses alliés! Le Sulfur est sur le point d'exploser! Elle se précipite sur sa console:

    Mandal'ore - Chef Skirata! Sortez de là!! Vous ne tiendrez pas plus longtemps!!

    L'image du Chef de clan retirant son casque apparaît. Ancien Mandal'ore le Rédempteur, farouche opposant au pouvoir en place, défait par Jaia en combat singulier, c'est pourtant l'honneur d'un véritable soldat Mandalorien que la Consacrée peut lire dans les yeux de cet homme.

    Davrel - Ma souveraine, nous n'en sortirons pas vivants. Vous devez profiter de ce répit pour retirer nos troupes. Vous devez survivre! Pour la gloire de notre peuple! 

    Mandal'ore - Davrel!! Non!!

    L'instant suivant, un missile à protons atteint le Sulfur. L'un des plus anciens navires Mandaloriens, est éventré et implose la seconde d'après. L'image de Davrel au garde à vous s'étire, s’effrite et disparaît, tandis que Jaia relève la tête et assiste à la destruction de toute sa première ligne de défense. Elle frappe du poing sur sa console tandis que Rusaan la harcèle:

    Rusaan - On va tous y passer si on reste là !

    Mandal'ore - Grrr!

    Rusaan - Mandal'ore! Je vous en prie!!

    Mandal'ore - Tchh!!! Ordonnez la retraite! Maintenant!!!

    L'ordre est transmis à toutes les troupes. Déjà, la Lame de la Guilde, le Taris et La Main Ecarlate se sont positionnées pour quitter l'orbite. Mais l'ennemi ne leur laisse aucune fenêtre, aucune ouverture pour passer en hyperespace. Il va falloir créer une brèche ou ils périront tous.

    Au sein de la bataille qui continue de faire rage à l'avantage certain de la République, Cera Ordo est en grande difficulté!

    Cera -  Fury 5 ! Décampez de là!!

    Fury 5 - Je n'vous laisserai pas Chef! 

    Cera - C'est un ordre! 

    Fury 5 - Ils! J'ai...! NAAAH ...!!

    BOOM

    Cette fois, il est seul. Au milieu d'une armada d'adversaires, une extermination pure et simple, ils sont tous sur lui. Grâce à la Force il résiste, il parvient à éviter des tonnes de tirs, il vrille, effectue un looping, détruit trois chasseurs, décélèrent, passe entre deux autres pour s'échapper, mais il est encore poursuivi, sans discontinuer sa longue agonie ne peut avoir qu'une seule fin. Pourtant, alors qu'il sent sa volonté faiblir, une aide salutaire vient à lui. Ses poursuivants sont oblitérés et cinq droïdes basilisks se mêlent au combat, tirant missiles à concussion et torpilles à protons dans tous les sens!

    Cera - Capitaine !! Qu'est-ce que vous foutez là?! Vous deviez rester au sol, imbécile!

    Jaxx - On vous sauve la mise alors pour une fois fermez-là!

    Les Basilisks se déchaînent! Ils laissent à Cera le temps de s'extirper de cet essaim pour rejoindre la flotte Rebelle. Mais même à eux cinq, tous ces chasseurs sont un défi insurmontable. En voulant protéger leur capitaine, Jagger et Lynx prennent d'immenses risques, ils sont touchés et leur droïdes tombent comme des enclumes. Ils n'ont plus le contrôle...

    Jaxx - Lynx!! Jagger!!! 

    Lynx - Capitaine... cela a été un honneur de...

    Explosions. Vikkeria et Freyler pètent un câble et relâchent leurs émotions, criant dans le casque de leur chef en vidant tout leur arsenal. Vizla est perdu. Tout semble perdu... Cette manœuvre était peut-être un peu trop audacieuse. Les destroyers ennemis se rapprochent petit à petit et ils sont encerclés, rien ne peut les sauver désormais.

    Cera - Je n'vous laisserai pas tomber! Ramikad!!

    Cera Ordo revient au cœur du danger! Impossible pour lui d'abandonner ses frères d'armes venus le tirer de là. Le Ramikad en Basilisk, accompagné par un Ordo survolté aux commandes de son Fury, exercent une telle résistance que peu de chasseurs viennent s'y frotter. Cependant, leur surnombre condamne tout espoir de s'en sortir. C'est alors que, contre toute attente, ils sont à leur tour aidés par un groupe de vaisseaux rebelles venus à leur secours!

    Kaarde - Naberry à Leader Fury! Ceno! Sors de ce guêpier!

    Galen - Magnez-vous! On va pas tenir longtemps!

    Les Jedi?! Aussi dingue que cela puisse lui paraître, Cera s'en remet à eux pour dégager de cette zone complètement infestée. Le groupe fuit le secteur, poursuivis par l'armée Républicaine qui fond sur ce qui reste de la flotte des alliés pour en finir tel un rouleau compresseur inébranlable.

    Les morts s'accumulent, et toujours pas d'issue... C'est à ce moment là que le Beskar III fait son entrée. Enfin, Xor Dyre s'acquitte de sa tâche et lance tous ses hommes à l'attaque, érigeant un mur de défense qui permettra à tous de se positionner pour entrer dans l'hyperespace. Un prix énorme à payer pour sauver ce qui reste de la Rébellion. Xor n'avait pas imaginé que cela se passerait ainsi, mais il doit remplir son rôle, c'est son devoir. Toutefois, avant de partir au casse-pipe, il a renvoyé son fils et quelques uns des membres de son clan vers le vaisseau mère, pour sauvegarder sa lignée.

    Dyre - Ici le chef Dyre. Mandal'ore, nous sommes en position, quittez Fondor dés que vous le pourrez.

    Mandal'ore - Xor... Votre sacrifice sera éternellement gravé dans les mémoires et dans l'histoire du peuple Mandalorien. (à Rusaan) Alignez le Mythosaurus avec le Beskar IV suivant la direction prise par la Main Ecarlate! Replions-nous avant qu'il ne soit trop tard!!


    Ce message a été modifié par Ordo le vendredi 03 mai 2019 - 16:21

    jeudi 02 mai 2019 - 21:07 Modification Admin Permalien

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    Kinsa-Talik

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    Moi : Haar’chak ! Mais c’est pas vrai, c’est pas vrai !

    Zadyssa, à côté de moi, me lança un regard en coin qui signifiait clairement « Si tu paniques, je panique aussi », et je serrai les poings. De la passerelle de la Lame de la Guilde, j’avais malheureusement une vue imprenable sur le massacre qui se déroulait, doublé par mon ressenti à travers la Force. Chaque explosion, qu’elle soit alliée ou ennemie, me serrait le cœur. Tout ça était-il vraiment nécessaire ? 

    D’autant plus que je connaissais beaucoup de ces pilotes qui tournoyaient dans l’espace : Ceno, Galen, les jumeaux Ordo, Kaarde, Dexter…et tous mes frères Mandaloriens. Mais je devais me concentrer : je n’étais pas sur la passerelle pour rien. Mon rôle était d’aider Wes à anticiper les manœuvres Jedi. Avoir eu Cera Ordo comme maître aidait à savoir ce genre de choses et avoir passé huit ans en autarcie m’avait permis grâce à l’Arrow de connaître la théorie des tactiques spatiales Jedi. Autant mes capacités de pilotage en bataille étaient très moyennes, autant je maîtrisais assez bien le côté théorique.

    Moi : C’est une manœuvre Ashla. Ils utilisent la Force pour se coordonner et essayer de percer les lignes ennemies, il faut leur dégager un passage !

    Tandis que Wes communiquait cette information aux autres Guildeurs, je fermai les yeux et pensai à Ange. J’ignorais si elle avait réussir à s’en sortir ou non… J’avais bien entendu la communication de Cole qui demandait des plans à Wes pour pouvoir la sauver, mais… Pas de nouvelles depuis de trop longues minutes. S’il y avait bien une chose que je détestais, c’était cette sensation d’impuissance : j’étais coincée sur la passerelle d’un vaisseau, et des gens mouraient sous mes yeux. L’inquiétude pour tous ceux à qui je tenais me tordait les entrailles, et tous mes prières silencieuses se mélangeaient. 

    Galen…ne soit pas stupide… 

    Je redoutais qu’à un moment, ses stratégies risquées au possibles finissent par lui coûter la vie. Comme pour Ceno… Toutefois, à peine eu-je cette pensée que deux autres flottes surgirent de l’hyperespace.

    Wes : Ils sont sérieux ? 

    Je regardai avec horreur l’escadron Fury se faire décimer, et mon sang se glaça. Ses membres étaient les meilleurs pilotes mandaloriens… Et mon ancien maître était toujours là, quasiment seul, au milieu des ennemis.

    Moi : Ne mourez pas…
    Zadyssa : Kinsa ? On va perdre ?

    Je sursautai. La voix de ma padawan était toute petite, terrifiée même. Je la comprenais : la situation paraissait désespérée. Mais je me forçais à garder espoir. Il le fallait. D’un sourire amer, je lui pris la main et la serrai. 

    Moi : Si on a survécu jusqu’ici, c’est qu’il y a une raison, pas vrai ?

    Mon regard fut attiré par l’explosion du Sulfur. Je savais que c’était Davrel Skirata qui le commandait… Malgré tous nos différends, j’avais du respect pour lui. Il avait été un grand guerrier, un Mand’alore, et maintenant il était parti. Juste comme ça. 

    Soudain, une alarme sonna, et une voix paniquée résonna sur la passerelle.

    Voix : Ici hangar B-3 ! On a besoin de renforts ! La République a profité de la sortie de chasseurs pour entrer ! 
    Moi : J’y vais ! 

    Je me tournai vers Zadyssa :

    Moi : Toi, tu restes ici ! Et tu restes en vie !
    Zadyssa : Mais… Je veux aider !
    Moi : Pas de négociation ! Ne bouge pas d’ici !

    Je quittai la passerelle en trombe, et courus jusqu’au hangar B-3, qui avait déjà été investi par des troupes Républicaines à pied. Quelques Guildeurs se défendaient, mais ils étaient en grande infériorité numérique…comme la situation générale à l’extérieur. Heureusement, j’avais pu récupérer mon beskar’gam et mon sabre laser, ce qui augmentait considérablement mes chances de survie. 

    Je devais me battre. Je le devais à tous ceux qui étaient morts, et tous ceux qui allaient mourir. Ainsi, je dégainai mon sabre, et la lame bleue surgit. 

    Républicain : Une Jedi ! Mais c’était pas le vaisseau des Guildeurs ?
    Moi : C’est pour ça que ça s’appelle une Coalition, imbécile. Écoutez… Vous n’êtes pas obligés de vous battre. Ils vous envoient faire leur sale boulot, et vous pouvez vous soumettre à leurs ordres stupides, mais vous pouvez aussi faire ce qui est juste et prendre le parti de la liberté.
    Républicain : Elle essaie de nous corrompre ! 
    Moi : Pourquoi est-ce que ça ne marche jamais ?

    Les tirs commencèrent à pleuvoir, et je me réfugiai derrière une caisse pour avoir le temps de faire un plan. Je devais travailler de concert avec les trois Guildeurs présents : un Anzati, un humain, et une Togruta. Ils s’étaient regroupés au même endroit que moi. L’humain me salua d’un signe de tête :

    Humain : Jedi.
    Moi : Je suis Kinsa Talik. L’un d’entre vous a-t-il du fumigène ?
    Togruta : Moi. Je vois ce que vous essayez de faire, mais on y verra rien non plus…
    Moi : Sauf que moi si. Vision thermique. 
    Togruta : C’est parti !

    La fumée remplit lentement le hangar et je me dépêchai de me glisser dans ce brouillard après avoir activé ma vision thermique. L’un des avantages d’être Mandalorienne… Je les voyais, mais ce n’était pas réciproque. A partir de là, il me fut plus facile d’assommer autant de personnes que possibles avant que la fumée se dissipe, sans me faire repérer. Mais au bout d’un moment, ils purent me voir… 

    Moi : Okay, maintenant méthode « foncer dans le tas », les gars !
    Humain : Yihaaaa !

    Plongée dans la Force, ma prescience au maximum, je laissai mon instinct prendre le dessus. A force d’années et d’années, j’avais fini par savoir exactement où frapper pour faire tomber quelqu’un, les techniques de désarmement, et plus important encore, rester alerte par rapport aux tirs qui pleuvaient. Plusieurs fois, mon sabre et mon bouclier de poignet me sauvèrent la mise, sans compter les tirs stoppés par mon armure. 

    Pendant que je combattais, il fallait que je reste calme et sereine. Je ne pouvais pas penser à ce que je ressentais dans la Force, ni à mes propres inquiétudes, non : comme Ceno me l’avait enseigné, l’essentiel était de se concentrer. Les pleurs viendraient après, le deuil attendrait. Tout ce qui importait à cet instant précis était de garder le Lame en sécurité. 

    Coup de pied pour repousser un adversaire trop proche, tir incapacitant aux jambes, coup à la tête assommant, tout cela s’enchaînait à une telle vitesse qu’il ne me restait plus qu’à avoir confiance en mon corps. Ce ne fut qu’après ce qui me sembla une éternité que tous les Républicains ayant débarqué sur le vaisseau furent mis hors d’état de nuire. Fatiguée, je m’autorisai à m’appuyer contre un mur, avant d’aider à traîner les soldats en vie jusqu’à une pièce munie d’un champ de force qui les retiendrait prisonniers. 

    Puis, je revins sur la passerelle, où je constatai que la retraite avais été sonnée. Zadyssa parut si soulagée de me revoir qu’elle se précipita vers moi. Mais je n’avais pas la tête à des réjouissances, quelles qu’elles soient. 

    Hoza : C’est un désastre… 
    Wes : Comment est-ce que ça a pu se produire ?
    Moi : Et surtout… Comment est-ce qu’ils savaient ?

    vendredi 03 mai 2019 - 18:29 Modification Admin Permalien

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    Padme111

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    DAP – Diagnostique en cours…

    Dégâts aux organes vitaux : aucun ; léger traumatise de la clavicule droite supérieur et de la deuxième côte à gauche ; Plaie à la crête superficielle ; œdème au genou droit ; Minimes Contusions minimes. Perte de conscience d’une minute quarante secondes. 

    DAP – Diagnostique terminer. 

    En ouvrant l’œil gauche, Malachite se sentait sonné avec un mal de crâne et une odeur de bakélite fondu dans les narines. Dans l’œil artificiel, il pouvait lire le diagnostique de DAP. Le cyborg pouvait être rassuré, il n’avait rien de grave. Encore affaler sur le tableau de bord, il se redresse lentement en constatant les dégâts autour de lui. A première vue, rien de trop important, il n’y avait qu’une dizaine de voyants rouges allumés. Un liquide chaud coulait doucement de sa crête. C’était son sang qui provenait de l’entaille qu’il s’était fait au crâne en cognant le pupitre de commande. En s’adossant à son siège, le colosse ressenti la douleur dans son épaule droite supérieur et dans sa poitrine. Il ne s’en inquiéta pas, il s’avait pourquoi. Son harnais de sécurité avait cédé sous son poids et l’impact. De la fumée sortait encore entre les différents panneaux d’affichages. Etant encore dérouté par ce qui venait d’arriver, l’attention de Dexter fut attiré à l’extérieur de son MIII01-DMW. A travers le pare-brise en transparencier, le pilote blessé pouvait voir des hommes de maintenant criés et gesticulés dans tous les sens car ils essayaient de lui faire passer un message. Dexter secoua la tête comme pour remettre ses idées en place et réalisait enfin le danger. Précipitamment, il coupa les moteurs. Ce geste évita une situation désastreuse, mais fit augmenter la douleur dans les côtes du réptiloïde qui prit conscience également de l’élancement dans son genou gauche. Il se retenu de crier, mais crachait un juron en besalisk. (qu’il vaut mieux que je ne traduise pas, lol). 

    Entièrement réveiller, il se souvenait alors du pourquoi il s’est retrouvé dans une telle situation. Maître Brûle était folle ! Il l’avait toujours su, mais là, c’était la décision la plus insensée qu’elle avait prise et ordonner ! Le FireDrager avait dû déconnecter ses boucliers déflecteurs pour permettre à Dexter d’atterrir dans le hangar du destroyer. Rien de plus simple en tant normale, mais ils étaient au cœur d’une bataille sans merci ; que le cargo Hilote n’avait plus qu’un train d’atterrissage sur trois ; plus d’antenne de communication ; plusieurs petits foyers d’incendie s’était manifesté et maîtriser, sans connaitre l’étendue des dégâts ; et un très sérieux problème électrique non diagnostiqué. Après quatorze ans sans avoir revu Maître Brûle, elle était entrée télépathiquement dans la tête de son padawan comme s’il ne l’avait jamais quitté. A moins que ce n’était par connexion électromagnétique grâce à ses nanites et DAP ? Il n’aurait pu le dire. L’octogénaire n’avait permis aucuns autres choix à son padawan, ni même à l’Amiral Pirolus. Elle était venue pour le sauver lui, son padawan et rien dans la galaxie n’aurait pu l’empêcher de réaliser ce sauvetage ! Personne n’eut l’audace de s’opposer à elle, tellement elle avait dégagé une énergie et une volonté hors du commun pour une dame de son âge. Le quadrumane ne doutait pas qu’elle avait certainement user de la Force pour guider et surtout freiner le vaisseau de classe Mynonck, mais il s’imaginait déjà les dégâts causés dans le hangar. 

    En essayant de s’extirper de son siège, Dexter ignora la souffrance de ses plaies. En regardant autour de lui, il constata combien son navire était en plus mauvais état que lui, jusqu’à ce que son regard ne tombe sur l’Aleena. 

    Dexter – Crapéko !

    Le petit alien était dans le grand siège du co-pilote, inerte. Le fils du contrebandier Cho, se précipita autant que ses blessures lui permettait. Il eut un soupir de soulagement lorsqu’il s’assura que son ami respirait encore. Aussi délicatement que ses doigts ne lui permettaient, le colosse détacha le harnais de sécurité. Il prit très doucement l’être faible dans ses bras inférieurs. Se redressant difficilement, Malachite boitait jusqu’à la rampe de son cargo qu’il fit descendre sur le sol du hangar. Là encore le Cargo n’était pas à l’horizontale, mais en biais, le colosse du se contorsionner avec Crapéko dans les bras pour sortir. 

    Responsable du Hangar – J’ignore qui vous êtes ! J’ignore pourquoi c’était si important qu’on vous permette de foncer dans mon hangar, et sachez que si cela n’avait tenu qu’à moi, je vous aurais laisser dehors. Mais mes ordres sont de vous envoyer à l’infirmerie. Alors, DEGAGER D’ICI !

    Dexter – Désolé pour les dégâts, mais…

    Le besalisk allait lui dire sa façon de penser, mais s’arrêta en constatant les dégâts dans le hangar. Les traces du passage de son vaisseau étaient plus que visible. Des poutrelles étaient brisées, des câbles électriques crépitaient encore un peu partout et les hommes d’équipages s’activaient à tout remettre en état tandis que d’autres pansaient des plaies. Il se tue et poursuivi sa route en silence jusqu’à l’infirmerie. Durant le trajet, son ami repris connaissance, mais se contenta de lui lâcher une vanne.

    Crapéko – C’est définitif, je rebâtisse ton vaisseau Broken Bat ! 

    Dexter – Si tu veux, mais faut que tu t’en sortes !

    L’Aleena simula de retomber dans l’inconscience. Il se sentait bien, mais voulait rebaptiser ce cargo alors il devait accepter le dil. 

    Au fond de lui, Dexter avait l’esprit ailleurs et ne perçu pas la comédie de son ami. Malachite ne comprenait pas l’ordre de Pad, et encore moins pourquoi elle n’était pas là pour l’accueillir. 

    ***

    Sur la passerelle du FireDrager, 

    Pirolus – Rapport des dégâts ?

    Pendant que ses hommes lui listaient ce qu’elle avait demandé, Félicity foudroyait du regard sa belle-sœur. Plus elle prenait connaissance de l’état de son destroyer, plus elle en voulait à Pad ! L’octogénaire semblait ignorer la colère croissante de l’amiral car son regard fixait l’extérieur du navire. Du plus profond de la Force, Maître Brûle ressentait la perception du danger s’accroitre de plus en plus. Et puis, un frison lui parcourt l’échine.

    Pad fermement – RETRAIT AMIRAL !

    Pirolus – Tu as donné assez d’ordre pour aujourd’hui ! Ton rejeton est sauvé, maintenant, je comman…

    Elle ne put terminer sa phrase, car l’officier tactique lui fit remarquer que deux flottes Républicaines venaient de sortir d'hyperespace. En quelques secondes, le champ de bataille se transformait en massacres de vaisseaux. L’amiral Galirius communiquait depuis son croiseur des encouragements en précisant que les Jedi et Vongs compenseraient l’arrivée de ses flottes ! L’Amiral Pirolus décida de rester sur le flanc droit du Sparkling. Le second du vaisseau informait que les Mandaloriens se positionnèrent en premier ligne de tir ! 

    Pad – Donne l’ordre de repli où personne ne s’en sortira. C’est un piège !

    Pirolus était trop en colère et frustré par ce qui venait de se produire pour être assez raisonnable et écouter la vielle femme. L’amiral ne pouvait pas la croire alors que le combat semblait s’équilibrer. De plus, Félicity ne supportait plus que la Jedi l’interrompe lorsqu’elle s’adressait à son homologue.

    L’officier tactique – Le groupe Cobra de l'Empire, une cohorte Vong menée par Sakanga en personne sont venus rejoindre les Mandos. 

    L’Amiral Pirolus – Va voir ton padawan à l’infirmerie, tirez-vous d’ici avec n’importe quel bombardier ou chasseur et laisse les militaires faire ce pourquoi nous nous sommes engagées, Pad !

    Pad – Félicity, je le sais, je le sens, quitte la formation, nous devons fuir ! 

    L’officier tactique – OBJECTIF ATTEINT ! Le Beskar IV et le Taris II viennent de donner le coup de grâce !

    L’Amiral Pirolus – FUIR ! Nous venons de gagner notre objectif ! Alors jamais nous fuirons ! Il n’y a pas que Dexter qui a le droit de vivre ! Faut sauvez les autres ! Nous sommes militaires, pas déserteur !

    Pad – Ce n’est pas ça. Nous sommes en surnombre, et… J’ai un très mauvais pressentiment. 

    Sans prêter attention à la Jedi, Félicity se concentra sur les ordres à donner afin d’infliger un maximum de dégâts à tous vaisseaux républicains qui croisaient sa route. Une explosion secoua le Venator car les ponts D10à D15 n’existèrent plus à la suite d’un kamikaze républicain. Un champ de force se mit en place afin d’éviter toutes dépressions. La brèche dans la coque fût importante, mais pas assez pour que l’amiral Pirolus ne renonce au combat. Les systèmes de survie fonctionnaient ainsi que les deux tiers des armes. Les boucliers déflecteur fonctionnaient à soixante-dix pour cents. 

    La dame en blanc se décida à partir mais au moment où elle allait se lever, elle senti que Dexter entra sur la passerelle. Leur regarde se croisèrent un instant avant qu’il ne baise les yeux. Il avait beaucoup changé physiquement, autant qu’elle probablement. Sans dire un mot, le cyborg qui boitait, le bras gauche supérieur en écharpe, arrivait à la hauteur de son maître. L’empathie de Maître Brûle discernait l’embarra de son padawan. Il n’osait pas la regarder en face. Il avait peur de cette rencontre car la dernière fois qu’il l’avait approché d’aussi prêt, il lui avait prononcée des mots blessants. Hésitante quelques secondes, la dame âgée voulu lui dire qu’ils partaient. Cependant, Dexter releva la tête vers l’écran tactique. Elle aussi l’avait perçu… c’était trop tard ! Elle se ravisa et resta assise.

    L’officier tactique – Oh non ! Deux, deux flottes républicaines !!! Le commandant Sakanga est tombé ! C’est à cause d’elles qu’il est mort… L’escadron Fury Mandalorien se fait décimer ! Les Guildeur et Impériaux essayent péniblement de se sortir d’affaire. Le Sulfur protège le Beskar IV et… mais c’est un cauchemar !

    Dans le même temps, Malachite frissonna à la vue des vaisseaux qui explosèrent. 

    L’Amiral Pirolus - La Flaming Bow, le Fiery eagle,…

    Elle prononçait le nom des deux vaisseaux, en les voyant être pilonner puis exploser quasi en même temps. Ses yeux s’humidifiaient. L’équipage s’horrifièrent lorsqu’ils virent un missile à protons atteignant le Sulfur. Un lourd silence tomba sur la passerelle. Le besalisk perçu la tranquillité d’esprit de son maître. Le temps ne l’avait pas épargné mais si son physique fut déclinant, il n’avait jamais ressenti une aura pareille en elle. 

    L'ordre est transmis à toutes les troupes. Déjà, la Lame de la Guilde, le Taris et La Main Écarlate se positionnaient pour quitter l'orbite. Mais l'ennemi ne leur laissait aucune fenêtre, aucune ouverture pour passer en hyperespace. Créer une brèche ou périr, c’était tout ce qu’il restait à faire. Au sein de la bataille qui continuait de faire rage à l'avantage certain de la République.

    L’amiral Galirius (com) – Amiral Pirolus, nous devons protéger Taris de Verm'er ! 

    L’amiral Pirolus – Galirius ! ici Pirolus, bien reçu ! et le Sparkling ?

    L’amiral Galirius (com) – Il a subi de sérieux dégât. Il n’a plus d’hyperespace, mais il tiendra bon pour le combat ! Il arrive nous escorter !

    La Jedi était intriguée par un point de l’espace et laissant la Force sonder les lieux, elle comprit que Cenovii n’allait bientôt plus que faire un avec la Force. De là où elle était, elle n’avait pas énormément d’options pour lui venir en aide. Soudain, elle ressenti un afflux de Force… là, dans ce coin de l’espace, une formation de chasseur Jedi sauva la mise à ce Mandalorien qui fut un de ses amis. Parmi, c’est Jedi, Kaarde était là. Vivant, il était vivant ! Elle avait craint qu’il soit détruit. 

    L’amiral Galirius (com) – Le Beskar IV suit la direction de la Main Ecarlate ! Ordre de les suivre ! Nous devons nous frayer un chemin, nous devons passez en hyperespace !

    L’Amiral Pirolus ne put qu’assister à la discussion à travers le réseau de communication entre l’Amiral Galirius et le Général Minesweeper. Celui-ci savait que son vaisseau ne s’en sortirait pas alors il avait décidé que le Black Fire Beetle dégagerait le passage pour le Sparkling. La corvette fonça délibérément sur un destroyer républicain. Hélas, ce navire de guerre n’explosa pas même s’il fut sérieusement endommagé. Une pluie de missiles et de canon à double laser s’abattit sur le Sparkling. Les dégâts furent tel qu’il fini par se briser en deux et chacun des morceaux tombèrent sur Fondor. 

    Pad – C’est un massacre. Évacuez le vaisseau. 

    L’Amiral Pirolus – Sur Fondor ?

    Félicity avait les nerfs à vif. Elle voulait s’en sortir, elle voulait que le FireDrager passe en hyperespace ! Les dégâts étaient considérables, mais c’était encore possible, elle voulait y croire. La Jedi en revanche, s’était résigné à l’idée que l’équipage entier ne s’en sortirait pas. Si elle parvenait à sauver une ou deux vies, celle qui comptait pour elle, cela lui suffisait. Elle avait promis à Vyvacy de tout faire pour sauver sa sœur et c’était la raison pour laquelle Padmée n’avait pas déjà pris un chasseur et fuit avec Dexter. 

    Pad – Avec tous les chasseurs et capsules de sauvetage qui peuvent rester à bord, oui. Ici ou là, nous sommes condamnés, mais plus la cible est petite, plus de difficulté ils auront à nous pulvériser. Nous devons fuir. 

    Insensée ! Pad était folle, Félicity en était certaine maintenant ! Si Pad pensait que la Force pouvait la protéger elle et son padawan, Félicity n’avait pas cette conviction ! Elle refusait. L’octogénaire allait se levée et partir, le padawan en était certain. Il devait intervenir !

    Thème musicale

    Dexter posant doucement sa main gauche inférieur sur la main ridée de la femme, chuchotait quelques mots que seul son maître pu entendre. 

    Dexter – Assez de morts, ne les abandonnez pas, ne les condamnez pas, maître Brûle. Vous valez mieux que cela. La Force nous a réuni, mais pas seulement nous deux. La Force nous a tous réuni. Vaincre ou périr, ensemble ! S’il vous plait. 

    Elle le savait, elle l’avait toujours su. Dexter avait un cœur plus grand que l’univers. Sa canne en main, la dame usée tourna son visage vers lui. Et lui, pu enfin trouvé le courage d’affronter sa peur, sa honte, sa culpabilité datant de seize ans. Lorsqu’elle plongea son regard dans le sien, elle eut un hoquet de surprise. Ce n’était plus le jeune adolescent perdu et en colère. Non, c’était un adulte déterminer avec encore tout l’espoir du monde dans ses yeux. 

    Dexter – Vous n’êtes pas un cadeau, maître. Vous êtes têtue, parfois obstinée. Vous avez un humour pas toujours déchiffrable et une fâcheuse tendance à vous mettre dans pétrin. 

    Il marqua une pause en repensant au dernier message de son propre père. « Laisse-la croire qu’elle est ton maître, et tu auras plus facile à la convaincre de faire ce que tu as décidé. Montre-toi bien plus sage qu’elle. Montres-toi digne d’être un CHO ! »

    Dexter – Vous m’avez tellement souvent sauvé la vie, vous pouvez nous aider à nous en sortir ! J’ai foie en vous. Ensemble, maître, nous vaincrons ! Parce que la solitude est la pire des ennemis. 

    A ce moment précis, Padmée pouvait ressentir au fond de lui la sagesse, la compassion et la douceur de son père. L’être qui lui avait temps manquer depuis vingt ans, celui qui fut un père de substitution, Cho… Lou CHO. L’ami qu’elle n’avait pas réussi à sauver. Et là, maintenant, c’était son fils qui la ramenait à la raison. 

    Pad – Merci Lou'Xan Dexter Cho. 

    Le besalisk eut un hoquet de surprise en entendant son véritable nom sortir des méandres du passé. De sa main droite, elle sera celle de son padawan et de l’autre, elle effleura l’œil artificiel puis la joue de Dexter. Il ne pouvait plus rien dire, il ne pouvait plus parler, ni agir. L’émotion fut trop forte, il était comme pétrifier. Cependant, il vu une série de données défiler dans son œil électronique. Elle venait de lui transmettre un dernier message qu’il n’avait pas le temps de lire maintenant. 

    Pad plus doucement – Harmonisons l’attaque !

    Pendant que l’Amiral Pirolus aboyait les ordres afin de détruire des vaisseaux républicains et rejoindre le TarisII, malgré les nombreuses avaries, la dame en blanc se concentra dans la Force. Elle cherchait précisément à retrouver une seule et unique personne dans ce chaos. Kaarde Naberry ! Il était là, tout près. Elle le retrouva mentalement assez rapidement. Elle décida alors de révéler clairement sa présence à lui, et à lui uniquement. Sans un mot, plongeant au cœur de la Force, Padmée frôle l’esprit de son frère et avec la persuasion elle lui murmura quelques mots : « Prend bien soin de mon Dexter, Frangin. Je te le confie ». 

    Les vaisseaux de la république n’abandonnèrent pas le combat. Leurs flottes dominaient et la victoire leur semblait acquise. Les pertes chez les alliées augmentaient de seconde en seconde. Le désespoir de passé en hyperespace envahissait les membres des flottes en perdition. 

    La Jedi posa un doigt sur l’accoudoirs du siège de l’amiral et ouvrit un canal. 

    Pad – Ici Padmée Naberry ! A tous les Jedi : Soyez prêt à foncer en hyperespace ! Le seul moyen de vaincre l’impossible, c’est de croire que c’est possible ! Unissons-nous dans la méditation de bataille ! Que la Force soit avec vous, à tous jamais !

    Alors, Maître Naberry augmenta sa Force et se révéla à tous, au cœur du chaos. Main dans la main, la maître et le padawan fermèrent leur yeux. Unis dans la Force, Dexter lui donna tous ce qu’il avait. Padmée savait en faire bonne usage, il le savait. La maître Jedi plongea alors afin d’augmenter considérablement le moral, l’endurance et les prouesses globales des individus alliés d’une bataille tout en érodant la volonté de combattre de l’adversaire. Padmée voulait coordonner la flotte Jedi, leur permettant d’agir avec le maximum d’efficacité et de se mouvoir comme une entité unique.

    A bord de la Tarentule, les maîtres Jedi savaient comment soutenir cette méditation. Dans l’immensité du champ de bataille, tous les membres de l’Ordre Jedi s’unissaient et retrouvèrent espoir. Chaque individu étant détenteur de Force, savait comment et où frapper l’ennemis. L’efficacité des combattants unifièrent leur effort afin que la Main Écarlate devienne la pointe d’un triangle formé dernier lui. Grâce à toute la flotte restante de la coalition, des Mandalorien, de la guilde, de l’empire et des Jedi l’espoir renaît dans les cœurs. L’histoire galactique n’avait jamais enregistré une telle unification de fraction aussi divers pour atteindre un seul et même but : survivre !

    Les troupes adverses semblaient déstabiliser par ce renouveau. La volonté de leur dirigeant faiblissait et la coordination de leur attaque en pâtissait. Bientôt, une ouverture dans le barrage des républicains se fit et la flotte en formation triangulaire fonça à l’intérieur tel la pointe d’une flèche.

    Les ordres furent donnés de manière coordonnée et sans aucune remise en question au sein de la flotte fuyante. Le Point de rendez-vous fut l’espace du système solaire de Teyr ! Le général Gunnar avait envoyé les coordonnées précises à chacun. Lorsqu’enfin la Main Écarlate fut le premier navire a passé en hyperespace, les autres suivirent même s’ils se faisaient encore pilonner par l’armée républicaine. 
    Thème Musicale

    Ce fut le tour du FireDrager de se sauver. Dégoulinant de sueur, épuisées et tremblante de fatigue, maître Padmée ne pouvait plus tenir. Elle cessa la méditation de bataille et soupira. Dexter du la retenir pour qu’elle ne tombe pas de son fauteuil. Elle était frêle et légère. Elle trouva un petit regain de force pour relevée la tête et observer son padawan une dernier fois. 

    Pad – Raison, tu avais raison Lou’Xan. Ton père avait raison. 

    Dexter – Maître, ne m’appelé pas ainsi. Ne parler pas de mon père. Ne m’abandonner pas !

    Pad – Dans les jardins de la mémoire, au palais des rêves, c’est là que toi et moi nous nous retrouverons ! Surtout ne me réponds pas que les rêves ce n’est pas la réalité, Dexou. Pas toi ! Car qui peut dire ou s’arrête l’un et où s’arrête l’autre ?

    Dexter – Je n’ai pas fini ma formation Maître, j’ai encore besoin de vous…

    Pad – Mon frère veillera sur toi. 

    Mais déjà l’aura de Padmée disparaissait et ensuite son corps. Le quadrumane n’avait plus rien à tenir dans ses bras, son maître s’en était remise à la Force. Il n’avait pas réalisé que le FireDrager était en hyperespace. Le padawan ne put constater que des larmes dans ses quatre mains. Ce liquide salé qu’il pensait ne plus être capable de produire depuis la mort de ses parents, n’arrêtait plus de couler de son seul œil. Maître Brûle/Naberry l’avait quitté à tous jamais. 

    ***

    Thème musical

    Sur Giju, 

    Vyvacy effondrer à genoux sur le sol, il se laisser aller aux larmes. Debout, Frey se contenta de poser une main sur l’épaule de son ami, il venait de perdre une amie de plus. L’épouse du phoenicien venait de disparaître après un dernier adieu, un dernier soupir. 

    Grâce à leur ami le bothan, Frey Obja, ils c’étaient rendu ici, sur cette ex-base rebelle de l’escadron rouge. Atteindre cette proximité de Fondor semblait être la meilleure des idées. Ils avaient trouvé une cachette idéale dans une grotte à flanc de montagne sur Giju. D’ici, Padmée et lui aurait pu, aurait dû se contenter de sauver Dexter et Félicity puis de revenir sur Phoenix. Son épouse lui avait promis de ne plus risquer sa propre vie pour libérer la galaxie du joug de Sovereign. Leur plan était si simple et si sécurisé. Jamais elle n’aurait dû mourir ! Ce n’était pas ce qu’ils avaient prévu, ce n’était pas ce qu’il voulait. Padmée devait rester avec lui justement pour qu’elle ne meurt pas dans la bataille. Ensemble, Frey, Vyvacy, Padmée et Dexter avaient survécu pendant vingt ans à la dictature et à l’obscurité de la Force. 

    Et là, maintenant, elle n’était plus. Sa femme avait disparu devant lui. La vie ne serait plus la même sans elle. 

    Ce message a été modifié par Padme111 le dimanche 05 mai 2019 - 11:20

    dimanche 05 mai 2019 - 10:45 Modification Admin Permalien

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    Kaarde

    17431 Crédits Modo

     On peut dire que la Force m’aura préparé toute ma vie aux retournements de situation défavorables.
    La première chute du Temple, Tyria qui passe du côté obscur, Baaaaaaal au Temple Jedi qui tombe sous les coups et se relève à chaque fois avant de commander le crash de la Main Écarlate… à côté de ça l’étrange manœuvre du Général Gunnar et la brusque irruption des flottes de la République de Sovereign ne suffisaient pas à me déstabiliser. Pourtant il fallait que je trouve une solution.

    Jorus (com). - Kaarde, la Main Écarlate est occupée à rester amarrer à la station des chantiers et les autres flottes sont désorganisées par l’arrivée de la République. Il faut qu’on empêche les forces ennemies de briser l’élan de toute la Coalition unie. Dis-moi que tu as un plan.
    Moi (com). - Il fallait s’attendre à voir débarquer d’un moment à un autre la République mais pas aussi vite. On peut donc en déduire que Sovereign savait que nous attaquerions Fondor. Il a attendu que nous nous rassemblions pour mieux nous avoir. Jorus, Sol’As, Aynor, faites savoir à tous les Jedi non-actifs de se tenir prêt à riposter contre les éventuelles troupes adverses et de rester vigilant à tout prix.
    Aynor (com). - Tu penses au Courtier et à Vicious, n’est-ce pas ?
    Moi  (com). - Ces deux individus sont aussi dangereux que cette flotte elle-même qui arrive. La sécurité de tous ne pourra se faire que si nous restons sur nos gardes et agissons en concertation. Je vous laisse... À tous les pilotes Jedi, préparez-vous à commencer à défendre les flottes de la Coalition et à contre-attaquer les chasseurs de la République. Faites en sorte qu’aucun d’entre eux ne vienne mettre en péril cette chance unique qu’est cette bataille. Montrez donc ce dont l’Ordre Jedi est encore capable et que la Force soit avec nous.
    Doc (com). - Bien reçu Kaarde.
    Galen (com). - Bien reçu, Kaarde.

    Les flottes ennemies s’étaient placées de façon à piéger et éliminer la Coalition entière. Cependant il  m’apparut bientôt que leur objectif principal était le Général Gunnar. La Main Écarlate, rendue très vulnérable par son amarrage aux chantiers, essuyait l’essentiel des frappes adverses.

    Moi (com). - Kaarde Naberry à la flotte Chu’Unthor. L’ennemi veut couper la tête de la Coalition. Notre nouvelle priorité est de protéger le Général Gunnar et d’aider la Main Écarlate à se frayer un chemin hors du blocus. S’il sort vivant de cet enfer, Sovereign aura failli à son objectif principal !

    Les escadrons Jedi s’appliquèrent alors à servir d’essaim protecteur à la Main. Si nous ne pouvions rien contre les salves de turbolasers, au moins pouvions-nous être de quelque efficacité contre les nuées de chasseurs qui harcelaient les points faibles du vaisseau amiral. C’est ce qui me permit justement de sauver Dexter Malachite des griffes d’un Z-95.

    Galen (com). - Medday, medday, medday ! J’ai un croisé au cul !

    Galen s’était  déjà employé de son côté à affaiblir un maillon de l’inextricable chaîne de croiseur républicains. Il risquait à présent d’en payer le prix. Heureusement une intervention salutaire du Mynock de Dexter, sauveur à son tour, le tira d’affaire.
    La Main Écarlate avait fini par se séparer de la station Astéria, mais elle était noircie et criblée d’éclats sur tout son flanc tribord. Les escadrons Jedi l’escortaient comme ils pouvaient, tandis qu’un croiseur mandalorien s’était déjà porté au secours du super destroyer. La Lame de la Guilde fut étrangement moins prompte à venir protéger le Général malgré sa position stratégique.
    La plupart de nos appareils tournaient déjà le dos à Fondor lorsqu’une vive lumière m’apprit que les chantiers étaient tombés.

    Aynor (com). - Kaarde ! On m’informe que le Beskar IV et le Taris II ont terminé le travail. La mission est accomplie !
    Moi (com). - J’ai peur que Sovereign et Dark Vicious n’aient été prêts depuis le début à sacrifier la station, si cela leur permet d’avoir le Général... Galen a réussi à affaiblir un croiseur Imperious. La flotte de la Coalition peut tenter une percée en concentrant son feu sur l…

    Deux flottes supplémentaires firent leur apparition. Bien sûr la Force tenait à me rappeler qu’il y aurait toujours de pires retournements de situation.
    Notre ami le Commandeur Sakanga fut un des premier à tomber dans la débâcle. Les mandaloriens ne tardèrent pas à s’exposer bravement au feu ennemi et à essuyer de terribles pertes. J’intervenais aussitôt avec plusieurs escadrons pour aider les mandaloriens à se tirer de ce mauvais pas, mais même hors de cette zone de combat nous restions coincés dans le piège de Sovereign.
    Le miracle vint d’un vaisseau phoenicien, le FireDrager.
    « Prends bien soin de mon Dexter, Frangin. Je te le confie. »

    Moi. - Que… ? Pad ?!

    Méditation de bataille.
    Ce fut comme si ma sœur était devenue un phare et que sa lumière baignait intégralement tout le champ de bataille. Mes forces, mes perceptions, ainsi que toutes celles des autres sensitifs à la Force, se trouvèrent renforcées. La flotte entière put agir à l’unisson, comme un banc de poissons prédateurs pris au piège.
    La Main Écarlate devint la pointe d’une formidable percée dans les flottes ennemies, subissant à nouveau de terribles dégâts au passage, mais on y était ! Le Général était sauvé et tous les survivants avaient une chance de s’en sortir.
    Cependant je savais que plus cette retraite s’éternisait plus ma sœur, déjà peu encline à se ménager, consumait ses forces.
    Au moment où le dernier vaisseau de la Coalition passait le barrage, la méditation cessait et je sentai l’aura de ma grande sœur s’éteindre comme l’ultime braise d’un intense feu de forêt.

    Moi. - PAAAAAAD !

    L’Aurora déboula à pleine vitesse dans un hangar du FireDrager, sans attendre ou demander d’autorisation, juste avant que celui-ci plonge dans l’hyperespace.  Je bondissais hors du cockpit avant même que mon chasseur ait fini d’apponter. Mais il était déjà trop tard.
    À l’instant où mes pieds touchaient le sol, Padmée Naberry rejoignait la Force. Je m’effondrai à genoux.

    Moi. - Pad... pourquoi a-t-il fallu que tu fasses ça… nous étions sur le point de nous retrouver...





    dimanche 05 mai 2019 - 22:52 Modification Admin Permalien

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    AngeSolo

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    Quelque part dans la galaxie, à l’abri de tous regards, une silhouette se matérialisa devant une ombre bien plus sombre encore.


    La silhouette, respectueuse : Sovereign.
    Sovereign, le ton menaçant : Ma patience est épuisée, Coutier.
    Le Courtier : J’ai fait ce que vous m’aviez demandé. Même avant que la flotte de la République ne vienne aux coordonnées que je lui avais indiquées, j’ai tout fait pour que le Général périsse, quand la Main s’est approchée de la…
    Sovereign, lui coupant la parole : Seuls les faits comptent : il a réussi à s’échapper malgré vos vaines promesses !
    Le Courtier : Je…
    Sovereign¸ l'arrêtant : Faites attention, Courtier. Au moindre mot qui me déplairait, vous perdez toutes vos facultés.
    Le Courtier, sentant sa pression artérielle soudainement augmentée : Je… Je sais où frapper.
    Sovereign, dévoilant ses dents : Je vous écoute. Savourez : ce sont peut-être les dernières bouffées d’air que vous respirez.
    Le Courtier, percevant la poigne invisible sur sa trachée : Le cœur du Général… C’est là qu’il faut frapper.
    Sovereign : Tic-Tac, Courtier. Le temps n’est plus aux devinettes.
    Le Courtier, au bord de l’évanouissement : Ange… Ange… Solo… Elle…

    L’oxygène revint.
    Il respira bruyamment.

    Le Courtier, impassible : C’est pour elle que la Main a failli tous les condamner. Elle était sur la station. En vingt ans, c’est la seule erreur tactique qu’il s’est autorisée. Il la connaît et il est vraisemblablement prêt à tout risquer.
    Sovereign, la voix songeuse : Ange Solo…
    Le Courtier : Elle sait qui il est : elle peut vous apporter son identité et, mieux encore, sa capture exhibée, elle est une monnaie d’échange contre laquelle il ne pourra rien faire d’autre que négocier.
    Sovereign, ailleurs : Ange Solo…

    Il eut un silence.

    Sovereign, sur un ton de défi : Devrais-je moi-même m’en occuper ?
    Le Courtier, ravalant sa salive : Non. Je vais m’en charger.
    Sovereign : Votre choix, vous l’avez, Courtier. Sa tête ou la vôtre. Choisissez bien celle que vous préférez sacrifier et n’espérez pas pouvoir vous défiler.

    Ce message a été modifié par AngeSolo le lundi 06 mai 2019 - 08:06

    dimanche 05 mai 2019 - 23:04 Modification Admin Permalien

  • Avatar Cole_PrCol

    Cole_PrCol

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    Espace – Un astéroïde creux aménagé dans le système solaire de Teyr.

       Cole marchait de long en large, sur les nerfs.
       Il avait rejoint le point de rendez-vous près de quatre heures plus tôt. Et toujours aucune trace de Ganner.
       Le Général Gunnar avait beau être persuadé que le projet de destruction des Chantiers de Fondor serait une réussite, il s’était tout de même ménagé une voie de retraite.
       Sur cette ancienne route marchande hyperspatiale partant de Fondor se trouvait un mini champ d’astéroïde. Le Général avait fait creuser les plus gros blocs de roche et les avait transformés en base de relais. Les vaisseaux pouvaient s’y ravitailler en munitions et carburant et procéder à des réparations d’urgence.
       Les installations restaient sommaires mais permettaient de s’octroyer un réel répit car les astéroïdes, essentiellement composés de minerais ferreux et de glace, permettaient à leurs occupants d’échapper à tout senseur.

       L’état d’Ange ne s’était pas amélioré. Ganner l’avait prévenu : si la luxation n’était pas réduite dans les six heures suivant le déboîtement de la hanche, une nécrose risquait de se déclencher qui occasionnerait des séquelles irréversibles.

       Ce qui restait de la flotte coalisée était revenue environ une heure plus tôt, ayant sans doute dû effectuer plusieurs sauts hyperspatiaux afin de semer d’éventuels poursuivants. Avec les systèmes furtifs du Dreamer, Ihroki avait pu emprunter la route directe.
       Pourtant Ganner ne s’était pas présenté. A voir par le cockpit de son ARC l’état des vaisseaux rescapés, Cole n’avait pas de mal à penser que le médecin devait être débordé. Mais quand même…

       L’état et le nombre. Ils avaient été laminés par les troupes Républicaines.
       Même s’il n’était pas resté jusqu’à la fin de la bataille, Cole avait assisté à l’arrivée imprévue de la première vague de renforts.
       Ils s’étaient faits Ackbarisés en beauté.
       D’où venait la fuite ? Comment Sovereign avait-il pu les tromper ainsi ? Traîtrise ? Vicious ? Quelque chose leur échappait…

       Mais Cole avait d’autres soucis pour le moment. Ange ne cessait de perdre et reprendre connaissance, se plaignant de la douleur et de la soif à chaque réveil.
       Cole – Bon sang, Ihroki, je suis au bout de mes réserves d’antalgiques! Il n’y a rien à bord de ce rafiot qui pourrait la soulager ?
       Avec nonchalance, l’Ewok ouvrit un compartiment en hauteur avec les flux de lumière de ses gants. Sous les yeux éberlués de l’explorateur, une avalanche de médikits en tomba et se répandit sur le sol.
       Cole, avec un regard assassin Tu n’aurais pas pu me le dire plus tôt ?
    Elle lui renvoya un visage paré d'une expression innocente accompagné d’un haussement d’épaules signifiant clairement « tu n’avais rien demandé ».
    La mécanicienne était restée imperturbable toutes ces dernières heures. Non par indifférence mais parce qu’elle était persuadée que tout se passerait bien. Et tant que ni Cole, ni son cher vaisseau, ni elle n’étaient affectés, elle s’en moquait un peu.
       Cole, s’affairant à se procurer le nécessaire Et quand est-ce que tu t’es procurée tout ça ?
       La pilote désigna le côté de son visage ravagé. Logique. Mais il se fit la réflexion qu’il devrait vérifier l’état de ses comptes en banque...

       Enfin, les senseurs repérèrent une navette venant dans leur direction.
       A la surprise du chasseur, ce ne fut pas Ganner qui en descendit.
       Mara – Ca fait longtemps, Cole. Papy Ganner était trop occupé et son départ aurait été trop suspect, vues les circonstances. C’est moi qui vais procéder à la réduction.
       Cole, incertain Bonjour Mara. Tu… Tu es sûre d’en être capable ?
       Mara – Cela fait des mois que je traîne mes guêtres entre l’atelier et l’infirmerie. Et Ganner m’a parfaitement expliqué comment faire. Pour une transplantation cardiaque, je promets rien, mais pour remettre une hanche déboîtée, je devrais pouvoir me débrouiller… Je crois…

       La jeune femme semblait plus assurée que la dernière fois que l’avait rencontrée le Gotal.

       Mara, plus sombre et déterminéeEt puis… Je vous ai vus combattre. Je L’ai vu... Doc... Moi aussi je veux faire ma part… (plus enjouée) Et félicitations pour ce sauvetage de la dernière chance, au fait ! Wes nous avait dit… On pensait tous..
       Ses yeux s’embuèrent une seconde, mais elle en chassa l’humidité d’un revers de manche.
       Mara – Bref ! Où se trouve la grande malade ?
       Cole - Dans le Dreamer. Vu qu’il n’y a pas d’installation médicale digne de ce nom ici, je n’ai pas jugé bon de la déplacer davantage.
       Mara – Tu as bien fait mais on va quand même la transporter dans la navette. Elle est mieux équipée.
       Cole – Elle ne supporte plus qu’on la touche. Et elle est de mauvaise humeur.
       Mara, avec une pointe de dédain Pour changer… Mais j’ai apporté de quoi parer à ça.

       Ils revinrent tous deux à son chevet. Ange était de nouveau éveillée.
       Mara – Salut Tatie Ange !
       Solo, faiblement - Calamité Sarkin… ‘Manquait plus que ça… Ganner veut se venger, c’est ça ?
       Mara l’ignorant On va devoir te déplacer.
       Solo – Pitié, achevez-moi tout de suite…
       Mara, avec enthousiasme (feint?) - Ganner savait que tu ne serais pas d’accord. Tiens, c’est aussi de la part de ta fille, d’après lui…
       Et sans prévenir, la jeune femme sortit de sa combinaison verte un pistolet injecteur contenant une fiole de liquide doré. Elle l’enfonça dans le bras de sa patiente.

       Estomaqué par le comportement inattendu de la Nabienne, Cole fut horrifié quand il vit le résultat de la substance sur la malade.
       Son visage se déforma.
       Un sourire lui mangea le visage d’une oreille à l’autre.
       Ange, euphorique Hey Cole !... J’chuis complètement défoncée…
       Et les cornes du Gotal le lui confirmèrent : pour la première fois depuis quarante ans qu’il la connaissait, la Correllienne avait complètement perdu le contrôle d’elle-même, comme si elle était vraiment sous l’emprise de drogue et d’alcool.

       Mara – Allez on y va. Ca va calmer complètement sa douleur et dans dix minutes, elle s’endormira, et il faudra effectuer la réduction.
       Ils la transportèrent d’un vaisseau à l’autre.
       Ange, les yeux rivés vers la voûte rocheuse durant le transfert, rigolant à moitiéOh les jolis Mynocks. Ils sont libres, eux… !

       Une fois dans la navette, plus spacieuse, Mara put examiner la malade plus à son aise et avec un matériel plus approprié. Complètement plongée dans son diagnostic, elle en devenait une autre femme.
       Mara, promenant le scanner médical au dessus du corps d’Ange Je vois. Luxation antérieure obturatrice de type I. La Force soit louée, ça aurait pu être pire. Etat de la tête fémorale : légère nécrose détectée. Il était temps que j’arrive, mais avec des nanomeds, je devrais pouvoir traiter ça… Pas de lésion osseuse, c’est toujours ça… Autres atteintes ? Cartilage de la tête fémorale endommagé, rien de surprenant… Déchirures légères du ligament et des fibres musculaires, là encore, merci la nano-robotique… Par miracle, pas de lésion nerveuse… Toujours de la chance dans son malheur, celle-là…
       Ange, toujours consciente et sous l’effet des anesthésiants Je veux Wes… Là, maintenant... Câlin...
       Mais elle finit pas s’endormir complètement.

       Mara – Parfait. Cole, je vais avoir besoin de ta force de brute.
       Cole, indigné de brute ?
       Mara – de force brute, je voulais dire... Oui c’est ça… Et ne discute pas, l'anesthésiant ne fera pas effet très longtemps, et si elle se réveille pendant la réduction, on l’entendra depuis le système solaire voisin…

       Avec méthode, en suivant les indications de l’ancienne Jedi qui tripotait nerveusement le cristal à son cou, Cole et la jeune femme effectuèrent une traction de la hanche dans l‘axe du fémur, ce dernier et le genou fléchis à quatre-vingt dix degrés. Finalement, alors que tous deux suaient à grosse gouttes tant à cause du stress qu’en raison de la nécessité de fournir un effort certain mais éminemment contrôlé pour ne pas endommager la tête du fémur, ils entendirent un claquement satisfaisant, leur révélant qu’ils avaient réussi.

       Mara, s’essuyant le frontL’avantage avec tout ça, c’est qu’elle ne pourra pas nous botter le derrière avant plusieurs semaines. Allez à toi, maintenant, tu es brûlé de partout...

       Elle fit fi des protestations du Gotal et se mit à lui appliquer des pansements de bacta sur toute la fourrure. Ihroki ricanait sous cape.
       Ange se réveilla peu après, encore sous l’emprise du produit.
       Ange – Qzm’vez fait ? J’ai toujours mal…
       Mara, l’ignorant Bon Cole, te voilà paré. Je dois finir de m’occuper d’Ange et de ses autres contusions. Je sais que les corps humains te sont indifférents et qu’elle n’est pas pudique mais je préférerai que tu ailles te reposer dans le Dreamer.
       Cole – Tu aurais pu faire ça avant pendant qu'elle dormait…
       Mara, malicieuse Oui mais c’est plus drôle si elle est réveillée.
       Ange, paniquée Cole ! Espèce de carpette puante mitée à l'acide ambulante, reviens !! Ne me laisse pas toute seule avec elle ! Coooooole !

    lundi 06 mai 2019 - 15:10 Modification Admin Permalien

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    AngeSolo

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    Des bruits lointains parvinrent à ses oreilles tandis qu’une multitude de spasmes nerveux irradiaient son corps, son cerveau vérifiant la motricité de sa chair meurtrie. Elle sentait la pression de l’oxymètre sur son index droit et un cathéter enfoncé dans le pli de son coude gauche. Elle avait la gorge un peu sèche et la langue pâteuse mais elle était vivante.

    Quand elle ouvrit les yeux, les traits blanchis et d’une beauté d’une autre époque lui sourirent. Le docteur Ganner tenait de part et d’autre de son cou un stéthoscope d’un âge similaire à la profession qu’il avait jadis endossée.

    Ganner, l’air fatigué : Bien dormi, Princesse ?

    Ange lui adressa une éloquente grimace et tenta aussi vainement que péniblement de se redresser.

    Ange, abdiquant : Mara n’est pas là ?
    Ganner : Elle te manque déjà ?
    Ange, lui lançant un regard apeuré : Tu rigoles ? Elle a attendu que les analgésiques ne fassent presque plus effets pour me torturer !
    Ganner, malicieux : Elle s’est plutôt bien dém*rdée…
    Ange¸ essayant vainement d’attraper son oreiller : Va te faire f*utre, Ganner Rainer.

    Un rictus douloureux barra les traits de la malade qui s’effondra sur son lit.

    Ange : T’es juste venu te payer ma tête ou, en dépit d’un mariage avorté, tu m’apportes quand même un caf’, en signe du bon vieux temps ?
    Ganner : Après t’avoir auscultée, si tu es une docile petite fille.

    Des images à la logique discontinue se succédèrent dans son esprit, emportant avec elle leurs inquiétudes intrinsèques que les événements funestes et l’euphorie de ces dernières heures lui avaient fait oublier. Solo lui adressa un regard d’une gravité dont il ne pouvait se méprendre. Une esquisse rassurante apparut sur le visage du Guildeur qui s’illumina tandis qu’il se penchait sur elle pour y déposer un baiser.

    Ganner : Tout va bien.

    Une vague où se mêlaient à part égale angoisse et soulagement s’empara d’elle. Ganner serra sa main dans la sienne et découvrit ses jambes malades constellées d’ecchymoses. Il sortit un stylo de sa poche et caressa sa peau aux nuances verdâtres.

    Ganner, relevant la tête : Tu sens quelque chose ?

    Elle hocha la tête, affirmative.

    Ganner : Tu peux bouger tes doigts de pied ?

    Ange s’exécuta.
    Sa jambe droite, légèrement endolorie, lui obéit, propageant, à chaque sollicitation musculaire, une douleur un peu sourde mais négligeable en comparaison de ce qu’elle avait enduré depuis la mise hors service des boucliers de Fondor.

    Le médecin, observant les réactions corporelles de sa patiente, rajusta le goutte-à-goutte qui ne tarda guère à faire effet. Une agréable torpeur répondit à l’augmentation de la dose médicamenteuse, plongeant la Corellienne dans un univers ouaté où le monde physique devenait secondaire.

    Ganner, professionnel : Tu pourras remercier ta tortionnaire quand tu sortiras d’ici. Pas de lésions nerveuses. Cartilages, muscles, ligaments, ont été touchés ; rien d’irrémédiable... Mais tu risques de souffrir dans les jours à venir. Pas de lésions vasculaires graves. Tu as eu de la chance. Une thrombose qui virait en embolie et c’était fini.

    Il se leva et attrapa une paire de béquilles qu’il posa à proximité du lit de l’infirmerie.

    Ganner : Je te garde en observation encore quelques heures et, ensuite, tu te remets en mouvement afin d’éviter de perdre des degrés de motricité.
    Ange, dans un soupir sarcastique : Merci, docteur.
    Ganner, en ricanant et en lui tapotant sa cuisse valide : Tu connais mes honoraires.

    La Corellienne lui lâcha un sourire amusé.

    Le natif de Fondor tourna les talons et s’arrêta, comme pris d’une soudaine hésitation. Il fit volte-face et lui adressa une mine inquiète. Ayant visiblement pesé le pour et le contre, il s’assit sur le bord du lit de sa patiente sans toutefois oser croiser ses deux iris.

    Ganner¸ la voix chevrotante : Ecoute, Solo. Je ne sais pas si c’est à moi de te dire ça mais…

    Il soupira bruyamment.

    Ange¸ lui attrapant son poignet humain : Tu en as trop dit. Qu’est-ce qui se passe ? Quelque chose de grave ? Wes va bien ?
    Ganner : Oui. Il t’a veillé toute la nuit. Je l’ai mis sous tranquillisants dans la pièce d’à côté. Il se repose.
    Ange, soulagée : Tu m’as foutu les jetons.
    Ganner, se raclant la gorge : Ouais… C’est le Général.

    Elle était suspendue à ses lèvres.
    Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine.

    Ange, suppliante : Ganner, achève.
    Ganner, mal à l’aise : Pendant la bataille, avant l’arrivée de la République, il a quitté la formation, a demandé un cessez-le-feu et s’est arrimé à la station.

    La manière dont ses yeux se fermèrent ne laissa place à aucun doute. Une boule d’anxiété explosa dans sa gorge tandis que sa main se posait sur son ventre, point de naissance d’une excitation réjouissante.

    Ganner, se relevant : Je préfère que tu l’apprennes par moi.
    Ange, déglutissant d’appréhension : Le Debriefing ?
    Ganner : Je ne sais pas s’il aura lieu. Mais sache que….

    Il laissa échapper une inspiration lourde de sens.

    Ange, la main tremblante : Merci.
    Ganner : Je t’en prie.

    Ses doigts glissèrent sous sa blouse d’où il sortit un comlink qu’il lui tendit.

    Ganner : Wes t’en a reprogrammé un nouveau. Si tu veux le contacter… Il n’est pas au courant pour toi.
    Ange, ne sachant pas où se mettre : Merci, Ganner.

    Il l’embrassa une nouvelle fois sur le front et quitta la pièce, la laissant seule avec ce flux et reflux de pensées incontrôlées qui lui donnaient la nausée.



    lundi 06 mai 2019 - 18:38 Modification Admin Permalien

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    Padme111

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    A bord du FireDrager,

    Le hangar était encore en effervescence ! Le personnelle de maintenance, les pilotes, les mécanos, les techniciens… tous grouillèrent tel des fourmilles au travail. Ils essayaient autant que possible de réparer les installations endommager soit par l’attaque, soit par deux vaisseaux ayant réaliser une entrée fracassante dans ce lieu. Le responsable de maintenant fut abasourdit par l’Aurora ! L’officier savait que ce chasseur appartenait à l’Ordre Jedi mais ignorait qui le pilotait. Le Jedi était là à genoux sur le sol métallique. 

    Le responsable de maintenance arrivait à la hauteur du nouveau venu et se racla la gorge. Il voulut parler d’un ton maitrisé qui se voulait neutre, mais sa voix trahissant son irritation, sa colère et sa fatigue. Il cherchait à lui trouver une bonne excuse, à la suite des dégâts que cet atterrissage venait d’engendrer, ainsi que pour le massacre causé par cette bataille. 

    Le responsable de maintenance – Je peux compatir pour les pertes subit, mais nous en sommes tous là. Dites-moi que vous étiez en panne de carburant et que monter à bord était votre seule option pour passer en hyperespace ?

    Kaarde – Elle… Pad… c’est… c’était ma sœur. 

    Le responsable de maintenance comprenait alors beaucoup mieux la situation et réalisait seulement que l’homme effondrer devant lui n’était d’autre que le grand maître de l’Ordre Jedi qui n’avait pas franchement eu très bonne réputation ces derniers temps. Cependant, l’officier chercha à rester calme et décida mentalement de le laisser s’expliquer avec l’amiral. 

    Le responsable de maintenance – Ah… Ok. Ça explique ceci [montrant les dégâts et l’Aurora]. L’Amiral Pirolus a demandé à voir le pilote. J’ignore si elle sait qui vous êtes. 

    Il appela un garde de la sécurité qui n’attendait que son signale. Kaarde n’avait pas envie de discuter, mais on ne lui laissa pas le choix. Il dut suivre l’homme sans commentaire. 

    ***

    En entrant dans le bureau de l’amiral, Kaarde se retrouva face à face avec une femme qu’il n’avait vu qu’une seule fois… au mariage de Vyvacy et Pad. 

    L’amiral Pirolus – Kaarde !? Ah oui, je comprends mieux votre débarquement ! 

    Kaarde – Amiral. 

    Si elle l’avait tout de suite reconnu, lui mis un moment avant de se souvenir qu’il s’agissait de la sœur de son beau-frère. 

    L’amiral Pirolus – Sincère condoléance, vraiment. 

    Elle lui tendit une main qu’il n’avait pas envie de sérer, c’était trop tôt. Le Jedi comprit qu’elle cherchait à être compatissante, mais lui n’avait pas encore accepté le sacrifice de sa sœur. Néanmoins, il accepta la poigné de main par politesse. 

    Kaarde – Merci.

    L’amiral Pirolus – Je me dois de rester sur la passerelle afin d’assurer notre arrivé au point de rendez-vous. Dans l’immédiat, c’est une bonne chose que vous soyez là, même si… 

    Elle allait parler des dégâts causés par l’entrer sans autorisation de l’Aurora sur le FireDrager, mais elle se ravisa. Si ce fut Vyvacy qui était mort, les dégâts passeraient au second degré de préoccupation. Elle n’était pas insensible, mais militaire. Au fond de son cœur, elle avait de la peine que Pad soit morte. Apprendre à gérer des pertes humaines, même de sa famille faisait parti de sa formation. En côtoyant Pad, elle avait saisi que les Jedi exprimaient plus leurs émotions. 

    L’amiral Pirolus – Dexter a littéralement fuit la passerelle, après… Mes hommes m’ont affirmé qu’il est remonté sur l’épave qu’est devenu son cargo. Je le connais depuis quinze ans. Il va mal. Soyez utile et rester auprès de lui. 

    Kaarde – Il était là…

    L’amiral Pirolus – Oui, il était là lorsqu’elle est … partie. 

    Kaarde – J’y vais. 

    ***

    Lorsque le Jedi arriva devant la carcasse de l’Hilote, le garde de la sécurité le laissa seul, tout en ne le quittant pas des yeux. Kaarde trouva la rampe posée de travers puisqu’il n’y avait plus de train d’atterrissage arrière. Il se contorsionna pour monter en se demandant comme le colosse de deux mètres avait pu passer. 

    Dans les coursives du MIII01-DMW, flottait encore les odeurs froides après un incendie. Connaissant mal ce vaisseau, l’endeuiller cherchait son chemin tout en enjambant des débris et en se baissant lorsque les poutrelles ou câbles frôlaient sa tête. En arrivant à ce qui servait de salon, Kaarde fut surpris car c’est un aleena et non un besalisk qui était assis dans le divan et il était seul avec son data-diagnostic. 

    Le petit alien – Crapéko ! La Lame de la Guilde a-t-elle survécu ?

    Kaarde – Euh… je ne sais pas. Où est Dexter ?

    Crapéko – Enfermer dans sa chambre, il refuse de parler ou de sortir, mais il est là. J’étais son copilote et instructeur durant la bataille. Et vous êtes le grand manitou des forceurs. 

    Kaarde – Oui, je suis aussi … j’étais… le frère de … son maître. 

    Crapéko – Kaarde, oui. Je vois. Ok, je vais voir si les mécanos du destroyer peuvent me fournir de quoi rafistoler cette épave ! J’vais vous laisser de l’intimité avec le grand balourd.

    Rapidement, le Jedi se retrouvait seul et approchait de la porte que lui avait indiqué Crapéko. Il frappa sur la tôle, mais n’eut aucune réponse. Alors, en usant de la Force, il frôla l’esprit de Dexter, tout en usant d’empathie. Tout ce que le maître pu percevoir fut l’image de sa sœur âgée dans les bras du cyborg puis une explosion dans le froid et la neige. Kaarde recula. L’émotion était forte ! Une douleur insoutenable mélanger à une détresse peu commune. Naberry se ressaisi et insista de nouveau. 

    Kaarde – Dexter… Ouvre, je t’en prie. 

    A sa grande surprise, la porte s’ouvrit. Le quadrumane se tenait dans l’encadrement. Il avait une blessure à peine soignée à la crête, un bras en écharpe, les autres ballants et le regard vide. 

    Dexter – Elle … 

    Kaarde s’approchant – Je sais. Je l’ai senti. 

    Dexter – C’est ma faute. 

    Kaarde – Quoi ? Non ! Elle a toujours eu beaucoup de mal à se ménager. C’était sa décision. 

    Dexter – Non, c’était la mienne. Elle voulait que nous partions, elle voulait fuir. Elle savait maître. Elle savait que cette bataille était perdue, que c’était un piège ! Elle était venue que pour moi, pour me sauver. Non, qu’elle ne vous aimait pas. Non, c’était tout le contraire ! Elle ne pouvait se résoudre à vous voir mourir et si elle restait, elle savait. Je savais, qu’elle aurait tout donner pour tous vous sauvez. Et… alors qu’elle voulait… elle voulait … vivre… rejoindre Vyvacy… Je l’ai convaincu de rester. Je l’ai tué Maître… 

    Son débit de parole fut normal, et même très ponctuer. Le réptiloïde voulait fournir des explications simple et précises sur le comment et le pourquoi du sacrifice de Maître Brûle. Les larmes montaient en lui, jusqu’à inonder son œil valide. Il baissa la tête, immobile. Pendant un cours instant, le grand maître de l’Ordre Jedi se senti désappointé face à la détresse et culpabilité du padawan. Il voulu compatir en pausant une main réconfortante sur l’épaule de géant, mais celui-ci ne lui permit pas de terminer son geste. Dexter passa entre l’humain et le mur afin de se placer au centre du salon. Naberry cherchait à être rassurant, compassant mais il réalisa ne pouvoir partager son chagrin qu’avec le cyborg. 

    Kaarde – Elle me manque… Elle nous manquera à tous. Je te comprends, mais ma sœur a toujours été au cœur…

    Dexter l’interrompant et relevant la tête afin de lui faire face – De la bataille ? Oui. Mais cette fois-ci c’était différent. 

    Kaarde – Comment ? 

    Dexter – Elle m’a laissé un message pour vous. Elle a copié mon père mort sur Ilum. Sur le moment, je l’ai haïe pour cela, mais après m’être laissé à ma peine, je pense que cela m’aidera à cicatriser comme ce fut le cas après le message papa. Je n’ai pas encore écouté le mien, mais j’ai compilé le votre sur cette clé de données. 

    En prenant l’objet des doigts du besalisk, Kaarde tenta encore un geste réconfortant que le cyborg refusa encore en retournant vers la porte de sa chambre. Le natif de Myrkr comprenait que l’image d’explosion et de neige devait correspondre à la mort de Lou Cho. 

    Kaarde – Ne t’isole pas Dexter. 

    Dexter – Pour l’instant, j’en ai besoin. Vous pouvez utiliser une des autres chambres afin d’être tranquille si vous le désirer. Il me faudra du temps pour accepter ce qui s’est passé Maître Naberry. Le temps, est la seule chose qui permet de cicatriser. 

    Sans plus un mot, le réptiloïde s’enferma à nouveau dans ses quartiers laissant seul le frère de son maître. 

    Ce message a été modifié par Padme111 le vendredi 10 mai 2019 - 12:40

    vendredi 10 mai 2019 - 12:39 Modification Admin Permalien

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