Les Missions du Chu'Unthor (page 17)
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galen-starkyler
19837 Crédits Modo
Mission : Le Vaisseau Perdu
On frappe à une porte blanche en plastacier de bonne qualité, où un écriteau ovoïdal en plaque d’électrum terni indique le nom en aurabesh du propriétaire de la chambre attenante, et il ne faut pas plus d’une minute pour que le battant de porte coulisse vers la gauche et révèle sur le seuil un humain quarantenaire aux traits lothaliens-chandrillanais fins et une coupe brune impeccable dans un costume beige en simili-feutre qui est à la mode chez les hommes d’affaires des riches systèmes périphériques.Homme d’affaires : - Oui ?
Moi, en habit de régulateur et fine moustache : - Monsieur Volfony ? Di Aucazyo de Gelaty ?
M. Volfony, souriant : - Oui.
Moi, rictus amusé : - Marko Stele. Investigation et châtaigne.Et je lui colle ladite châtaigne dans le visage pour le faire reculer en arrière et me permettre d’entrer.
***
C’est en rentrant de mon intervention sur Garel que je suis passé directement par le Contre-Attaque V pour me changer et délaisser mon déguisement de technicien pour reprendre celui de jeune régulateur à la fine moustache brune de trois semaines. Je prends une demi-heure pour faire tout cela, si on ajoute dans le lot que j’ai pris aussi une douche entretemps, puis je mange une barre nutritive tout en commençant à pianoter sur le terminal du vaisseau le nom et l’adresse du dénommé Volfony di Aucazyo de Gelaty.
Comme je le soupçonnais, Volfony est ce fameux mécène dont Keepp comptait me parler et ce n’est pas simplement un simple bourge local : il s’agit de l’un des principaux actionnaires de Siemar-Jaemus Systems dans le secteur Lothal et un candidat pro-centriste pour une place au Sénat lothalien, sans oublier qu’il se fait passer pour un amateur de belles choses pour valoriser son image d’homme d’affaires cultivé. En soi, cet individu est une personne qui ne peut pas être approché aisément et dont l’influence sur la planète est assez conséquente pour qu’il dispose de professionnels engagés à ses frais pour assurer sa sécurité. Le véritable problème, c’est qu’il est résident permanent au Res Plebica, l’hôtel-casino de luxe de la capitale où de nombreux politiciens et gros bonnets d’entreprise séjournent et l’établissement en lui-même est entièrement sécurisé comme si c’était un bastion. Je réfléchis à une solution pour pouvoir pénétrer dans le Res Plebica afin d’atteindre le logement de Volfony, étudiant les plans de l’établissement pour mieux mémoriser ses entrées, sorties et conduits, mais je ne constate qu’aucune de mes fausses identités ne me servira à passer le contrôle des gardes. Seul le gratin résident de Lothal est libre d’aller-et-venir dans l’hôtel.C’est donc par d’autres moyens que je vais devoir infiltrer l’hôtel. Je repense aussitôt à ce que j’ai dit aux jeunes amis des rues de Sam, que je leur demanderais de l’aide selon les circonstances de ma mission, et je me dis qu’ils pourraient jouer un rôle mineur mais déterminant dans mon plan d’action. Je me mets en route pour aller rejoindre le quartier périphérique, me concentre sur les diverses auras une fois sur place et je finis par les trouver facilement en les voyant rassemblés dans une ruelle déserte.
Je leur explique brièvement mon plan, pour ne pas les impliquer davantage, et ils décident de me venir en aide en guise de redevance pour les avoir aidés ; je leur donne tout de même cinq crédits chacun, promettant le reste une fois mon infiltration terminée. C’est donc ce soir, à une heure où le Res Plebica ouvre ses salons de jeux et d’échanges pour les citoyens riches, que nous lançons notre plan d’action : Mani commence à lancer une balle vieillie de hutt-ball dans le hall d’entrée, qui vient rebondir de partout pour semer le trouble, et il entre en compagnie de Nils et Koben pour prétexter le coup de la balle perdue et qu’ils veulent la reprendre ; ils se font évidemment courser par les agents de sécurité qui veulent leur faire la leçon, mais les trois garçons les devancent en termes de course ; ils permettent ainsi à Wem, Fara et Naya de s’infiltrer dans l’hôtel, jouant de leurs talents en discrétion, et ils s’aventurent dans les couloirs du personnel pour aller m’ouvrir la porte sécurisée de l’arrière. Une fois qu’ils m’ouvrent, tout en s’assurant que personne ne les surprend, je les remercie pour leur courage et leur habilité ; je donne à Wem le reste du paiement pour l’ensemble du groupe et les jeunes gosses des rues s’en vont en me laissant entrer là où ils sont sortis.Une fois à l’intérieur de l’établissement, je me glisse dans un vestiaire du personnel et j’emprunte un seau d’entretient anti-grav et un balai-serpillière pour me faire passer pour un agent d’entretien ; je circule dans les couloirs ainsi, dupant la vigilance des agents encore sur place, et je me renseigne poliment auprès d’une hôtesse à l’accueil sur le numéro d’appartement de M. Volfony : la jeune hôtesse chalactane ne semble pas perturbé qu’un agent d’entretien demande cette information, mais elle me répond sans se méfier.
Une fois que je l’ai remercié, je prends le turbolift pour monter à l’étage 49 pour aller dans l’aile 3 et je me débarrasse proprement de mes accessoires de fortune pour me présenter à sa porte.***
C’est à l’intérieur de son appartement que je le réveille par de petites claques sur les tempes, afin qu’il reprenne conscience, et il finit par se rendre compte de sa situation. Par précaution, je l’ai attaché à un siège avec deux à trois de ses ceintures et du ruban adhésif de chantier (donc très résistant).
Moi : - Enfin, c’est pas trop tôt.
M. Volfony, surpris et effaré : - Qu… Qui êtes-vous ?! Com… Comment êtes-vous entré ?!
Moi : - Par la porte.
M. Volfony : - Je ne plaisante pas. Vous êtes dans un établissement sécurisé qui appartient à l’élite de Lothal. Personne ne peut y entrer sans faire partie de cette élite et la sécurité ne laisse aucun malotru franchir ses murs ! Vous violez ma propriété et vous me séquestrez !
Moi : - Rectification. Je visite temporairement votre propriété et je ne vous séquestre pas. Je vous immobilise le temps que vous répondiez à mes questions. Et c’est inutile de crier, vous devriez savoir ce que ce type d’appartement est insonorisé pour le confort et le calme.
M. Volfony, en se débattant : - Si vous pensez vous en tirer comme ça, vous faites fausse route. Je ne compte pas me plier aux exigences d’une raclure dans votre genre ! À l’aide ! À l’aide ! Sécurité, à l’aide !
Moi : - Je ne plaisantais pas pour l’insonorisation de l’appart’.Il prend alors conscience que j’ai l’air de bien connaître l’établissement malgré ma venue inattendue et il commence à revoir toutes les options qu’il pourrait avoir sous le coude.
M. Volfony : - Si c’est de l’argent que vous voulez, je peux vous rédiger un contrat avec un mission qui…
Moi : - Je n’en ai rien à faire de votre cuivre. Je suis venu vous voir pour une raison très précise à votre sujet.
M. Volfony : - Une raison… Bon sang, vous êtes engagé par la Corporation pour qu’ils se vengent de moi. Quoique vous comptez faire pour me faire avouer, je ne dirais rien. Je vous propose même le double de ce…
Moi : - Vous vous faites des nœuds tout seul, Volfony. J’ai peut-être l’air d’un régulateur et la situation commerciale dans le secteur Lothal tourne peut-être à votre avantage, mais le pourquoi du comment est d’une nature un peu plus complexe que vos problèmes de concurrence déloyale.
M. Volfony : - Dans ce cas, vous me faites tout ce manège ridicule pour une raison qui doit sembler médiocre. Détache-moi et repartez d’où vous venez, et je ferais comme s’il ne s’était rien passé.
Moi : - Rectification. Vous restez comme vous êtes et vous répondez à mes côtés. Ensuite je vous détache et repars, avec votre garantie que vous ferez comme s’il ne s’était rien passé. (Je commence à m’approcher de lui et je m’appuie sur les accoudoirs du siège.) Je compte sur votre coopération, Volfony di Aucazyo de Gelaty, pour me dire tout ce que vous savez sur ce que je cherche.
M. Volfony, dédaigneux : - Et qu’est-ce que donc ?
Moi : - Rien de plus simple. Un YT-1930 modifié, bâtiment de guerre de renom, connu pour son arsenal avancé et son système artisanal de camouflage sophistiqué.C’est aussitôt que Volfony fait tomber son air dédaigneux pour une grimace de peur et de stupeur.
M. Volfony : - Vous… Vous… Vous êtes au courant pour l’Arrow !
Moi, éludant : - Les quelques rumeurs qui ont commencé à circuler dans le Noyau m’ont incité à croire qu’il n’avait pas simplement disparu, mais qu’il a été volé. Et par des professionnels en plus, des mercenaires de la Bordure qui seraient ravis de mettre la main sur ce vaisseau à condition qu’on y mette le prix. Et le statut financier de Sienar-Jaemus Systems est assez élevé pour se permettre d’engager ces professionnels.
M. Volfony : - Vous avez enquêté aussi loin et vous êtes remonté jusqu’à moi ? C’est invraisemblable…
Moi : - En tout cas, vous ne niez pas avoir votre implication dans ce vol de l’Arrow et il fait dire que les vols de pièces de vaisseau permettent à votre entreprise de prendre l’ascendant sur vos concurrents corelliens de longue date. Mais surtout, il faut être vraiment imprudent et naïf de faire travailler de la main-d’œuvre gratuite dans vos chantiers privés pour espérer reproduire le même schéma que l’Arrow.
M. Volfony : - Vous avez même découvert le chantier…
Moi, me redressant : - Bien, en tout cas, vous êtes suspecté d’être derrière toute cette organisation pour voler l’Arrow et le décortiquer pour tenter de le dupliquer pour votre entreprise. Vous êtes même allé jusqu’à demander à cette étrange corporation de faire tout le travail à la place de vos employés. Mais ça ne m’a pas empêché de découvrir le pot-aux-roses et j’ai récupéré assez d’éléments pour que votre carrière en prenne un sacré coup. Alors il va falloir me dire où vous avez planqué le vaisseau.
M. Volfony : - Je ne sais pas.
Moi : - Vous feriez mieux de me dire la vérité, Volfony, parce que je n’ai qu’à envoyer mon signal pour faire transmettre toutes les preuves contre vous…
M. Volfony, paniquant : - Non, attendez ! Je vous ai dit la vérité. Je l’ignore.
Moi : - Vous espérez me faire croire que vous n’avez aucune idée de l’endroit où vos mercenaires et vos employés de N-S sont allés planquer l’Arrow, alors que vous avez orchestré tout ceci par appât du gain et une place de choix au sein du Sénat lothalien. C’est risible de votre part.
M. Volfony : - Vous vous méprenez sur mes intentions. Je voulais juste que Sienar-Jaemus puisse avoir le monopole dans la Bordure Extérieure, je ne pensais pas que N-S emploierait des méthodes aussi illégales et radicales pour nous donner ces prototypes expérimentaux. Je n’ai fait que leur donner des accords et des permis pour pouvoir utiliser les chantiers, en espérant que nous aurions un vrai partenariat commercial.
Moi : - Cette corporation N-S est pourtant sous vos ordres.
M. Volfony : - Je ne suis que le portefeuille de leur antenne sur Lothal ! C’est Le Marchand qui est le vrai cerveau de toute l’opération autour de l’Arrow !C’est à mon tour d’être étonné, parce qu’il vient de me communiquer une information cruciale à laquelle je pensais que ce n’était pas important. Maintenant, je sais qui je vais devoir chercher.
Moi : - « Le Marchand » ? Quel marchand ?
M. Volfony : - C’est comme ça qu’il s’appelle. Le Marchand est un des émissaires haut-gradés de cette organisation secrète appelée « Néo-Systino », envoyé dans le secteur afin de mettre en place un partenariat secret avec Sienar-Jaemus et avoir accès aux chantiers pour pouvoir travailler sur l’Arrow. Du moins, c’est ce qu’il prévoyait. C’est celui qui a mis en place toutes ces opérations visant à voler le vaisseau, recruter des pirates informatiques et dénicher de la main-d’œuvre clandestine. Il ne m’a promis qu’un retour sur investissement lucratif si je coopérais.
Moi : - Vous l’avez rencontré au moins ?
M. Volfony : - Une à deux fois uniquement. Il est venu la première fois pour me rencontrer et me proposer ce partenariat secret avec tous les avantages que j’en obtiendrais. Et la dernière fois, c’était pour me rappeler qu’il ne tenait qu’à moi de s’assurer que je maintienne l’ordre et le secret autour de ce même partenariat. Autrement, je devais toujours envoyer un de mes cadres pour tenter de faire valoir mes contreparties.
Moi : - Donc vous pouvez m’assurer qu’il existe en chair et en os.
M. Volfony : - D’une certaine manière oui, il est bel et bien réel. Pour le reste, je crains qu’il ne soit plus fait de métal que de chair. Il y a quelque chose en lui d’inhumain et de non-naturel.
Moi : - Où est-ce qu’il est ?
M. Volfony, paniqué : - Non, pitié ! Je ne peux pas vous le dire ! Il m’a fait promettre de garder confidentiel son emplacement tant que je ne lui aurais pas assuré que j’avais ma place au Sénat. Je suis tenu par serment de ne le dire à personne, sous peine de représailles.
Moi : - Volfony, je vous conseille sérieusement de revoir votre comportement. Vous vous inquiétez pour votre vie et votre position, mais vous condamnez celles de nombreuses personnes sur Lothal et dans le reste de la galaxie si vous ne me dites rien. Vous devez me dire où se trouve Le Marchand. Si je le trouve, je trouve l’Arrow, je l’empêche de s’introduire dans ses systèmes et j’évite la création d’une armada invincible. Vous voulez vraiment la souffrance et la perte de nombreuses vies sur la conscience ?
M. Volfony : - Ce ne sont que des vies…
Moi : - Un mot de plus et ça va mal finir. Maintenant soit vous parlez, soit j’emploie la méthode forte.Le businessman lothalien-chandrillanais reste silencieux pendant un moment, dérouté, puis il finit par me répondre.
M. Volfony : - Atollon. Il est dans une base abandonnée sur Atollon. La région ouest du tropique nord.
Moi : - Vous avez fait le bon choix, monsieur Volfony. Vous avez évité que le pire ne vienne.
M. Volfony : - Vous avez eu votre réponse, alors libérez-moi maintenant.
Moi : - Bien sûr que je vais vous libérer. Mais surtout… (J’emploie la Force sur lui.) Vous allez dormir et oublier toute notre conversation de ce soir. Vous ne m’avez jamais vu, ni parler, ni entendu.Il tombe aussitôt dans les vapes, assoupi sur le siège malgré lui, et je profite qu’il soit endormi profondément pour le détacher entièrement et disposer son corps de manière à faire croire qu’il s’est endormi dans le fauteuil… en visionnant un navet qui passe actuellement sur l’écran HoloNet de son appartement.
Je quitte la pièce en ressortant par l’entrée, en referment bien derrière moi le verrou avec la Force, puis je récupère le seau d’entretien et le balai-serpillère pour redescendre l’air de rien tout l’hôtel. Je repasse par le corridor du personnel pour aller remettre les outils d’entretien dans leur local, je me dirige vers la sortie arrière et je l’ouvre pour quitter définitivement le Res Plebica. En soi, j’ai infiltré ce bâtiment au nez et à la barbe de la sécurité et j’en suis ressorti sans mal. C’est une fois dans la ruelle que je marche en sifflotant bas, assez ravi de ma petite excursion, et je me décide à aller quand même voir comment se porte Wem et les autres après leur avoir demandé ce service.
Je pensais les revoir dans la même ruelle déserte, après avoir échappé aux gardes de l’hôtel, mais je découvre que l’endroit est vraiment désert. Je cherche des indices sur ce qui se serait passé, mais je ne trouve pas de traces de lutte ni de fuite. Ils ne sont tout simplement pas revenus dans cette ruelle. Je sonde la Force pour tenter de détecter leur présence dans le quartier, aiguisant mes sens sur un rayon de trente kilomètres alentours, et je les trouve non loin d’ici. Ils se sont réfugiés, sans que je ne m’interroge du pourquoi, dans l’atelier de mécanique de Mara Sarkin. J’imagine que Sam a demandé à sa tante de les héberger le temps d’une nuit, histoire que la piste s’atténue et qu’ils puissent retourner dehors sans danger.
Je me décide donc à rentrer au spatioport, histoire de pouvoir me reposer et de préparer mon voyage pour la planète Atollon en conséquence. Je ferais mon rapport le lendemain matin de bonne heure, avec la tête reposée et les idées claires, pour que les principaux concernés par l’affaire sachent où j’irais.
Ce message a été modifié par galen-starkyler le vendredi 16 mai 2025 - 10:39lundi 12 mai 2025 - 13:42 Modification Admin Réaction Permalien
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galen-starkyler
19837 Crédits Modo
Mission : Le Vaisseau Perdu
C’est un lendemain matin un peu houleux pour mon départ pour Atollon, parce que je dois participer à une réunion privée avec quelques membres du Conseil aussitôt que mon dernier rapport a été envoyé. J’étais loin de penser que l’actuel dirigeant de l’ordre et mon ancien maître voudrait me parler par holo, de préférence à l’abri des regards et en isolement sonore, pour me demander des explications précises sur ce que j’ai découvert, fait et planifier pour mettre la main sur l’Arrow.
C’est donc devant leurs images projetées par hologramme que je leur fais part de mon plan d’action, dans lequel je compte m’introduire bien armé et prudent dans cette base abandonnée dans le nord-ouest hémisphérique d’Atollon. Une base occupée par les véritables responsables du vol du vaisseau.Jorus (holo) : - L’existence de cette organisation, « Neo-Systino », et de cet émissaire appelé Le Marchand met l’ensemble de cette investigation dans une position délicate. Les diverses actions que tu as entreprises pour remonter la piste de l’Arrow ont certainement mis en alerte le reste de leurs forces basées sur Atollon. La dernière ligne droite que tu vas prendre, Galen, ressemble de plus en plus à se jeter dans la gueule du sarlaac et nous risquons de perdre l’Arrow pour toujours.
Moi : - C’est pour cette raison que je ne dois pas perdre de temps à me rendre là-bas. Je laisserais le Contre-Attaque V en orbite haute pour ne pas les mettre en alerte et je descendrais sur Atollon en utilisant un des modules motorisés de bord pour couvrir mon arrivée. Je devrais forcément infiltrer cette base pour m’assurer que l’Arrow sera bel et bien là et qu’il n’aura pas été forcé complètement.
Jorus (holo) : - Tu devras avancer en territoire inconnu, sans aucune idée de leur nombre ni de leurs moyens à disposition, donc il t’est impératif de rester en vie sans te mettre inutilement en danger. La prudence est primordiale dans cette mission, évite donc de t’engager dans une bataille qui pourrait être perdue d’avance. Tu te dois de trouver de la marge pour analyser l’environnement et chaque situation, en gardant à l’esprit que récupérer l’Arrow et le ramener indemne sont ta priorité.
Moi : - C’est indéniable.
Aynor (holo) : - Je dois reconnaître que tu as su te montrer habile et efficace pour trouver l’emplacement de l’Arrow depuis sa disparition, mais je ne suis rassurée à l’idée que cet homme, Volfony, t’est donné cette information avec autant de facilité. Et rien ne certifie qu’il t’aura dit la vérité concernant ce partenariat secret avec l’organisation Neo-Systino avec des intérêts communs. Qui nous dit qu’il n’était pas un simple employé ?
Moi : - Volfony est peut-être un profiteur peu scrupuleux, adepte du nombrilisme modéré, mais ce n’est loin d’être un idiot. Ce partenariat secret est une couverture idéale pour lui comme pour Le Marchand, entre l’engagement de pirates pour du mercenariat et le vol de pièces de modèle YT pour faire des prototypes de recherche avec les moyens de Sienar-Jaemus. De ce que j’ai pu voir, leur raisonnement est assez construit.« Ils se disent que le propriétaire du chantier naval ne ferait pas de constructions clandestines ni de désossage de vaisseau dans son propre chantier naval. S’ils laissent une organisation inconnue du public faire construire ces prototypes dans son chantier, ils font croire que le propriétaire de ce chantier n’était pas au courant des activités illégales dans son chantier. C’est donc qu’ils sont parfaitement conscients que ce chantier naval est occupé par cette organisation et cette main-d’œuvre clandestine, que le propriétaire a fait déguiser en disparitions. Idem pour les pièces de vaisseau, on fait croire que ce sont les ferrailleurs qui désossent les vaisseaux pour semer le trouble et mettre à mal les chantiers de la Corporation. On ne s’en prend qu’aux modèles YT sans toucher aux modèles concurrents, ça montre à quel point c’est suspect. En clair, le propriétaire du chantier a laissé faire ces actes illégaux dans son propre chantier. »
« Seulement moi, je me dis qu’ils croient que je crois que le propriétaire du chantier ne laisserait personne d’autre que son entreprise se servir de ce chantier pour faire construire ces prototypes et cacher la main-d’œuvre clandestine. Donc c’est le propriétaire du chantier qui, sous couvert de ce partenariat secret, a fait faire construire ces prototypes expérimentaux sur son propre chantier. »Jorus et Aynor s’abstiennent de commenter, derrière leurs images holographiques, car mon argument est certes un peu méli-mélo mais il a une part de bon sens si l’on fait abstraction des tournures de phrase.
Moi, pour conclure : - Ils pensaient que cette enquête serait faite par un imbécile, manque de chance c’est tombé sur moi. Non pas que je prétende être forcément une lumière non plus.
Jorus (holo) : - Quoiqu’il en soit, nous te recommandons de faire très attention en allant sur Atollon et de tout faire pour que tu ramènes l’Arrow sain et sauf. La sécurité de l’Ordre dépend de ta réussite et nous ne pourrons pas garder éternellement le secret autour de la disparition du vaisseau. Hâte-toi donc Galen mais reste tout-de-même prudent, car il est hors de question que tu disparaisses également.
Aynor (holo) : - Nous te laissons à présent. Que la Force soit avec toi Galen.Je remercie d’un hochement de tête puis la communication holographique s’éteint, me laissant un moment dans l’obscurité de la salle. Je patiente un petit instant pour faire le point sur les injonctions des deux maîtres puis je me dirige vers l’autre partie du vaisseau pour aller dans le cockpit. Il est temps de quitter Lothal pour de bon et de me rendre sur Atollon.
C’est à cet instant que je découvre la présence de la jeune fille blonde kuatienne, assise dans le siège de copilote et en train de pianoter dans le vent le tableau de bord annexe. Elle finit par remarquer ma présence peu de temps après que je sois arrivé sur le seuil du passage.Sam : - Ha Galen, tu es là. Tu t’apprêtes à partir, n’est-ce pas ?
Moi : - Oui, mais pas avant que tu m’expliques ce que tu fais là.
Sam : - Je viens avec toi, pour t’assister dans ta mission de Jedi.
Moi, prenant un ton dur : - Sam.
Sam : - D’accord, d’accord. Je plaisante. Je suis venu te voir en pensant que tu partirais tôt ou tard. Je voulais te remercier pour avoir donné un peu d’espoir à ces enfants de rue, de leur avoir laissé l’occasion de payer leur dette et je voulais que tu saches que j’étais ravi de te revoir.
Moi : - C’est seulement pour des remerciements que tu es là ?
Sam : - Oui mais non. Tata Mara m’a aussi chargé de te dire qu’elle vient te prêter main-forte, si jamais tu as besoin que ton vaisseau ou « tes » vaisseaux, parce que t’en auras plusieurs, soient protégés ou cachés pour le rapatriement. Elle a ajouté, « vu le désordre que ça va créer, un plus gros cargo te facilitera les choses. »
Moi, comprenant le message : - Ce ne serait pas de refus, si elle en a un sous le coude. Tu peux retourner voir Mara et lui dire que je resterais en communication indirecte, au cas où j’aurais besoin de son aide.La petite blonde kuatienne quitte son siège et elle accourt dans le corridor pour quitter le vaisseau, ce qui me laisse le champ libre pour prendre moi-même place et commencer à allumer les moteurs. Cette fois, au lieu de demander l’autorisation pour atterrir, je transmets à la tour de contrôle du spatioport mon intention de quitter les lieux ; on m’accorde en quelques secondes le droit de quitter le bâtiment et de suivre la voie d’ascension vers l’espace orbital. Le Contre-Attaque V décolle et s’élève au fur et à mesure, prenant la voie aérienne pour aller rejoindre l’espace sidéral de Lothal. J’entre les coordonnées sur mon nav-ordinateur de bord et je lance le micro-saut en hyperespace.
Je suis arrivé dans le système Atollon au bout de dix minutes en hyperespace, reprenant la vitesse de course normale, et je navigue à travers le vide sidéral pour aller me positionner en orbite haute de la planète éponyme. Atollon est une planète tellurique désertique, autrefois recouverte d’eau et riche en ressources minérales avant de ne devenir plus qu’une vaste étendue désertique présentant des forêts de coraux à perte de vue ; malgré l’absence d’eau et le soleil implacable qui chauffait les plaines désertiques, certaines créatures ont réussi à s’adapter, comme les petits dokmas, les convorees ou les inquiétantes kryknas qui se réfugient dans des galeries souterraines sinueuses. Mais surtout, cette planète avait été auparavant occupée par une cellule locale de l’Alliance Rebelle en y installant une base dans sa région méridienne nord.
Ce n’est pas cette base vers laquelle je vais me diriger, puisque celle qui m’intéresse se situe dans la partie ouest de l’hémisphère nord et qu’il est probable que ce soit une ancienne installation minière qui fut abandonnée à cause de la présence massive de kryknas dans la zone. Je stabilise le Contre-Attaque V dans l’orbite haute d’Atollon et je quitte le cockpit pour me rendre dans la cabine de capitaine : je m’habille et me prépare à mener une mission d’envergure, en mettant ma tenue habituelle et personnelle de Jedi aux tons bleu et gris et en prenant avec moi mes sabres-lasers, mon pistolet-blaster et les divers accessoires de ma ceinture utilitaire multifonction. Les vérifications sont faites, je quitte enfin la cabine et je prends le chemin pour aller directement à la salle des modules. J’entre dans l’un d’entre eux et je pianote pour lancer la séquence de largage contrôlé, pour que le module se détache doucement du vaisseau principal et que je mette en marche les fusées de guidage pour le manœuvrer de l’intérieur. La descente à travers l’espace orbital d’Atollon puis son atmosphère prend une demi-heure, jusqu’à ce que je parvienne à atterrir (non sans mal) dans le périmètre que je voulais.
Je sors du module et j’observe les alentours en quête d’éléments qui me permettraient de me repérer ; les grands coraux et les buissons de cartilage rocheux se ressemblent un peu trop, mais je peux déterminer à la position du soleil dans le ciel que je suis au bon endroit. Je me concentre dans la Force pour y voir plus clair et je sens que je dois remonter sur quelques dizaines de pas vers le nord. Je marche donc pour remonter un peu loin une grande colline sableuse et rocheuse, pour m’apercevoir enfin que la base que je recherche est bel et bien là. Je me rends compte que cette base abandonnée a une étrange forme de loin, je me décide donc à prendre mes macrobinoculaires pour voir plus en détail. Je découvre que c’est une ancienne base impériale de terrain, servant autant à la surveillance qu’à l’extraction minérale, et elle a connu des jours meilleurs. Je range ma paire de macrobinoculaires et je descends de la colline pour poursuivre ma traversée du désert de corail pendant une heure et demie.
J’atteins enfin les abords de la base abandonnée, comprenant que je fais face à une grande infrastructure qui devait accueillir en son sein une vingtaine de chasseurs stellaires, une cinquantaine de soldats et plusieurs dizaines de droïdes et outils d’extraction. Je longe le mur d’enceinte en tenant compte de la forme de ce dernier et du fait que les tours de guet sont certainement occupées de nouveau ; je me déplace sur la pointe des pieds en marchant presque en crabe, continuant de longer le mur jusqu’à ce que je trouve une petite issue pour me faufiler à l’intérieur. Je ne peux pas prendre le risque de passer par une entrée normale ni de grimper le mur à l’aide de mon lance-grappin, puisque je me ferais plus facilement repérer et les dégâts que je ferais mettront forcément l’ensemble de la base en alerte. J’opte donc pour une entrée plus discrète, à savoir une grille de conduit d’entretien que j’ouvre en silence et dans laquelle je me faufile malgré son étroitesse et le fait que je suis un jeune adulte. Je rampe dans le conduit, en faisant attention à ne pas me coincer entre les parois ni à glisser dans le vide, et je suis le tracé du tunnel pour aller tantôt à droite, puis à gauche, encore à gauche pour revenir à droite et aller tout droit. C’est à cet instant que je vois la grille du bout du conduit et je me prépare à voir passer du monde. J’observe au travers des fissures de la grille ce qui se passe derrière, ne sens aucune présence dans les alentours et je soulève la grille pour sortir du conduit.
J’atterris doucement sur le sol, de manière à ne pas faire trop de bruit, puis je me redresse à moitié pour me déplacer plus aisément dans ce qui semble être un couloir de service. Je regarde de gauche à droite, personne, je me dirige vers la gauche pour suivre la longueur du couloir dans sa forme arquée et trouver ce que je cherche. Je ne possède aucun plan de construction de cette base, je dois donc improviser et me concentrer pour découvrir où se trouve le hangar à vaisseaux ; ce qui implique que je dois aller observer du côté de l’entrée principale pour m’en assurer. L’endroit me semble étrangement silencieux, avec seulement les bruits de tuyauterie et de circulation de l’électricité dans les murs, et je m’étonne de ne pas avoir encore croisé quelques résidents actuels de cette base. À croire que cette base est vraiment…
J’entends des bruits de pas. Je me précipite pour me cacher derrière des caissons larges et je vois aussitôt passer une petite garnison de miliciens aux couleurs de N-S ; une patrouille qui doit faire sa ronde, comprenant une dizaine d’hommes armés et plutôt disciplinés. Je la laisse passer sans rien tenter, puis je sors de ma cachette de fortune pour poursuivre ma route.J’arrive enfin aux abords de l’entrée principale de la base, découvrant qu’elle est assez large et spacieuse pour servir aussi de hangar à vaisseaux (pour les patrouilles aériennes), et je vais me mettre dans un recoin légèrement élevé (comme une passerelle d’entretien pour avoir une meilleure vue. Je remarque que ledit hangar est en vérité… peu occupé par des vaisseaux : les seuls appareils en service sont trois à quatre chasseurs stellaires Aile-V de classe Nimbus, sans immatriculation ni marque de manufacture, et les lieux sont pratiquement déserts, bien que d’autres miliciens de N-S montent la garde un peu partout. Les caisses dispersées dans l’immense espace doivent être autant des caissons hermétiques d’armes que de pièces de vaisseaux et d’équipement astrospatial ; ils doivent être impatients de décortiquer l’Arrow. Ce qui m’étonne toutefois, c’est que je ne vois nulle part des mercenaires duros ou rodiens ni quelques-uns de ses recruteurs mystérieux. Ont-ils abandonné l’idée de faire appel à des pirates informatiques ?
Je me rends compte que ce n’est pas dans ce hangar que je trouverais l’Arrow ; je dois donc continuer de chercher. Je me dirige vers le grand mur du fond, où se trouve les entrées piétonnes pour le reste du vieux bâtiment militarisé, et je reste en vigilance pendant que je monte les marches d’escaliers menant aux bureaux et cellules de contrôle du hangar. Je me doutais qu’il y aurait quelques personnes, trois cadres en pleine activité de surveillance et deux miliciens pour monter la garde, je me débrouille donc pour les neutraliser efficacement. Je me sers du pouvoir de stase pour les immobiliser temporairement, le temps de venir plus près pour les assommer à coup de lapin dans la nuque, et je relâche mon pouvoir pour les laisser tomber inconscients. Je les traîne pour disposer leurs corps inertes près du mur et je me dirige ensuite vers le terminal principal de la pièce ; je craque les codes d’accès et je consulte les divers fichiers à ma disposition. Je trouve le fichier que je cherchais, après avoir passé en revue une bonne vingtaine, et je l’ouvre. Je tiens enfin ma piste : l’Arrow est bel et bien ici, installé depuis quelques jours dans l’enceinte intérieure de la base et placé sous surveillance active. Les travaux visant à le déverrouiller semblent avancer et quelques ébauches de plan ont déjà été élaborés. Ces plans… sont quasiment identiques à ceux laissés par Cera Ordo bien avant la parenthèse. C’est une catastrophe. Je pianote sur le terminal pour tenter d’effacer définitivement ces plans… mais ils sont verrouillés d’accès et uniquement accessibles sur le terminal de chantier de la base. Celui de la plateforme où se trouve l’Arrow.
Je referme l’accès du terminal derrière moi, passe dans le corridor de la pièce et je m’oriente dans les autres couloirs, de manière à pouvoir me diriger efficacement vers la cour interne de la base. Je marche dans les couloirs lorsque personne ne passe par là et je me planque quelque part dès que des personnes passent ; ma traversée du dédale de couloirs m’amène enfin à ce que je cherche : à savoir la cour interne, avec un terrain typique de l’environnement de la planète et couvert par un dôme protecteur en transpacier renforcé. C’est dans cette cour, posté sur une plateforme d’atterrissage pour chantier, que je vois le vaisseau perdu.
L’Arrow, le cargo YT-1930 modifié par l’ancien Jedi mando et l’un des meilleurs vaisseaux de l’Ordre Jedi.
Je me rends dans le corridor menant à l’extérieur, descendant prudemment les marches, et je franchis la porte coulissante d’accès. Je me faufile vers un tas de caisses, afin de me cacher et de me protéger, puis j’observe attentivement les environs de la cour. Il y a plusieurs tas de caissons hermétiques disséminés, tous contenant forcément du matériel, des caméras de surveillance sur les murs et des socles de tourelles d’assaut téléguidés aux quatre coins du sol. Mais je ne vois ni ne sens de personnes dans les parages. Il n’y a l’ombre ni le murmure d’une présence dans cette cour, mes sens ne heurtent à un vide insondable.
C’est un piège. Ils savent que je suis là et ils attendant que je commette une erreur.Je m’en tiens donc aux conseils de Jorus et je me déplace de manière à profiter des caissons pour me dissimuler, jusqu’à ce que l’espace à découvert autour de la plateforme m’oblige à y aller aussi… à découvert. Je m’avance donc, sabre en main, et je commence à m’approcher du terminal de chantier.
C’est alors qu’ils apparaissent. Une vingtaine de miliciens de N-S désactivent leur camouflage et braquent sur moi leur fusil-blaster, me mettant en joue et me dissuadant d’agir. Me voilà cerné. Je me retrouve immobile dans mon élan, à devoir lâcher mon sabre et à lever doucement les mains en l’air.Moi : - Je savais que c’était un piège.
Voix déformée : - Et vous vous êtes toutefois jeter dans la gueule du sarlaac.Une silhouette émerge alors des ombres de la passerelle abaissée de l’Arrow, révélant un homme à la carrure forte et aux traits durs dans une combinaison de combat vieillie sous un trench-coat brun de contrebandier. Il semble avoir de nombreux implants cybernétiques, mais je reconnaîtrais entre mille cette tête carrée au double menton saillant et à la barbe de deux semaines qui est bien entretenue.
Une tête qui jadis avait servie à Cera de nous faire entrer dans la citadelle d'Anaxes.Le Marchand : - Comme on se retrouve, jeune Arek.
Moi, surpris mais nerveux : - Renard !!vendredi 16 mai 2025 - 10:49 Modification Admin Réaction Permalien
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Mission : Le Vaisseau Perdu
La tournure de ma mission en plein cœur de la base d’organisation vient de prendre un tournant dérisoire auquel je ne m’y attendais pas : je savais que je risquais de me faire embusquer au moment même où j’approcherais de l’Arrow et voilà que des mercenaires sous camouflage se sont révélés, mais j’ignorais que la tête pensante de toute l’opération du vol et responsable de toute cette pagaille… s’avère être une personne que je ne pensais pas revoir puisqu’elle était censée être trépassée lors de la guerre.
Et c’est pourtant cet homme qui se tient devant moi, avec cet aspect plus machine qu’humain.Moi : - Renard… Vous êtes censé être mort.
Renard/Le Marchand : - Je le suis en effet. L’ancien moi, dont votre équipe hétéroclite et vous avez usurpé l’identité et vous êtes débarrassé du corps, est resté inerte dans les bas-fonds d’Anaxes. Je suis différent aujourd’hui, ce nom ne signifie plus rien désormais. Je suis à présent Le Marchand, serviteur dévoué de l’organisation Néo-Systino qui m’a permis de renaître.
Moi : - Vous étiez donc le candidat idéal pour mettre en œuvre le vol de l’Arrow. J’imagine que vous avez accepté en connaissance de cause, afin de vous venger de nous pour vous avoir gâché votre business.
Le Marchand : - Ce n’est plus que du passé. J’aurais pu faire cela motivé par la vengeance mais je contribue désormais à un projet bien plus grand. Voler et décortiquer l’Arrow permettra de faire construire des vaisseaux d’assaut capables de traverser les champs de bataille sans crier gare et de les renverser.
Moi : - Sauf que la guerre est terminée.
Le Marchand : - Il y en aura pourtant une autre qui arrivera. Une autre à laquelle nous ne parviendrez pas à arrêter, ni ne pourrez assister. Voyez-vous, jeune Arek, vos allers-et-venues ne sont pas passées aussi inaperçues que vous l’avez espéré. Vous êtes parvenu à ne pas vous faire voir et reconnaître pendant votre venue sur Lothal et Garel, vous avez mis sans dessous les rouages de mon entreprise mais vous vous êtes rendu ici sans plus de précaution. Je me doutais que l’on enverrait quelqu’un qui en savait beaucoup sur la valeur de l’Arrow et c’est ironiquement l’électron imprévisible tythan qui est dépêché.
Moi : - Vous avez le sens de l’accueil, en tout cas. Vous avez sollicité autant de mercenaires et mis autant de technologies à leur disposition, juste pour me tendre un piège grossier.
Le Marchand : - Ces gens ne sont pas de simples mercenaires. Chacun d’entre eux est ressorti gagnant d’une sélection particulière pour faire partie de la milice de mon antenne. Ils connaissent donc les risques d’un métier qui nécessitent autant de finesse et précision que de professionnalisme. De plus, tout leur arsenal a été confectionné de manière à répondre à tout type de mission. Ces agents sont donc assez entraînés pour pouvoir donner du fil à retordre à un Jedi comme vous.Je peux en effet remarquer que la majeure partie de ces miliciens de N-S, autant duros et rodiens que proche-humains, restent immobiles et calmes comme s’ils avaient fait plusieurs années de service. Leur uniforme et leurs gadgets de manufacture assez artisanale sont assez sophistiqués, sans oublier que leurs armes sont des modèles de blaster T-21. Je profite qu’ils n’ont pas encore eu l’ordre de tirer pour faire le point mentalement sur ma situation et réfléchir à une alternative de renverser la situation.
Le Marchand : - Vous vous êtes cru assez malin pour venir récupérer l’Arrow sans être gêné, et regardez dans quel pétrin vous vous êtes mis. Cernés par une vingtaine de miliciens bien armés et si prêt du but. On dirait que la Force vous a abandonné, en fin de compte, parce que votre chance a tourné.
Moi : - La Force n’est pas comparable à la chance…Je me concentre assez pour visualiser le périmètre, la circonférence et la densité de la capacité nécessaires à déployer pour les balayer tous d’un coup.
Moi : - … C’est seulement une question de talent.
Je croise aussitôt les bras devant moi en inclinant la tête puis je me relâche en me tendant de tous les côtés. Une sphère d’ondes et de force cinétique explose autour de moi et vient balayer les vingt miliciens autour de moi, les projetant en arrière sur deux à trois mètres ainsi que les quelques caissons pris dans le flot cinétique. Même le Marchand a commencé à trébucher en arrière en cherchant à se protéger de la vague, tombant presque sur mon fessier mais en se rattrapant de justesse. Le temps que ma répulsion de Force se dissipe et que tous reprennent conscience, je me suis servi de la Force pour tracter mon premier sabre-laser en main et je fais jaillir la lame d’énergie bleue en un instant.
Je commence à me déplacer rapidement et intelligemment, utilisant la capacité psychique d’inertie pour augmenter ma vélocité dans un court espace-temps, et je viens frapper quatre à cinq miliciens qui se relèvent déjà ; ma lame les touche nettement à des endroits sensibles, de manière calculée, et mon bras est parfaitement synchronisé avec mes pas instantanés dans le court espace-temps. À l’œil ordinaire, on pourrait croire que je me suis presque déplacé à la vitesse du son. Malheureusement, le corps n’est pas fait pour se déplacer aussi vite alors je m’arrête à cinq miliciens mis au temps en si peu de temps.
Le temps que les cinq premiers adversaires s’écroulent vaincus, leurs collègues sont debout et ils commencent à mettre en joue. Les tirs de blasters T-21 fusent de partout, je les dévie et les renvoie avec mon sabre tout en me déplaçant sur place pour mieux jouer de ma poigne légèrement arquée. Une ouverture me permet de commencer à lancer son arme tel un boomerang, celui-ci virevoltant pour aller trancher les canons chands des blasters, tandis que je dégaine mon pistolet-blaster pour distribuer une flopée de tirs sur quelques-uns d’entre eux. Sept miliciens de plus sont à terre, touchés vivement et désarmés, tandis que les autres reprennent l’assaut combiné avec leurs blasters.Il ne reste plus que huit miliciens à confronter, quatre poursuivent la lutte à distance avec leur blaster tandis que quatre autres se décident à passer au contact avec une électrolame rétractable, mais il y a aussi ce foutu fils de gundark de Marchand… qui rejoint avec deux pistolets-blasters de compétition pour me canarder.
Je me sers de l’environnement pour me déplacer et me couvrir de leurs attaques, utilisant parfois les caissons en guise de bouclier ou de projectiles pour ceux qui me tirent dessus ; quant aux bretteurs, je les tiens à distance et en haleine en employant des techniques et tactiques modérées de mon style hybride Shien contre leurs frappes et parades classiques et redondantes. Ils savent se servir de leur lame et ils pourraient vraiment tenir tête à des soldats réguliers, mais ils n’ont pas assez d’entraînement ou de ressenti pour pouvoir se mesurer à un utilisateur formé de la Force. Certes, leurs coordinations avec leurs collègues tireurs est plutôt parfaite, mais cela ne suffit pas à me stopper. Mon propre entraînement m’a permis de m’adapter à ce mode opératoire, emprunté aux soldats de purge impériale durant la première guerre civile galactique, et cela m’a permis de voir les failles assez visibles de leur manière de me combattre.
Si bien que je me permets de sortir mon second sabre pour me servir du Jar’Kai pour prendre l’avantage. L’usage combiné de mes deux sabres vient désorienter les miliciens restants, qui se sentent obligés de redoubler d’efforts et de tactiques pour avoir le dessus, mais je suis plus vif qu’eux. Mes deux sabres tourbillonnent dans mes mains et renvoie les tirs de partout, contrent parfaitement les lames prêtes à me frapper et il suffit que je réussisse une parade parfaite sur un assaut collectif des quatre bretteurs… pour sauter en l’air et effectuer un salto aérien pour les plaquer ensuite à terre avec une puissante poussée de Force. Les miliciens bretteurs sont hors combat, sonnés. Les derniers tentent d’intervenir en se précipitant pour m’abattre à bout portant… mais je les prends de court en exécutant un double lancer de sabre pour les toucher en plein abdomen. Tous les miliciens sont désormais à terre et j’atterris proprement au sol.
Il ne reste plus qu’à m’occuper du Marchand. Et des données que je dois détruire.Le Marchand, agacé : - J’aurais dû me douter que vous n’étiez plus le même. Les informations vous concernant sont devenues erronées depuis la fin de la guerre.
Moi : - C’est pour ça qu’il ne faut jamais sous-estimer un Jedi selon son passif. Même la manière dont j’ai effectué cette investigation pour venir jusqu’ici diffère de mes anciennes habitudes.
Le Marchand : - Dans ce cas, je vais devoir aviser selon les conditions actuelles. Si l’Arrow ne peut pas nous appartenir, alors il n’appartient à personne. Dites adieu à votre précieux fer de lance, Jedi.
Moi : - Fait ch*er.Le Marchand semble se précipiter vers le terminal de la plateforme, déterminé à aller presser un bouton dont je tairais le nom et l’utilité, et je m’engage à courir vers lui avec la vitesse de Force pour l’en empêcher. J’arrive à son contact, mes sabres éteints et rengainés, et je viens lui donner un coup de poing dans le menton pour le stopper. Un coup qu’il parvient étonnement à parer avec sa paume. Il s’arrête et pivote vers moi pour m’asséner un gauche, que je dévie facilement. S’ensuit alors un combat de pugilat.
Nous nous battons à coups de poings, de clés de bras et de prises acrobatiques, tout en nous déplaçant sur un espace limité selon nos frappes, nos parades et nos contre-attaques. L’ex-Renard semble avoir appris les arts avancés du pugilat et du self-défense, me donnant presque l’impression de me devoir me battre contre une Kinsa pugiliste enragée, et je soupçonne que cette différence vient du fait qu’il ressemble à un cyborg plutôt qu’à un homme ordinaire. Toujours est-il que je tente de me débattre et de prendre le dessus avec difficulté sur le grand homme musclé, à l’obliger à s’éloigner du terminal tout en cherchant à m’approcher.
Notre pugilat dure depuis un instant, sans qu’aucun ne trouve le moyen d’avoir le dessus, et nous en venons à faire du coude contre coude avec nos avant-bras plaqués.Moi : - Vous savez vous défendre, je le reconnais, mais vous êtes aussi coincé à vous battre avec moi.
Le Marchand : - Il n’y a pas de mes poings qui servent à me défendre.Mes sens m’alertent et je me recule instinctivement, brisant l’échange. Les poignets de gants du Marchand viennent de dégainer des lames rétractables en neuranium, couvertes d’une substance que je soupçonne être un poison, et le simple fait de les avoir déployés lui a permis de se défaire de mon emprise. Un rictus victorieux et narquois, il s’élance vers le terminal pour terminer ce qu’il comptait faire. Il pensait avoir repris le dessus… mais son élan est stoppé net par un arrêt psychique. Je me suis résolu à employer le pouvoir de stase de Force pour le bloquer, le figeant dans son élan tel une statue, et je me déplace tout en gardant ma concentration jusqu’au bout. J’atteins enfin le terminal, fait une petite manipulation en pianotant sur le clavier puis je relâche ma concentration pour libérer mon adversaire de sa stase.
Ce dernier reprend sa course pendant deux à trois secondes avant de réaliser que je l’ai pris de court. Mais surtout, j’ai fait s’effacer l’intégralité des données récupérées sur l’Arrow pour le compte de N-S. En soi, je viens de gagner la partie que je jouais avec le Marchand et son organisation.Le Marchand, horrifié : - Non !!! Mes données !!! Ma « marchandise » !!!
Moi : - Je vous l’ai dit, il ne faut jamais sous-estimer un Jedi.Le cyborg fulmine et dégaine ses pistolets-blasters pour tenter de m’abattre. Je l’en empêche en réalisant la seule chose que je gardais de faire en réserve : lui envoyer un jet de kinétite pour l’électrocuter. Le voilà en train de se prendre une décharge cinétique sur tout le corps, l’obligeant à lâcher ses deux armes et à sentir de l’électricité statique l’immobiliser pendant une minute. Le courant vient même perturber ses améliorations cybernétiques, lui causant de légers dommages cérébraux, et le faire hurler de douleur. Je ne lui lance de la kinétite qu’une minute, réussissant à le mettre à genoux et à le rendre vulnérable. Je viens rejoindre le Marchand qui est assis sur ses genoux, profitant qu’il est encore lucide pour lui parler.
Moi : - Cette fois Marchand, la partie est terminée. Je vous recommande de vous rendre.
Le Marchand, perturbé : - Je… Je ne… peux pas. J’ai des… engagements à tenir… pour… lui.
Moi : - Vous êtes hors d’état de continuer et vos plans ont été stoppés. Il est temps de répondre de vos actes et de vous livrer au Conseil, afin de leur dire pour qui vous travaillez.
Le Marchand : - Vous ne… comprenez pas. Il ne… Il ne tolère pas l’échec… ni laisser d’avantage… Argh !Je sursaute en voyant le Marchand se tordre étrangement, comme s’il devenait possédé, et son immobilisme soudain après les craquements convulsifs laisse place à un face-à-face où les traits du cyborg sont déformés. Différents dans la manière de parler et de me regarder avec un sourire machiavélique.
Le Marchand, avec une voix différente : - Bien le bonjour, chevalier Arek.
Moi, stupéfait-méfiant : - Un contrôle cyber-mnésique à distance… Vous devez être le grand patron.
Le Marchand, avec une voix différente : - En effet. Je suis celui est au sommet de toute l’organisation que vous connaissez désormais, « Néo-Systino ». Les chances que nous nous rencontrions dans de telles circonstances étaient de 20 à 30 chances contre cent, et vous voici à tenter de mettre la main sur l’un de mes émissaires principaux. Reprendre l’Arrow et détruire les données d’étude ne vous suffisent pas.
Moi : - Je préfère dire que j’emporte aussi votre agent afin de passer en justice pour avoir volé l’ordre.
Le Marchand, avec une voix différente : - Malheureusement, vous n’en aurez pas l’occasion. Perdre un tel vaisseau et voir un tel projet ne pas se concrétiser est une chose, me risquer à laisser un de mes émissaires se faire capturer n’est pas envisageable. Je tiens donc à vous prévenir que vous allez devoir nous quitter.
Moi : - Et qu’est-ce qui m’empêche de saisir de suite votre homme et de l’embarquer avec moi ?C’est alors que les grandes portes d’accès intra-muros s’ouvrent et que je vois débouler le reste de la « garnison » de la base. Blasters en main, ils accourent vers moi et ils commencent à me tirer dessus à volonté. Je n’aurais pas le temps de me débarrasser de ces miliciens et j’en perds davantage en restant ici à prendre une décision. Je vais devoir battre en retraite.
Moi, m’adressant au type derrière la voix trafiquée : - Ne croyez pas avoir échappé de justesse. Un jour ou l’autre, je saurais qui vous êtes. Vous et votre organisation, vous ne perdez rien pour attendre.
Le Marchand, avec une voix différente : - Nous verrons bien, chevalier Arek. Je vous dis donc à notre prochaine rencontre, du moins si vous en aurez l’occasion. Et sachez que Néo-Systino vous observe.La transmission cyber-mnésique se coupe aussitôt. Serrant les dents, je fonce directement vers l’Arrow et je fais en sorte qu’aucun tir derrière moi ne fasse mouche. Je franchis la passerelle d’entrée et je viens passer mon bracelet utilitaire devant le lecteur de sécurité de l’entrée. Ledit lecteur reconnaît immédiatement ma clé de sécurité et l’entrée s’ouvre. Je franchis en vitesse le seuil puis je referme derrière moi. Le temps de faire un crochet vers la cabine du capitaine (et m’assurer que l’holocron de Ben Cenovii est encore là), je me rends dans le cockpit et je commence à mettre en route le tableau de bord. Dehors, les tiers de blaster fusent et ils commencent même à installer des mitrailleuses lourdes. Je fais déployer les boucliers à 50% et je pianote pour armer les canons latéraux. J’enfonce le bouton et les canons se mettent aussitôt à cracher. Les impacts sur le sol de la cour intérieure viennent exploser et faire pleuvoir de la terre et du corail, dispersant une bonne partie des miliciens en joue. Le temps que le nuage de poussière se dissipe, j’ai mis en route les moteurs et je suis assis dans le siège de pilote. Le guidon de commande en main, je fais décoller le vaisseau hors de la plateforme et le fait monter assez haut hors de l’enceinte de la base.
Le cargo YT-1930 modifié est à présent hors du champ de tir des miliciens et il s’élève en prenant la direction de l’atmosphère haute de la planète Atollon. C’est bon, je viens de récupérer le vaisseau perdu.Moi : - Wouhou !! À la revoyure, crevures !
Je fais même un doigt d’honneur à un rétroviseur central imaginaire et je me concentre enfin sur la sortie de l’espace aérien de la surface pour rejoindre l’espace orbital.
dimanche 25 mai 2025 - 15:46 Modification Admin Réaction Permalien
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galen-starkyler
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Mission : Le Vaisseau Perdu
La situation est enfin devenue plus stable et plus sereine. L’Arrow traverse enfin l’espace orbital d’Atollon pour venir rejoindre le cargo lourd de classe Gozanti aux couleurs de la Corporation Corellienne. Je le fais s’arrimer à un sas de liaison, à proximité de celui où le Contre-Attaque V a été attaché, et je commence à mettre en veille les moteurs de l’YT-1930 pour aller rejoindre le sas jouxtant l’intérieur du cargo lourd.
C’est à l’intérieur de l’immense vaisseau moyen que je traverse tranquillement la soute principale et que je me rends dans le corridor qui mène au carré central du personnel. Je remarque la présence de Mara et celle de Dexter, assis tous deux sur la banquette, tandis que Sam s’est levé pour me saluer.Sam : - Galen, t’es toujours vivant !
Moi : - Et pas qu’un peu ma « nièce ». Je reviens d’une longue confrontation avec une brigade entière de miliciens appartenant à une corporation inconnue et mystérieuse, mais je leur ai repris le vaisseau.
Mara : - L’essentiel, c’est que tu sois revenu en vie et entier. Sam n’a pas arrêté de tourner en rond et de pester en voyant à quel point tu tardais à revenir de ton excursion sur Atollon.
Sam : - Tata, c’est mesquin de lui dire ça.
Dexter : - Ha ha ha ha ! Elle a pourtant raison, tu allais dans tous les sens et tu craignais qu’il n’arrive quelque chose de grave. Nous qui connaissons bien Galen, il était clair qu’il finirait par revenir au bout de quelques heures. Te voir autant t’agiter, c’était beau à voir.
Moi : - D’ailleurs Dexter, je ne vois pas ce qui t’amène ici dans ce cargo.
Dexter : - Disons l’ami que je passais par là pour éventuellement prêter main-forte. Mara m’a contacté lorsqu’elle a su que j’étais encore dans le système, j’ai donc accepté de venir en me disant que ce serait plaisant de faire une p’tite mission comme au bon vieux temps. Je n’allais pas laisser tomber un ami, voyons.
Moi : - C’est sympa de ta part Dex. Alors, Mara, on a « emprunté » ce cargo à la Corporation ?
Mara : - C’est un arrangement que j’ai eu avec des contacts au sein de l’antenne locale. Les pistes que tu as laissées derrière toi sur Garel ont incité le Sénat lothalien d’ouvrir une enquête et elles ont fait la lumière sur les vols de pièces de vaisseau et les disparitions de personnes. L’antenne de Sienar-Jaemus vient de se voir retirer son contrat privilégié avec le Sénat et les affaires de la CTC reprennent comme avant. Du coup, on m’a « autorisé » à utiliser ce cargo pour te venir en aide et en profiter pour transporter quelques pièces de rechange à faire vendre à des membres de la Guilde.
Moi : - Je vois. Donc Volfony a été évincé ?
Dexter : - Ce bougre s’en sort avec une amende conséquente et un refus de siège au Sénat. Et toute trace de son « partenariat » s’est volatilisée, comme s’il n’y avait rien eu de tel.
Moi : - Alors « il » a déjà commencé à faire le ménage derrière lui.
Sam : - Qui ça « il » ?
Moi : - Rien, je pensais à voix haute. C’est une histoire qui ne concerne que les Jedi. Mara, si ça ne te dérange pas, j’aimerais pouvoir rentrer en toute discrétion sur Coruscant.
Mara : - Pas de problème, on saute en hyperespace quand tu veux.Il ne faut que quelques minutes pour que le cargo Gozanti ne passe en voyage hyperspatial, disparaissant de l’orbite haute de la planète Atollon et quittant définitivement le secteur Lothal avec les deux autres vaisseaux rattachés. Laissant derrière une situation mystérieuse encore loin d’être éclaircie.
***
C’est une fois en orbite haute de Coruscant que l’Arrow se détache enfin du cargo Gozanti et qu’il commence à descendre rejoindre l’atmosphère de la surface de la planète-capitale. Il traverse les cieux et les gratte-ciels de la Galactic City sous système de camouflage pendant un long moment, avant de se révéler une fois le périmètre du Temple Jedi en vue. Je manœuvre en douce pour le faire entrer dans le hangar sécurisé, prenant soin de le faire atterrir convenablement, et je peux enfin faire stopper les moteurs.
La traversée du retour s’est bien déroulée et nous n’avons pas rencontré de problèmes durant le voyage en hyperespace ; une fois sortis du couloir à l’approche de l’orbite de Coruscant, j’ai rapidement demandé à Dexter de prendre les commandes du Contre-Attaque V pour moi pendant que je m’occupais de l’Arrow. Maintenant que j’ai ramené le vaisseau là où est sa place, il ne devrait pas tarder à venir avec l’autre vaisseau pour le rapporter et le remettre à l’Ordre, avec en supplément le rodien Keepp.Je quitte le cockpit du YT-1930 pour traverser son carré central et faire un court détour vers la cabine de capitaine. Je m’arrête un court instant devant l’autel dédié à Ben Cenovii et je me dis que j’ai eu raison de faire confiance à la Force et en mes idées saugrenues. L’holocron est intact, inchangé, et le propriétaire actuel de l’Arrow n’aura rien à s’inquiéter d’un quelconque changement.
Je sors définitivement du vaisseau, descendant la passerelle abaissée, et je commence à me mettre en route pour aller rejoindre l’enceinte du temple. C’est à ce moment que je croise la route de la jeune twi’lek bleue en armure mandalorienne ; elle a l’air de venir à ma rencontre ou de se rendre à son vaisseau.Kinsa : - Ah Galen, te voilà. Je me demandais où tu étais encore passé.
Moi : - Je n’étais pas loin, si c’est ça qui t’inquiète. J’avais juste quelques bricoles à faire pour l’Ordre.
Kinsa : - J’imagine. En tout cas, l’essentiel c’est que tu sois là… Dis-moi, tu n’aurais pas utilisé l’Arrow ?
Moi : - Comment ça ?
Kinsa : - J’ai l’impression que tu viens de sortir à l’instant de mon vaisseau.
Moi, naturel : - Je ne comprends pas de quoi tu parles. Je suis passé à côté de l’Arrow, et alors ?
Kinsa : - Galen… Tu me jures que tu ne t’es pas servi de mon vaisseau sans ma permission.
Moi : - La Force m’en soit témoin, je n’ai pas utilisé l’Arrow d’une quelconque manière.Je patiente le temps que la jeune chevaleresse twi’lek comprenne que je lui dis la vérité, alors que c’est un petit mensonge pour éviter qu’elle ne se doute de quelque chose.
Kinsa : - Je te crois, bizarrement. Tu m’aurais prévenu de toute manière si tu avais besoin de l’Arrow.
Moi : - Evidemment.
Kinsa : - Et de toute manière, j’aurais été la principale concernée s’il arrivait quelque chose de grave au vaisseau. Il est tellement célèbre que tout pourrait arriver. Imagine que quelqu’un l’aurait volé. Le Conseil m’aurait aussitôt averti pour que je sache et que je parte le retrouver. Tu es aussi de cet avis, non ?
Moi, haussant les épaules en souriant : - Aucune idée.Et je reprends mon petit bonhomme de chemin, laissant Kinsa perplexe sur ma réponse, et je me rends en toute sérénité vers la chambre du Conseil pour leur faire part du retour du vaisseau perdu. La jeune twi’lek mando ne s’en rendra compte que plus tard, mais je lui ai épargné ce problème de se charger de récupérer son vaisseau et son héritage sans faire de dommages collatéraux.
L’essentiel, pour le moment, c’est que son vaisseau n’est plus perdu.FIN
dimanche 25 mai 2025 - 16:10 Modification Admin Réaction Permalien
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La_Mirialane
4596 Crédits
Mission : Les Novices disparus
Année : 197
Lieu : Coruscant
Participants : Padawan Myrith Saanee (Mirialane), padawan Reyn Arek (Humaine)
Coruscant, Temple Jedi
Jour 257
Sous un ciel bleu, dans une aile des jardins du Temple, Myrith était à genoux au pied d’un arbuste. Aynor lui avait demandé de méditer en extérieur, pour se concentrer avec le roulement perpétuel de Coruscant.
Mais son exercice fut interrompu par son comlink. Elle se releva en le prenant à sa ceinture, et un hologramme de la Twi’lek apparut en miniature :
Myrith — Oui ?
Aynor, holo — Myrith, tu peux interrompre ton exercice. J’ai besoin de toi dans la salle de briefing immédiatement.
Myrith — J’arrive, maître.
En quelques minutes, la Mirialane arriva et trouva sa supérieure en conversation avec un Jedi arcona. La padawan les salua.
Aynor — Myrith, voici Juva Meen. Il est en charge du groupe Thernbee, dans le Clan des Ours. Il m’a fait part d’une nouvelle inquiétante.
Juva — Oui. Trois de mes Novices manquent à l’appel depuis hier. Et d’ordinaire, ils sont assez turbulents, ils font les quatre cents coups ensemble – même si ce n’est rien de méchant. Cela commence à m’inquiéter, d’autant que je n’arrive pas à les percevoir dans la Force.
Myrith — On est sur Coruscant : difficile de réussir à déceler quelqu’un en particulier, sensitif ou pas.
Juva — Pas s’ils sont encore au Temple.
Myrith — Une fugue, alors ?
Juva — Je ne pense pas. D’après les informations que j’ai, ils ont voulu jouer les explorateurs.
Myrith — De qui s’agit-il ?
L’Arcona prit un bloc de données d’où apparurent les holoportraits, respectivement, d’un Kage, un Tholothien et une Farghule :
Juva — Shayn Aneegan, Kai Tomkha, et Fiyera. Ils ont neuf, sept et onze ans. Fiyera est la plus âgée, alors elle fait plus ou moins office de chef.
Myrith — Vous pensez qu’elle les aurait poussés à disparaître ?
Juva — C’est davantage une joueuse, une chapardeuse, qu’une fugueuse. Mais peut-être l’envie de braver un peu l’interdit l’aurait motivée.
Myrith — Ils sont armés ?
Juva — Seuls Shayn et Fiyera ont fabriqué leurs sabres. Kai en utilise encore un d’emprunt, mais on a fait le compte : ils sont tous là – il n’en a donc pas.
Les trois Jedi perçurent une présence à proximité, qui n’avait rien à voir avec la situation. Ladite présence était même très familière pour Aynor, qui leur fit signe de continuer tandis qu’elle se dirigea vers la porte. Le Jedi arcona fit apparaître une vue holographique du Temple, avec une zone rouge dans les niveaux très inférieurs.
Juva — La dernière fois qu’ils ont été vus, c’était à ce niveau du Temple.
Myrith — Si profondément ? Qui les a vus ?
Juva — Un Novice du Clan Bergruutfa.
Myrith — Et lui, qu’est-ce qu’il fichait là-bas ?
Juva — Il hésitait à les suivre, puis il s’est ravisé. Mais comme les trois autres ont dit qu’ils reviendraient, il n’a rien dit.
Myrith — Vous voulez que j’aille à leur recherche ?
Juva — J’avais l’intention de le faire, mais peut-être accompagné, pour augmenter l’efficacité des recherches. Aynor a suggéré que tu ferais l’affaire.
Myrith — Comme vous voulez. Je suis à vos ordres… euh… Maître ? Chevalier ?
Juva — Chevalier. Mais tu peux m’appeler « maître Meen », ou Juva.
Pendant ce temps, la Twi’lek azurée fit passer sa tête dans le couloir avec un regard malicieux :
Aynor — Alors, on écoute aux portes ?Ce message a été modifié par La_Mirialane le samedi 08 novembre 2025 - 21:04samedi 28 juin 2025 - 00:05 Modification Admin Réaction Permalien
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Mission : Les Novices disparus
Reyn Arek parcourt de bonne heure les pièces et les corridors des étages du Temple avec une marche assez nerveuse malgré son calme apparent et elle se contente de saluer ou de répondre indirectement à ceux qui l’interpellent brièvement ; la petite brune tythane cherche depuis un moment son frère Galen, qu’elle pensait trouver aussi au Temple pour des démarches de gestion et de mission, mais elle ne trouve aucun écho de sa présence dans l’enceinte du bâtiment. Elle déambule longtemps dans les lieux, à sonder et à se renseigner de temps à autre, mais elle commence à voir que son frère n’est nulle part dans le Temple.
Et alors qu’elle passe à proximité des salles dédiées à la gestion des opérations, elle perçoit le timbre de voix de son maître et celui de sa camarade mirialane ; leur présence l’intrigue et elle s’approche doucement pour épier leur conversation. La présence de la maître Jedi twi’lek azurée et de la mirialane dans cette salle doit être lié au fait qu’un ordre de mission est en train d’être présenté.Juva : - Shayn Aneegan, Kai Tomkha, et Fiyera… Fiyera est la plus âgée… Office de chef.
Myrith : - … Poussés à disparaître ?
Juva : - … Davantage une joueuse… chapardeuse… fugueuse… Envie de braver un peu l’interdit...
Myrith : - … Armés ?
Juva : - Shayn et Fiyera… Leurs sabres… Un d’emprunt… Fait le compte… Tous là… il n’en a donc pas.Reyn a beau faire partie de ces padawans à l’apprentissage avancé, malgré son âge et le fait qu’elle a survécu à une hibernation de deux décennies, elle ne parvient pas à entendre distinctement avec son écoute de Force ce qu’elle perçoit dans la salle. Les quelques brides lui informent toutefois qu’il s’agit là une disparition soudaine de padawans ; les trois noms lui rappellent vaguement des initiés issus du clan de l’Ours, dirigé voire chapeauté par la maître Jedi twi’lek azurée, mais elle ne se remémore pas leurs visages.
Juva : - La dernière fois… à ce niveau du Temple.
Myrith : - … Qui les a vus ?
Juva : - Un novice… clan Bergruutfa.
Myrith : - … Qu’il fichait là-bas ?
Juva : - Il hésitait à les suivre… s’est ravisé… Trois autres ont dit qu’ils reviendraient… N’a rien dit.Ainsi il y aurait un témoin venant d’un autre clan d’initiés. Reyn est bien tenté de partir maintenant pour aller voir ledit novice et mené elle-même l’enquête, mais elle se modère pour ne pas céder à la précipitation. Elle est après tout en train d’espionner la conversation entre la padawan mirialane pré-adulte et le chevalier Jedi arcona responsable du groupe Thernbee. Une chose l’interpelle subitement : si son mentor est aussi dans la même pièce qu’eux, où est-elle… C’est à ce moment que la tête azurée aux longs appendices crâniens de ladite mentor apparaît au-dessus d’elle, affichant un sourire malicieux.
Aynor : - Alors, on écoute aux portes ?
Reyn, surprise mais reprenant son calme (télépathie) : - Je… Je n’étais pas à l’écoute de la porte, maître, j’étais à l’écoute du couloir pour travailler mes sens augmentés. Juste à côté de la porte, sans le vouloir.
Aynor : - Il est un peu tard, jeune fille, pour entretenir les sens. Une élève de ton acabit est déjà capable de percevoir son environnement et de se concentrer sur les détails, comme une discussion en salle d’opération.
Reyn (télépathie) : - J’ai seulement entendu des voix. Je n’ai pas pu suivre le fil de la conversation.
Aynor : - N’essaie pas de la nier, j’ai senti ta présence depuis un moment. Tu t’es montré curieuse et tu as épié notre échange dans cette salle, sans même penser à dissimuler ta présence dans la Force.C’est à ce moment que Myrith s’approche à son tour et qu’elle remarque la présence de la petite tythane.
Myrith : - Ben tiens, tu es là toi ?! On dirait que tu t’es fait prendre comme une fouineuse.
Reyn (télépathie) : - Je ne suis pas une fouineuse ! Comme je le dis, j’ai juste entendu vos voix.
Myrith : - Si tu le dis, mais il n’empêche que ta présence n’était pas vraiment désirée. D’ailleurs… On peut savoir ce que tu traines dans les couloirs, sans être accompagné par un adulte voire un maître ?
Aynor : - Reyn est autorisée à aller-et-venir au sein du Temple Jedi sans être chaperonné par un membre certifié, même si elle est encore trop jeune. Je la pensais restée dans les salles de classe de combat, à s’entraîner davantage à travailler son corps comme elle fait d’habitude, et toutefois la voilà devant nous.
Reyn (télépathie) : - Je cherchais Galen pour qu’il m’aide, mais il n’est pas là. C’est par pur hasard que j’ai épié votre conversation sur la disparition de ces trois novices.
Myrith : - Et c’est aussi « par hasard » que tu as entendu ce qu’on disait, hein ? Qu’est-ce que t’as entendu ?
Reyn (télépathie) : - C’était seulement des brides, à cause de la distance et de l’insonorité de la salle. Vous disiez, maître Meen, que les novices Aneegan, Tomkha et Fiyera avaient été aperçus pour la dernière fois à un niveau inférieur du Temple, par le témoignage d’un novice du clan Bergruuftha qui ne les avait épiés.
Juva : - En effet, c’est ce que j’ai expliqué à Myrith.
Reyn (télépathie) : - Pour le reste, je n’ai pas tout entendu. Ni vu complètement, parce que ma vue amplifiée sur la table holographique était gâchée par un flou visuel dû à ma concentration exacerbée.
Myrith : - Mouais, je reste persuadée que tu en as vu assez pour fouiner. (Se tournant vers son maître.) Revenons-en à la mission. Que devrions-nous présent faire, maître Alask, en ce qui concerne la manière dont il faudrait mener l’investigation sur ces novices ?
Aynor : - Le cas de disparition de ces trois novices ne doit pas être ébruité au reste des clans d’initiés, afin que de fausses rumeurs et des inquiétudes supplémentaires ne se manifestent. Il serait dangereux, tant pour nos disparus que pour tout Jedi, de laisser fuiter l’information à laquelle ils auraient été aperçus aux niveaux inférieurs du Temple. Il reste encore des voyous et des troubles-faits qui sévissent depuis l’extérieur et rôdent à ces niveaux, mettre la main sur des novices perdus leur servirait à de funestes destins.
Juva : - C’est pour cette raison qu’il faut les retrouver avant qu’il ne leur arrive malheur. Ils ne sont pas assez préparés pour pouvoir affronter la dure réalité de l’extérieur du Temple et de la face cachée de Coruscant.Reyn aimerait demander à se joindre à la mission, se préparant à sortir de nombreux prétextes et arguments pour convaincre la maître Jedi, mais elle commence aussi à craindre que celle-ci ne démorde pas avec le fait qu’elle est encore une enfant et qu’elle n’est pas encore prête pour une mission.
Aynor : - Myrith, je te confie cette enquête à mener pour assurer la sécurité de notre communauté et le retour en bonne santé de nos trois novices disparus. Il est impératif de les ramener au sein du Temple.
Myrith : - Je ferais le nécessaire pour les remettre en lieu sûr parmi nous.
Aynor : - Je pense, à l’instar de Juva, qu’avoir deux personnes chargées sur cette tâche est primordiale et qu’il te faut quelqu’un pour t’assister dans l’investigation et la persuasion auprès des novices égarés.
Myrith : - Je vais de ce pas aller demander de l’aide auprès de Kinsa, Zadyssa, Ilan voire peut-être Galen.
Aynor, un rictus en coin : - C’est inutile. Parce que Reyn t’accompagnera en tant que coéquipière.La petite humaine brune soubresaute en regardant son mentor avec de grands yeux, autant stupéfiée que perdue dans la déclaration soudaine de la maître Jedi.
Reyn, imitant son frère (télépathie) : - Plaît-il ?
Myrith : - Hum, maître. Je ne vous suis pas. Vous voulez que « mini-Arek » m’accompagne pour cette mission ? C’est un peu tiré par les lekkus, façon de parler. Elle est encore jeune.
Juva : - Je comprends maître Alask sur son choix. Reyn Arek ci-présente est une de nos rares padawans de bas âge qui se soit autant entrainé et investi dans sa formation pour devenir une Jedi. Outre le fait qu’elle a passé du temps libre à approfondir ses cadences et à vouloir renforcer son corps d’enfant, elle s’est développée suffisamment à l’usage de la Force et à l’art du sabre-laser pour pouvoir aller sur le terrain.
Aynor : - Cette mission sera pour toi, Reyn, l’occasion de démontrer tout le chemin que tu as parcouru dans l’attente de pouvoir participer à une première mission confiée à des padawans. Je me doute que tu t’attendais à ce que je refuse à nouveau, étant donné ta physionomie actuelle, mais il s’avère que du temps a filé et que tu n’es plus vraiment la petite fille esseulée d’autrefois.
Reyn (télépathie) : - J’avoue que j’ai encore du mal à me faire à l’idée… Vous m’envoyez vraiment participer à une mission, après tout ce que vous m’avez rabâché sur mes soucis d’âge et de capacités physiques ?
Aynor : - Tu as bien entendue. Je t’accorde le droit de participer à cette mission, sans que moi ou Galen ne soyons derrière toi pour te surveiller. De plus, le fait que tu accompagnes Myrith est une occasion de resserrer les liens qui vous unis en tant que camarades de même mentorat.
Myrith : - Mouais… Je reconnais qu’elle et moi nous entendons comme chemise et culotte.
Reyn, sautant de joie (télépathie) : - Merci maître ! Merci, merci, merci, merci… (Elle se ravise subitement.) Ah zut, c’est vrai… J’aurais d’abord voulu savoir où était passé Galen avant de partir en mission. Je le cherchais depuis tout ce temps dans le Temple, initialement pour qu’il m’aide dans mes entraînements. Il faut que je l’avertisse pour ma mission, si jamais il venait à demander où je suis.
Aynor : - Rassure-toi, ton frère est occupé ailleurs. Il s’est absenté pour effectuer une mission pour le Conseil, il comprendra sûrement à son retour quand je lui en parlerai.
Reyn (télépathie) : - C’est quoi cette mission ?
Aynor : - Désolé. C’est confidentiel, donc motus et bouche cousue.Reyn décide de ne plus rien dire, pressentant que la twi’lek azurée ne lui dira plus rien après avoir dit que c’était confidentiel. Elle comprend bien assez qu’elle ne risque pas de revoir Galen avant un moment, elle doit donc concentrer l’essentiel de sa pensée et de ses réflexions sur la mission qui lui a été proposé. Evidemment, cela implique aussi de devoir se familiariser un peu plus avec Myrith et tenter de montrer qu’elle est aussi responsable malgré son allure de petite pré-adolescente. Et en voyant la mine blasée de la mirialane, cette mission commune devra en effet nécessiter de pouvoir « échanger » entre elles.
Myrith : - Maître, avec tout le respect que je vous dois, vous êtes vraiment sûr de vouloir me confier Reyn ?
Aynor : - Considère ça comme une part de ton apprentissage et une expérience instructive dans le rôle de Jedi, quel que soit la voie à laquelle tu t’orientes. Reyn et toi avez certes deux manières différentes de réfléchir et d’agir, mais vos différences seront justement vos meilleurs atouts pour remplir cette mission.
Juva : - En tout cas, le temps presse. Shayn, Kai et Fiyera doivent être retrouvés au plus vite, afin d’éviter qu’il ne leur arrive malheur et que nous commençons à avoir des problèmes de sûreté plus grands.
Aynor : - Myrith, Reyn, je compte sur vous pour faire la lumière sur ces disparitions et de nous ramener ces trois novices égarés. Soyez prudentes, car les niveaux inférieurs du Temple ne sont pas à l’abri des curieux et des racailles résidant dans les bas-fonds de Coruscant. Juva et moi resterons en contact avec vous si jamais vous aurez besoin d’informations. Sur ce, je vous laisse discuter de vos démarches entre filles.La maître Jedi twi’lek azurée quitte aussitôt la salle, suivi peu après par le chevalier Jedi arcona, et les deux padawans se retrouvent à présent seules dans la pièce. Reyn profite de l’occasion pour parler avec sa camarade sur la suite du programme.
Reyn (télépathie) : - Bon… On devrait commencer à s’y mettre. Je propose que l’on se rende auprès du clan Bergruutha pour aller questionner le témoin. Avec un peu de chance, il sera plus réceptif à deux padawans.
mercredi 23 juillet 2025 - 07:27 Modification Admin Réaction Permalien
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Mission : Les Novices disparus
Observant les deux apprenties partir, l’Arcona parut un peu circonspect :
Juva — Je devrais les accompagner.
Aynor — Ne t’inquiète pas, j’ai confiance en elles.
Juva — Ce n’est pas une mission normale, Maître : la vie de trois enfants est peut-être en jeu ! J’ai un mauvais pressentiment dans cette affaire.
Aynor — Tu es un responsable du Clan des Ours, ta présence se fait remarquer. Si on veut éviter un mouvement de panique, il est plus sage que tu restes là, et que tu t’occupes de tes autres novices.
Juva — Elles ne les connaissent pas !
Aynor — Myrith a vu leurs portraits, et normalement, la Force devrait leur dire s’il s’agit des bons padas. Il vaut mieux que tu sois ici. Et puis, qui sait s’ils reviennent ?
Juva — Hum… La Force vous entende…
Pendant ce temps, dans le couloir :
Myrith — Bon, vu qu’on va devoir faire équipe… tu les connais, nos trois disparus ?
Reyn — Pas vraiment. J’ai dû échanger avec eux deux ou trois fois.
Myrith, pensant — Eh ben c’est parfait, ça. Ça va nous faciliter la tâche. D’accord. Bon, le Chevalier m’a dit que le Novice qui les avait vus s’appelait Clovor. Un Nikto.
Reyn — Très bien, il vaut mieux qu’on le sache, ce sera plus facile pour le trouver.
Quelques minutes plus tard, elles arrivèrent dans une salle où un Jedi donnait une leçon quelconque à un groupe d’enfants, assis face à lui.
Jedi — Ah ! Une nouvelle ? Et c’est ton maître ?
Reyn — Vous faites erreur : je suis Reyn Arek, padawan d’Aynora’Lask. Et elle, c’est Myrith Saanee, sa padawan elle aussi.
Le Jedi parut un peu surpris par la télépathie de la Tythonienne, mais se ressaisit bien vite.
Jedi — Oh, je vois. Oui, Reyn, j’ai entendu parler de toi. Que puis-je faire pour vous ?
Myrith — Le Chevalier Meen nous envoie chercher Clovor, il voudrait lui parler un instant. Ça ne sera pas très long.
Jedi — Clovor ? … Oui, il est là.
L’enseignant ne cacha pas sa circonspection, mais ce n’était pas forcément le moment de poser des questions.
Les deux filles emmenèrent l’apprenti hors de la pièce. De lui se dégageait de la nervosité : après tout, il n’était pas bien vieux, et Myrith avait une carrure, une voix et un regard qui pouvaient intimider des plus jeunes.
Un peu plus loin, elles purent commencer à lui poser des question :
Clovor — Qu-qu’est-ce qu’il y a ?
Myrith — Détends-toi, on va pas te manger. On voudrait savoir où tu as vu Shayn, Kai et Fiyera pour la dernière fois.
Clovor — Oh, je savais que c’était une mauvaise idée ! J’aurais pas dû !
Reyn — Ne t’inquiète pas, on veut seulement savoir où tu les as vus. C’est tout. On ne dira rien.
L’inquiétude du Nikto semblait trouver petit à petit un équilibre. Quand Myrith lui demanda s’il pouvait les guider, il s’exécuta.
Cela leur prit plusieurs minutes pour atteindre les niveaux inférieurs ; apparemment, les chenapans étaient allés au-delà des ascenseurs du Temple. Une veine que Clovor ait réussi à remonter tout seul.
Clovor — Voilà. Ils sont allés dans ce tuyau. Moi, j’ai fait demi-tour.
Myrith — Ils t’ont dit quelque chose en particulier ? Qu’ils voulaient faire des trucs ?
Clovor — Non. Ils voulaient explorer.
Reyn — Mais tu as eu la sagesse de ne pas les suivre.
Clovor — En fait… euh… j’avais eu peur. Alors je suis revenu.
Myrith — Tu les as prévenus ?
Clovor — … Non. Ils étaient déjà loin, j’ai hésité, et je suis reparti.
Myrith — D’accord. C’est bon, on n’a plus besoin de toi, tu peux retourner avec les autres. Viens, on va t’accompagner.
Elles vinrent donc avec lui jusqu’au turboascenseur, puis il garantit être capable de retrouver le Clan. Myrith et Reyn retournèrent à l’entrée du tuyau, et la Mirialane croisa les bras en passant la main sur sa bouche.
Myrith — Je passerai jamais. C’est trop petit.
Reyn — Mais moi, oui !
Myrith — Tut tut ! Toi, tu restes là. On va pas commencer à se séparer.
Reyn — Mais s’ils sont passés par-là, c’est notre meilleure piste pour les retrouver.
Myrith — On n’a aucune idée d’où ça mène, ni même de ce qu’il y a là-dedans. Ça peut grouiller de rats womps gros comme des mynocks. N’oublie pas que c’est toi l’enfant et moi l’adulte : c’est moi qui suis responsable de toi.
Reyn — Aynor nous a envoyées toutes les deux comme padawans. Elle a foi en moi, malgré mon jeune âge.
Myrith — N’essaie pas de jouer à la grande. Pas avec moi. Je veux pas qu’on se retrouve avec une quatrième enfant portée disparue dans les entrailles de Coruscant ; tu n’as pas la moindre idée de ce qui peut leur arriver, mais crois-moi, la mort c’est pas le pire.
L’adulte plongea ses yeux bleus dans les bruns, avec un regard austère. L’enfant n’avait effectivement pas la capacité d’imaginer des notions qui n’étaient pas de son âge.
Myrith — Essayons de trouver un moyen de suivre ce… Hé ! REYN !
L’Humaine s’était précipitée dans le tuyau, sale et obscur. Éructant de revenir, Myrith utilisa alors la Force pour la tracter hors de là, prête à l’engueuler copieusement ; la désobéissance, vraiment, ça ne passait pas. Quand la gamine se débattit et contra le pouvoir de l’adulte, celle-ci n’en fut que plus outrée ; mais le contact visuel fut bientôt perdu, et il allait être vain de lui sommer de revenir.
Pestant quelques secondes et accablant la gamine de moult noms d’oiseaux, Myrith prit son comlink pour avertir Aynor :
Myrith — Maître ! Arek a décidé d’en faire qu’à sa tête, elle m’a faussé compagnie et je peux pas la suivre.
Aynor, holo — Que veux-tu dire ?
Myrith — Pour la faire courte : on est devant un tuyau que les Novices ont pris, mais il est trop étroit pour moi. Reyn a voulu y aller, je lui ai dit non et qu’on trouverait un autre moyen de remonter la piste, mais elle y est finalement entré, et j’ai perdu le visuel.
Aynor — Ah, c’est bien la sœur de son frère : impétueux, aventuriers, et têtus.
La Twi’lek prenait la chose un peu trop à la légère au goût de son apprentie, mais celle-ci ne commenta rien.
Aynor — Je te transmets son code comlink, qu’au moins vous restiez en contact. Vous en aurez besoin pour vous retrouver.
Myrith — Et s’il lui arrive un truc et que je peux pas la rejoindre à temps ?
Aynor — Elle a de la ressource, ne t’en fais pas trop.
La padawan soupira, puis acquiesca, pour enfin couper la communication et râler :
Myrith — Elle est marrante… On n’est pas sur Naboo, c’est Coruscant, bordel !Ce message a été modifié par La_Mirialane le vendredi 25 juillet 2025 - 16:02jeudi 24 juillet 2025 - 00:41 Modification Admin Réaction Permalien
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Mission : Les Novices disparus
Reyn s’est tortillé dans l’intérieur du tuyau au bout de quelques minutes de traversée, parvenant à atteindre l’autre bout sans difficulté, et elle se laisse retomber doucement sur le sol dur et sale de l’endroit au-delà. Elle se redresse rapidement sur ses jambes, brosse sa tenue de padawan de ses mains pour retirer un peu de crasse puis elle fait le point sur l’environnement qui l’entoure. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un hall d’accès sobre et vide d’une manufacture énergétique, probablement l’une de celles qui nourrissent encore l’ensemble du Temple Jedi en courant électrique ; ce n’est toutefois pas un endroit où l’on peut se balader librement, en raison de l’absence de techniciens réguliers et de la présence irrégulière de droïdes de service qui sont tombés en désuétude. Elle constate qu’il fait assez sombre pour ne pas voir l’entièreté du hall, bien qu’elle soupçonne être sur une passerelle d’accès à forme d’escalier plat, et elle se décide à se concentrer sur son autre tâche de l’instant.Reyn cherche contre le mur où se trouve le tuyau un endroit où il devrait y avoir une commande, un panneau d’accès si cela est possible, pour déverrouiller une voie d’accès entre les niveaux inférieurs du Temple et le hall de manufacture inférieure où elle se trouve. Avec les propos de Myrith lui disant qu’elle n’avait pas la moindre idée de ce qu’il y avait, évoquant l’éventualité de la mort, Reyn s’était sentie un peu mésestimée vis-à-vis de l’expérience du trépas : elle a eu une enfance douloureuse à cause des shaax et du saccage du Temple il y a vingt ans, penser que Coruscant est dangereuse est un euphémisme pour elle.
Un certain temps passe et Reyn finit par tâter quelque chose qui ressemble à un panneau. Au vu de la hauteur, elle attire à elle une caisse de taille adéquate et grimpe dessus pour avoir un meilleur accès à la console murale ; elle observe attentivement les touches, se remémore les quelques exercices avec Galen, puis elle commence à pianoter pour essayer plusieurs séquences de piratage pour déverrouiller l’accès. Il lui fallut trois tentatives pour trouver la bonne séquence et elle découvre le battant d’accès sur sa gauche s’ouvrir en coulissant ver le haut. Mais surtout, elle constate que c’est littéralement un corridor qui sépare l’enceinte inférieure du Temple avec la manufacture énergétique. Elle entre dans le corridor et le traverse, revenant là où elle retrouve la jeune et grande mirialane la dernière fois qu’elle l’a laissée.
Cette dernière venait tout juste de couper la communication avec leur maître.Myrith : - Elle est marrante… On n’est pas sur Naboo, c’est Coruscant, bordel !
Reyn (télépathie) : - Et comme toutes les planètes œcumopôles, ces niveaux inférieurs sont un vrai gruyère.
Myrith, constatant sa présence : - Ah, te revoilà toi ! Ton comportement puéril commence à m’insupporter vraiment et je trouve que maître Lask est un trop tend… Une minute, d’où tu sors comme ça ? Et c’est quoi cette entrée sortie de nulle part dans le mur ?
Reyn (télépathie) : - J’ai ouvert l’accès au corridor de liaison entre le Temple et le reste des niveaux inférieurs publiques. Comme tu ne pouvais pas passer le tuyau, il me fallait trouver une voie plus adaptée pour toi.
Myrith : - C’est bizarre. S’il y a une voie d’accès ici, même si les battants ne sont vraiment visibles une fois abaissés dans le mur, pourquoi les novices ne l’ont pas emprunté au lieu de passer par ce tuyau ?
Reyn (télépathie) : - Il faut un code pour débloquer les battants.
Myrith : - Ne me dis pas que tu as piraté l’accès pour revenir jusqu’ici ?!
Reyn (télépathie) : - Il vaut parfois contourner les règles quand les suivre prend trop de temps. En situation précaire, pirater une console d’accès peut aider grandement.
Myrith : - Mouais, je commence à comprendre où veut en venir maître Lask. Bon, inutile de tergiverser. Profitons qu’on soit encore là pour synchroniser nos comlinks puis allons rejoindre l’autre côté.Reyn acquiesce et décroche son comlink pour échanger avec elle leurs fréquences. Les deux padawans se mettent ensuite en chemin et elles empruntent le corridor pour atteindre l’extérieur du Temple, afin de déboucher sur le hall d’accès à la manufacture énergétique en désuétude passive. L’ambiance calme, malgré le ronronnement régulier des centrales et des rouages de machineries, donne une atmosphère assez tendue et nerveuse lorsque l’on ignore ce qui vit ou survit dans ces lieux dépourvus de lumière naturelle.
Myrith : - Génial… Donc nos trois explorateurs imprudents sont allés dans un niveau industriel abandonné.
Reyn (télépathie) : - Si j’en crois ce qui est encore indiqué sur le mur malgré l’illisibilité de la peinture, nous sommes dans le sous-secteur 3A-1. Ce qui correspond, si ma topographie du quartier du Temple est bonne, au secteur regroupant les quartiers et les niveaux inférieurs servant de manufacture technique et de bas-fonds pour les citoyens ouvriers en difficulté financière.
Myrith : - J’en déduis qu’on va tomber sur des gars patibulaires en uniforme d’ouvrier qui trafiquent dans l’ombre, sans parler de je-ne-sais quel truand qui pourrait être un vaurien ou un criminel en maraude.
Reyn (télépathie) : - Pour cette manufacture, on va principalement rencontrer des droïdes de service et de maintenance. Mais je te rejoins sur le fait que l’on risque de tomber sur des ennuis si on ne fait pas attention.
Myrith : - Plus on mettra la main sur ces novices, plus vite on évitera d’avoir de sacrés ennuis. En route.
Reyn (télépathie) : - Après toi.Elles descendent la passerelle d’escalier plat pour s’engouffrer dans les immenses couloirs d’accès de la manufacture énergétique, ayant pris soin de sortir leur petite lampe de poche pour mieux éclairer leur chemin, et elles ne découvrent pour le moment personne dans l’immense sous-secteur industriel où seul le bourdonnement sourd et brut des machineries résonne entre les parois et les grilles supérieures d’aération. La grande mirialane et la petite tythane marchent pendant un bon quart-d’heure entre les couloirs et les tunnels de liaison, suivant attentivement toute piste physique ou psychique du passage des trois disparus. Leur regard stimulé par la Force leur fait remarquer que les empreintes fraîches de pas d’enfant vont dans tous les sens, comme s’ils se baladaient de manière désordonnée et déconcentrée.
Reyn (télépathie) : - On dirait que Shayn, Kai et Fiyera se sont sentis exaltés par le goût de l’aventure. Leurs pas vont de tous les côtés, alternant entre la marche et le petit trot, et ils ont dû s’arrêter à certains endroits pour satisfaire leur curiosité. Surtout là où il y a de vieilles affiches de propagande et des outils délaissés.
Myrith : - Je n’aime pas cet endroit. Ce silence lourd et pesant, avec ces grosses centrales qui bourdonnent entre les murs, on se croirait presque dans un de ces vieux holofilms de thriller psychologique de mes deux.
Reyn (télépathie) : - On n’a pas vu un seul droïde de service pendant qu’on passait, c’est vrai. Et je doute que ce soit à cause de l’appel du Libérateur, puisque ce sont généralement des droïdes consacrés uniquement à leur travail de maintenance. Et encore, on parle là de droïdes vieux de plusieurs décennies voire siècles.
Myrith : - Avançons au lieu de rester là. J’ai le pressentiment que nos trois disparus n’ont pas eu longtemps le loisir d’explorer les lieux comme ils l’auraient voulu.Le temps de faire le tri dans les directions des pas sur la surface permabétonnée du sol, les deux apprenties reprennent leur marche en direction du prochain tournant dans le couloir principal avant de passer dans un tunnel d’accès vers une sous-section de la manufacture.
Myrith : - Ils ont eu l’air d’avoir des ennuis. Je ressens un peu de peur qui stagne dans l’air.
Reyn (télépathie) : - Ils ont paniqué en voyant qu’on allait s’en prendre à eux. Il y a fortement à parier qu’ils ont eu affaire à des droïdes…À peine ont-elles passé le tunnel et débouché sur le couloir annexe à la sous-section qu’une présence leur tombe dessus. Sans crier gare, la silhouette d’un droïde bipède se jette machinalement hors de son recoin pour saisir la mirialane de ses deux pinces de mains. Surprise, la padawan s’écarte et donne instinctivement un bon coup de poing dans le buste du droïde pour se défendre. Ledit droïde, un modèle JT-69 de récupérateur, titube pendant un moment puis se redresse. Tandis que d’autres JT-69 le rejoignent, accompagnés par des droïdes L-1g et 8D, pour entourer les deux padawans.
Reyn et Myrith se placent dos à dos, dégainant leur sabre-laser pour l’allumer et se préparer à se défendre.Myrith : - Ces droïdes n’ont pas l’air très amicaux, vu leur comportement bien trop malsain.
Reyn (télépathie) : - C’est sûrement parce qu’ils n’aiment pas les intrus et les passants sur leur territoire.lundi 28 juillet 2025 - 12:00 Modification Admin Réaction Permalien
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La_Mirialane
4596 Crédits
Mission : Les Novices disparus
Reyn — C’est sûrement parce qu’ils n’aiment pas les intrus et les passants sur leur territoire.
Myrith — Comment ça, « leur » territoire ? C’est des droïdes.
Mais ce n’était pas le moment de tenir une conférence. D’autant que Myrith percevait une menace plus diffuse, qui n’émanait pas de leur position.
Bien qu’encerclées, il n’y avait pas énormément de robots, et à part leurs instruments qui pouvaient piquer en effet, ils n’étaient pas armés.
Vu qu’elle avait à faire à des machines, Myrith n’eut pas d’état d’âme et donna le premier coup, tranchant en deux un 8D qui s’approchait un peu trop. En quelques moulinets, les différents automates se firent découper de façon nette et sans bavure, autant par la Mirialane que par l’Humaine. Le combat fut bref, et à vrai dire, très peu inquiétant – du moins, pour l’adulte. Il ne restait plus que les carcasses en morceaux encore rougeoyants.
Reyn — Tu oublies qu’un Jedi ne donne jamais le premier coup.
Myrith — Trois choses : j’en ai rien à… faire quand ce sont pas des êtres vivants. On n’a pas le temps. Ce n’est pas à toi de me donner des leçons.
Le reproche était sec, et Arek ne répondit rien sur le moment, même si son regard trahissait une envie de répondre. Un sentiment qui se fit sentir dans la Force.
Myrith — Écoute, vraiment, on a trois gosses à aller chercher. Alors tes états d’âme, ce sera plus tard, hein !
Reyn — Ce n’est pas la peine d’être méchante non plus.
Myrith — Mais je suis pas méchante ! On a trois vies en jeu, tu comprends ça ? Alors c’est pas le moment de faire un débat ! On bosse, allez.
Remettant son attention sur les droïdes, la grande padawan réfléchit quelques instants :
Myrith — Je ne pense pas qu’ils aient fait grand-chose aux Novices. On les a eus en deux-deux, les gamins auraient pu aussi.
Reyn — Ils ont pu prendre peur, plutôt que de se battre.
Myrith — Donc, les droïdes n’ont rien pu leur faire : trop lents, pas assez agiles. On continue de chercher.
Il y avait plusieurs chemins, mais les Jedi choisirent de suivre leur intuition et en empruntèrent un seul. Toujours comme planante, la menace que sentait Myrith ne cessait pas. Elle était particulièrement sur ses gardes.
Après quelques heures pourtant bien longues, un élément les aida considérablement : des traces de semelles similaires, laissées par ce qui semblait être un mélange d’huile et de crasse. Effectivement, à quelques mètres de là, on put trouver une sorte de vieux générateur avec les traces d’une fuite.
Reyn — Les pas sont encore plus erratiques que précédemment. Ils ont eu l’air de courir dans tous les sens. Regarde ! Un des Novices a essayé de faire demi-tour.
Myrith — Mais il est revenu ensuite…
En suivant les traces, elle s’arrêta. Cette fois, la menace était beaucoup plus présente. Un être vivant, mais vraisemblablement non intelligent, ou à la mentalité primitive. Deux êtres… il y en avait plusieurs qui semblaient se rapprocher.
Myrith — Reyn… Surtout, tu restes près de moi.
Reyn — Myrith… là-bas, qu’est-ce que c’est ?
La Mirialane s’orienta vers là où pointait la lumière de l’enfant. Elles s’approchèrent. Au fur et à mesure, Myrith comprit.
Myrith — Reste ici, j’y vais.
Prudente, et le doute de moins en moins permis, la Mirialane dut se rendre à l’évidence : carcasse ensanglantée, dévorée, inidentifiable, mais aux bottes clairement Jedi. La tunique en lambeaux était un autre indice sans équivoque. Le visage était complètement charcuté, mais une des mains était encore à peu près en état. Elle était humanoïde, violette, bien que rigide. Et froide. Ça faisait toujours quelque chose de voir un cadavre dans cet état, en particulier quand on savait qu’il s’agissait d’un enfant. Mieux valait préserver Reyn de ce macabre spectacle.
La menace pesante était à présent devenue concrète, et des grognements se firent entendre avec des pas sourds.
Reyn — Myrith !
La Mirialane bondit vers l’enfant et se mit devant elle. Leurs lumières éclairèrent bientôt des monstruosités qui se précipitèrent sur elles. Les sabres laser furent allumés de nouveau.
Myrith — Qu’est-ce que c’est que ces trucs ?!
Cette fois, le danger était bien plus grand qu’une poignée de droïdes : les padawans faisaient face à une meute de Cthons.Ce message a été modifié par La_Mirialane le lundi 28 juillet 2025 - 23:37lundi 28 juillet 2025 - 23:37 Modification Admin Réaction Permalien
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galen-starkyler
19837 Crédits Modo
Mission : Les Novices disparus
La poursuite de leur investigation dans le niveau inférieur et ses couloirs industriels venaient de mener la mirialane et la tythane dans une énième mauvaise posture, car leur venue dans ce recoin du sous-secteur les avait entraînés dans une confrontation imprévue avec un genre de créature monstrueuse qui réside et se tapit dans les bas-fonds de Coruscant depuis trop longtemps. C’est donc face à une meute de petits êtres hideux à l’aspect humanoïde difforme et atrophié, à l’absence de pigmentation et de faciès langagier, que les deux padawans doivent se défendre à nouveau avec l’aide de leur sabre-laser.Reyn (télépathie) : - Des Cthons ! Ces créatures sont pires que des rats-womps dans une galerie rocheuse !
Myrith : - Ils m’ont l’air plus dangereux que les droïdes qu’on a rencontré et plus imprévisibles.
Reyn (télépathie) : - Ce sont des nuisibles troglodytes et charognards. Leur nombre et leur primitivité les rendent particulièrement dangereux, mais ce sont surtout des êtres vivants arriérés…
Myrith : - Fais gaffe !L’avertissement soudain de la mirialane permit à Reyn de comprendre le danger qui survint et elle riposte aussitôt pour contrer la frappe sournoise d’un chton qui bondissait sur elle. La créature recule en criant de douleur, ses bras et ses côtes marqués de traces de brûlure vive, et il ne faut pas longtemps pour que d’autres ne suivent en s’élançant sur elle. Myrith profite de sa taille et de sa corpulence pour couvrir le plus de terrain avec son sabre-laser, effectuant des frappes et des parades vives et précises pour se défaire de ses assaillants. Reyn, quant à elle, se contente d’esquiver et de faire des écarts pour mieux répliquer contre eux. La petite tythane met en application ce qu’elle a appris de l’Ataru, compensant son endurance pas encore entièrement renforcée par une agilité dévelopée, et elle commence à se défendre correctement face à la dizaine de chtons qui l’attaquent. Ils ont beau être vifs et imprévisibles, cela ne les protège pas éternellement des brulures de sabre-laser. Encore moins des amputations pour les plus téméraires.
Myrith : - Il faut qu’on se débarrasse en vitesse de ces saletés. On risque d’en avoir d’autres qui arriveraient !
Reyn (télépathie) : - En temps normal, il suffirait de les faire fuir en se servant de la persuasion de Force mais nous ne pouvons pas le faire à notre niveau. Notre meilleure échappatoire est une forte source de lumière.
Myrith : - Et où veux-tu qu’on trouve une forte source de lumière ?! On est dans un niveau inférieur clos !
Reyn (télépathie) : - Je sais ! Et il doit pourtant y avoir un moyen de mettre en lumière cette pièce.Reyn se concentre immédiatement dans la Force pour sonder les lieux ; elle cherche tout ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à une lampe assez grande et puissante en énergie pour produire une lumière capable de les éclairer. Tandis que Myrith poursuit ses démêlés au sabre avec les chtons, la petite humaine se rend compte que les murs de la pièce disposent de néons muraux ; ouvrant les yeux, elle focalise son attention sur le panneau de contrôle non loin de l’entrée et elle se sert de la Force pour lancer un monceau de permabéton vers lui. Le morceau fait mouche sur le bouton ciblé… et les néons s’allument aussitôt.
Les chtons s’arrêtent aussitôt dans leur élan commun et ils grognent de douleur en se protégeant le visage ; la lumière ambiante est si forte pour leurs yeux atrophiés qu’ils en crient de douleur et ils reculent progressivement pour aller trouver de l’ombre. Myrith profite de l’occasion pour s’élancer à son tour sur eux, frappant deux à trois de son sabre, et elle cesse dès que le reste de la meute s’échappe des lieux en accourant se réfugier dans les trous et les interstices de murs. Le calme revient enfin, permettant aux deux padawans de souffler un coup après cette rencontre.Myrith : - Ces saletés sont vraiment parties, au moins ?
Reyn (télépathie) : - La lumière n’étant pas leur point fort, les Chtons sont sûrement partis se réfugier dans des endroits sombres pour panser leurs blessures. Nous aurions débarrassé le plancher depuis longtemps à leur retour, si l’envie leur reprenait de nous suivre.
Myrith : - J’aimerais autant qu’on ne soit plus du tout dans les parages, pour ne pas revoir ses bestioles…Le temps que la mirialane se souvienne de la raison du pourquoi elle ne voulait que Reyn se rapproche, elle n’a pas le temps de chercher à dissimuler la carcasse ensanglantée car la petite tythane l’a repéré et elle s’approche du corps. De son côté, Reyn est légèrement perturbé à la vue de la carcasse et elle fait de son mieux pour contrôler les réminiscences qu’elle a gardé intérieurement du massacre du Temple par les shaax ; une fois qu’elle a apaisé son esprit, elle observe attentivement le corps pour tenter de déterminer s’il s’agit d’un des trois novices qu’elles recherchent. Il ne lui faut que deux minutes pour conclure que…
Reyn (télépathie) : - Ce n’est pas l’un d’entre eux.
Myrith : - Quoi ?! Qu’est-ce qui te donne matière à croire que ce n’est pas un des novices ?
Reyn (télépathie) : - Aussi loin que je m’en souvienne, Shayn est connu pour être assez svelte pour un jeune kage et il fait régulièrement de l’exercice depuis seulement trois mois. Kai étant un tholothien, la carcasse aurait dû prendre une teinte plus pourprée que violacée en refroidissant. Quant à Fiyera, elle n’aurait pas perdue sa pilosité corporelle avant plusieurs mois de décomposition et elle est plus musclée que dodue.
Myrith : - La vue de cette carcasse ne te perturbe pas ?
Reyn (télépathie) : - J’ai vu d’anciens camarades novices et padawans se faire dévorer et fondre par des shaax il y a plus de vingt ans, sans parler de la longue thérapie que maître Aynor m’a fait faire pour dissiper le traumatisme que j’ai de cette époque. Je prends donc sur moi, à la vue d’un corps inerte et déchiré.
Myrith : - Je vois… J’en déduis que tu en as vu des vertes et des pas mures. Autant pour moi alors, même si je préfère t’éviter ce genre de spectacle de préférence. Mais revenons à nos banthas. On aurait donc un quatrième novice qui aurait disparu ?
Reyn (télépathie) : - Difficile à dire. Si Shina était là, où bien Weedge, ils auraient pu déterminer à qui appartient la carcasse. La seule chose dont je peux être sûre, c’est qu’elle est là depuis un bon bout de temps.La nature de la carcasse ne pouvant être analysée plus longtemps, Myrith et Reyn recommencent à chercher des traces du passage des trois novices. Avec le désordre provoqué par les chtons, elles explorent d’autres possibilités sur la manière dont les trois portés disparus auraient pu se sortir de ce pétrin et ainsi échapper à la meute de monstres. Le temps qu’elles inspectent la salle de générateur de fond en comble, en prenant garde à ne pas mettre leur tête plus loin dans les galeries creusées, elles finissent par découvrir que des traces de pas mènent à une trappe dissimulée derrière le générateur.
Ladite trappe est l’entrée d’une conduite de service pour les réparations internes du circuit d’entretien du secteur ; elle est même assez large pour qu’une adulte comme Myrith puisse s’engager dedans, mais elle est particulièrement chaude à l’intérieur pour s’y risquer longtemps. Sans perdre plus de temps, les deux padawans passent la trappe d’accès et pénètrent dans la conduite, marchant normalement dans le tunnel de permabéton et de duracier pour suivre la piste peu à peu refroidie des novices. La lourdeur de la conduite est presque semblable à la chaleur de la Mer des Dunes, en raison de la proximité de chaudières massives et de tuyauteries de canalisation derrière les murs, mais elle semble supportable pendant un quart d’heure.
La piste dans la conduite les mène à plusieurs intersections, avec plusieurs entrées bouchées par des éboulis ou des restes de fonte séchée, les faisant aller à gauche puis à droite et encore à droite avant de revenir à gauche pour continuer tout droit. C’est après deux longues minutes à avancer tout droit qu’elles sentent un appel d’air frais et qu’elles aperçoivent un peu de lumière au bout du tunnel. Il y a même des rumeurs de voix lointaines qui se manifestent lorsqu’elles s’approchent d’une grille aux barres étroites qui les sépare de l’autre côté.
Le temps qu’elles poussent sans mal la grille et qu’elles ressortent de la conduite de service, Myrith et Reyn sont enfin sorties et elles découvrent qu’elles viennent de déboucher sur l’une des grandes plateformes de service du sous-secteur ouvert des bas-fonds de Coruscant. Le district inférieur marchand.
dimanche 03 août 2025 - 11:02 Modification Admin Réaction Permalien
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