L'Académie Jedi (page 8)

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    Salles de classe de combat – Lors d’une séance d’entraînement de Reyn Arek…

    Seconde partie de la séance de duel – Vers la fin de l’exercice…

    Siskun Koran frappe de ses deux mains en trois fois pour annoncer la fin de l’exercice, voyant que la petite humaine tythane commence sérieusement à ne plus pouvoir puiser dans ses capacités physiques et dans la Force pour enchaîner ses postures dans l’Ataru. Il l’observait sur sa manière de pratiquer les bases de la quatrième forme durant ce duel, autant qu’il observait les parades et contre-attaques de la mirialane face à cette forme : dans les deux cas, le maître d’armes Jedi perçoit que les deux padawans se sont chacune investies dans leurs mouvements et leurs enchaînements.
    Reyn soupire de soulagement, avant de s’asseoir doucement pour se mettre en posture confortable de méditation, puis elle se concentre sur sa propre respiration pour pouvoir récupérer pendant quelques minutes. Myrith baisse sa garde et se détend elle aussi, tout en prenant personnellement note de chaque fois où sa jeune adversaire lui a assené un coup qu’elle n’a pas pu parer ; ce qui équivaut à deux ou trois uniquement, dont celui à la poitrine.
    Le maître Jedi pantoran s’avance vers elles, l’air assez satisfait.

    Siskun Koran : - Myrith, Reyn, vous avez bien travaillé aujourd’hui. Vos précédents exercices et votre persévérance portent leurs fruits et vous serez assurément en mesure de progresser dans cette voie.
    Reyn (télépathie) : - Merci maître Koran. Je continuerais à faire de mon mieux pour m’exercer à l’Ataru, pour ne me laisser abattre par mon manque de vigueur.
    Siskun Koran : - Je ne peux que te conseiller de profiter de l’expérience acquise par ce duel pour peaufiner tes cadences apprises. Pour la prochaine fois, tu devrais t’entraîner avec Ilan pour qu’il t’aide avec cette forme et sur les difficultés qu’elle peut t’apporter. (Il se tourne vers Myrith.) De ton côté, padawan Saanee, je n’ai rien à redire sur ton apprentissage de la première forme et la valide. Si ce n’est qu’un Jedi doit continuer de s’entraîner pour parfaire sa maîtrise du sabre.
    Myrith : - Oui maître.
    Siskun Koran : - Une fois qu’un chevalier ou un maître voudra te prendre comme disciple, lui seul sera en mesure de t’aiguiller sur ce que la fonction de Jedi peut revêtir et quelle forme de combat elle nécessite pour répondre favorablement. Mais chaque chose en son temps, les autres différentes étapes peuvent aussi se faire avec de la patience et de la concentration.
    Myrith : - D’accord.
    Siskun Koran : - Je ne vous retiens plus pour aujourd’hui, padawans. La séance est terminée et je me dois d’aller voir les autres apprentis pour observer leur progression. Reyn, tu pourras dire à ton maître que tu es en bonne voie et qu’elle doit continuer à t’entraîner sur les capacités corporelles de la Force. Quant à toi Myrith, médite bien sur la prochaine forme qui correspond à ta future vocation et ta façon d’agir pour toutes et tous. Cela aura beaucoup de sens dans ton parcours ici.

    Reyn s’empresse à son rythme d’aller ranger le sabre d’entraînement hors de la salle et elle s’en va de manière nonchalante, comme si le souvenir de la fatigue et du duel s’est estompé en peu de temps. Myrith prend tout son temps en remerciant le maître d’armes Jedi puis elle remet son sabre-laser d’entraînement en place avant de quitter la salle pour aller vaquer à d’autres occupations.


    HRP => Je fais court pour toi, j’ai trouvé la description de la manière de se battre de Myrith assez développée tout en étant synthétique et elle exprime bien ce qui est attendu dans le Shii-Cho. Donc, tout comme Siskun Koran le dit, l’exercice est validé et tu pourras donc passer à une nouvelle forme. C’est tout ce que j’ai à dire là-dessus.

    mardi 18 juillet 2023 - 21:53 Modification Admin Réaction Permalien

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    La_Mirialane

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    Myrith Saanee – Fabrication du sabre laser, partie 1 : Choix



    Rez-de-chaussée du Grand Temple, Atelier – Jour 59

    Depuis son arrivée, Myrith s’était contentée d’entraînements avec des sabres d’emprunt. Maître Koran lui suggéra, régulièrement, de se forger son arme personnelle. Enfin la padawan s’était-elle décidée.

    L’accueillit à l’atelier une Jedi échani : Sei Cerys. Elles s’étaient déjà rencontrées une fois ou deux à l’occasion, et la fille aux cheveux d’argent s’occupait de cette phase d’apprentissage, en l’absence du Chevalier Galen Arek – Myrith en entendait tout le temps parler, de celui-là.

    L’interlocutrice lui expliqua, dans un savoir quasi encyclopédique – et un bloc de données, quand même –, la constitution d’un sabre laser et ses composants. Quand vint la description des cristaux, son visage s’assombrit légèrement :

    Cher Cerys — Autrefois, nous utilisions des cristaux naturels : plus fiables, plus purs que les synthétiques. Les synthés sont généralement utilisés par les Sith et les Jedi Noirs, parce que c’est un procédé non naturel et les cristaux offrent des lames plus puissantes, même si elles sont moins maniables et que le sabre nécessite davantage d’entretien.
    Myrith — Aha…
    Cher Cerys — Malheureusement, nous avons découvert que la plupart des sites où nous allions chercher nos cristaux ont été vandalisés : Ilum a été massivement bombardée, c’était notre source principale.
    Myrith — Ah… Mais du coup, comment on fait ?
    Cher Cerys — Nous savons qu’il y en a beaucoup sur No’Erda, dans les Régions inconnues ; mais nous n’en avons aucune nouvelle et les routes ont été coupées pendant la guerre. Sinon, avec un peu de chance, les cavernes de Dantooine ont pu être épargnées, vu qu’elle est en territoire impérial.
    Myrith — Chez les Impériaux ? Euh… je suis pas trop chaude, là.
    Cher Cerys — Ne t’inquiète pas. La République a dû te donner une mauvaise image d’eux, mais ce n’est plus l’Empire de Palpatine. Il n’est clairement pas parfait – d’ailleurs, moi comme d’autres, on s’en méfie beaucoup –, mais on a des relations… plus ou moins de tolérance, avec eux.
    Myrith — « Plus ou moins » ?
    Cher Cerys — C’est un autre sujet, nous en parlerons une prochaine fois. Dans tous les cas, on risque de devoir partir pour Dantooine.
    Myrith — Je… Avec tout le respect que je vous dois, Chevalier, je vous assure que j’ai pas un bon pressentiment. Je suis sûrement moins douée que vous là-dessus, pour les interpréter, tout ça… mais jusqu’ici, ça m’a jamais trahi.
    Cher Cerys — Nous n’avons, hélas, pas énormément d’autres choix. À moins que tu ne veuilles aller te faire un dragon krayt à mains nues pour en récupérer une perle.

    La padawan fit un instant la moue.

    Myrith — Non… Un synthé, ça me va. Je suis à l’aise, avec.
    Cher Cerys — Bon, comme tu veux… Et quelle couleur ?
    Myrith — Oh ! Prenez le premier qui vient. La couleur, je m’en fous, c’est pas important.
    Cher Cerys — Un peu, quand même, si ; le choix du cristal reflète la personnalité du Jedi, ça vaut aussi pour sa couleur.
    Myrith — Franchement, pour moi ça veut rien dire. Laissons le hasard décider – ou le destin, la Force, appelez ça comme vous voulez.

    Le Chevalier montra une mine un peu plus ferme :

    Cher Cerys — Je ne dirai pas que tu es désinvolte… mais tâche de prendre le sabre laser un peu plus au sérieux, Myrith. Ce n’est pas un jouet : c’est une arme qui te gardera en vie, toi et tous ceux que tu te devras de protéger.

    Il y eut un silence où l’apprentie et l’Échani se regardèrent droit dans les yeux, l’une élevant légèrement les sourcils et l’autre maintenant l’autorité.

    Myrith — Je ne voulais pas vous offenser.
    Cher Cerys — Ce n’est pas tant moi que tu offenses. La formation Jedi exige l’esprit le plus sérieux.
    Myrith — Je suis sérieuse. Je me suis peut-être mal exprimée.
    Cher Cerys — Peut-être… Parce que tel que tu l’as dit, tu laissais entendre que la Force était une bagatelle.
    Myrith — Non, c’est pas ça… C’est juste que…

    Elle avait du mal à comprendre. Ou plutôt, elle ne pouvait s’accorder sur ce paradoxe : les Jedi se vantaient toujours d’être détachés de tout matérialisme, et pourtant, ils mettaient toute leur personnalité dans cet objet, quasiment une partie de leur vie et de leur âme… alors que ce n’était qu’une arme, avec une utilité et voilà tout. Pour Myrith, cette sacralisation contrevenait absolument à leur image, et certains pouvaient y voir une forme d’hypocrisie. Mais comment le dire sans les froisser ?
    Ayant été pauvre avec le besoin de se séparer de certaines choses, Myrith avait fini par apprendre à ne pas s’attacher aux objets même si elle en prenait soin. Ce faisant, de telles cérémonies pour un sabre laser la laissaient perplexe. Mais là encore, une telle pensée ne suivait pas le dogme, alors mieux valait se taire pour le moment.

    La padawan poussa finalement un soupir en baissant la tête :

    Myrith — Non, je n’ai pas d’excuse. Pardonnez-moi. Je comprends…
    Cher Cerys — Le sabre est une partie du Jedi. Il l’aide à mieux entrer en communion avec la Force, par l’intermédiaire du cristal ; c’est pour ça que nous préférons les naturels : les synthétiques n’ont pas cette connexion, ou alors elle est tronquée.
    Myrith — Donc vous voulez que j’aille en chercher un sur Dantooine, c’est ça ?
    Cher Cerys — Non. J’aurais évidemment préféré, mais tu as fait ton choix et je le respecte. Si tu te sens à l’aise avec ce genre de cristal, alors c’est ce qui te convient le mieux, et la Force t’a probablement guidée vers cette décision. Je peux t’accompagner, te conseiller dans ta recherche, mais ce n’est pas à moi de te dire quel cristal tu dois avoir.
    Myrith — Dans ce cas, je préfère aussi m’en remettre à la Force sur la couleur qu’il aura.

    La bouche de la Jedi aux yeux gris dessina un crochet sur le côté : Myrith avait trouvé une formule plus conventionnelle qui serait très bien passée si elle l’avait dite en premier, plutôt qu’avec ses mots plus « crus ».

    Cher Cerys — Soit. Dans ce cas, choisis ton cristal dans ce tiroir. Ensuite, choisis tes autres pièces maîtresses : lentille, émetteur, cellule d’énergie. C’est important de savoir ce qu’il te faut, car la maniabilité de ton sabre dépendra de ce que tu comptes en faire. Après quoi, tu pourras commencer l’assemblage. Je serai là si tu as besoin de quoi que ce soit.

    Et elle la laissa tranquille.
    Comme pour son cristal, Myrith n’était pas regardante sur les composants et s’orienta vers de la gamme de base pour quelque chose de fonctionnel et relativement polyvalent. Toutes ces pièces qui amélioraient la dextérité, la puissance de la lame, sa taille ou quoi… ça ne la faisait pas rêver. Simplicité signifiait aussi entretien plus facile et remplacement des pièces plus évident. Et puis, au vu de la quantité très restreinte des composants « extraordinaires », autant les laisser à des esprits un peu plus fantaisistes.

    Après une dizaine de minutes à rassembler tous les morceaux et s’assurer que plus rien ne manquait, la padawan Saanee allait pouvoir commencer l’assemblage.


    vendredi 18 août 2023 - 23:02 Modification Admin Réaction Permalien

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    Myrith Saanee – Fabrication du sabre laser, partie 2 : Assemblage


    Atelier de sabre laser – Jour 64

    Quasiment tout le monde était unanime sur ce point : l’assemblage du manche représentait l’étape la plus fastidieuse de la fabrication après la purification du cristal. Les Jedi s’amusaient à imaginer les composants et l’apparence de leur sabre, mais beaucoup se cassaient les dents une fois dans cette dernière ligne droite – et pourtant si longue. Étant donné que Saanee n’avait eu ni à quérir ni à raffiner de cristal naturel, cette partie était donc la seule vraiment difficile.

    Myrith rassembla tous les morceaux sur l’établi et s’assit en les observant : elle anticipait les mouvements à faire, ce qui pouvait paraître logique ou non. Bien sûr, le bloc de données que Talik lui avait remis était là pour l’aider, avec un plan en coupe détaillé d’un sabre laser standard.

    Avant d’entrer dans l’atelier, elle avait beaucoup étudié la composition de ce genre d’arme. Elle avait observé des assemblages, des entretiens, pour voir comment faisaient les Jedi. Certains usaient de la Force, d’autres étaient plus « mécaniques ». Maintenant, c’était son tour.


    Assise devant l’établi, réveillée, nourrie, bien hydratée, après de l’exercice dehors pour se dégourdir de la nuit, toutes les conditions étaient réunies pour un bon état d’esprit.
    La padawan respira lentement, profondément, et tâcha de se mettre à l’écoute de la Force. De par sa nature, son cristal y résonnait modérément, mais elle pouvait le percevoir. C’était déjà ça. Les autres pièces, quant à elles, étaient difficilement visibles. En ouvrant les yeux, le contact se facilitait considérablement.

    Certes, on aurait sans doute préféré qu’elle maîtrisât la concentration pour cette ultime étape : emprunter le chemin le plus facile, le plus rapide, ne donnait pas forcément une bonne impression chez les Jedi. Mais Myrith savait ce qu’elle faisait, dans quelle direction elle allait.

    La vue aidant la connexion, la padawan observait les différentes pièces léviter progressivement. Concentrée, elle ne se distrayait pas par des rires face à cet usage de la Force : de par son âge avancé, elle était déjà familière avec la télékinésie ; rien de bien étonnant, donc, et cela lui paraissait aussi normal qu’un sculpteur qui voyait sa bûche prendre forme.

    Vint un moment où la Mirialane sembla se « perdre » dans la Force : plus aucune pensée ne traversait son esprit, ses tympans s’étaient coupés du monde, comme si une bulle isolante l’enveloppait. Son regard ne quittait plus le sabre, sa respiration lente et régulière… il eut fallu un appel ou une explosion pour l’arracher de sa tâche.
    Ce qui la surprenait, au demeurant : à plusieurs occasions, son manque de patience dans le fait d’être assise et focalisée sur une tâche mentale eut raison de ses efforts et lui avait fait lâcher l’affaire. C’était comme ça : des avancées progressives, des arrêts, de nouveaux départs sur des chemins mieux tracés, qui permettaient d’aller plus loin. Ce jour-là, enfin, elle atteignit un point culminant de concentration.

    L’arme à la verticale, en lévitation, les choses allaient dans un rythme patient : la cellule d’énergie au diatium s’enveloppait dans la bague énergétique en vortex. À l’extrémité de cette cellule se vissait le support du cristal principal, qui flottait au dessus avant de descendre, lentement.
    Ce genre de chose, c’était facile. N’importe qui pouvait le faire, même des non-Jedi, car le montage tombait sous le sens. Mais dès qu’il allait être question des pièces un peu plus uniques, nécessitant de la précision, là le travail se corserait.
    Pourtant, elle se savait capable de le faire ! Certes, créer un sabre de toutes pièces était autre chose que ce qu’elle avait pu faire auparavant. Mais elle le pouvait.

    La distraction ne dépendait pas seulement de l’extérieur : des pensées frivoles, une idée qui traversait l’esprit, un auto-encouragement, suffisaient à perdre sa concentration. Telle était la nature de Myrith.
    Cependant, la discipline suffisait à chasser le naturel assez longtemps pour une tâche précise ; assez distraite les jours précédents, la Mirialane ne réfléchissait plus et s’abandonnait, sans réellement s’en rendre compte, à la Force. Elle se sentit plus à l’aise, en meilleure connexion.
    Même les assemblages qui pouvaient paraître saugrenus faisaient sens dans son esprit. Certainement était-ce dû à la composition assez simple – voire basique – de son arme en comparaison d’autres Jedi ; Saanee percevait comme une familiarité dans ce manche.

    Pas à pas, les composants épars commençaient à former des morceaux de plus en plus unifiés. Il n’y avait besoin d’aucune soudure : tout s’enchevêtrait pour faire les contacts nécessaires, et un manche de sabre était bien trop compact pour laisser quoi que ce soit se promener à l’intérieur.

    La padawan sentait les connexions entre les composants : son intuition lui parlait, comme pour dire que la cellule d’énergie était bien alignée à la chambre du cristal.
    L’alignement correct des éléments principaux était primordial : un seul mal placé, et le sabre laser devenait une grenade instantanée.

    Toujours concentrée, Myrith passa au placement de la lentille de focalisation. Elle n’avait pas besoin de cristal ni de lentille secondaires. Ça facilitait les choses.
    On ne pouvait pas faire l’assemblage dans n’importe quel ordre, où certains accès se voyaient condamnés. Évidemment, et la padawan l’avait appris à ses dépens lors de ses premières tentatives. Par conséquent, une fois bien sûre que cellule et chambre étaient bien alignées toujours en lévitation, elle approcha doucement la lentille et se laissa guider par la Force afin de la positionner correctement.

    Elle emboîta le canal d’émission dans l’émetteur, après quoi elle glissa le tout dans l’activateur de champ cyclique ; son mauvais esprit, en temps normal, aurait sorti de sa bouche un : « Comme papa dans maman », mais elle n’était pas du tout de cette humeur. À vrai dire, elle était extrêmement différente en cet instant que d’ordinaire ; ne disposant d’aucun recul ni de distractions, elle ne s’en rendait pas compte – mais si elle se voyait de l’extérieur…

    Les fils conducteurs provenant de l’activateur devaient se connecter avec le régulateur de puissance de lame. Cela faisait partie de ces précisions qu’un non-Forceux ne pouvait brancher sans prudemment étudier chaque détail pour ne pas faire une malheureuse association. Un être en harmonie avec la Force, lui, la laissait lui montrer quoi faire, et la question se réglait en plusieurs dizaines de secondes seulement.

    La discipline qui avait forgé Myrith s’illustrait en de nombreuses façons ; celle-ci en faisait partie : la Force disait, la Mirialane obéissait. D’ailleurs, si les Jedi pouvaient être surpris par certaines de ses réactions plus ou moins imprévisibles, on ne pouvait décemment pas lui reprocher un esprit rebelle.

    À son tour, la bague de stabilisation énergétique, la « tête » du sabre laser, glissa le long du canal d’émission : n’en dépassait qu’un millimètre à peine.

    C’était presque fini. La phase la plus sensible était d’incorporer le cristal dans sa chambre. Une opération des plus délicates, étant donné le faible espace pour l’y faire entrer. Heureusement qu’il était pré-taillé aux normes.
    Sans précipitation, en gardant le reste du sabre en suspension, une partie de la pensée de Saanee toucha le cristal qui, lentement, se souleva en direction de la chambre. La difficulté était de le faire passer sous la lentille sans la rayer.
    En toute logique, il eut fallu l’intégrer dans la chambre avant tout. Mais la Force disait que non, que le cristal était le dernier élément interne à placer ; pour quelle raison ? Myrith n’en savait rien, et n’avait pas besoin de le savoir.

    Le minéral synthétique bougeait très lentement, passant à quelques nanomètres de la lentille, heureusement courbée vers l’extérieur – ça laissait une toute petite marge. Une manipulation impossible à faire avec des doigts ou encore des outils spécialisés, mêmes les plus fins. Myrith savait que « ça passait », tout juste. Exactement ce qu’il fallait : ni plus, ni moins. Elle ne devait pas se rater…
    Continuant de suivre la Force, l’apprentie ferma les yeux et visualisa bientôt le cristal et ses obstacles, d’une manière bien plus limpide qu’en physique. Tous les morceaux inutiles dans cette étape étaient effacés. Myrith ne savait plus trop ce qu’elle faisait, il lui aurait été impossible de formuler le processus. Il fallait faire pivoter le cristal maintenant : son extrémité frôla à peine la lentille, n’importe quel œil nu aurait dit qu’il l’avait touchée.

    L’entrée fut alors terminée : le cristal s’installa dans sa chambre, parfaitement positionné par rapport à la cellule d’énergie, à la lentille et au canal, sans possibilité de mouvement.
    Myrith approcha donc les deux parties d’habillage : d’abord la noire, à créneaux, pour une bonne prise en main et éviter qu’il ne glisse. Ensuite, par-dessus le tout, une fine couche de duracier laissant passer le plastacier noir.

    Tout restait suspendu dans les airs, quand Myrith entendit du fond de son être : « *Assemble.* »
    Ses mains firent un mouvement de vissage et toutes les pièces du manche, dans un cliquetis brusque et assourdi, se serrèrent d’un coup.

    La Force ne disait plus rien. Myrith posa le manche sur l’établi avec l’impression de se réveiller dans un sursaut : venait-elle de sortir d’une transe, d’une hypnose ? La bulle venait d’éclater et tous les bruits ambiants revinrent d’un coup : les oiseaux dehors, les bavardages dans le couloir, la chaleur tropicale de Yavin.
    La padawan prit une profonde inspiration en se massant le visage, lasse, et souffla :

    Myrith — Oh рutаin, j’ai un coup de barre, là…

    Elle était épuisée, sans la moindre mesure du temps écoulé. Devant elle, son manche assemblé. Mais fonctionnel ? Un seul moyen de le savoir.
    Le Chevalier échani s’approcha et prit l’objet pour l’étudier sous tous les angles, et le sonder dans la Force.

    Cher Ceris — Joli travail. Très simple, un peu simpliste : il manque peut-être de singularité, de personnalité.
    Myrith — Je cherche quelque chose de fonctionnel. Je pense que c’est une forme d’orgueil mal placé de vouloir faire un sabre à son image, pour un Jedi. Ou simplement de vouloir se démarquer.
    Cher Ceris — Tu es un peu sévère… mais je comprends ce que tu veux dire.

    Elle regarda de nouveau le manche :

    Cher Ceris — En certains aspects, il ressemble un peu à celui de Qui-Gon Jinn, le Maître Jedi d’avant la Guerre des Clones.
    Myrith — Ah ? Possible. Je sais pas qui c’est, j’ai pas pu m’inspirer de lui.

    L’Échani appuya sur le bouton d’activation…

    DJJJIIZZZ

    Et une lame émeraude jaillit du canal. Sei entama quelques mouvements qui firent vrombir le laser. Elle hocha la tête puis éteignit l’arme, pour la tendre à sa propriétaire.

    Cher Ceris — Pas mal du tout. Il est stable, aussi maniable qu’on en attendrait d’un synthé. Tu peux être fière de toi, même s’il manque encore une pièce non négligeable.
    Myrith — Ah bon ?

    Et en voulant le mettre à sa ceinture, elle comprit : l’anneau. Un détail, qui pouvait se régler sans la Force.


    Ce message a été modifié par La_Mirialane le mercredi 30 août 2023 - 17:38

    vendredi 25 août 2023 - 14:47 Modification Admin Réaction Permalien

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    La_Mirialane

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    Ce post fait suite à celui-ci et a lieu immédiatement avant celui-là. Je poste à l’Académie et non au TJ parce que j’estime que ça n’y fait pas avancer l’intrigue, même si ça permet de développer un peu le personnage de Myrith. J’aurais bien posté dans le topic Aynor aime ses padawans, mais vu qu’il est passé dans les archives…

    Les Maîtres Jedi sortaient de la chambre du Conseil. En fin de file, Aynor et son apprentie qui marchaient côte à côte, en silence.

    Aynor — Myrith… Tu sais, je t’ai sentie sur le fil du rasoir, quand on parlait des droïdes avec la Chancelière. Tout d’abord, je voulais te remercier pour t’être retenue d’intervenir.
    Myrith — Ce n’est rien, maître. Je n’avais pas à le faire.
    Aynor — Néanmoins, il faut vraiment que tu apprennes à maîtriser tes émotions. Tu sembles très à fleur de peau avec cette affaire, ainsi que par rapport au Triumvirat.
    Myrith — Ça vous étonne ? Je veux aider à maintenir la paix, et l’un comme l’autre sont des menaces.
    Aynor — J’en suis consciente. Mais on peut l’éviter. Et même du côté du Triumvirat, rien n’est complètement fermé.

    Myrith ne put s’empêcher un regard circonspect. Les deux femmes se trouvaient maintenant dans un couloir avec peu de passage.

    Aynor — Très bien, alors qu’est-ce qui, selon toi, fait que je me fais des illusions ?
    Myrith — Oh, je sais pas… deux kouhuns pour éliminer un sénateur un peu trop revêche parce qu’il refuse qu’on le fasse chanter, un ancien Moff qui nous dit ouvertement que l’Imperium prépare une autre guerre depuis la fin de Sovereign, le fait que le Triumvirat grignote les systèmes de la République l’un après l’autre toutes les semaines, ses démonstrations de force militaire à chaque occasion… Vous pensez que le message n’est pas évident ?
    Aynor — Et tu penses que tu es la seule à le voir ? Mais il faut toujours favoriser la diplomatie plutôt que les armes. Tant qu’il y a une petite chance de négocier, il faut la saisir – ou tout du moins tenter.
    Myrith — Le problème, c’est que pour négocier, il faut que les deux camps soient d’accord. Ce n’est pas vous qui choisissez l’ennemi, c’est lui qui vous choisit. Si il veut s’en prendre à vous, vous aurez beau lui tendre tous les traités de paix que vous voudrez, il s’en fout. Les Mandaloriens, l’Imperium et Spencer, ils sont tous alignés sur le côté obscur : « La paix est un mensonge ».
    Aynor — Peut-être. Mais qu’elle soit un mensonge, « fantoche » comme tu as pu le dire, elle reste là et c’est ce qui importe. Aussi longtemps qu’on peut retarder l’échéance d’une déclaration de guerre, il faut le faire. Mieux vaut une guerre froide qu’un conflit ouvert.
    Myrith — Même si, pour ça, il faut faire toutes les bassesses ?
    Aynor — Qu’est-ce que tu entends par « bassesses » ?
    Myrith — Faire la serpillère. Accepter n’importe quelle condition seulement par peur d’avoir la guerre. Être prêt au pire déshonneur en espérant préserver la paix – ce qui a tendance à pas trop marcher, d’ailleurs. Si je m’énerve, c’est pas parce que je veux la guerre – je vous l’ai dit, je veux la paix justement. Mais j’ai un sens de l’honneur, et nous voir aussi lâches… aussi peureux… rien que face à des рutаins de droïdes… !
    Aynor — Ne confonds pas l’honneur avec de la fierté mal placée. La politique – comme les relations entre individus –, c’est une affaire de concessions. La vision que tu te fais de l’honneur est très proche de celle des Mandaloriens – et ceux du Triumvirat, pas ceux comme Kinsa.
    Myrith — Je suis pas une espionne de la Mandal’ore, si c’est ce que vous pensez.
    Aynor — Oh, là-dessus, ça ne fait aucun doute. Je veux simplement te mettre en garde de ne pas devenir celui que tu estimes comme ton ennemi.
    Myrith — Mais les concessions, ça a ses limites, et il faut que ça se fasse dans les deux sens. Sinon, autant se vassaliser tout de suite.

    Elle repensait en même temps à la droiture du sénateur Taliin, qui avait par conséquent mérité toute son estime et son respect. Ça, c’était un politicien tel qu’ils devaient tous être : intègre, prenant des risques pour préserver ses concitoyens.
    Elle poursuivit sans s’arrêter :

    Myrith — Vous voulez, vous, que Coruscant passe entre les mains de Horn ou de Spencer ? Moi, sûrement pas ; et encore moins si on les laisse nous la racketter. Au contraire, ils doivent être détruits – ces deux-là en particulier ; Mandal’ore, je pense qu’elle est beaucoup plus raisonnable. Après ça, on pourrait trouver un terrain d’entente plus facilement.
    Aynor — Oh, je vois que nous avons une doctorante en géopolitique Prends garde : on sait toujours ce qu’on perd, et rarement ce qu’on gagne. Et si la mort de Spencer ou de Horn amenait des gens pires encore ?
    Myrith — Pire que Spencer ? Après ce qu’on m’a raconté de lui, j’aimerais voir ça. Aux dernières nouvelles, son seul apprenti est ici, autant dire qu’on le tient. Quant à Waren… Je ne me prononcerai pas pour Bastion, mais ça m’étonnerait pas qu’on ait des gens sensés là-bas.

    Alask avait encore beaucoup à répondre et ce débat était intéressant. Mais le temps manquait, et les responsabilités l’obligeaient à devoir écourter la conversation.

    Aynor — Ne te laisse pas guider par tes craintes, ou tes réactions pourraient être graves. Je sens très facilement ta colère dès qu’on évoque le Triumvirat ou les droïdes : tu dois rester sereine. Le calme n’est pas synonyme de désintérêt. Sache que nous sommes tous – la Chancelière, le Conseil, Kinsa, Galen ou moi – aussi inquiets que toi. Tu n’es pas d’accord sur la manière dont on veut gérer cette crise, je l’entends bien, mais ne crois pas qu’on est prêts à toutes les lâchetés. On réfléchit à comment on pourrait le mieux s’en sortir.

    La padawan, silencieuse, hocha la tête.

    Myrith — Je… Je n’ai pas d’excuse. Vous avez raison. D’habitude, je suis du genre impassible, mais ici, je sais pas… je me relâche. Je devrais pas.
    Aynor — J’ai vu que tu es capable de te retenir : tout à l’heure, ou encore sur Matrice. Mais il faut que tu aies surtout une paix intérieure.
    Myrith — … Et vous comptez me l’enseigner, c’est ça ?
    Aynor — C’est là le rôle d’un mentor, oui. Je préférais te dire tout ça tant que je t’avais sous la main.


    Suite de la scène ici.


    Ce message a été modifié par La_Mirialane le samedi 24 février 2024 - 22:04

    vendredi 23 février 2024 - 19:20 Modification Admin Réaction Permalien

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    La_Mirialane

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    Après le retour de leur mission sur Cademimu, Kinsa et Myrith revinrent à l’Académie et firent leur rapport au Conseil Jedi, où elles apprirent que Galen et Ilan étaient probablement détenus sur Lola Sayu.

    Après la séance, les Jedi quittèrent la Chambre du Conseil. Dans le couloir, Aynor marcha d’un pas vif vers sa padawan.

    Aynor — Myrith ! Je tiens à te féliciter un peu plus personnellement pour ton comportement sur Cademimu.
    Myrith — Vous aviez vraiment cru que j’aurais mis le feu au tibanna ? Je suis peut-être cоnne, mais pas à ce point !
    Aynor — Pour te dire la vérité, j’avais quand même une appréhension, vu comment le Triumvirat attise tes passions. Mais quand Kinsa a expliqué comment tu n’as fait aucun mal aux Impériaux alors qu’ils vous attaquaient, j’ai été très agréablement surprise.
    Myrith — « Aucun mal », « aucun mal »… Je leur ai pas fait l’amour non plus, faut pas abuser.
    Aynor — Tu les as un peu bousculés, ils s’en sortiront au pire avec quelques bosses, c’est rien. Alors que tu aurais pu faire tellement pire : les mutiler, leur renvoyer leurs lasers, peut-être même en tuer.
    Myrith — Elle a dit qu’on avait dû se séparer plusieurs heures ; j’ai pu faire un massacre à ce moment-là.
    Aynor — Mais tu ne l’as pas fait. Parce que tout d’abord, si ça avait été le cas, jamais tu ne l’aurais dit, tu aurais gardé ça caché. Deuxièmement, la propagande impériale en aurait fait immédiatement ses choux gras. Mis à part du trouble à l’ordre public et du délit de fuite, vous n’avez rien de reprochable.
    Myrith — Vous oubliez l’espionnage, la tentative de corruption…
    Aynor — Tout ça, dans l’opinion, c’est minime à côté des dégâts physiques. Vraiment, je suis on ne peut plus fière de toi. Tu t’es comportée comme une vraie Jedi.
    Myrith — Bon, ben… tant mieux. Merci… Je peux passer Chevalier, alors ?
    Aynor — Ha ha ha ha ! Si seulement c’était aussi simple ! J’attends de voir d’autres preuves, pour vérifier que Cademimu n’était pas un coup de chance.

    Maître Beku’n, qui passait à ce moment-là, glissa sans s’arrêter :

    Jorus — « Dans mon expérience…
    Aynor — … rien n’est jamais dû à la chance », oui, on sait ! Merci, Jorus.
    Jorus — À ton service !
    Aynor — Bref. Et puis, même si Minheureuse et Koran sont très satisfaits de tes résultats dans leurs cours, tu dois continuer d’affiner tes talents. J’ai peur que, si tu avances trop vite, tu oublies d’apprendre à contrôler tes pouvoirs.
    Myrith — Mon intuition ne me dit pas que c’est dangereux, en tout cas.
    Aynor — Pour le coup, ne t’y fie pas : elles sont particulièrement traîtresses, quand il s’agit de nous-mêmes.
    Myrith — Ah. C’est vous le Maître… Est-ce que c’est pour ça aussi que vous voulez pas que je parte pour la Citadelle ?
    Aynor — En partie, mais pas seulement. J’ai vraiment peur que tu ne sois pas assez expérimentée. Je dois déjà garder Reyn sous le bras : elle meurt d’envie d’aller sauver son frère.
    Myrith — Super idée, ça ! Elle va se faire tuer. Au mieux.
    Aynor — Je ne te le fais pas dire. Mais tu n’es pas plus formée qu’elle non plus, même si tu es adulte. Elle a déjà été vexée de se faire recaler au dernier moment quand j’ai proposé à Galen de m’occuper d’elle.
    Myrith — Et pourtant, ça lui a évité pas mal d’еmmеrdеs.
    Aynor — C’est sûr. Mais si je te laisse encore partir en mission, alors que je te forme depuis bien moins longtemps, et surtout si c’est pour aller sauver sa famille, là elle va vraiment mal le prendre.
    Myrith — Et j’imagine que vous êtes pas chaude pour que l’équipe de sauvetage fasse du baby-sitting… Je penserais pareil.
    Aynor — Exactement. Mais ça vaut aussi pour toi : peut-être pas du baby-sitting, mais du pada-sitting.
    Myrith — Ben écoutez… Si vous pensez que c’est pas une bonne idée que j’y aille, j’irai pas et puis c’est tout. Je me porte volontaire, mais si on pense que c’est trop risqué, tant pis, je vais pas pleurer.
    Aynor — Tant mieux. Je t’avoue que ça fait du bien d’avoir quelqu’un qui n’insiste pas. Enfin bref, je vais devoir retourner m’occuper d’elle. Tu viens ? Autant que je vous forme ensemble.

    Myrith parut hésiter : elle était vraiment mal à l’aise dans les interactions avec une enfant dont elle avait quasiment trois fois l’âge. Mais si c’était simplement suivre les directives d’Aynor, si elle ne demandait pas à ce qu’elles fassent amie-amie, ça pouvait le faire.

    Elle demanda seulement dix minutes, le temps de troquer sa tunique pour quelque chose de beaucoup plus clair – presque blanc immaculé – et au tissu plus léger, qu’elle crève moins de chaud. Et changer de bottes, pour se sentir plus à l’aise.


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