L'Académie Jedi (page 6)

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    ninnin64

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    FICHE DE PRÉSENTATION.exe

    Nom : Ninnin 

    Sexe : Masculin 

    Âge : 15 ans

    Race : Humain 

    Planète d’origine : Inconnue 

    Description physique : Taille moyenne, plutôt maigre, cheveux courts et châtain, yeux de la même couleur. 

    Caractère : Plutôt gentil et drôle, mais peut vite être en colère malgré une grande timidité. Il passe pas mal de temps à rêvasser.

    Histoire : Ninnin n’a jamais connu sa planète natale, et pour lui sa « maison » est un vaisseau. En effet, ses parents, semblant fuir quelque chose, ne s’arrêtaient jamais plus d’une semaine. Il n’a donc jamais eu l’occasion de côtoyer longtemps des enfants de son âge. C’est donc dans une atmosphère confinée qu’il passa la première partie de sa vie. C’est lorsqu’un chasseur de primes essaya de le kidnapper  qu’il utilisa  pour la première fois le pouvoir de la Force. Ses parents étaient horrifiés mais lui ne comprenait pas, car faute de sociabilité, il trouvait ça tout à fait normal. Mais il promis de ne plus jamais le faire. Naturellement, ça c’est reproduit, il y a pas très longtemps, quand son père a failli mourrir, il l’a sauvé sans même comprendre ce qui se passait en l’attirant vers lui. Ces parents discutèrent longuement, et mirent le cap sur Yavin IV. Une fois là-bas, alors qu’ils étaient approche, sa mère ouvrit la porte. Le vaisseau ne toucha pas terre. Ninnin commença à comprendre, mais une décharge paralysante l’empêcha de réagir. Il se réveillera dans un lieu inconnu avec des personnes inconnues. Il se renfrogna, et il commença à fuir les gens, se cachant dans des coins, attendant une explication de ce qui lui était arrivé.

    samedi 14 août 2021 - 16:49 Modification Admin Réaction Permalien

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    galen-starkyler

    17638 Crédits

    Temple principal – Aux alentours de l’aire principale…

    Il existe une quantité innombrable d’idées reçues et de préjugés auxquels les utilisateurs de la Force, et en plus généralement les Jedi, sont souvent ou régulièrement confrontés dans les recoins extérieurs de la galaxie. La quasi-majorité de la population galactique respecte mais craint aussi l’existence de la Force comme une chose indescriptible ou incompréhensible, allant jusqu’à penser que ceux qui disent ou démontrent des aptitudes à la sentir sont différents voire dangereux. Les gens ont peur de l’inconnu, de ce qu’il ne comprennent pas et cela amène souvent à caractériser les Jedi selon un point de vue relativement péjoratif.

    On dit beaucoup que les utilisateurs de la Force sont des sorciers, plus particulièrement sur les mondes sauvages, primitifs ou encore enclavés dans un patrimoine spirituel profondément ancré. Qu’ils sont élitistes, alors que la vie elle-même cherche à équilibrer les choses en offrant la Force de manière « aléatoire » aux êtres vivants. Et qu’ils sont des enleveurs d’enfants, bien que la vérité est que nous proposons aux sensitifs une chance de mettre à contribution son talent sans le forcer. Mais ils auront beau dire toutes ces insultes à l’égard des Jedi, certains sont prêts à sacrifier leur progéniture en les abandonnant sur le perron du Temple ou bien de l’Académie.
    Et c’est actuellement ce qui se passe ce jour-ci, alors que tout allait bien avec ce beau ciel bleu.

    Je me demandais ce qui pouvait bien amener un vaisseau-cargo moyen à venir se stationner temporairement à quelques mètres de l’enceinte de l’Académie, et plus particulièrement quelques mètres du sol sans chercher à se poser. J’eus ma réponse lorsque je vis une silhouette chuter depuis la passerelle d’entrée ouverte après qu’un flash électrostatique ait frappé son dos. Une fois la silhouette descendue de la manière la moins agréable, le vaisseau-cargo remonta dans les airs et repartit dans l’espace sans perdre de temps ni même se retourner.
    La présence du vaisseau et le cri faible de la silhouette en chute a bien évidemment mis fin aux jeux de récréation des novices et ces derniers avaient quitté leurs balles et autres instruments ludiques pour aller se rassembler vers l’endroit où la mystérieuse personne était tombée. Et comme j’étais le seul membre confirmé déjà près des lieux, il ne fallut que peu de temps pour me rendre sur place et commencer à me faufiler à travers ces novices turbulents regroupés tel un essaim de vers-guêpes.

    Moi, haussant le ton de manière autoritaire : - Vous tous, reculez ! J’ai dit reculez ! Laissez-moi passer, merci ! Allez, tout le monde reculez ! Reculez bon sang, ne m’obligez pas à sévir !

    La plupart des novices se reculent et s’écartent pour me laisser passer, me connaissant de caractère et de capacités, et me voilà enfin à portée de l’objet de leur attention béate et curieuse. Je découvre qu’il s’agit, sans être vraiment étonné ni consterné, un jeune adolescent humain aux cheveux châtains qui se recroqueville sur lui en se tenant assis contre l’arbre derrière lui. Je constate rapidement qu’il est terrifié et perdu, la présence de tant d’inconnus autour de lui doit le perturber.

    Moi, réagissant aussitôt : - Allez vous tous, dispersez-vous ! Dispersez-vous j’ai dit ! Retournez à vos occupations journalières, je prends les choses en main. Non, laissez-le tranquille ! Vous voyez bien qu’il a peur de vous. Allez, tout le monde en classes ou à la salle commune ! Je ne veux voir plus personne dans un rayon de sept à dix mètres autour d’ici !

    C’est après cinq courtes minutes de mouvement vers le temple principal que je me retrouve seul avec le jeune garçon, profitant que je sois encore seul avec lui pour procéder à un premier contact. Même s’il semble toujours apeuré par ma présence, je me dois de le rassurer pour qu’il puisse être en état de communiquer avec autrui.

    Moi : - C’est bon, tu peux respirer maintenant. Ils sont tous partis. Tu peux te lever… ?
    Jeune garçon, terrifié : - Ne m’approchez pas ! Je ne vous connais pas, laissez-moi tranquille !
    Moi : - Calme-toi, tout va bien. Je ne te veux aucun mal, je suis resté pour te venir en aide.
    Jeune garçon : - Laissez-moi tranquille je vous dis ! Je ne parle pas aux personnes que je connais pas ni que mes parents connaissent. Je ne sais même pas pourquoi je suis là !
    Moi, empathique : - Je sais, je comprends ce que tu ressens mais tu n’as rien à craindre. Tout va bien. (Je commence aussitôt à user de l’empathie de Force pour apaiser son esprit apeuré.) Tout va bien.

    Le jeune garçon commence peu à peu à se calmer et à relâcher la pression, cessant de se protéger et de se prostrer contre le pied de l’arbre, puis il finit par se mettre dans une position plus confortable pour s’asseoir mais aussi garder ses jambes pliés contre lui pour se prémunir d’un moindre danger. Je remarque quelques hématomes sur ses jambes et ses bras, dus à la chute depuis le vaisseau évidemment, et je décide de couper court à mon pouvoir d’empathie pour appliquer celui basique de soin comme premiers secours. C’est en voyant la main approcher qu’il reprend un peu peur mais il est toutefois surpris par la vibration chaleureuse que produit ma paume vers ses blessures. De plus, il remarque que ses hématomes commencent à disparaître après que j’ai appliqué mon pouvoir.

    Jeune garçon, stupéfait : - Co… Comme… Comment vous avez fait ça ?
    Moi : - C’est la première fois que tu vois une utilisation de la Force par un autre, je présume.
    Jeune garçon : - La Force ?
    Moi : - Oui. La Force est le nom de l’énergie mystique et universelle qui m’a permis de pouvoir te soigner à l’instant. Cette énergie que tu as dû rencontrer au cours de ton enfance sous la forme d'actions psychiques, si tes parents ont décidé de te laisser ici sans te prévenir ni nous prévenir.
    Jeune garçon : - Je… Je ne comprends pas. J’ai… J’ai eu c’est vrai utilisé une sorte de pouvoir étrange qui m’a permis de protéger ou sauver ma famille, à deux occasions distinctes. Mais je ne l’ai pas fait volontairement… et j’avais promis que je ne le referais plus. Alors… pourquoi ? Pourquoi ?!
    Moi : - Ainsi est la triste réalité de la vie. Tes parents ont été choqués de savoir que tu étais sensible à la Force et que tu avais des pouvoirs qui pouvaient s’avérer devenir dangereux pour eux.
    Jeune garçon : - Mais je leur ai promis…
    Moi : - Promettre quelque chose dont on ignore l’existence ne te sauve pas. Tes parents savaient ce qui pouvait arriver à ceux qui manipulent la Force, ce qu’elle-même peut provoquer quant elle est mal appliquée, mais leur peur de ce pouvoir qu’est le tien les ont obligé à faire un choix. Le choix de t’envoyer dans un endroit où ta particularité se fonderait dans la masse. Certes, ils l’ont fait de la manière la moins adéquate… surtout sans t’en parler ni nous avertir… mais ils l’ont fait.

    La révélation fait un tel choc à l’adolescent que je lui laisse un moment pour digérer et comprendre leur volonté. En prenant conscience qu’il a été laissé ici par sa famille pour un pouvoir qu’il n’a pas voulu ni acquis par lui-même, il doit se sentir honteux et coupable au fond de lui. Je n’ose pas lui dire qu’il n’ait pas coupable de ce qui lui arrive car seuls ses parents le sont. Par ailleurs, dès que j’aurais fini de le remettre aux soins de Kinsa (qui ne devrait pas tarder à arriver), je pense aller à la poursuite de leur vaisseau et leur toucher deux mots. Par précaution, j’applique à nouveau l’empathie de Force pour l’apaiser et je commence à l’aider à se relever.

    Moi, empathique : - Allez, debout. Tu as eue une dure journée et tu vas avoir besoin de t’adapter à cette nouvelle réalité. Sache maintenant qu’ici, tu seras accueilli comme il se doit pour ton talent.
    Jeune garçon : - Où est-ce que je suis au juste ? Et pardon de ne l’avoir pas demandé plus tôt, mais je peux savoir qui vous êtes ?
    Moi, amusé : - Héhé, ne t’inquiète pas c’est normal. Je m’appelle Galen Arek et je suis un chevalier Jedi, un utilisateur professionnel de la Force qui sert la République et la galaxie en tant que fonctionnaire de l’ordre et du bien commun. Tu es ici à l’Académie Jedi de Yavin, là où les jeunes sensitifs comme toi reçoivent l’aide et l’accompagnement nécessaire pour apprendre à utiliser la Force et l’user à bon escient. Je dois d’ailleurs t’amener auprès d’une collègue qui s’occupe de la gestion de l’académie. Elle saura plus t’aider que moi. Et toi, comment tu t’appelles ?

    Il hésite une première fois à me répondre, encore choqué et perdu par ce qui lui arrive, mais ce premier contact empathique lui donne un peu plus de confiance envers moi pour me répondre.

    Jeune garçon : - Ninnin. Je m’appelle Ninnin.
    Moi : - Enchanté Ninnin, vraiment.

    mardi 31 août 2021 - 16:56 Modification Admin Réaction Permalien

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    La_Mirialane

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    Enfin arrivée. Il était temps, quel voyage ! Autant il s’était passé sans encombre, autant ça restait une aventure. Partir de Saleucami, changer à Boonta pour embarquer dans un vieux cargo et remonter le Couloir de Salin jusqu’à Centares en faisant toutes les escales (des arrêts pouvant aller de un à trois jours), puis prendre un autre transporteur premier prix, le long de la Perlemienne jusqu’à Coruscant, avec là encore tous les arrêts et des populations aussi pauvres que la jeune femme, laquelle gardait ses affaires toujours collées contre sa poitrine. Et une fois à la capitale, il fallait encore prendre un taxi volant… pour que rendue au Temple Jedi, on ne lui dise que les inscriptions se faisaient à l’Académie de Yavin 4. Elle trouvait ça gonflé, qu’on ne l’inscrive pas ici. Heureusement, une navette allait l’emmener directement là-bas, en même temps que du matériel et des provisions.
    Enfin, elle voyait le bout. En plus, le droïde pilote n’était pas du genre bavard, ça lui convenait très bien : les jacasseries avec des inconnus, ça la mettait mal à l’aise.

    C’était la première fois que la Mirialane voyait la géante gazeuse. Ainsi, c’était là que l’Étoile Noire avait été détruite… Elle n’était pas calée en Histoire (ni très instruite en général, d’ailleurs) mais ça, il fallait vivre au fin fond des Régions inconnues pour ne pas connaître ce moment historique.

    La rampe de la navette descendit pour donner sur un vaste hangar avec plusieurs vaisseaux divers. Myrith aperçut une Twi’lek à peau azurée attendre en bas.

    Twi’lek — Bonjour. Bienvenue à l’Académie Jedi de Yavin IV. Chevalier Kinsa Talik, pour te servir.
    Myrith — Myrith Saanee. Bonjour.
    Kinsa — Enchantée. Le Temple nous a avertis de ta venue. Suis-moi, je t’en prie.

    La Jedi n’avait pas pu ne pas remarquer les tatouages faciaux de la Mirialane : on pouvait en déduire qu’elle avait déjà franchi un certain nombre d’épreuves dans sa vie, d’ailleurs les traits de son visage pouvaient trahir un âge plus élevé que la moyenne des padawans ; Talik ne le mentionna pas. Elle nota aussi sa silhouette saine et même un peu forte : sportive ? Elle confia être surprise de la chevelure bleue, une couleur d’ordinaire non naturelle pour cette espèce. Myrith parut exaspérée :

    Myrith — Je sais… C’est une anomalie, c’est tout. Ça change rien pour le reste.

    Talik la mena dans une autre pièce où se trouvaient des sièges, et une table à laquelle les deux femmes s’assirent face à face.

    Kinsa — Alors, dis-moi : d’où viens-tu ?
    Myrith — Saleucami.
    Kinsa — D’accord. Où, sur Saleucami ?
    Myrith — Des faubourgs de l’astroport.
    Kinsa — Je vois. Peux-tu m’en dire plus sur ta vie ? Ton lien avec la Force, peut-être ?
    Myrith — Ben… euh… Je sais pas… J’ai comme un… ah, vous savez : une sorte de… pas de « fluide », mais… ah, je sais pas comment expliquer… Mais au fur et à mesure des années, j’ai essayé de découvrir ce que je pouvais faire. Je sens que j’ai… comment dire… une puissance en moi. Enfin, que la Force est puissante.
    Kinsa — Huhum.
    Myrith — Le problème, c’est que j’ai pas pu pratiquer beaucoup. On vivait dans un quartier… « chaud », on va dire. Et déjà que j’étais la seule Mirialane du coin, mais en plus j’utilisais la Force. Alors je me suis pas fait des amis…
    Kinsa — Ah. Je comprends. Et tes parents ?
    Myrith — Je… ne suis pas en bon termes avec eux. Je préfère ne pas en parler.
    Kinsa — Comme tu veux. Mais dis-moi… Tu… Ou plutôt, pourquoi viens-tu maintenant ? Tu n’as pas pu partir plus tôt ?
    Myrith — Tss… ! J’aurais bien aimé, mais ça coûte cher, de voyager ! Faut bien manger, aussi, quand on se fait pas tirer son fric. Alors j’ai dû faire des petits boulots.
    Kinsa — Ne le prends pas mal, je posais seulement la question.
    Myrith — Désolée. Je peux être un peu brute de décoffrage. Mais je suis calme. Et je l’ai pas pris mal.

    Elle continua de lui dire qu’elle voulait apprendre la Force, de développer son potentiel et de voir si elle s’était fait des idées ou si elle avait bel et bien une puissance qui ne demandait qu’à s’exacerber. Toutefois, elle n’était pas très prolixe, ce dont elle s’excusa : le manque d’habitude d’avoir des amis, ou tout du moins des gens sans adversité, l’avaient rendue réservée. Pourtant, on sentait qu’elle voulait casser cette barrière, ça la gênait elle-même de ne pas pouvoir se révéler d’emblée avec sérénité.
    Au moins, Myrith s’avérait bien éduquée, malgré son passé visiblement difficile : elle vouvoyait d’office.
    Au fur et à mesure de l’entretien, la Jedi continuait de prendre des notes sur un bloc de données, parfois en acquiesçant.

    Kinsa — Bien. Suis-moi.
    Myrith — Où ça ?
    Kinsa — J’aimerais te faire passer un simple test. Tu as l’air d’avoir du potentiel, mais voyons d’abord de quoi tu es capable en situation.

    Prenant sa valise, Myrith suivit le Chevalier. Sur le chemin, elle brisa le silence :

    Myrith — Hem… Excusez-moi…
    Kinsa — Oui ?
    Myrith — Faut que vous sachiez que j’ai vingt-sept ans. Il paraît que les Jedi prennent les nouveaux quand ils sont jeunes. C’est pas un peu trop tard pour moi ?
    Kinsa — Nooon ! C’est vrai qu’on n’a pas souvent des adultes « adultes », plutôt des ados, dans les quinze-vingt ans, même moins. Mais c’est pas grave, il n’est jamais trop tard pour commencer une formation. Et puis, on n’est pas obligés d’être tous des Jedi accomplis à trente ans non plus ! Chacun son rythme. D’autant que si tu as vraiment un potentiel, tu pourrais faire de gros progrès très vite. Tu serais pas la première. Voilà, on y est.



    Résumé du personnage :
    Prénom : Myrith
    Nom : Saanee
    Sexe : Féminin
    Âge : 27 ans (née en 170 ap.BY)
    Espèce : Mirialane
    Monde d’origine : Saleucami
    Physique : Peau vert pâle, cheveux bleus (anomalie génétique), yeux bleu profond, corps bien entretenu. Plusieurs tatouages traditionnels sur le visage.
    Caractère : Réservée, brute de décoffrage, ferme, mais pas spécialement méchante ni agressive. Autres traits à découvrir.

    Sa biographie détaillée


    Ce message a été modifié par La_Mirialane le mercredi 30 août 2023 - 21:48

    mercredi 15 juin 2022 - 19:08 Modification Admin Réaction Permalien

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    La_Mirialane

    3005 Crédits

    Post fait avec l’aval exceptionnel d’Ordo

    Initiation de Myrith Saanee


    De retour dans le hangar ? La nouvelle venue ne comprenait pas : on la mettait dehors, à peine arrivée ? C’est alors qu’une autre Twi’lek, bleue elle aussi mais un peu plus mûre et sans armure, arriva pour saluer sa congénère, un sac sur le dos :

    Twi’lek — Kinsa. Bonjour, fit-elle poliment à l’adresse de la Mirialane.
    Kinsa — Myrith, je te présente Maître Aynor Alask.
    Myrith — Ah. Euh, enchantée.
    Kinsa — Aynor, Myrith Saanee. Elle est arrivée à l’instant. Je sens un potentiel en elle, ça pourrait être un bon élément. Est-ce que je peux vous la confier pour son premier exercice ?
    Aynor — Bien sûr, avec plaisir !
    Kinsa — Bien. Myrith, tu vas accompagner Maître Alask dans la jungle ; elle a proposé d’aller chercher des mujas pour la Salle Commune. Tu sais ce que c’est, des mujas ?
    Myrith — Ah oui ! J’adore ça, en plus.
    Kinsa — Parfait. J’aimerais que tu l’aides à trouver des buissons. Pour ça, tu devras te guider avec la Force. Quand vous reviendrez, elle me dira comment tu t’es débrouillée et si tu as fait un bon exercice.
    Myrith — Euh… d’accord, mais je sais pas comment on fait !
    Aynor — Ce n’est pas très compliqué, tu verras. Et si vraiment tu as trop de mal, je te donnerai quelques pistes.
    Kinsa — Tu peux laisser ta valise ici. Ne t’inquiète pas, personne ne va te la voler ou l’ouvrir : c’est pas le genre de la maison.
    Myrith — Mais c’est pas dangereux, d’aller dans la jungle ? Je suis pas armée !
    Aynor — Mais moi, oui. Ne t’inquiète pas, ça se passera bien.

    La Maître Jedi avait un ton particulièrement doux et bienveillant, sans pour autant prendre Myrith pour une ado. Au moment de partir, ça fit bizarre d’entendre la Mandalorienne à lekku dire cette fameuse phrase : « Que la Force soit avec vous ».

    Sur le chemin, Aynor lui posa quelques questions à propos de sa venue, de ce qu’elle envisageait de faire au sein de l’Académie, et aussi des questions un peu plus personnelles. Mais là encore, la Mirialane se montra réservée : son manque d’habitude, le fait qu’elles ne se connaissaient pas… et puis, ça restait intimidant aussi ! Aynor était son second contact en arrivant sur Yavin, et direct elle parlait à quelqu’un de haut placé – Myrith savait-elle, en sus, qu’il s’agissait d’un membre éminent du Conseil ?

    Mais assez parlé : voici l’heure de l’exercice. La Twi’lek laissa la jeune femme chercher toute seule un contact avec la Force. Sauf qu’elle ne savait pas comment faire, disait-elle. Aynor lui suggéra donc d’arrêter leur marche et de faire le vide dans son esprit.

    Aynor, désignant une souche Assieds-toi. Respire, entre en communion avec la Force. C’est moins compliqué que ça en a l’air : ressens-la, puis laisse-la couler à travers toi.

    La Mirialane, assise, les mains sur les cuisses, inspira donc profondément. Certes, ce n’était plus une enfant ni une adolescente, mais elle avait toujours cette bougeotte ; c’était une femme active, plus prompte à une randonnée ou une course qu’à une méditation.
    Enfin, il fallait jouer le jeu… Aynor lui disait encore une fois de faire le vide, et elle y peinait : « Écoute la Force, concentre-toi, suis ton intuition ».
    Au bout d’un moment assez rapide en définitive, la Mirialane perçut ce quelque chose de particulier l’entourer, l’envelopper d’une chaleur fluide, qui réagissait à son être ; ça y est, c’était ça, elle le savait. Elle ne savait pas comment ni pourquoi, mais elle savait que c’était ça.

    Pour autant, toujours un peu dans le contrôle des choses, Myrith ne parvenait pas à laisser la Force faire. Elle la sentait en elle, son lien, mais elle avait toujours été dans la manipulation de cette énergie, plus ou moins volontairement. Elle avait déjà fait usage de pouvoirs basiques, mais jamais – ou très, très rarement – elle n’avait pratiqué ce genre de communion ; forcément, ça faisait bizarre et la Mirialane ne savait guère comment lâcher la bride.

    Myrith — Je crois… Je crois que je les vois. Les mujas. Ils sont… loin. Je ne saurais pas dire combien. Mais je les vois… il y en a beaucoup.

    Elle parvenait en effet à percevoir les fruits, alors qu’elle n’arrivait toujours pas à « faire entrer » la Force en elle. Lorsque ça arrivait, avant de venir sur Yavin, c’était surtout sans réfléchir, de manière instinctive : chercher à se concentrer dessus générait paradoxalement un blocage – un sentiment dont elle fit part à la Maître.

    Myrith — Je sais, c’est bizarre. Mais je me suis jamais posé la question avant. C’était… comme ça, quoi.
    Aynor — Chacun a son approche de la Force, ne t’inquiète pas trop de ça.
    Myrith — Faut dire que j’ai du mal avec la méditation. J’arrive pas à rester concentrée sans bouger, j’ai besoin de faire quelque chose.
    Aynor — Tu apprendras ! C’est aussi pour ça que tu es ici. Et les mujas, tu les as trouvés ?
    Myrith — Je pense. Il faut aller… par-là !

    Ce dont elle était certaine – car elle avait déjà eu, dans sa vie, à chercher des gens ou des lieux –, c’était qu’elle éprouvait une forme de science occulte qui lui indiquait où aller. Pas comme un GPS proprement dit, mais une intuition que Myrith savait bonne au fond de son esprit.
    Restait à espérer qu’on ne l’embêterait pas trop avec sa méditation… La trouverait-on bâclée ? Les Jedi étaient-ils rigoristes sur ce point ? Myrith était davantage versée dans le côté « pratique » de la Force ; est-ce que ça causerait des dissensions avec les autres ?


    Ce message a été modifié par La_Mirialane le mercredi 27 juillet 2022 - 11:50

    dimanche 24 juillet 2022 - 20:14 Modification Admin Réaction Permalien

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    Aynor

    9863 Crédits

    Myrith tendit le bras droit afin d’indiquer la direction dans laquelle elle avait sentit la présence des baies de muja. Elle et la maître Jedi Aynor Alask se trouvaient dans une petite clairière, baignée de la lumière de la mi journée, et la jungle épaisse qui se dressait de toute part ne laissait rien entrevoir d’autre que l’entrelac de feuillage et de branches.

    La maître Jedi sembla elle même sonder les profondeurs de la jungle dans le prolongement du bras tendu de Myrith. Quelques instants elle leva la tête vers le ciel puis ramena finalement son regard vers la mirialane elle-même dans l’attente de ce qu’elle allait dire ou faire.

    Aynor – Es-tu sûr de toi ?

    Visage impassible, les yeux couleur or de la twi’lek s’étaient ancrés dans ceux de Myrith et ils n’en décrochèrent pas. La solennité dans la voix de la Jedi pourrait-elle semer le doute ? Myrith ne sembla pas ébranlée le moins du monde et répondit avec assurance.

    Myrith – Certaine !

    Les traits de la maître Jedi s’adoucirent et un sourir se dessina sur son visage.
    Ses lekkus eux-même reprirent vie en ondulant nonchalemment.

    Aynor – Bien. Nous ne tarderons pas à en avoir la confirmation. Je propose de donner un peu d’enjeu à la suite. Si tu parviens jusqu’aux mujas avant moi, tu pourras me demander ce que tu veux, sinon ...
     
    Myrith – Hé, hé, attendez ! Vous vous fout... vous vous moquez de moi ? Non parce que moi... voilà, quoi ! Je connais rien ! Je sais courir (plutôt bien, même), mais si vous voulez que j'utilise la Force contre vous, je vais pas faire le poids !
     
    La Mirialane semblait prise de court : elle ne s'était pas attendue à cela. Elle n'avait pas l'intention d'avoir fait tout ce trajet pour rien ni repartir d'où elle était venue sans avoir au moins fait ses preuves.
     
    Aynor – La voie du Jedi, tu dois t’en douter, est un long chemin qui demande un engagement total, des sacrifices et beaucoup d’abnégation.
     
    Myrith – Je m'en doute. Je ferai ce qu'il faudra pour me montrer digne des Jedi, et de leur confiance.

    La main de la maître Jedi se pausa sur l’épaule de Myrith.

    Aynor – Je le crois. Bon et tu ne m’a pas laissé finir. Si je gagne alors c’est moi qui pourrai te demander ce que je veux. Bon, ne tardons pas plus. Puisque tu sembles plutôt adeptes de la concentration par l’action, voilà venu le temps de t’exercer !

    Sans plus de formalité la twi’lek bondit en avant et disparut bien vite comme avalée par la forêt aussi bruyante que luxiriante. Restait à Myrith de prendre sa suite au plus vite si elle ne voulait pas risquer d’arriver la dernière et de subir une série d’épreuves à la pédagogie questionnable.

    vendredi 23 septembre 2022 - 22:56 Modification Admin Réaction Permalien

  • PSW
  • Avatar La_Mirialane

    La_Mirialane

    3005 Crédits

    La disparition subite de la Twi’lek avait fait lever les sourcils à Myrith ; elle en aurait presque eu les cheveux partis dans la même direction, s’ils n’avaient pas été aussi sales faute de lavage digne de ce nom pendant les semaines de voyage.

    « Vous voulez jouer à ça, hein ? » pensa-t-elle. « Très bien. »

    La Mirialane partit donc dans la même direction. Même sans s’être correctement échauffée, elle avait l’habitude de l’exercice et notamment la course imprévue. Le terrain était relativement plat, mais l’atout de la vitesse qu’il apportait se voyait contrebalancé par la densité de la végétation.
    Une densité relative, cependant : les racines, les branches et les ronces entravaient moins le chemin que les grandes feuilles qui obstruaient la vue.

    Mais Myrith savait écouter la Force dans ce genre de situation, elle avait appris à ne pas se précipiter n’importe où et à écouter les signaux préventifs de danger. Usant moins du pouvoir pour gagner en vitesse, elle s’en servait pour dégager la visibilité devant elle par des impulsions en avant. Sa rapidité n’était due qu’à ses jambes seules. Son œil ratissait le chemin et les environs. Un tronc couché ? Ses mains se posèrent sans hésitation sur l’écorce spongieuse et, d’une impulsion dans ses deux bras, elle fit passer ses pieds d’un mouvement aussi agile qu’assuré. Une racine un peu trop surélevée ? Sa botte se posait dessus pour bondir – les montées de genoux ne l’effrayaient pas. Quand venait une ligne droite assez dégagée, Myrith se permettait une pointe de vitesse dopée.

    Pour autant, elle n’en perdait pas son objectif et elle se sentait comme sur un rail, à suivre le chemin vers les fruits pas défendus du tout. L’échange avec Aynor ne l’avait pas déconcentrée et elle se savait se rapprocher.
    Mais ce ne fut pas la seule chose qu’elle sentait : la Maître Jedi dégageait une aura très vive et claire, qu’on percevait d’assez loin même avec toutes les interférences parasites de la jungle et de l’ambiance assez curieuse de la Force qui émanait de la lune. Quelque chose à la fois de chaleureux et de ténébreux – il fallait dire que Myrith ne connaissait pas l’histoire lointaine de la lune, jadis en proie au côté obscur.

    La course ne discontinuait pas. La Mirialane pouvait apercevoir les mouvements récents de la Jedi dans les feuillages, et même sa peau bleutée ou sa tunique beige, toutes deux détonnant dans la verdure.
    À quoi bon s’époumoner en invectives et en demandes de l’attendre ? Myrith préféra redoubler d’efforts, elle avait encore plein de souffle et de la ressource.

    Soudain, elle perçut que la Force lui demandait de bifurquer droit sur la gauche, le chemin était plus court. Curieux : Aynor avait continué tout droit – impossible qu’elle n’ait pas senti ce raccourci. La jeune femme hésita quelques secondes : était-ce une malice de la Maître ? Une chance qu’elle lui laissait ?
    Le temps était compté, la Mirialane devait se décider vite. Son tempérament prudent et peu joueur la fit donc poursuivre le chemin tout droit. Elle intensifia l’allure pour compenser le retard pris.

    La voici à quelques mètres seulement, presque à la rattraper, quand elle sentit les mujas tous proches. Myrith eut un instant d’hésitation : une impulsion de Force en avant, et Aynor, poussée brutalement dans son élan, perdait l’équilibre et se vautrait bien comme il faut. L’idée lui traversa l’esprit : c’était la victoire assurée. Mais elle s’en garda : ce n’était pas loyal, et jamais elle n’oserait agresser quelqu’un – encore moins quelqu’un de rang. C’était une course, pas une poursuite.
    La Mirialane s’arrêta donc, souffla un juron face à sa défaite certaine, et repartit d’un trot plus calme. Heureusement pour la Maître que son adversaire jouait dans les règles.
    En arrivant, les buissons débordaient de fruits orangés. La Twi’lek se tenait contre un arbre, pas essoufflée outre mesure – ni Myrith, au demeurant.

    Aynor — Dommage pour toi !

    Elle ne répondit rien, se contentant de serrer sa bouche en biais.

    Aynor — Bien. Nous avons conclu un marché, je crois ?
    Myrith — Oui, Maître.

    Devant ce ton et cet œil presque malicieux, le corps de la tatouée réagit en lui faisant croiser les bras sous sa poitrine. La propagande républicaine dans laquelle elle avait baigné présentait les Jedi comme… non pas « mauvais », mais en proie à une forme de déchéance morale, des privilégiés qui avaient perdu leur sérieux ; une forme de dépravation tout en appelant à la guerre.
    Peu instruite, Myrith l’était. Demeurée… pas vraiment. Elle n’avait donc pas tant peur que ça – une propagande amplifiait toujours les défauts –, mais cette sorte de satisfaction espiègle qui se dégageait d’Aynor la mettait sur ses gardes. Elle redoutait les comportements imprévisibles et chaotiques : la Twi’lek en faisait-elle partie ?

    Ce message a été modifié par La_Mirialane le samedi 24 septembre 2022 - 19:15

    samedi 24 septembre 2022 - 19:13 Modification Admin Réaction Permalien

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    La_Mirialane

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    HRP : Aynor, désolé de reposter mais ça fait 2 mois. J’aimerais avancer, au moins les faire rentrer.
    ----------------------------------------


    La Maître Jedi fixa un instant, sans un mot, la postulante. Icelle n’aimait guère ce genre de comportement silencieux. Myrith reconnaissait toutefois qu’Aynor avait de très beaux yeux, deux pépites d’or sur fond d’albâtre, au milieu de cette peau d’azur. Les femmes, c’était pas son genre, mais elle savait avouer des qualités quand elles existaient.
    Et ce regard, brillant au début, parut s’apaiser. La Twi’lek leva la tête vers le ciel :

    Aynor — Hum… Nous verrons ça plus tard : des nuages noirs approchent, le vent se lève, il fait humide. Dépêchons-nous de remplir le paquetage et filons avant de se prendre la saucée.

    Sans plus attendre, les deux femmes commencèrent la cueillette en remplissant les nombreuses boîtes prévues à cet effet. L’une comme l’autre se laissaient aller au péché de gourmandise en gobant un grain par-ci par-là.

    Les couvercles se fermaient assez vite ; il y avait de quoi rassasier une bantha pleine avec ces buissons !

    Myrith — Euh, Maître… Alask, c’est ça ?
    Aynor — Oui ?
    Myrith — On doit en récupérer combien de kilos ?
    Aynor — Autant que possible.
    Myrith — Hum. Et… vous êtes nombreux, d’ailleurs ? Les Jedi.

    La femme à lekku s’arrêta un court instant avant de de ressaisir :

    Aynor — Pas beaucoup, non. La République nous a fait beaucoup de mal, pendant la guerre.
    Myrith — Ah… Mais… genre, vous pouvez compter combien vous êtes ?
    Aynor — Je n’ai pas le nombre exact en tête. Mais entre cent cinquante et deux cents – et ça, partagé entre l’Académie et le Temple sur Coruscant.
    Myrith — Ouh là ! Ah ouais, je pensais pas. Encore que… oui, si, j’avais trouvé le Temple assez vide quand j’y ai été – enfin, du peu que j’ai pu voir.
    Aynor, étonnée Tu as été au Temple ?

    La Mirialane précisa donc son parcours : vraisemblablement, Maître Alask n’avait pas été au courant de son transfert.
    Une fois toutes les boîtes remplies et rangées dans le sac, Aynor ferma ce dernier. Il valait son pesant de fruits !

    Aynor — Tiens, Myrith : tu vas le porter jusqu’à l’Académie.
    Myrith — … Comme vous voulez.

    C’était prévisible, mais la tatouée ne parut pas se plaindre pour autant. Elle souleva le paquetage dans un râle ferme et le fit pivoter dans son dos, passa son bras sous la seconde bretelle et ajusta la hauteur avec une certaine aisance.

    Aynor — Tu es prête ?
    Myrith — Oui, on peut y aller.
    Aynor — Parfait. Alors, à tout à l’heure !

    Aussitôt, la Jedi fila de la même manière qu’à l’aller. « Ah, la bâtarde… ! » pensa Myrith.
    Le grondement des nuages en approche ne la fit pas perdre davantage de temps et Saanee recommença la course en sens inverse, avec près de huit kilos dans le dos maintenant. Légèrement penchée en avant, elle entama la trotte en restant à l’écoute de la Force pour se guider, pour garder cette clairvoyance.
    Alors à mi-chemin, toujours d’un pas prononcé avec parfois quelques pointes de vitesse de Force, Myrith se laissa surprendre par un tоrrеnt brutal ; à peine quelques gouttes pour la prévenir du déluge. En l’espace d’une minute, sa combinaison peu étanche, elle se retrouva trempée jusqu’aux os.
    La Mirialane aurait pu s’abriter en attendant l’accalmie, pourtant elle ne se laisserait pas gêner par un peu d’eau ! Ses cheveux collaient maintenant à son front, ses joues et ses oreilles, les gouttes coulant sans discontinuer du bout de ses mèches. La terre noire de flotte éclaboussait ou s'enfonçait à chacun de ses pas. Mais Saanee poursuivait sa course, maintenant un souffle régulier. Elle avait beau glisser, elle se relevait. Ah ! elle allait être présentable en arrivant, tiens !

    Le temple massassi était en vue alors que le soleil venait de revenir. Sur le côté, sous une immense feuille, Maître Alask, assise au sec ; elle cacha son rire avec sa main en voyant la postulante encore dégoulinante, des traces noires sur le visage et les vêtements.

    Aynor — Je pensais t’attendre plus longtemps, que tu te sois abritée.
    Myrith — C’est que de l’eau : je suis pas en sucre.
    Aynor — Certes. Mais il n’y avait pas d’urgence, on pouvait attendre que la pluie cesse. Enfin ! Rentrons. Je vais trouver Kinsa pour lui dire ce que j’ai pensé de ton exercice avec la Force, tout à l’heure, et tu verras la suite avec elle.
    Myrith, désignant le sac du pouce Et ça ?
    Aynor — T’inquiète, je l’apporterai dans la Salle Commune.

    Et les deux femmes entrèrent dans la bâtisse, par la même porte qu’à leur sortie.


    jeudi 22 décembre 2022 - 17:30 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar Kinsa-Talik

    Kinsa-Talik

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    Vingt ans auparavant, il aurait été plus rare de recruter des novices de plus de vingt ans - mais la situation galactique faisait en sorte que cette nouvelle ère avait bien plus de sensitifs à la Force qui n'avaient pas été repérés avant. Tandis qu'Aynor s'occupait de faire passer son test à Myrith, test dont Kinsa ne se doutait pas de l'originalité, elle profita de cet intervalle de temps pour visionner certains messages qui lui étaient parvenus récemment. Elle-même se rappelait de son propre test d'arrivée à l'Académie, il y a bien longtemps... C'était Ceno qui le lui avait fait passer. La Force avait un drôle de sens de l'humour. Cependant, l'arrivée des deux femmes dans son bureau fut...intéressante, pour tout dire. Surtout les vêtements trempés de Myrith, et ses chaussures qui avaient manifestement eu l'occasion de tâter la boue à l'extérieur. Les saisons sur Yavin IV étaient longues, et plus ou moins agréables. 

    - Eh bien il me semble que je vais te laisser notre nouvelle venue, annonça Aynor. J'estime qu'elle a passé l'épreuve que je lui ai imposée!
    - Et nettoyer ses chaussures c'est pas optionnel, Kinsa sourit d'un ton terne. Passer huit ans enfermée dans une flotte fantôme l'avait rendue nettement moins imperméable à la saleté et au bazar. Dans l'espace, quand on salissait, on nettoyait! Sauf bien sûr si on tenait à se retrouver dans une poubelle ambulante.

    Sans en rajouter, la Twi'lek sortit son datapad et passa quelques secondes très silencieuses, le temps d'enregistrer toutes les informations sur Myrith sur la base de donnée de l'Académie. Il était grand temps qu'ils rénovent cette base de données, ceci dit... Elle devrait y jeter un oeil un de ces jours ou mieux encore, demander à un des jeunes collés à leurs datapads. Ce genre de tâche, Kinsa les déléguait volontairement - et puis comme ça ils se rendaient utiles.

    - Bien, maintenant que les formalités sont faites, il ne reste plus qu'à t'installer! Je te souhaite la bienvenue dans l'Ordre Jedi, Myrith. Tes quartiers ont déjà été préparés avec ton uniforme et tout ce dont tu auras besoin ici. Prend la journée pour te reposer et explorer un peu les temple massassis. Voici ton propre datapad qui contient une carte, avec tes quartiers indiqués... 

    Elle tendit l'écran à la nouvelle venue, alors que son propre holo sonnait. Pourquoi est-ce...

    - Haar'chak, j'ai une holoréunion dans deux minutes! Désolée, il faut que je file... Bonne chance!

    Cette fois, c'était au tour de la Chevalière de filer à la vitesse de l'éclair. Si elle était en retard, elle allait se faire taper sur les doigts!

    vendredi 20 janvier 2023 - 20:08 Modification Admin Réaction Permalien

  • Avatar La_Mirialane

    La_Mirialane

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    « C’est trop facile… » pensa la Mirialane.
    En effet : venue de nulle part, il lui avait suffi de raconter un peu sa vie, de dire qu’elle voulait intégrer l’Ordre et de passer un test d’aptitudes sur la Force, et la voilà recensée officiellement. N’était-ce pas imprudent ? Si quiconque d’assez convainquant pouvait entrer comme ça, c’était un rêve pour des espions ! Au moins, heureusement qu’elle n’était pas mue par de mauvaises intentions.

    Les Jedi avaient l’air « cools » : pour ses bottes qu’elle avait oublié de décrotter, elle aurait pu être sévèrement réprimandée. Néanmoins, il ne fallait pas se laisser aller ; Saanee devait se ressaisir. Discipline était son maître mot.

    La voilà seule dans la pièce. Sans attendre, Myrith se dirigea, bloc de données dans une main et valise récupérée dans l’autre, vers les quartiers qui lui avaient été affectés. Alask avait raison : ça ne se bousculait pas dans les couloirs.
    En ouvrant la porte, elle trouva une chambre très modeste : un lit, un bureau, une commode pour les affaires personnelles, et un recoin douche individuelle.
    Ne perdant pas davantage de temps, elle s’y précipita : durant son long voyage, elle n’avait pu se laver qu’une seule fois ; autant dire qu’elle était dégueulasse, et l’orage n’avait rien arrangé.

    Une fois sortie de la cabine, Myrith enfila les vêtements Jedi déposés comme dit : ça rendait classe, il fallait bien l’avouer.
    Laissant ses cheveux détachés pour sécher, elle emporta ses atours sales à la buanderie – heureusement, les directions étaient bien indiquées.

    Une fois délestée, son chemin recroisa celui de Talik – ou plutôt, tout semblait montrer que la Twi’lek était à sa recherche.

    Kinsa — Pardon pour t’avoir laissée en plan, tout à l’heure. Les réunions urgentes, tu sais… Mais j’allais oublier quelque chose. Viens, suis-moi.

    Les deux femmes bifurquèrent et Kinsa mena la nouvelle venue jusqu’à une pièce. Au sceau rouge, c’était l’infirmerie. Une vérification de son carnet de santé, peut-être ? Des tests allergènes ?
    Une Humaine en train de faire un inventaire tourna la tête au sifflement de la porte.

    Kinsa — Bonjour, Ellia. Je te présente Myrith Saanee. Elle vient d’intégrer l’Ordre.
    Ellia — Ah, bien sûr ! Attends, je te trouve ça…

    Le regard de la Mirialane trahissait sa circonspection. La Jedi sortit du placard une seringue et s’approcha de la postulante :

    Ellia — Ta manche, s’il te plaît.

    Myrith présenta son avant-bras et se fit anesthésier la veine ; la piqûre dura une dizaine de secondes seulement, et on lui posa un pansement.

    Ellia — Très bien, j’arrive tout de suite.
    Myrith — … Je peux savoir ce que vous faites ?
    Ellia — Un instant. Il n’y en a pas pour longtemps.

    L’Humaine aux cheveux mauves – étaient-ils naturels ? Curieux pour cette espèce – mit une partie de la seringue dans un ordinateur. Au bout d’environ une minute, elle afficha un sourire à sa consœur :

    Ellia — C’est bon : c’est bien du sang de Mirialan.
    Myrith — Hein ?
    Kinsa — Excuse-nous… L’Ordre a déjà été infiltré par un Changeant, et il a failli nous mener à notre perte en se faisant passer pour plusieurs des nôtres. Et de ce qu’on sait, il courrait toujours. Donc on ne peut pas prendre de risque, tu comprends.
    Myrith — Ah…
    Ellia — Et puis, ça va servir pour examiner un peu ton état de santé, ton taux de midichloriens…
    Kinsa — On en reparlera plus tard, mais on a un moyen pour empêcher le change-forme de se faire passer pour toi.
    Myrith — D’accord.

    Ces formalités faites, Kinsa s’excusa derechef de devoir abandonner Myrith, qui fit alors un peu le tour du propriétaire.
    Bien vite, elle fut attirée par la Salle commune : son estomac criait : « Famine ! » Là-bas, une poignée de Jedi était attablée. Myrith se dirigea vers le comptoir où se tenait un droïde – CJ-3PO dit-il être immatriculé. Le robot lui donna un repas qu’elle choisit, puis la nouvelle partit s’asseoir seule pour lire le bloc de données que lui avait remis Talik.


    -------------------
    Petite précision temporelle HRP

    Afin que ce soit plus simple, je joue Myrith à l’Académie sur la même timeline que le TJ7. Par conséquent, je déduis qu’elle est arrivée au cours de l’ellipse de 3 mois qui a lieu entre les pages 7 et 8 – précisément 72 jours avant la reprise, histoire de laisser un petit peu de marge.

    Voilà, au plaisir de jouer avec ceux qui sont présents à cette période, du coup !


    Ce message a été modifié par La_Mirialane le dimanche 29 janvier 2023 - 01:47

    dimanche 22 janvier 2023 - 00:30 Modification Admin Réaction Permalien

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    La_Mirialane

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    Myrith Saanee – Apprentissage du sabre laser : Sii Cho (partie 1)


    Grand temple – Jour 2

    Myrith avait pris le temps de visiter ce qui allait être son nouveau foyer pendant… un temps considérable, sans doute. Elle n’avait pas beaucoup parlé avec autrui, mais elle observait. Deux éléments perturbateurs se faisaient remarquer, d’ailleurs : ce petit Cathar teigneux et qui dégageait une aura malfaisante – la Mirialane se demandait ce qu’il fichait ici –, et cette journalo… ce journaliste qui avait l’air de suivre Kinsa comme son ombre – la pauvre Twi’lek avait l’air considérablement irritée par cette compagnie forcée. Saanee, quant à elle, garda bien ses distances avec ce charognard : elle ne voulait pour rien au monde être filmée, encore moins à son insu.

    Cours extérieures du Grand temple

    À présent, elle était sortie du bâtiment. Avec une météo pareille, rien de mieux que de sortir enseigner en plein air ; ce fut justement le cas.
    Un Pantoran donnait des exercices à une poignée de jeunes aux âges très disparates. Tous étaient armés de sabres laser et procédaient, sur ses directives, à des mouvements plus ou moins coordonnés.
    Myrith attendit la fin du cours et que les derniers élèves aient fini de poser leurs questions au professeur pour s’avancer à son tour.

    Pantoran — Bonjour ! Tu es nouvelle ?
    Myrith — Oui, je suis arrivée hier.
    Pantoran — Une Mirialane de ton âge, avec ces cheveux-là, je t’aurais déjà remarquée. En parlant de ça… Je t’ai vue nous regarder depuis tout à l’heure. Tu pouvais venir, tu sais.
    Myrith — Désolée, je… je suis pas très sociable. Je suis pas à l’aise avec plein d’inconnus.
    Pantoran — Oh. Tu verras, tu t’habitueras. Je suis le Maître Siskun Koran.
    Myrith, en révérence Padawan Myrith Saanee.
    Me Koran — Tu as dû voir que j’enseigne les rudiments du sabre laser. Tu veux t’exercer ?
    Myrith — Euh… Je veux bien, mais je n’ai pas de sabre.
    Me Koran — Les élèves précédents ont sans doute déposé leurs sabres d’entraînement dans la salle aux Mille Aspects. Tu fabriqueras le tien plus tard.

    Une fois en être allé chercher un, Myrith revint auprès du Maître et alluma son arme d’emprunt, qui dégagea une lame bleue. Un sourire esquissa son visage tandis qu’elle s’adonnait à quelques mouvements tranquilles et désordonnés, comme pour se faire la main.
    Le Pantoran lui expliqua que ces sabres, faits pour les novices et les padawans, avaient une concentration d’énergie largement moindre que les sabres définitifs, et qu’elle ne risquait que des brûlures en pires blessures.

    La leçon commença tout d’abord avec le positionnement du corps : jambes, dos, bras, et quelle garde adopter.

    Me Koran — Il existe beaucoup de gardes différentes, elles dépendent du style de combat qu’on veut utiliser. Tu connais les différentes Formes au sabre ?
    Myrith — Un peu. Le Chevalier Talik m’a donné un bloc de données avec ce genre d’infos, je l’ai parcouru.
    Me Koran — Hum… Je vois que tu sais te mettre en garde, déjà. Tu es bien positionnée.
    Myrith — En fait, ben… voilà, j’ai fait des arts martiaux quelques temps, on se battait avec des sabres en bois.
    Me Koran — Oh, je vois. Tant mieux, alors : tu connais donc les bases.

    Ainsi lui demanda-t-il d’effectuer quelques mouvements pour voir si elle savait s’adapter à la différence de poids entre les sabres de bois et les lames laser. Moulinets, passages par-dessus la tête, coups en diagonale de haut en bas, dans les deux sens... Pour l’instant, elle ne se brûlait pas grâce à la prudence et le calme de ses gestes.
    Satisfait de ce qu’il voyait, Siskun prit un des deux sabres à sa ceinture.

    Me Koran — Bien. Maintenant, tu vas m’attaquer avec des mouvements circulaires et des coups d’estoc. Je vais les parer. Après quoi, ce sera à mon tour de t’attaquer. Ne t’inquiète pas : c’est un sabre d’entraînement, lui aussi.

    Et il alluma une lame elle aussi d’azur, avant de saluer l’élève – salut qu’elle n’eut pas le réflexe de rendre.
    Un peu attentive, Myrith n’osait pas attaquer vivement. Les lames crépitaient, le Maître encourageant la nouvelle à oser davantage – en bretteur d’exception, cette novice n’allait pas risquer de le surprendre.
    Les gestes un peu raides, Saanee attaquait à gauche, à droite, au niveau des bras ou des jambes. Le Pantoran se vit un peu déçu de son manque d’audace, pour quelqu’un qui avait déjà pratiqué des arts martiaux.

    Myrith — Désolée, faut que je me fasse encore au laser… Et puis j’ai toujours peur de vous blesser !
    Me Koran — Je te l’ai dit : ces sabres ne sont pas dangereux. Ça fait une décharge, et pour brûler il faut vraiment laisser un contact de plusieurs secondes.

    Un peu plus tard, il proposa d’inverser les rôles afin d’étudier sa défense et de lui apprendre à écouter ses intuitions. Et le moins que l’on pouvait dire, c’était qu’il ne la ménageait pas : la faute à ses arts martiaux ? Son âge avancé ? Quoi qu’il en soit, le Maître attaquait avec vivacité dans les ouvertures de la padawan.
    Néanmoins, à certaines reprises, Koran procédait à des feinte et l’esprit de Myrith lui disait : « Jambe gauche ! » Et un mouvement de défense, d’une main, lui fit tourner sa lame d’un arc de cercle pour intercepter celle du Pantoran. Une autre fois, elle eut comme une prémonition et, alors qu’il envoyait un coup au niveau de la tête, fléchit les genoux en coubant la nuque ; et sans réfléchir, elle précipita sa propre lame vers le flanc du Maître. Ce dernier, avec une pirouette urgente et un mouvement brusque du sabre, combla cette ouverture facile qu’il avait offerte sur un plateau.

    Me Koran — Tu vois : tu y arrives. Et belle contre-attaque.
    Myrith — … C’est vrai. Je sais pas trop pourquoi, parfois, j’ai un réflexe.
    Me Koran — Je te sens crispée : tu réfléchis trop. Laisse davantage cours à ton intuition. Écoute-la et laisse-la guider tes gestes. Laisse-la contrôler ta main. Quand tu ne réfléchis plus, tu réagis, et tu te défends bien. Tu ne l’as pas fait en arts martiaux ?
    Myrith — Je sais pas. C’est pas pareil. C’est peut-être le fait que ce soit des sabres laser. Et je sais qu’ils sont pas dangereux ! Mais… c’est mental.
    Me Koran — Ne te justifie pas : c’est une réaction normale. Prends le temps de te familiariser avec lui.
    Myrith — Et puis vous savez, dans mes cours, on m’apprenait pas vraiment à utiliser la Force.

    Le Jedi avait omis ce détail. Il oubliait parfois que vingt ans s’étaient écoulés, décennies durant lesquelles des gens comme Saanee avaient dû faire profil bas.
    Il éteignit son arme, aussitôt imité par l’élève.

    Me Koran — Tu as des bases, c’est évident. Et tant mieux. Maintenant, tu dois réussir à lâcher prise et t’habituer au maniement du sabre. Ce n’est pas une simple épée de bois pour du sport : c’est une arme qui résonne dans la Force, et c’est la capacité à écouter cette dernière qui différencie les Jedi des bretteurs non sensitifs.
    Myrith — Hum. Je comprends.
    Me Koran — Tu peux faire beaucoup de progrès, je le vois. Je ne peux que te conseiller de te rapprocher le plus possible de la Force : par des méditations, apprendre à l’écouter, à t’unir à elle. Beaucoup de padawans perdent du temps en voulant tout faire tout de suite, mais prendre quelques semaines auparavant pour affiner sa connexion, ça aide énormément.
    Myrith — De la méditation ? Euh… D’accord. Je sais pas trop si je suis faite pour ça. J’aime pas rester assise à rien faire.
    Me Koran — Dans ce cas, ça t’apprendra la patience et la discipline, qui sont les deux plus grandes vertus du Jedi. Car la méditation, ce n’est certainement pas « rien faire », au contraire !

    La discipline, c’était dans la poche. La patience… tout allait dépendre du contexte. Mais si c’était bien ce qu’elle pensait, ça n’allait pas être de la tarte.

    Ce message a été modifié par La_Mirialane le lundi 06 février 2023 - 00:59

    lundi 06 février 2023 - 00:50 Modification Admin Réaction Permalien

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